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 A la recherche d'un remède (PV; Lily)

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Giulia D. Macchiavelli
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MessageSujet: A la recherche d'un remède (PV; Lily)   A la recherche d'un remède (PV; Lily) EmptyMar 3 Mar - 11:55

A la recherche d'un remède
φ La nature n'a accordé aux hommes que la constance, tandis qu'elle donnait aux femmes l'obstination.
Je n’arrivais à détourner les yeux et cette sensation de chaud m’encourageait dans cette voie. Il semblait avoir ce même regard et un petit sourire dont je ne connaissais pas le sens dessinait sur la courbure de ses lèvres. A cet instant, je me mordillai ma lèvre tout en révélant mes cartes et en murmurant. « Tu as perdu ! » Alors que je me relevai pour partir, il me plaqua contre le mur. Je sentais sa respiration contre mon cou alors que mon cœur s’affolait. Il était tout près de moi et une part de moi appréciait. Mes yeux s’apaisèrent un instant sur ses lèvres avec une folle envie de l’embrasser. Mon corps le désirait à un point que je rapprochais mes lèvres des siennes. Je n’eus pas besoin de faire ce pas car nos deux lèvres entrèrent en contact d’une manière si agréable que je rendis coup sur coup, mélangeant douceur et brutalité. Je sentais à un endroit de mon corps une chaleur dont je n’avais même pas conscience qui s’embrasait à cet échange. Une lueur particulière brillait dans mon regard sans que je ne puisse comprendre le sens. Pourtant, je n’avais jamais goûté quelque chose de si agréable et si fort que j’en voulais davantage. Puis, tout cet univers disparut car je ressentis une vive douleur sur ma joue droite tout en entendant progressivement une voix. « Saphir ! Bon sang, tu vas te réveiller ! » Le ton était fort et agressif ce qui me ramenait doucement à la réalité. Je clignais des yeux sans comprendre en voyant le visage d’un centurion. Puis, réalisant petit à petit ce que je venais de vivre et je constatai avec désarroi que j’avais chaud de cette chaleur incompréhensible. « Dans cinq minutes, je veux te voir sur le Champ de Mars, crois-moi que si je ne t’y vois pas, je ferai un rapport ! » Toujours à moitié endormi, je grognai tout en tirant la couette contre mon cœur et en lançant un mauvais regard à mon futur bourreau. J’avais l’impression de ne pas avoir dormi et que j’avais besoin de quelque chose dont je n’avais aucune idée commet assouvir. Ce n’était la première fois que je faisais ce satané rêve et je n’arrivais plus à rien. J’étais incapable de toucher à mes cartes sans revivre cette même scène. Quelque chose ne tournait pas rond.

Je sortis du lit tout en me dirigeant vers la douche en trainant le pas. Cinq minutes, il avait dit, pfff même pas le temps de remplir mon ventre. J’émis un petit cri en voyant l’heure. « Dix heures ! » Mon visage prit un air effrayé car je n’étais pas du genre à faire des grasses matinées. Je râlai tout en me débarrassant de mes vêtements et ne prenant même pas attention s’il y avait un légionnaire dans les parages. Au point où j’en étais, je m’inquiétai même plus qu’on voit mes formes. Pourtant, j’étais une fille pudique et d’habitude, je faisais attention. J’émis un soupire de bien-être en sentant le jet d’eau chaude sur ma peau. Mes mains se plaquèrent sur mon visage tout en murmurant. « Putain, je ne vais pas bien ! » Je ne pus rester davantage étant donné que je risquai à rapport si je me pointais pas à ce foutu entraînement. Je mis rapidement mon uniforme tout en me dirigeant vers les enfers. Le centurion hocha la tête en ma direction tout en me faisant signe vers mon adversaire du jour. Je pus constater un sourire moqueur sur ses lèvres alors que je me rendis compte du combattant. C’était une blague ? Je n’avais aucune chance face à lui, j’allais simplement me faire démolir pour le plaisir de ce minable. Je me plaçai malgré tout devant lui avec un glaive dans la main. « On m’a dit que tu cachais bien tes atouts, Saphir. » Cette phrase eut le don de me déconcentrer au point que je me pris un mauvais coup dans l’épaule. Je gémis de douleur car il tapait comme une brute. Un sourire mauvais prit place alors que j’usais de mon pouvoir pour me retrouver derrière lui et de mettre ma lame sous sa gorge. Je lui foutus un coup derrière le genou et je le tenais par sa tignasse. Si je tenais un coup sec, sa tête tomberait à côté de mes pieds mais le cri du centurion arrêta nette mes pensées. « Relâche le Saphir ! » Je relâchai ma prise et sans un mot, je sortis du Champ de Mars en ignorant les hurlements de mon supérieur. Je ne pouvais pas, j’avais des pensées incompréhensibles et si ça continuait, j’allais tuer un de mes camarades. J’allais certainement recevoir un rapport mais peu m’importer et c’est ainsi que je pris la décision de m’instruire en me rendant à la bibliothèque publique de San Francisco. Bien sûr, je changeai mon uniforme pour des vêtements adaptés pour ce genre de sortie : un jean, un pull et ma veste en cuir.

Sur place ayant dû user de mon invisibilité pour quitter le camp sans alarmer personne, je cherchais des livres pouvant répondre à mes questions. Le premier que je pris, fut « La puberté, c’est quoi ? » puis enchaînant avec « La sexualité pour les nuls », « Comprendre nos désirs » et d’autre dans le genre. Je pris place sur un bureau tout en feuilletant avec intérêt les bouquins. Même si je lisais à la vitesse d’un escargot, je m’arrêtai sur certaines phrases. « Les hormones sont la clé d’un désir grandissant… Il est naturel de s’intéresser au plaisir… Il est possible de se faire plaisir de cette manière […] » Mes yeux sortaient littéralement de mes orbites et je faisais l’un de ces têtes. J’assimilai une masse d’information alors que j’ouvrai une porte de mon esprit dont je n’avais même pas la connaissance. Mais j’étais effrayée parce que décrivait ces livres. Aurais-je réellement le contrôle ? Cela pouvait-il être à l’origine de ma dérive ? Serais-je toujours la même personne ? Je ne voulais pas changer et encore moins si c’était pour devenir une sorte de monstre assoiffer de désir corporel dont je ne comprenais absolument rien. Pourtant, ils décrivaient que cette chaleur agréable était du plaisir et que l’endroit en question se trouvait au sud. Je n’avais même pas idée que ces choses avaient cette utilité. C’était dingue, peut-être aurais-je dû être plus attentif pendant mes cours ou aurais-je dû en parler avec mon père ou des amies. Je n’avais jamais parlé de ce genre de chose, arrêtant qui conque essayant car je ne m’y étais jamais intéressée. J’avais peur que ça puisse m’empêcher de réaliser mon rêve. Mon père m’avait avoué un jour que si je n’étais pas née, il aurait été le plus grand des magiciens et que l’amour pouvait changer notre façon de voir la vie. Ma vision n’était pas si mauvaise !

Puis, au moment où je relevais les yeux des livres, je me rendis compte avec effroi qu’une personne m’observait. Je lançai un regard vers les livres puis vers elle, tout en devenant peu à peu livide. Rapidement, je fermais tous les livres avec une simple envie de prendre la fuite. J’avais honte de ce que je lisais. Je n’avais pas envie de passer pour une inculte ou pour une perverse ? Cette simple pensée enflamma mes joues et je me levai brusquement de ma chaise. D’autres personnes se tournèrent vers moi ce qui me rendit davantage honteuse. D’un pas rapide, je me dirigeai pour ranger un à un ses livres et de rentrer au plus vite au camp Jupiter. J’en avais assez vu et j’espérais que mon esprit était satisfait. Je ne voulais pas être hanté par ce genre de rêve. J’aimerais retourner en arrière et fuir cette satanée partie. Pourquoi ne l’avais-je pas fait ? Pourquoi avais-je attendu la fin pour prendre cette initiative ? Depuis ce jour, je ressentais des choses dont je commençai à peine à comprendre. Apparemment, c’était normal… Ils appelaient ça le fantasme. Thomas était un ami et rien d’autre ! Tout ceci devait cesser sinon je deviendrais folle ou totalement incontrôlable. Au moment où je rangeais le dernier livre, cette même personne se trouvait dans mon allé. Je croisai les bras tout en chuchotant pour ne pas déranger. « Encore vous ! » Je soufflais au même moment tout en détournant le regard et fixant un certain ouvrage : les liaisons dangereuses.




Dernière édition par Saphir Benaglia le Ven 6 Mar - 18:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A la recherche d'un remède (PV; Lily)   A la recherche d'un remède (PV; Lily) EmptyMar 3 Mar - 17:57

Petit Joyau ∞ Lily
La connaissance, une chose que tout le monde voulait acquérir mais il y a toujours plus à apprendre et quelques fois c’est juste trop énervant de se pencher des heures sur un ouvrage pour décortiquer exactement l’élément qui nous faut. Cependant, n’ayant pas prévu de tomber enceinte à quatorze ans, je n’avais pas vraiment posé ce genre de question à mes parents. Rien que l’idée de les voir pâlir à ce genre de question et demander toute la panoplie de questions que les adolescents n’ont tout simplement pas envie d’entendre à savoir tu te protèges, tu dis non si tu veux pas, bref le summum des trucs barbants. Sans être une autruche dans ce monde, je n’étais pas non plus à fond dans ce genre d’apprentissage et je ne savais pas tout, voire très peu de chose quand j’y réfléchissais.

Il n’y a pas à dire New York était une ville remplie d’ouvrage, mais comment dire, je connaissais presque tous les demi-dieux et la probabilité de tomber sur quelqu’un qui me trouverait avec un livre me plongeait dans un profond désarroi. Si l’on me posait la question, je dirais que ma vie privé et tout ce qui touche à mon corps, ça ne regardait que moi. A la bonne heure, j’avais couché avec l’espoir que rien n’en découlerait. En regardant mon reflet dans le miroir, j’avais envie de rire mais pas vraiment de joie, c’était un peu la merde cet état et vu que je n’allais pas non plus m’installer avec Dionysos pour en savoir plus sur les bébés, vu le père que c’est, il valait peut être mieux éviter de le prendre pour exemple, mon enfant finirait complètement taré, s’il ne l’était pas déjà avec des parents comme Matthew et moi. Dans tous les cas, Matthew n’était clairement pas plus au courant que moi et il fallait déjà emmagasiner la nouvelle et je n’allais pas vraiment lui sauter dessus pour qu’il m’accompagne, en revanche sauter dessus pour… non évitons direct ce genre de pensée. Ce n’était pas le moment.

Ni une ni deux, je m’avançais vers les espèces de miroir, me prenant au passage pour James Bond en évitant tous les pièges, ou plutôt les demi-dieux, sur mon chemin, et hop me voilà sur les terres Romaines. La différence notable entre les deux camps, l’absence total de Romains partout, ils étaient toujours occupés et pour le coup, ça m’arrangeait de ouf même si ça devait être sacrément casse couille de ne pas pouvoir faire ce qu’on voulait quand on voulait. Je m’esquivai tout aussi discrètement, n’ayant pas spécialement envie de tomber sur Reyna. Si je commençais à me balader dans son camp sans venir la voir, elle n’allait pas vraiment kiffer ça mais chacun ses missions et pour le moment, mes envies étaient beaucoup plus égoïstes.

La bibliothèque de San Francisco était plus petite que New York mais bon sang, les gens étaient quarante fois plus silencieux. Le simple fait de marcher sur la moquette me semblait faire l’effet d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. J’étais dans mon truc et je lisais les rayons, essayant de m’orienter comme je pouvais dans une logique qui n’était décidément pas la mienne, à se demander si les rayons n’étaient pas fait au pif, cette grosse blague, ils devraient peut être me laisser là une journée, je rangerais tout ça. Mon regard fut attiré sur une toute autre chose que ce pourquoi j’étais venue. En fait, je m’étais arrêtée dans une rangée au nom douteux mais on passera dessus, je fixai une fille assise dans un coin avec des livres éparpillés tout autour d’elle dont les titres explicites m’auraient presque fait marrer si je n’étais pas aussi intéressée par sa stature. A la façon dont elle se tenait, même si c’était beaucoup moins visible que chez Reyna, ça sentait à fond le légionnaire Romain. Je ne la connaissais absolument pas celle-là par contre et c’était tant mieux pour le coup. Mon regard sur elle dû la paniquer, comme si j’avais la tronche d’un monstre, elle se redressa d’un coup, m’observa comme si j’étais Hadès en personne, devint pâle comme Thanatos et s’esquiva avant même que je n’ai eu le temps de lui dire attends. D’accord, donc j’avais l’air d’un monstre, génial, mon ego était touché et pas dans le bon sens du terme. Puis d’abord, je dormais assez bien et je n’avais pas une gueule d’enterrement, c’était même pas vrai, je nierais cela.

Abandonnant l’idée d’être polie et de me lancer à sa recherche, ça va, je n’étais pas le pigeon du coin non plus, je décidais de retourner à mes recherches, même si mon sens de l’orientation craignait clairement puisque sans même le vouloir, je me retrouvais à nouveau en face d’elle dans les dizaines de minutes qui suivirent. Alors que, naturellement, je lui fis un sourire, elle cueillit mes bonnes intentions dans sa main et me les souffla à la gueule en constatant une chose que j’avais remarquée toute seule, merci de l’info. Je croisais un peu embêtée les bras avant de constater en hochant la tête.

« Mon sens de l’orientation est mauvais. Ce n’est absolument pas le rayon que je voulais voir. En fait c’est la suite logique de ce que tu lis qui m’intéresse. »


C’était bien d’assumer ses envies de lire du sexe, je devrais peut être acheté la collection pour les nuls sur ce thème, pour peu qu’il y ait la suite « Les bébés pour les nuls. » ça pourrait peut-être faire un pack et je trouverais bien une fille coincée à qui l’offrir, non parce qu’elles ne manquent pas à la colonie. D’ailleurs, dans ma vision du monde, j’avais toujours cru que les Romains étaient un peu psychorigides à ce sujet, visiblement je me trompais. C’était sympa, sans malice je lui demandais, un peu intéressée, il faut bien le dire.

« Tu as appris des choses ? »


Je sais, normalement, il faut se présenter lorsqu’on engage une conversation mais pour le coup, se présenter c’était soit prendre le risque que tout le camp Romain soit au courant, oui parce que les deux camps étaient le même genre niveau je tiens les secrets, soit je lui mentirais, ce qui n’était clairement pas sympa, ou encore je pouvais utiliser mon don mais bon il semblerait qu’influer sur les gens soit une mauvaise chose, étrange. Dans tous les cas, on allait essayer de ne pas se présenter.

ps: Thomas est un bon prof A la recherche d'un remède (PV; Lily) 2480851736
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MessageSujet: Re: A la recherche d'un remède (PV; Lily)   A la recherche d'un remède (PV; Lily) EmptyVen 6 Mar - 19:47

A la recherche d'un remède
φ La nature n'a accordé aux hommes que la constance, tandis qu'elle donnait aux femmes l'obstination.
Me rendre à la bibliothèque était bien le dernier endroit où j’aurais pu me trouver à part en dernière place : l’infirmerie. Ces derniers temps, j’avais été contrainte de faire des visites journalières à cause d’un mauvais rhume et d’une blessure au genou qui n’avait pas bien cicatrisé. Bien sûr, j’avais tout fait pour éviter Thomas, de peur d’affronter son regard ou d’avoir une pensée obscène. Il m’était déjà assez difficile de ne pas y penser alors le croiser aurait pu provoquer une explosion nucléaire. En ce moment, j’étais de mauvais poil, n’ayant aucune envie de rire ou de toucher à ces satanées cartes. Mon seul remède avait été de m’entraîner mais mes poumons n’arrivaient pas à suivre la cadence. Puis, sur le champ de Mars, je devenais tout simplement violente et sans contrôle. J’avais l’impression d’être une bête assoiffée de quelque chose dont je ne comprenais pas la signification. J’avais une sorte de rage en moi, très chaud et très explosif. Que devais-je faire pour enlever ce sentiment étrange m’habitant depuis cette partie ? J’étais perdue et la solution actuelle s’était portée sur les livres. Je n’osais même pas être conseillée car je n’avais aucune idée comment je devais aborder le sujet. C’était un thème dont je ne connaissais rien. Tous ces mots n’avaient pas réellement de ce sens car je n’arrivais pas à l’associer à quelque chose. Qu’est-ce que c’était le plaisir ? Etait-ce comme dans mon rêve ? Ressentais-je réellement du désir pour Thomas ? Seulement, les livres ne répondaient pas complètement à mes questions car il semblerait que j’étais la seule à détenir les réponses. Comme si j’avais une idée de ce que je ressentais réellement. Serais-je faire la différence entre l’amitié et le désir ? Quelle était les limites entre les deux ? Ces questions étaient nouvelles et je n’avais jamais vu cette limite ou frontière entre l’amitié et le désir jusqu’à cette partie. Avais-je des désirs pour d’autre personne ? Pourquoi Thomas ? Pourquoi lui ? Certes, c’était un bel homme mais on restait différent l’un de l’autre. Parfois, j’aurais aimé qu’on m’explique ce thème au lieu de jouer avec mes nerfs. Peut-être devrais-je suggérer des cours de sexualité ? Ou du moins, une approche des désirs ? Je n’avais même pas conscience avant qu’il fallait se protéger lors d’un rapport et que le risque était de devenir maman. Au vu de l’exemple que j’avais eu, je n’avais pas l’envie de le devenir et je préférais retarder cette échéance le plus possible. Toute façon, cette perspective n’était pas possible avant six ans donc la question ne se posait pas.

Le sourire de la jeune femme me laissa légèrement perplexe. Je n’étais pas d’humeur à papoter, j’avais envie d’être seule, de m’isoler et d’avoir un flash de savoir. Le problème c’est qu’il ne servait à rien d’attendre. Rien ne nous tombe sur la main et j’étais frustrée de penser de cette manière. Je n’avais pas le droit. Il était hors de questions que je dépérisse de cette manière et que je laisse envoler ma seule chance de réaliser mon rêve. Je connaissais ce mécanisme, on abandonne, on baisse les bras et nos rêves, ils restent dans nos têtes. Peut-être m’étais-je trompée ? Peut-être avais-je besoin de ressentir ces plaisirs et d’avoir des désirs voir des fantasmes ? Même si j’aurais préféré que cette personne ne soit pas Thomas. Je l’aimais bien et je n’avais aucune idée où ce genre de pensée allait me mener. Je n’avais pas spécialement envie de perdre son amitié même s’il mériterait une bonne leçon pour se jouer de moi et de me laisser dans cette incompréhension totale.

Encore une fois, j’écoutais la jeune femme d’une oreille avant de comprendre le sens de sa phrase. J’avais lu ça quelque part et en l’observant un peu mieux, je compris. Un léger sourire s’installa sur mes lèvres alors que mon regard disait : au secours, je ne veux pas que ça m’arrive. Elle ne ressemblait pas à un monstre, elle était très jolie dans son genre et ce ventre n’enlevait rien à son charme. Même s’il fallait se méfier des apparences, je ne sentais aucun danger et elle semblait être sympathique. Ma première réponse fut un chuchotement choqué. « Vous êtes enceinte ! » Avant que j’aie envie de m’enfoncer le crâne contre une des étagères, ma réponse n’était pas brillante et d’une petite voix, je poursuivais. « Je crois que c’est le rayon d’après… » Aucune envie de m’y rendre, je préférais rester dans le coin de comment ils appellent ça ? Le contre-enfant ? Je plissais mes sourcils en essayant de trouver le mot exact et de murmurer à moi-même. « La contraception » Je lui lançais un regard l’air de dire : ce n’est pas contre toi. J’étais tout de même fière de moi, j’avais retenu des choses et peut-être qu’un jour, je deviendrais balèze comme aux jeux de cartes. Je grimaçais légèrement tout en me criant que j’étais totalement folle. Qu’est-ce que ça m’apporterait dans la vie ? Bon, apparemment du plaisir mais qui pouvait se retourner contre moi si on ne le savourait pas assez. J’eus l’image de moi-même en toxicomane version sexe. Ce n’était pas glamour comme la tête que je fis à la question de la future mère.

Ma bouche forma une magnifique ouverture ovale tout en sentant mes joues s’embrasaient à nouveau. Je laissai un léger blanc avant de me reprendre et de respirer au même moment. J’émis un sourire tout en m’exprimant. « J’ai des questions à vrai dire, peut-être que vous pourriez m’aider ? » En soi, je ne la connaissais pas et c’était peut-être mieux de parler à une jeune inconnue au lieu d’une amie. Mes secrets seraient bien gardés et j’aurais des réponses intéressantes. Il était logique dans ma tête qu’elle connaissait des choses vu qu’elle était au stade après… Enfin, vous voyez de quoi je parle. Sans réellement connaître, j’exposai ma première question. « J’ai vu un mot dans un livre mais je n’ai pas vu d’explication, le mot était… » Je mordillai ma lèvre inférieure en me remémorant le passage en question en élevant un peu la voix. « La masturbation ? » Une personne non loin pouffa légèrement de rire tout en m’examinant. Qu’est-ce qu’il y avait de drôle ? Avais-je dit un mot interdit ? Insolente, je lui montrais la magnificence de mon majeur. Je levais les yeux au ciel avant de reporter l’attention sur cette inconnue dont je n’avais pas idée de son identité. J’avais oublié ce détail mais c’était peut-être mieux ainsi. Je ne connaissais pas des masses de Saphir dans les alentours et je n’avais pas envie que ces questions me suivent.


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MessageSujet: Re: A la recherche d'un remède (PV; Lily)   A la recherche d'un remède (PV; Lily) EmptyMar 10 Mar - 12:29

Petit Joyau ∞ Lily
Un doux regard sur le visage, je l’observais. Je m’étais peut être légèrement fourvoyé en songeant qu’elle assumait pleinement ses lectures. Ce que je pouvais aisément comprendre, ce n’est pas exactement comme si je prenais les livres que je voulais et les ramenait fièrement au campement pour asseoir ma connaissance et ne pas avancer aveuglément dans un domaine ou je n’avais pas la moindre idée de comment faire. Ils étaient mignons les gens à songer que ça devenait évident, non pas du tout, j’étais un peu dépassée et les livres devaient bien servir à quelque chose. Je n’émis pas la moindre protestation ni eut le moindre sourire lorsqu’elle constata après un regard sur ma personne que j’étais enceinte, si j’avais attendu qu’elle me le dise pour savoir, c’était chose faite. Prétendre l’inverse était vain, je me voyais tous les matins dans une glace, histoire d’espérer que mon ventre disparaîtrait durant la nuit et ce n’était que le début. Par contre, je m’étais attendue à paniquer en constatant que je n’avais pas le moindre pouvoir sur mon corps, que j’avançais à tâtons dans un univers inconnu mais pas du tout. J’étais habituée et même si j’avais un peu peur, je restais calme. Sans la moindre panique, je hochai consciencieusement la tête. Non seulement j’étais enceinte mais il grandissait ce petit être et semblait même incroyablement partant pour la vie de demi-dieu que je lui offrais. Moi en revanche, ça m’inquiétait beaucoup plus cette vie, non pas que je n’aimais pas être une demi-déesse, c’était vraiment la classe d’avoir des pouvoirs et de les maîtriser à peu près, cependant les monstres étaient un revers de médaille que je ne souhaitais pas pour mon enfant. J’avais plein de doutes à ce sujet, devais je le confier à une famille en espérant que son don ne se réveillerait jamais. Je fronçais longuement les sourcils, c’était un choix trop difficile à faire pour le moment, je n’étais pas prête, c’était mon enfant et j’avais envie d’être avec. Il faudrait que j’en parle à Matthew, une conversation qui était indispensable mais pour le moment, il valait mieux attendre qu’il digère la nouvelle.

Lorsque la demoiselle me montra le rayon d’après, je penchais la tête pour observer le rayon qu’elle citait, ah bah oui… c’était un peu évident maintenant qu’elle le disait. Je m’apprêtai à faire trois pas en avant histoire de dévaliser un peu ce rayon, je n’eus le temps de n’en faire qu’un seul que la voix que je commençais à reconnaître me stoppa dans mon élan avec son mot contraception. L’espace d’un instant, j’eus envie de la balancer contre le mur et de lui souffler que ça ne regardait que moi, et le père du coup vu que je n’avais pas non plus fait un enfant toute seule. Réagir à cet instinct primaire ne me ressemblait pas du tout, je me contentais de lui adresser un drôle de regard où se mélangeait différentes émotions que je ne parviendrais pas à définir, puis je lui répondis sans la moindre hargne.

« J’en avais une, je l’ai oublié une fois, une fois de trop. »

La franchise peut parfois nous faire passer pour des idiots, des jeunes qui pensons que tout nous est dû et que notre vie est tellement merdique avec tout ces monstres, toutes ces morts que nous côtoyons qu’un peu de chance ne serait pas trop demandé. Je doute que les dieux voient ça de cette façon. Sinon comment expliquer mon adorable ventre qui me désespérait quand même un peu, beaucoup.

Je m’apprêtai à  souhaiter une bonne journée à la charmante demoiselle qui m’avait indiqué le rayon de bonne grâce, surtout qu’elle s’était mise à rougir. Ma faute, visiblement, le domaine ne lui était pas si familier que ça et je n’avais pas du tout l’intention de la pervertir. Sauf que c’est elle qui sembla vouloir prolonger notre échange. Ainsi, elle avait des questions, je l’observais incrédule, euh je n’étais pas une grande connaisseuse de tout ce genre de chose non plus, loin de moi l’idée de prétendre cela. Je l’invitais néanmoins à poursuivre, j’aurais tout le loisir de répondre que je n’en savais rien par la suite. Ce que je n’avais vraiment pas prévu c’est qu’elle ouvrirait sa bouche pour poser une question aussi… directe devant des gens. Sur le coup, je l’observai les yeux ronds avant de sentir naître le même agacement qu’elle lorsque l’imbécile pouffa sauf qu’à la différence prêt que je ne fis pas le moindre mouvement, restant stoïque fan de l’adage l’indifférence est le pire des mépris. Bon, ça ne marchait pas pour tout le monde puisqu’il se prit une vulgarité dans la tête qui le replongea dans son livre aussi sec. Il était tout bonnement hors de question que j’aie ce genre de question et de réponses dans un lieu public. Je constatai avec agacement que je hochai la tête légèrement comme pour répondre à mes propres pensées. Je jetai un dernier regard vers mon rayon, pas de lecture bien ennuyeuse pour apprendre comment se débrouiller, non j’avais un travail bien plus intéressant et à ma hauteur. Enfin, à ma hauteur, je n’étais pas non plus obsédée par le sexe, disons juste que j’avais eu plusieurs relations avant Matthew. D’ailleurs, je n’étais pas du tout persuadée qu’il m’ait vraiment attendu pour en avoir, sinon j’aurais un peu les boules qu’il soit bon naturellement. Surtout quand je songeais au fait qu’au départ, je n’étais pas du tout comme ça, en fait je devais ressembler à cette romaine à poser des questions plus ou moins embarrassante. S’il n’y avait pas de tabou, nous n’aurions pas besoin de demander.

Je lui pris donc la main pour l’entraîner hors de la bibliothèque. Une fois à l’air libre, j’avisai un banc inoccupé et m’y installai avec elle, non parce que je ne l’avais pas lâchée. Je lisais les graphitis gravés dans le bois avant de poser un regard sérieux sur la demoiselle et essayai de répondre le plus simplement possible à la question.

« C’est une pratique visant à se donner du plaisir ou à donner du plaisir avec les mains, la plupart du temps et de base. » Un ange passa avant que ma curiosité soit trop importante pour que je puisse la réprimer et je proposais « J’ai une idée, tu poses une question, je réponds puis je pose une question et tu réponds. Ça te va ? »

Etre professeur n’était pas impensable ni même stupide mais j’avais plein de questions en tête, pas sur les pratiques sexuelles, ça j’en avais rien à faire et si questions j’avais… je demanderais à Hailey, rien que pour la voir se décomposer et me balancer un de ces regards qui me donnait envie de me planquer dans un trou. Enfin pour cela, il faudrait que j’essaie de lui parler, ma pauvre âme sœur, elle devait s’être sentie abandonnée, je grimaçais, j’allais me prendre un savon quand j’aurais l’audace d’aller la voir.

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MessageSujet: Re: A la recherche d'un remède (PV; Lily)   A la recherche d'un remède (PV; Lily) EmptyDim 15 Mar - 14:25

A la recherche d'un remède
φ La nature n'a accordé aux hommes que la constance, tandis qu'elle donnait aux femmes l'obstination.
Je devais en savoir plus, je n’avais plus l’envie de vivre dans l’ignorance. Puis, le fait qu’on puisse me mener en bateau de cette façon, m’encourageait dans cette voie. Je voulais avoir cette même assurance face à lui, lui montrer que je ne me laisserais plus faire. Je ne serais plus la chaste Saphir, je ne serais plus cette petite fille. Je devais grandir et voir le monde autrement. J’étais à un âge où je ne pouvais plus me bercer d’illusion. Je mettais tromper sur toute la ligne, m’imaginant un monde sans ce genre de désir, sans cette envie folle d’en connaître les saveurs. Je voulais goûter à ce nectar dont le goût semblait comparable à un bon gâteau au chocolat ou encore à de fabuleuses pates à la carbonara. Même si la comparaison était mauvaise, elle signifiait cette tentation qui rendait mes nuits chaudes et agréables. Cette sensation si particulière d’entendre notre corps nous réclamait de la chaleur et du plaisir. Tout notre corps respirer et battre pour posséder ce petit bijou. Je voulais avoir les mains dessus et me rendre compte de moi-même. Il n’était plus question de faire marche arrière, on m’avait jeté dans le fossé et la seule façon de toucher les étoiles, c’est t’en connaître les détails. Bien sûr, j’étais perdue, ne comprenant pas forcément tout ce vocabulaire et me demandant comment tout ceci se passe. Est-ce comme dans le jeu que j’avais fait avec Thomas ? Je n’en savais rien tout comme je ne comprenais pas toute cette euphorie pour le sentiment de l’amour. Le plaisir était-il lié à l’amour ? Pourtant, il me semblait avoir lu que plus l’attirance était forte, plus le contrôle diminuait comme si c’était la rencontre d’un aimant et d’un métal. Peut-être c’était de la physique que d’une manière ou d’une autre, des éléments faisaient qu’on était attiré l’un à l’autre. Peut-être que ce drôle de sentiment naissait à la suite de cette fusion particulière, de cette adéquation unique rassemblant deux êtres. J’aurais dû écouter en physique car ça faisait partie des matières dont j’avais un peu d’intérêt comme la chimie. Enfin, ce que j’aimais par-dessus tout était les expériences et j’étais assez douée pour amplifier le résultat. J’étais fascinée par ce que le monde possédait et ce qu’il était capable de faire. J’avais beau rien comprendre au chiffre ou au mot, la réaction entre deux composites était la clé de ma compréhension car j’arrivai à y associer les chiffres et les mots ensemble par cette image. Comme si, j’avais besoin d’une toile de fond pour y mettre le décor et mettre dans le premier plan les chiffres et les mots. Ma logique était particulière mais j’en connaissais la cause. J’avais appris la magie de cette manière par l’observation puis l’association du vocabulaire. Il me fallait du concret, quelque chose d’irrévocable. Seulement, était-il possible d’observer ce genre de scène ? Arf, je trouvais assez obscène voir pervers. Peut-être que la clé à ma compréhension résidait dans l’action, comme si je devais le vivre pour comprendre. Le vivre, mais avec qui ? Etait-il sensé de faire ça avec n’importe qui ? Y avait-il des règles particulières ? Dans tous les cas, celle soulignée en rouge était la protection et je comptai la respecter à tout prix.

Pourtant, la réplique de la jolie blonde me fit frissonner. Si je l’oubliais une fois, serais-je moi aussi dans ce même état ? C’était horrible et effrayant. Elle ne semblait pas plus âgée que moi. J’étais trop jeune et je ne pouvais pas mettre de côté mon devoir envers la Légion. Même si je faisais des personnes les plus punis du camp, je tenais toujours un engagement. J’avais beau trouvé ça absurde qu’on nous utilise comme des soldats sans nous demander notre consentement mais c’était la vie et la compassion ne semblait pas faire partie de ses qualités. Même si aux yeux des dieux nous étions des pions, nous ne pouvions absolument rien y faire. Il faudrait être fou pour s’opposer à eux. Alors je préférais me taire, attendre, survivre avec espoir pour me libérer de cette responsabilité et entreprendre ma vie. C’est ce que je voulais, faire mon service et par la suite vivre ce qui me reste à vivre. Je ne savais pas comment j’allais finir et une part de moi était effrayée. J’enviais ces mortels, leur vie était tellement paisible comparé à la nôtre. Certes, ils connaissaient la mort et la douleur mais ils n’avaient rien à craindre des monstres ou encore des partisans. Ils n’étaient pas enfermés dans une cage ou dans des obligations, ils étaient libres et j’espérais pouvoir goûter à cette liberté. Un objectif comme un autre, j’avais besoin de m’en fixer pour garder mes yeux sur l’horizon et ne pas perdre de vue l’essentiel. Ce nouveau monde s’offrant à moi pouvait me maintenir davantage ou être la cause de ma chute.

Je fus rassurée de constater que la jeune femme voulait m’aider. Il semblerait que ce genre de mot était tabou ou interdit. Pourquoi ? C’était absurde et j’avais beau être ignorante à ce sujet, je ne m’y opposais pas. J’étais ce genre de fille ouverte à beaucoup de théories ou de sujets, je ne m’arrêtais pas aux normes sociales ou à la bienséance. Mon éducation y était pour quelque chose. Mon père détestait les jugements futiles ou la catégorisation de certaines personnes, c’était un pacifique à sa manière et espérant qu’un jour, le monde ouvre ses yeux. Pour le moment, j’avais préféré montrer mon majeur et ça avait particulièrement bien marché. Certes, la blonde hochait la tête et j’avais l’impression qu’elle lisait dans mes pensées. Ce n’était pas juste ça et je n’aimerais pas avoir quelqu’un dans mes pensées. Je n’eus pas le temps de protester ou d'ouvrir la bouche car elle prenait les devants. Je fus surprise de ce contact par la main. Me faisait-elle confiance à ce point ? Me connaissait-elle ? Ce geste me laissa perplexe. Toutefois, elle comptait répondre à mes questions et j’étais ravie. Installer sur un banc, je regardais autour de moi avant d’écouter sagement mon professeur du jour.

Sa réponse me laissa sceptique. Comment était-il possible de se faire plaisir avec la main ? Il devait y avoir une technique et je voulais en savoir plus. Sa proposition me fit légèrement sourire. Je n’étais pas le moins du monde gênée, plutôt curieuse d’entendre les questions. Je n’avais pas grand-chose à cacher et je doutais qu’elle soit en mesure de comprendre mon monde. Après tout, les seuls demi-dieux que je croisais, étaient romains et sa tête ne me disait absolument rien. Donc, dans ma tête, j’étais en compagnie d’une mortelle et rien d’autre. Je clignai légèrement des yeux tout en m’exprimant. « Avec les mains, où ça exactement ? Existe-t-il une technique en particulier ? » Je devais passer pour la plus grande ignorante du siècle, mais on commençait tous à ce stade, un jour ou l’autre. Je la regardais curieuse d’en savoir plus, tout en appuyant sur sa proposition. « Pourquoi pas, j’espère que je n’ai pas perturbé votre journée. Si c’est le cas, je m’en excuse et j’en profite pour m’excuser pour mon comportement de toute à l’heure. » Je fis un sourire sincère avant de soupirer et de poursuivre. « Je ne suis pas très cool en ce moment. » Attendant sagement, je me mis à fouiller mes poches et j’eus l’effroi de constater le paquet de carte. Mon sang se glaça et je tirai une tête d’enterrement. Sans scrupule, je le sortis et je l’observais entre mes mains. Ce simple regard me rappela la partie et j’eus certains flash comme : Je savais que ça arriverait plutôt. Je secouai la tête négativement tout en chuchotant à moi-même. « Tu as tort ! » Arrête de te tendre Saphir… J’avais l’impression de perdre les pédales et la seule façon de le sortir de ma tête était de lâcher le paquet. Je croisai les bras en essayant de me focaliser sur autre chose.


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