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 Pourtant j'ai tenté d'oublier, j'aurais pu lui pardonner PvKeystone

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MessageSujet: Pourtant j'ai tenté d'oublier, j'aurais pu lui pardonner PvKeystone   Pourtant j'ai tenté d'oublier, j'aurais pu lui pardonner PvKeystone EmptyMar 6 Jan - 15:00


         

         

         Charlie & Willy
         Je sais, c'est petit

         De retour à la colonie après les fêtes de fin d’année, l’humeur de monsieur râleur en personne n’était pas vraiment excellente. Il faut bien reconnaître qu’excepté Ana, tous les autres étaient vraiment des cons ici. Son côté logique et réaliste avait beau lui rappeler qu’il est difficile de ne pas agir mal lorsque la personne n’a pas toutes les cartes en main, tout le reste de sa personne ne décolérait pas. De toutes les filles au monde, il fallait quand même que son meilleur ami joue avec sa sœur, merde sa sœur véritable, pas celle à travers tous les complots de dieux. Les filles du bungalow avaient beau être sympa, Willy n’irait certainement pas se montrer protecteur, un brin égoïste le garçon, certes. Cependant, la logique était infaillible, s’il fallait protéger chaque membre de sa famille divine, il y passerait la vie et ne comptant pas vraiment passer sa vie dans un camp à veiller ces membres, pas vraiment la mentalité du coin en même temps, il valait mieux se concentrer sur les gens importants. Même si pour le coup, c’était assez frustrant de voir cette espèce de couple débile qui se formait, est ce qu’il avait le droit d’en vouloir à son meilleur ami, diantre que c’était compliqué tout ça. Brefouille, pour la première fois depuis des lustres, il n’était pas retourné voir son meilleur ami, n’allant pas non plus bosser dans son café bibliothèque qui n’a toujours pas de nom –mais qu’est-ce que fout le rpgiste de Jake on se demande tous - . Il irait le voir prochainement, lorsqu’il en aurait envie, oui ce n’était pas vraiment précis comme idée, même dans la tête de William, il ne savait pas vraiment quoi faire. Le problème c’est que réfléchir au milieu d’une bande d’enfant de Dionysos, c’est pas vraiment le pied. Il n’était pas spécialement tôt dans la journée. Il ne faudrait pas non plus avoir l’air trop matinal. Le truc c’est qu’un enfant ayant des parents visiblement très sympas avait ramené un monopoly et le problème des demi-dieux c’est que même pour un jeu de société balourd ou il y a juste à tirer le dé, ils trouvaient le moyen de se taper sur la tronche pour un oui ou pour un non. A la limite, Will aurait bien pu intervenir mais pendant que les idiots se tapaient dessus, lui, piquait un peu d’argent dans la banque discrètement. Jusqu’au moment fatidique ou ça dégénéra un peu trop pour qu’il fasse preuve de patience et les laisse tous lui brailler dans les oreilles. Sans pour autant les frapper, pas sauvage pour un sou le gars, il se leva et claqua la porte en partant. Les sorties dramatiques faisant toujours leur petit effet. Sauf que sortir oui, se peler dehors, beaucoup moins bon l’effet. Se frictionnant les épaules pour ne pas mourir de froid, monsieur décida d’aller marcher un peu et de revenir dans quoi une quinzaine de minutes pour ranger le jeu quand ils seraient tous calmés, que la mini truc dont il avait ENCORE oublié le prénom arrête de chouiner, c’était trop chiant les pleurs d’enfants. Sérieux, qui est assez con pour vouloir des gosses.

Le givre avait recouvert tout le feuillage durant des journées, preuve infaillible que Dionysos s’était concentré quoi, deux secondes, puis certainement plus occupé par le vin que par des demi-dieux, il avait abandonné et un froid polaire s’était emparé du campement avec des rafales de neiges par moment. Aujourd’hui, il faisait juste hyper froid. Afin de vérifier si le réchauffement des terres avait commencé. Willy prit la direction du Lac, non pas pour se la jouer orque solitaire et nager. Il n’y a pas marqué maso sur la tête du jeune homme, aucune inquiétude à avoir à ce sujet. Plus il s’approchait, plus le silence démontrait que l’étendu d’eau douce avait gelé, sauf qu’habituellement, aucun clapotis ne venait briser le silence. Là, il y avait non seulement un bruit incessant, mais une certaine panique dans les mouvements, une espèce de gros phoque (je suis affreux XD) qui avait dû se coincer dans la glace. C’est ça de ne pas maitriser sa trajectoire. Un instant, le fils de Dionysos hésita à aller sauver la bestiole, la loi de la nature veut que seul les animaux intelligents s’en sortent, cet animal était assez con pour se retrouver piéger, à quoi bon l’aider. Pourtant, malgré son état d’esprit extrêmement négatif , il se déplaça jusqu’au lac complètement glacé comme prévu. Son regard s’agrandit d’inquiétude en voyant que la forme qui se débattait pitoyablement dans l’eau gelée était bien plus proche de celle d’un humain que d’un quelconque anima. Autant laisser les animaux mourir c’était dans les cordes de William autant un compatriote, certainement pas. Il se dépêcha de rejoindre la personne tendit une main pour qu’elle s’agrippe avant de prendre conscience de l’identité de la personne. Ah, là par contre, ça changeait tout. Il retira sa main encore plus rapidement qu’il l’avait tendue et s’accroupit au bord de l’eau contemplant le regard de Charlie avec un certain sadisme avant de demander sans la moindre sympathie.


" Princesse de glace est dans son élément ? "

Ouai pour le coup, Will avait laissé sa gentillesse au vestiaire, bien caché sous des dizaines de couvertures. En soi, au fond de lui, il savait plus ou moins qu’il devait sa vie à la jeune fille qui pataugeait pour essayer de s’en sortir vivante. D’ailleurs, la panique ne servait à rien dans ces moment-là, elle gèlerait avant de se noyer, il fallait qu’elle se détende. Bon quoi que mourir geler ou noyer, qui voudrait faire ce genre de choix. Quoi qu’il en soit, elle était prisonnière de la glace et il avait la flamme de vie de Keystone entre ses mains. Etrange sensation que le pouvoir, jouissif mais sans être trop agréable. C’était difficile de choisir entre la vie et la mort surtout pour la seule personne au monde qu’il détestait presque autant qu’il l’avait apprécié dans un passé pourtant proche. S’asseyant au bord du trou, puisqu’il y avait moins de chance de faire s’écrouler la glace s’il y avait une surface plus grande sur laquelle s’installer. William se tint donc tout prêt sans pour autant que la fille d’Héphaïstos puisse le toucher. Il commença à s’exprimer calmement, ayant pour ainsi dire tout son temps.


" Il va sans dire qu’il y a très peu de chance que quelqu’un passe par là. On va donc jouer à un petit jeu toi et moi. Je pose des questions et tu réponds. Si tu n’as pas envie de répondre, je pense que tu es assez intelligente pour te douter que la température de l’eau risque de rendre compliquer le fait de faire la maligne. Je te sors de l’eau, une fois que j’ai eu toutes mes réponses. Nous avons un deal Keystone ? "

Décidément, 2011 commençait rudement bien, faire chier Keystone, il était difficile de trouver un passe-temps plus intéressant que celui-ci. Sans oublier que ça lui permettait d’oublier certaines choses dont il n’avait pas envie de s’occuper. Il regardait donc la demoiselle sans aucune trace de sympathie n’ayant pas vraiment digéré la dernière entrevue qu’ils avaient eu, la trouvant à chaque rencontre plus dégueulasse qu’à la précédente, ce qui à chaque fois lui paraissait impossible par ailleurs. Il était tout de même étonnant qu’il soit capable de lui tomber dessus par hasard, si ce n’était pas de la poisse pour l’un comme pour l’autre, qu’est-ce que ça pouvait bien être d’autre.

         
BY .SOULMATES

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MessageSujet: Re: Pourtant j'ai tenté d'oublier, j'aurais pu lui pardonner PvKeystone   Pourtant j'ai tenté d'oublier, j'aurais pu lui pardonner PvKeystone EmptyVen 9 Jan - 15:56

William & Charlie



Non, Charlie n’était pas débile. Enfin pas complètement. Disons que se retrouver dans l’eau glacée jusqu’en haut de la poitrine, à tenter de se redresser de son mieux, ça peut arriver à tout le monde. Mais que ce soit de sa faute pour qu’elle se situe pile à cet endroit, et dans cette situation, ben… Oui, c’est certain, ça ajoute à sa bêtise. Après, elle n’a jamais dit être très intelligente. Elle a été à l’école comme tout le monde, ayant de nombreuses difficultés à s’en sortir là-bas, comme si les mots fuyaient son regard avec une sorte de malice dont elle se serait alors bien passé. Surtout quand on sort d’un orphelinat et que déjà, l’étiquette de sans famille vous suit un peu partout. Bref, là n’était pas la question. On parlait juste d’intelligence, et visiblement, si elle se trouve quasiment immergée dans l’eau du lac, c’est qu’elle a merdé quelque part. Mais alors, bien comme il faut. Le clapotis résonnait autour d’elle, dans cette surface immense où elle se sentait profondément seule, et elle se s’entendit soupirer. Rien n’y faisait. Dès qu’elle se hissait un peu plus haut, la glace se brisait et elle retombait aussi sec dans l’eau, lui rappelant avec douleur combien le froid pouvait brûler. Aussi bien que le feu même. Maugréant contre sa débilité flagrante – oui oui, même elle n’irait nier ce fait – elle se remémora tout ce qu’il s’était passé pour qu’elle se retrouve là, piégée comme une enfant, dans un étau de glace, qui allait jusqu’à geler ses entrailles. Déjà, elle sentait ses lèvres bleuir, et ses jambes perdre de leur vigueur. Le battement se faisait plus faible, et ses doigts, engourdit par le sol auquel elle tentait de se raccrocher, ne donnait plus signe de sensations. Agacée par ce qu’elle allait devoir faire, la jeune fille se concentra et appela son pouvoir à elle. Presque aussitôt – la colère étant une émotion qu’elle connaissait bien – ses paumes chauffèrent, et le sang circula de nouveau. Elle se laissa aller dans l’eau, et se toucha le corps partout, le visage, et le ventre surtout, avant de remonter à la surface alors qu’autour d’elle, se trouvaient à présent de nombreuses petites bulles et quelques volutes d’une fumée d’un autre genre qui s’échappaient dans les airs, en même temps que le faisait son souffle à elle. Et puis, le temps reprit ses droits, elle cessa d’utiliser son pouvoir, celui qui la faisait tenir depuis une bonne heure, tout en se demandant jusqu’à quand elle pourrait tenir. Son corps se fatiguait, elle en avait conscience. A chaque utilisation de son don, les forces l’abandonnaient un peu plus. C’était un cercle sans fin, qui ne souffrait d’aucun espoir possible. Charlie allait mourir, et… En vérité, ça ne lui faisait ni chaud ni froid. C’est bête, hein ? Cette sensation que l’issue est proche, mais qu’au final, elle ne nous déplaira pas forcément. Le vide prochain, synonyme d’arrêt immédiat et sans retour possible, et finalement… Finalement, ce n’est pas si grave. Plus le temps passait, et plus cela se faisait net dans son esprit.

Peut-être était-ce le froid en fait. Alors Charlie secoua ses cheveux lachés, trempés eux aussi, et inspira profondément, histoire de bien geler ses poumons. Il fallait tenir. Elle n’allait pas mourir maintenant, aussi connement que le montrait ce scénario. Et que dirait Matthew, hein ? Wyatt ? Hailey ? Reed ? Est-ce qu’elle allait leur manquer, elle qui se faisait si discrète depuis des mois ? Aucune idée, mais elle n’avait pas envie de se pencher sur la question, parce qu’elle sentait quelque part au fond d’elle que les réponses ne lui plairaient pas forcément, et qu’elles rogneraient les derniers éclats de sa combativité déjà affaiblie. Forte de cette pensée, elle tenta encore de se hisser sur la glace, et comme pour les précédentes tentatives, le rebord se brisa et elle se retrouva de nouveau immergée. Remontant à la surface, battant des pieds, elle se contenta finalement de revenir au bord, et de le tenir de ses mains, tout en faisant du sur place. Quand une ombre apparut plus loin, elle inspira brusquement, écarquillant les yeux. Un mirage ? Pas sûr, mais… Qui viendrait de ce côté franchement ? Charlie s’humecta les lèvres, durcies et craquelées, et chercha à cligner des yeux, mais même ses cils semblaient engourdis par le froid. Quand la personne s’approcha, et couvrit les rayons d’un pale soleil, se conférant alors une aura qui ne lui permettait pas de voir clairement son visage, Charlie discerna qu’on lui tendait la main. Avant de la reprendre. Déglutissant sans comprendre, il fallut que la voix résonne pour qu’elle se fige entièrement. Disons, plus encore que ce n’était déjà le cas pour un grand nombre de ses membres.

William. William était là. Et l’envie de rire accompagna cette compréhension soudaine. De toutes les personnes de la colonie, il avait fallu que ce soit lui qui la trouve dans cette situation. Au moins, c’était un bon retour des choses. Le destin se foutait bien de sa gueule, et lui soufflait clairement qu’elle n’avait que ce qu’elle méritait. Que le garçon en profite alors, ne cachant rien de sa moquerie et presque, de son bonheur de la voir aussi affaiblie, ça ne l’étonna qu’à moitié. S’il était devenu si renfermé, et dur, c’était de sa faute, elle en avait conscience. Et ne demandait pas réparation. Charlie était un monstre, et personne ne pourrait dire le contraire. Alors, elle tenta d’esquisser un petit sourire en coin, qui se voulait railleur, mais celui-ci mit du temps à se mettre en place. « Deal. Profite bien de ta supériorité ponctuelle, William. Tu sais comme moi, qu’en face à face, je gagne. » Il fallait qu’elle lui fasse mal, qu’elle continue, parce qu’elle ne voulait pas de sa pitié, elle ne voulait pas de son aide, elle ne voulait pas que ce soit la dernière chose qu’il puisse voir un jour d’elle. Charlie ne permettrait pas qu’il s’adoucisse, qu’il en vienne à la détester moins, parce qu’elle avait besoin de sa haine, de sa colère et de son mépris. « Vas-y, balance ta première question. »
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Pourtant j'ai tenté d'oublier, j'aurais pu lui pardonner PvKeystone   Pourtant j'ai tenté d'oublier, j'aurais pu lui pardonner PvKeystone EmptySam 10 Jan - 16:07


         

         

         Charlie & Willy
         Je sais, c'est petit

         Capable de faire la maligne même dans des moments critique. Si cette fille n’était pas une andouille et bien bon dieu, elle jouait ce rôle à la perfection. William lui lança un sourire dépourvu de toute trace de sympathie se retenant de l’insulter de conne, ce qui n’aurait en soit rien changé, sauf qu’elle cherchait à l’énerver et qu’il ne voulait pas lui donner raison. Pour pallier à cette envie de lui enfoncer la tête sous la glace, il posa ses mains à plat sur la surface gelé essayant de se concentrer sur la douleur que ça provoquait. Pas très agréable le froid, cette expérience n’était pas à refaire. Faut dire quand même que la gamine d’Héphaïstos était quand même un boulet, en plus de cinq ans à squatter ici, elle était capable de se la jouer débutante et de faire un petit plongeon pour la forme. William était quand même consterné, non parce qu’il faut quand même le faire pour ne pas se rendre compte que c’est un lac gelé et que la surface n’est pas vraiment des plus solides. C’est à ce moment précis qu’il essaya de se concentrer sur les bruits autres que ceux provoqués par Charlie qui essayait de ne pas sombrer. Aucun craquement autour de lui. Et si craquement il y avait, il serait bien forcé d’emmener l’autre gland pas doué. Tuer de sang-froid ne lui irait pas au teint, il le savait déjà.  Si la mort était son lot quotidien en tant que demi-dieu, provoquer la mort de quelqu’un même si ce quelqu’un est une pétasse, ce n’était pas vraiment une bonne chose. De plus, il faut reconnaître que même si les propos de Charlie étaient blessants, elle tombait juste à chaque fois et c’était bien ce qui était le plus douloureux. Démuni devant ses prises de paroles, il ne pouvait qu’accepter les propos n’ayant aucun pouvoir sur elle et n’en ayant finalement jamais eu contrairement à ce qu’il avait pu croire au tout début.

Vraiment, William avait essayé d’écouter les propos de Jake et oublier mais c’était assez compliqué de reconnaître avoir été berné par plus jeune que soi du début à la fin. Il garda le silence quelques instants ne sachant pas vraiment s’il devait juste la tirer de l’eau et se tirer. Il était d’une logique élémentaire qu’elle accepte un deal, qui refuserait ce qui pourrait lui sauver la vie. Sauf qu’elle était capable de lui mentir et qu’elle ne dirait pas la vérité. Elle ne lui avait jamais dit la vérité. Du coup, il faisait la moue à quelques dizaines de centimètres d’elle lorsqu’elle reprit la parole. Du coup, par un simple esprit de contradiction, Willy protesta agacé


"  Princesse peut attendre cinq secondes ! Il y a pas le feu au lac. "

Ouai,  non mais dans le contexte, c’était tellement le truc à ne pas sortir. Très fier de son ironie de merde, faut reconnaître quand même. Will lui lança un regard à moitié amusé à moitié agacé, ne sachant jamais sur quel pied danser avec elle. Bon de toute façon, reconnaître par un silence qu’elle le désemparait à chaque fois et qu’il avait beau essayer de prévoir les attaques, la carapace n’était pas formé et que de toute façon, Charlie en trouvait aisément les brèches. Ce n’était pas du tout du goût de Willou qui l’insulta quand même mentalement avant de demander essayant au mieux de cacher son inquiétude sur la réponse. Ce n’était pas chose aisée et cela se voyait forcément, parce que même s’il essayait d’en mener large. Devoir en arriver à ce genre de chose pour communiquer, c’était à la limite de la folie et c’était même risqué. Pour peu qu’elle fatigue, il serait bien obligé de mettre sa propre vie en danger pour la tirer de là et un bain glacée ne l’emballait pas mais alors pas du tout.


" Pourquoi tu m’as pas dit dès le début que t’en avais rien à faire de moi ? J’ai fait quoi pour que tu veuilles me massacrer ? Pourquoi tu me sauves la vie si c’est pour m’insulter après et me rendre minable ? Et puis d’abord ce n’est pas vrai, ce n’est pas que je n’ai pas su te retenir c’est que tu ne m’en as  pas donné l’occasion ! "

Bon première question, ce n’était pas vraiment ça. Ce n’est pas vraiment que William ne savait pas compter, juste qu’une fois lancé, il valait mieux essayer d’aller au bout avant qu’elle ne le détruise à la première question et qu’il la sorte de là, la traine dans cette putain d’infirmerie ou lui-même ne voulait jamais mettre les pieds et après. Après, il devrait forcément essayer de s’ériger une muraille autour de lui-même afin de ne jamais laisser personne entrer dans son monde. Il posa un regard sur la fille d’Héphaïstos essayant malgré la peine qu’elle lui infligeait de ne pas faiblir et de la regarder dans les yeux. Surtout qu’elle n’avait pas intérêt à trop le chercher, il était bien plus vif qu’elle et que malgré une force de mouche. Il ne serait pas vraiment compliqué de la couler. Mais ça, elle le savait certainement aussi, alors elle jouait à un jeu avec ses propres règles et Will devait essayer de les découvrir pour jouer au même jeu mais bordel que l’esprit de cette fille était compliqué et que c’était compliqué de prévoir les coups d’un adversaire comme Charlie. Afin qu’il y ait aucun risque et que la glace ne les entraîne pas tous les deux dans l’eau glacée, le fils de Dionysos s’allongea dessus et attrapa le col de la demoiselle afin de la maintenir à la surface un certain temps, pas sûr que ce contact soit suffisant malgré tout ni même qu’elle en veuille. D’ailleurs, c’était bien le fait qu’elle ne veuille pas d’aide qui le poussait à la provoquer, dans ce domaine-là, nul ne pouvait douter que Will était capable de pousser les gens à bout. C’était juste qu’elle gagnait à tous les coups et que merde, se faire battre par une fille, par une ex et par une chieuse, ce n’était pas évident à accepter. Du coup autant jouer rapidement, histoire de la faire chier un petit peu avant que le raz de marée Keystone défonce tout. Du coup c’est rien que pour l’embêter que Will se montra à la limite de la sympathie –faudrait pas exagérer non plus.


" Je te tiens parce que tu sais quoi, même si t’es chiante, insupportable, bête, conne, dangereuse, que t’as décidé de me tuer. Jusqu’à ce que tu le fasses, tu pourras compter sur moi "



         
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MessageSujet: Re: Pourtant j'ai tenté d'oublier, j'aurais pu lui pardonner PvKeystone   Pourtant j'ai tenté d'oublier, j'aurais pu lui pardonner PvKeystone EmptyDim 11 Jan - 12:09

William & Charlie



Je ne sais pas si j’aime la vie, mais je ne me débrouille pas très bien avec le bonheur.

La buée s’échappait de ses lèvres pour disparaitre furtivement en petits volutes de fumée presque opaques. Au début, elle n’y avait pas prêté attention, et puis, les minutes s’égrenant, Charlie s’y était intéressé. Alors que son corps s’engourdissait, elle restait presque hypnotisée par cette vapeur de chaleur qui s’échappait, comme autant de souffles de vie. C’était… Presque drôle. Ironique. Paradoxal. Bercée par le clapotis de l’eau, et ses membres qui s’endormaient les uns après les autres, elle avait souhaité plusieurs fois fermer les yeux. Et lâcher prise. Si facile, si aisé… Un instant d’oubli, pour pouvoir se cacher éternellement. Et jusqu’à présent, sa force morale ? Ses souvenirs ? Ses sentiments ? Peu importe de quoi il était question, mais ça,, ça avait réussi à tenir son esprit éveillé, et l’empêcher de faire ce qui serait alors irrémédiable. Parce qu’elle avait conscience d’être seule, conscience que personne ne viendrait l’aider, qu’il faudrait être fou pour se présenter là avec ce temps digne d’un pur hiver nordique. Alors pourquoi elle, elle se trouvait là, demanderiez-vous ? Si Charlie vous répondait qu’elle n’en était pas sûre elle-même, est-ce qu’une pierre apparaitrait à l’horizon pour se ficher à ses pieds ? Est-ce que certains détourneraient le regard devant ce qu’ils prendraient assurément pour de la bêtise ? Est-ce que d’autres riraient, en pensant à une plaisanterie, même si celle-ci serait bien grotesque alors ? Qui lui tendrait la main, hein ? Qui comprendrait que parfois, le poids est trop fort, les épaules trop fragiles, et que la patience, le courage et toutes ces conneries dignes des héros de films à la con s’en sont allées depuis bien longtemps ? Charlie… Elle n’en peut plus. Charlie est fatiguée, et peut-être bien que c’est le froid, que ce sont les brûlures qui reviennent parfois, que ce sont ces foutus nuages bleus et blancs qui semblent la narguer, mais voilà, elle ne tient plus. Elle n’a même plus envie de tenir. Pourquoi ? Pour un frère pour lequel elle ne peut rien ? Pour lequel elle est complètement inutile ? Pour ceux qui l’ont regardé parfois sans haine mais dont elle sait que le voile de l’oubli finira par recouvrir les prunelles ?

Tout, le temps efface tout. La douleur. La joie. Le respect, comme la confiance. Il balaie sans remords, sans regrets, tout ce qu’il y a de bon comme de mauvais. Parce que chaque jour semble être un éternel recommencement, une éternelle lutte, et parfois… Parfois, se dire qu’il faut faire front, qu’il faut se tenir bien droite pour passer chaque nouvelle épreuve qui se présentera… Parfois, se dire qu’il n’y aura jamais de calme véritable, qu’elle ne trouvera jamais le repos dans cette vie… Parfois… Charlie ne l’accepte plus. Alors là, piégée dans le froid, dans cette eau qui l’entoure comme un cocon protecteur, qui la berce doucement, qui la fait s’oublier peu à peu, elle réfléchit. Moins rapidement, moins précisément, mais ses pensées sont là. Moroses et sombres pour certains. Calmes pour la jeune fille. Parce qu’elle a eu le temps durant ces derniers mois de prendre en compte chaque détail, de donner de l’importance à tout ce qu’il s’était passé auparavant, et surtout, de voir en face ce qu’elle avait pu faire de mal et de bien durant son existence. Pour en arriver à la conclusion que la balance penchait bien plus d’un côté que de l’autre. Comment s’était-elle perdue en route ? Elle-même n’en savait rien. A dire vrai, elle ne savait pas non plus si elle avait déjà eu un objectif concret dans sa vie. Peut-être qu’elle était juste là, sur Terre, sans but réel. Comme une ombre qui traine, comme une fourmi que l’on peut aisément écraser, comme une âme en peine qui s’efface avec les années. Elle sait qu’elle n’est pas seule dans ce cas. Charlie a beau ne pas voir d’intérêt à sa vie, pire à songer qu’elle mérite de mourir pour tout ce qu’elle a fait, elle n’en reste pas moins réaliste, et ne fera pas dans le mélodrame d’une adolescente qui met fin à ses jours parce que, je cite le scénariste : « Personne ne me comprend. » Dans son cas à elle, il serait difficile de comprendre l’ensemble de la partition, quand elle n’a dicté aucune note. Si peu savent pour l’orphelinat, et personne, pour l’incendie. Alors oui, elle restait une sorte de mystère, sans code pour saisir les données. Mais comme elle sait qu’on l’oubliera, qu’elle a tout fait pour ça, Charlie peut partir le cœur léger.

Désolée, Matthy.

Elle sait qu’il dort, à l’abri dans leur bungalow. Elle a attendu sa sieste pour aller s’entrainer, se balader, discuter avec elle-même. Il a sûrement pris un médicament, pour ne pas cauchemarder, pour pouvoir dormir tranquille, alors que Lily n’est pas encore revenue auprès de lui. Charlie a confiance, elle sait qu’ils se retrouveront, mais elle préfère ne pas s’en mêler. Les histoires de couples, ce n’est pas vraiment sa tasse de thé, il suffit de voir son passif pour se rendre compte que de ce côté-là, elle est plus qu’un déchet de l’humanité. Alors voir que c’était William qui tombait sur elle, Charlie trouvait ça risible. Est-ce qu’il existait une sorte de Destin spécialisé dans le foutage de gueule de ceux qui ont plus que merdé dans leur vie ? Visiblement, elle avait gagné son billet à la loterie. Et voilà qu’il voulait des réponses, qu’il voulait la faire parler. Charlie, elle, elle ne voulait que se taire. Ecouter le vent souffler à ses oreilles, et la faire tressaillir alors que ses cheveux lui collaient à la nuque. Observer les arbres autour du lac, qui pliaient parfois, mais tenaient bon encore et encore. Sentir la glace sous ses mains, comme une douce amie pleine de promesses. Promesses que Charlie a finalement accepté. Parce que oui, rencontrer William à ce moment-là, le dernier qu’elle s’autorise, c’est comme une conclusion à sa vie. Mieux que ce qu’elle aurait pu imaginer. Elle lui a fait du mal, et il pourrait enfin contempler ce qui serait… Une manière de tourner la page. Parce qu’elle sait qu’il ne la jamais vraiment fait, mais qu’il en a besoin. Elle le connait, combien même, il pense le contraire. Alors doucement, Charlie force ses lèvres bleuies à s’étirer, avant de plonger son regard dans celui du garçon. Lentement, mais fermement, elle lève une main pour saisir celle, masculine, qui tenait le col de son vêtement. Un instant, elle resta là sans bouger, sans rien répondre à tout ce qu’il avait dit, juste pour le regarder. Lui, allongé sur la glace, et elle, plongée dans cette eau magnifique. Libératrice. Elle garde le sourire, sincère, et secoue la tête doucement. « Tu n’auras plus à te poser de questions à l’avenir. » Tous les qualificatifs sont vrais. Elle est un monstre, et les monstres à la colonie, on les tue.

Alors, cherchant dans les tréfonds de son être, une lueur qu’elle pourrait faire remonter à la surface, Charlie use de son pouvoir sur la main de William. Le premier pensionnaire. Elle lui brûle la main. Rien de bien méchant, de toutes façons, elle n’a plus d’énergie. Juste ce qu’il faut pour qu’il soit surpris, et la lâche. Même un court instant. Ce qui arrive. La fille d’Héphaïstos a à peine le temps de voir les yeux s’écarquiller chez le garçon, alors qu’il doit se demander comment elle a fait ça, avant qu’elle ne recule, poussant contre la glace pour s’éloigner. Là, trop loin pour qu’il l’atteigne, elle tousse. Un peu. C’est froid. Tout est froid. Elle cherche son regard, et sourit toujours. Parce qu’il n’y a plus aucune pensée négative dans son esprit, parce qu’elle ne respire que la tranquillité, et l’apaisement. Parce que tout est fini. « Dis-lui que je suis désolée. » Il ne veut pas de ses excuses pour lui, il n’en a jamais voulu. Elle ne lui a alors, jamais fait cet affront. Mieux valait qu’il la déteste, c’était dans l’ordre des choses. Comme une façon d’expier ses fautes. Inspirant doucement, la jeune fille jette un dernier coup d’œil au ciel, si clair en cette journée glaciale, et expire tout l’air de ses poumons. Avant de se laisser couler. Bientôt, l’eau englobe tout. Et ses yeux se ferment. Il fait froid. Toujours si froid. Mais elle n’a ni peur, ni mal à présent. Parce que oui, tout est fini.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Pourtant j'ai tenté d'oublier, j'aurais pu lui pardonner PvKeystone   Pourtant j'ai tenté d'oublier, j'aurais pu lui pardonner PvKeystone EmptyDim 11 Jan - 23:36


         

         

         Charlie & Willy
         Au-delà de mes faiblesses, j’ai la force d’y croire encore.

         Rester concentré pas uniquement sur ce corps qui alourdit par le poids de l’eau menaçait à tout instant de faire basculer William à l’eau et s’il tombait, ils mouraient tous les deux. Ce n’était pas du tout dans l’esprit de William, pour autant, prétendre qu’il n’y avait pas de danger, cela ne l’éloignerait pas et plutôt que d’avoir l’air surprit si ça dérapait, il valait mieux faire marcher son cerveau. Alors oui, il fallait faire attention aux craquements de la glace, arrêter sans cesse de bouger les pieds pour se stabiliser, juste la maintenir à la surface puisqu’elle cessait peu à peu de lutter. Ce que bêtement, Willy prit pour de la fatigue, enfin bêtement, pas vraiment d’ailleurs puisque la fatigue devait avoir envahi son cerveau depuis belle lurette à la princesse de glace. L’électrochoc se produisit lorsqu’elle posa sa main sur la sienne. Non pas un choc de plaisir, d’une quelconque envie, déjà parce qu’il serait totalement débile de penser à ça sur une fine pellicule de glace, mais ensuite parce que merde… Charlie quoi. Non c’était le contact glaciale de la jeune fille qui le glaça jusqu’au plus profond de son corps. Sérieusement, ça faisait combien de temps qu’elle se débattait dans l’eau. Mentalement, il la supplia de répondre rapidement, histoire qu’il la sorte de là. Il n’avait pas envie de céder trop rapidement, sans quoi elle trouverait quelque chose à lui reprocher. Enfin elle avait toujours quelque chose à lui reprocher, le délire c’est qu’il avait beau se concentrer, Will ne trouvait pas où il avait planté. Il y avait forcément quelque chose qu’il avait loupé et au lieu d’en parler, elle lui en tenait rancune. Super, vive la communication, plutôt que de dire les choses, c’est plus simple de se taire et d’en vouloir. Oh il ne lui jetait pas la pierre, il l’avait bouclé pendant un certain temps. Sans avoir envie de réparer les morceaux avec elle, enfin pas trop, il voulait juste comprendre et abandonner la lutte une bonne fois pour toute. Oui elle était l’unique gagnante de ce combat, il avait perdu à l’instant même où il s’était attaché à sa personne sans attache réciproque. C’était juste douloureux et croiser son regard dans cette eau n’arrangeait rien, elle devait encore plus le détester de profiter de la situation. Il s’apprêta à lui souffler qu’il voulait juste comprendre sauf qu’elle le devança avec sa phrase. Un cours instant, il la regarda sans rien comprendre. Ça voulait dire quoi ça, elle refusait de répondre se contentant de sourire comme si elle se doutait qu’il ne l’abandonnerait pas. Il souffla déprimé par cette façon qu’elle avait de tout deviner.

La brûlure le prit complètement par surprise, l’espace d’un instant, il tenta de résister de se convaincre que c’était dans sa tête mais la douleur était plus mentale physique. Le message était clair, je préfère mourir que d’être sauvé par toi. Il n’y avait aucune chose qui pouvait être plus douloureux. Peu importe qu’il soit une ordure à ses yeux, qu’il vaille la peine qu’on s’attarde pour mieux le détruire, ça ne méritait pas une vie. Alors oui, William eut la bêtise d’essayer de la récupérer, en vain, elle était plus rapide, préparée surtout à ce qui allait se préparer alors qu’il venait juste de découvrir son don. Il resta un instant sur la berge allongé, sentant le froid pénétrer sa peau avec beaucoup plus d’insistance que précédemment, même la sauver il n’en était pas capable, peu importe tous les efforts qu’il ferait, elle ne lui laissait jamais la moindre chance se contentant de le ridiculiser. Parce que oui, se tuer, très intelligent comme technique, ça permet à l’autre de s’en vouloir toute sa vie, d’émettre des tonnes d’hypothèse à savoir que s’il avait fait cela, il  se serait passé ça. Rien n’empêchait le fait qu’il ne pourrait revenir en arrière. En plus super cadeau que d’aller annoncer à la colonie qu’on est une grosse merde et qu’on est incapable de sauver une fille même lorsqu’on la tenait pourtant bien. Il regarda la surface de l’eau avec inquiétude, même s’il se jetait là-dedans pour l’en tirer et qu’il y arrivait, il se condamnait car elle le laisserait couler sans lever le petit doigt et si c’était là son plan depuis le début, il trouvait assez cruel le fait de condamner quelqu’un de la sorte.

Puisqu’elle utilisait son don contre lui, chose qui normalement ne se faisait pas vraiment enfin il n’y avait pas de charte mais merde ils n’étaient pas ennemis. Il pouvait tout aussi bien utiliser son don sur elle, il laissa donc sa conscience se tirer de son propre corps essayant de trouver l’énergie vitale de Charlie dans cette étendue d’eau glacée. A la place, parce qu’il ne contrôlait absolument pas la façon dont son esprit se faisait la malle, il tomba sur une espèce d’animale beaucoup plus rapide dans l’eau, beaucoup plus gros et putain pourquoi de tous les animaux sur terre fallait qu’il trouve celui dont on le traitait les trois quarts du temps. Il faut reconnaître une chose sur les cétacés, en plus d’être des grosses bestioles bien utiles pour sauver des vies… ou les détruire, au choix de la personne qui les contrôle mais c’est une question n’ayant pas lieu d’être. Les cétacés sont  très intelligents et partagent visiblement volontiers leur conscience avec celle d’un intrus, à moins que ce soit le fait de s’appeler Willy, si c’est le cas, c’était franchement un humour de merde et faut s’en plaindre au rpgiste qui n’est pas vraiment innocent dans cette affaire mais qui détient les clés de l’histoire. Sans savoir exactement la distance à laquelle l’animale, appelons Willy 2 pour le besoin de l’histoire, William le poussa à accélérer légèrement les coups de nageoires, histoire de rejoindre Charlie en moins de cinq minutes, temps qu’il estimait avant qu’elle ne meurt. Elle était bien loin l’idée de mourir gelé avant noyé, souvent les gens essaient quand même de s’en sortir. Lorsque l’orque envoya « doucement » la jeune fille sur la « berge » William fut totalement éjecté de la conscience, devant laisser l’animal faire tout le sale boulot. Sale don à la con qui ne fonctionne pas bien. Il n’empêche que Will resta allongé sur la glace quelques instants, dérouté, devant s’habituer à nouveau à respirer de l’air plutôt que de l’eau et cherchant la seconde suivante Charlie sur le bord et l’animal qui semblait reprendre son souffle non loin d’elle.

Un vague instinct de protection poussa William à se lever un peu brutalement, son esprit tourna quelques secondes avant qu’il ne se dise que si vraiment, l’orque n’avait pas été pacifique, il aurait éjecté l’humain de son esprit plus tôt et bouffer la seconde aussitôt. Il attrapa en douceur le corps inanimé et souffrant certainement d’hypothermie si ce n’est éteint de cette camarade qui l’avait tellement brisé de l’intérieur. Bêtement, parce que tout être humain n’est pas forcément logique lorsqu’il s’agit de sentiments, il maintint contre son corps essayant vainement de lui insuffler de la chaleur, ses yeux s’embuèrent de larmes en ne voyant aucune réaction. Impuissant et totalement coupé du monde, William murmura les lèvres pressé contre le front gelé de son bourreau.

" Je te demande pardon de ne pas avoir été à la hauteur de tes attentes. "


         
BY .SOULMATES

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Pourtant j'ai tenté d'oublier, j'aurais pu lui pardonner PvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Pourtant j'ai tenté d'oublier, j'aurais pu lui pardonner PvKeystone   Pourtant j'ai tenté d'oublier, j'aurais pu lui pardonner PvKeystone EmptyMer 14 Jan - 21:27

William & Charlie



Je n’avais pas prévu de lâcher prise. Je savais que cela pouvait arriver, qu’à un moment, peut-être, je finirais par céder. Par lâcheté, par fatigue, par dégoût de moi-même. Mais je n’avais pas pensé que cela arriverait là, alors que mon corps flottait à moitié immergé dans l’eau glacée du lac. Je cherchais réellement à me redresser, à sortir de là, pour pouvoir continuer. Oh, je n’avais plus d’espoir d’aller mieux, d’aller de l’avant, j’ai un cerveau, merci bien. Mais ce n’était pas dans mon objectif immédiat que de céder face à l’obscurité qui m’entourait constamment depuis janvier. Normalement, je devais tenir. Au moins pour Matthew, jusqu’à ce que Lily revienne, ou qu’il la retrouve.

Naïvement, j’avais imaginé que je pourrais donner ma vie pour quelqu’un, lors d’une quête ou d’une attaque. Quelque chose de noble, qui ne me ressemblait pas beaucoup, mais qui pourrait, peut-être, rattraper un peu le mal que j’avais déjà causé. Malheureusement, ce ne serait pas le cas. Je devais voir la réalité en face. Ma vie finissait ici, et je n’aurais aucune possibilité de me racheter.

Mon regret le plus notable était de perdre mon dernier souffle devant William. Il n’avait rien demandé, il n’avait jamais rien demandé même. Et j’avais bousillé sa vie, par ma simple présence. Le cœur lourd, je me laissais couler dans les bas-fonds du lac, avant de finalement fermer les yeux. Le froid m’entoura, et je crois bien que je ne sentais plus rien depuis un bon moment déjà. Cette constatation me vint alors que je pensais que j’étoufferais. Mais non… En fait, tout était sombre. Et froid.

Et ce fut ma dernière pensée. Pour le moment.

lumos maxima
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