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 Et sur la TNT : Décadence en Live. [William]

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MessageSujet: Et sur la TNT : Décadence en Live. [William]   Et sur la TNT : Décadence en Live. [William] EmptyLun 2 Mar - 22:06

12 Février.

Plus d’un mois s’était écoulé, et elle avait fait de son mieux pour remonter à la surface. Sans mauvais jeu de mots. Les choses n’avaient pas été simples, et dès qu’elle sombrait dans l’introspection, en général, c’était mauvais signe. Alors, elle tentait la légèreté, ou tout du moins, la quantité dont elle était capable. Mais c’était pas trop ça. Si Charlie pouvait se donner l’apparence de se foutre de tout, en balayant les sujets qui la dérangeaient, elle n’était pas comme ça. A l’intérieur d’elle, toutes ses inquiétudes, ses angoisses, ses regrets, tout tournoyaient sans fin pour que jamais, elle ne puisse oublier les responsabilités qui sont les siennes. Et si, auparavant, elle était déjà comme ça, elle n’avait alors pas le poids de ce qu’il s’était passé il y a un an. Maintenant, ce souvenir gravé au fer rouge dans sa mémoire, l’empêchait de passer à autre chose. Pas très sociable, et plutôt bourrue, certes, mais Charlie était une fille responsable et protectrice au fond. Sinon, elle n’aurait pas fait certains des choix de son passé. On ne le croirait pas comme ça, hein ? Mais ouais, Charlotte – grogne – est une chic fille. Qui se cache bien, mais alors trèèèès bien. Au point qu’elle s’en soit probablement oubliée quelque part, en cours de route.

Le regard qui glisse sur le verre à moitié vide – ouais vide, n’en déplaise à l’autre grognasse blonde qui lui jette des coups d’œil peu amènes, près du jukebox – et comme hypnotisée par le liquide, elle avale une nouvelle gorgée. Qui vient lui brûler la gorge. Et la réchauffer de l’intérieur. Ephémère sensation, elle le sait. Dans la rue, tu bois pour oublier, pour perdre ton esprit dans un flou presque artistique. Tu crois que la chaleur sera là toute la nuit, mais au matin, ta carcasse n’est plus que gel et glace. L’alcool donne cette impression. Impression d’invulnérabilité, d’invincibilité, mais ce n’est qu’un leurre. Un leurre pour les malheureux. Comme elle, accoudée au comptoir qui ne compte pour les boissons, mais qui sent toujours les regards sur elle. Peut-être que le jeans moulant et le débardeur tout aussi près du corps y étaient pour beaucoup, ouais sûrement, mais peu importe. Qu’ils matent son cul, parce qu’ils n’auraient rien. Ça faisait des mois que Charlie ne s’était envoyé personne. Aucune paire de jambes pour danser avec les siennes, aucune bouche qui venaient à réchauffer ses lèvres, aucune main se glissant… Nan, rien. Même Loukas s’était cassé de la colo. Comment lui en vouloir ? Cette vie avait quelque chose de merdique, sans illusions quant à l’avenir des demi-dieux. Et elle, qui avait cru qu’elle pourrait se donner la mort ? Ben non. Faudrait attendre le bon monstre, ma jolie. Un monstre, ou la malédiction d’un dieu, pourquoi pas.

Et l’heure suivante s’écoula. Quand était-elle arrivée déjà ? Un peu avant le coucher du soleil, non ? Ouais, les derniers rayons au loin l’avaient fait chier pour conduire. Bah là, faudrait faire gaffe en moto, hein. Le deuxième mec de la soirée voulait boire lui aussi. Il lui proposa des shots. Avant d’inviter son pote dans la ronde. Plus y a de fous, plus on rit. Mais elle n’était pas saoule, enfin si, mais pas encore assez. Ni pour être totalement stupide, ni pour s’oublier suffisamment, ni pour faire des conneries. Et certainement pas avec eux deux. De toutes façons, elle n’avait pas envie. Non, y avait un visage qui revenait dans son esprit, mais elle n’y avait pas le droit. Elle se l’était interdit. Et ça faisait mal quelque part. Mais c’était mieux comme ça. A force de penser, elle s’offrit un cul-sec sans avoir attendu son tour. Bah, ça les ferait espérer ces cons. Mais non, ils ne la toucheraient pas. Pas encore. Jamais. Ça dépendrait. Sûrement.

Inspirant profondément, parce que son dernier éclat de rire avait failli la faire s’étouffer, elle sentit une main frapper doucement dans son dos, histoire d’éviter de lui décoller les poumons. Et une voix à son oreille qui lui souffle qu’elle se débrouille bien. A quoi ? Ah oui, à boire. Au moins, elle est douée pour quelque chose. Et cette pensée lui donne encore envie de rire, alors elle se laisse aller. Il n’y a plus de limites, plus d’obstacles, il n’y a rien, que le vide. Même le lien avec Matthew, elle ne le sent plus, alors il ne doit pas la sentir non plus. C’était mieux comme ça, elle n’aurait pas voulu qu’il comprenne sa décadence, mais là, elle en oubliait même jusqu’au prénom de son frangin. Des autres. Une main, pas la même, se glisse sur sa cuisse, et elle frissonne. Pas de plaisir, mais de dégoût. Et la bile lui monte à la gorge. Désagréable sensation, qui la pousse à se reprendre, à offrir un sourire aux garçons, en leur indiquant qu’elle va aux toilettes. Le coup des toilettes pour les filles, ça marche quasiment à chaque fois. Elle titube, et elle a un peu froid. Et chaud aussi. C’est bizarre. Elle a envie de rire du coup. Sa hanche rencontre une table, elle s’excuse en bafouillant, ridicule. Et elle rejoint les toilettes. Le front contre le carrelage de sa cabine, elle tente de retrouver un peu de clarté, tout en se disant qu’il ne faudrait peut-être pas. Et puis, encore ce visage, qui s’impose de lui-même. Foutu visage. Elle devrait l’engueuler d’être là. Ouais, bonne idée. Alors elle fait ce que son instinct lui dicte, et attrape une pièce avant de regarder les chiottes. Ah. Son cerveau a du mal. Elle attrape du papier toilettes et fait un feu en le touchant. Et devant, elle fait tomber de l’eau – propre l’eau – alors il apparait. L’arc en ciel. On s’en fout que ce soit craignos, ça fonctionne. Elle lance la drachme et attend, tout en rajoutant du papier, et en reprenant de l’eau. La communication va être bizarre, mais tant pis. Quand le visage apparait, après qu’elle ait murmuré – gueulé ? – son nom, elle bougonne. « Sors de ma tête ! J’ai fait tout ce que je pouvais pour… Pour… Pour ne plus penser à toi… Tu triches nan » Genre, il devait avoir un pouvoir magique, voilà tout, sinon comment expliquer qu’elle pense encore à lui, hein ?
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MessageSujet: Re: Et sur la TNT : Décadence en Live. [William]   Et sur la TNT : Décadence en Live. [William] EmptyMar 3 Mar - 0:12


       

       

       Charlie & Willy
       Avec l'espoir qu'un jour ton coeur rempli d'amour saura me faire la cour

       Le temps était frais ces derniers jours, le soleil qui peinait depuis le début du mois semblait enfin s’être décidé à pointer le bout de son nez ? Tien Apollon avait enfin décidé de ramener ces fesses, il était temps. Bon pas au point de mettre des lunettes des soleils. Non William n’aurait pas l’air du parfait abruti en confondant soleil de février avec celui de mai. Dire que la journée du demi dieu était bien rempli devait être au moins le plus gros mensonge du monde. Il avait été allongé dans son lit à essayer de chercher Shaé dans les alentours du camp. Le lien faiblissait ces derniers jours sans que William ne saisisse exactement pourquoi. Projeter son esprit à la recherche de l’orque l’épuisait, même si physiquement ce n’était pas le sportif du camp. Quelle idée de perdre un animal de trois tonnes. C’est vrai que la logique laissait à désirer alors la question qui se posait était est ce qu’il ne faisait pas en sorte de la perdre pour s’épuiser et ne pas réfléchir à quelqu’un d’autre. C’était plus facile de tuer le temps à faire des conneries plutôt que de chercher à se faire du mal. Il fallait cesser de chercher les emmerdes, à la bonne heure, il avait des sentiments de merde, et bien combattre le mal par le mal. Même si cette sensation de vide était extrêmement fort, il faisait en sorte de l’éviter comme avant, ne voulant avoir de mots qu’il ne supporterait pas. Bien sûr que malgré cela, il avait fait attention à la petite Keystone. S’ils n’étaient pas amis, ça ne voulait pas dire pour autant qu’il souhaitait sa mort, il avait peiné à la sortir du lac, peiné d’avoir été remercié comme le valet d’un roi sans pour autant chercher les compliments et la présence, enfin pas tellement.

Le couvre-feu venait à peine d’être mis en place qu’une présence bien connu se fit sentir dans le lac. William se propulsa hors du lit, s’emmêla un petit peu dans les draps et manqua de se péter le nez. Ce n’est pas pour autant que ce contretemps freina Will qui s’éloigna plus ou moins discrètement du bungalow. La lune éclairait ses pas, toute sa concentration était portée sur les alentours. Dire qu’il y a quelques mois de cela, il se serait empressé de montrer l’orque à Jake, ils n’étaient pas en froid, ils ne se parlaient juste pas du tout et c’était Willy le seul responsable de cela. Il avait beau se dire que Jake était son meilleur ami, le savoir avec Quinn le bloquait et pour le moment c’était tout simplement insurmontable, personne n’avait le droit d’être avec sa petite sœur, protecteur un peu en retard mais mieux vaut tard que jamais.

Le lac était gelé, les plaques de glaces étaient cependant de plus en plus fine et les arrivées pas vraiment discrète de l’animal provoquait des cercles ronds dans la glace. Le clapotis de l’eau contre la surface gelée, le silence de la nuit, rien ne laissait présager l’arrivée du prédateur. William posa ses fesses sur le rebord, plongea sa main droite dans l’eau, grimaçant au contact de l’eau gelée. Il remua la main par cinq fois avant de reculer précipitamment devant la forme bicolore qui lui fonçait dessus. Sale bestiole qui faisait des sueurs froides, pourtant elle était belle et comment dire, c’était la seule responsable du salut de Charlie, rien que pour ça, elle avait la reconnaissance éternelle de William. Sa main effleura la surface lisse de l’animal tandis qu’un grognement réprobateur vint accueillir l’animal « ça ne se fait pas d’attaquer les gens. »

Difficile de voir en Shaé, l’animal capable de fondre sur une proie et de la projeter dans les airs. Aux yeux de William, très partial, c’était le plus bel animal du monde et le plus gentil. Qu’est ce qui ce serait passé s’il n’avait pas eu ce don. Est-ce qu’il aurait plongé à l’eau pour la hisser quitte à devoir périr par la suite. Will n’avait pas de réponse à cela et était bien content de ne pas avoir eu ce choix à faire. Est-ce qu’elle allait bien au moins ? Ne pas se poser la question, il avait fait son travail, tout ce qui lui restait à faire c’était de rester avec l’orque et jouer avec. Vivement que l’été arrive et qu’il puisse rentrer dans l’eau avec Shaé, non parce que pour le moment, ce n’était clairement pas à l’ordre du jour.

Ils restèrent côte à côte un long moment comme ça, l’aileron noir se découpait à la perfection entre les plaques de glaces puis revenait et éclaboussait William qui grognait sans pouvoir se venger, elle ne perdrait rien pour attendre. Lorsque l’eau se brouilla et s’éclaira d’un arc en ciel, le courage de Shaé rappela celui d’un jeune chiot effrayé par les camions, elle se mit à bonne distance tandis que William se relevait pouvoir  ce qui se passait. Amitié oblige, sa première pensée fut pour Jake, après tout il s’agissait de la mère de ce dernier. En revanche, la silhouette qui se découpa rapidement dans l’image fut reconnaissable en moins de deux, elle était incroyablement belle. Bon d’accord, elle ne semblait pas au top de sa forme, elle était où d’ailleurs, ça ne ressemblait pas à la colonie. Après William n’avait pas visité tous les endroits du camp. Elle avait le regard vitreux, un peu comme si elle avait bu, pourquoi aurait-elle bu ? Et le mieux pourquoi l’aurait-elle appelé lui ? William l’observa inquiet mais n’eut pas le temps de lui dire bonsoir où comment ça va ? Elle lui reprochait déjà des choses ? Non mais sérieusement, il avait rien fait pour recevoir ses reproches et il n’était pas allé dans sa tête, enfin il n’aurait jamais osé. William croisa les bras, elle avait bu surtout et elle racontait des conneries sans s’en rendre compte, il fallait aller la sortir de cet endroit. Pour cela, c’était compliqué, il fallait la faire parler et ne pas la vexer, surtout ne pas la vexer.

"Keystone ? Tu es où ? "


       
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MessageSujet: Re: Et sur la TNT : Décadence en Live. [William]   Et sur la TNT : Décadence en Live. [William] EmptyMar 3 Mar - 3:07

Les toilettes, ça sent pas bon. Voilà ce à quoi elle pensait alors qu’elle était à genoux sur le carrelage sale, à tenter de maintenir une connexion approximative avec un visage qu’elle essayait d’oublier, sans succès. Même parfois la nuit, il revenait la hanter, comme pour lui rappeler tout ce qu’elle avait perdu, et tout ce qu’elle avait dû faire pour en arriver là. Bon, là tout de suite, Charlie ne pensait pas avec autant de cohérence, hein, mais l’idée était là, okay. Du coup, elle ne se demandait même pas si son idée allait fonctionner ou non, parce que dans sa tête de bourrée, c’était la meeeeilleure idée au monde. De l’eau des chiottes et du PQ enflammé, youhou, comment ne pas convaincre la moitié des gens dans cette boite qu’elle était un génie, franchement ? En plus, elle fixait l’espèce d’arc en ciel à deux sous d’une telle force dans le regard, que l’arc en ciel allait finir par se casser avec ses petites papattes, en se demandant si cette humaine n’en voulait pas à sa vie. Mais non, tout ce qu’elle voulait, c’était que ça marche, tiens. Qu’elle puisse l’engueuler de tout son saoul, en lui faisant comprendre qu’il n’était qu’une patate. Voilà.

En plus, il y avait trop de musique. Ça lui tapait sur le système. Même dans les toilettes, elle entendait encore le bruit derrière les parois où des corps en sueur devaient se coller les uns aux autres. Elle n’aimait pas tellement ça, à la base, Charlie. Être touchée, bon, ça arrivait quand même au cours d’une vie, mais en général, elle n’était pas plus friande que ça de ce genre d’attouchements. Dans son état normal, elle aurait peut-être même foutu un coup de poing dans le nez du mec qui lui avait peloté les fesses. Mais là, elle s’en foutait, comme si plus rien n’avait d’importance, comme si, encore une fois, il n’y avait plus que du vide dans sa tête. Parce que, pour ce qui était des pensées confuses, on ne pouvait pas dire qu’elle s’y soustrayait, bien au contraire. Elle savait que ce gars avait une certaine importance, qu’il représentait quelque chose pour sa tête et pour son cœur, mais en vrai, elle aurait pu aussi dégueuler pile à côté de l’arc-en-ciel, alors hein, l’introspection attendra.

Qu’il apparaisse enfin, brouillé et bercé par les ombres qui semblaient l’entourer, fit plisser les yeux de Charlie, ne lui conférant clairement pas un côté sexy. Pire, elle s’approcha un peu, comme pour mieux voir alors qu’il s’agissait que d’un brume à laquelle elle ne pouvait pas faire grand-chose. Oh, il n’y avait pas de zoom dans ces trucs-là. Et c’était carrément naze si vous vouliez l’avis de la fille d’Hépha, mais ouais, okay, c’était pas le bon moment. « Jamais le bon moment » maugréa-t-elle pour elle-même, alors que ses pensées passaient l’antre de ses lèvres, comme si le filtre n’existait plus. « Et d’ailleurs, pourquoi il fait noir chez toi, hein ? » Ouais, hein. Il était où ? Dehors, c’est ça ? « Pourquoi t’es dehors. Il fait froid, j’suis sûre. » Il allait tomber malade, et ça allait la faire chier. Pourquoi ? Peu importe, ça allait la faire chier, et elle ne serait pas contente. Mais elle ne pourrait rien dire. Ouais, c’est vrai. La petite voix a raison, elle pourrait rien dire, et ça craignait beaucoup beaucoup ça, parce qu’elle aurait pu lui botter le cul. Pourquoi elle ne devrait rien dire déjà ? Arf, plus de petite voix. Quelle connasse celle-là.

Quelque chose lui dit qu’elle parlait trop. Peut-être le fait que sa gorge était sèche, mais bon… « J’vais pas boire l’eau des chiottes » se convint-elle en fronçant les sourcils comme si elle se prenait elle-même pour une demeurée. Grommelant dans sa barbe inexistante, elle soupira et se passa la main sur le visage. Avant de sursauter, en se rendant compte que son pouvoir était toujours actif. Heureusement qu’elle ne craignait pas le feu. Bon, du coup, elle rajouta quelques feuilles, et se pencha un peu pour ramener de l’eau. Si elle avait trouvé un psssshit, ça aurait mieux hein. Un aérosol, tiens, trop cool. Mais non, y en avait pas. Pfff.

Quand il lui posa une question, elle dodelina un peu de la tête. « Tu dis même pas bonsoir. » Boudeuse. Avant d’ajouter : « Ouais, moi non plus. Je crains. » Conclusion énoncée sur le ton phénoménale de la fille qui a forcément raison, quand bien même ses réactions n’ont aucune réelle logique. Bon, revenons à la question. Il en avait posé une. Charlie plissa son front, en cherchant dans sa mémoire à court terme de quoi il avait parlé. Avant qu’enfin, ça fasse tilt. Youhou ! Trop forte. Toute fière de s’être souvenue de ce qu’il avait demandé, elle tourna vivement la tête vers lui, un grand sourire aux lèvres. Et : « Ben, aux toilettes. » Hé hé, elle en voulait bien une autre, de ces questions-là. Parce qu’à l’école, elle n’était pas très douée – voire pas du tout – mais elle était certaine que si les contrôles n’avaient été conçus qu’à partir de ce genre de tests, elle aurait tout réussi haut la main. Du coup, elle continua à sourire comme une parfaite demeurée qu’elle était. « Une autre ! Une autre ! »

Mais ça, ce fut avant le drame. Un des garçons avec lequel elle se trouvait un peu plus tôt, frappa à la porte et la questionna sur son état. « Je vaaaaaaais bien, roooh. » Quel relou, celui-là. D’ailleurs, quand il ajouta que ça sentait la fumée, et que si elle voulait se prendre un truc, ils pouvaient le faire à trois, elle laissa échapper un grognement. Charlie ne touchait, et ne toucherait pas à la drogue, wouaaala. « Naaan, attends. Laisse moi euh… Quelques minutes, je suis pas très bien. » Grosse menteuse, la seconde d’avant, t’as dit le contraire. Et avec sa chance, il allait lui demander à la raccompagner. Han, elle imaginait déjà la tête de Chiron quand il verrait l’humain qui cherchait à lui mettre une main aux fesses. Pouffant à cette idée, elle se tourna vers l’arc en ciel, avec un air de connivence, genre, ‘’hey tu sais pas la dernière ?’’. « Je suis sûre qu’il croit que je vais grimper dans son lit, et ben… J’crois que j’suis même plus capable de danser, en fait. La boite est bien, mais pfff, j’aime pas cette musique. Ils sont trop… Attends comment on dit ? ‘’in’’ pour moi. » Ouais, cette boite était branchée, et pour être sincère, elle ne kiffait pas plus que ça.

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MessageSujet: Re: Et sur la TNT : Décadence en Live. [William]   Et sur la TNT : Décadence en Live. [William] EmptyMar 3 Mar - 10:53


       

       

       Charlie & Willy
       Avec l'espoir qu'un jour ton coeur rempli d'amour saura me faire la cour

       Donc, William avait un peu beaucoup raison, Charlie avait bu. Il y a des signes qui ne trompent pas, passé le fait qu’elle n’appellerait jamais pour discuter William si son esprit était encore capable de se dire par lui-même, looser évite. Ce qui était totalement faux aux yeux de William, il n’était pas un looser, il était capable de survivre, voir même de vivre tout court, n’avait aucun problème de dépendance alors non sa vie n’était pas complètement foiré et il s’en sortait très bien, presque très bien. Alors que le reflet de Charlie rappelait un hologramme en transparence, William fut concentré quelques secondes sur l’orque un peu peureux qui faisait la moitié d’un arc de cercle autour de l’image. Retenant avec peine un rire moqueur, Will la laissa tranquille, mieux valait-il ne pas stresser un animal qui d’un coup de nageoire peut faire de gros gros dégâts, mourir écrasé ce n’était clairement pas son truc. Enfin mourir tout court derrière et dans la liste des choix à ne surtout pas faire, il y avait tenir compagnie à une Charlie défoncée.  Pourtant au lieu de lui répondre qu’il n’avait pas envie de lui parler, il reposa son regard incompréhensif pour le coup, sur la fille. Elle devait converser avec elle-même parce que ce qu’elle disait n’avait aucun sens, jamais le bon moment pour faire quel genre de chose. C’est sûr que si c’était pour baiser en vidéo conférence, ce n’était ni le bon moment, ni la bonne personne. Will ne pouvait nier trouver Charlie attirante, voire plus, mais l’idée d’assister à un truc non ça n’était pas emballant. De toute façon, il ne regarderait pas, il en était incapable, dans son esprit Charlie restait la fille incroyablement débutante et elle était bien incapable de faire des choses comme ça, c’était un leurre mais il n’y pouvait rien.

La conversation dégénéra en moins de deux, même avec des grammes d’alcool non négligeable dans le sang, elle trouvait encore le moyen d’engueuler. William lui lança un regard à mi-chemin entre l’agacement et l’abattement. Pourquoi il faisait noir, peut-être parce qu’il aurait pu avoir une copine et qu’elle aurait tout niqué. Répondre cela serait injuste, ce n’était pas le cas, la faute à cette fille qu’il n’arrivait pas à sortir de son cœur malgré tous ses efforts.  Will ouvrit de grands yeux lorsqu’elle prononça quelque chose qui ressemblait à s’y méprendre à de l’inquiétude. D’accord, si bourrée elle était sympa comme ça, il valait peut être mieux qu’elle soit alcoolique, non il n’avait pas pensé cela, c’était méchant et injuste pour elle. Sans forcément montrer Shaé du doigt, de toute façon, ce n’était pas Skype, la caméra, pour peu qu’il y en ait une, ne suivait pas les mouvements. Willy répondit sans être trop évasif non plus, juste éviter le passage de l’orque, c’était son secret à lui, un secret bien gardé.

"J’avais envie de sortir, il ne fait pas trop froid, je suis juste un tout petit peu mouillé. "

Un regard vers l’animal pour lui lancer un regard d’avertissement, il ne fallait pas qu’elle recommence, pas maintenant. Pendant qu’il échangeait un regard avec l’animal, Charlie se parla à elle toute seule en maugréant qu’elle ne boirait pas l’eau des toilettes. Une excellente nouvelle que celle-ci ! Au moins elle était dans les toilettes, seule semble-t-il, Will se demanda si elle s’était réfugiée là car ça dégénérait là-bas, mais dans ce cas, pourquoi l’appeler lui, c’était bien incompréhensible. Ce qu’elle fit était vaguement incompréhensible et Willy se dit qu’il valait peut être mieux ne rien savoir pour le coup, en fait il n’avait pas toutes les clés pour comprendre, comme toujours avec Charlie. Les puzzles qu’elle créait pour lui était d’une complexité évidente et il n’y arrivait pas, il avait beau essayer de tourner le problème, elle était soit trop intelligente pour lui soit elle avait décidé de vraiment faire de sa vie un enfer, enfer dans lequel il plongeait à chaque fois volontairement, conneries de sentiments. Un regard noir accueillit les propos de la demoiselle, comment ça il ne disait pas bonsoir, non mais c’était pas un peu abusé de sortir ce genre de chose. Ce n’est pas non plus comme s’ils étaient proche, les seules fois où ils s’adressaient la parole c’était quand ça n’allait pas, tien bah comme ce soir, et il fallait qu’il se montre poli et aimable alors que dans une dizaine de minutes, elle ferait la princesse et lui demanderait de partir. C’était trop ! Bon ce qui était pire c’était qu’elle se critique, William dû se mordre la langue, ce qui était douloureux d’ailleurs, pour ne pas la défendre aussitôt, merde il fallait qu’elle ait ses torts, il ne pouvait pas tout pardonner sous prétexte qu’il l’appréciait.

Lorsqu’elle répondit où elle était, Will eut envie de la secouer, non mais merci de l’info, elle lui avait déjà dit, enfin plutôt elle avait déjà lâché cette précision, il fallait le lieu maintenant, le lieu dans lequel elle était. En fait, elle semblait très excitée la petite et très emballée par un jeu de questions réponse. Will se prêta assez docilement à l’exercice et posa une deuxième question, moins facile et beaucoup plus personnelle.

" Pourquoi tu m’appelles moi ? "

Une espèce de murmure autour de Charlie attira toute son attention et Will ne fut pas certain qu’elle avait entendu la question, comme un parfait idiot, il tourna la tête pour voir ce qui se passait. Bien évidemment puisqu’ils n’étaient pas dans la même pièce. Il se raidit en constatant qu’il n’avait aucun moyen de l’aider et que ça le faisait enrager. Il n’entendit pas ce que la personne lui disait, juste le fait qu’elle tambourinait contre la porte, Charlie répondit qu’elle allait bien, ce qui fit faire un peu la moue, il n’en était pas convaincu et n’était pas le seul, un grognement s’échappa lorsqu’il sentit que l’autre insistait. Il marmonna d’un ton froid sans que personne ne l’entende

" Ne la touche pas. "

Charlie se concentra sur lui et se fit un plaisir de le malmener. Le cœur de William se serra en l’entendant parler de l’autre qui voulait grimper dans son lit, il ne voulait pas savoir. Il ne voulait pas entendre qu’elle voulait se taper des mecs, qu’elle en parle avec quelqu’un de plus sympa. Will baissa les yeux troublé, elle se détestait qu’elle avait dit, c’était probable mais ce n’était pas seulement elle qu’elle haïssait, elle voulait lui faire du mal sans qu’il ne comprenne pourquoi. Il avait tout fait pour la laisser tranquille. Charlie était bavarde aujourd’hui, très motivée pour parler et Will n’avait plus vraiment l’habitude même s’il savait pertinemment que tant qu’elle lui adresserait la parole, il serait là à répondre. Elle critiquait la boîte, petit à petit il apprenait où elle était. Sur une toute petite voix, craignant le branle du siècle, il demanda à la demoiselle dans un état qui laissait à désirer.

" Tu veux que je vienne te chercher ? Donne-moi l’adresse s’il te plait Keystone. "



       
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MessageSujet: Re: Et sur la TNT : Décadence en Live. [William]   Et sur la TNT : Décadence en Live. [William] EmptyMar 3 Mar - 15:02


Est-ce qu’elle allait vomir ? A un moment, okay, à pluuus d’un moment, elle y avait sincèrement cru. Avant que la bile ne redescende, lui laissant un goût amer et parfaitement dégueulasse dans la bouche. Du coup, elle avait encore envie de boire. Pour se rincer la gorge, voyez-vous. Pas du tout pour oublier qu’il était face à elle, et qu’il parlait à peine. Bon peut-être aussi. Mais qu’est-ce qu’il foutait dehors à cette heure aussi, hein ? Avec une fille probablement. A observer la lune, en lui racontant des trucs débiles, pour qu’elle tombe dans ses bras. Tsss, idiote. Elle-même, s’était endormie contre lui une fois – la première ? – comme une adolescente débile qu’elle était alors. Maaaais, on l’y reprendrait plus, na ! Même si ses bras étaient cool, et que les imaginer autour d’elle, ça la rendait toute chose… Chut, cerveau ! T’es trop bête. Oui, tout ça c’était de la faute de son cerveau qui ne fonctionnait pas bien. Parce qu’elle n’avait besoin de personne, et qu’elle était une grande fille. Une fille qui avait tué des gens de la manière la plus conne possible : en voulant les protéger. Elle gloussa de manière tout sauf distingué, en se disant que plus conne qu’elle, il n’y avait pas.

Il répondit ENFIN, et elle soupira, excédée, parce que môssieur mettait des plombes à lancer une réponse. C’est pas comme si la connexion allait être éternelle, hein. Oh, d’ailleurs. Charlie remit du papier, et de l’eau, tout en se demandant comment ça pouvait bien marcher. Est-ce que la déesse Iris avait eu pitié d’elle ? Vu sa tronche, ça ne l’étonnerait pas trop pour le coup. Clignant des yeux, perdue dans ses pensées, elle se rappela qu’il fallait suivre les règles d’échanges dans une conversation. Du coup, elle se secoua un peu – aussi bien mentalement que physiquement – pour parvenir à bredouiller quelques mots, issus d’une intelligence infinie : « Euh… » Ouais, trop fière Cool Il a qu’à bien se tenir le fils de Mister D. avec ses belles paroles et tout et tout. Là, elle le coiffait au poteau Ma-gi-stra-le-ment, héhé. Ouais, elle était certaine que si elle le regardait avec attention, elle le verrait jaloux de sa verve magnifique. Mouahahah. Oh tiens, était-ce une bestiole par terre ? Son regard fut happée par le sol, où une tâche noire semblait avancer. Sympa l’hygiène dans le coin. « Y a une bestiole par terre O.O » Oui, avec les yeux qui vont avec. Reportant son attention sur l’arc-en-ciel, comme si rien ne s’était passé, elle ouvrait encore – malheureusement – la bouche. « C’est pour une fille, hein ? Tu veux lui faire le coup du t-shirt mouillé. » Elle en était certaine, tiens. Vieux comme le monde. Il était rusé le fourbe. Après, il ôterait son vêtement, pour qu’elle admire son torse, et ses mains iraient se poser sur ses hanches, et… Okay, neurones déconnectés.

Et ouais, quand il avait posé sa question de savoir où elle se trouvait, elle avait trouvé ça drôle, et s’était presque redressée sur ses genoux en attendant la suite. Une autre, une autre ! Et elle vint. Provoquant un air absolument idiot sur le visage de la fille d’Hépha. Pourquoi elle l’appelait lui ? Ah ouais, tiens, pourquoi elle était venue dans les chiottes à la base ? Pour lui parler. Okay, ouais, mais pourquoi ? Du coup, comme ça remontait à la surface, elle tourna sa tête plus du tout pensive face à lui, en grognant. « Parce que tu veux pas sortir de mon crâne. Et ça m’empêche de dormir. nan » Au temps pour l’agressivité, elle faisait bien plus boudeuse qu’autre chose là. Parce que tout était de la faute de ce garçon, ouais. Il se glissait dans ses rêves sournoisement, se foutant royalement qu’elle l’imagine de telle ou telle manière. Même que des fois, il oubliait de ramener ses vêtements Et sur la TNT : Décadence en Live. [William] 2638710164 Bordel, quel fauteur de trouble !

Le mec derrière la porte sembla arrêter, et s’en aller, comme si elle l’avait convaincu d’attendre. Soupirant, parce qu’elle n’avait pas du tout envie de rejoindre les deux garçons, elle marmonna des trucs incompréhensibles. Peut-être qu’il y avait une fenêtre dans le coin ? Genre, comme dans les films ! Ce serait trop cool ! Oh, la moto. Elle ne pouvait plus conduire, là, hein ? Cette pensée lui tira un regard tout triste vers William. « Je peux pas conduire… Je peux pas la laisser ici. » Et hop, idée de génie. « Je sais ! Je vais dormir avec elle ! Comme ça, elle ne sera pas toute seule ! » Qu’est-ce qu’elle était intelligente ce soir, ça faisait peur. Hé hé, vous allez voir que le garçon allait encore être jaloux de sa magnificience. Peut-être même qu’il voudrait une moto, lui aussi ? Du coup, gênée qu’il puisse vouloir la même chose, elle baissa un peu la tête. « Je suis désolée, tu veux dormir avec une moto, toi aussi, hein ? » En fait, ça résonnait comme le summum du rêve, à ce moment-là, dans sa tête. « Y en a dans la Forge qui sont en état de fonctionner. Si tu veux, tu peux aller lui faire un câlin. Mais faut être gentil avec elle, hein ! » Ouais, parce que si on faisait du mal à ses bébés, elle finirait pas grogner, Charlie. Et toc. Pourquoi il voulait toujours savoir l’adresse au fait ? Intriguée, elle demanda quand même : « Tu veux danser, en fait ? Tu veux pas dormir avec une moto ? C’est mieux de dormir, tu sais. Je me demande même si je vais pas fermer les yeux ici… » Elle regarda autour d’elle, dans les toilettes, pour évaluer le potentiel de son idée. Puis, d’un coup, elle marmonna en réfléchissant. « Non, mais je sais pas l’adresse de toutes façons. C’est un nom avec des dieux dedans, en plus. » Elle pouffa en comprenant l’absurdité de la situation.

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MessageSujet: Re: Et sur la TNT : Décadence en Live. [William]   Et sur la TNT : Décadence en Live. [William] EmptyVen 6 Mar - 16:28


       

       

       Charlie & Willy
       Avec l'espoir qu'un jour ton coeur rempli d'amour saura me faire la cour

       Déjà que Keystone en temps normal, ce n’est pas la fille la plus agréable, bourrée c’était quand même vingt fois pire. L’envie de plaquer ses lèvres sur les siennes pour qu’elle la ferme, la main suffirait bien entendu. William patientait, non parce que brusquer quelqu’un de bourré, ce n’était jamais hyper intéressant, après ça gueulait ou ça se vexait et bordel, il fallait qu’elle lui donne l’endroit où elle était. Son regard dérivait de l’image de Charlie que renvoyait l’arc en ciel à Shaé qui se rapprochait peu à peu, il avait bien envie de savoir comment l’orque voyait la jeune fille mais si Charlie voyait qu’il s’écroulait, elle allait se noyer dans les toilettes, quel logique d’aller là-dedans. Non mais les gens bourrés ont une drôle de logique. Il pencha la tête l’air dépité lorsqu’elle répondit juste eu, trois plombes pour répondre un mot, mais que de progrès, sérieux même complètement gelée elle avait plus de vocabulaire. Willy se demanda encore une fois pourquoi c’était à elle que son mignon petit cœur appartenait et surtout pourquoi elle chutait à chaque fois plus bas, dire qu’il avait cru que tout irait bien une fois les idées remises en place par le petit plongeon. Absolument pas vu qu’elle se bourrait la tronche et visiblement Matthew n’était pas avec elle. L’envie d’étrangler son débile de frère qui ne prenait pas soin de sa sœur… Quoi que là, il ferait peut être mieux de ne pas la ramener, après tout il n’avait aucun contrôle sur Quinny. Déjà que niveau suivi de conversation, Keystone était nulle à chier, voilà que Shaé trouvait le moyen de venir emmerder tout le monde en se rapprochant, un peu plus et elle essayait de bouffer l’imagine, crétin d’orque. Bien évidemment que le regard de la fille d’Héphaïstos se posa dessus, seule pensée cohérente qui lui vint à l’esprit depuis le début de la conversation, Willy répondit en marmonnant histoire qu’elle n’entende peut être pas

" Ce n’est pas une bestiole, c’est Shaé. "

William poussa un soupir complètement navré par les propos que tenaient Charlie. Comme s’il draguait une fille de cette façon. Il se vexa qu’elle le pense dragueur, elle ferait bien de balayer un peu devant sa porte. Aux dernières nouvelles, des deux c’était plutôt elle qui serait du genre à utiliser des procédés à la con pour finir dans les bras d’un gars. William crispa la mâchoire en se rappelant qu’il n’avait certainement pas son mot à dire. Avec ses doigts, il lissa ses sourcils avant de constater sur un ton assez froid.

" Il n’y a pas de fille Keystone. "

Il n’y avait pas d’autre fille que Charlie, il avait essayé, il avait vraiment essayé puis il s’était rendu compte que ça ne servait à rien, on ne peut pas se forcer à oublier quelqu’un, il n’y arrivait pas alors il avait arrêté, attendant que son cœur apprenne ce que son esprit savait déjà, qu’il fallait l’oublier et vite si possible.
La pauvre Charlie faisait tout de même bien plus de peine à voir que lui, l’espace d’un instant, il eut envie de la serrer contre lui, elle avait si fragile, c’en était inquiétant, très inquiétant mais cette espèce de débile gâcha tout. Elle trouvait vraiment le moyen de tout foutre en l’air en répondant comme s’il était responsable de ses malheurs. Il ouvrit la bouche pour se défendre, lui faire remarquer que ça faisait cinq ans qu’elle ne quittait pas son esprit à lui et qu’il ne lui avait jamais reproché en face mais finalement, il la referma. Non, ne pas rentrer dans ce jeu, pas cette fois ci, s’il la vexait, il ne pourrait apprendre où elle se terrait, il ne pourrait pas la ramener dans son lit, euh à la colonie, à la colonie, ne mélange pas tout William s’il te plait.

Elle recommençait à délirer, si bien que Will eut un peu de mal à la suivre, elle était homosexuelle maintenant, non mais c’était de pire, la chape de plomb qui s’abattit sur ses épaules lui donna envie de couper la conversation. Il s’en foutait que cette espèce de conne dorme toute seule, chacun ses problèmes, lui il s’occuperait uniquement de Charlie parce qu’il aimait uniquement Charlie. Elle s’arrêta de parler, elle devait se douter qu’il était jaloux, quoi qu’en fait quand elle reprenne la parole pour lui offrir la possibilité de dormir avec … une moto ? Non mais sérieusement, une moto, elle avait vraiment dormir sur un parking avec sa moto, vive les ennuis. Will soupira, au moins, elle lui offrait un moyen de transport gratos, il allait en profiter et pas pour dormir, certainement pas.

Elle ne captait vraiment rien, elle songeait vraiment que Willou voulait danser, vive la logique. Elle voulait dormir dans les toilettes maintenant, dans cinq minutes, elle allait essayer de faire rentrer la moto dans les toilettes, pourvues que non. Il avait envie de la secouer pour qu’elle se dépêche de révéler où elle se trouvait, bon sang lorsqu’elle répondit à la question, ce fut pour dire qu’elle n’en savait rien. Mais quelle patate, ce n’est pas possible. William était en état de crise, il ne pouvait pas la laisser là-bas toute seule, il allait lui arriver des bricoles. Autoritaire, il lui adressa quelques mots.

" Surtout tu ne bouges pas, j’arrive. "

Il observa la forme noire et blanche qui se mouvait dans l’eau chassant clairement l’arc en ciel, vive la logique de Shaé, il lui fit un geste de la main avant de s’élancer vers la forge. Au départ, ce fut assez rapide mais une fois dans la forge, il avança en catimini, ne sachant pas vraiment quelle moto il avait le droit de prendre, pourquoi il n’y avait jamais d’indication ici, libre d’accès c’était trop compliqué à écrire. Willy choisit donc au hasard et roula vers le seul endroit qu’il connaissait avec un nom de dieu dans le nom. L’impression de faire une chasse au trésor débile dont il ne connaissait pas les règles, ni les enjeux, ne le quittait pas.

Une fois sur le parking, il manqua de bousiller la moto de quelqu’un garé n’importe comment. Si cette personne n’avait pas eu son permis dans une pochette surprise et bah dis donc c’était de la grande chance. La musique de sauvage lui emplit les oreilles avant même qu’il ne pénètre les lieux, il observa le devanture un moment mais asphyxié par les gens qui fumaient, Will finit par entrée, les lumières agressives lui déplurent automatiquement et il s’élança vers le bar pour décrire Charlie, histoire de voir si elle était bien ici. Le gars s’en souvenait très bien et étrangement, la façon dont il parla donna une brusque envie à William de lui cogner dessus avant qu’il ne se retienne. Elle faisait ce qu’elle voulait et si elle kiffait les gros cons, grand bien lui fasse. Au moins, il savait qu’elle était là. Rapidement, il rejoignit les toilettes et tapa trois coups brefs dans la seule porte fermée.

" Ouvre Keystone, dépêche-toi. "

       
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MessageSujet: Re: Et sur la TNT : Décadence en Live. [William]   Et sur la TNT : Décadence en Live. [William] EmptyJeu 12 Mar - 21:17


Sa moto chérie. Elle ne pouvait sérieusement pas envisager de la laisser, hein ? Elle serait toute tristoune après, et la connaissant, Charlie ne doutait pas qu’elle se mettrait à caler tous les cent mètres pour se venger d’avoir été laissée sur un parking tout cracra. C’est vrai que côté propreté, la ville de New-York aurait clairement pu mieux faire, à croire qu’ils étaient en panne de main d’œuvre à la mairie. Enfin quelque chose lui disait qu’ils étaient radins, oui. Comme les proprios de cette boite, tiens. Parce que franchement, ils auraient pu faire les toilettes plus larges quand même. Et y mettre un lit tant qu’on y est, histoire qu’elle puisse allonger ses jambes. Elle se serait contentée d’un matelas, hein. Maaaais non, Charlie devait garder ses jambes pliées, et penser à mettre de l’eau et à faire cramer du papier, ce dont elle se souvenait à chaque fois qu’à la dernière seconde. Mais c’était bon, ils pouvaient toujours parler ensemble, et l’autre zouave dragueur était toujours là. L’espace d’un instant, elle se demanda avec quelle fille il se trouvait exactement, et comment ils en étaient arrivés là. Si ça se trouve, c’était l’inconnue qui craquait pour lui et dès que Charlie aurait cessé la communication, la sauvage en manque sauterait sur William pour lui enlever son pantalon ! C’est fou combien on peut être logique quand on a bu un verre. Ou deux. Cool

Mais William lui répondit qu’il n’y avait pas de filles. Alors c’était qui Shaé, hein ? Pourquoi il avait lâché ce nom tout à coup, comme ça, pouf ? Elle ne savait même pas de quoi il parlait, mais forcément, c’était un prénom féminin. Enfin quoi, Shaé ! Hey ho, les gars. Du coup, elle se demanda à quoi pouvait ressembler la fille pour avoir un prénom pareil. Peut-être qu’elle était indonésienne, avec un teint caramel tout à fait charmant, et des yeux en amande qui vous séduisent dès qu’ils se posent sur vous. A cette pensée, elle se sentit grogner, avant de bouder de nouveau et de se tourner vers William, l’air un peu rageur. « Je savais que tu aimais ce genre. » Elle, elle était trop pâle, c’était certain. Voilà pourquoi leur histoire n’aurait jamais pu fonctionner, parce qu’elle n’était pas son type, qu’elle ne faisait pas de concours de t-shirt mouillés elle. Il était trop nul alors, s’il aimait ça. Comme les autres garçons en fait. Charlie croisa les bras pour accentuer son air boudeur, quand elle se rendit compte que la conversation déclinait. William eut jute le temps de lui dire de ne pas bouger, qu’il arrivait avant que l’arc en ciel ne vacille, pour enfin s’éteindre.

Soupirant, elle resta là, un long moment à contempler les cendres de ses conneries. De l’autre côté de la paroi, elle entendait toujours la musique presque – enfin c’était sûr – agressive qui lui vrillait les tympans et n’allait pas tarder à lui donner mal à la tête. Mais non, Charlie restait là, en se demandant si elle pourrait faire revivre le petit arc en ciel en lui chantant une chanson. Ou en lui murmurant des mots doux ? A force de se perdre dans ses idées, la fille d’Hépha plana pas mal, au point d’en perdre la notion du temps. Toujours au sol, sur le carrelage froid et pas des plus propres, c’est vrai, elle laissait les minutes s’échapper sans pouvoir les retenir. Lentement, elle posa son front contre le mur, chuchotant à ce dernier qu’il était son copain, un super copain, et que s’il voulait bien, elle allait lui tenir compagnie, une bonne partie de la nuit. Tant pis pour la moto. La connaissant, elle serait jalouse, mais Charlie n’avait jamais dormi avec son copain le mur, alors elle devait réparer cette erreur. Question de logique.

Fermant les yeux, elle se remémora les visages des deux garçons qu’elle avait laissé en plan, et se rendit compte qu’elle ne parvenait pas à y voir clairement en fait. Comme si elle n’avait pas vraiment fait attention à eux. Alors que les traits de William, eux, n’eurent aucun mal à s’imposer dans son esprit, avec toute la fierté dont ils étaient capables. Elle soupira, de dépit, ou de plaisir, parce que le rêve commença. Charlie savait, enfin quelque part dans son cerveau, une partie d’elle-même savait qu’elle aurait dû mieux se contrôler, et qu’elle était en train de dévier en force là. Mais alors bien comme il faut, enfin, bien comme il ne fallait pas. Ce furent les coups donnés contre la porte qui la tirèrent de son songe avec une violence dont elle se serait bien passée. Charlie alla pour répondre à l’autre zigoto qu’elle voulait dormir là et qu’il la fasse pas chier, quand une voix s’éleva derrière la porte. OH ! « William ? O.O » Mais genre… IL EST TROP FORT L’ARC EN CIEL ! Après la conversation en live, voilà qu’à présent, l’arc en ciel lui avait amené William en chair et en os. Pour le coup, elle eut du mal à percuter, et ne fut pas certaine de ce qu’elle avait entendu. Dans le doute, Charlie préféra se pencher au sol pour pouvoir regarder sous la porte, et remarquer qu’effectivement, il s’agissait bien de William qui se tenait là, bien droit, à fixer la porte.

Il dut remarquer le mouvement vers le bas, ou se rendre compte que quelqu’un l’observait, parce qu’il baissa les yeux et croisa son regard. Charlie, toute fière, secoua la main. « Coucou ! » Genre, okay, no souci, je fais ça tous les jours. Elle lui offrit un sourire, alors que le sang commençait à lui monter à la tête, et profita de sa position pour questionner le garçon. « Tu es venu dormir avec la moto, ou danser, du coup ? » Oui, parce que bon, il était quand même partie sans répondre à sa question, donc, elle n’avait jamais rien su de ce qu’il souhaitait au final. Elle ne voyait pas trop William danser dans ce genre de décor, comme elle ne le voyait pas non plus dormir, calé contre une moto. Du coup, elle préféra attendre de connaître la raison de sa présence ici. Enfin, elle espérait qu’il fasse ça vite, parce qu’elle n’allait pas tarder à vomir sur ses chaussures.

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MessageSujet: Re: Et sur la TNT : Décadence en Live. [William]   Et sur la TNT : Décadence en Live. [William] EmptyVen 13 Mar - 11:12


       

       

       Charlie & Willy
       Avec l'espoir qu'un jour ton coeur rempli d'amour saura me faire la cour

       Elle le faisait exprès hein ? Ce n’était pas l’alcool qui pouvait la rendre si con quand même ? Comment ça les filles comme Shaé était son genre, c’est vrai qu’être en kiff sur un orque, ça court les rues. William baragouina des choses comme quoi les filles aveugles ce n’était pas très courant. Merde, est ce qu’il avait déjà ne serait-ce que montré à quelqu’un d’autre que Keystone des sentiments, enfin pas ceux amicaux, ça il savait plus ou moins faire, quoi que vraiment les filles étaient toutes des connes… Même Hailey en fait, même s’il l’appréciait, du verbe apprécier comme définition : supporter sans trop avoir envie de massacrer la personne dès qu’elle ouvre la bouche, hé c’était quand même un gros effort de la part de monsieur William qui est légèrement asocial dans le contexte féminin. Mais si la fille qu’il appréciait bien plus que de raison même après des années, pensait qu’il était accro à ce genre et bien ça prouvait juste une chose, qu’elle était aveugle comme pas deux et qu’elle se cherchait des excuses de merde pour expliquer qu’ils avaient rompu. La vérité c’était qu’elle avait juste envie d’être dans plein de lit à la fois et que c’était plus facile en rompant avec un couillon que de faire des coups de putes en étant infidèle. Willy lui reconnaissait au moins ça, elle était sympathique d’avoir pas tout fait à l’envers ou alors s’il se trompait sur son compte, qu’elle ait été assez discrète pour ne pas le démolir à l’époque. Du coup, excepté ses baragouinages lorsqu’il fut seul, il ne répondit même pas à la question de genre qu’il aimait, parce qu’il n’y avait pas de genre, juste UNE fille qui était pour le moment complètement alcoolisée et enfermée dans des toilettes, génial le plan de la soirée.

La circulation de la ville, c’est autre chose que de devoir diriger son pégase habituel, la moto était beaucoup moins compréhensive et si le fils de Dionysos ne faisait pas attention, il pouvait à tout moment la détruire et se détruire. Nul envie que Keyston crache sur sa tombe parce qu’il avait par inadvertance violemment abimé sa moto. Il ne doutait même pas que ça se passerait ainsi, en soit qu’il soit mort ça ne ferait absolument rien à son premier amour mais par contre si la moto avait un truc, ah bah là c’était un cataclysme pire que la fin du monde. Injustice de ouf, est ce qu’elle se souvenait au moins qu’il était resté sans rien faire contre elle pour la réchauffer jusqu’au moment où elle lui avait plus ou moins gentiment fait partir et depuis, avant ce soir, rien n’avait changé entre eux. Excepté le fait qu’il était encore plus accro qu’avant et incapable de regarder ailleurs que dans la direction de Charlie. Heureusement que ça ne se voyait pas, ou alors que vu qu’il ne parlait pas à Jake, que ce dernier ne pouvait le remarquer, pour une fois que leur éloignement était bénéfique à quelque chose. C’est un peu dans l’état d’esprit désespéré de devoir aider une fille pour la seconde fois alors qu’elle l’accusait de venir hanter sa personne, que Will se posta devant la porte des toilettes.

La porte n’était pas solide, le problème c’était qu’il n’avait pas de don permettant de connaître l’emplacement exact des gens, note pour papounet : offrir ce don-là à William si possible. Du coup fracturer la porte pouvait être une mauvaise idée si mademoiselle bourrée se trouvait juste derrière, quel accident regrettable que d’exploser la tête de Charlie, vaudrait mieux éviter, pour sûr que ça lui retomberait dessus en plus. A la place il essaya de la faire ouvrir, sauf que Charlie ne serait pas elle-même si elle ne faisait pas de connerie. Sérieusement, elle essayait vraiment de passer sous la porte ? Non mais vive les conneries de Charlie, elle était rentrée en poussant la porte et trouvait ça plus sympa de faire le ver de terre pour partir. Will aurait pu l’empêcher de bouger en la bloquant de son pied mais une petite voix lui soufflait qu’agir comme ça, c’était tout bonnement être un gros con. Surtout qu’elle s’arrêta de bouger pour s’adresser à lui. D’un air peu enthousiaste, le jeune homme roula des yeux, elle était salement enivrée tout de même. Il n’empêche que même dans cet état, il fallait reconnaître que son sourire était magnifique. Afin qu’elle ne se fasse pas mal à se tordre le cou pour le regarder, Willy se laissa glisser à ses côtés et lui fit un léger sourire à son tour, même s’il était un peu déprimé par la question, elle était mimi.

" Ni l’un ni l’autre en fait, je suis venu te tirer de là. "

Afin de ne pas perdre trois heures et parce qu’être un demi-dieu c’est un peu comme être un scout, il faut savoir se débrouiller en toute occasion. Le demi-dieu se releva avec un peu de difficulté, si ça n’avait tenu qu’à lui, il serait resté contre Charlie et lui aurait simplement caressé les cheveux le temps qu’elle se remette mais ce n’était pas un endroit pour faire ce genre de chose. Ce n’était pas très propre et il y avait trop de bruit, bref rien d’intéressant. Will sortit son cran d’arrêt pour faire sauter doucement le loquet et pousser la porte, évitant de marcher sur cette pauvre Charlie qui n’aurait certainement pas remarqué. Une fois cette action digne des plus mauvais films du cinéma, effectuée, Willou se pencha en avant, s’explosant sans doute le dos au passage mais ça ne l’intéressait pas, pour attraper Charlie dans ses bras. Ce n’était pas la première fois qu’il portait la jeune fille alors qu’elle était consciente, non parce que la dernière fois, il avait surtout eu l’impression qu’elle allait lui claquer entre les bras. Il n’empêche que de toutes les fois où il l’avait soulevé, c’était la première fois qu’il la trouvait si… mince. Donc elle n’allait peut être pas si bien que ça, il avait cru, bêtement, que la glace serait un électrochoc et qu’elle se battrait pour sa vie mais ça ne marchait pas comme ça. En même temps s’il avait réfléchi trois secondes, Will aurait compris qu’une fille qui va bien ne passe pas son temps à boire et n’appelle pas quelqu’un qu’elle n’aime pas vraiment voir. Et pourquoi accourait il comme un clébard qu’on siffle, ce n’était que plus douloureux de devoir à chaque fois s’écarter après que ses espoirs renaissent et frétillent à la surface mourant d’envie de reprendre cette histoire.

Pas un seul membre du bar ou de la boîte de nuit, Will n’était pas persuadé que ce soit l’un ou l’autre, ne vint l’arrêter. Il aurait pu enlever Charlie, n’importe qui aurait pu le faire, que ces gros cons n’auraient même pas réagi. Une fois sur le parking, il observa la moto avec laquelle il était venu, puis Charlie, ouai non là elle ne tiendrait même pas sa taille dans cet état… Génial. Il se dirigea donc vers une toute petite pancarte avec marqué hôtel. Hum, dommage qu’Ana ne soit pas là, elle aurait dégoté une chambre en moins de deux. A la place, il dût parlementer avec le gars de l’hôtel pendant plus de dix minutes, bloquant la bouche de Charlie contre son épaule pour qu’elle la ferme et qu’elle ne fasse pas tout capoter, oui c’était le genre de la maison. Faut dire que niveau mensonge, William sortit quand même une belle connerie, soit disant qu’elle s’était cognée la tête et qu’elle délirait. Non en fait, mademoiselle était juste alcoolique comme jamais et qu’il n’avait rien de mieux en tête que de la coucher et de veiller sur elle, à nouveau, histoire de bien souffrir. Un sourire triomphal apparut sur les lèvres du jeune homme lorsque le gars lui tendit la clé numéro 26, limite plus fier que s’il avait gagné au loto, en revanche si le loto coûtait aussi cher, sérieux, voilà pourquoi il n’y avait personne dans cet hôtel de merde, c’était hors de prix. Le pire se fut devant l’ascenseur avec le panneau bien déprimant « En panne » et la gentille flèche indiquant les escaliers. En pestant contre l’univers entier, William prit donc les escaliers. Les dix premières marches, du gâteau, mais ensuite, même toute légère, vu le nombre de pas, Will eut un peu plus de mal à porter sa camarade et voir le numéro 26 au bout de dix minutes fut une bénédiction, clairement. Ouvrir la porte, fut encore une étape MEMORABLE. Il galérait comme jamais et Keystone glissait un peu à chaque mouvement, c’était bizarre qu’elle ne dise rien d’ailleurs. Il questionna une fois dedans et enfermé avec elle.

" Tu fais la tronche ? "

Sérieux qu’elle ne dise pas oui, il venait de faire des kilomètres pour attraper une fille, il venait de dépenser du fric pour quelqu’un qui de toute façon allait certainement filer à l’anglaise dès le matin, alors merde, il faisait des efforts à chaque fois et si elle faisait la gueule, il allait péter un câble. Néanmoins, il la déposa tout doucement dans le lit et la regarda inquiet, péter un câble hein ? On y croit tous. Il murmura tout doucement

" Dors, je veille sur toi, je te le jure. "


       
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