Bienvenue jeunes padawans. ♥️ Le forum est officiellement rouvert!
Soyez originaux, mes chéris. Priorisez les opposants et les sang mêlés qui ne descendent pas directement des Trois Grands. Nous nous donnons le droit de les refuser. Merci ♥️ Cliquez.
N'oubliez pas d'aller voter ici aux deux heures pour nous ramener pleins de nouveaux amis/ennemis. ღ
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Seule, il n'y a pas d'espoir (Mathias)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Giulia D. Macchiavelli
Giulia D. Macchiavelli
Coalition ψ Combattant
Ω Tablettes : 1633

Qui es-tu?
Ω Objets:
Ω Relations:
Ω Compétences:

Seule, il n'y a pas d'espoir (Mathias) Empty
MessageSujet: Seule, il n'y a pas d'espoir (Mathias)   Seule, il n'y a pas d'espoir (Mathias) EmptyMer 27 Mai - 23:26

Seule, il n'y a pas d'espoir

Quelques jours après son arrivé

J’avais réussi les épreuves de Lupa et j’avais rejoint depuis peu la Légion. J’avais atterrit dans un monde qui m’était totalement inconnu et je n’aurais jamais cru l’existence d’une telle discipline. Je me retenais pour ne pas protester car l’autorité et moi n’étions aucunement faites l’un pour l’autre. Puis, je pensais sans cesse à mon père et à ce qui lui était arrivé par ma faute. Je revoyais encore cette voiture explosée à quelques mètres de moi. J’avais réussi à m’en sortir, seulement grâce à mon don étrange qui me permettait de me permuter. Je m’en voulais tellement qui m’était impossible de faire le moindre effort dans ce foutu camp. Je n’avais pas envie de vivre alors que mon père n’avait plus cette chance. Je me sentais mal surtout qu’il me manquait tellement. Il était parti trop tôt, trop vite sans que je ne puisse imaginer une vie sans lui. Il était tout, ma famille, mon père et la personne à laquelle je tenais le plus au monde. On m’avait enlevé mon repère mais surtout une signification à ma propre vie. J’avais besoin de lui surtout dans ce nouveau monde qui ne correspondait plus à notre vie à Las Vegas. Tout était tellement différent que je me sentais étrangère, perdue et que je demandais comment j’allais vivre dans ça. J’avais dix ans à tirer avant de retrouver ma liberté si j’arrivais à survivre. Mais dans quel but ? Personne ne m’attendait dehors, je serais seule et mon rêve avait perdu tout son sens. Pourquoi devenir magicienne ? Mon père n’était plus là pour que je le rende fière et pour qu’il m’apprenne. Ma vie était un désastre et du haut de mes quatorze ans, je perdais peu à peu l’espoir d’un changement. Comment pouvais-je me relever ? Comment pouvais-je l’oublier et vivre sans ? J’avais juste l’impression qu’on m’avait arraché une partie de mon cœur ; si douloureux que j’avais envie de baisser les bras. Alors pourquoi m’étais-je donnée la peine de réussir ses satanées épreuves si je ne voyais plus la lumière au bout du tunnel ?

Après l’entrainement, je n’avais pas eu la force de me rendre à la mess et d’y manger. Je n’avais pas d’appétit et je ne voulais voir personne. Je m’étais réfugiée dans la caserne réservée aux nouvelles recrues et je m’étais simplement assise sur le bord de mon lit. Je cachais mon visage de mes mains pour qu’on ne puisse pas entrevoir les larmes coulant de mes yeux. Chaque soir, je faisais ce même rituel, pleurait jusqu’à être épuisée et s’endormir. Ça n’avait aucun sens mais j’étais déprimée et je ne voyais pas d’autre moyen pour y faire face. C’était la facilité de se cloitrer dans un coin pour pleurer toutes les larmes de mon corps. La force me manquait et la détermination s’était perdue en chemin. Je ne savais pas quoi faire et je regrettais le moment où j’avais quitté la voiture avant l’explosion. J’aurais préféré mourir avec mon père plutôt que d’affronter un monde sans lui. L’épreuve était trop grande pour que je puisse la réussir. Du moins, seule, je n’avais aucune chance. Je ne savais pas vers qui me tournait et je trouvais ces gens si étranges. Ils avaient tous un don particulier et ils semblaient habituer à cette vie militaire. Cela leur semblait si naturel que j’avais l’impression de voir un fossé entre eux et moi. Pourtant, en abaissant les mains cachant mon visage, j’aperçus un camarade que je ne connaissais pas. Je ne voulais pas qu’il me voit dans cet état et c’est pour cette raison, que je me cachais de nouveau, espérant être invisible.

avatar
Invité
Invité

Seule, il n'y a pas d'espoir (Mathias) Empty
MessageSujet: Re: Seule, il n'y a pas d'espoir (Mathias)   Seule, il n'y a pas d'espoir (Mathias) EmptyJeu 28 Mai - 21:03

Seule, il n'y a pas d'espoir

Quelques jours après son arrivé

Une fois n’est pas coutume, les nouveaux qui arrivaient impressionnait Mathias par la façon dont ils s’habituaient au camp. Le jeune léopard devait être bizarre, lui n’était pas fait pour les combats, préférant les papouilles ou même se prélasser au soleil. Collé à Sara, pour changer, il écoutait les dires des gens au sujet d’une nouvelle venue. D’après les membres des cohortes, elle n’était pas à sa place et déprimait. Mathias termina son bol de lait au miel avant de se mettre à la recherche de la demi-déesse. Le problème c’est que les nouveaux devaient apprendre trop de choses d’un seul coup. Entre la discipline, les armes, les dieux, son don, celui des autres, pas toujours facile à accepter. Mathias aurait pu la trouver plus facilement s’il avait laissé l’once en lui pendre les devants. Il devait cependant se mettre en tête que faire équipe avec un léopard, ça pouvait effrayer. Pourtant, il n’était pas méchant son léopard des neiges, joueur par contre, oui. Après s’être perdu trois fois, l’odorat de merde des humains, Mathias eut l’intelligence ou la logique de demander où était la dernière arrivée. Il fronça les sourcils en apprenant que le mentor n’était pas avec. Quel mentor de merde, Mathias regretta qu’elle ne soit pas dans sa cohorte, Sara et lui auraient au moins fait l’effort de l’intégrer. Il faut croire que plus les cohortes sont cotées, moins les gens sont humains et ont de cœur.
Il pénétra timidement dans la sorte de cocon qu’elle avait formé autour d’elle. Sitôt à la vue de Saphir, cette dernière baissa la tête, surement pour qu’il passe son chemin, rebuté par sa froideur. Pourtant c’était bien mal connaître Mathias que de croire qu’il reculerait, surtout que la tristesse de Saphir se ressentait. Avec lenteur, il vint s’asseoir à côté de la demoiselle et entreprit les présentations, enfin surtout la sienne.

- Bonjour Saphir, j’ai cru comprendre que ça n’allait pas fort et que tu t’isolais. Je comprends, ça déroute cet endroit. Je me présente, je suis Mathias. Je peux te tenir compagnie. Rester tout seul c’est pas intéressant. On remplacera jamais ta vraie famille, aucun de nous. En revanche, on sera toujours là pour toi. Je ne connais pas ton mentor mais puisqu’il n’est pas là, je veux bien te faire visiter ou te dire tout ce que je connais de cet endroit.


Le sous entendu était évident, Mathias ne la laisserait pas toute seule. C’était du Mathias tout craché. Certains pouvaient dire de lui qu’il était le plus gros pot de colle de la légion et il s’avérait que c’était la réalité. La légion était déjà remplie de guerriers froids, bons, ils pouvaient donc se contenter d’être le plus humain possible. Il pouvait donc être lui-même sans oser pour autant lui sauter dessus en ronronnant. C’était mal vu, elle n’avait pas du rencontrer Sara, la merveilleuse Sara, pas non plus Alison. La première était dans les forges à faire des armes et la seconde à grogner sur Mathias. Ce qui ne dérangeait pas plus que ça l’once qui n’hésitait pas à coller son museau contre celui de l’ours. De ce fait, s’il ne craignait pas la sauvageonne, il ne voyait pas comment il pouvait avoir peur de Saphir, surtout qu’elle semblait tellement mal dans sa peau. Mathias n’avait aucune idée de ce qui lui était arrivé mais il serait là, quitte à ce qu’elle le déteste par la suite. Oh, ça ferait un peu de mal tout de même. Se faire des ennemis ne l’emballait mais pas du tout. L’avenir de leur relation appartenait à Saphir.





Je te vole ton code (a)
Giulia D. Macchiavelli
Giulia D. Macchiavelli
Coalition ψ Combattant
Ω Tablettes : 1633

Qui es-tu?
Ω Objets:
Ω Relations:
Ω Compétences:

Seule, il n'y a pas d'espoir (Mathias) Empty
MessageSujet: Re: Seule, il n'y a pas d'espoir (Mathias)   Seule, il n'y a pas d'espoir (Mathias) EmptySam 30 Mai - 19:41

Seule, il n'y a pas d'espoir

Quelques jours après son arrivé

La présence de ce jeune homme me perturbait. Je n’avais qu’une seule envie : être seule. Je ne me voyais pas faire la discute et oublier un instant ce que j’avais provoqué. Je maudissais ces foutus dieux incapable de prendre soin de leur progéniture et donner cette tâche ingrate à des mortels n’ayant rien demandé. Mon père avait été victime de ce complot et il avait comme beaucoup trépassé dans son rôle de me protéger. J’avais aussi échoué car j’avais paniqué et je n’avais plus l’impression de me sentir en sécurité. Voir des monstres à chaque coin de rue, il y avait de quoi flipper comme si tout d’un coup, on devenait un morceau de viande. Semble-t-il, j’avais de la chance vu que ma mère ne faisait pas partie du grand panthéon et que mon odeur était plus faible que les autres enfants issus de ces dieux supérieurs. Je n’imaginais pas l’enfer pour eux de se balader dehors. Pourtant, la Légion semblait être un paradis vu que le danger était écarté et qu’on était formé pour combattre ces créatures. Mais je ne voulais pas d’une vie pareille, souhaitant simplement retrouver celle d’avant où il n’y avait pas de monstres, ni de dons et que j’étais sur scène avec mon père. Je n’en voulais pas de cette vie de demi-déesse surtout qu’elle avait demandé de sacrifier mon propre père pour ma propre survie. Le sacrifice était trop dur pour espérer des bonnes choses au sein de ce camp. J’avais balayé d’un revers de la main la seule personne qui me tenait réellement à cœur et qui ne méritait pas une telle fin. Il me manquait tellement qu’il m’était impossible de voir au travers lui. J’avais l’impression de le voir partout, sur chaque visage et sur chaque chemin que je prenais. Comment pouvais-je aller de l’avant ? Comment pouvais-je reprendre ma vie en main ? Je ne voyais pas le bout du tunnel seulement une énorme roche bloquant le passage.

Je sentis un autre poids sur mon lit et je constatai que le légionnaire semblait têtu dans sa quête de se sociabiliser avec moi. Il entreprit une discussion malgré que je ne souhaite aucunement sa présence. Il avait l’air sympathique, certes, mais la douleur était trop grande pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Je lui montrais mon visage bafoué par la tristesse et des yeux rougis par les larmes. Je le fixai un long moment sans rien dire avant de souffler d’une voix éraillée. « J’ai juste envie d’être seule et c’est pour ça que j’ai envoyé se faire foutre mon mentor ! J’aimerais aller sur sa tombe et lui rendre un dernier hommage mais on me l’interdit ! » Mes mains agrippèrent le tissus de mon uniforme avant de regarder dans le vide et de murmurer. « Je n’ai jamais voulu être demi-déesse… » Je soufflais avant de poursuivre. « Je ne comprends pas ce que cet endroit pourrait m’apporter, je ne suis pas une combattante… Je suis une magicienne bloquée dans ce camp militaire pour servir des dieux ingrats et se contrefichant de leur progéniture ! » J’avais dit le fond de ma pensée, mes ressentis depuis mon arrivé mais surtout mon incompréhension face à ce spectacle. Quel rôle avais-je à jouer ? Qu’est-ce que ce camp pouvait réellement m’apporter ? Tant de questions sans réponses…

avatar
Invité
Invité

Seule, il n'y a pas d'espoir (Mathias) Empty
MessageSujet: Re: Seule, il n'y a pas d'espoir (Mathias)   Seule, il n'y a pas d'espoir (Mathias) EmptyJeu 4 Juin - 13:55

Seule, il n'y a pas d'espoir

Quelques jours après son arrivé

Quelques secondes, le silence pesa lourd dans la pièce sans que Mathias ne se sente vraiment mal à l’aise. Il suffisait de pas grand-chose pour que le jeune homme soit dans l’optique sourire et c’était bien trop important pour lui d’accueillir les nouveaux, il ne faiblirait pas, ne reculerait pas et Saphir l’apprendrait bien assez vite. Il chercha un autre participant à la conversation en entendant la drôle de voix semblant provenir des enfers eux même. Son regard finit par se poser, indécis, sur Saphir, par tous les dieux réunis, comment pouvait-elle avoir une voix aussi grave. Bon raisonnons logiquement, elle avait pleuré, beaucoup pleuré comme le montrait l’humidité sur le col de ses vêtements, sensation désagréable d’être mouillé à cet endroit n’est-ce pas, autre indice ses yeux rougies et les joues brillants du reflet des larmes, Mathias futur sherlock holmes, au moins tout ça.  Il ne la jugea pas lorsqu’elle reconnut avoir dit à son mentor d’aller se faire foutre, drôle de façon de s’intégrer au camp mais ce dernier aurait au moins dû faire la forte tête et camper sur ses positions. Allez sur une tombe, quelle drôle d’envie, Mathias n’était pas friand des cimetières, la chair de poule l’accompagnait bien souvent lorsqu’il allait dans ces endroits. Néanmoins, il ne voyait pas l’intérêt de refuser à une personne d’y aller. Le regard sombre, tandis qu’il pesait le pour et le contre de la désobéissance qu’il comptait faire et lui faire faire, il finit par se proposer pour l’accompagner.

« On va y aller tous les deux sur sa tombe, compte sur moi. Lève-toi, je t’emmène. »


Il n’était pas certain de pouvoir se transformer en Once devant elle et que le côté animal de sa personne accepte d’avoir un humain sur le dos, il connaissait son côté léopard et ce dernier serait plus dans l’optique rouler sur le sol que de vraiment jouer la monture. Saphir semblait, de son côté, avoir basculé dans la déprime. D’après Mathias, personne ne souhaitait vraiment devenir demi-dieu, ça tombait plus sur le dos comme un fardeau au départ mais il y avait des bons côtés à être un demi-dieu, il y avait pleins de gens sympas et l’ambiance était toujours au rendez-vous. Bon, encore fallait-il passer par la case déprime, elle semblait bien ancrée dedans. Le demi-dieu l’observa avec attention, qu’est ce que la légion pouvait bien lui apporter, du soutien déjà, elle semblait avoir perdu quelqu’un de chère à son cœur, elle se ferait forcément des amis ici et le principe d’être entouré c’est qu’il y a plus de chance de survie, voir même des personnes capable de poser une main sur l’épaule quand ça ne va pas. Mathias roula des yeux en l’entendant dire qu’elle n’était pas une combattante, il murmura joyeusement.

« Parce que tu crois qu’on est tous né avec un flingue dans la main et une épée dans le fourreau ? Nous aussi au départ on avait des cloques à force de les tenir. Ne crois pas que les gens sont doués de nature, il faut de l’entraînement, puis même si on n’égale pas les demi-dieux qui se battent non stop, nous ne sommes pas moins utiles. Pour preuve, tu pourras faire de la magie pour remonter le moral des troupes. Les dieux ne sont pas ingrats… je ne crois pas, ils sont préoccupés par des choses plus grandes que nos existences.  Alors tu viens ? »


Impatient de sortir du camp pour s’aventurer dans le monde, à nouveau, sans personne pour le retenir, Mathias trépignait d’impatience sur le côté, réfléchissant au moyen de locomotion à voler.



Contenu sponsorisé

Seule, il n'y a pas d'espoir (Mathias) Empty
MessageSujet: Re: Seule, il n'y a pas d'espoir (Mathias)   Seule, il n'y a pas d'espoir (Mathias) Empty

Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Le titre viendra plus tard mais c'est du Mathias tout craché :P
» Tu crois vraiment t'en sortir seule ? (Azenono chérie) <3
» Je suis une demoiselle, je suis en détresse et je m'en sortirais seule! [feat. Dael]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Heroes of Honor :: Corbeille du forum :: Corbeille du forum :: Les anciens RPs-