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 Pourquoi mentir, ton coeur soupire [Saphir]

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MessageSujet: Pourquoi mentir, ton coeur soupire [Saphir]   Pourquoi mentir, ton coeur soupire [Saphir] EmptyDim 15 Mar - 10:55

Petit Joyau ∞ Ptit Archer
Un matin comme les autres au camp romain, enfin comme les autres, pas forcément. Disons que la plupart des Romains seraient horrifiés, ils ont des gros problèmes, à l’idée que Théo puisse penser un seul instant, imaginez donc tout le temps, que les punitions de merde inventez quand même pour lui, étaient quelque chose d’habituel. Pour une fois, Théo n’était presque pas responsable du fait qu’il était puni à moins que déclencher une bataille de nourriture dès le petit dej soit une raison suffisante pour punir… aucune idée, il n’irait certainement pas demander Reyna, de toute façon il ne l’aimait pas hein… elle était chiante, égoïste, ouai quand même vachement égoïste pour ne pas vouloir abandonner sa putain de légion alors qu’il lui avait quand même proposé gentiment et sérieusement, surtout le sérieux en fait. Comment msieur Lloyd aurait-il pu deviner qu’il fallait prendre les fleurs et tout le tralala. Dans sa tête,  surtout à cet instant précis, il s’était dit que c’était trop bien pour qu’elle puisse refuser, il avait peut-être un peu perdu les pédales et sous-estimé la fourberie de Reyna qui se rapprochait des gens par intérêt et étrangement ça faisait quand même assez mal. Alors ouai, si pour se venger, il fallait mettre le camp à feu et à sang, en théorie hein parce qu’en pratique faudrait pas exagérer non plus, Théo était partant. Bon visiblement, ce matin ça n’avait pas été très concluant puisqu’un centurion même pas dans l’histoire, le dégât collatéral puisque Théo l’avait un peu visé par inadvertance, disons plutôt au hasard, avait pété un cable, soit disant qu’il allait tuer. Franchement, la menace de merde pour un demi-dieu qui vit au contact des monstres, qui a pour meilleur ennemi une espèce d’ours complètement malade et qui vient juste d’apprendre l’art de ne pas se faire prendre quand il frappe, espèce d’ours instable. Tout ça pour dire, que Théo avait encore été puni mais que ça ne lui semblait pas si mauvais comme punition, ça l’empêcherait de voir Reyna pour la journée.

Ce qu’il faut bien se rendre compte c’est que pour les gens normaux, les punitions c’est quelque chose de mauvais, pour Théo c’est un peu comme des vacances, garder le petit Tibre mais c’est l’occasion idéale pour faire des conneries ou essayer d’apprendre à pêcher le poisson. Le petit malin arrivait donc sur les lieux de la punition avec un attirail en béton : Son arc, sait-on jamais, ses flèches, c’est mieux pour tirer, de la bouffe en veux-tu en voilà, une canne à pêche volée on ne sait trop où et une couverture pour dormir, au cas où. Oui autrement dit, c’était aussi utile de mettre Théo au Petit Tibre que de le laisser tranquille. S’il y a quoi deux semaines, il aurait essayé de faire des efforts et de rester un vaillant petit soldat pour faire plaisir à Reyna, sonnant comme ça c’était un peu pitoyable mais c’était le cas. A présent, il n’avait absolument pas envie de l’aider dans sa quête de grandeur, qu’elle reste avec les gens qui rêvent de grandeur, lui se contenterait de rester à son niveau avec des aspirations moindre et se laisser vivre tout simplement. Non mais qui a envie de donner sa vie pour une communauté ? Faudrait qu’ils se rendent tous compte, personne ne passe à la postérité parce qu’il est mort au combat, ok c’est digne des guerriers mais un souffle de vent suffit à vous effacer des générations suivantes. Théo n’était donc pas très chaud.

Ses yeux se posaient sur la surface argentée où les poissons semblaient le narguer, ils ne perdaient d’ailleurs rien pour attendre, il digérait son petit déjeuner et après il se mettrait au travail. Comment le légionnaire devina une présence non loin de lui, sérieusement, du pur hasard, aucun sixième sens, rien du tout, il jetait juste des petites pierres un peu partout et l’une d’elle roula en arrière dans une logique qui laissait perplexe le garçon. Il suivit du regard la petite pierre qui vint se poser entre les pieds d’une personne, et quand même elle s’était drôlement rapprochée avant qu’il ne la capte, habituellement il était assez bon dans ce domaine, ça le surprenait de se faire avoir comme ça même si d’un coup un immense sourire vint éclairer son visage. Trop bien ! Ok en soi d’avoir Saphir en punition, ce n’est pas un exploit, il s’agit de Saphir quand même, la fille qui trouve toujours le moyen de se faire punir mais quand même, c’était toujours plus drôle d’être à deux. D’un bond Théo fut debout et lui sauta dessus l’envoyant au tapis au passage, enfin lui aussi d’ailleurs parce que le principe d’être un peu débile et de sauter sur les gens, surtout les filles, c’est que la plupart du temps elles tombent et du coup l’assaillant pas très doué tombe avec. Une fois au sol, le sourire de Théo n’avait absolument pas disparu, ses yeux pétillaient de joie tandis qu’il demanda parce que c’était quand même la question de base.

« Qui est ce que t’as emmerdé pour te retrouver là ? Franchement, ils n’ont pas compris le principe des punitions, déjà nous faire garder un point d’eau mais c’est complètement débile, ils s’attendent à ce que tous les poissons se transforment en piranhas et nous bouffent ? Comme si on allait rester là bien sagement à rien faire. J’ai emmené une canne à pêche d’ailleurs, j’ai décidé d’apprendre à pêcher autrement qu’avec un arc. Puis c’est stupide de nous mettre ensemble, ce n’est pas une punition du tout là. Ça va je t’écrase pas trop ? »


La dernière question étant pour la forme, c’est rare qu’en étant assis sur quelqu’un, l’autre puisse répondre non mais ça va t’inquiètes. Ah sérieusement, cette journée s’annonçait super bien ! Espérons cependant qu’il arriverait à se sortir Reyna de la tête. Parce qu’il faut reconnaître qu’elle lui manquait, il avait super envie de la voir et de lui parler, même si c’était pour la faire chier, ne plus sentir sa présence l’ennuyait profondément. Par moment, il regrettait même d’avoir été assez con pour lui proposer de partir avec lui, c’était trop logique qu’elle refuse, alors pourquoi ça faisait si mal ? Le mieux c’était encore de n’en parler à personne et de tout faire en sorte pour ne JAMAIS se retrouver en compagnie du Praetor, peut-être même qu’il devrait aller lui jeter sa cape à la figure, cette idée se supprima aussitôt apparut, non c’était un cadeau et il était content de la posséder même si ça ne devait pas du tout valoir la même chose dans les deux esprits.

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MessageSujet: Re: Pourquoi mentir, ton coeur soupire [Saphir]   Pourquoi mentir, ton coeur soupire [Saphir] EmptyVen 20 Mar - 22:52


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φOublions et profitons de l'instant présent
C’était dur de se réveiller surtout quand un certain Centurion vous balance un sceau d’eau. Mon simple réflexe fut de crier comme une fillette. Ma matinée commençait à ravir et je n’eus pas le choix de sortir de mon lit vu que je ne pouvais plus m’y reposer. Boudeuse, je pris la direction des douches en prévoyant une petite vengeance à l’encontre de ce troubleur de sommeil. Il m’avait mis d’une humeur de chien et en ce moment, il m’en fallait peu pour m’énerver. J’étais irritée au plus haut point tout en étant ailleurs en même temps. Je n’avais plus la tête à faire des bêtises ou à voler des choses en douce. Je n’arrivais pas à tourner la page, reposant encore et encore à cette satanée partie. C’était comme si un dieu prenait un malin plaisir à punir mon idiotie. Peut-être c’était réellement une punition enfin ce n’était pas si j’avais été plus loin avec lui. Je n’aimais pas dire ce mot et même si j’avais appris des choses ces derniers temps, je ne me sentais pas à l’aise. Les mots ne faisaient pas tout et sans ce tout, je serais toujours cette petite Saphir. Peut-être est-ce mieux ainsi ? Je n’en avais pas la moindre idée mais il fallait bien que j’ouvre les yeux. Je soupirais tout en pensant à ce que je ferais de ma journée. En ce moment, je prenais goût au Champ de Mars, m’entraînant d’arrachepied et essayant pour une fois d’être une légionnaire modèle. Ce n’était pas simple, je mangeais souvent la poussière mais j’arrivais à me défendre. Je changeais, en bien ou en mal, je ne savais pas mais j’avais l’impression de ne plus me reconnaître dans le miroir. Je me sentais étrangère mon reflet ce qui me rappelait douloureusement la mort de mon père et ce qui avait suivi. A mon arrivé, j’étais totalement différente de la Saphir d’aujourd’hui. Je parlais peu, je m’isolais, je pleurais et je me demandais ce que je foutais là. La vie n’avait plus de saveur puis, du jour au lendemain, je me suis relevée et j’ai malgré moi repris la route de ma vie, décharnée qu’elle fut.

Je clignai des yeux en constatant l’état de la Mess principia comme si un ouragan s’était produit. Seulement, ce n’était pas un ouragan juste une bataille de nourriture que j’avais lamentablement raté. Dommage… Sans motivation, je m’attablais à une table et je commençais à prendre mon petit déjeuner. Pourtant, je fus distraite par une discussion non loin. « Tu as vu l’état de la cantine, c’est Théo qui a organisé cette bataille malheureusement pour lui, un de ses lancé a touché un Centurion. Si tu avais vu sa tête, j’ai cru qu’il allait le tuer sur place… » Ma tartine m’échappa et elle tomba bien sûr du mauvais côté. J’émis un léger grognement avant de lancer. « C’est qui le Centurion ? » Les deux légionnaires se tournèrent vers moi avec une moue moqueuse avant qu’un des deux réplique. « Le grand colérique, le pire au niveau discipline… Pourquoi ça ? » Il ne me fallut pas longtemps à identifier ce supérieur étant donné que je m’étais faite puni par presque tous les Centurions. Une petite idée germa dans ma tête alors que j’haussai simplement les épaules en répondant à sa question. « Oh, par simple curiosité. » Je finis mon verre de jus d’orange d’une traite avant de me lever brusquement et de faire ma petite enquête. Je n’aimais pas cette histoire surtout l’attitude de ce gros bêta. Le simple fait qu’il avait pu penser au meurtre de mon ami, m’encourageait dans la connerie. J’avais beau être sage en ce moment, cela n’empêchait pas une petite vengeance arrivée. Je me rendis invisible pour améliorer mes talents d’enquêtrice tout en cherchant ma victime potentielle. Je risquais gros mais je m’en fichais. Je n’avais rien à prouver et je n’aimais pas qu’on puisse menacer mon meilleur ami gratuitement. En moins de cinq minutes, je le retrouvais avec un autre Centurion et il discutait  de… Moi et Théo. « Je devrais proposer à Reyna d’envoyer Théo et Saphir en mission suicide, ça nous ferait des vacances bien mérités. » Comment ? Il n’avait pas honte celui-là et il pouvait rêver pour que cela arrive. Qui enverrait moi et Théo en mission ? Je levais les yeux au ciel sans le perdre de vue pour autant. Un sourire mesquin s’afficha sur mon visage lorsque je le vis se diriger vers les douches communes et je pus constater le beau lancé de mon ami. Sans perdre une seconde, je me ruais vers mes dortoirs pour prendre mes lanières en cuir qui servait normalement dans un tour. En possession de mon arsenal, je marquais en gros et en rouge : en panne.

Le bruit de la douche me rassura vu que je ne courrais pas à la vitesse de la lumière comme le fait qu’il était tout seul. J’étais bien contente d’être invisible car sans cela, mon idée serait tombée à l’eau. Je m’approchais de lui en essayant de contrôler mes diverses pensées. Pourtant, je constatai qu’il était bien foutu enfin, je connaissais mieux. Mes impressions faites, je me concentrai sur ma vengeance. C’était risqué mais j’étais pressée de voir la tête qu’il ferait. Je m’approchai davantage, au point de sentir les vapeurs d’eau. Puis, d’un geste habile, j’attachai un de ses poignets à la tuyauterie. Je mis en place un cadenas pour qu’il ne puisse pas se détacher. Sa tête fut mystique et je ne pus m’empêcher de rire. « SAPHIR ! » Mince, mon identité était révélée et il semblerait qu’il était au courant de mon don. « Faisons un marché, tu me dis où tu as puni Théo et je te libère ? » Dans ma tête, j’allais clairement le laisser attacher, hors de question de libérer la bête surtout qu’il me punirait directement après. « Au petit Tibre, tu me libères maintenant ? » Trop facile, j’avais envie de dire. Sans un mot, je jetai la clé un peu plus loin avant de prendre la fuite à toute jambe et de l’entendre crier des menaces à mon encontre.

Je me sentais revivre tout d’un coup même si j’aurais des gros ennuis. J’avais l’habitude même si je n’étais jamais allée aussi loin. Il l’avait bien mérité puis c’était lui la dernière fois qui avait tenté de m’attacher pour m’empêcher de faire des bêtises. Seulement, je savais me détacher d’une corde et il n’avait pas eu l’intelligence d’utiliser des chaînes et un cadenas. Ayant accompli ma petite vengeance, j’allais rendre visite à l’autre crapule. J’aimais passer du temps avec Théo, la vie semblait tellement plus simple et amusante avec lui. Puis, il me comprenait mieux que n’importe qui. Nous étions tous les deux des légionnaires sortant du rang. Le nombre de fois où j’avais été puni avec lui, était incalculable. Pourtant, au bout d’un moment, nos supérieurs ont vite compris qu’il ne fallait pas nous mettre ensemble. Parfois, ils ont du bon sens mais c’est plutôt rare.

Je voyais sa silhouette au long ce qui me fit automatiquement sourire. Ma journée avait certes mal débuté mais maintenant, elle allait pouvoir s’épanouir. Etant toujours sous l’emprise de mon don, j’avais envie de le faire sursauter ou de le surprendre tout simplement même si c’était compliqué car ce n’était pas un exploit que je sois punie. Je me faisais la plus discrète possible, m’approchant peu à peu de ma cible. Il me restait quelques mètres avant de me jeter sur lui ou de le jeter dans le petit Tibre. Bon, c’était méchant vu qu’on était toujours Hivers. Puis, je n’avais pas envie de retomber malade vu qu’il se vengerait aussitôt en m’arrosant ou en me jetant à mon tour. J’allais rester sur mon idée de base car j’avais assez l’infirmerie. Je fus totalement abasourdie par ses sens. Sérieusement, il avait senti ma présence ? J’étais impressionnée. Il commençait à trop me connaître, je parie. Au moment où je redevenais visible, ce salopard se jeta sur moi et je tombais en arrière sous son poids. Heureusement que de la verdure réceptionnait mon dos, sinon j’aurais eu mal toute la journée. Je souriais comme une idiote alors qu’il faisait son speech. J’hochai la tête à : comme si on allait rester là bien sagement. Il n’y avait rien à faire ici et je ne comptais pas pêcher. J’avais essayé un jour mais c’est le genre d’activité où il faut rester en place et s’ennuyer à mourir. « J’ai emmerdé celui qui t’avait emmerdé. Tu aurais dû me réveiller, on aurait fait une bataille de tonnerre ! » Je fis la moue avant de poursuivre. « Je ne suis pas encore punie, à l’heure actuelle, il attend qu’un légionnaire le détache. Tu comptes réellement pêcher ? » J’espérais qu’il rigolait car je n’étais pas emballée par l’idée. « Tu as grossi Théo ! » J’essayais de me débattre pour m’extraire de l’emprise de ce légionnaire. Malheureusement, je n’étais pas dotée d’une force légendaire et je dus attendre le bon vouloir de mon ami. « Ça te tente une sortie en ville ? On prend des pégases et on s’envole ! » Je lui fis ma petite bouille adorable pour qu’il ne refuse pas mon offre. Je ne pouvais pas rester ici éternellement avant que l’autre rapplique et me fasse subir sa punition. Je frémissais en imaginant son visage déformé par la colère. Je ne devais pas penser à ça mais plutôt à la journée à venir, loin de cet idiot, loin de cette partie de carte, juste avec mon meilleur ami.  


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MessageSujet: Re: Pourquoi mentir, ton coeur soupire [Saphir]   Pourquoi mentir, ton coeur soupire [Saphir] EmptySam 21 Mar - 18:20

Petit Joyau ∞ Ptit Archer
Ok, cette fille est folle. Pas seulement parce qu’habituellement les gens évitent de s’attirer des ennuis de la sorte mais parce qu’en plus d’avoir l’audace d’avouer qu’elle avait emmerdé un centurion, il ne s’agissait même pas d’un Grec, juste d’un gars normal qui avait réagi plus ou moins normalement et l’autre elle avait été l’enquiquiner. Sérieusement, si Théo s’était dit que ça pouvait presque passer sa bataille de bouffe, non mais là Reyna allait forcément lui tomber dessus… En même temps, ce ne serait peut-être pas si dérangeant d’être avec elle… Bon si clairement, elle allait râler et aurait raison. Il n’empêche que pour le moment le fils d’Invida regardait sa pote en se demandant comment elle avait pu réagir comme ça, puis même disons que la bataille de bouffe ce n’était pas dans le but de faire le con pour embêter les gens, juste pour aller soyons franc, que Reyna ait au moins vent de ses histoires. C’était puéril,  peut-être même un peu idiot sur les bords mais Théo en avait un peu besoin. Il n’empêche qu’il ne prévoyait pas ses coups à l’avance, une sorte d’impulsion et ce besoin qu’elle ne l’oublie pas et qu’elle se rende compte que son choix avait été le mauvais. Presque autant que celui de Saphir en fait, si Théo savait bien une chose c’est qu’il est déjà compliqué d’oublier les défaites, une rancœur existe des défaites depuis la nuit des temps et Cronos en était l’image par excellence, il restait certain que l’humiliation était encore plus difficile à digérer et que le centurion ne la laisserait jamais tranquille, que sans pouvoir avoir sa peau, il ferait de sa vie un enfer et à moins de trouver un allié puissant dans la nouvelle Rome, genre un ours de 350 kilos, un tigre qui passait son temps à défendre ses protégés, ou même le préteur et l’augure, sans ça, elle morflerait. En faisant la moue le légionnaire de la cohorte trois fit remarquer à haute voix.

« Tu devrais faire gaffe, chercher les ennuis de cette manière va te retomber dessus, il va pas t’oublier sitôt qu’il ne te verra plus, on a qu’une seule Cameron dans le cap, c’est bien dommage mais c’est comme ça. »


Avec un air réprobateur, je la regardais, parce qu’en plus elle ne l’avait pas détaché ?! Non mais est ce qu’il était possible de faire pire pour le coup ? Ouai, faire chier Reyna. Hepepep, elle avait même pas intérêt à essayer la Saphira parce que sinon Théo allait lui tomber dessus, non il ne fallait pas puis d’abord Reyna elle faisait flipper Saphir… Non mieux que ça, Reyna faisait flipper tout le monde et le seul couillon au monde à se dire tien je vais aller lui piquer des papiers et bah il tombait amoureux derrière, mais qu’est ce qu’il était con ce Théo, à la limite à côté Saphir qui trouvait le moyen d’attacher un centurion, elle était parfaitement logique. A la question de la demoiselle sur la pêche, Théo ne voyait pas trop le problème en fait, le petit Tibre regorgeait de poisson, en plus c’était un fleuve mythique, dans tous les sens du terme, les poissons devaient avoir des vertus curatives, il devrait les emmener à l’infirmerie, bon par contre, pas sûr que Kath adore l’odeur, Thomas on en parle même pas, lui il serait capable de trouver l’idée bonne. Le seul couillon à trouver l’idée excellente c’est l’infirmier du coin. Ya pas à dire, ils ne sont pas embauchés sur curriculum vitae les membres du camp.

« La pêche ça fait passer le temps, fixer un point fixe, c’est pas très vivant… Puis c’est mieux que les punitions de Reyna, elle m’aime bien je crois, dans une dizaine d’années, elle pourra écrire les mémoires d’un Praetor et à mon avis j’aurais le droit à mon chapitre intitulés je cite : Redoubler d’ingéniosité pour punir un guerrier. Oui parce qu’à mon avis, elle ferait rimer ses chapitres, je demanderais des droits d’auteurs… m’en fous. »

Quoi que si dans une dizaine d’années, ils étaient toujours en vie tous les deux et que Reyna avait abandonné ses fonctions, peut être que Théo viendrait vivre avec elle… ou si elle ne voulait pas, ils feraient des piques niques ensemble.  Etrangement, cette idée lui faisait un peu mal au cœur, il l’avait perdu cette fois ci, étrange qu’après un vol, ils soient capable de passer au-dessus tous les deux et de se fréquenter et apprendre à se connaître et que lorsqu’il essayait tant bien que mal de lui montrer ses sentiments… elle trouve le moyen de refuser comme si elle était pas intéressée, zut faut pas être Empereur pour comprendre que si un gars invite une fille à un bal, ce n’est pas par solidarité envers l’idée mais bien parce qu’il est intéressée… pauvre fille. Théo fut légèrement coupé voir même insulté par Saphir qui ne trouva rien de mieux à faire que de lui balancer qu’il avait grossi, non mais d’abord, un gars s’en tape en principe mais en plus c’était totalement faux, Théo grogna avec un petit peu de mauvaise foi.

« C’est du muscle andouille. »

Ouai, parce que Théo avait même essayé d’apprendre à se battre au corps à corps, surtout depuis le piquenique en fait, se trouver exploser en un mouvement par madame le Praetor qui prône pour la supériorité des femmes, ça calme un peu la virilité et plutôt que de se faire avoir à chaque fois. Il faut apprendre à passer au-dessus et se battre. Néanmoins depuis le bal, il faisait exprès de ne JAMAIS être sur le champ de bataille ou alors de se faire traîner par Sara qui protégeait ses tigrou, et résister à maman tigre oulalah que c’est dur. Le légionnaire s’écarta avec sympathie de sa meilleure pote pour s’asseoir à côté. Elle proposa l’idée du siècle, au moins tout ça, après l’idée de faire chier un centurion, celle de voler un pégase… Ses idées à la con elle les trouvait sur le tas ou elle avait le manuel « Idées à la con ? » Si c’était le cas, à ce point-là, fallait peut être songer à le brûler. Faisant la moue, malgré la bouille d’ange qu’elle semblait être ravie de pouvoir lui fournir, Théo secoua la tête négativement.

« Saphir, faire des conneries c’est un fait, se faire chopper en est un aussi et accepter la punition est presque un devoir. En revanche sécher la punition pour faire une autre connerie et de plus laisser le camp sans surveillance, je ne suis  pas certain que j’en sois capable en fait. »


Non clairement, avant d’être un légionnaire particulièrement agitateur, Théo restait tout de même quelqu’un fils d’Invida ayant conscience du bien et du mal de chacune de ses actions et laisser la nouvelle Rome sans protecteur parce qu’il préférait aller en ville, ce n’était clairement pas une bonne chose. Il ne s’agissait même pas d’une bêtise en fait mais d’un truc pire. S’il désertait son poste et que la ville était attaquée, qu’ils revenaient par la suite dans quoi quelques heures et que tout était brûlé, sans oublier le fait que Reyna risquait de mourir par sa faute, non ce serait tout simplement insupportable de vivre avec une nation morte sur la conscience. Il secoua donc la tête avec sagesse, pas dans ces conditions.


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MessageSujet: Re: Pourquoi mentir, ton coeur soupire [Saphir]   Pourquoi mentir, ton coeur soupire [Saphir] EmptyMar 19 Mai - 11:33


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J’avoue pour une fois, j’allais réellement mériter ma punition et je ne pourrais aucunement m’y défaire. Je ne m’étais pas contrôlée et je l’avais attaché instinctivement. Je ne serais pas surprise d’apprendre d’avoir un trouble psychologique comme une envie démesurée d’enquiquiner ses supérieurs ou d’après mes recherches, je deviendrais une sorte de sadique. Je n’espérais pas étant donné que je ne vouais aucun culte à la violence. Je n’ai jamais blessé un centurion et c’est bien ma limite dans la connerie. J’usais la violence simplement contre mes ennemies avec une bonne raison comme la menace ou le danger. Je n’étais pas du tout une psychopathe juste une grosse emmerdeuse. J’étais réellement un cas à éviter pour les centurions et ils devaient toujours redoubler d’imagination pour me punir et m’embêter en même temps. Pourtant, ce n’était pas si simple car je m’amusais de rien et j’arrivais même à prendre goût à des choses inimaginables. Certes, ses derniers temps, je m’étais calmée mais il semblerait que l’envie dépasse la raison. Je dois être obsédée à l’idée de faire une bêtise car il m’est difficile de changer de telles habitudes. J’ai beau me restreindre ou me rendre au Champ de Mars, la tentation est toujours trop grande. Pourtant, j’aimerais devenir une bonne légionnaire et non cette fauteuse de trouble. J’ai conscience que je pourrais devenir une merveilleuse guerrière. Peut-être ai-je peur de franchir ce pas ? Peut-être que j’idéalise mes compétences ? Je ne savais pas et pour le moment, j’étais cette fameuse Saphir détestable au plus haut point.

Je remarquais sans difficulté l’air réprobateur de Théo. Toute façon qui serait fière de moi à l’heure actuelle ? J’avais raté ma carrière dans la magie à cause de la Légion et j’allais certainement rater ma carrière en tant que soldat. Alors qu’à la base, j’étais une fille ambitieuse. J’avais beau avoir un but, celui-ci ne serait possible que dans une dizaine d’année. Il ne m’était pas possible d’abandonner la Légion car je ne me le pardonnerais jamais. J’avais trouvé une famille et je n’étais pas du genre à abandonner les miens. Les paroles de Théo me firent légèrement sourire. Il avait raison et j’avais forcément tord dans mon attitude. Je ne pourrais pas toujours me cacher derrière Sara ou encore pire Octave surtout que celui-ci demanderait quelque chose en retour. Je devais être plus intelligente que ça et la meilleure solution serait que je devienne Centurion à mon tour. Je sais, je n’ai absolument pas la carrure mais le changement est toujours possible. Si je devais être nominée un jour, j’accuserais la bouteille d’avoir parlé. Ainsi, d’une voix confiante, je lui répondis à ses inquiétudes. « Je n’ai pas peur Théo et je l’attend de pied ferme ! » Il faisait toujours sa satanée moue vis-à-vis de mon comportement. Peu importe, il m’était impossible de retourner en arrière et les conséquences arriveraient dans peu de temps. J’allais forcément morfler car le centurion en question n’était pas un rigolo. Il prenait ses punitions au sérieux et il semblait détester se faire avoir de la sorte. Quelqu’un de sensé l’aurait détaché et il ne l’aurait pas du tout attaché aussi. Toute façon, mon grain de folie n’était pas nouveau et j’avais toujours ce don à me mettre dans des situations incroyables.

Son meilleur ami parla un instant de la pêche avant de partir sur un sujet inattendu. Je devais avoir loupé un épisode, il parlait de Reyna de manière positive. Pourtant, j’avais longtemps cru qu’il s’était rangé du côté d’Octave et qu’il travaillait pour lui. Qu’est-ce qui s’était passé ? Je ne disais pas que la Praetor n’était pas sympathique, au contraire mais elle faisait horriblement peur. Croyez-moi, je n’aimerais pas la combattre et encore moins la défier. Je craignais le courroux de notre chef et je n’avais pas envie de me la mettre à dos. J’émis un petit rire à sa petite histoire. Il savait raconter ses blagues comme un digne fils de Mercure. Il aurait pu devenir humoriste, j’en étais sûre. « C’est nouveau cette passion pour la Préteuse ? » Je le fixai de mes yeux clairs tout en ayant sur mon visage un sourire légèrement moqueur. Ce n’était pas méchant mais je me demandais bien ce qui se passait dans sa tête. « Je ne ferai aucun commentaire sur la pêche ! » La pêche n’était en aucun cas mon activité préféré et je n’aurais pas fait une digne fille de Neptune. Je ne voyais pas l’amusement de fixer un point d’eau et d’attendre qu’un idiot de poison mord à l’hameçon.

Théo semblait un instant dans ses pensées avant que son expression faciale ne change. Je supposais qu’il était vexé et son grognement digne des plus terrifiants tigres de la nouvelle Rome confirma mon hypothèse. C’était une blague, il n’avait absolument pas grossi et je l’imaginais mal en obèse. Sa remarque me fit sourire : du muscle. Je n’en doutais pas, quel légionnaire n’avait pas de muscles. En soi, depuis que j’étais à la Légion, j’étais devenue une grande sportive. Je n’aurais jamais cru que certains muscles pouvaient exister. J’avais même été étonné de voir autant de muscles sur Thomas surtout qu’il était toujours à cette satanée infirmerie. Je me demandais bien comment il faisait pour se conserver aussi bien. S’il avait une astuce, j’étais preneuse ou alors, il s’agissait de muscles naturels d’une esthétique à faire pâlir n’importe quel mannequin dopé à la protéine. Je rougis légèrement en voyant en gros plan dans mon esprit son torse. C’était un bel homme dans tous les points de vue possible. Lorsque Théo se décida à se relever, j’émis un soupir de bien être tout me mettant en position assise. Il secoua la tête négativement ce qui m’étonnait. D’habitude, on était toujours sur la même longueur d’onde et j’étais quelque peu déçue. Mon sourire disparut laissant transparaître une moue boudeuse et j’avais l’impression d’entendre mon père me faire la leçon. Je croisai les bras tout en baragouinant. « D’abord, ce n’est pas ma faute, si ce satané Centurion manque de souplesse pour attraper les clés en question. » J’haussai les épaules tout en m’exprimant de manière plus claire. « Tu t’inquiètes pour rien ! Puis, ce n’est pas en étant au petit Tibre qu’on va pouvoir surveiller le camp et si on est mis de côté, ce n’est pas pour rien. Pour eux, on est des gros emmerdeurs et leur plus grand rêve serait de nous voir bouffer par des monstres. » Je détournai le regard pour observer l’eau de la rivière. Je ne le comprenais pas et si le camp était en danger, on ne serait pas en train de glander au petit Tibre. « J’ai cru que tu serais tenté par une petite balade surtout que j’ai acquis depuis peu un beau pégase ! Mais je me suis trompée… » Je me relevais lançant un dernier regard vers mon meilleur ami et je me redirigeai vers la camp pour subir ma terrible punition. J’avais juste besoin de me changer les idées et Théo avait toujours su le faire. Il avait peut-être pris de l’âge sans que j’en ai conscience…


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MessageSujet: Re: Pourquoi mentir, ton coeur soupire [Saphir]   Pourquoi mentir, ton coeur soupire [Saphir] EmptyMer 20 Mai - 19:32

Petit Joyau ∞ Ptit Archer
Hum, Saphir n’était décidément pas la personne la plus inquiète pour son avenir, Théo était même certain qu’il tenait plus au fait qu’elle n’ait pas de trop grosse punition que la légionnaire elle-même. Sauf que là, elle avait quand même tapé dans la plus haute case de la connerie, juste en dessous de celle qui s’intitule faire confiance à ses sentiments envers Reyna. Mais quel malheur que d’avoir cru que la fille de Bellone comprendrait tout. Un regard sur Saphir plus tard, Théo réfléchissait à pourquoi il ne tombait pas amoureux des filles normales, si la normalité veut bien accepter le mot demi-déesse. Sincèrement,  Saphir était quand même sa pote de galère, sa pote à la compote et ils étaient un duo fort intéressant, donc où était le problème. A quel moment les sentiments avaient merdé à ce point. Non mais c’est dingue ça quand même. En plus, rien que pour les rendez-vous amoureux ça aurait été tip-top, en punition ensemble, si c’est pas la classe. Bien plus facile d’être un petit con qui fait plein de conneries qu’un légionnaire qui se présente à l’heure sur les terrains de combats pour se faire exploser la tronche, mais avec le sourire, il y a que les illuminés pour adorer se faire exploser, les illuminés et les enfants de Mars et de Bellone, bref les gens qu’il vaut mieux ne pas fréquenter. Sauf que comme toujours, on ne demande pas à Théo ce qu’il souhaite, on lui balance des sentiments et c’est démerde toi avec ça mon coco, oh elle ne t’aime pas du tout ? Bouarf, une broutille, démerde toi quand même. Génial, rien que d’y penser, Théo sentait que son moral ne remonterait pas avant un bon bout de temps. Il faut reconnaître qu’à sa décharge, le légionnaire avait en plus Saphir en mode tête brulée qui ne prenait pas garde aux conséquences et qui maintenant déclarait attendre le centurion de pied ferme. Sérieusement, elle pense que les centurions sont élus pour leur sourire ravageur, pour être passé dans le lit de Reyna –hypothèse tout à fait intéressante soit dit en passant.- Le fils d’Invida grogna quelques secondes avant de faire remarquer à sa meilleure amie.

« Pour avoir testé de me battre contre lui, pour épater la galerie, je peux te jurer qu’il fait mal. Quand je suis allé à l’infirmerie, Thomas a dit que de toute façon ce gars était une brute sans cervelle et que le mieux c’est de s’en tenir éloigné. »

Bon ok,  Thomas avait pas vraiment dit ça, qu’il faille s’en éloigner, ça oui. Le coup de brute ce n’était cependant pas les mots de Thomas du tout et pour ce qui est de sans cervelle, c’était plutôt destiné à Théo mais ça, qui s’en formalisait de savoir ce qu’avait voulu dire Thomas ? Puis de toute façon, de la même façon que Saphir avait défendu son camarade de la cohorte trois, la meilleure cohorte de tous les temps, Théo irait combattre à ses côtés si jamais l’autre gars voulait se venger. Il y a de cela quelques semaines, il aurait essayé de réfléchir différemment et aurait papoté avec Reyna ou Octave, même Octave pouvait être utile. A présent, il n’était pas certain qu’il faille faire confiance à un camp ou à l’autre. Il aimait assez Reyna pour savoir qu’Octave était un ennemi et en même temps il la détestait tellement qu’il était prêt à faire pas mal de chose pour la faire chier, ce qui n’était pas tellement difficile, vu qu’elle était inflexible sur tout plein de chose. Il fronça les sourcils, ne serait-ce que sur la compassion, elle aurait pu au moins lui laisser une toute petite chance, mais au lieu de ça, elle préférait tout détruire, niveau sentiments, cette fille était nulle ou alors il fallait être Praetor, ce qui n’était clairement pas l’ambition de Théo, plutôt mourir que de le devenir.

Le regard de Théo s’éclaira de panique lorsqu’elle demanda si la passion pour le Préteur était nouvelle. Elle lisait dans les pensées, putain elle avait eu ce pouvoir et elle n’en avait même pas parlé à Théo. Il pâlit légèrement, voir complètement à l’idée qu’elle aille tout raconter à tout le monde, il se rassura de lui-même, il s’agissait de Saphir, elle n’avait rien à gagner que d’aller raconter ça, sauf peut-être à Octave mais là encore, c’était Saphir et elle n’était pas ce genre de fille. De plus, Théo ne voyait pas comment ça pouvait être pire, il connaissait ses sentiments, la fille qui en était la destinataire l’avait bien refoulé, comme de la merde. Non, ce n’était pas si grave pour le coup. Avec un peu de difficulté, parce que ce n’est pas chose aisée à dire, Théo réprima un peu l’ampleur de ses sentiments.

« C’est pas une passion, c’est elle qui est passionné pour me punir. C’est totalement différent. Je ne l’aime pas, c’est une imbécile. »


A quoi bon répliquer de suite si ce n’était pas le cas, mentalement, Théo se gifla, bien trop tard cependant pour revenir sur ses propos. En revanche, pour le sujet de la pêche, il ne put que rouler des yeux, hé c’était sympa la pêche comme activité. Bien plus que de rester assis à attendre que les monstres apparaissent, les monstres ou tout autre danger, il n’y avait pas une liste exhaustive, toute personne ayant l’air hostile valait la peine de prévenir les centurions… puis d’abord pourquoi les centurions, si Théo voulait prévenir Reyna pour un scarabée ayant l’air dangereux, il le ferait !
A quoi Saphir songeait de son côté, le demi-dieu n’en avait pas la moindre idée mais ça semblait être le genre de pensée qu’il vaut mieux garder pour soi, surtout que la couleur des joues de Saphir avait toujours été du genre à s’illuminer en situation bien étrange, un peu à la manière du renne Rudolph, en beaucoup moins fréquent et beaucoup plus mignon. Il n’empêche que Théo s’était écarté alors il n’en était certainement pas la cause. Il ne posa pas la moindre question, ne voulant pas tellement se rendre dans le domaine des sentiments, pas en ce moment. Déjà que Tigrou était au courant qu’il en pinçait plus que légèrement pour la Préteur, il vaudrait peut être mieux éviter que toute la légion soit au courant, surtout qu’il avait décidé de ne plus l’être, ah ah ah, c’est sûr que le contrôle des sentiments ait un truc que tout le monde peut maîtriser, qu’importe, Théo y arriverait.

Pour le coup du réprobateur Théo, ce n’était pas vraiment la bonne personne, déjà parce que faire la morale alors qu’on est puni c’est très moyen comme technique et surtout que Théo était très influençable. Raison pour laquelle, il hocha la tête convaincu que c’était un très bon entrainement pour le centurion que celui d’obtenir de la souplesse, puis merde la rigolade ce n’était pas une utopie ! Le pire était à venir, le fait qu’ils soient mis ici parce que les gens avaient légèrement envie qu’ils meurent, ouai d’accord, ils n’étaient pas les légionnaires de l’année, en même temps en comparaison avec les autres, Théo préférait faire l’idiot et ne pas passer pour le coincé de service bouffé par le pouvoir. Cependant, le fait qu’elle dise tout haut, ce que lui pensait tout bas, lui fit un peu de mal au cœur, il avait vraiment essayé d’être à la hauteur de Reyna, il s’était concentré des heures et des heures et il est vrai que le résultat était pitoyable puisqu’il finissait ENCORE au Tibre.

Théo s’arrêta sur une phrase en particulier, elle avait dit quoi ? Comment ça elle avait un pégasus génialus ! Entre un tour sur un Pégasus Génialus et le fait d’être complètement inutile sur les rives du Tibre, il n’y a pas photo du choix à faire. En trois secondes, monsieur Lloyd était de bout et attrapait Saphir par le bras.

« Hepepepe la cachotière là ! Comment ça tu as un pégasus génialus et tu me le dis pas ?! ça change tout, la pêche c’est ringard, on va faire un tour de pégasus génialus. Par contre faut pas qu’on se fasse chopper par les autres. Je fais diversion et toi tu vas récupérer ton pégasus génialus… il s’appelle comment au fait ? J’ai le droit de te l’emprunter ? »

Trop bien, elle avait de la chance Saphir pour le coup, Théo avait les yeux qui brillaient, non mais c’était la faute à Reyna ça aussi, Théo avait très souvent emprunté sans vraiment l’autorisation monsieur Skippy mais il était mort, ne jamais confier des choses à Reyna elle bousille tout, sauf la légion, ah la légion c’est autre chose, c’est sûr que c’est tellement important le pouvoir… Non vraiment c’est une chose que Théo ne comprenait pas, comment on peut aimer le pouvoir, diriger les autres, faire chier tout le monde. Très peu pour lui, pour le coup l’idée d’aller loin de cette ambiance pourri avec Saphir et Pégasus Génialus, ça lui semblait une très bonne idée.



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MessageSujet: Re: Pourquoi mentir, ton coeur soupire [Saphir]   Pourquoi mentir, ton coeur soupire [Saphir] EmptySam 23 Mai - 12:13


On prendra nos responsabilités plus tard
φOublions et profitons de l'instant présent
Je finis par croiser les bras en attente de la réponse de mon ami. Il semblait ailleurs ce qui n’était pas une nouveauté. Au moins, il réfléchissait, pas comme certains et c’était un bon point pour lui. Tout le monde croit que nous nous sommes connus lors d’une punition en commun mais ce n’était pas le cas car je n’ai pas toujours été l’élément perturbateur. Certes, déjà à l’école, je faisais de sacré bêtise et j’ai cru plusieurs fois que mon père allait me jeter dehors. J’étais un cas, le genre de cas où on peut se demander comment ça a pu exister. La pire bêtise fut la fois où par simple vengeance, je mis en sous vêtement l’une de mes professeurs. C’était l’art d’être magicienne et de rendre un déshabillage spectaculaire. Bien sûr, ma punition le fut tout autant et j’avais failli être renvoyé sans la petite somme versée par mon père. Je devais lui coûter chère dans cette foutue école alors que je n’avais jamais la moyenne à part en Latin. Quel drôle de coïncidence ! J’aurais pu faire un stage au Vatican si j’avais été motivée mais mon père ne semblait pas rassurer que je séjourne en Europe. C’était un vrai papa poule qui me surprotégeait et qui n’était pas capable de me dire que j’étais une bonne à rien. Le seul moment où il pouvait être fier de moi, c’était sur scène lorsque j’effectuais des tours de magie digne des plus grands magiciens. J’étais douée et pourtant, on me destinait à une carrière au sein de la Légion pour combattre les monstres et les partisans. J’étais passée de la poule à l’âne et je m’interrogeai parfois pourquoi ma mère avait été sous sa forme romaine. Franchement, le camp grec m’aurait davantage correspondu que la Légion. Peut-être avait-elle espéré que je devienne une guerrière redoutable ou une future gradée ? Dans tous les cas, elle devait avoir perdu espoir avec le temps et se demandait si elle n’avait pas fait d’erreur en couchant avec mon père. Je me mis à rire lors de sa première phrase avant de plisser les yeux et d’hausser les épaules. Pleine d’assurance, je répondis. « Brute ou pas, ce n’est pas une raison pour s’en prendre à toi et vouloir t’envoyer dans une mission suicide. Si je dois me battre contre lui, je le ferai et même si je dois me retrouver à l’infirmerie. »

C’était peut-être inconscient mais j’avais toujours protégé mes amis quitte à ce que ça finisse mal. Puis, malheureusement pour les enquiquineurs, j’étais du genre rancunière et je n’oubliais pas facilement. Thomas pouvait dire ce qu’il veut, il était mal placé pour dire ça, monsieur qui propose un strip poker en pleine hiver. Certes, j’avais accepté même si je ne connaissais pas les conséquences de ses petites magouilles. Il m’avait bien eu et le pire c’était que je ne pouvais pas lutter contre lui. J’avais trouvé un adversaire redoutable, capable de me rendre aussi inoffensive qu’un petit chaton. Enervant, c’était le mot. Puis, pourquoi Théo avait tenté le diable avec ce mec ? Même moi, je ne jouais pas la maline sur le champ de Mars et j’étais ravie de ne pas me retrouver face à eux. En tout cas, j’étais sûre d’une chose, Théo me cachait quelque chose et je n’étais pas dupe. Il semblait contrarié voir déçu non à l’encontre de ma personne mais vis-à-vis de quelqu’un. J’étais curieuse de l’identité de cette fameuse personne et j’arriverais à mes fins.

Un petit sourire moqueur se dessina sur mes lèvres alors que j’observais mon ami paniqué. Avais-je posé une question dérangeante ? Même son teint de peau réagissait négativement à mon interrogation ce qui attisait ma curiosité. J’avais toujours cru qu’il était de l’avis d’Octave surtout que Théo lui avait de nombreuses fois rendues services. Pourquoi réagissait-il de cette manière ? Je me moquais simplement de lui car il n’était pas du genre à faire les éloges de la Préteuse. Je n’avais rien contre elle, je m’en tenais éloigner car j’avais eu vent de ses talents martiaux et je préférais garantir ma sécurité. Bien entendu, j’avais déjà été convoquée dans son bureau à cause de mes bêtises en chaîne, elle avait essayé de comprendre en vain et avait choisi une punition convenable. Je n’avais pas joué la carte de l’insolence, je m’étais simplement pliée à sa volonté et j’avais exécuté ses moindres demandes. La réplique de Théo me fit explosée de rire et je ne pus m’empêcher de dire. « Peut-être qu’elle en pince pour toi ! » En soi, ce n’était pas impossible, Théo avait son charme et son humour pouvait faire fureur. Mon avis était peut-être subjectif étant donné que je l’appréciais et qu’il m’était difficile d’avoir une vision négative de sa personne. Néanmoins, sa réponse manquait d’honnêteté et je n’étais pas idiote. Ainsi, je lui jetais un regard l’air de dire arrête de me baratiner avant de répliquer. « Si je te dis un secret, tu me le dis le tiens ? » Je fis une moue amusée car au moins, c’était un échange équitable et je savais garder un secret.

Par la suite, il fut convaincu de mes paroles concernant la raison de mon agissement. C’était absurde en soi, je me donnais des excuses et le centurion n’avait pas la morphologie adaptée pour prétendre à une telle souplesse. J’aurais pu aisément prendre cette fameuse clé mais lui, c’était une autre histoire et tous ses muscles diminuaient fortement sa flexibilité. Après, je n’avais pas connaissance de ses pouvoirs et il se pouvait qu’il s’était détaché et était en route vers le petit Tibre. J’en doutais fortement et plus le temps passerait, plus je passerais un mauvais quart d’heure. Je me voyais déjà courir en sous-vêtement sous la pluie pour son plaisir personnel. Après, on se plaignait que je tombe malade ou je dorme comme une marmotte, c’était eux les responsables. Parfois, il serait bon qu’il se remette en question car leur punition était loin d’être objectif.

Tandis que je prenais les voiles, le pégase fit changer l’avis de mon ami car il attrapa mon bras et il oubliait son envie d’aller pêcher. S’il aurait choisi la pêche, j’aurais été fortement déçu et il n’aurait jamais pu monter sur mon pégase. Vous comprenez, c’est un affront de refuser de monter sur le dos d’un pégase surtout quand j’offre le tour. Je ne savais pas si Joker allait apprécier le geste surtout qu’il était timide et très têtu. J’avais l’impression qu’on m’avait offert une mule au lieu d’un pégase car il en faisait qu’à sa tête. Puis, si j’oubliais par malheur de prendre une pomme, il refusait catégoriquement la balade. « Je te l’aurais bien dit mais tu étais occupé à être un légionnaire modèle. » Je lui tirais la langue alors je poursuivais. « Je suis une experte dans l’art de la dissimulation, fais-moi confiance ça va être du gâteau ! » Je sortais de mon sac une pomme golden tout en soupirant. « Tiens, prends ça sinon Joker va te râler dessus ! Tu as intérêt à le pouponner sinon tu peux oublier la balade. » Sans un mot de plus, j’usais de mon pouvoir pour me rendre invisible. J’avançais en direction des écuries en surveillant autour de moi. Le camp semblait calme car tout le gros groupe était rassemblé au champ de Mars. Pourtant, je jetais un regard vers les dortoirs où il y avait les douches publiques et je constatai que la pancarte de « en panne » n’y était plus. Bon, ça sentait mauvais et j’espérais qu’il ne m’attendait pas aux écuries. Je n’y croyais pas vu que très peu de personnes étaient au courant pour mon pégase et si par malheur, il s’y trouvait, Joker va le bouffer, enfin j’espérais. Je franchis les portes battantes des écuries et je fis au loin la crinière sombre de mon pégase. Il hennissait en ma direction pour me dire : tu n’as pas oublié quelque chose. Un jour, je vais me faire un malin plaisir à prendre une pomme en plastique, juste pour voir sa réaction. Pour le moment, je sortais une nouvelle pomme de mon sac et je lui lançais comme une balle de baseball. Bien sûr, j’avais cessé d’être invisible et j’ouvrais les portes du box. Je lui donnais une caresse sur le dessus de sa tête tout en le préparant à la balade. Prêt, je le fis sortir en surveillant les environs. J’enfourchais le pégase et le vol commença dans la recherche de Théo que je ne mis pas beaucoup de temps à trouver. Une fois de nouveau à terre, je m’exprimai. « Voici le plus beau des pégases, admire son pelage ! » Joker semblait méfiant et il secouait la tête comme un forcené. Je soupirais tout en faisant signe à Théo de lui filer la pomme avant de poursuivre. « Le Centurion n’est plus dans les douches et je doute fort qu’il est rejoint le champ de Mars. » Je fis une petite mine inquiète tout en attendant Théo pour l’envol.


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MessageSujet: Re: Pourquoi mentir, ton coeur soupire [Saphir]   Pourquoi mentir, ton coeur soupire [Saphir] EmptyDim 24 Mai - 22:14

Petit Joyau ∞ Ptit Archer
L’avantage de l’amitié sur l’amour c’est que malgré tout ce que tout le monde peut dire, les gens choisissent leurs amis, pas leurs sentiments amoureux, il est aussi beaucoup plus facile de passer des heures avec ses amis parce que bien souvent, leurs caractères sont similaires ou à l’inverse opposés et ils régulent l’autre, dans n’importe quel sens. Raison pour laquelle Théo n’avait depuis longtemps maintenant, absolument aucun doute sur la valeur de cette amitié avec Saphir, malgré le problème gigantesque qui en découlait, cette fille était d’un naturel protecteur et cela se combinait très mal avec le fait de ne pas être une brute de 150 kilos, ce serait moche qu’elle se rassure de suite. Du coup, entendre Saphir défendre avec véhémence son camarade, c’était plus que stressant, Théo glissa un regard calme sur elle, dans le but de l’apaiser un petit peu et d’éviter qu’elle s’attire des ennuis, par sa faute à lui, surtout qu’elle n’était pas vraiment au courant de la raison pour laquelle, monsieur Lloyd était si embêtant ces derniers temps, d’ailleurs, il semblerait que ses actions ne servent à rien puisqu’il n’arrivait pas à capter l’attention de la personne qu’il voulait, les idées venaient par dizaines mais aucune ne semblait marcher, Reyna était tout simplement elle-même et elle n’avait pas le temps, jamais pour lui. Oh, il se doutait bien qu’il serait très facile d’obtenir son attention en la défiant en combat singulier mais c’était un risque inutile, il serait mis au tapis en moins de deux, son ego serait fracassé et ça ne changerait rien du tout. Donc, les centurions étaient un passe-temps assez intéressant, excepté lorsque Saphir rentrait dans sa phase protection et si ça effrayait grandement Théo, il devait bien reconnaître qu’il trouvait la fille de Trivia géniale, elle au moins était capable de mettre de côté des choses pour lui. Il lui adressa donc un énorme sourire, avant de rétorquer fièrement.

« Crois-moi, il te met à l’infirmerie, je risque de régresser en tant qu’archer et il est certain qu’il aura une flèche planté dans la jambe. Je ne te laisserais pas te mettre en danger sans rien faire derrière pour toi. Tu trouves pas qu’à chaque fois qu’un légionnaire devient centurion, il devient con ? Il doit y avoir un truc dans les plaques qui leurs sont donnés. Faudrait qu’on mène notre enquête. »

L’avantage, c’est que vu le peu d’ambition qu’avait Théo, il ne risquait pas de devenir centurion un jour, de plus l’envie était complètement absente, rien que l’idée de devoir écouter les bavardages des centurions d’autres cohortes, il deviendrait complètement malade. Qu’est ce qu’il en avait à faire lui que l’eau avait noyé tel ou tel compartiment, tout le monde s’en fichait. Donc voilà, même si par malheur toute la cohorte trois mourait et qu’il ne restait que lui pour assumer le rôle, il nommerait Argentum à sa place, sérieusement, même le chien de Reyna aurait plus la classe en Centurion, il lui mettrait même une cape vert sur le dos, oui le vert et le argent vont bien ensemble, ce n’est pas uniquement pour bouleverser les codes de la légion, comme si c’était le genre de Théo de toute façon.

Le sujet Reyna restait donc sur le tapis, et merde, pourquoi personne ne se mettait dans la tête qu’il aimait Saphir, ce serait bien mieux, il aurait aucun problème avec ça, il pourrait même les laisser délirer sur un couple inexistant, au lieu de ça, il semblerait que le simple fait que Théo ne critique pas h24 Reyna, consistait en un truc étrange. Comme s’il passait son temps à critiquer Reyna habituellement… bon oui c’était clairement le cas, mais c’était différent, c’était sa faute à elle, elle était chiante tout le temps. Le regard du légionnaire se posa, très peu amical, sur Saphir qui se moquait visiblement de ses réactions et qui en rajoutait une couche sur des prétendus sentiments de Reyna, par Jupiter, Mars et tous les autres dieux, il aurait adoré que ce soit le cas. A la place, amer, il empêcha le membre de sa cohorte de se faire des délires sur Reyna.

« Elle en pince pas pour moi. Il faut du pouvoir pour que Reyna s’intéresse à quelqu’un et je ne sais pas si tu as remarqué, je ne veux pas être centurion, je ne deviendrais pas centurion, le seul intérêt que notre préteur a pour moi c’est celui de trouver une punition ou je me ferais buter par quelque chose. »


Genre un ours acariâtre, mais bon, évitons le sujet ours acariâtre de la légion, pour peu que ce truc énorme est une ouïe aussi puissante que ses coups de pattes, ça allait encore faire des problèmes et Reyna sortirait une phrase de merde pour défendre son garde du corps poilu… mais quelle idée de prendre un ours… sérieux Sara était quand même bien plus protectrice et beaucoup moins… dérangé, il y a pas d’autres mots. Le regard de Saphir, de son côté était assez clair, le sujet Reyna semblait l’emballer à fond et le message qu’elle passait à Théo voulait dire qu’elle savait des choses, ou plutôt qu’elle devinait des choses. Sa phrase ne laissa guère de doute dessus et elle avait le chic pour ne laisser aucun choix à Théo. Comment voulait-elle qu’il résiste à sa proposition de merde, bien sûr qu’il voulait savoir tous ses secrets et si ça voulait dire qu’il devait révéler les siens, peu importe il les dirait. De toute façon, Reyna devait certainement en avoir plaisanté avec tous les centurions, sauf Octave, pitié sauf Octave. Les centurions avaient dû bien se moquer de lui et de son manque total d’ambition, voir même rajouté que c’était une sorte de traitrise. Ce n’était pourtant pas le cas, juste un essai pour la protéger. Il poussa un léger soupir découragé en constatant qu’il aurait bien aimé avoir sa chance. Néanmoins, il accepta la proposition de Saphir, sans la moindre hésitation.

« Vas pour l’échange de secret mademoiselle Benaglia. »


Ne pas le dire tout de suite ne vint absolument pas de Théo, plutôt du fait que la conversation et les mouvements des deux garnements étaient concentrés uniquement vers le pégasius génialus de Saphir. Théo eut même le droit à sa petite pique personnelle à laquelle il répondit avec un sourire moqueur « J’essayais d’imiter ton super pote Ethan, avoue t’y croyais presque. » Par contre, si elle répondait oui, Théo le prendrait excessivement mal, être comme Ethan et Roseann, ce n’était absolument pas un compliment, ces deux-là était totalement à côtés de leurs pompes, sérieux être Romain, déjà c’est bien chiant mais vivre pour la légion, vive les illuminés de service.
L’air sceptique, Théo eut un peu de mal à admettre le fait que Saphir était maîtresse dans l’art de la dissimulation, c’était comme de mettre un chien rose au milieu de blanc, ça tranche et c’est dur de ne pas voir lequel c’est, à moins d’être entouré d’aveugle. Cependant, il n’eut guère le temps de lui faire remarquer que ce qu’elle avait fait avec le centurion c’était tout le contraire d’être discret, elle trouvait plus marrant de le tuer à coup de pomme, ouai la bonne excuse du cheval capricieux. Théo glissa néanmoins la pomme dans sa poche, Joker, c’était la classe comme prénom. Pomponner, aucun problème, il avait un feeling avec les animaux, ouai excepté Aurum et Alison, mais bon c’était eux les cas. L’instant d’après, Saphir avait disparu, la tricheuse, bon du coup, c’est vrai que la dissimulation était bien plus cohérente.

Le légionnaire Lloyd, une fois seul, prit la direction pour sortir hors du camp, ramassant ses affaires et filant discrètement. Bon la discrétion n’avait aucun intérêt vu qu’il avait été envoyé la plus dans le but qu’il arrête de déconcentrer ses camarades, que pour vraiment surveiller un lieu, d’après Saphir, ce qu’il pensait véridique en fait. Du coup, très rapidement, il avança d’un pas tranquille, non sans regarder un peu en arrière, on sait jamais l’autre gros nul de centurion pourrait venir chercher Saphir et quel meilleur endroit qu’à côté de Théo pour retrouver la légionnaire. De plus, Théo n’avait pas préparé d’excuse pour sa désertion de poste, donc il valait mieux s’éclipser rapidement. Une masse noire manqua de le tuer, non pas en lui tombant dessus mais en se posant devant lui, les pégases ce n’est pas comme les hamsters, c’est cent fois plus gros et pas plus accueillants. Saphir sauta au sol, histoire de bien démontrer sa souplesse exemplaire, ce qui fit rouler les yeux de son camarade. Cependant, il reconnut sans peine que l’animal à la robe charbon était magnifique, il hochait la tête pour se présenter, semble-t-il. Théo était captivé par les reflets bruns sombres de ses yeux, trop bel animal. Saphir semblait d’un avis différent et Théo comprit très bien son regard et s’empressa de sortir la pomme pour la tendre, comme un enfant, à l’animal qui s’en empara avec un plaisir non simulé. Enfin, le Romain observa à nouveau Saphir et fit la moue en l’entendant faire remarquer que le centurion s’était fait la malle. Oui, il valait mieux ne pas s’éterniser ici. Il attendit, néanmoins, l’autorisation de Saphir pour grimper sur Joker et tenta de trouver une solution au problème centurion en colère.

« On peut demander à Octave de nous couvrir, on lui devra un service à coup sûr mais je suis persuadé qu’il nous aidera, ça te dit ? »


A présent, Théo avait posé, tout doucement, sa main entre les naseaux de l’animal. Bon clairement, Saphir n’avait pas choisi le pégase le plus amical de tous les temps, ni celui qui avait une confiance aveugle envers tous les humains, il semblait à deux doigts de mourir de panique, pauvre petite bête. Pourtant, Théo n’enleva pas sa main, essayant de l’habituer à sa présence, et ho il était quand même le meilleur pote de Saphir, il valait bien la peine que Joker fasse des efforts. Puis une balade à pied à côté d’un pégase, c’était quand même beaucoup moins intéressant que sur le pégase

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MessageSujet: Re: Pourquoi mentir, ton coeur soupire [Saphir]   Pourquoi mentir, ton coeur soupire [Saphir] EmptySam 30 Mai - 23:02


On prendra nos responsabilités plus tard
φOublions et profitons de l'instant présent
J’élevai un sourcil en constatant le regard calme de mon ami. Théo ne semblait pas emballer à l’idée de combattre le centurion. Je ne voyais pas de soucis, après tout, je savais me battre et il n’avait pas l’air très intelligent. Qu’avais-je à craindre exactement ? Il avait certainement plus de force que moi ainsi que plus d’endurance mais je restais foutrement agile et précise dans mes coups. Je ne tapais pas aléatoirement, j’aimais avoir un but et le toucher pour rendre l’adversaire vulnérable. J’avais étudié ces points sensibles lors de mes entraînements au champ de Mars, testant lors de combat m’opposant aux légionnaires. Ma technique méritait encore un peu de travail mais elle pourrait fonctionner face à la bête brûlée. Malgré tout, je souhaitais éviter une confrontation ne voulant pas me retrouver à l’infirmerie face au joueur de poker. Je n’étais pas prête à lui faire face et ce centurion aurait les chances de m’y mener. Si je le voyais, je ne pourrais pas m’empêcher de rougir et repenser encore et encore à sa nudité. C’était déconcertant surtout qu’il n’était pas laid le jeune homme, bien au contraire et je restais moi-même une jeune femme sensible à son alter égo. Le simple fait d’y penser me calma davantage que le regard et les paroles de mon meilleur ami. J’appréciais qu’il s’inquiète pour ma santé même si je ferais n’importe quoi pour lui. C’était une personne importante pour moi et je m’en fichais de ce que je risquais en le protégeant. Je tenais à lui comme à la prunelle de mes yeux, comme un frère que je n’ai jamais eu la chance d’avoir. Il appartenait à ma nouvelle famille et il était hors de question que cette famille disparaisse. Je me battrais comme une lionne s’il le fallait, je donnerais corps et âme à ce combat car la simple idée d’y perdre un seul membre m’était impossible. Je souris légèrement face à la moquerie concernant les centurions. « Bon, je serai sage, promis ! » Je roulais des yeux tout en prenant une voix moqueuse. « J’espère que ce n’est pas contagieux car on passe pas mal de temps avec eux. » Je me mis ricaner un peu.

Je n’avais jamais réfléchi à la question de devenir un jour centurion. C’était prestigieux mais ça demandait des responsabilités qui ne me correspondaient pas. Je n’étais pas dupe, je n’étais pas douée partout et le commandement et la discipline n’étaient pas mon genre. Mon seul point fort serait lors des punitions car j’avais l’expérience pour donner la bonne. Enfin bon, qui me nominerait dans une telle position ? Quels centurions aimeraient m’avoir comme camarade ? Personne, je le savais à part Octave pour assouvir ses désirs ambitieux. C’était le seul à qui je ne faisais pas la misère et il semblait toujours amuser d’entendre mes histoires. Parfois, il semblait même ravi que je mette un peu la pagaille autour de lui, du moins c’est ce que je déduisais de ses sourires mystiques à mon encontre.

Mon meilleur ami n’avait pas apprécié la moquerie vis-à-vis de Reyna. Son regard mauvais m’encourageait à l’ouvrir davantage car il cachait quelque chose. A force de se défendre, il avait causé sa propre perte. J’étais une fouine et il me serait possible de trouver une réponse avant qu’il ne m’avoue la réalité. Mon invisibilité me permettait d’entendre des conversations dont je n’avais pas été invité et j’en apprenais chaque jour un peu plus sur les rumeurs du camp. Surtout, je pouvais voir la progression d’une rumeur et la façon dont elle était transformée et totalement inversée de sens. C’était fascinant comment la vérité pouvait être détourné pour le bon plaisir de personne souhaitant la nuisance de l’autre. J’avais même entendu une rumeur me concernant et elle concernait la cause d’un séjour à l’infirmerie. Heureusement, comme toute rumeur, elle avait été transformée au point de devenir incompréhensible et ne plus comprendre le comment du pourquoi. Ainsi, Thomas avait été transformé par petit Tibre et la partie de carte par un bain de minuit. Donc, j’avais semble-t-il nagé nu en pleine hiver et en pleine nuit par l’envie de fraicheur et d’eau. J’omets de dire qu’un légionnaire avait pu entrevoir ma nudité en faisant son tour de garde et soulignait certaines parties de mon corps. J’arrête ici, cette rumeur ne vaut pas la peine d’être davantage dévoilé. Je soufflais tout en écoutant l’excuse de mon ami. Toujours avec ma moue moqueuse, je poursuivis. « Pourquoi s’intéresserait-elle au pouvoir alors qu’elle l’a déjà ? Je ne comprends pas tes raisons, Théo. Je ne serai pas étonnée d’apprendre que certaines filles en pince pour toi et qu’elles s’en contrefichent que tu sois centurion ou un légionnaire turbulent. » J’émis un large sourire pour accentuer mes paroles.

Toute façon, je n’étais plus loin de la vérité et il avait des difficultés à cacher son jeu. J’aimais jouer et encore plus lorsqu’il s’agissait de secret. Bien sûr, je devrais avouer certaine de mes mésaventures mais ça fallait le coup. Après tout, mes secrets étaient les siens et je n’avais pas à craindre qu’il les répète. Théo était un jeune homme de confiance et il devait savoir que je n’étais pas le genre de fille à dévoiler ses secrets. Si je devais lui donner confiance, soit, je le ferais. Ainsi, je ne fus pas étonnée d’entendre qu’il préférait entendre le mien d’abord. Néanmoins, la tournure de sa phrase ne lui ressemblait guère et je le regardais étrangement. Il se tut un moment avant d’avouer sa piteuse imitation. Au simple nom du garçon, j’hochai négativement la tête et une once de colère bouillonnait en moi. « Tss, ne me parle pas de ce crétin ! » Je lui lançais un regard pour le décourager à retenter une imitation déplorable avant d’avouer ma dépravation. « Je me suis prise une cuite avec Alison aux premières heures du matin. Ne me regarde pas comme une folle ! Crois-le ou non, elle est différente sous l’influence de l’alcool. » Bien sûr, j’avais pris un ton sérieux et je n’oubliai pas d’omettre. « A toi, Théo ! » Mon sourire s’élargit et j’attendais avec impatience d’entendre son secret. Il ne pouvait plus se cacher derrière des sous-entendus, je voulais du concret.

Après avoir prouvé mes talents en termes de dissimulation, j’étais juste à côté de Joker et mon ami tentait une approche avec l’animal. Celui-ci n’était guère rassuré et mes caresses semblaient l’empêcher de faire une crise cardiaque. Je n’avais pas pris le pégase le plus adorable mais c’était le seul qui avait osé s’approcher de moi car j’avais bien entendu pris une belle pomme. Il n’avait pas hésité une seule seconde et j’avais lu dans son regard qu’il me faisait confiance, comme si un lien s’était créé tout d’un coup. J’étais ravie de l’avoir et il m’avait déjà assez prouvé qu’il était un très bon pégase. Puis, c’était le seul à pouvoir vider mon esprit de certaines pensées. La proposition de Théo me fit sourire à nouveau et j’étais bien partante à me débarrasser de ce souci à long terme. Je faisais confiance à Octave, il avait toujours eu une manière particulière à couvrir nos arrières. Je me demandais bien comment il arrivait à faire taire les autres centurions. « Bonne idée. Puis, son service en retour nous occupera le reste de la journée, non ? » Je fis signe à Théo de grimper sur Joker. J’essayais de rassurer la bête le mieux possible et c’est pour cette raison que je montais d’abord dessus tout en lui chuchotant. « Calme-toi mon grand, ça va bien se passer, Théo ne te fera pas de mal ! » Je sentais son cœur se calmait peu à peu même s’il était toujours méfiant à l’idée d’accueillir un inconnu sur son dos. Toute façon, je ne lui donnais pas le choix et il fallait bien que ce pégase se socialise avec mes amis.


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MessageSujet: Re: Pourquoi mentir, ton coeur soupire [Saphir]   Pourquoi mentir, ton coeur soupire [Saphir] EmptyLun 8 Juin - 13:19

Petit Joyau ∞ Ptit Archer
Mettre en danger Saphir serait une mauvaise chose, elle était bien trop protectrice ces derniers temps. A moins que Théo soit la seule personne au camp pour qui progresser n’était qu’une perte de temps, surtout lorsqu’il savait que ça n’aiderait pas son cas. Non et puis il fallait bien reconnaître que l’intérêt de se battre lorsque tout le monde a de toute façon décidé de vous protéger, envers et contre tous, même pour des actions de merde, ce serait complètement débile et il semblerait que Saphir ait pris les mauvaises habitudes de certaines personnes, Théo poussa un léger soupir, il fallait qu’il la remette dans le droit chemin, sinon bientôt elle serait la personne sur le front, pour défendre le camp Romain, en première ligne. Et si ça ferait plaisir à bien des gens que de voir Saphir en danger, Théo devait bien reconnaître qu’il n’aimerait pas spécialement ça et se connaissant, il serait assez bon ami pour la rejoindre, au risque de mourir. Lorsque la cause est belle, pourquoi ne pas mourir et peut être que ça prouverait à une certaine fille au passage qu’il n’était pas si inintéressant à côtoyer. Heureusement pour aujourd’hui, Saphir voulait bien éviter de les envoyer à la mort, déjà qu’ils avaient assez de problèmes tous les deux, surtout ensemble en fait. Il lui lança un regard plein de sympathie pour la remercier d’épargner leurs vies, si importante à ses yeux, avant de se mordre la lèvre pour s’empêcher de rire, oh que oui c’était contagieux mais ils devaient avoir trouvé la façon de s’immuniser, rester l’un avec l’autre, même s’il y a des fois où la vie les empêchait d’être collés comme des couillons. Il faut croire que les gens aiment séparer les amis ou les amours. Qui avait eu l’idée de créer la Nouvelle Rome, une personne hyper coincée qui n’avait ni amis, ni grand amour dans sa vie, mais quelle idée de merde que de faire passer le combat avant tout. Il aurait été plus simple pour Théo de naître Grec et ça n’aurait certainement pas changé grand-chose, donc il était Romain pour une bonne raison, une espèce de mission et si c’était de sortir Reyna du pouvoir qui la bouffait de l’intérieur, autant s’arrêter de suite, c’était complètement foiré et il n’avait d’ailleurs plus envie d’essayer.

Et voilà que Saphir ne voulait pas lâcher le morceau avec Reyna, ce qui renfrognait encore plus Théo à chaque fois, il ne voulait pas le reconnaître à haute voix et clairement, encore moins après s’être fait refouler comme un gamin de merde inintéressant, bon d’accord ce n’était pas exactement ce qui s’était passé mais peu importe de la façon dont il tournait ça, même sous un angle pouvant paraître bon, c’était complètement foireux, il avait complètement foiré. Il croisa ses bras sur sa poitrine d’un air complètement nerveux avant de reconnaître assez facilement, quand ça ne concernait pas ses sentiments ça allait beaucoup mieux.

« Il semblerait que plus les gens aient de pouvoirs, plus ils en veulent et ils sont prêts à écraser tout ce qui fait d’eux un être humain pour le pouvoir, des gens qui se mettent eux même dans une tour d’ivoire imprenable et bien voilà la personne qu’est Reyna. Quant aux filles qui en pincent pour moi, ce n’est pas réciproque et de toute façon, je ne changerais plus pour personne, j’ai essayé et je viens de finir au petit Tibre, quelle joie. »


Ah visiblement, il y avait toujours cette tension grandissante entre Saphir et Ethan, ouai ils allaient finir ensemble quoi. Ne pas le dire à haute voix, ne pas mourir aujourd’hui, si possible jamais, c’est moche de mourir, surtout de la main de Saphir, beurk rien que l’idée est pourri. Néanmoins, le regard de Théo était assez éloquent pour le coup et il disparut bien vite en entendant le secret de Saphir. Son regard brun s’agrandit sous la stupeur et non pas de la colère mais plutôt de l’inquiétude. Une cuite, jusqu’à là ça allait, au petit matin pourquoi pas, c’était du Saphir et il aurait suffit d’un pari de merde pour la faire boire, c’était plutôt tout le reste qui posait problème. La personne et le fait qu’elle soit d’après Saphir différente sous l’alcool. Théo en resta muet d’étonnement, à ses yeux dans les trucs nuisible, il y avait l’ordre, les serpents, Aurum et tout au sommet Alison, indétrônable. Saphir n’était pas seulement en train de dire qu’elle avait bu avec une fille complètement détraqué dans son esprit de bête mais qu’en plus que ça avait été plutôt sympathoche. Ah non mais c’était le monde à l’envers là, il manquerait plus qu’elle veuille devenir Centurion et Théo se cassait de la légion en mode ce sont tous des tarés, je veux rejoindre les Grecs. Ou alors, Alison était complètement endormie et c’était donc une réaction normale qu’elle avait eu… Théo toussota un peu, il l’avait déjà croisé au réveil et avait terminé contre un mur à glapir sous les assauts de cette espèce de tarée, ouai non pas la personne la plus amicale du monde, même au réveil.

Durant tout le temps où il attendit Saphir, il se posa des questions sur la santé mentale de son amie, peut-être qu’Alison lui avait fracassé les neurones et qu’elle n’allait pas bien, il allait essayer d’en parler, discrètement, à Thomas. Quoi que Thomas c’était aussi la personne qui trouvait comme moyen de répliquer à chaque fois « si tu la cherches pas, elle te bouffe pas. » Ah la bonne blague, comme si c’était vrai. Une fois face à Joker, il en oublia toutes ses interrogations sur l’ours et les problèmes, se contentant de regarder l’animal qui semblait très peu emballé à l’idée de rencontrer du monde, pas social celui-là. Le fils d’Invida fronça les sourcils devant le fait qu’en effet Octave trouverait le moyen de leur pourrir l’après-midi, enfin tout plutôt que de crever en première ligne parce qu’ils désertaient un peu leur poste pour des balades.

« Heureusement qu’il est là, il m’a couvert des milliards de fois. Bon je crois que c’est pour le plaisir de pouvoir se jouer de Reyna mais on ne va pas cracher sur l’aide de quelqu’un. »

Dès que l’autorisation de monter sur Joker vint de la cavalière chevronnée pour le coup, Théo se hissa avec un sourire juvénile sur la croupe de l’animal, croyant au passage que le pauvre pégase allait défaillir tellement ses oreilles se plaquèrent sur son crâne, que le bruit de son cœur se faisait entendre, et pourtant, il semblerait que la voix de Saphir ait de l’impact sur sa monture, il cessa peu à peu de paniquer, surtout que Théo ne faisait rien pour l’énerver. Il faut dire que ce dernier s’était remis à parler, pour changer.

« J’arrive pas à croire que tu te prennes des cuites avec Alison plutôt qu’avec moi, merde Saphir, on parle d’Alison, tu te souviens, la bestiole qui nous déteste et qui nous buterait s’il n’y avait pas la légion et sa super pote Cameron qui l’empêche de nous buter. Soit dit en passant, c’est bien la preuve qu’elle est malade dans son crâne, elle manipule Cameron comme de la merde, se jouant d’elle, comme de la merde aussi et toi tu trinques à sa folie. Tout va bien, tout à fait normal comme réaction. »


Oui oui, c’est vrai l’échange de secret, non mais vu que le secret de Théo allait faire parler Saphir pendant une heure là-dessus. Autant régler le problème Alison de suite. Le truc c’est que Saphir n’eut même pas le temps de répondre qu’un bruit de course fit tourner la tête à Théo, si seulement il n’y avait que le bruit de pas, mais voilà que le gars en question leur hurlait de descendre du poney. C’est bien la preuve qu’être centurion fait baisser le nombre de neurones, mince un poney avec des ailes ça prend bien le nom de pégase ? Il sortait d’où ce clochard encore. Pourtant, Théo n’en menait pas large, disons plutôt qu’il commençait à crier à Saphir.

« Fait décoller Joker ! GROUILLE IL VA NOUS TUER ! »


En temps normal, il n’avait pas spécialement la trouille des centurions, disons qu’ils étaient contraints d’obéir aux ordres de Reyna, que Reyna n’était pas non plus le plus gros problème de Théo. Sauf que depuis quelques temps, ils ne se fréquentaient plus du tout, qu’il faisait des coups uniquement pour l’emmerder et que forcément ça allait lui retomber dessus alors le mieux c’était encore de s’éloigner d’un problème potentiel, sachant avec certitude qu’Octave empêcherait par la suite ce centurion de nuire à Saphir et lui, encore faudrait-il que la demoiselle arrive à faire décoller son ombre noire.


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