| Sujet: Nyx demande des liens. Jeu 12 Fév - 10:37 | |
| Nyx ” « La nuit, n'est pas synonyme du mal. »
|
JE SUIS CE QUE JE SUISJe suis Nyx, déesse de la nuit, première génération de déesse de la mythologie grec. Je suis issu de Chaos et de Tartare. Je me suis unis à mon frère pour donner vie à Ether et Emera. Je donna ensuite naissance par moi même, à une multitude d'enfants. Les jumeaux Thanatos et Hypnos, et les déesses Éris, Némésis et Oizys. Je suis venue avant Chaos, car la nuit existait avant le vide originel. Je possède le don de Cyclone des ombres, autrement dit, je peux lancer des boules d'énergie faite avec des ombres. CE QUE JE VEUX________
|
|
|
| Sujet: Re: Nyx demande des liens. Jeu 12 Fév - 10:53 | |
| Bonjour (a) Tu es donc la femme qui m'a mise au monde Enchantée de te connaitre... /pan/ ça fait trop sérieux XD Allez, je te passe le passage dans lequel je parle de Nyx dans la fiche de Sasha/Riley ! - Spoiler:
La pénombre conférait à la ruelle un aspect presque envoûtant, irréel. Chacun se montrait sur le qui-vive, les muscles bandés et les mains serrant les armes avec ce qu’ils possédaient de calme et de concentration. Ce n’était pas la première fois qu’un clan opposé se montrait un tantinet envahissant, comme si le jeu qui consistait à repousser les limites de chaque territoire ne connaîtrait pas de fin. Peut-être était-ce le cas, qui sait. Peut-être que ces hommes avaient besoin de ce type d’animations pour donner encore un sens à leur vie. Il n’était pas question de débauche, ou d’infantilité, juste de respect envers les traditions familiales. Et s’ils avançaient, le canon à la main, ce n’était pas sans raison. Tous avaient déjà vécu ce genre de situations, et aucun ne fut donc étonné lorsque la première balle s’échappa en un bruit sec qui alla se répercuter sur les murs de briques salies par le temps. Les échanges ne semblèrent pas être aussi longs que ce que l’on pouvait voir dans les films, à moins qu’il ne s’agisse d’une perception subjective. Quoi qu’il en soit, les coups de feu finirent par arrêter et on entendit plus que l’écho étourdissant dans le voile sombre de la nuit. Chicago était comme ça. Incontrôlable. Effervescente. Indomptable.
« On rentre. » La voix avait claqué. Ferme et contrôlée. Les hommes s’activèrent, et bientôt, tous se retrouvèrent dans un pub habituel, éparpillés à toutes les tables. Se mêler aux clients réguliers ou non était assez commun, et rendait en quelque sorte, cette fin de soirée plus normale. Andrei observait les membres de son groupe buvant et riant comme des bienheureux. Certains restaient encore sobres, mais il savait que ce n’était qu’une question de temps avant qu’ils ne se laissent totalement aller. C’est pour cette raison qu’il ne s’autorisait lui-même aucun écart. Garder un œil sur eux faisait partie de ses attributions, en tant que chef de famille. Accoudé au bar, un verre au reflet ambré entre les mains, il patientait en se remémorant leur mission du jour.
Ce fut à ce moment-là qu’elle entra. Sensuelle et charismatique, elle avait ce je ne sais quoi de hautain qui pouvait séduire les yeux se posant sur elle. Une démarche conquérante qui ne laissait place à aucun doute quant à sa confiance en elle, cette femme avait tout de l’inapprochable. De l’intouchable. Pourtant, quand elle vint s’assoir aux côtés d’Andrei, il ne se posa pas la question de savoir s’il pouvait l’avoir ou non, s’il était à la hauteur de cette inconnue, parce que tout était déjà clair. Leurs regards se croisèrent et quelque chose d’indescriptible s’anima dans les prunelles des deux protagonistes. Un partage. Pas d’amour, mais une compréhension mutuelle. Et un jeu, bien entendu. Parce qu’Andrei était quelqu’un de libre, de sauvage et qu’il voyait dans la posture et les expressions de la jeune femme qu’il en était de même pour elle, si ce n’est plus. Un défi à sa hauteur en somme. Tous deux entamèrent donc une conversation faite de non-dits, et de sourires en coin. Pour ensuite se poursuivre ailleurs. Après tout, quand une alchimie pareille s’éveille, on ne peut passer à côté en l’ignorant.
La nuit partagée fut plus qu’électrique, et Andrei se réveilla dans le dos de son inconnue, le bras autour de son corps fin et athlétique. Elle était belle. Fière. Libre. Et avait marqué sa mémoire de manière indélébile, et ce, malgré le fait qu’il ait compris instinctivement qu’elle ne resterait pas. Personne ne pouvait posséder cette femme – cette déesse, comme elle le lui avait dit, alors qu’il lui avait offert un sourire amusé devant son humour – personne, pas même lui. Alors il la laissa partir, combien même l’envoûtement était réel et qu’il aurait aimé pouvoir la garder… Encore un peu.
Les choses reprirent leur cours. Andrei était d’origine russe, de nationalité pour être exact mais falsifier quelques papiers officiels revêtait du domaine du possible pour quiconque en avait le pouvoir ou les moyens. Donc, officiellement, il n’en avait que les origines, même s’il avait vécu la majeure partie de son existence dans une rue parallèle à la célèbre Place Rouge. Elevé près du Kremlin, par un père autoritaire et une mère des plus protectrices, il a été bercé par les conflits et les querelles de famille. Il n’a pas mis longtemps à adopter le mode de vie de ceux de son entourage, au point d’exceller dans la manipulation de tous types d’armes. Cependant, s’il a pu atteindre le respect qu’on lui accorde aujourd’hui, ce n’est pas grâce à la simple utilisation d’une lame finement aiguisée, mais davantage à son tempérament. Calme, intransigeant, déterminé, Andrei a grimpé les échelons du pouvoir, tout en acquérant le regard admiratif de certains. Ce qui fait notamment de lui, quelqu’un de dangereux, et traînant un bon nombre d’ennemis. A l’âge de 25 ans, il fit le choix de rejoindre les Amériques afin de se défaire du nom des Grigoriev, devenu trop encombrant en Russie. Il voulait faire ses preuves et montrer à ses parents quelles pouvaient être ses véritables capacités. Les débuts se présentèrent bien plus sombres que ce qu’il avait prévu, mais il tint bon. Chicago offrait des possibilités insoupçonnées, et aujourd’hui, atteignant ses 36 ans, l’homme a gagné la considération de ses pairs. Alors, non, ce n’était pas une femme rencontrée dans un bar qui allait lui faire tourner la tête. Peu importe qu’elle ait montré des atouts non négligeables.
C’est ce que se disait Andrei alors qu’il avalait une énième tasse de café. La matinée avait été longue, et sanglante. Le FBI trainait partout, et cela commençait sérieusement à l’agacer. Déjà que leur présence rendait nerveux ses hommes, il ne manquerait plus qu’une erreur soit commise. Frustré par les coups donnés à la porte de son bureau, il grogna un « entrez » peu amène. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant dans l’embrasure de son entrée, une silhouette qu’il reconnaitrait entre mille.
« Toi. - Moi. » Ce fut tout, avant que le silence ne prenne possession de la pièce. Andrei ne la quittait pas des yeux, curieux de savoir ce qu’elle fichait là, et secrètement admiratif de sa prestance. Et puis, elle bougea. Avançant dans sa direction, elle écarta les pans de son manteau et il se tendit par réflexe.
« Calme toi, je ne suis pas venue te tuer. - Qu’es-tu venu faire en ce cas ? - J’ai quelque chose à te donner. »
Leurs mots étaient prononcés avec une sorte de complicité somme toute déplacée, en sachant qu’ils ne s’étaient vus qu’une fois, quelques mois auparavant. Mais tout était là, naturel, instinctif. Le regard de l’homme finit par se détacher des traits de la jeune femme pour se poser sur le paquet qu’elle venait de faire apparaitre. Etrange… Il n’avait vu aucune bosse sous son manteau. Cette constatation lui fit froncer les sourcils, sourcils qui se figèrent lorsque le colis frémit. Il fallut encore qu’elle approche pour poser l’enfant sur le bureau et qu’il reste muet une longue poignée de secondes, pour qu’enfin, il puisse reprendre pied avec la réalité.
« Un bébé ? Demanda-t-il, stupéfait. - Ton bébé. - (…) Quoi ? - Hum… Bon, notre bébé, si tu y tiens. » Elle avait ajouté cela avec une nonchalance qu’il ne pouvait comprendre. Comment cette femme pouvait-elle lui faire ce genre d’annonce de manière si flegmatique ? Et le prenait-elle seulement pour un idiot ?
« Nous nous sommes rencontrés, il y a six mois. - Et elle en a cinq. » Il garda le silence encore un instant, se demandant réellement si tout allait bien avec cette femme dont il ne connaissait pas même le nom.
« Me prendrais-tu pour un imbécile ? - Je pourrais te prendre pour un grand nombre de choses, mais certainement pas pour un imbécile. Assis toi. » Et aussi incroyable que cela puisse être, il obéit. Reprenant place dans son fauteuil en cuir, il ne détournait plus le regard de la femme, ignorant clairement le bébé qui gigotait doucement sur son large bureau. Non, il attendait des explications, parce que de son souvenir, l’inconnue ne lui était guère apparue comme étant folle.
« Andrei… Je suis ce que les humains appellent une déesse. »
La déclaration claqua dans l’air, ne recevant aucune réponse. Andrei la fixait encore et encore, cherchant à comprendre où elle voulait en venir avec ses élucubrations. Mais elle avait l’air si sérieuse, si convaincue par le terme utilisé qu’il fronça légèrement les sourcils, en répétant après elle. « Une déesse. » Le ton était clairement dubitatif, ne cachant rien de son scepticisme. La femme soupira en acquiesçant, semblant quelque peu blasée. Elle leva la main au-dessus du bébé, obligeant l’homme à reporter son attention sur le paquet frétillant. La paume à une vingtaine de centimètres du nouveau-né, elle fit un geste fluide qui lui fit écarquiller les yeux. Et pour cause. Ce qu’il avait pris pour une couverture noire de prime abord semblait en réalité être… De l’ombre. Une vague obscure et immatérielle qui suivit la main de la femme jusqu’à rejoindre le manteau et disparaitre à l’intérieur. Là, sur le bureau, ne restait plus qu’un poupon vêtu de violet pale. Et il gigotait. Encore.
« Qu’est-ce que… - Une déesse, je suis une déesse. Plus vite tu l’accepteras, plus vite je pourrais te parler d’elle. - Elle ? - Le bébé est une fille. » C’était fou. Tellement incroyable qu’il ferma totalement son visage, pour que rien ne s’y reflète. Ce qui était déjà le cas chez la femme, remarqua-t-il. Elle semblait bien plus froide et dure que dans le dernier contexte où ils s’étaient rencontrés. Les secondes s’égrenèrent, puis il acquiesça, prêt.
« Je t’écoute. - Je suis Nox, déesse romaine que l’on associe à la Nuit Personnifiée. - Hum. - Peu importe que tu y connaisses quelque chose ou non. Tu vas avoir une demi-déesse à élever à présent, et ce ne sera pas sans risque. - Oh, parce que tu ne comptes pas t’en charger apparemment… - Je ne peux pas. Mon royaume s’étend en des lieux où les mortels ne peuvent séjourner. A moins qu’ils ne soient morts. - Charmant. Ironisa-t-il, en croisant les mains entre elles. - Notre fille possédera probablement des dons semblables aux miens. Son odeur attirera les monstres. Tu dois lui apprendre à se défendre. Poursuivait-elle, en faisant fi de ses interruptions. - Monstres ? Il s’était arrêté sur ce mot, le visage dur. - Oui. Ils chercheront à la tuer, pour ce qu’elle est. Comme je n’apprécie guère que mes enfants se montrent faibles, je te prierais de la préparer. - Comment ça « tes enfants » ? Tu en as d’autres ? »
Agacée par sa nouvelle intervention, elle se pencha en avant, posant ses mains de chaque côté du bébé, avant de plonger son regard dans celui d’Andrei. Il fallait qu’il comprenne.
« Je suis une déesse, Andrei. Vieille de millions d’années. Mes enfants sont si nombreux que tu n’aurais pas assez d’une vie pour tous les nommer. Mais là n’est pas la question. Je me souviens de chacun d’entre eux, et je n’aime que très modérément l’idée qu’ils puissent mourir bêtement. Lorsque viendra le moment, il lui faudra rejoindre San Francisco pour poursuivre son éducation. - Pourquoi San Francisco ? - Il existe un endroit réservé aux demi-dieux où ils sont formés à l’art de la guerre de façon romaine. Seuls ceux portant du sang divin peuvent le rejoindre. Pour cela, ils devront passer une épreuve, et la passer seuls. - Comment s’appelle cet endroit ? - Le Camp Jupiter, mais cela n’a pas d’importance. Si elle veut y aller, tu devras la laisser faire. C’est dans ses gênes. - Et toi ? - Moi ? - Que vas-tu faire à présent ? La laisser à jamais ? Ironisa-t-il sans la quitter des yeux. - Je ne reste jamais longtemps auprès des humains, Andrei. »
Est-ce qu’il y avait une réelle pointe de tendresse dans le ton de sa voix ou l’imaginait-il seulement ? Impossible à dire avec conviction. Mais tout était terminé, il en avait conscience. Ils continuèrent à discuter quelques instants, de certaines modalités, et l’homme se retrouva seul dans son bureau. Seul avec un bébé. Une petite fille apparemment. Soupirant à moitié, il ferma les yeux le temps de se reprendre. Lorsqu’il rouvrit ses paupières, plus aucune trace de choc n’était visible sur son visage. Il se redressa, approcha du couffin, et finit par le saisir entre ses bras. Ses yeux se posèrent sur la peau lisse et rosée du nouveau-né, alors que ce dernier se mettait à babiller joyeusement. Le temps s’arrêta, puis Andrei lui rendit son sourire.
« Une fille, hein ? (…) Sasha, tu seras Sasha. »
Histoire que tu saches qui était le père de Riley, et comment se sont passées les choses xD Depuis Sasha est devenue Riley aux Etats-Unis, et garde Sasha comme nom de code pour ses missions. En effet, elle est tueuse à gages/voleuse/etc. Et si elle est chez les partisans, c'est parce que ça l'occupe un peu, et qu'elle en retire de l'argent, hé hé. |
|
| Sujet: Re: Nyx demande des liens. Dim 15 Fév - 16:02 | |
| Est-ce que tu as une idée ou une envie précise ? Ou alors on fait un lien mère/fille neutre? Côté Hailey, disons qu'elle en voulait à Nyx de ne pas avoir été là plus jeune car elle a fini à l'orphelinat mais qu'en grandissant sa rancune a passablement diminué. Sinon pour ces particularités, Hailey c'est une guerrière, elle pas du genre à se laisser faire, elle est assez souvent de mauvaise humeur. xD Pour ce qui est du social, elle est vraiment nulle. Et dernière petite chose, elle a un problème cardiaque qu'elle cache à tout le monde. |
|