ben moi je suis un grand garçon! PV lily

ben moi je suis un grand garçon!

Encore une matinée où je me réveille dans le bungalow des Hermès, dans mon pyjama bleu a nounours et ma peluche sac à dos winnie l'ourson. Je me frottais les yeux et sorti du baraquement pour aller prendre le petit déjeuner, c'est trop rigolo, les assiettes se remplissent toutes seule !
Mais ma maman elle me manque, même si je lui parle tous les jours elle me manque... heureusement il y a des autres gens du camp de vacances, ils sont très gentils et ils sont marrant aussi, surtout les hommes poneys. Après avoir mangé je vais à l'entraînement pour être fort comme mon papa....
Mais les équipements sont super méga lourds, alors moi je tire à l'arc, comme ça au moins l'arc n'est pas trop lourd. Aujourd'hui j'ai réussi à mettre une flèche en pleins sur la cible, c'était trop bien, les enfants du monsieur des forges ils m'ont fait une arbalète a ma mesure pour pas tomber quand je vise, mais je ne suis pas bête quand même, je suis super méga fort !
Et avec cette arbalète j'arrive à bien viser et je touche la cible presque tout le temps, mais des fois quand je tire trop fort je finis sur les fesses...
J'aimerais être grand et fort comme les autres et me battre contre les méchants monstres. Ma maman elle disait toujours que c'est les forts qui protègent les faibles, donc je veux être fort pour protéger maman, maman... elle me manque.... d'un seul coup les larmes me montèrent au yeux et mes joues devinrent rouge :
« je veux voir ma mamaaaan, ma maman me maaaaaanque »

© MISE EN PAGE PAR TAZER.

Alexander ∞ Lily

Belle journée en perspective, le soleil n’était parasité par aucun nuage. Le camp semblait relâcher la pression accumulé ses derniers temps. Il n’est pas si facile d’être un guerrier quand nous avons besoin d’un cadre. Et même si Chiron est assez bon comme gérant, cela ne remplace en rien la famille. Preuve en est, son autorité me laissait indifférente, mais alors à un point qu’il était tout simplement hors de question que je me lève pour un entraînement de pacotille. De toute façon, je savais tirer, là n’est pas la question je vise, je tire, je mets dans le mille. Voilà, il y a pas besoin d’un dessin, le truc tu l’as ou tu l’as pas. Du coup je m’étais moi-même donner l’autorisation de sécher. Bon bien sûr, monsieur poney râlerait sur moi. Il utilisait toujours le même argument qui ne servait à rien comme quoi il fallait toujours se préparer. Ouai bah qu’il m’excuse mais moi j’avais une vie sociale en dehors de l’entraînement et passer une soirée avec Matthew c’était mille fois plus intéressant que de cogner comme une brute épaisse contre des monstres de bois. Oui c’était la nouvelle idée du campement, les mannequins ressemblaient à des monstres, ça me donnait pas plus envie de m’entraîner, mais j’avais été sympa, j’avais dit que c’était une bonne idée.

Quand j’estimais que la journée était assez avancée, je m’extirpais de mon lit. La tête dans les nuages je filais à la salle de bain, habituellement je préférais les douches hors du bungalow, comme personne n’y allait c’était toujours chaud mais là, je décidais de faire un effort. L’eau glaciale acheva de m’éveiller en deux minutes. Je fis même le record du monde de douche rapide pour une fille d’Aphrodite, je claquais des dents pendant au moins quinze minutes, me frictionnant comme une brute, au risque cruel d’avoir des bleus sur le corps. Je n’étais pas chaude pour m’entraîner, j’attrapais donc mon livre sur la culture romaine, livre que m’avait gentiment prêté Reyna à la dernière réunion, gentille leur préteur. Après une hésitation de dix minutes devant le t-shirt orange, immonde, je craquais et le jetai. Non je suis désolée, je ne peux pas mettre ça sur moi, en plus je suis certaine qu’un demi-dieu plein de sueur l’a porté avant moi ! Je m’habillais donc d’un t-shirt banal bleu foncé et d’un pantalon tout ce qu’il y a de plus basique en coton noir. Ouai, je n’avais pas le temps de passer trois heures devant le dressing comme mes adorables sœurs.

Atteindre le terrain de combat fut une épreuve insurmontable. Déjà parce que je m’arrêtais pour dire bonjour à tous ceux qui avaient fini l’entraînement. Je souriais d’un air peu intéressée lorsqu’on sous entendit que je m’étais levé tard parce que j’étais avec Matthew. Je ne me donnais même pas la peine de répondre, nous étions leur cible de ragots à tous, j’étais habituée, je m’en fichais, ça ne m’empêchait pas de le rejoindre à la moindre occasion. Une fois arrivée à l’entraînement, j’allais à l’opposé de John, notre dernière sortie gravée dans ma mémoire, on avait manqué de se faire tuer comme des lapins, je n’arrivais même pas à  comprendre qu’il s’acharne autant avec les arcs, abandonne, ça ne sert à rien !

Je choisissais ma place avec soin quand j’entendis un bruit étrange. Un bébé chat qu’on étranglerait faisait un peu prêt le même bruit. Je m’approchais de la source de ce bruit effroyable, mon regard trouva alors le petit Alexander qui pleurait. Je l’attrapais dans mes bras, il avait beau avoir six ans, je le prenais pour un enfant de deux ans, ce qui peut être assez dérangeant vu que j’avais surtout envie de lui faire des papouilles. Non le pire dans le fait d’avoir un bout de chou à la colonie c’est que ça me donnait envie d’en avoir un à moi… Bon étant donné que je gardais cela pour moi, personne ne voyait d’inconvénient à ce que je garde un œil sur mon protégé ?

« Alex ? Quelqu’un t’a fait mal ? »

Inquiète, cet instinct maternel à la con qui n’avait pas lieu d’être, je regardais autour de nous, de lui, cherchant une potentielle source à ses malheurs d’enfants. Non, personne n’avait pu le blesser, il était juste triste pour une raison tellement évidente. Je me mordais la lèvre, connaissant déjà le regard furibond que me lancerait Matthew quand il apprendrait ce que j’avais fait.

« Viens avec moi, on va aller voir ta maman, D’accord ? »

Ouai, mon copain allait me tuer, j’étais carrément irresponsable et avoir un enfant de six ans qui pleure à la moindre occasion comme compagnon de quête, ce n’est pas non plus très judicieux. Mais il aurait été injuste de le laisser en pleur, oh et puis il crierait sur moi cinq minutes avant de se rendre compte de son acte, et il me prendrait dans ses bras. Cela finissait toujours comme ça, donc je n’avais rien à craindre de ce côté-là. L’autre problème c’était de connaître l’adresse de la mère du petit, j’allais devoir fouiller dans la grande maison, enjôler tout le monde ne m’emballait pas vraiment, cependant il faut combattre le feu par le feu. Donc ma décision était prise ! J’allais consoler coûte que coûte mon protégé !

ben moi je suis un grand garçon!

« Alex ? Quelqu'un t'a fait mal ? »

je tournais la tête et vis lily, une gentille madame.

Une larme perla le long de ma joue ,mais je ne tardais pas à l'essuyer avant qu'elle reprenne la parole.

« Viens avec moi, on va aller voir ta maman, D'accord ? »

je lui donnais la main et partis avec elle pour revoir ma maman, c'est trop bien, ma maman me manque trop, mais la madame elle est gentille avec moi, elle veut m'amener voir ma maman, je lui présenterais et comme ça maman elle verra que je vais bien ici et que les gens ils sont très gentils.

Mais pour aller voir maman il faut que je sorte du camp !

Je m'arrêtais net :

« je peux pas ! »

je suis sûr que si je quitte les limites du camps les méchants monstres vont venir me manger, ma maman me l'avait dit ! Il faut que je reste au camps sinon ils vont me faire du mal, elle m'a laissé ici pour que je sois en sécurité.

Je lâchais la main de lily et couru a contre-sens pour me cacher derrière un arbre :

« si je sors les méchants monstres vont me manger ! »

même si ma maman n'est pas là je ne doit pas lui désobéir, elle m'a laissé ici pour mon bien et la madame elle veut m'en sortir !

« papy poney ! Papy poney ! Elle veut me faire sortir d'iciii ! »

sans même m'en apercevoir je venais de me mettre a courir partout totalement paniqué, en plus de cela les pouvoirs des demi-dieux virent en fonction de leurs humeurs, imaginez un instant un enfant totalement instable qui s'accroche à un arbre et qui a le don du contrôle et de la manipulation de la peur...

je veux pas sortir, en plus pleins de gens qui sont adultes on eus des problèmes quand ils sont sortis, alors moi je veux pas partir, jamais ! Pas tant que maman ne m'a pas dit que je peux.

© MISE EN PAGE PAR TAZER.

Alexander ∞ Lily

Bon sang mais pourquoi les enfants n’écoutent pas leurs ainés en leur présence. Il devait me confondre avec un pot de fleur uniquement là pour la déco ? J’étais motivée pour le consoler, c’était dans ma nature mais voilà que d’un coup, il s’était arrêté net. Ok, il a une force de moucheron, sans vouloir être offensante, il n’empêche qu’en s’arrêtant, il m’avait forcé à faire de même, sous la surprise. Je détaillais ses traits avec surprise pendant qu’il s’exprimait. Comment ça il ne pouvait pas ? Bien sûr que si, ce n’était pas une prison ici, je le sais étant donné que je passe mon temps à partir d’ici. Je m’apprêtais dans ma grande bonté à lui expliquer comment tout fonctionnait. Cependant il me lâcha la main, si encore il n’y avait que ça. Mais non, c’était mal connaître Alexander que croire qu’il resterait sage et se laisserait convaincre. Lui, il préférait courir à contre sens. Par habitude, je levais les yeux lui emboitant le pas, marchant calmement. Il avait beau courir, je pense pouvoir dire sans me tromper qu’un enfant de six ans ne peut pas aller bien loin, preuve en est-il se planqua derrière un arbre. Je restais cependant à distance, respectant qu’il veuille se tenir à distance de ma personne même si je ne comprenais pas vraiment ce qu’il avait. Chose qu’il m’expliqua à sa façon, des mots tout simples, certainement une idée que quelqu’un lui avait fourrée dans le crâne. Sans chercher à nier le fait que c’était dangereux le fait de sortir, j’essayais de lui faire comprendre qu’on avait certainement exagérer la chose.

« Personne ne s’attaquera à nous Alexander, aie confiance, je suis capable de protéger les gens. »

Ah trop tard, il ne m’a pas écouté.Je passais mes mains sur mon visage totalement prise au dépourvu en le voyant détaler comme un fou. Le pire ce n’était pas qu’il ait une trajectoire aléatoire m’empêchant d’anticiper ses gestes et de l’arrêter, c’était qu’il braillait. Non seulement, ses paroles étaient censés mais si Chiron l’entendait, j’allais encore me faire remarquer. Il était temps que j’intervienne, surtout que trois demi-dieux observaient mon protégé, vive sa discrétion. Je calculais mentalement l’itinéraire qu’il semblait prendre et me postai là où je penserais qu’il passait. A l’ instant où sa petite tête brune passa prêt de moi, je le soulevais par son sac winny l’ourson. Purée, il était lourd quand même.  Je le gardais en l’air, m’empêchant à grande peine de ne pas le faire taire en plaquant ma main sur sa bouche, je risquais de l’effrayer et il hurlerait encore plus fort.

« Calmes toi ! Tout va bien ! Arrêtes d’appeler Chiron, écoutes moi. On a du louper un petit détail sur le fait d’être en danger hors d’ici. Regardes moi, je sors tous les jours, il suffit d’être bien entouré pour risquer beaucoup moins de choses. Je ne sais pas qui t’a interdit de sortir, mais cette personne a oublié de préciser le mot seul, tu ne dois pas sortir seul. Je ne comprends pas tu veux la voir ta maman ou pas ? »

C’était plus compliqué que je ne le pensais, il est évident que sa mère lui manquait et qu’il me paraissait logique que je le guide jusqu’à elle. Néanmoins, je devais essayer de lui faire comprendre qu’il était en sécurité avec moi. Ce qui était tout de même assez ironique, quand j’étais seule, j’étais incapable d’être sage. J’étais un danger pour moi-même, seulement lorsqu’il y a quelqu’un à protéger, c’est totalement différent. Sauf quand cet être est John, sa panique m’empêche bien souvent de l’aider, il faut dire qu’il était trop puissant comme demi-dieu, ses éclairs manquaient leur cible bien souvent, à chaque fois je manquais de mourir. Ras le bol, cela explique certainement qu’avec lui ce soit différent. Je secouais la tête, me concentrant sur le petit demi-dieu que je tenais dans mes bras. Est-ce que tout allait bien, est ce que je pouvais le lâcher sans qu’il ne se mette à courir et alerter tout le monde ?