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 Jamais je ne fuis, jamais je n'abandonnerais [Viktor]

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MessageSujet: Jamais je ne fuis, jamais je n'abandonnerais [Viktor]   Jamais je ne fuis, jamais je n'abandonnerais [Viktor] EmptyMar 31 Mar - 15:55

Petit Joyau ∞ Lily
Les livres s’entassaient dans le bungalow, une première pour le bungalow des Aphrodites. Je ne saurais dire qui exactement écrivait ces livres sur les enfants, la maternité ou tout ce genre de chose mais niveau optimisme, c’était loin d’être ça. Je m’inquiétais déjà à la base, parce que je ne savais pas trop bien comment ça marchait pour les demi-dieux en général. J’étais une exception ça, je n’en doutais pas, j’avais eu une enfance privilégiée et une adolescence tout aussi simple. Sauf qu’à entendre mes camarades parler de leurs enfances, des monstres qui les traquaient, l’inquiétude se peignait peu à peu sur mon visage. Sans devenir dépressive, je m’inquiétai pour mon enfant à naître. Que mon amour le protège, je n’en doutais pas un seul instant, ce que je redoutais en revanche c’était les monstres, les partisans, les romains même et pourtant, je les adorais les Romains, je trouvais leur façon de voir les choses très intéressantes, l’idée de protéger les générations m’avaient toujours plu et je trouvais assez dommage que la colonie ne fasse pas de même. Enfin ça c’était avant que je n’arrive, j’allais bien finir par convaincre tous les chefs de bungalows de voir au-dela de nos vingt ans. Rare était ceux qui vivaient, c’est un fait cependant plutôt que de les laisser mourir dans la nature, on devrait peut-être les intégrer mieux ou alors c’était l’inquiétude de n’avoir aucun soutien qui me faisait avoir des idées pareilles. En attendant, je balançais mon livre complètement stressée par les problèmes que pouvaient avoir les enfants en bas âge, qui a dit faites des gosses que je l’étouffe et que je le jette dans la mer. Non pas dans la mer, après Poséidon viendrait me voir et me crierait dessus que je polluais son royaume. Il est marrant lui aussi, si je mettais sur terre Gaïa me péterait la tronche, enfin pour peu qu’elle se réveille, ce qui n’était pas vraiment gagné, si je mettais ça dans les airs, Zeus allait me carboniser, hop là morte électrifié, cuite comme du poulet, quelle fin de vie honorable… toujours est-il que mourir noyé, beurk encore moins.

A l’heure actuelle, je n’étais pas en mesure de protéger mon Nathan, pour peu que les partisans attaquent le camp dès qu’ils naîtraient, je n’avais aucun moyen de me battre, mon arme à feu était un peu inutile au corps à corps et je savais d’instinct que je resterais collé à mon fils h24, alors je devais trouver une autre façon de me battre étant donné que je ne pouvais pas demander à Hailey de faire garde du corps. Enfin si, je pouvais, mais étant donné que ma très chère Hailey était du genre à m’empêcher de vivre. Emy me manquait mais je comprenais entièrement son choix, enfin entièrement, pas vraiment, j’aurais suivi mon copain si ce dernier était parti mener la grande vie. Chacun ses choix, il n’empêche que ça me faisait bizarre de ne plus voir la fille d’Hermes bien que nous ayons dormi ensemble des mois, qu’elle était la seule demi-déesse que je fréquentai alors… bizarre que ce destin. Il n’empêche que l’absence d’Emy et d’Hailey –même si pour la seconde, elle me tomberait dessus dès qu’elle aurait vent de mes intentions – je décidais d’aller m’entraîner au combat, une épée ça ne devait pas être trop compliqué à tenir, il me fallait un bon prof cependant. Bien décidée à triompher de tous mes adversaires, en commençant par l’adversaire le plus compliqué, moi-même puisque ce n’était pas de la tarte de me bouger. C’était vachement long neuf mois, quel était le dieu qui s’était dit allez les gars neuf mois on les fait grossir durant neuf mois… oui si tu veux elles pourront galérer à perdre leurs kilos, oui aussi bien entendu qu’elles pourront déprimer… Je hais les dieux là, sérieux ils ne font aucuns efforts pour nous rendre la vie simple. Enfilant mes habits, je remarquais non sans désespoir que ma taille fine n’était plus qu’un souvenir, purée j’allais galérer à perdre mes kilos après. Je tournais sur moi-même, m’observant dans le miroir du bungalow. J’avais toujours critiqué mes sœurs qui se regardaient dans le miroir mais ces derniers temps, je n’arrêtais pas et je me posais des questions sur moi. Est-ce que c’était ça qui avait fait exploser mon couple ou alors le fait que mon ex copain était juste un gros con incapable de prendre ses responsabilités, je ne décolérais pas à son égard et je l’ignorais ostensiblement depuis que j’étais rentrée, ce qui était hyper simple puisque monsieur passait son temps avec sa moto.  

Une fois sur les terrains d’entrainements, je décidai de prendre une arme, ça vaut mieux même si comment dire, normalement les combattants choisissent en fonction de leur façon de se battre, pas vraiment le choix esthétique. Oui bah d’après moi, il valait mieux avoir classe en toute circonstance, résultat, j’envoyais des épées un peu partout derrière moi, ouai une reine des lancers de couteau venait d’apparaître sur le terrain… bon pas du tout en fait c’était, comme par hasard, l’épée tout au fond de la grande caisse que je voulais, celle qui ne brillait pas trop, qui n’était pas trop grande, bref la perfection. Triomphante je la soulevai comme un trophée avant d’avoir la mauvaise idée de tourner la tête et de m’apercevoir qu’il y avait des épées jonchant le sol autour de moi. Tout en marmonnant que c’était pas malin de ma part, je les ramassai et les rangeait. Ouai, je sais, j’aurais pu faire semblant que ce n’était pas moi et tout laisser par terre, sauf que voilà, il fallait grandir un peu dans quelques années, je devrais forcer mon fils à ranger ses affaires, autant montrer le bon exemple. Après avoir rangé tout mon bazar, j’avançais dans les différentes les allées, cherchant un enfant d’Athéna ou d’Ares, surtout d’Ares en fait parce qu’habituellement, grâce à nos parents, on s’entendait mieux, même si je crois bien que je m’entendais avec tout le monde ici, bien sûr il y avait des gens avec qui j’avais moins d’affinité mais ça allait encore. Mon regard se posa sur Viktor, de tous les demi-dieux présents ici, ça devait être le plus calé en bataille, celui qui en avaient vécu des tas sans jamais perdre et ils avaient dû former bon nombre de ses frères et sœurs, allez je n’étais pas tant une catastrophe, je viens me positionner derrière lui, enfin à une distance respectable, histoire qu’au cas où il sursaute, il évite de me tuer puis je le hélai joyeusement.

« Viktor ? Ça te dit de m’entraîner au combat, j’ai envie de m’améliorer ? »

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MessageSujet: Re: Jamais je ne fuis, jamais je n'abandonnerais [Viktor]   Jamais je ne fuis, jamais je n'abandonnerais [Viktor] EmptyMer 1 Avr - 17:06



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Le camp était plutôt paisible en ce moment, malgré le grabuge provoqué par les partisans ça et là. Tous les demi-dieux s’occupaient à leur manière, que ce soient les fils d’Héphaïstos s’afférant dans leur forge (d’où émanent de fortes effluves de fer chaud, rudement battus à coup de marteau, et de feu qui crépite) où encore les enfants d’Arès et d’Athéna s’entrainant d’arrache pied à toute sorte de techniques et d’arts martiaux. Tous ici ont leur place, tous s’y plaisent aussi, enfin il me semble, c’est si agréable. D’ailleurs, parlant de place et de fils d’Arès, il faudra peut-être un jour que je me propose comme entraineur au combat dans l’arène, je serai sans doute bien plus utile qu’à flâner toute la journée. Je pourrais céder mes techniques, comme l’ont fait mes entraineurs avec moi il y a quelques années. C’est le devoir des ainés, de transmettre leur savoir aux plus jeunes. J’y songeais depuis un certain temps déjà, sans jamais réussir à m’y résoudre, mais je devrai réellement le faire. Enfin, il y a un temps pour tout, on verra plus tard. En attendant, je me dirigeais vers les terrains d’entrainement, avec la ferme intention de poursuivre mon entrainement. Ce n’est pas parce qu’on est plus âgé que l’on possède moins de capacités, ou que l’on est plus lent, et je me devais de le montrer aux jeunes. Je n’allais pas me laisser aller indéfiniment.

Je traversais alors le terrain de volley, puis celui de tir pour enfin arriver au terrain de combat. Au détour d’une allée, je retrouvais mon sac de frappe, suspendu à la branche d’un vieil arbre. Boxer en extérieur, surtout par un temps si agréable, était meilleur pour le moral. Je posais donc mon sac de sport au pied de l’arbre, enlevais ma chemise blanche que je pliais avec assez de soin, sorti mes bandes et enroulais mes poings dedans. Un peu d’exercice pour commencer, de la course, des étirements, puis je me mis à frapper. Crochets, directs, enchainements rapides et uppercut, tous y passait. La sueur ruisselait sur mon visage, puis sur les bords de mes joues où se dessinait un large sourire. Ça faisait longtemps que je n’avais pas pratiqué, mais je n’était pas du tout rouillé contrairement à ce que j’aurai cru. J’enchainais alors avec une série de coups de tibias, puis de coups de poings. Lorsque la fatigue commença à me gagner, cela faisait déjà bien une heure que je cognais. Je pris une pause, en profitant de ce léger répit pour  boire et me balader sur les terrains alentours, ma serviette posée sur mes épaules. Les grecs s’entrainent assez souvent finalement, je remarquais quelques habitués au terrain de tir, comme la miss Michaélis par exemple. Je m’en revins donc de ma pause, repassant mon chemin à l’envers jusqu’à mon sac de frappe. Je levais les poings, bien résolu à reprendre mon entrainement, lorsque de derrière moi s’éleva une voix féminine qui m’interpelait. Je me retournais pour regarder mon interlocutrice, et me retrouvais face à une jolie jeune demoiselle aux cheveux blonds et qui abordait un beau sourire. Elle venait me demander de l’aide pour un entrainement, comment aurais-je pu refuser ? Je lui répondis avec le même sourire :
« T’entrainer ? Avec grand plaisir ! Je ne sais pas si je pourrais répondre à tes attentes, mais je peux au moins t’apprendre à te défendre, qu’en dis-tu ? »
La réponse semblait lui convenir, elle avait l’air plus ou moins ravie. Je l’étais aussi, jusqu’à apercevoir l’épée qu’elle tenait dans la main. Mon sourire s’est peu à peu effacé, la cicatrice dans mon dos commençait à picoter légèrement. Je posais ma main dessus, puis fit l’effort de sourire de nouveau à Lily. Elle n’était sans doute pas au courent de grand-chose, après tout elle n’était pas au camp depuis très longtemps.
"Je tiens tout de même à te prévenir, lui dis-je le plus gentiment possible, si je t’entraine, ce sera sans le cure-dent que tu as dans la main "
Devant son air légèrement interloqué, je m’expliquais :
"Avant d’apprendre à manier ce genre de chose, il faut apprendre à se battre et se défendre sans. Imagine un peu que tu sois désarmée par ton adversaire sur le champ de bataille, comment feras tu pour te défendre, toi ou ceux que tu veux protéger, si tu n’es pas capable de te défendre sans ton arme ? "
Je ne savais pas si mon argument avait eu l’effet escompté, et je scrutais le visage de la gamine pour en deviner les pensées. J'espérais juste ne pas l'avoir trop déçu.

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MessageSujet: Re: Jamais je ne fuis, jamais je n'abandonnerais [Viktor]   Jamais je ne fuis, jamais je n'abandonnerais [Viktor] EmptyVen 3 Avr - 20:08

Petit Joyau ∞ Lily
Les gens motivés, ça change un peu de ceux que l’on voyait à New York qui faisait la tronche pour un oui ou pour un non. Je l’observai pendant qu’il se tournait vers moi, sa musculature se laissait entrevoir que trop bien, sans t-shirt c’était encore plus flagrant et je n’avais pas envie de me retrouver son adversaire, si les Romains avaient des combattants hors pair, pour une fois j’avais envie d’aller voir Reyna et de me la péter à mon tour sur le talent de mes coéquipiers. J’avais aussi bien envie de rigoler en l’entendant dire qu’il ne savait pas si je trouverais mon bonheur avec son entrainement. Comment dire, les bases, je ne les avais que vaguement, j’avais appris à me défendre il y avait tellement de temps que ça avait dû s’échapper, puis j’étais arrivée ici et je m’étais aperçue toute seule que les filles d’Aphrodite ce n’est pas réputé pour le talent de combattante, je n’avais pas envie de donner raison à ce qui existait depuis une éternité. En cela, le monde des Romains m’avaient fait plaisir, leurs filles de Vénus savaient se battre, se battaient et j’aurais adoré changé de camp durant les deux premiers jours mais il y avait Matthew à l’époque, Matthew qui avait fait battre mon cœur et m’avait donné envie de me battre pour ce campement. Le résultat de cette envie était mitigée, je n’étais pas vraiment en couple, les Romains avaient failli nous démolir dès que Reyna avait eu le dos tourné. J’avais aussi eu la délicieuse découverte d’être enceinte et le pire c’est que je le gardais, ça allait être extrêmement compliqué mais je ne pouvais pas le laisser tomber. Du coup, il devenait urgent de se défendre et de le défendre, d’où mon épée nouvellement récupérée. La défense, ça devait être de mon rayon, je hochai donc la tête avec motivation, un peu de confiance en soi ça n’a jamais tué personne.

Par contre, lorsque son regard se posa sur ma main, à moins que ce soit sur l’arme, plus probable d’ailleurs, son regard sembla s’alourdir, il semblait beaucoup moins motivé. Raison pour laquelle, je baissais les yeux sur mon épée, je la trouvais belle moi pourtant, pas hyper longue, pas lourde, non vraiment elle me semblait tout indiqué dans mon cas. Je fis la moue en l’entendant dire qu’il ne m’entraînera pas avec mon cure dent… c’est moi où il venait de traiter mon épée magnifique de cure dent. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi d’ailleurs, elle n’était pas assez bien. Je devais avoir l’air bien con puisqu’il se décida à m’expliquer un peu mieux les raisons de son refus. Je l’écoutais attentive et reconnu avec une certaine pointe d’agacement qu’il avait raison, je pouvais être désarmée et dans ce cas-là seul l’entraînement me sortirait de là. Sauf que sur le papier, ok même l’entraînement au corps à corps ça me plaisait, sauf que voilà j’étais enceinte et se retrouver au sol, même lors d’un entraînement ce serait déroutant, déplaisant voir même dangereux pour mon Nathan et je crois que même s’il n’était pas encore là, le perdre me briserait le cœur, mince c’était mon fiston et je l’aimais déjà. Je penchai donc la tête sur le côté pesant le pour et le contre avant de demander clairement inquiète pour mon fils.

« Ce n’est pas dangereux pour mon enfant de se battre ? Tu risques pas de me faire tomber au sol parce que sincèrement, c’est pour lui que je veux me battre mais si je le perds avant même qu’il soit né, je risque de pas bien le vivre. D’où mon cure dent comme tu dis qui permettait d’être un peu plus au corps à corps que mon arme à feu habituel. Mais je veux bien essayer. »


Ouai, enfin il valait mieux qu’il fasse gaffe quand même, on sait jamais je pourrais m’exciter s’il m’arrivait quelque chose ou au petit. J’inspirais puis expirais avant de m’avancer vers lui. Je laissais tomber mon arme au sol afin de lui montrer que je n’étais plus armée maintenant, je ne m’inquiétai absolument pas de ses réactions. C’était agréable de pouvoir faire confiance à tout le monde, je n’enviais pas du tout Reyna pour le coup, cette pauvre Reyna qui devait craindre des coups par derrière de gars ou de fille qu’elle connaissait depuis le début de son entraînement. Je grimaçai à cette évocation, non les Grecs étaient bien plus familiaux et c’était plus marrant de s’entraîner avec ses potes même si le gars en question pouvait être mon père, qu’il pouvait me mettre au sol en un seul mouvement, l’exemple à suivre quoi pour s’entraîner.

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MessageSujet: Re: Jamais je ne fuis, jamais je n'abandonnerais [Viktor]   Jamais je ne fuis, jamais je n'abandonnerais [Viktor] EmptySam 4 Avr - 16:26



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J'en était sur, elle était déçue. Ça se voyait a des kilomètres, la façon dont elle regardait son épée et la moue renfrognée qu'elle faisait en m'écoutant lui expliquer les raisons de mon refus de l'entrainer au maniement de sa lame. J'étais légèrement désappointé, je ne voulais surtout pas la décevoir, et voila que c'était fait. Elle devait me prendre pour un imbécile, à refuser de l'aider juste parce qu’elle était armée, mais c'était au dessus de mes moyens. Je ne me voyais pas lui raconter le réel pourquoi de ce refus, parce que je ne voulais pas paraître faible, mais j'aurais peut-être du, elle aurait sans doute compris. Bref c'était légèrement trop tard, je me préparais à me faire réprimander pour mon manque de respect à son égard. A ma grande surprise, elle n'en fit rien. Elle pencha sa tête sur un côté, paraissant réfléchir intensément. Puis elle me demanda avec un air plus inquiet que coléreux si ce n'était pas trop dangereux de se battre alors qu'elle portait un enfant. Mon visage se décrispa totalement, laissant place à un léger sourire. Ça faisait plaisir de voir des jeunes aussi déterminés que moi à protéger ceux qui leurs sont chers, même si dans le cas présent il n'était pas encore né. Je ne comptais pas me battre sérieusement contre elle de toute façon, du moins pas avant qu'elle ne maîtrise correctement toutes les bases. Le reste dépendait d'elle, viendrait elle à moi ou partirait elle sans se retourner, j'allais avoir la réponse bien vite. Pour mon plus grand plaisir, elle avança vers moi, puis lâcha son arme, qui vint s'écraser au sol dans un bruit sourd. "Je veux bien essayer" a-t-elle dit, s'avançant toujours. Elle en voulait, ça s'est sur, elle était déterminée à apprendre comment se défendre, au risque de se mettre en danger. Pour sûr cette attitude me plaisait, cette gamine me plaisait bien. Je la regardais dans les yeux lorsqu'elle arriva presque à distance de frappe, j'étais plus grand d'une tête à peu près.
"Es-tu sûre de ton choix ?"
lui demandais-je tout de même avant de commencer. Elle acquiesça. Elle n'avait pas de notions de combats rapprochés, à ce que j'avais compris. On allait donc commencer par les bases: la garde, les différents coups de base, et l'esquive. Je me penchais vers mon sac et en sorti une paire de mitaine rembourrées, que je lui tendais. Ça évitera déjà qu'elle ne se fasse mal en frappant. Elle les enfilas, non sans difficultés car un peu grands pour la taille de ses mains, puis se mit en garde. Je la corrigeais sur quelques points: le poing de garde au niveau du menton, le second plus en avant, et une posture du corps défensive et fermée. Cette étape terminée, je lui demandais donc de frapper de toute ses forces dans ma main bandée, que je tendais devant elle. Il me fallait une idée de sa force, pour adapter les prochains mouvements que je lui apprendrai. Elle ferma donc son poings, et frappa le plus fort qu'elle pu. Son poings s'écrasa dans ma main, qui recula en amortis. J'étais étonné, pour une gamine de son âge elle savait mettre de la force, et pas qu'un peu, dans ses coups. L'entrainement se continua sans soucis, elle apprenait plutôt vite. Les coups étaient assez imprécis, la garde pas parfaite et l'esquive moyenne, mais c'était bien suffisant pour une première fois. Je faisais largement gaffe à ne jamais porter les quelques coups que je lançais. Je les arrêtais à quelques centimètres à chaque fois, le but n'était pas de la blesser mais de tester ses réflexes.
On a continué ainsi une bonne heure, puis on fit une pause. Lily était essoufflée, fatiguée par l'exercice. J'avais oublié qu'il s'agissait d'une première pour elle, elle n'avait sans doute pas l'habitude des efforts physiques intenses. Je lui donnais une bouteille d'eau, histoire qu'elle se réhydrate un peu, puis lui demandais son avis sur l'heure qui venait de s'écouler.
"Tu t'es bien débrouillée Lily, c'était super pour une première." puis je marquais un arrêt. J'avais eu le temps de réfléchir, et j'avais une proposition à lui faire, qui je pensais pouvait l’intéresser. "Si tu évolue assez vite, je pourrais peut-être t’entraîner à l'épée, qu'en dis-tu ?"
Je consentait à un assez gros sacrifice en faisant cela, mais j'avais été touché par ce qu'elle m'avait dit. Après tout, elle aussi faisait un lourd sacrifice en venant s’entraîner ici, pour son fils, d'où le cure-dent qu'elle avait à la main. Je le lui devais bien, elle était venue pour ça à la base. J'espérait donc de tout cœur qu'elle était sûre de son choix, et qu'elle était prête, car la suite n'allait pas être vraiment tendre et de tout repos.  


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