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 Les gens font parfois de drôles de choses… quand parle leur cœur ( Lily-Rose)

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MessageSujet: Les gens font parfois de drôles de choses… quand parle leur cœur ( Lily-Rose)   Les gens font parfois de drôles de choses… quand parle leur cœur ( Lily-Rose) EmptySam 27 Sep - 5:13


(Gotye)
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Les mots. Les mots que cette fille avaient dit lors de la fête. Ça me prenait encore et encore l’esprit. Je n’arrivais pas à y croire et pourtant, une partie de moi me disait que c’était faux. Elle m’avait toujours dit qu’elle m’aimait, elle m’avait toujours dit qu’elle était là pour moi, qu’elle serait là lorsqu’il le faudrait, qu’elle était mienne, ma petite-amie. Et voilà que j’apprenais de la bouche d’une autre qu’elle s’était amusé avec un fils de Mars. Un fils de Mars. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien lui trouver? Je savais bien que Arès et Aphrodite avait une liaison ensemble, dédaignant Héphaïstos, l’époux incompris, mais pourquoi est-ce que tout ça devait se répéter à mon niveau? Pourquoi est-ce que moi, je devais faire face à ça? Je ne savais pas si je devais réellement faire tout ça ou bien si je devais laisser faire et me dire que tout allait pour le mieux. J’avais de la difficulté à faire le fixe, à me concentrer sur les choses importantes et me dire que ce n’était qu’un leurre. Mais je ne pouvais pas m’enlever ce doute de ma tête. Et si. Et si. Deux petits mots qui me faisaient si mal. C’était pourquoi mon regard avait glissé sur Lily au loin avant que je ne quitte la fête. Je ne pouvais pas rester là. Je ne pouvais pas la regarder et me dire que c’était peut-être vrai et aussi, une partie de moi se disait que je ne voulais pas faire face à ça. Un problème de couple de cette envergure. Mon cœur me faisait mal, il saignait dans ma poitrine alors  que je n’étais même pas certain que c’était la vérité. Mais je devais prendre du recul. Je n’avais pas dit au revoir à personne. Je n’avais même pas adressé un signe à ma sœur. Je n’avais rien dit. Je voulais simplement partir. Oublier que j’étais peut-être cocu. Ce mot pouvait faire mal, si mal. Et je savais que ça pouvait me détruire de l’intérieur. Que dire de plus si on ne peut pas se dire que l’on est le meilleur? Je savais que je faisais des erreurs, que je n’étais pas le mec parfait, je priorisais souvent ma moto, mais bon sang, pourquoi est-ce qu’elle me ferait ça. Moi qui croit en l’amour unique, en la relation entre deux êtres pour toujours, comment est-ce que je devais vivre ça? Pour le moment, mon cerveau était en mode pilotage automatique, je devais partir. Oublier. Peut-être trouver un moyen de comprendre. Peut-être trouver un moyen de me dire que j’étais peut-être pas le fautif, que ce n’était peut-être pas de ma faute. Je ne savais plus. J’étais fou, complètement fou. Dingue de tout et de rien. Je devais me dire que je n’étais pas dans un état normal. Mais je savais qu’une fois parti de la fête, je devais partir du camp. M’aérer l’esprit. Faire des choses que je n’avais jamais faites auparavant. Je ramassais ma bécane et parti. Sans me soucier si je faisais du bruit. Tout ce que je voulais, c’était de mettre de la distance entre moi et cet endroit. Je ne pouvais pas rester là. Bon sang non, je ne pouvais pas rester là. Elle m’avait trompé. Elle m’avait trahi. Ses mots-là me transpercèrent comme des lames alors que le vent cinglait sur moi, faisait balloter ma veste de cuir. Pourquoi est-ce que je devais penser comme ça? Je ne l’avais pas vu de mes propres yeux… Je ne pouvais donc pas me fier. Mais… Je doutais. Et ça faisait si mal. Si mal que je n’en pouvais plus.

Je roulais, encore et encore, voulant oublier. Voulant me dire que ce n’était qu’un songe, un malheureux songe qui n’était là que pour me faire souffrir. J’avais encore une carte  bancaire dans mes affaires que je n’avais jamais vidée. Je connaissais le solde par cœur. Et c’est avec ça que je restais une semaine hors du camp. Nada. Plus de Matt. Je me louais une chambre dans un hôtel miteux, voulant faire le vide avec moi-même. Passant des jours entiers à réfléchir, allongé sur le dos à fixer le plafond taché de toute part et me demander  seulement si elle m’aimait. Je ne mangeais plus, je ne dormais plus. J’avais l’air d’une loque. Et puis après une semaine, n’ayant plus d’argent, je repartis. C’était aujourd’hui. Et je savais que je devais y aller. Je savais que je devais retourner la voir. Je ne savais pas comment elle pouvait avoir interprété mon absence, mais je n’en portais guère attention pour le moment. Le son de la moto qui vrombissait sur la route m’apaisait, mais ça n’était jamais pour longtemps. Bon sang, qu’est-ce que je pouvais souffrir. J’avais l’air d’une loque… Une merde… Et tout ça par amour. Parce que j’avais été cocu…  

Je ne fis aucunement attention aux autres sur mon chemin alors que je débarquais de mon engin pour le ramener aux forges. J’avais pris la direction de mon refuge que j’avais déserté, mon endroit où rien ne pouvait autrefois m’atteindre avant de changer d’avis et de me diriger vers le bungalow d’Aphrodite. Le bungalow. Inspirant lentement, je poussais ma bécane vers ce truc rose qui était toujours un peu trop féminin à mon goût, bien que je n’aie jamais rien dit à ce sujet. Je n’étais pas architecte. Ce n’était pas mon domaine. Et je savais que je courrais un peu à ma perte comme ça, mais il était encore tôt et Lily devait dormir…. À cette heure. Ce n’était pas tous les jours que l’on pourrait se croiser dans la douche… Comme on l’avait fait. Ce souvenir m’arracha un pincement au cœur avant que je n’abaisse le pied pour faire tenir ma moto sur le sol et aille cogner. Je devais avoir l’air débraillé, mal propre, fatigué, sans vie, amorphe. Je ne m’étais pas rasé depuis que j’étais parti, j’avais de larges cernes sous les yeux, le teint blême parce que je ne dormais pas et que je ne mangeais presque pas… Bonjour le beau gosse devant le bungalow des cartes de mode. La porte s’ouvrit, laissant place à une des sœurs de Lily.

« Je voudrais voir Lily-Rose, s’il te plaît. Dis-lui que je suis là et que je dois lui parler. C’est urgent.»

C’était tout ce que j’étais capable de dire.
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MessageSujet: Re: Les gens font parfois de drôles de choses… quand parle leur cœur ( Lily-Rose)   Les gens font parfois de drôles de choses… quand parle leur cœur ( Lily-Rose) EmptySam 27 Sep - 21:46

Matthew ∞ Lily-Rose
Que dire de ces journées que j’avais vécu. Rien à dire, je m’étais glissé le soir de la fête avec les romains plutôt fière de moi dans le lit de Matthew à la forge, j’étais venu pour lui parler mais il devait être occupé, certes je l’avais cherché à la fête un peu étonnée de ne plus le voir mais il était parti en plein milieu, du coup je m’étais dit que si je gardais son lit bien chaud, je faisais une bonne action, c’est plutôt au réveil que j’eus droit à ma surprise magnifique qui allait pourrir ma vie, pas de Matthew, aucune trace de son passage. Du coup, là je m’étais inquiétée drôlement et j’avais filé en pyjama, ouai carrément et j’emmerde le monde, aux forges cependant là, aucune trace de mon Matthew et pire encore de sa moto. Je crois que je n’ai jamais été aussi mal de toute ma vie que durant les jours qui ont suivi sa disparition. Tout d’abord j’avais plus ou moins élu domicile dans la forge durant les cinq premiers jours, ce n’était pas que j’adorais cet endroit, le bruit, les mouvements perpétuels des Héphaïstos, tout ça m’embêtait mais je voulais être la première à le revoir. Au départ,  je me disais qu’il avait peut-être besoin de quelques heures seul, mais je ne comprenais pas, j’aurais aimé comprendre ce qu’il avait, au moins pour me rassurer ou le rassurer, lui dire que ce n’était pas grave que je l’attendrais tout le temps qu’il faudrait mais là, je n’avais aucune emprise sur le temps, j’avais été mise sur la touche sans raison. J’eus tout le temps de réfléchir à cette fête, je ne voyais pas ce qui avait pu l’embêter à ce point, j’avais répondu à son bisou avec autant de joie que d’habitude, je n’avais pas été étouffante et je n’avais rien provoqué alors pourquoi était-il partit sans me le dire.

Je devais déranger tout le monde à la forge, non pas que je sois bruyante mais il semble que rester ici sans rien faire soit très mal vu mais mon monde s’effondrait, en moins d’une semaine j’abandonnais toutes mes idées, tout ce qui faisait de moi une adolescente normale. J’avais complètement abandonné les romains, ce n’était même pas intentionnel, j’étais juste hyper malheureuse. Je n’adressais plus non plus la parole aux autres habitants de mon campement, pourtant j’aurais certainement trouvé du réconfort avec mes amis sauf que ses amis à lui étaient aussi les miens et j’avais peur, peur qu’on me tienne pour responsable du départ de Matthew, du coup je ne bougeais pas de cette place de parking, levant les yeux à chaque fois qu’un vrombissement de moto résonnait dans mes oreilles, mais la lueur d’espoir brilla les trois premières fois puis à la fin c’était juste un réflexe. Un satané réflexe à la con qui me rappelait qu’il ne m’avait même pas laissé un mot, j’étais moins importante que sa moto pour qu’il préfère l’emmener elle plutôt que moi.

Comment j’atterris dans mon bungalow, je n’en sais rien, je crois que c’est Hailey qui vint me chercher un soir, à la demande des Héphaïstos que je gonflais à broyer du noir ou de n’importe qui d’autres. J’ai vaguement essayé de résister, d’expliquer que je voulais rester là-bas, mais finalement ça ne servait à rien et rester là-bas me rappelait juste que mon amoureux était parti. Mon amoureux… est ce que mot avait une signification à ce jour ? Est-ce que je m’étais fait des films sur ma vie sentimentale, pourtant j’avais eu confiance en lui, j’avais dit à chaque personne de ma connaissance l’importance qu’il avait pour moi et là j’avais juste l’impression d’être une cruche.  Une fois dans mon bungalow, je crois pouvoir dire sans trop me tromper que ma vie ne changea pas, je n’eus pas plus la motivation de bouger, certes je buvais de l’eau et je mangeais parce que certains m’empêchaient de sombrer entièrement, je ne les remerciais même pas de prendre soin de ma santé, j’en avais rien à faire de tout ça. Donc je mangeais et je restais dans mon lit. Au départ il y avait l’odeur de Matt sur mon oreiller et ça m’avait mis un peu de baume au cœur, oui sans dormir vraiment ici souvent, il venait quand même des fois pour papoter avec moi, je vivais dans mes souvenirs, dans mes souvenirs et dans ce futur qu’il me refusait sans raison. Je savais qu’il était en vie, même si c’est difficile à exprimer, je savais qu’il était vivant parce que je n’avais mal que de son absence et que j’étais intimement persuadé que s’il venait à périr ce serait une douleur autre que celle du vide qu’il laissait. Mais les odeurs disparurent pour être remplacé par mon odeur à moi, mais qu’est-ce que j’en avais à foutre de sentir mon odeur.

Puis il y eu ce matin, je dormais, les cauchemars n’en finissaient jamais, je me réveillais à chaque fois en sueur, cherchant de la main la présence de Matthew voulant qu’il me rassure plus que tout au monde mais j’étais seule dans mon lit, enfin je crois que Quinn avait dormi avec moi une nuit, la meilleure depuis que Matty était parti mais parce que j’avais l’impression à mon réveil que c’était lui. Ce matin-là, donc, j’étais vaguement consciente qu’il y avait du bruit dehors. Je me recroquevillais dans mon lit quand on s’approcha de moi. Je lisais dans le regard de ma sœur un mélange de dégoût et d’inquiétude, je ne voulais pas sortir je voulais qu’on me laisse tranquille pourtant le prénom qu’elle prononça réveilla en moi l’espoir. Je me levais assez motivée avant de me rasseoir, non si c’était une blague c’était de très mauvais goût, on ne me laissa guère le choix, je fus donc poussé hors du bungalow par cette pétasse de sœur qui risque de passer un bien mauvais quart d’heure. On claqua la porte derrière moi comme pour me dire, tu ne rentreras pas cocotte rêve pas. Je restais donc immobile devant Matthew, bien sûr que je le reconnaissais mais il semblait différent, pas du tout le mec qui m’aimait je crois même qu’aucune joie de me voir brillait dans son regard. A ce constat cruel mon cœur s’effondra royalement, je pouvais presque sentir qu’on le serrait entre des doigts mesquins jusqu’à ce qu’il explose.

La douche froide fut cependant une révélation pour moi, je n’avais rien fait de mal et si c’était un connard, tant pis pour lui, je ne me laisserais pas abattre pour ce gars même si je l’aimais profondément et que j’aurais certainement du mal à voir les autres gars comme des potentiels petits amis. Inspirant profondément tout en le regardant dans les yeux parce qu’en vrai je lui en voulais tellement de m’avoir fait un coup par derrière, je lâchais d’une voix dénuée de toute émotion, très fière de ne pas entendre ma voix trembler, j’avais l’air maître de mes émotions.

« Te fatigues pas Grey, j’ai compris le message. »

Non je ne serais jamais du genre à m’écraser par amour, je ne serais jamais celle qui supplierait de ne pas être abandonner. Il ne me malmènerait pas pour me reprendre ensuite comme si rien de tout cela n’était passé. Même si c’est vrai que j’étais contente de le voir, vraiment contente, et soulagée de voir qu’il allait bien même s’il était moins en forme qu’habituellement. M’en fiche j’ai envie de dire, ce n’était pas lui qui avait attendu des jours entiers dans une forge, c’est pas lui qui avait dû supporter le fait d’être abandonné, non c’était trop facile de fuir toute discussion pendant des jours et ensuite revenir. Est-ce que je voulais connaître les raisons de ce départ, je ne savais pas moi-même, une part de moi voulait juste se blottir contre lui pour oublier l’abattement qui avait suivi son départ. Je gardais malgré tout le contrôle de mon corps, de plus j’avais peur, peur que je sois la seule à ressentir des choses. Je détournais le regard agacée par ma propre faiblesse et manque de bol pour lui j’observais cette bécane de merde. Tien il voulait une raison pour me larguer, j’allais lui en donner une bonne ! Je marchais rapidement vers cet engin de malheur et franchement c’est avec un plaisir indescriptible que je réalisais mon fantasme par excellence en donnant un méchant coup de pied, qui d’ailleurs m’explosa les doigts de pieds, mais l’adrénaline effaça toute douleur. Je ne souris pourtant pas quand je la vis tomber au sol, j’avais envie de pleurer je crois mais je ne lui donnerais pas ce plaisir, je serrais juste les poings énervée comme jamais avant de m’éloigner de lui et de sa débile de moto que je détestais tellement.

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MessageSujet: Re: Les gens font parfois de drôles de choses… quand parle leur cœur ( Lily-Rose)   Les gens font parfois de drôles de choses… quand parle leur cœur ( Lily-Rose) EmptyDim 28 Sep - 1:18


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Je savais que j’avais mal agi. Je savais très bien que je n’avais pas pris les meilleures décisions de toute la planète, mais je me devais de m’expliquer avec elle et de tout lui dire. De lui faire voir que ce n’était pas grave, que j’avais peut-être fait une erreur, mais que je savais que je ne devais plus le faire. Que je devais laisser aller et que je devais me dire que je n’étais pas un homme qui avait fait que des erreurs dans sa vie amoureuse. Oui, je savais que j’aurai du lui laisser une note pour ne pas l’inquiéter. Quand j’étais parti, je ne m’étais que fait à l’idée que c’était moi qui souffrait, moi et moi seul. J’avais tellement été égoïste. Tellement juste moi et moi. Tellement injuste que je pensais que je ne finirais pas me dégoûter moi-même. J’étais un tel con. Je savais que j’avais agi en salopard, mais bon sang… Qu’est-ce que je pouvais me dire de plus? Si je l’avais vécu? Les si ne refont pas le monde, les si ne sont pas là pour nous aider, mais bien nous dire que nous avons mal agi et que nous ne pouvions pas faire pire. Oh ma Lily. Il fallait me pardonner. Il fallait me dire que je n’étais qu’un con qui ne la méritait pas. En attendant là sur le pas de la porte, tout ça me traversait l’esprit, tout ça, tout ce qui pouvait aller mal, tout ce qui pouvait être faux et cruel. Tout ce qui m’avait brisé le cœur. J’ignorais de ce qu’elle aurait l’air, je ne savais pas comment elle l’avait pris… Et si elle avait pensé que j’étais parti avec une autre? Et si elle avait pensé que je lui avais fait ce qu’elle m’avait fait? Et si, et si. Toujours et encore ça et je me faisais des idées fausses, je me faisais des idées peut-être vraies aussi. Je n’en savais rien. Des scénarios qui n’avaient peut-être pas lieu d’être, mais bon sang, elle était ma vie cette fille. Elle était ce que j’avais de plus précieux et je ne voulais pas la perdre. J’allais le lui faire comprendre. Qu’elle pense ce qu’elle voulait, j’allais la ravoir. J’allais m’expliquer. Je le devais. Mes amis, comment est-ce qu’ils ont pris le fait que j’étais parti sans rien dire après le banquet. Wyatt, Hailey, Emy, Charlie… J’ai eu vraiment le droit de faire ça? De prendre sur moi et de me barrer? Comment est-ce que Lily avait vécu cette semaine alors qu’elle était seule sans nouvelles de moi. Qui l’avait aidé, qui avait été là pour elle alors que je n’y étais pas. Qui pouvait venir me voir et me dire que j’avais été le pire des connards qui soit? Je ne savais pas. Mais j’étais stressé. Parce qu’au fond de moi, je savais que je pouvais peut-être avoir entendu la vérité de la bouche de cette fille, cette romaine que je ne connaissais pas. Donc, je ne savais plus quoi penser. Il fallait dire que ce n’était pas une tâche facile. Ce n’était pas quelque chose que je pouvais me dire qui serait facile. Rien ne l’était de toute façon. Mais je savais une chose. J’aimais Lily de tout mon cœur.  Mon cœur était à elle. Même si j’avais fait le con.

Ça vu me coupa le souffle. Je ne savais pas quoi dire. Je voyais bien qu’elle avait l’air d’une loque. Une petite voix dans ma tête me souffla que ce fût comme moi. Que finalement, j’avais peut-être pensé à tort. Je la regardais, je ne savais pas quoi dire. Mon lys. Ma fleur… Qu’est-ce que je pouvais avoir fait? Elle était là devant moi, mais je ne savais pas quoi dire, je savais que je devais parler, mais je restais là à la regarder en me disant que j’avais fait la pire gaffe du monde, à me dire que je n’étais qu’un crétin et qu’elle ne me méritait pas. Que je n’aurais jamais dû faire ça. Elle ne méritait pas ça. Et d’un autre côté, il fallait que je vérifie. Il fallait que je me dise que ce devait être faux. Il fallait que je le sache, que je sois certain. Et il fallait que j’arrête de douter bon sang. Ce fut elle qui pris finalement la parole en premier. Pour m’assommer de ses mots. Littéralement. Je ne savais pas quoi dire. Ma respiration se coupa et le monde tourna autour de moi. Pas ça. Pas ça. Je vous en prie. Tout mais pas ça. Je ne la quittais pas. Lily, regarde-moi. Je t’aime, je suis un connard, mais je t’aime et je veux être avec toi. Pas te laisser. Jamais… Mon cœur saignait encore plus. Et je restais immobile, là, le grand idiot dans son blouson de cuir qui la regardait alors qu’elle, elle ne me regardait plus. J’avais entendu dans sa voix que ce n’était pas des conneries. Elle était sérieuse, mais j’étais incapable de parler…. Incapable. Avant de la voir sauter sur la bécane. Pas ça non… Je la regardai un moment, tétanisé, la laissant faire ce qu’elle voulait avant d’aller la ceinturer, mais trop tard. Le mal était fait.

« Putain de bordel, c’était pas assez de me briser le cœur en me trompant avec un fils de Mars, il fallait que tu brises ma moto? C’est quoi le problème? Qu’est-ce que je t’ai fait? Je t’ai toujours aimé du plus profond de mon cœur et toi, à la première occasion, tu me fais cocu? »

Je la relâchais pour me reculer, la toisant. Il fallait me pardonner. Mais putain… elle m’avait poignarder… Deux fois en plein cœur.



C’était tout ce que j’étais capable de dire.
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MessageSujet: Re: Les gens font parfois de drôles de choses… quand parle leur cœur ( Lily-Rose)   Les gens font parfois de drôles de choses… quand parle leur cœur ( Lily-Rose) EmptyDim 28 Sep - 12:16

Matthew ∞ Lily-Rose
Aucune pitié, cette espèce de débile d’engin l’avait bien mérité et sincèrement si j’avais eu une batte de baseball ou tout autre objet pour taper dedans, je l’aurais fait, ce qui d’ailleurs était mon objectif numéro un et je cherchais du regard n’importe quoi que je pourrais utiliser comme arme pour passer mes nerfs sur quelque chose. C’était sans compter sur Grey, sa réaction avait eu beau être trop lente pour empêcher ma rage de s’exprimer d’une façon complètement puéril, je regrette mais à ce jeu il m’avait battu quand même, se casser sans expliquer c’est complètement puéril. Ses bras m’empêchèrent d’aller chercher le caillou que je trouvais assez gros et certainement assez puissant pour taper sur la moto jusqu’à ce que je sois sûr qu’elle rende l’âme, oh et puis merde en plus qu’est-ce que j’en ai à faire d’abimer un objet. En plus ce n’est pas comme s’il n’était pas capable de la réparer en quelques heures, et moi pendant ce temps ? Qui me réparerait ? Qui m’expliquerait que j’avais été largué sans en comprendre les raisons, je ne voulais pas qu’il parte avec cette moto, à la limite seul ça me faisait un peu moins mal. Et puis le temps me guérirait, je l’espérais un peu parce que là j’étais incapable de me contrôler et si je ne craquais c’était uniquement parce que je ne voulais pas qu’il voit à quel point il me détruisait de l’intérieur.

Ses bras, j’avais tellement aimé m’y blottir à toute heure que ce soit le jour pour des câlins volés entre deux activités, ou la nuit lorsque nous étions blottit l’un contre l’autre. Sa chaleur m’avait tellement manqué, à moins que ce soit tout simplement sa présence. Pourtant là le sentir ne m’apporta aucun réconfort, ce n’était pas une étreinte amoureuse, il m’empêchait juste de me venger, j’avais toujours accepté le fait que sa moto ait une place importante pour lui. Mais au point de me tenir comme une merde, non comme une imbécile qui n’a rien le droit de faire. Est-ce qu’il avait conscience de ce qu’il avait fait. Merde est ce qu’il s’était rendu compte qu’il m’avait lâché sans même me donner des indices avant, purée même le soir où il avait disparu, il ne m’avait rien laissé présager de la tempête qui allait suivre. Il m’avait embrassé, et je ne l’avais pas retenu lorsqu’il avait voulu rejoindre sa sœur, si j’avais juste tendu la main pour l’en empêcher est ce qu’il serait resté ? Ce baiser restait amer dans ma bouche, parce qu’il était le dernier et que je n’en avais pas vraiment profité.

Les mots qu’il employa me glacèrent le sang, moi je lui avais brisé le cœur avec un enfant de Mars, mais c’était quoi cette excuse de merde pour me larguer. Je le trouvais bien différent du gars que j’avais aimé, c’était dégueulasse de profiter de mon ascendance divine pour dire que j’étais une infidèle. Je n’étais pas triste je crois, un peu quand même, mais c’était surtout la rancune qui primait, l’autre il me lâchait comme une pauvre merde et derrière il me balançait un fait que je suis persuadé qu’il venait d’inventer pour se trouver une excuse. Même le fait qu’il m’avait aimé me laissait de marbre pour une fois. Lorsqu’il me relâcha, je ne précipitais pas sur la moto, non cet objet ce serait à la toute fin, même si je n’avais pas l’intention d’abandonner cette idée de la détruire au moins Matthew se souviendrait peut être qu’il n’aurait pas dû me sous-estimer, je les avais tous prévenu mes amis, je leur avais dit que je n’étais pas un petit truc fragile, grand bien leur fasse, ils allaient tous comprendre que si je m’entendais bien avec tout le monde, je n’en demeurais pas moins une sacré rancunière. En plus il me regardait comme si moi j’étais en faute, et alors son regard j’avais juste envie de le faire disparaître de son visage. Non trop c’est trop, je ne le frappais pas bien que ça m’aurait certainement apaisé mais en même temps lui faire du mal n’était pas non plus une chose qui me plaisait, un peu contradictoire je sais, cependant je pense que mes paroles étaient peut être plus utiles pour le coup.

« C’est une blague ? Tu te fiches de moi là ? Attends Matthew qu’on refasse un peu le scénario quand même que je comprenne bien le délire. Tu t’es cassé d’une fête sans même me dire hé j’y vais. Je t’ai attendu toute cette putain de nuit dans ton lit. Après j’ai attendu des jours entiers à la forge que tu ramènes ton cul pour que finalement on me ramène de force dans mon bungalow. Explique-moi à quel moment j’aurais pu te faire cocu ? T’es une ordure d’utiliser ça pour me larguer. Et tu veux que je te dise, si pendant ce laps de temps j’avais effectivement été dans les bras d’un gosse de Mars ce serait bien fait pour ta gueule ! En fait j’ai même pas envie de te parler, t’es décevant. »


Qu’il aille au diable avec ses insinuations débiles, je n’avais rien à me reprocher. Peut être juste d’avoir dégommé sa moto, et encore je n’éprouvais aucun sentiment de pitié pour le coup. A la limite j’étais même plus triste de ne pas avoir anticipé et l’avoir retenu à cette soirée mais j’avais tellement de chose à faire, et puis j’étais angoissé à l’idée que ça dérape. Mais comment j’aurais pu deviner que Matthew trouverait en cette soirée le courage de partir. Je trouvais d’ailleurs dégueulasse le fait que Wyatt ne m’ait pas tenu informé, même s’il était ami avec Matthew voir très ami, je n’étais pas invisible non plus et il connaissait mes sentiments pour son ami, il aurait pu au moins faire un effort pour me parler. De toute façon, je n’avais pas à rester ici, je me dirigeais vers mon bungalow ignorant l’imbécile fini qui se servait des romains et de ma mère pour me traiter d’infidèle. Le seul souci c’est que j’eus beau appuyer sur la poignée, la porte ne céda pas. Fratrie à la con, je soupirais en m’adossant à la porte défiant à moitié Matthew de s’approcher de moi. Pourtant ce gars je l’aimais, encore et toujours, moi je n’avais pas abandonné notre futur commun, j’y avais cru et en le regardant j’y croyais encore. C’était ce gars que j’aimais,  c’était lui que j’avais attendu et peu importe qu’il ne m’aime pas, mes sentiments s’en fichaient royalement. J’aurais adoré me blottir contre ses bras, pouvoir parler de tout et de rien comme avant, je ne comprenais décidément pas ce qui avait changé en lui pour que tout d’un coup il me raye de sa vie en utilisant des excuses débiles. On avait toujours su que les enfants d’Aphrodite et d’Héphaïstos c’était pas non plus le couple le plus logique, mais moi j’y avais cru et puis s’il avait peur, il aurait pu juste m’en parler et je l’aurais rassuré. Je me retenais de parler, de lui dire qu’il m’avait manqué, tellement manqué que ça en devenait insoutenable. A la place je l’observais, indifférente à ce qu’il se passait, de toute façon, ça ne pouvait plus être pire, j’étais cataloguée d’office comme infidèle. Après réflexion, ça pouvait être pire, s’il en avait parlé et si tout le monde l’avait crue, mon cœur se serra, je sais ce que c’est que les réputations mes sœurs jouent beaucoup à modifier les choses, mais pas Matthew, il n’était pas comme ça habituellement.
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MessageSujet: Re: Les gens font parfois de drôles de choses… quand parle leur cœur ( Lily-Rose)   Les gens font parfois de drôles de choses… quand parle leur cœur ( Lily-Rose) EmptyLun 29 Sep - 5:07


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La douleur était si forte. Si forte que je ne pouvais plus contenir ma respiration. Si forte que je ne pouvais plus me dire que j’étais dans un état normal. Si forte que je savais que je n’allais pas en revenir. Il y a une semaine de ça, nous étions ensemble. Il y a une semaine de ça, j’étais dingue d’elle, je lui faisais confiance. Je lui aurais demandé sa main si j’avais pu. Si je l’avais su. Le baiser que j’avais échangé avec elle à la fête. Celui que je lui avais donné en disant que j’allais revenir. Je n’étais jamais revenu. Et ça me fendait le cœur. Je ne voulais pas que notre histoire se termine. Je ne voulais pas la perdre. Je l’aimais. Je l’aimais tellement que ça m’en faisait mal. Mal de vivre, mal de me dire que je n’avais agi qu’en con. Mais plus le temps passait, plus je me disais que je n’étais pas celui qui était à blâmer en fait. Peut-être pas. Mais j’étais toujours fou amoureux. Je ne voulais pas la perdre. Je perdais ma lumière. Elle s’éloignait de moi de plus en plus. Tout comme mes rêves d’avenir. Le beau mariage blanc en hiver dans la forêt alors qu’il ne fait pas trop froid, la maison sur le bord de la plage avec un atelier près de l’eau. Les enfants qui courent sur le sable alors que leur mère et moi, nous nous embrassons lors du coucher de soleil. Tout ça, tout ce que je pouvais avoir imaginé, je ne voulais pas lui dire adieu, mais plus tout ça avançait plus je me disais que je me leurrais. Que je ne faisais que rêver. Un rêveur, je n’étais pas ça, mais je donnais l’impression. J’étais amoureux, je vivais par amour, je l’avais toujours su. J’étais là pour les autres comme ils étaient là pour moi lorsque le moment le fallait. Je savais que ce n’était pas ce qu’il y avait de plus facile, de plus simple. Rien n’était parfait, pas moi. Lily l’était, à mes yeux. Et elle le serait toujours. Même si en ce moment, je me savais trahi, même si en ce moment, je pouvais me dire que je n’étais qu’un moins que rien et même si en ce moment, j’avais trop joué avec ma chance. Voilà là où est-ce que l’on en était rendu. À cette rupture qui allait nous faire mal. Je ne voulais pas m’y rendre. Je l’aimais. Toujours, comme un fou, il y avait une façon de l’arranger, je le savais. Mais lorsque venait le moment de parler, je n’y arrivais pas. C’était le silence dans ma bouche. Parce que les mots se coinçaient en moi. Parce que je ne m’étais jamais préparé à une telle situation.

Il y avait tant de chose que je voulais lui dire, mais il y en avait tant d’autres qui se glissaient dans ma tête avec ses mots. Mots qui me faisaient tellement mal. Pourtant, je ne voulais que capturer son regard et me dire que je pouvais encore voir cette étincelle de bonheur que j’y voyais avant. Parce que j’avais ressenti un frisson en la ceinturant. En la sentant contre moi. J’avais ressenti ce que je ressentais à chaque fois que je l’avais contre mon torse. Ce bonheur, cette joie immense de sa voir que nous avions l’être aimé avec nous. Je l’aimais toujours, je le savais, mais je n’arrivais pas à le dire. Je n’arrivais pas à m’arrêter et la regarder pour lui dire : Bébé, je t’aime. Je t’aime et je t’aime. Me quitte pas. Je suis désolé. Autant fort je pouvais le penser, je n’y arrivais pas. Et elle, elle me lançait ses vérités, ses paroles qui pouvaient me détruire de l’intérieur parce que je n’arrivais pas à m’y faire. Oui, j’avais mal agi, oui, je savais que j’avais fait le con, mais bon sang, qu’Est-ce que je pouvais être idiot. Elle…mon cœur. Il s’affolait, je ne savais plus quoi penser. J’avais besoin d’elle, après cette semaine parti loin, j’avais besoin de la retrouver, mais elle était si loin de moi. Si loin et inaccessible.

« Je me suis cassé de cette fête parce que j’ai appris la vérité de la bouche d’une autre! Et non, ce n’est pas une blague, encore moins que tu le crois. Putain de bordel, je t’aime a en mourir, mais tu ne fais que me poignarder? Tu ne savais donc pas que tu me ferais aussi mal? C’est pour ça que tu es venue me voir ou tenter à la forge? C’est pour te faire pardonner de ton erreur? Je pensais que j’étais ton mec Lily. Je pensais que j’étais celui que tu voulais. Et je vois que tu as trouvé mieux. Va, sois heureuse, je ne te retiendrais pas. Je veux que tu le sois et si tu veux l’être, sois-le avec celui qui le mérite. Je n’étais qu’un pauvre con amoureux qui n’a rien vu venir.  Je ne veux pas te larguer, c’est toi qui l’as fait en allant voir l’autre mec!»

Il fallait que les larmes, les putains de larmes se ramènent à ce moment-là. Mon regard s’attarda sur ma bécane, en ruine et mes larmes redoublèrent. J’avais tout perdu. Mon amour… je l’avais perdu. Et je ne pouvais pas le retrouver…. Je l’avais perdu à tout jamais.



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MessageSujet: Re: Les gens font parfois de drôles de choses… quand parle leur cœur ( Lily-Rose)   Les gens font parfois de drôles de choses… quand parle leur cœur ( Lily-Rose) EmptyMer 1 Oct - 22:07

Matthew ∞ Lily-Rose
Bon sang mais qu’est ce que c’était que cette histoire. Je ne comprenais plus rien, j’avais beau y mettre du mien, cela n’avait aucun sens à mes yeux. Qu’est-ce que j’aurais pu anticiper pour le coup, tout dans ma tête revenait à ce soir-là mais je n’avais fait aucun geste envers aucun enfant de Mars, j’avais été quoi quelques minutes en compagnie de Marcus mais Matthew était pas loin, Matthew m’avait vu et Matthew m’avait embrassé. Est-ce que ses paroles avaient eu un sens caché que je n’avais pas compris, je ne saurais dire. J’avais l’impression qu’il y avait un puzzle devant moi mais qu’une personne indifférente à mon sort avait pris certaines pièces pour les lancer dans du feu afin que je ne comprenne jamais ce qu’il m’arrivait. De plus la fatigue devait nous empêcher de nous parler calmement et lui et moi. Moi j’en pouvais plus de cette semaine, je l’aurais volontiers effacée de ma tête. Pourquoi notre couple ne fonctionnait plus, pourquoi faisait-il des actions comme ça ? A quoi bon fuir pendant une semaine si c’était pour revenir encore plus énervé qu’au départ. Non sa semaine ne s’était pas non plus bien passée, je n’avais pas besoin d’analyser longtemps pour le comprendre,  sa barbe le montrait. En fait tout en lui montrait clairement qu’il avait mal vécu cette séparation alors qu’est ce qui le poussait à me fuir de la sorte. Je n’avais pas envie de me battre pour lui, pas après ses accusations, j’attendais des excuses pour son comportement et pas un petit désolé lâché comme ça dans une conversation, non je ne ferais jamais ramper Matthew à mes pieds, je n’étais pas ce genre de fille mais ça n’empêchait pas le fait que je refuse clairement qu’il me traîne dans les boues. Non parce que la boue, je connaissais, nul besoin d’aide pour cela.

Il me parlait, au moins c’était ça, il avait beau être complètement con dans l’histoire, il ne l’était pas assez pour me snober. Je l’observais surpris, donc quelqu’un m’avait vu faire des choses à un enfant de Mars ? Mieux vaut entendre ça que d’être sourd, cet autre risquait d’avoir de sérieux problèmes si je lui tombais dessus. Et le pire ce n’était pas qu’une parfaite inconnue brise mon couple sans que je ne lui ai rien fait mais que Grey y croit, purée entre une fille qu’il ne connaissait pas et moi, lui il choisissait de croire X. Ce n’est pas une blague qu’il disait, j’aurais largement préféré plutôt que d’avoir à supporter ces paroles sans n’avoir rien pour me défendre, il me croyait coupable, quelle preuve pouvais je lui donner, je n’avais aucun élément en ma possession. Il me prenait pour une cruche, bien sûre que j’étais au courant que si je le faisais cocu il serait malheureux, mais là est tout le problème, je n’avais rien fait, donc il était triste indépendamment d’un quelconque geste de ma part. Il me gavait de croire à des ragots comme ça. Je le regardais glacial lorsqu’il me lâcha comme si c’était absolument normal que j’étais venue pour m’excuser là-bas. Je ne pense pas être si inhumaine que ça, je n’aurais pas délibérément gardé Matthew si j’en aimais un autre, je n’avais pas fait ça à Wyatt, pourquoi le faire à Matthew. Sa vision qu’il avait de moi finalement, ne me plaisait guère. Je lâchais sans animosité, lasse de tout cela.

« Matthew réfléchit trois secondes s’il te plait. Je suis assez franche pour te larguer en bon et due forme pour aller avec un autre gars d’accord ? C’est quand même fou que tu ne me crois capable de ce genre de chose. »

L’agacement devenait clairement ma raison de vivre, je passais pour celle qui avait largué mais du coup, ça m’énervait parce que j’avais pourtant attendu sagement mon copain, certes en étant insupportable pour tout le monde, être une loque ça n’a rien de drôle faut dire. Je ne voulais plus le voir je crois, j’avais beau l’aimer je trouvais sa façon de faire profondément immoral. Et pourtant ses larmes me faisaient mal, parce que c’était mon homme à moi malgré tout, que j’aurais tué quiconque lui faisant du mal. Je me rapprochais de lui, ne sachant pas ce qu’il fallait faire pour le rendre moins triste. Je posais une main sur sa joue essayant d’utiliser mon don pour le calmer, mais même celui-ci semblait dégouter de faire ça à Matty, je me contentais donc de lui murmurer d’une voix très calme. Malgré cela, mes doigts effleuraient doucement cette barbe d’une semaine, oh oui je me doutais qu’il ne s’était pas rasé depuis la soirée, j’étais désolée de l’avoir entraîné là-dedans pour le coup, mes doigts essayaient d’effacer les larmes de cet homme, cet homme que j’aimais tellement et que pourtant j’allais devoir me passer.

« Je ne te quitte pas pour un autre Matthew, je te quitte parce que je ne suis pas prête à accepter qu’on me traîne dans la boue uniquement sur les dires de quelqu’un. Le jour où tu comprendras cela, reviens me parler d’ici là… vis ta vie de ton côté. »


Est-ce que je devais préciser que par vivre ta vie, je n’entendais pas non plus va sauter toutes les filles des environs. Non ça ne me regardait plus, pourtant l’imaginer ailleurs me faisait assez mal, je pouvais comprendre ce qu’il avait dû ressentir, sauf qu’en agissant comme un enfant immature, il nous brisait l’un comme l’autre. Je trouvais ça tellement lourd qu’il ne soit pas venu me parler, pour ce qu’il avait réussi à changer. Pourtant il fallait bien que les choses changent, je ne lui pardonnerais pas pour le moment de m’avoir laissé en plan. Surtout qu’un fils de Mars, ça faisait un peu trop cliché à mon goût, mais bon peu importe ça aurait pu être Mercure ou Venus ou même encore un fils de Jupiter que ça ne changeait pas ce sentiment d’abandon. J’aurais aimé lui dire que j’étais désolée de le laisser tomber, mais ce n’était pas vrai, je crois que je préférerais encore m’excuser pour la moto, même si c’est presque la même chose, je hais cette moto.
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MessageSujet: Re: Les gens font parfois de drôles de choses… quand parle leur cœur ( Lily-Rose)   Les gens font parfois de drôles de choses… quand parle leur cœur ( Lily-Rose) EmptyDim 5 Oct - 2:48


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Mon bébé. Mon amour. La femme de ma vie. C'était tout ce qui me venait en tête alors que je voyais le moment fatidique approcher. Et je ne le voulais pas. Je ne voulais pas qu'il arrive. Je ne voulais pas le voir. Je refusais complètement de le voir venir parce que ça n'avait pas le droit d'arriver. Ça n'avait pas le droit de venir perturber nos vies comme ça. On ne pouvait pas finir tout ça comme ça. Pas maintenant, pas comme ça. Je ne voulais même pas finir ça. Je ne voulais pas que ce soit quelque chose du genre. J'avais besoin d'elle. Tellement besoin d'elle. Ne me laisse pas Lily. Reste. Je m'excuse de croire en ses idioties, mais c'était l'une de mes plus grandes craintes et la peur me fait perdre la raison, j'ai besoin que tu me rassures. Pardonne-moi Lily pour avoir été faible et d'avoir eu peur alors que c'était moi le pilier de nous deux. Pardonne-moi de ne pas être le petit-ami que tu voulais que je sois. Je ne suis peut-être pas le bon, même si je sais que je suis celui qui aurait pris toujours soin de toi parce que tu es ma perle, ma fleur, mon lys. Mon soleil et mon étoile. Juste ma raison de vivre. J'aurai toujours pris soin d'elle, mais maintenant, c'était trop tard et je devais faire en sorte que simplement me dire que j'étais un pauvre con. Je devais être avec elle et non contre elle. Elle aurait du être avec moi lors de cette sortie improvisé, nous aurions du être tout les deux à prendre du bon temps et faire ce que nous voulions, prendre notre temps alors que nous avions la vie devant nous. Tout simplement et voilà que je venais tout gâcher. Je savais que je n'aurai pas du être là. Que je n'étais pas son homme, mais que je voulais l'être et c'était ça qui faisait le plus mal. Je me savais incapable d'être son homme, mais je voulais l'être. Le pouvoir... Tout ça... Je ne pouvais pas me regarder en face parce que j'avais tant de difficulté. Me laisse pas bébé. Me laisse pas ma chérie. J'ai besoin de toi. Mais est-ce que je pouvais vraiment dire ça? Est-ce que je le pouvais alors que j'avais été trahi? Est-ce que je le pouvais et faire comme si tout était o.k. quand même? Je devais rester moi-même et même si j'étais amoureux d'elle, je devais rester moi. Mais j'étais incapable d'être une tête pensante. Même si j'entendais ses mots, je n'étais pas capable de réfléchir.


Je n'avais pas été en mesure de lui répondre sur ça. Je n'étais pas capable. J'avais encore l'impression qu'elle reviendrait me toucher, qu'elle reviendrait passer sa main sur mes joues pour me rassurer, qu'elle me dirait que ma barbe est trop longue et qu'elle n'aime pas ça. Que j'étais son homme et que j'allais le rester pour toujours. Au final, je n'étais qu'un insécure, mais j'avais besoin d'elle. Mais je ne pouvais pas l'avoir. Elle ne pouvait pas me donner ça. Elle ne pouvait plus du tout et ses paroles qui me firent tellement mal, qui firent redoubler mes larmes sur mes joues me poignardèrent en plein coeur à nouveau. Non.. pas ça. Je t'en prie, tout mais pas ça. Je ne pouvais pas faire ça. Pas maintenant. Lily. S'il te plaît... Lily, ne me fais pas ça. Lily-Rose Steele... Je t'aime, me laisse pas. Je ne pouvais pas m'imaginer sans elle. Et je savais qu'au fond, je n'étais peut-être pas le bon. Bon sang, c'était si difficile de voir la vérité en face. De me dire que ce n'était plus mon rôle de la voir, de la prendre dans mes bras et de la réconforter. Ce n'était plus mon rôle. Je tentais de rester fort, mais j'en étais pas capable. Il ne fallait pas qu'elle parte. Par pitié. Simplement, il ne fallait pas qu'elle parte. Je n'avais pas la force qu'elle le fasse. Par pitié. Ne la faites pas partir. J'avais besoin d'elle. Tellement besoin d'elle. Pitié... Pas ça.

Lily, je... ce n'est pas ce que je veux. Ce n'est pas ce dont je peux avoir besoin. Mais je dois respecter ton choix. Tu as décidé de tout faire ça. Ce n'est pas moi. Même si moi, tout aurait été différent. Je ne peux pas m'empêcher de me dire que peut-être...peut-être que je sais pas. Merde à la fin. Tu mérites mieux. Et ce n'est pas moi. Adieu.. je suppose.»

Je tournais les talons, incapable de la regarder, mais aussi incapable de la regarder. Bon dieu qu'est-ce que je pouvais avoir mal.


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MessageSujet: Re: Les gens font parfois de drôles de choses… quand parle leur cœur ( Lily-Rose)   Les gens font parfois de drôles de choses… quand parle leur cœur ( Lily-Rose) EmptyMer 8 Oct - 13:13

Matthew ∞ Lily-Rose
Le problème des sentiments en réalité ce n’est pas de savoir s’ils sont partagés. Je ne suis pas imbécile, je sais bien que Matthew m’adore.  Vu que tout le monde me l’a dit même si j’en avais douté, ce qui n’est pas le cas bien entendu, je l’aurais su par le dire des autres. Il n’empêche que là c’était un peu beaucoup le bordel dans notre couple. Je crois même que le mot couple venait d’être abattu par une lame bien plus puissante que les sentiments. Je ne saurais parfaitement décrire ce que je ressentais, il y avait du soulagement, pas qu’on ne soit plus ensemble. Là il faut bien dire que j’éprouvais de la tristesse pour cela. Non le soulagement c’était qu’il était vivant et bien que sa santé ait bien décliné depuis la dernière fois que je l’avais vu. Son regard était toujours aussi alerte, il n’avait pas risqué inutilement sa vie, par Zeus les gens sont capable de drôle de chose lorsqu’ils sont triste. C’est bien dommage en fait, nos réflexes sont moins bons lorsque nos esprits sont parasités par la tristesse ou la peur, que voulez-vous, si nous n’avions pas d’émotions, ce serait bien le bordel nous deviendrons des monstres à la Godzilla. Le soulagement était présent en moi mais la peur était tout aussi présente, qu’est-ce qu’il pouvait faire de mauvais si je le laissais, malgré tout bien sûr que s’il en avait besoin, ce n’était certainement pas pour moi que je faisais ça. C’est Matthew qui avait osé partir sans venir se confronter à ma personne, c’est lui qui n’avait pas assez confiance en moi pour venir me parler préférant nous laisser tous en plan et sans un mot. Donc oui malgré cette envie insoutenable de me blottir dans ses bras en jurant sur le Styx que je n’avais rien fait, je ne pipais mot.

J’étais juste blasée de cette situation, je ne savais pas quelle décision semblait la meilleure pour lui, pour nous, pour moi. Il était triste, ça je le concevais et le comprenais parfaitement, mais il aurait du soutien des autres. Mon groupe d’ami était le sien et j’étais parfaitement capable de rester en retrait jusqu’à ce que tous digèrent le fait qu’ils n’allaient pas loupés. Et pourtant accepterais-je d’être la cible de phrases méchantes. J’étais la lâcheuse et si tout le monde croyait cette fille dont je ne connaissais pas l’identité, ma réputation allait vite être ternie. Je plissais les yeux d’un air totalement songeur. Je n’ai pas l’habitude de me poser des questions sur les choix à faire et mettre Matthew dans des états pareils m’horripilaient, mais si je songeais à moi quelques instants, j’avais eu du mal cette semaine. Vraiment beaucoup de mal à tout comprendre, si lui savait ce qu’il me reprochait, moi j’avais dû me faire des idées seules. Il n’était pas le seul à avoir une tête d’enterrement, je n’avais nul besoin de me regarder dans une glace pour le savoir. Ses paroles me firent baisser les yeux, observant la terre. Peu importe le fait qu’à ses yeux je mérite mieux. Moi je n’avais rien demandé à personne pour gérer mon couple. Nous avions été sur la même longueur d’onde tout ce temps, qu’est-ce qu’il voulait que je fasse bon sang. Il arrivait ici pour me reprocher d’être infidèle, qu’aurais-je pu dire, c’était la parole d’une fille en qui il avait visiblement confiance contre la mienne. Je caressais toujours l’espoir que ça fonctionne encore entre nous mais qu’est-ce qu’il me disait qu’il ne me lancerait pas un regard noir dès que j’approchais d’un gars.

Je ne voulais pas tirer un trait définitivement sur lui, pour moi il était clairement évident que je voulais rester avec lui et qu’on se retrouve plus ou moins tôt même si pour le moment, j’aurais eu du mal à accepter un baiser de sa part sans avoir l’impression qu’il se foutait de ma gueule. Je le rejoignis pour l’observer dans les yeux, le forçant à en faire autant en attrapant son menton, grimaçant malgré moi au contact de sa barbe. Il allait vraiment devoir la couper sinon je m’en chargerais dans les prochains jours en couple ou non, c’est quoi ce gars ! J’essayais d’être clair dans mes propos pour ne pas qu’il trouve quelque chose à redire.

« Matthew, j’en ai rien à faire de mériter mieux d’accord ! J’ai pas demandé à ce que tu te tires d’ici sans me prévenir ok ? Si j’ai envie d’être avec toi c’est mon choix à moi et je voudrais que tu arrêtes d’en douter toutes les cinq minutes, je suis assez grande pour comprendre mes sentiments et rester avec la personne que j’aime ! Notre rupture ouai j’en prends la responsabilité pour que tu n’aies pas à te poser la question dès que je ne suis pas avec toi avec qui elle me trompe. Je veux pas te quitter pour te faire souffrir ni parce que je ne t’aime plus, c’est pas le cas. Je veux juste que tu le constates par toi-même, pas par habitude d’être toujours avec moi mais en voyant que je n’irais pas ailleurs dès qu’on est plus ensemble. Et je voudrais que tu reviennes quand t’auras compris ça Matthew, j’ai pas envie de te perdre. Je t’aime»

Bien sûr que ma décision comportait des failles, si sa confiance ne revenait pas je perdais l’homme que j’aimais mais je ne voulais pas non plus qu’on retourne ensemble comme s’il ne s’était rien passé. J’avais un peu de mal à digérer. Je n’étais pas non plus capable de faire de l’humour, c’est dire à quel point je me sentais mal. Je m’écartais de lui pour le laisser partir. Mes yeux brillaient de tristesse à présent à l’idée de tout perdre par orgueil du coup je les rivais sur le sol. De cette façon il ne voyait pas à quel point cette situation me dépassait, et je signalais que la discussion était terminée.
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