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 Les mots ne réparent pas les coeurs Pv. Lily

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MessageSujet: Les mots ne réparent pas les coeurs Pv. Lily    Les mots ne réparent pas les coeurs Pv. Lily  EmptyVen 10 Oct - 17:31

Lily & Quinny

« Mais pourquoi tu l’as attaché à un arbre ? » Vous voyez c’est clairement dans ces moments là qu’on se dit mais pourquoi nous ? Pourquoi est-ce qu’il a fallu qu’on se dise oh chouette des enfants à s’occuper. Non, non, très mauvaise idée. Un gosse c’est mignon tant que ça reste loin de nous, chez les autres - genre avec ceux qu’on appelle plus communément parents. Pourtant c’était bien mon choix que de me porter volontaire pour garder les mômes toute la journée.

En principe, j’adore faire passer mon savoir aux autres - mais là, j’avais beau utiliser tout mon charme - trop jeunes pour que ça marche - ni moi, ni Anaëlle ne pouvaient leur faire entendre raison. Je jetais un regard à ma collègue lorsque un fils d’Arès de quatorze ans haussa les épaules, avant de lui dire. « Mais pourquoi tu as donné des cordes ? » J’avoue que c e n’était pas la meilleure idée que mon amie avait pu avoir jusqu’à ce jour. On était en forêt. Donner une corde à un demi-dieu surexcité en forêt, et bien ça donne un autre petit demi-dieux attaché à un arbre dans ladite forêt. La jolie blonde, entrain de défaire les liens, répondait avec un léger énervement « Je voulais leur apprendre à faire des nœuds solides. » Vu l’énergie qu’elle mettait à les défaire, il faut croire qu’ils avaient bien écoutés ses instructions. Je ne pouvais, pour le coup, m’empêcher de pouffer et m’arrêtais avec un regard d’excuse sur son regard.

Le fils d’Arès trouvait ça drôle lui aussi, un regard mauvais de ma part pour que son sourire disparaisse. Franchement, je n’aimais pas vraiment jouer à la grande méchante mère qui disait à ses gosses chaque jour que ce qu’il faisait était mal. Après tout, les parents y sont en-dessus, ce serait peut-être le temps de faire une petite apparition. Enfin bref, Anaëlle avait fini par sortir sa dague pour trancher les liens. Après cet incident absolument normal pour une journée avec les nouveaux de la colonie, on rentrait tranquillement vers la colonie. J’étais assez satisfaite malgré les nombreux bleus et bagarres pour un oui ou pour un non. Par petit groupe, ils s’étaient tous entraîner sur de multiples choses dont les nœuds, mais aussi le tir à l’arc et l’escrime, qu’on juge quand même vachement important pour survivre. Demain, ils iraient faire un tour avec des enfants de Déméter pour apprendre les grandes lignes de la survie en milieu inhospitalier.  

A peine que j’arrivais au campement, qu’on m’indiquait que Hailey me cherchait et que c’était urgent. Vu la tronche de la jeune fille, Athéna je crois, la furie de Nyx avait fait passé sa mauvaise humeur sur elle, pourquoi c’était la grande question. Je m’éclipsais donc en laissant Anaëlle avec tout le petit groupe - bon courage - et filais à la recherche de la brune. Au bout de quelques minutes, je la retrouvais qui me racontait en vitesse que Lily n’était plus vraiment Lily. Elle semblait affolée, ce qui n’était pas vraiment normal pour elle. Du coup, j’étais inquiète moi aussi. La jeune fille me dit qu’elle avait ramené la fille d’Aphrodite dans son bungalow et que c’était mieux que j’y aille. Inquiète pour mon amie que je considérais comme une protégée dans le fond, mes pas me menèrent vers le fameux bungalow heureusement vide. J’entrai faisant fi des détails car mon regard ambré se concentrait sur la forme de mon amie prostrée dans son lit.

« Lily ? C’est Quinn. » Je m’approchais de son lit et la fixais sans comprendre. Que s’était passé pour qu’elle soit dans cet état-là ? Mes yeux trahissaient mon inquiétude grandissante. Avec douceur, je posais ma main sur son front pour indiquer si elle était malade ou non, mais si sa pâleur pouvait le dire, elle n’avait pas de fièvre. Avec précaution, je m’asseyais sur le bord et caressais sa joue avec une infinie douceur. « Hey ma belle, qu’est-ce qui se passe ? » J’attendais et attendrai le temps qu’il faudrait parce que c’était mon devoir de protéger mes proches. Jamais je ne pourrais oublier la dernière conversation avec mon père, il n’en serait pas de même pour ceux de la colonie, quitte à mourir pour eux. J’aurai souhaité qu’on me donne plus de détails mais visiblement, Hailey était trop mal à l’aise pour m’en faire part. Tant pis, il me faudrait le découvrir seule. Mes yeux ne la quittaient pas, mon regard était empreint de douceur et ma main effleurait sa peau, patiente et très inquiète.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Les mots ne réparent pas les coeurs Pv. Lily    Les mots ne réparent pas les coeurs Pv. Lily  EmptyVen 10 Oct - 19:10

Quinny ∞ Lily
Arf, putain il y a de cela quelques minutes j’étais tranquillement installée dans la forge, puis furie était arrivée pour tout déranger. Sérieux, je ne vois pas en quoi je dérangeais les membres qui faisaient du bruit, c’était même plutôt l’inverse, j’étais assise dans mon coin sur la place de la moto de Matthew. Je n’ai plus vraiment la notion du temps donc je ne saurais dire si ça fait une heure ou trois jours. Il me manquait c’était insoutenable. La fatigue me submergeait par moment mais j’avais tellement peur de le louper quand il rentrerait que je restais là, telle une statue de marbre. Ils me dérangeaient avec leurs machines, j’avais même été voir Charlie le premier jour pour lui demander quand est ce que Matthew rentrerait. Elle-même n’en savait rien. C’est pas convenable de partir sans prévenir personne. Je crois qu’en fait furie n’a pas eu l’idée de venir me déloger d’ici de son plein gré. Je pense même qu’Hailey serait la dernière a remarquer quelque chose d’anormale dans la colonie. Non le problème c’est ce gars qui avait manqué de m’écraser. C’est vrai que je ne l’ai pas aidé, je n’ai pas bougé d’un pouce, ne relevant même pas la tête. Il a balancé son casque une fois la moto arrêté à quelques centimètres de ma tête. Ce que je remarquais un peu trop tard, pas ma faute. Ce n’était pas Matthew et visiblement il ne conduisait pas mieux que mon copain, personne ne conduit mieux que mon copain. Non il cria un truc que j’interprétais comme « ça ne peut plus durer. » et il partit. J’avoue que j’espérais qu’il irait chercher mon copain.

Lorsqu’il revient, je compris que j’avais de sérieux ennuis. De toutes les personnes proches de moi, il avait choisi mademoiselle furie, j’ai le plaisir d’accueillir Hailey. Avant que je n’ai eu le temps de prononcer la moindre parole. Elle me soulevait, non mais j’ai bien essayé de résister mais je crois que j’étais épuisé et je n’avais pas envie qu’on me gueule dessus. Je gémissais un petit « Hailey je t’en prie, laisse-moi. » Autant essayer de parler à un pot de fleur. Je n’eus pas la moindre chance et je fus emmener de force loin du premier endroit dans lequel Matthew irait en rentrant… s’il rentrait. Je sentis mes yeux s’humidifier en songeant qu’il ne rentrerait pas, qu’il n’en avait rien à faire de mon avis. Je cessais donc toute résistance laissant mon âme sœur me déposer dans mon bungalow. J’essayai de la retenir même si je savais d’avance qu’elle ne le ferait pas. C’était son meilleur ami à elle aussi et elle devait se dire que c’était ma faute. Je n’avais rien fait, je ne comprenais pas mais j’étais la seule à ressentir de la tristesse, j’avais l’impression qu’un énorme complot se tramait autour de moi. Je sentis ses doigts effleurer les miens l’air de dire, je suis là mais l’instant d’après elle n’était plus là. J’étais plongée dans le noir à ne plus savoir où j’en étais. Chaque détail avec son importance mais je n’avais pas la moindre idée de pourquoi j’avais été larguée, Chiron n’avait pas donné la moindre quête à mon petit ami sinon il serait venu me le dire, puis même Matthew serait pas partit sans me dire au revoir. Sauf s’il m’en voulait, mais il n’avait rien de compromettant sur moi. Personne n’avait rien, sauf Dante mais bon valait mieux pour lui qu’il ne le répète pas. Je n’ai pas l’habitude de trahir les secrets, je ne vois pas pourquoi les autres le feraient. Je fermais les yeux pour trouver le sommeil mais le moindre bruit du dehors me faisait dresser la tête, Matthew ? Je tournais la tête lentement à droite puis à gauche. Personne. Ok autrement dit je suis mise en quarantaine, j’éprouvais une tristesse infinie, déjà que mon copain se tirait maintenant tout le monde s’éloignait de moi.

Lorsque la porte s’ouvrit, mes espoirs n’étaient déjà plus de ce monde, je levais juste les yeux à l’évocation de mon prénom. Bêtement d’ailleurs, il n’y avait personne d’autres ça ne pouvait être qu’à moi qu’on s’adressait. Je n’avais pas spécialement envie de parler, ce n’était pas pour la vexer, loin de là mais je ne savais pas où j’en étais ni ce que je devais faire. Pourtant je voulais qu’elle reste avec moi, je ne voulais pas que tout le monde me laisser tomber Matthew et Hailey suffisaient amplement je trouvais. Je sentis sa main sur mon front, dommage que je n’aie pas de fièvre ce serait toujours mieux perçu que peine de cœur. Je me sentais stupide et en même temps je ne pouvais pas m’empêcher de ressentir des choses. Lorsqu’elle me demanda ce qui se passa, je crois que pour la première fois depuis son départ je mis des mots sur son action que je trouvais si injuste et cruelle envers ma personne.

« Il est parti, il m’avait dit qu’on serait toujours ensemble et il est parti sans moi. »

Les larmes coulèrent à cette évocation. J’essayai vraiment de ne pas craquer, de rester digne mais je crois que c’était peine perdue. Je n’avais pas envie de me plaindre, pas envie qu’on me voit comme ça, je voulais juste qu’il revienne. Il m’expliquerait qu’il… avait eu un problème dans sa famille ou n’importe quoi d’autres et tout repartirait comme avant. Je ne voulais pas que Quinn me voit dans cet état, peur d’être jugée comme imbécile et faible. Je me redressais faiblement en essuyant mes yeux, une fois assise sur mon lit, je comptais mentalement jusqu’à dix pour que ma voix ne tremble pas lorsque j’énonçai un mauvais mensonge, il faut bien le dire.

« Tout va bien, tu peux retourner faire la fête avec les autres. »


La fête était déjà fini, quelque part j’en avais conscience puisque c’était à la fin de cette soirée que j’avais dormi pour la dernière fois, ce qui remontait à une éternité. Je pris finalement la main de Quinn me laissant retomber brutalement sur le matelas, essayant de m’intéresser à quelque chose d’autres qu’à ma petite personne.

« Tu as vu Reyna depuis la soirée ? Je devais y aller mais j’ai pas pu, tu m’as remplacé ou il faudrait que je me lève et que j’aille la voir. Tu m’accompagnes si c’est le cas, je n’ai pas envie d’y aller seule. J’ai pas envie qu’Octave fasse la moindre réflexion comme quoi il a protégé un grec parce qu’on est incapable de se protéger tout seul. »

Si ma voix n’était pas totalement atone, ça aurait pu passer mais là ça ressemblait plus à un discours répété des milliards de fois plutôt qu’à une véritable pensée. D’ailleurs tout la fin de mon presque discours j’aurais voulu le dire à Matthew. Si je ne pleurais plus, uniquement parce que Quinn était la d’ailleurs et qu’elle était si forte que ça aurait une honte pour elle que de me voir ainsi, je n’étais pas bien, pas bien du tout et j’en avais marre de tout en fait.
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MessageSujet: Re: Les mots ne réparent pas les coeurs Pv. Lily    Les mots ne réparent pas les coeurs Pv. Lily  EmptyVen 10 Oct - 20:26

Lily & Quinny

On s’inquiète vite de tout et de rien. On ne fait pas exprès c’est bien plus fort que nous. C’est un instinct comme celui de se privilégier si la situation vire au cauchemar. On ne peut pas vraiment s’en vouloir, c’est dans notre nature d’être égoïste. Cependant, nous sommes capables de tendre la main et d’aider, quand évidemment notre vie n’est pas menacée directement ou celle de famille. C’est sûr que lorsque cela touche à la petite famille, ça part souvent en mode film d’horreur - j’entends par-là steak et tout ce qui va avec. On va éviter les autres détails, je pense que nous avons déjà une assez bonne idée de ce que je souhaitais transmettre avec cet petit exemple. On s’en tape royalement de l’exemple mais c’est pour en venir au fait que même devant l’état qui ressemblait plus à grand chose de mon amie - je ne pouvais pas rebrousser chemin et faire comme si de rien n’était, même la fille de Nyx en avait été incapable - bon Lily et elle était très proches c’est sûr mais là n’est pas la question, je sais.

Je ne partirai pas avant d’être certaine que ma blonde irait mieux mais au vu de cet état dans lequel elle se trouvait je prenais un peu peur. Que se passait-il dans la colonie ? Un malheur était arrivé et on ne m’en avait pas informé ? Ce serait étrange, non... on me l’aurait dit d’une manière ou d’une autre, j’aurai été au courant. Alors, je me forçais à réfléchir à ce qui pourrait la mettre dans ce genre d’état à part la mort de quelqu’un, en tout cas pas Hailey puisqu’elle avait l’air d’aller bien malgré l’air ronchon et pressé qu’elle avait arboré. Qui d’autre ? Emy évidemment. Matt... non bon sang si je devais faire toute la liste, on n’y arriverait jamais. Les amis sont l’air de nos poumons comme la famille en est le cœur, finalement nous sommes bien vite détruit pour très peu de raisons.

Nous sommes donc vraiment faibles mais au moins, on sait pourquoi on se bat, je préfère ça à être des personnes sans cœur et sans âme. J’essayais d’agir avec logique, c’est pour cela que je faisais preuve de patience. La secouer ne servirait à rien, je préférais attendre qu’elle s’ouvre à moi. Je n’avais jamais vu mon amie dans cet état-là. Il faut dire que j’avais beau être tout de même plus douée que Hailey pour agir en ces circonstances, je n’étais pas vraiment la fille qui savait trouver les mots justes pour aider. J’essaie c’est clair, je ne peux pas rester de glace - mais ce n’est pas simple. Dans les cas de douleurs, de tristesse, je m’enferme dans un mutisme et sourit quand on me pose la fameuse question qui est inutile. L’important ce n’est pas la réponse mais le comportement qui va avec. Le manque d’étincelle dans ses yeux me faisait mal.

Je n’aimais pas ce paysage qu’elle m’offrait et ne voulais pas qu’elle souffre. C’était à moi de la protéger et visiblement j’avais encore foiré. Bordel. Mais pourquoi est-ce que cette fille de Nyx n’était pas venue plus vite ? Bon, inutile d’accuser les autres sans connaître la véritable raison de ... cet état de torpeur étrange qui me faisait peur. Il devait avoir une raison, mais laquelle ? Mes doigts effleuraient encore sa joue quand elle remua. Un petit soupire m’échappa, ce n’était pas un état de choc ou pas exactement puisqu’elle réagissait à mes contacts. Elle me répondit d’une manière presque automatique. Le genre de façon qui fait qu’on déballe tout sans émotion, sans même comprendre ce que l’on dit. Je faisais tourner les mots dans ma tête. Il... Ouvrant un peu plus les yeux, je prenais conscience de qui, il s’agissait - de qui pourrait faire autant de mal à ma fille d’Aphrodite. Matt ... le fils d’Héphaïstos, mon ex.

Je passai doucement ma langue sur mes lèvres, réfléchissant à comment agir avec une querelle d’amoureux surtout que visiblement Matt s’en était allé et que ça ne me plaisait pas non plus. Bordel mais qu’est-ce que j’avais raté au final ? Énormément de chose donc. Je regardais les larmes couler sur son visage avant qu’elle ne se redresse avec une fierté à la con qui faillit me faire lever les yeux au ciel. Mais à la place, je me sentais mal pour elle et impuissance face à sa douleur qui semblait la détruire de l’intérieur. Secouant la tête, je lui assurai « Je ne vais nulle part, c’est peine perdue. » avec un léger sourire affectueux, avant de glisser mon doigt sur les dernières traces de larmes sur ses joues. « Je reste avec toi. » ajoutais-je avec douceur. Elle ne pourrait pas me déloger avec ce genre de mensonges quand même, ce serait bien mal me connaître que de croire que je pourrais m’en aller aussi facilement - têtue mes chers. « Je ne suis pas allée à la fête, Lily. » Sous-entendu, je ne sais pas de quoi tu parles et j’apprécierai un peu d’explication pour suivre.

La vérité c’était que malgré l’excitation de la rencontrer entre Grecs et Romains, j’avais passé la soirée dans mon bungalow à dessiner. Oui, super soirée et alors ? Je préférais le calme ce soir-là, une date qui m’avait brulé le cœur. Je serrais mes doigts autour des siens tentant de transmettre un peu de ma chaleur pour lui prouver que j’étais bien là et que je l’aimais, donc qu’elle pourrait compter sur moi. « Lily, tu ne vas pas bouger d’ici. Ce n’est pas ça qui est important. Reyna peut bien attendre quelques jours ou heures, elle a bien assez à faire au camp Jupiter. » Je ne savais pas comment aborder le passage alors, avec douceur je me rapprochais avec de lui indiquer de se pousser un peu pour me faire une place. « Fais de la place pour tata Quinny », je gardais sa main bien serrée dans la mienne et me glissais sur le matelas, sur le dos, les yeux rivés sur le plafond. « Tu veux bien me dire ce qui s’est passé ? » demandais-je, légèrement hésitante mais espérant qu’elle me raconterait sans se gêner puisque je ne la voyais pas, je ramenais sa main sur mon vente, sans la lâcher, attendant en respirant doucement comme pour l’apaiser.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Les mots ne réparent pas les coeurs Pv. Lily    Les mots ne réparent pas les coeurs Pv. Lily  EmptyVen 10 Oct - 22:16

Quinny ∞ Lily
Je devais prendre conscience que la vie devait continuer et continuerait certainement sans ma présence. Que je sois là ou non ça ne changerait pas grand-chose. Sur le long terme je parle, bien sûr que sur une décennie ça pouvait compter, encore qu’une décennie pour les demi-dieux c’était pratiquement la moitié de notre espérance de vie, qui a dit que c’était joyeux d’être un demi-dieu. Mais je n’avais pas envie de perdre ma vie, non j’avais envie de me redresser d’apprendre aux nouveaux membres de la colonie comment on peut se battre sans être bourrin, puis même sans ça je m’étais bien projeté dans l’avenir moi. Mon destin ne s’arrêtait pas à la chute des partisans et de Gaïa, ensuite j’irais en France vérifier si mes parents allaient bien. Pourtant mes plans comportaient tous Matthew, c’était la faille énorme de mon imagination, il s’était enroulé autour de Matthew comme la liane à son tronc et le tronc avait disparu. Comment une liane peut-elle s’en sortir aussi bien sans son tronc, je laisse d’autres plus compétents que moi répondre à cette question. Non il fallait que je fasse une croix mais j’en étais incapable, je voulais vivre avec, je pouvais tout lui pardonner, absolument tout mais il fallait qu’il revienne. Peut-être même que je devais partir à sa recherche. Mais comment retrouve-t-on une personne n’ayant pas envie d’être retrouvé, il me fallait un pisteur. Ouai un pisteur compétent qui retrouverait la trace de mon petit ami, dommage qu’on n’ait aucun membre se transformant en limier, j’avoue que ça m’aurait bien plu et ça aurait été utile pour le coup.

Ses paroles ne me surprirent guère, étrangement je me doutais qu’elle resterait plus facilement et plus longtemps qu’Hailey. Ce n’est pas que la fille de Nyx est insensible, je tuerais n’importe qui dirait ça de mon amie. Il n’empêche que sentimentalement parlant, c’est une quiche, une véritable quiche avec des lardons et pleins de crèmes, des couches et des couches de crème. Et puis faut dire ce qui est, je lui en voulais de m’avoir sorti de la forge, même si depuis le temps j’avais largement fait le tour des éléments me rappelant Matty. Il n’empêche que j’avais l’impression d’être chez lui, que ça l’embêterait et qu’il viendrait m’attraper pour me dégager et non pas la fille de Nyx la plus tête de mule et la moins manipulable au monde. J’esquissai un sourire lorsque mon amie eut la bonté d’effacer toute trace de mes larmes. Il ne faut pas exagérer, je n’étais pas insensible au fait qu’elle se souciait véritablement de moi, en même temps, c’était Quinn, nous étions bien souvent ensemble pour que ça me surprenne véritablement, comme j’étais persuadée qu’Emy mettrait une éternité à se rendre compte de ce qui se passait mais lorsqu’elle déboulerait, sa bonne humeur allumerait certainement l’étincelle de mon cœur. Je ne cherchais pas à l’en dissuader, acceptant qu’elle reste ne prononçant aucune parole, écoutant sagement mon amie s’exprimer.

Je ne me souvenais que très peu de cette soirée, mais c’est vrai que je n’avais pas vu Quinn, c’était étrange parce qu’elle était d’accord avec moi, on avait la même vision des choses, de cette alliance entre romains et grecs. Elle devait avoir ses raisons et il était de mon devoir de lui faire un compte rendu détaillé de tout ce qui s’était passé. Peut-être que ça pouvait m’aider avec mon petit ami, c’était certainement là-bas que ça avait dérapé. Si ça se trouve un romain lui avait fait du mal physiquement et il les détestait trop pour s’allier avec, mais sans chercher à le convaincre, j’avais abandonné l’idée de convaincre Hailey, trop butée comme fille, je pouvais au moins l’écouter. Cette situation m’énervait parce que j’étais démunie, sans pouvoir agir, je détestais être aux prises avec des choses qui m’étaient impossible de modifier, la discussion bon sang, c’est le résultat des conflits. Le vrai résultat, oui vous pouvez tous vous battre mais finalement qu’est ce qui fait qu’on gagne ? Soit avoir décimé la population, peu utile en fait, mais souvent ce sont des traités et comment fait-on des traités, en discutant. Je ne parle pas des dieux, eux ils sont encore à l’âge de pierre niveau réglage de conflit et ils ne craignent pas grand-chose.

Au moins il était clair qu’elle n’était pas allée discuter avec Reyna, il aurait fallu qu’on y aille. Qui sait ce que la fille de Bellone penserait de nous si nous ne venions pas. Elle ne penserait peut être pas de suite au fait qu’on romprait un accord avec les romains, mais ça ne saurait tarder et puis elle était poussé par cet idiot d’Octave. Quel dommage que Penny n’ait pas mieux contrôlé les pulsions du fils d’Apollon, je regardais étrangement Quinn, le même père et pourtant elle n’était pas du tout violente, n’avait pas ce goût de la guerre. J’étais bien contente de ne pas avoir un gars comme Octave dans mon camp, purée c’est à se demander quelle est la limite entre allié ou ennemi. J’étais pratiquement sûre que Penny était sur la bonne voie avec lui pourtant, il l’avait sauvé, pourtant il aurait laissé crever tous les autres devant lui, mais Penny il était lié avec elle. Devais-je en parler à Quinn ou cela ne la regardait pas, c’était important niveau stratégie de guerre mais c’était peut-être trahir mon amie aussi. Je n’en savais rien, je crois que je dois y réfléchir un peu avant de parler. Sans le moindre roulement des yeux, ni ce fameux lever de yeux au ciel, je m’écartais pour lui laisser une place non négligeable à mes côtés, revenant quand même bien vite contre son corps. Je me remémorais cette soirée qui meurtrissait ma chair plus intensément à chaque fois, purée mon petit ami m’avait embrassé pour la dernière fois, si c’était un bisou d’adieu, c’était méchant il n’avait pas duré bien longtemps. Quinn dut comprendre que ce serait compliqué car ma main fut ramenée sur son ventre, je le sentais doucement se soulever. Elle était bien plus calme que moi, après que je sois sure que je ne m’effondrais pas, je racontais chacun des faits essayant d’être précise pour qu’elle ait l’impression d’y être.

« J’ai participé à l’élaboration de la soirée, les romains et les grecs ne se mélangeaient pas trop. Reyna était en retrait avec Théo, d’ailleurs je n’ai pas vu son pote Spencer, dommage il aurait mis l’ambiance. Marcus était toujours avec sa copine Maelys, s’ils ne sortent pas ensemble eux… Emy est fidèle à elle-même et a passé son temps à manger, faire des blagues avec son frère Travis. Matthew a navigué entre Charlie et moi, mais j’avais peur que ça dégénère alors je parlais aux Romains quand Penny a hurlé. Je crois que personne n’a eu le temps de réagir si ce n’est Octave. T’y crois ? Octave a protégé Penny, bon derrière sa copine l’a entraîné avec lui, je le pensais gay ce type, ça me fait un choc. Je me rappelle absolument pas du reste par contre je crois que c’est à ce moment-là que j’ai cherché Matthew à la soirée, mais il était plus là et j’étais fatiguée donc je suis rentrée pour me coucher dans son lit. »

Je fermais les yeux, je me souvenais parfaitement du bien être que j’avais ressenti, de cette envie que j’avais eu de faire un check à mon copain pour lui dire qu’on s’en était bien sortit. Mais ce check n’avait plus lieu d’être et je trouvais ça un peu idiot d’avoir voulu fêter un truc aussi débile. Je questionnai Quinn étant un peu plus connecté que précédemment à la réalité.

« Tu étais où lors de cette soirée ? »
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MessageSujet: Re: Les mots ne réparent pas les coeurs Pv. Lily    Les mots ne réparent pas les coeurs Pv. Lily  EmptyDim 16 Nov - 14:06

Lily & Quinny

Ah la mélancolie. Un sentiment difficile à gérer surtout lorsqu’il se mêle à la tristesse, la douleur... que de la joie. Voir Lily dans cet état ne me plaisait pas du tout. Heureusement sinon je passerais pour la première sadique qui passe à côté. Disons que je comprenais finalement pourquoi la fille de Nyx avait préféré abandonner directement, même si j’aurai bien aimé l’avoir à mes côtés pour aider la fille d’Aphrodite à se ressaisir. Mais en même temps, je ne connaissais pas exactement ce genre de douleur. Jamais je n’ai été triste après une rupture pour moi ça ne marchait pas, c’était donc évident mais ces deux-là semblaient si amoureux. Alors essayer de composer avec alors que je ne savais rien de ce qu’il s’était passé, il faut dire que c’est plutôt compliqué comme situation. Évidemment, je ne suis pas spécialement à l’aise dans ces cas-là mais j’essayais de faire au mieux. Je voulais être calme, être capable d’apaiser les maux de mon amie. Comment ? Je n’en avais pas la moindre idée mais cela me semblait cruellement important.

J’avais visiblement raté une crise et pour Lily ça n’avait pas vraiment été le top du top, est-ce que cela faisait de moi une mauvaise amie ? Aurais-je dû être celle qui l’aurait ramené à son bungalow ? Je n’étais pas sa meilleure amie, ni même Hailey bien qu’elle soit mon amie. Alors pourquoi se sentir coupable ? Surement à cause de l’empathie. Comment passer à côté de la détresse d’une personne ? Je n’en étais pas capable, même Wilson était capable de le remarquer. Je devais l’aider. Je serrai ses doigts doucement attendant qu’elle soit capable de m’expliquer et pas de me balancer qu’elle devait parler à Reyna. La Romaine attendrait. D’après moi, elle aurait sûrement assez à faire au camp sans en plus nous recevoir prochainement. Je ne la regardais pas, j’attendais simplement. Par instinct, je me doutais qu’il était plus simple de se confier sans que votre interlocutrice s’amuse à reluquer toutes les larmes et les yeux rouges voir la mine défaite qu’elle avait quand j’étais entrée dans le bungalow.

Et si quelqu’un entrait à cet instant, il repartirait avec une flèche dans les fesses. Oh oui petit Quinny sort les griffes quand il le faut, le calme n’est qu’une façade parfois et c’est sans doute ce qui peut rendre une personne encore plus dangereuse. A mon grand plaisir - façon de parler - Lily se mit à parler. Attentive, je mis ma concentration sur ses mots pour ne rien rater, parce que je vous assure que c’était compliqué avec toutes informations qu’elle me balançait à la suite, mais je n’osais pas la couper par peur qu’elle s’arrête et se renferme définitivement. Il valait sans doute mieux que tout sorte d’un coup. Doucement, je hochai la tête un peu perdue. Je ne vais pas me dire que je me fichais un peu des autres gens, simplement que ce qui comptait c’était le problème de Lily et vu que c’était invariablement lié à Matt. Je répondis doucement aux couples qu’elle pensait naître ou au fait que mon frère Romain se comporte bizarrement.

Disons que je n’avais jamais médité sur ses attraits sexuels et que je préférais ne pas savoir à vrai dire. « Tu as sans doute raison. » Avant de me mordre la lèvre, demanda tout doucement. « Tu n’as pas revu Matt depuis ? » Mais qu’est-ce qu’il avait encore fichu celui-là. C’est pas croyable ça. Il faut avouer que même en étant sortie avec lui pendant quelques temps, je ne savais pas ce qui lui était passé par la tête. Il avait dû se passer quelque chose mais quoi ? Pour la réconforter et aussi parce que je le croyais dur comme fer, j’ajoutai à son intention « Il reviendra, Lily. J’en suis sûre. » Que pouvais-je lui dire de plus ? Je ne savais pas où il était et ça m’inquiétait qu’il se soit barré comme ça. « Je vais prendre soin de toi jusqu’à qu’il revienne, t’en fais pas. Il reviendra toujours vers toi. » Je me rapprochai d’elle jusqu’à que nos corps soient suffisant proches pour se toucher et serrait sa main dans la mienne. Puis mes yeux partirent dans le vague réfléchissant à sa question avant de répondre distraitement.

« Je dessinais. » et d’ajouter de manière évasive « Je n’ai pas vu l’heure. »Elle avait bien assez de soucis sans qu’en plus je commence à la faire déprimer avec mes histoires qui dataient bien trop pour que je puisse encore accorder de l’attention. Je devais tourner la page mais ce n’était pas simple, en fait je doutais d’y parvenir. Pour l’instant, l’important c’était Lily pas mes problèmes de sensibilité. D’accord j’avais perdu mon beau-père d’une fois qu’on pourrait qualifier d’atroce mais c’était il y a quelques années même si la plaie est refermée, je n’arrive pas à m’empêcher d’y repenser. Je l’avais aimé comme un père. Il m’avait élevé comme sa fille. Et voilà que je l’avais laissé cramé dans sa voiture. Je sais parfaitement que ce n’était pas exactement ainsi que cela c’est passé certes mais tout de même ... si j’avais trouvé le courage d’essayer de le sauver peut-être serait-il toujours en vie. Mais ce n’était pas le cas, ressaisis-toi Quinn par Zeus !
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MessageSujet: Re: Les mots ne réparent pas les coeurs Pv. Lily    Les mots ne réparent pas les coeurs Pv. Lily  EmptyJeu 11 Déc - 18:19

Quinny ∞ Lily
Tout s’arrangerait, je ne vivais pas pour les mecs, pas pour ce mec. J’avais des choses bien plus importantes sur lesquelles me pencher qu’une crise de couple. Le principe d’un couple, ce n’est pas de s’adresser à la personne quand ça ne va pas. Pourquoi ils font tout un tas d’histoire des discussions ces gens. Merde, ce n’est pas comme si les filles sautaient à la gorge en toute circonstance. Surtout que je n’étais pas vraiment violente, enfin un peu quand même, parce qu’il faut bien savoir se battre pour s’en sortir mais il y a vachement pire que moi –genre Hailey – qui non seulement ait violente mais en plus en matière de douceur, ce n’est pas vraiment l’exemple même, pas la personne qu’on choisirait pour faire des câlinous. Rectification, que toute personne saine d’esprit ne prendrait pour faire un câlin, du coup je dois être dans la catégorie non saine d’esprit. J’aimais cette fille,  assez pour braver son courroux et venir lui sauter dans les bras. Enfin, quand elle évitait de me porter comme une enfant de trois ans pour me mettre au lit me confiant au passage à une nounou. Comme si j’avais besoin qu’on veille sur moi continuellement. Je ne sais pas s’ils avaient remarqué mais j’avais vécu dix-sept ans sans leur aide alors il était un peu trop tard pour que je puisse m’habituer à ce que les gens veillent sur mon cul. Après, je ne vais pas être de mauvaise foi, ça fait plaisir aussi, c’est agréable de se sentir apprécié voir même que Quinn sacrifie sa journée pour moi.  Mais à tout bien y réfléchir, j’aurais préféré que rien de tout cela n’arrive, que je n’aie nul besoin de vérifier leur attachement parce que mon petit ami s’est fait la malle sans même m’inviter.

Juste à la fin de mon cours de pensée très productif, elle me répondit que j’avais raison. L’espace d’un instant, je la regardais comme si en plus du don de divination elle avait celui de lire dans mes pensées. Ce qui aurait été tout de même un gros problème, il y avait pas mal de pensées incohérentes ces derniers jours. J’en vins à me dire qu’elle répondait à une de mes phrases mais laquelle. D’après la question suivante, j’en vains à me dire que c’était le fait d’avoir été dans le lit de Matthew qui me donnait raison. En même temps, je faisais bien ce que je voulais non ? Je ne voyais pas un seul de sa fratrie oser me dire quelque chose à ce sujet. Bon c’est sûr qu’à présent, ils ne me diraient plus rien. En venir à ce genre de pensée avait quelque chose de déplaisant. D’ailleurs les sanglots manquèrent de revenir lorsque j’analysais ce qu’elle avait dit, c’était à cette soirée que ça avait dérapé mais pourquoi et comment, je ne pouvais le percevoir. C’était trop compliqué. Malgré le fait que le dire à voix haute ne soit pas franchement agréable, j’acquiesçais et répondis.

« Il a disparu de la circulation. Il s’est forcément passé quelque chose là-bas mais impossible de savoir quoi s’il n’est pas là pour me le dire. »

Je lui adressai un sourire penaud lorsqu’elle prétendit qu’il reviendrait. Je n’en étais pas si sûre, Matt n’était pas du genre à me tourner le dos ni aux autres d’ailleurs. Il avait dû se passer quelque chose d’important pour qu’il fiche le camp comme un voleur. Si ça se trouvait, il avait eu des nouvelles de sa mère par je ne sais quel miracle et avait donc filé la rejoindre. Sauf que ça ne collait pas, il aurait dû me prévenir voir même me proposer de venir avec lui. Il me manquait une clé pour déverrouiller l’énigme mais aucun scénario auquel je m’infligeais de réfléchir ne convenait. En revanche, j’étais contente qu’elle veuille prendre soin de moi-même si l’utilité de cela laisse à désirer, il valait mieux cela que rien du tout. D’après moi, elle avait sûrement mieux à faire mais je me voyais mal lui dire ça, surtout qu’elle n’en démordrait pas, je ne savais pas d’où venait cette force de caractère mais moi j’évitais de m’opposer aux envies de Quinn surtout lorsque ça n’allait pas fort et que je n’étais pas en mesure de protester sur le long terme.

« J’espère que tu as raison et qu’il ne lui arrivera rien de grave même si la dernière fois que je l’ai vu nous étions en bon terme, j’aimerais le revoir et vivre avec lui encore longtemps. »

La réponse qu’elle me fournit pour expliquer le fait qu’elle n’avait pas pris part à cette fête qui pourtant devait être importante autant pour elle que pour moi. Il n’était pas rare que nous travaillions ensemble à un avenir commun avec les romains. J’avoue que j’étais sceptique, même malheureuse de par l’absence de Matty, je n’en demeurais pas quelqu’un capable de songer, de mener une réflexion et là ça me semblait être un gros problème que ce non-dit. Est-ce que l’on peut forcer les gens à parler, et bien vous voulez que je vous dise ? Oui j’en suis capable et même si ce n’est pas une bonne chose d’utiliser son don, j’arrive à le faire sans qu’on puisse rejeter la faute sur mon dos. Je me tournais donc pour être face à elle. Même dans la pénombre, je pouvais voir son regard et je ne le quittai pas une seule seconde des yeux commençant à parler essayant de prouver par les mots que je n’étais pas aveugle ni stupide.

« Tu n’aurais jamais loupé la fête sans une raison digne de ce nom. Ça compte autant pour toi que pour moi cette histoire d’alliance. Tu sais comme moi que si nous ne faisons pas d’effort toutes les deux ENSEMBLE ça risque de tomber à l’eau. Tu m’as donc confié ce fardeau ce soir-là, j’aimerais savoir pourquoi tu n’étais pas là. Qu’est ce qui t’a poussé à dessiner pour que tu en arrives à oublier l’heure et la fête. Parle-moi Quinn, je suis franche avec toi, à toi de l’être avec moi. »

Si j’avais des scrupules à secouer Hailey, je n’en avais pas vraiment à bousculer Quinn dans ses retranchements, ça ne voulait pas dire que j’en préférais l’une à l’autre, plutôt que la première se fermait comme une huître et qu’il me fallait faire preuve de courage, de tact et de beaucoup de sang froid pour arriver à la faire parler. La seconde se laissait plus aisément convaincre, enfin c’était la sensation que j’avais. J’étais d’ailleurs bien décidé à le prouver mais pour cela, il fallait que j’arrête de songer à Matty, elle me poussait à l’oublier l’espace d’un moment pour essayer de la faire parler. Je ne pouvais que l’en remercier et la trouver géniale. En plus, elle était contre moi, je pouvais sentir la chaleur de son corps contre le mien et ça m’avait tellement manqué de dormir avec quelqu’un.
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MessageSujet: Re: Les mots ne réparent pas les coeurs Pv. Lily    Les mots ne réparent pas les coeurs Pv. Lily  EmptySam 10 Jan - 19:47

Lily & Quinny

On doit toujours aider une amie. C’est une chose que je me suis toujours dit pour ne pas passer pour une fille qui s’en tape royalement de ce qui peut arriver à son entourage. On ne peut pas toujours ça c’est évident mais essayer parait quand même un acte plutôt normal lorsqu’on tient à quelqu’un. Même Wilson, à sa façon bien sûr, l’avait démontré aujourd’hui.

Je n’étais pas sûre d’être la personne la plus adaptée pour aider Lily, ça c’est sûr, j’ai beau être son amie, je ne sais pas tout d’elle, je n’ai pas non plus le mérite de me déclamer être sa meilleure amie. Mais pourtant, je ne pouvais pas l’abandonner dans cet état. Surtout que maintenant que je suis à ses côtés je comprends parfaitement pourquoi la fille de Nyx a paniqué. Ce n’est pas le genre de notre Lily de se comporter de cette manière. Je comprenais que le fait qu’il y ait un problème avec Matt l’affecte mais le voir de mes propres yeux restaient quelque chose de douloureux dont je n’aurais préféré ne pas voir. Mais comment penser à l’abandonner maintenant ? J’en étais bien incapable. Bien que le désir de retrouver Matthew et de lui faire la morale pourrait me donner des ailes, cependant une chose après l’autre.

Et puis, le fils d’Héphaïstos était assez grand pour savoir ce qu’il faisait et comprendre que revenir près de Lily serait la meilleure chose à faire. Du moins, j’espérais qu’il parvienne à cette conclusion tout seul. Le problème c’est que lorsqu’il y a des histoires, on ne sait jamais comment elles vont se terminer, tout ce que l’on sait c’est que ça fait mal, très mal. La fille d’Aphrodite en était la preuve vivante, à mes côtés, sur ce lit. Elle me faisait vraiment mal au coeur et je comprenais parfaitement que le cas social flippe à l’idée de se retrouver dans un couple. Ouais sûr que de voir ça comme ça, non merci. Mais pourtant, je savais que Lily s’en remettrait pas seulement parce que c’est une jeune femme particulièrement forte mais aussi parce que l’amour a beau nous détruire, il est capable de nous reconstruire.

Ce sera le cas pour elle, d’une manière ou d’une autre, et pour Matt aussi, même si pour le moment il n’avait pas l’air de se rendre compte de ce qu’il faisait en abandonnant la jeune fille désespérée ici. L’amour qu’elle lui portait ... je l’entendais à travers ses paroles, le voyais dans ses yeux et ses actions. Impressionnant sans nul doute. J’espérais aussi que Matt n’avait pas fait l’abrutit en se lançant dans une mission à des buts suicidaires. Je l’espérais vraiment pas. Mais qu’avait-il pu bien se passer à cette fête pour qu’il disparaisse de la circulation. Une fête sans Quinny et ça dérape sérieusement, oui je plaisante. Je serra toujours doucement la main de mon amie, ne sachant pas trop quoi lui répondre. Elle devait garder espoir de retrouver son copain, mais il est vrai que le silence peut faire très mal. Pourquoi serait-il parti sans raison ? Sans prévenir ? Intriguant et potentiellement inquiétant tout de même.

Évidemment mon amie insistait à présent. Ma réponse ne lui avait pas plu. Pourtant dans un sens, ça lui offrait l’opportunité de penser un peu à autre chose qu’à Matt. Mais lui parler de mes quelques petits soucis en lien avec le passé ? Pas sûr que ça remonte l’ambiance. En même temps, elle devait bien se douter que ce n’était pas mon genre de m’enfermer et de ne voir personne. Avec un petit rire face à sa ténacité je l’arrêtai, « Je vais tout te dire, t’as gagné. » Comme toujours en même temps. Je pris quelques temps pour rassembler mes paroles, cherchant les bons mots pour annoncer quelque chose comme ça. Je n’avais jamais expliquer les raisons qui me poussaient à rejoindre la colonie de façon permanente, à quelques vacances pendant lesquelles je restai à la maison familiale mais sinon je préférais l’éviter pour de multiples raisons dont la première était celle-ci.

« Mon père adoptif est mort. Enfin, il est mort depuis quelques années déjà, depuis que je suis ici de manière permanente. Et le soir de la fête et bien, c’était l’anniversaire de sa mort. »

J’évitai de la regarder pour masquer les quelques larmes qui noyaient mes yeux. Je n’aimais pas parler de ça. Il m’avait tant offert. Une vie parfaite. Jusqu’à qu’il ne soit plu. Et là tout avait déconné, et j’avais déconné. Ce n’était pas la première fois que je faisais n’importe quoi, mais depuis que Riley avait été mon garde du corps, j’avais bien changé et m’étais responsabilisé avec sa présence. Mais une fois mort, je n’avais plus personne et la culpabilité me rongeait. Comment expliquer à quel point son décès m’avait brisé ? Je me pensais tellement responsable. Je me sens responsable. Mais ça, je ne pouvais pas l’expliquer. Qui le comprendrait après tout ? Pour eux c’est n’importe quoi, une gamine n’a pas à se croire responsable de la mort de son père. Et pourtant... c’est bel et bien le cas. « Ne t’en fais pas par rapport à ça. Désolée de t’avoir laissé seule. » Je tournais la tête vers elle et esquissai un léger sourire, « Je suis certaine que tout s’arrangera. » avant de regarder le plafond pendant de longues minutes. Nous baignons dans le calme et vraiment, c’était plaisant et ça me permettait de me détendre doucement, graduellement.

Mes yeux finirent par se poser sur le visage de mon amie. Elle n’avait pas reparlé depuis un moment et ce silence m’intriguait. Un léger sourire se posa sur mon visage. Elle dormait à poings fermés. Tant mieux, la pauvre devait être  épuisée vu sa mine. Je me soulevai du matelas, pour aller chercher la couverture que je ramenai sur Lily. M’allongeant à nouveau à ses côtés, je posai ma tête près de la sienne, bercée par sa douce respiration. Avant de fermer les yeux à mon tour, j’espérais encore que tout s’arrangerait pour la fille d’Aphrodite. Je n’avais vraiment pas aimer la voir dans un état pareil. Je n’avais pas envie de le quitter. Je préférais rester avec elle et m’assurer que ça irait du moins jusqu’à que quelqu’un de plus apte que moi ou Wilson ne prenne le relève. Je pariais que la brunette devait s’en mordre les doigts et stresser dans son coin. Elle ne savait pas ce qu’elle venait de rater. Un soupire m’échappa doucement. Cependant savoir Lily dormir à mes côtés me réchauffait le cœur, alors je me rapprochais encore un peu avant de m’immobiliser et de veiller sur elle et son sommeil, car demain serait un autre jour et espérons le serait bien meilleur pour mon amie.
lumos maxima
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