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 Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne

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MessageSujet: Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne   Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne EmptyDim 8 Fév - 20:48

Ali & Cam

Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne 518361001423421375

She's mine.

Le bal ne s’était pas vraiment terminé d’une façon très agréable. Enfin oui et non. Le baiser avait été on ne peu plus satisfaisant, là dessus, quiconque aurait été à la place de la petite blonde n’aurait pas pu dire le contraire. Elle avait aimé, terriblement aimé ce contact si intime entre Alison et elle, toutes les deux - juste elles. Deux personnes qui s’étaient retrouvés après tant d’années. Était-ce vraiment concevable ? Il fallait croire que oui puisque c’était bel et bien le cas. Cameron avait retrouvé sa joie de vivre, et elle ne le devait qu’à la fille de Mars. Pas seule évidemment mais sans elle, la Romaine aurait mis bien plus de temps à se sentir enfin chez elle dans le camp des Romains. En contrepartie, la jeune femme souhaitait tout faire pour rendre la pareille à son amie et surtout se faire pardonner de l’avoir laissé à l’abandon avant son accident, bien qu’elle ne sache toujours pas pourquoi. Elle commençait à recouvrer sa mémoire pour tout ce qui concerne son enfance, et rien ne lui faisait plus plaisir que de pouvoir voir de nouvelles images sur le nom d’Alison. Rien ne lui faisait plus plaisir que de passer tout ce temps en sa compagnie, une des raisons pour lesquelles elle avait presque littéralement sauter de joie quand sa meilleure amie d’enfance lui a proposé de l’accompagner au bal de Noël.

Comment aurait-elle pu refuser d’ailleurs ? De toutes manières pour rien au monde sa réponse aurait été négative. C’était son cadeau de Noël et la jeune femme en avait profité au mieux bien que la foule présente l’avait quelque peu refroidi. Jusqu’à la fin du bal, ce n’était pas encore l’heure de quitter vraiment la fête, mais Cameron avait laissé son instinct prendre le dessus. Doucement ses lèvres s’était approchés pour venir goûter à celles d’Alison avec un plaisir non feint qui s’était propagé dans son corps, l’enflammant par la même occasion. Le seul hic, c’est que la jeune blonde s’était rendue compte de son geste et avait pris peur. Pourquoi ? Parce qu’elle n’avait pas souvenir qu’elle avait le droit d’embrasser la fille de Mars. Peur qu’Alison la prenne pour une folle et ne veuille plus d’elle dans sa vie, la pensant folle ou je-ne-sais-quoi.

Cameron avait pris la fuite de manière très lâche mais elle ne pouvait pas se permettre d’affronter son regard après ce geste qui pourtant avait été emprunt de douceur de sa part. Et si elle avait fait un faux pas ? La Romaine avait fui et passé toute la nuit à réfléchir et laisser couler ses larmes sur son visage. Le lendemain, elle avait filé chez Kathleen la seule personne à pouvoir l’aider et comprendre. Son soulagement fut de courte durée suite au jeu de questions réponses effectués avec la fille d’Apollon. Cameron se savait donc attirée par les femmes, elle avait eu une petite amie qui s’en était allée. Ou ? Personne ne le savait. La fille de Cérès craignait qu’à présent Alison s’en aille à son tour. C’était peut-être de sa faute après tout, pour cela Kathleen n’avait pas pu la rassurer. La seule chose qu’elle avait tiré de cet échange, c’est qu’elle devait absolument parler avec la fille de Mars et connaître son point de vue sur la question. Etant donnée qu’elle était la principale intéressée et bien la seule qui pouvait rassurer Cameron sur ses sentiments à son égard. Et puis, elle se devait de lui dire que... en fait Cameron ne savait pas exactement quelle devait être la conclusion à tout cela, si ce n’est qu’elle avait besoin d’Alison et qu’elle refusait de la perdre. Le problème, c’est que les jours passaient et Alison l’évitait comme la peste et la fille de Cérès n’avait pas pu lui parler et pourtant elle n’avait eu de cesse d’essayer mais à chaque fois l’autre Romaine se dérobait.

Finalement, le troisième jour, Cameron opta pour une nouvelle technique d’approche. Elle n’en pouvait plus de ne plus pouvoir approcher de la fille de Mars, de se serrer contre elle, un manque puissant s’était installé en elle en plus du fait de se sentir rejetée. Pourtant, Cameron ne pensait pas au fait que son amie devait bien connaître ses préférences bien mieux qu’elle, mais voilà, ça n’effleurait pas son esprit. Elle était bien trop inquiète pour réfléchir de manière logique. Alors, la blonde avait tout préparé si Alison l’évitait, elle ne pourrait pas éviter ça. Elle interpella un légionnaire qui faisait parti de la cohorte de sa meilleure amie d’enfance et lui donna un billet totalement anonyme qui la défiait et lui donnait une heure et un lieu à savoir les terrains d’entrainement. Alison ne pourrait pas passer à côté de ça, enfin ça Cameron l’espérait surtout qu’elle s’était montrée assez convaincante pour que le légionnaire messager ne dise pas de qui venait le message. La jeune femme s’était donc après le dîner rendue sur le lieu de rendez-vous, arme au poing, prête à avoir sa conversation avec son ours même si pour cela, elle allait passer un sale quart d’heure et récolter plus de bleus que jamais. Mais ça en valait la peine. Alison valait la peine de se prendre des coups.

Cette fois-ci, elle ne la laisserait pas repartir. C’était plus qu’important pour elles deux. A vrai dire, la petite blonde n’en pouvait plus du silence de son amie. Au départ, elle se disait qu’Alison accepterait finalement de lui parler et de revenir sur l’épisode du baiser qui l’avait tant troublée. Mais à présent, il était important pour elle de montrer à quel point elle tenait à cette fille et savoir si c’était possible qu’Alison ressente aussi quelque chose pour elle. Car Cameron était certaine d’une seule chose, vivre sans elle serait impensable. Pour être prête pour ce face à face, la petite Romaine avait passé plusieurs heures avec quelques légionnaires qui lui avaient des passes pour au moins tenir tête à quelqu’un. La Romaine se savait loin d’être à la hauteur d’une guerrière telle qu’Alison mais au moins tenir le temps que son plan se mette en marche. Finalement, elle aperçut la silhouette d’Alison et sa sûreté s’envola tandis qu’elle craignait sa réaction. Mais c’était le moment de ne pas flancher. Elle n’esquissa pas de geste dans sa direction, attendant simplement que celle-ci la rejoigne, sa posture devait par contre traduire sa nervosité. Néanmoins, elle tentait d'afficher un air déterminé.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne   Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne EmptyDim 8 Fév - 23:28


Cam ∞ Ali
L'inconvénient d’être un ours, en plus d’avoir plein de poils et de crever de chaud en hiver c’est que visiblement niveau relationnel, c’était la merde. Les humains avaient un système de pensée qui n’était pas pour me plaire, je n’étais pas mesquine et encore moins manipulatrice, j’agissais directement sans jamais prendre la peine de réfléchir. Alors oui c’est vrai que des fois ça pouvait me porter préjudice, se jeter à pleine puissance dans une bataille, ça a des avantages incroyable, l’adrénaline, l’ivresse du combat, la joie de pouvoir acculer tout le monde contre un mur en ayant le poil tout ébouriffé si ce n’est hérissé. Ce n’était cependant pas toujours intelligent, il suffisait d’un don pour faire courber l’échine, des ordres aussi puisque j’avais cet esprit fort bien dressé de petit légionnaire même si le terme était plutôt un pacte entre la légion et moi. Clairement, je voulais bien combattre pour eux, risquer ma vie pour eux, même si mon orgueil me soufflait que j’étais la meilleure, en revanche pour le reste je n’étais pas très d’accord. Le combat que je menais était le plus intense de toute ma vie, j’étais brisée, pas physiquement puisque rien n’était venu entamer ma peau, il n’empêche que ça n’allait pas. Je n’accordai jamais ma confiance aux gens, je pouvais me montrer sympathisante, rester aux côtés des gens mais ils étaient bien trop humains pour que j’ai foi en eux. Alors qu’est ce qui m’avait fait dérailler à ce point, pourquoi tout d’un coup, j’avais levé le pied acceptant pleinement mes sentiments et acceptant de suivre Cameron comme son ombre. Pour ce que ça avait servi, elle avait pris son temps pour atteindre pleinement mon cœur, elle avait patienté jusqu’à ce que je sois dépendante d’elle comme de la plus dure des drogues et à l’instant précis où elle avait pu tout démolir, elle l’avait fait. Je n’étais responsable de rien, je le savais parfaitement, je n’avais pas demandé ce baiser, je l’avais voulu bien sûr que oui, je l’avais fantasmé durant des années, j’avais senti toutes mes défenses se faire la malle, ayant juste l’impression d’être une fille comme les autres à ses yeux, puis elle s’était écarté. J’aurais pu la retenir, j’avais assez de force pour la pousser contre un mur et la forcer à recommencer mais je ne l’avais pas fait, parce que merde, il s’agissait de Cameron et que je l’aimais terriblement. Elle me traînait dans la boue mais je l’aimais, mon cœur semblait en rire d’ailleurs. Je lui en voulais, c’était incroyable à quel point j’étais en colère contre elle. Je m’étais forcé à faire un effort pour l’inviter au bal, j’avais accepté, certes en rechignant énormément, de porter une robe. J’avais accepté de rester à distance de l’alcool pour elle, de ne pas attaquer tout le monde. Qu’es ce qui avait bien pu lui traverser l’esprit que de se dire, tien si je l’embrassais juste pour voir. Ok ça avait peut-être été pourri, j’en savais rien, c’était pas comme si j’avais de l’expérience dans ce domaine.

Et depuis, j’étais toute seule parce que je ne voulais pas dire aux gens que je ressentais plus que de l’amitié pour Cameron. Je l’évitais parce que je ne voulais pas revenir sur ce bal, je n’avais pas envie d’entendre ses excuses, j’en avais rien à faire qu’elle soit désolée de m’avoir manipulé comme une merde, comme si je ne valais pas du tout le fait qu’on se penche sur mes sentiments. J’étais blessée qu’elle me pense insensible en fait. Heureusement d’ailleurs que je ne l’étais pas, elle se rendait compte que j’aurais pu la démolir contre un mur si je ne l’avais pas aimé autant. Je ne voulais plus rien avoir à faire avec elle. A la place, je squattais mon lit, devenu pour l’occasion mon meilleur ami. Je faisais un blocage sur mon don, comme si cette soirée l’avait démoli, je ne ressentais plus la présence de mon don, j’étais continuellement en colère mais il refusait de se mettre en place. Du coup, je me sentais encore plus démunie face à l’inconnu. Je me rendormis du coup en constatant que seul dans mes rêves tout était normal, je pouvais avoir des câlins de Cameron, elle n’essayait pas de me manipuler, je pouvais me transformer en ours, bref je ne voulais vivre que dans mes rêves.

Ce matin-là, en revanche, pas de chance. Le boucan était insupportable, les allers et venues nombreuses. A croire qu’ils n’avaient rien d’autres à faire, je les aurais bien tous assommer mais je voulais me rendormir. Je pris donc mon oreiller pour l’enfoncer sur mon crâne et couvrir les bruits. J’aurais même réussi à me rendormir si une tape sur l’épaule ne m’avait pas empêché de sombrer dans le monde des rêves. Visiblement, l’information comme quoi j’étais bien incapable de me transformer avait fait le tour du camp. J’enlevais l’oreiller pour poser un regard plein de colère sur l’intru qui me lut le billet à haute voix, il devait penser que j’avais la tête dans le coltard, de toute façon je n’avais pas envie de lire moi. Lorsque je compris de quoi il était question, je fus debout en un instant à lui prendre le billet des mains et le relire à toute vitesse. Non, jure, un défi ? Non mais qui était le boulet qui avait envie de m’attaquer. Je m’habillai en une dizaine de secondes énervée pour le coup. Un défi, une personne me défiait, étrangement même si je trouvais l’idée débile, l’envie de taper sur quelqu’un me plaisait assez et je m’élançai en courant vers le lieu de rendez-vous.
En l’espace d’une dizaine de secondes j’étais en mode ours, sans étonnement de ma part et j’arrivais sur les lieux. Mon don se mit à se faire la malle aussitôt la silhouette de Cameron en vue. Mes poings se serrèrent automatiquement en comprenant à l’absence de monde qu’elle me défiait. De toutes les personnes au monde, la seule qui me défiait en duel était mon amie d’enfance. Pour le coup, je l’eus très mauvaise et je me rapprochai d’elle pour l’attraper par le col et la soulever.

« C’est quoi ton problème ?! »


Je la lâchai sans pour autant l’envoyer au sol, je ne lui voulais pas de mal, je l’aimais. Je voulais garder dans mes souvenirs cette blonde venue me voir à l’infirmerie et avec qui j’avais dormi sans rien faire, la fille qui m’avait rendue folle avec ses essais de robe. Elle m’avait pris pour un jouet, une peluche pour enfant qu’on jette en grandissant, lorsqu’on se rend compte que le monde est bien plus intéressant. Je soufflai et lui tournai le dos montrant par ce simple geste que je ne la prenais certainement pas comme une ennemie et que je ne voulais pas d’elle comme adversaire. Je n’avais rien à faire ici et même sa réponse je m’en foutais, j’avançai donc vers ma cohorte bien décidée à n’avoir aucun contact avec cette fille, trouve toi quelqu’un d’autre pour tes expériences de merde.



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MessageSujet: Re: Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne   Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne EmptyLun 23 Fév - 20:01

Ali & Cam

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She's mine.

C’était là sa seule alternative et le fait de se vautrer complètement ne lui effleurait même pas l’esprit. La petite blonde n’avait rien à perdre au final, puisque la gaffe monumentale avait déjà été réalisé au bal. A présent, il fallait juste en parler. Et ce n’était pas une mince affaire surtout vu la personne concernée. Autant Cameron n’avait pas peur de son amie que finalement elle craignait plus que tout son refus, le fait que la fille de Mars décide que finalement elle ne servait à rien dans sa vie et que Cameron n’avait plus sa place. Il ne pouvait pas en être ainsi. Cameron souffrait déjà terriblement de son absence. La vie n’avait pas le droit de lui enlever Alison tout à coup, pas après ce qu’elles avaient vécues. Elle ne regrettait pas le baiser et le regretterait uniquement si son oursonne n’était pas de ce bord-là contrairement à elle. Pourtant, Alison n’avait pas eu de petit ami. Cameron avait donc ses chances et le fait d’avoir pu s’approcher autant d’elle, dormir dans ses bras, se pelotonner contre son coeur, caresser ses lèvres... qui d’autres avaient eu le droit à cet honneur, à cette confiance ?

La jeune femme ne voulait pas que d’autres s’approchent aussi intiment de son amie. Et plus que tout la petite blond était bien déterminée à ne pas perdre celle qui faisait autant battre son coeur et pétiller ses yeux de plaisir depuis qu’elle était revenue ici. Les autres qui lui tendaient la main rendaient sa vie meilleure, mais Alison c’était complètement autre chose. Le summum de ce que pourrait rechercher un être humain sur terre. L’être qui la complétait et dont elle voulu chérir chacune de ses cellules et tous les petits moments particuliers privés à elles deux. Cameron en voulait d’autres et espérait tellement ne pas avoir brisé leur amitié. Peut-être pourrait-elle vivre au moins de ça même si chaque jour serait une torture de ne pas être tactile avec elle, mais la perdre complètement serait la pire des choses - un véritable cauchemar pour la petite blonde. La fille de Cérès avait toutes les réponses qu’il lui fallait pour ne pas lâcher le morceau tout de suite, que dirait son pépé s’il savait que la jeune femme abandonnait au lieu de renaître de ses cendres. Oh oui, le grand-père lui en voudrait tellement d’abandonner Alison. Malgré ce que celle-ci avait bien pu dire à l’infirmerie Cam savait très bien que son grand-père l’avait considéré comme sa petite fille au même niveau que la petite blonde qui portait des chapeaux de cow-boy et des casquettes à longueur de journée, l’album photo ne mentait pas. Alors oui, elle ne voulait pas jeter l’éponge sans au moins essayer de se mettre d’accord avec sa meilleure amie d’enfance. Alison comprendrait que son amie n’avait pas l’intention de renoncer, ni même de lui céder un petit centimètre.

Campé sur ses pieds depuis plusieurs minutes histoire de ne pas la louper, la jeune fille piétinait extrêmement nerveuse.  Le fait de l’affronter lui foutait la trouille de sa vie mais surtout comment lui dire qu’elle lui plaisait plus que tout et qu’elle n’avait pas envie d’être sa simple amie ? Surtout comment Alison comprendrait ses paroles ? Déjà qe le bal avait tout fait foiré. Cameron espérait avoir une bonne étoile à quelque part qui prendrait du service parce que pour le moment elle en avait surtout baver mais l’inverse pas trop. Elle allait batailler comme un capitaine qui tient le gouvernail. Finalement, Alison approchait. Cameron restait concentrée sur son objectif bien que sa confiance s’était envolée en voyant son bon pas vers elle. Puis notant sa petite hésitation et sa colère. Répondant directement dès qu’Alison l’avait relâché « Tu m’avais promis de ne jamais me laisser... » déclara-t-elle doucement, ses yeux plantés dans les siens. Avant de changer pour une expression plus dure et déterminée. Elle lui dicta ce qui allait se passer et Alison n’y échapperait pas. « Si c’est la seule façon de pouvoir te parler alors je suis prête à tout ! » s’écria-t-elle en croisant les bras, sans fléchir même sous son regard qui pourtant faisait voler en éclats tous les murs que Cam avait pu construire pour cette bataille. La blonde mourrait d’envie de se rapprocher à présent, se serrer contre son corps... mais elle ne pouvait pas fléchir maintenant. Mais Alison ne jugeait sûrement pas la fille de Cérès comme un danger potentiel ou une raison sérieuse de reste car elle tourna les talons et commença à partir.

Tout d’abord incrédule Cam mit quelques secondes avant de grogner, « Ah ça non ! ». Deux secondes plus tard, la Romaine blonde fonçait vers la silhouette de son ancienne meilleure amie. En prenant assez de vitesse, elle lui bondit dessus donc clairement dans le dos pour la faire tomber à terre, puis grimpait sur elle pour « tenter » de la garder au sol au moins quelques instants. Elle prenait tranquillement ses aises à califourchon sur elle, heureusement que les alentours étaient déserts. Quel spectacle ce serait dans le cas contraire. « Tu vas m’écouter oui ? » commença-t-elle, ne cherchant absolument pas de réponse. Elle se savait trop légère pour la garder à terre mais peut-être que son effet de surprise lui donnerait quelques minutes nécessaires pour lui exposer son plan d’action. Pourtant, la petite blonde continua tranquillement sans trop se presser. A vrai dire, elle était en colère qu’Alison se détourne aussi facilement d’elle comme si ce n’était qu’une pierre sous sa semelle. « C’est pas possible ça d’être aussi têtue ! ». Elle parlait mais pourtant ses yeux brillaient en la regardant. Son amie si belle, si forte... Cameron ne pouvait pas résister à son visage, sa façon de la regarder. La jeune fille leva doucement sa main pour la poser sur sa joue avant de lui demander avec douceur, « Alison regarde-moi. »murmura la jeune fille en cherchant à son habitude ses prunelles pour s’y plonger. Elle avança son front du sien, et un petit sourire se joua sur ses lèvres. Encore un petit moment privé pour les deux filles. La Romaine avait ce réflexe automatique de sourire en la voyant alors si proche d’elle elle ne pouvait faire autrement que la regarder avec insistance et tendresse. « Mettre à terre un ours ça devrait bien valoir une chance de s’expliquer non ? Je te promets que si ce que je te dirai ne te convient pas, plus jamais je viendrai t’embêter. Deal ? » Ses yeux ne la lâchaient pas alors qu’elle jouait sur sa petite moue d’ange pour faire craquer la brune et ainsi qu’elle ait sa chance de lui parler de tout ce qu’elle avait ressenti et ressentait encore chaque jour à ses côtés. D’ailleurs, sa tête se recula un peu pour s’échapper à la cruelle tentation de ses lèvres qui ne cessait de vouloir attirer les siennes dans ce piège.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne   Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne EmptyLun 23 Fév - 23:33


Cam ∞ Ali
Pique destiné à blesser et ça avait marché avec brio. Le regard s’était mis à briller d’une lueur de tristesse, elle se moquait de moi. Pourtant j’avais la gorge qui se serrait douloureusement à l’évocation de mes mots, je les avais pensé avec puissance et j’y avais cru, moi la première et je trouvais injuste qu’elle utilise ça contre moi alors qu’elle m’avait tourné le dos à la fête et puis c’était quoi cette excuse. Non, je ne devais juste pas me prendre la tête pour cette fille, je n’étais pas une expérience et j’étais sensée me faire marcher dessus sous prétexte que j’avais eu confiance en elle. Son air dur me déplaisait en fait, j’avais l’impression qu’elle m’en voulait de refuser d’être son jouet. Mon air dur se raffermit, habitude de guerrière, en l’entendant dire que si c’était la seule chose à faire elle se battrait, là encore mes envies étaient mises de côté. Je ne pouvais pas me battre contre elle, je ne voulais pas me battre contre elle, bordel je l’aimais, je l’aimais à en crever et elle me provoquait en duel. Je ne voulais même pas la voir en fait, alors oui je préférais lui tourner le dos avant qu’il ne soit trop tard et que mon tempérament tout feu tout flamme ne prenne le dessus sur mes sentiments.

L’entendre râler me fit sourire, malgré moi, rien qu’à imaginer cette petite tête de râleuse, j’avais envie de venir me blottir tout en la détestant. Ce n’était pas mon amie d’enfance, elle ne m’aurait jamais fait de coup de pute comme ça, nous étions des amies et elle salissait la mémoire de Cameron cette espèce de débile, j’aurais mieux fait de l’encastrer dans le mur dès le premier jour pour ne plus avoir à la voir et ne plus la regarder avec amour. Non au lieu de ça, je m’étais entêtée et j’avais essayé d’être une amie avec le talent qu’on me connaissait bien puisque j’avais tout ratée. En l’espace de trois secondes je me retrouvais avec un impact dans le dos assez impressionnant, je chutais mais comme une merde, trop choquée pour résister, mais elle était sérieux cette blonde ?! Elle me tombait dessus, je grognais en essayant de ne pas bouffer le sable et en m’allongeant « Mais ça va pas ?! Dégage Cameron ! » Utilité des propos, zéro, voilà que mademoiselle me prenait pour son matelas pneumatique et s’installait peu à peu sur moi sans même me demander mon avis, je grondais sourdement sans pour autant lui donner de coups. Cette fille avait une chance incroyable, j’aurais tapé n’importe qui faisait ça, par taper j’entendais lui faire bouffer le sable et elle non, elle certainement pas, elle avait le droit de m’exploser le dos et je ne disais rien, je ne me transformais pas, me contentant de faire la gueule. En fait j’étais sous le choc, je venais de me faire attaquer comme une malpropre, je sentais le sable dans mon dos et c’était elle qui m’avait attaqué et pas pour jouer, pas comme lorsque nous étions enfant. Elle avait vraiment fait ça ? J’étais complètement dépassée par les évènements et je voulais retourner dans ma cohorte, qu’elle retourne avec sa pote magicienne entre connasses pour me pourrir la vie, elles devaient s’entendre.

Je détournai le regard trop énervé par mon absence de don qui ne faisait même pas l’effort de venir faire peur à Cameron. En revanche lorsqu’elle me parla, j’étais attentive à ses propos, comme une andouille, merde elle faisait crasse sur crasse après m’avoir embrassé pour s’éclater et faire ses expériences, elle s’était dit tien si je m’amusais à taper l’ours. J’avais la mort et je me décomposai en l’entendant dire que j’étais têtue, mais je n’avais rien demandé ! Je ne voulais pas la taper parce que j’étais amoureuse et elle prenait ça pour de l’entêtement. Je lui en voulais encore plus de me croire si indifférente à tout ce qui se passait alors je gardais le silence, espérant qu’elle finirait vite ses propos et qu’on se reparlerait plus jamais. Obéissante, je levais les yeux vers elle lorsqu’elle me le demanda, sentir ses yeux pétiller de joie à l’idée de me vaincre me brisa le cœur. Pourtant son sourire était magnifique et valait bien toutes les défaites du monde. Je roulais des yeux excédé en l’entendant dire qu’elle avait mis un ours à terre, si ça se savait que je me faisais dérouillée par Cameron qui n’était vraiment pas la combattante de l’année mais pour sa décharge, elle ne l’avait jamais été même avant ce qui m’avait parfois fait flipper. Bon par contre à ce point, non vraiment pas, là elle atteignait des sommets mais je reconnais j’étais en dessous et je faisais juste la tronche en l’écoutant. D’ailleurs, je lui fis remarquer avec un peu de colère.

« Une technique pas vraiment Romaine ça Cameron, c’est sûr que tu gagneras tous tes combats si tu attaques par derrière les gens. »

J’essayai de me détendre sous elle. Elle était mon amie et ce n’était pas douloureux, elle était bien calée et elle était magnifique quand elle triomphait. Je l’écoutais attentivement, adorant cette voix qui m’avait manqué et même si j’en avais conscience avant cela, l’entendre me parler me donnait envie de nicher ma tête dans son cou et lui faire confiance à nouveau. Hors, maintenant que je connaissais le goût de ses lèvres, c’était impossible d’être son amie, je lorgnais dessus avec avidité et je devais me contenter d’être l’expérience de l’année. Je ne pouvais pas faire ça, comment je réagirais à une nouvelle Riley. Je secouai lentement la tête pour lui faire signe que je n’étais pas d’accord.

« Tu n’as pas besoin d’expliquer Cameron en fait j’ai même pas envie de connaître tes arguments. »

Ça c’était avant qu’elle ne sorte le grand jeu avec sa tête qui faisait craquer. J’enlevais mes mains du sable pour les passer au niveau des hanches de Cameron, lui lançant un regard bien plus doux. Allez, de toute façon, je n’y couperais pas et en plus je l’aimais assez pour passer quelques secondes avec elle, surtout qu’après, il faudrait s’habituer à être à nouveau toute seule. Oui c’est vrai il y avait d’autres personnes que je tolérais et avec qui je parlais sans problème mais personne ne valait Cameron, personne n’avait cette emprise sur moi et j’étais triste à l’idée de la perdre après avoir vaincue ma timidité et avoir appris à apprécier cette Cameron que je voyais tous les jours, avec qui j’aimais parler et dont j’avais vu peu à peu l’évolution. Tout ça parce que j’étais amoureuse et incapable de passer au-dessus. Je la regardai les yeux brillants de tristesse, je voulais que mes sentiments s’en aillent et qu’on puisse être ami comme elle le voulait.

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MessageSujet: Re: Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne   Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne EmptyMar 24 Fév - 19:53

Ali & Cam

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She's mine.

Cameron s’était positionnée sur Alison de manière à être bien évidemment confortable mais pas trop éclater sa jolie brune dans le sable. Parce que pour sûr elle ne devrait pas trop apprécier le traitement de faveur dans un cas de ce genre. Déjà que sa petite combattante préférée ne devait pas apprécier s’être fait avoir par la plus nulle de la colonie, ou la blondinette qui pourrait se planter sa spatha - oui elle avait finalement appris le nom de son arme héhé - dans le pied par inadvertance. Sûr que les Romains attendaient avec impatience le moment oU enfin Cameron redeviendrait la légionnaire qu’elle était avant le petit incident. La blonde n’a jamais été un grande combattante au corps à corps. Elle n’aime pas blesser, ni même se mettre à poutrer des tronches par simple plaisir. Non Cameron aime chevaucher les pégases, les câliner, prendre soin des autres... mais pas les tuer. En fait, la jeune fille trouve encore plus difficilement la motivation pour se battre qu’avant, la survie en fait partie évidemment mais jamais elle ne s’imaginerait se lancer dans une grande carrière pour devenir la meilleure du camp. Déjà pour elle ce n’est pas possible puisqu’il faudrait passer par-dessus Alison et là bon courage voir même chapeau, mais ça risque pas d’arriver car c’est la  brune la meilleure héhé.

Cameron en est très fière d’ailleurs. La petite blonde s’est déjà permis de rabattre le claquet des autres légionnaires qui critiquaient son amie. Elle les éclaterait d’une patte. Cameron en est certaine, pour elle Alison est invincible c’est plus émotionnellement qu’elle a besoin d’être encadrée et protégée. Pour cela, la blondinette veut bien se porter garante pour la faire sourire et la chérir plus que tout. Cette idée lui plait de plus en plus, surtout dans cette position. Même si son air est sérieux pour la faire craquer, ses yeux pétillent car ce sentiment qu’elle éprouvait dans le plus grand secret menace de l’emporter à chaque fois que son corps est proche du sien. Et pour être proches, là elles le sont vraiment et ça lui plait vraiment pour peu elle s’allongerait pour se blottir tout contre elle dans le sable. Se salir n’a jamais dérangé la petite blonde mais du coup si elle pouvait profiter de ses bras, elle foncerait mais avant elle devait parvenir à lui expliquer ce qui se tramait dans tout le petit corps et la tête de la fille de Cérès. Autant dire que ce n’était pas très facile mais Alison valait bien la peine de se creuser la tête une fois. Cameron se ferait un plaisir de se pavaner avec un t-shirt avec comme inscription qu’Alison est la meilleure et que les autres sont des bouseux, mais pas sûr que Reyna trouve l’idée très altruiste. Bah, elle se contenterait de le penser très fort  quitter à le dire. Enfin, elle sait juste que personne ne peut atteindre la cheville de sa meilleure amie d’enfance point barre.

Il n’y pas besoin d’aller chercher plus loin. La jeune femme ne veut pas la perdre. Son pouce dessine doucement des ronds sur la joue de sa prisonnière, doucement et méthodiquement comme pour l’apaiser et la motiver à lui laisser une chance d’entrer dans sa vie de manière permanente. Cameron doutait qu’elle avait gagné la première manche contre Alison, puisque celle-ci ne faisait pas mine de se rebeller et l’éjecter trois cent mètres plus loin. Ce qui était plutôt un bon point autant pour son moral que pour son métabolisme. Mais la blonde patientait et attendait le verdict de son amie avec un peu de crainte mais complètement conquise par l’atmosphère près d’elle. Il n’y avait qu’elles deux dans leur bulle. Ses mains sur ses hanches lui donnèrent des frissons alors que son sourire s’accentuait doucement suite à ses propos. Elle finit par rire franchement avant de se pencher vers elle, pour frotter son petit nez contre le sien avant de secouer la tête avec une moue boudeuse. « Non, je n’attaque pas tous les gens par derrière. » elle fronça son nez avant d’expliquer ses pensées, « J’aime pas ça me battre. », puis sourit finalement, « Je le fais uniquement quand je dois parler à une certaine personne très têtue. Et je suis bien là moi. » termina-t-elle un petit air innocent plaqué sur son visage. A présent qu’elle s’était habituée à être proche des gens et plus particulièrement d’Alison les contacts de ce genre tant qu’ils restaient totalement innocents ne la faisaient plus paniquer alors oui peut-être qu’elle en profitait un petit peu. Mais la suite la dérouta. Alison ne voulait pas l’écouter. Son air s’assombrit, se plongeant dans la tristesse et la détresse. Non, Alison devait l’écouter ! Elle avait tant de choses à lui faire comprendre. Cam voulait connaître ses pensées, voulait que la fille de Mars lui donne une chance, mais ça ne devait pas se passer comme ça. Elle secoua la tête. « Non, tant pis. Je suis au-dessus. Tu m’écouteras quand même. » Et oui, on échange les rôles et Cam prend les commandes. C’était tout simplement impensable pour elle d’abandonner aussi facilement.

La jeune femme resserra ses jambes autour du corps d’Alison, au moins si celle-ci tentait de la dérogeait elle resterait accroché comme un panda. Son air se radoucit, « Il faut que tu m’écoutes. On doit en reparler du bal. Je te demande de m’écouter, je te promet que jamais plus je m’interposerai dans ta vie s’il te plait. » Ses yeux la suppliaient. Sa main alla chercher la sienne qu’elle serra doucement avant de la ramener sur sa cuisse. « Ali, je suis vraiment désolée de t’avoir lâché comme ça au bal. Tout se passait si bien, je suis vraiment heureuse quand je suis près de toi. Dehors, je sais pas - je savais pas ce qui m’a pris et j’ai ... eu peur. J’ai eu peur que tu trouves que c’était complètement débile ou dégoutant, que j’avais pas le droit de te toucher de cette façon... j’ai même pas compris pourquoi et si j’avais le droit de faire ça. J’en avais tellement envie. » murmura-t-elle, avant de prendre un peu plus de contenance. « Et puis je l’ai fais. Alison, je sais pas quelles sont tes pensées par rapport à ça. Je ... j’aime les filles... enfin pas toutes les filles, je t’aime toi. J’avais pas compris j’avais oublié ce passage dans ma vie... j’ai cru que j’avais fait la pire erreur de ma vie alors qu’en fait c’est tout le contraire... je crois bien que je suis amoureuse de toi Alison. » Son dernier aveu lui empêchait toute retraite, ses yeux s’étaient embrumés le long de ses explications peu sûres et certainement compliqué à suivre. Mais la jeune femme ne savait pas comment s’y prendre. Elle voulait lui dire tant de choses mais avant tellement peur de se faire rembarrer comme une malpropre au fond elle l’aurait tout  bonnement mérité. « Tu n’es peut-être pas comme moi mais j’aimerais au moins que tu veuilles bien me garder comme amie. » expliqua-t-elle, les joues toutes cramoisies parce qu’effectivement Cam ne savait pas du tout comment Alison allait prendre ses aveux. D’une toute petite voix, elle termina, « S’il te plait ne me vire pas... » Ses yeux fuyaient quelque peu son regard avant d’y revenir attiré par tous ses sentiments pour la brune. Son coeur s’était mis à battre follement, nerveuse comme pas possible, la petite blonde avait si peur du possible rejet de son amie.
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MessageSujet: Re: Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne   Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne EmptyMar 24 Fév - 21:49


Cam ∞ Ali
Ce n’était pas difficile de perdre face à Cameron, elle n’était pas combattante, ça se ressentait à la façon dont elle s’installait petit à petit. Mon regard détaillait avec attention cette manière qu’elle avait de faire comme chez elle de mon corps, l’impression un peu déplaisante d’être son canapé attitré. Je ne pouvais pas en être vexée, bon j’avouais que ce n’était pas spécialement agréable de se faire dégommer sans riposter. J’aurais pu riposter, l’envoyer valser hors de moi, hors de ma vie et lui montrer qu’elle avait tort de me prendre pour une peluche. Je n’avais jamais voulu qu’elle me craigne, je passais mon temps à lui céder, je le savais et elle montrait avec brio une fois de plus que tout ce qui concernait Cameron provoquait en moi une incapacité à me battre. Je n’étais pas inquiète de la savoir sur moi, pas plus que je ne me dérobais à ses caresses, habituée à ses contacts et toujours désireuse d’en avoir plus. Est-ce que ça voulait dire que j’étais prête à être le pion de ses jeux sadiques et de son apprentissage du monde, est ce que j’accepterais d’être plus qu’une amie jusqu’au jour où elle lèverait sa main pour m’empêcher d’avancer. J’en avais peur, je l’aimais tellement que j’avais peur d’être incapable de lui résister, de la même manière qu’elle prenait ses aises en me provoquant sans craindre un seul instant que je me jette sur elle pour lui faire du mal, elle avait une emprise sur moi qui me déplaisait mais je n’arrivais pas à m’en défaire et je n’étais même plus sûr de le vouloir.

Lorsque sa petite voix pleine de fierté fit cesser mes pensées et mes angoisses, je me mis à l’observer attentivement. J’en étais persuadée qu’elle n’agissait pas n’importe comment avec tout le monde, je n’étais cependant pas certaine d’aimer le traitement de faveur spécial Cameron qui consistait à me faire mordre la poussière. Je posais un regard plein de tendresse, mal venue mais présente, lorsqu’elle reconnut qu’elle n’aimait pas se battre. Disons surtout que non seulement elle n’aimait pas ça mais qu’en plus, bon sang qu’elle était nulle, elle se concentrait sur une chose et j’avais beau promettre de ne pas intervenir dans ses combats, à chaque fois je bouillonnais de rage lorsqu’elle tombait et c’était compliqué de ne pas me jeter sur le combattant qui lui faisait des misères. Mon air tout doux disparut, laissant place à une pointe d’agacement lorsqu’elle osa me dire têtue, n’importe quoi, je n’avais juste pas envie de lui parler et de tomber dans ses filets comme à chaque fois, merde elle n’avait pas sa super pote magicienne à aller voir, non c’était mieux d’emmerder l’ours du coin qui n’avait quand même rien demander à personne et qui sans ça aurait certainement dormi une ou deux heures de plus. Je fis donc preuve de sagesse, ou d’entêtement et ne fit rien remarquer du tout à ce sujet même si j’avais envie de lui coller la tête dans le sable, elle verrait qu’on est bien installé aussi, même si elle n’était pas lourde, qu’elle tenait chaud et que je la maintenais toute droite, trouvant en ce geste un réconfort immense, c’était MA Cameron quand même non ?

Je toussotais d’un air peu convaincu lorsqu’elle essaya de faire preuve d’autorité, dans un premier temps, je voulus me redresser pour l’envoyer au tapis histoire de lui montrer que tout ne tournait pas autour de ses envies mais très vite, je constatais que si lorsqu’aucun de mes muscles ne daigna fonctionner. Et bien soit, je resterais là à écouter, et puis que sa panthère de merde ne rigole pas trop de voir Cameron gagner, parce que si je ne pouvais pas taper Cameron, la peluche qu’elle possédait me donnait des envies de meurtres. Je frémis lorsqu’elle essaya d’anticiper pitoyablement mes réactions en raffermissant sa prise sur moi, elle était bien décidée à ne me laisser aucune retraite, ça devait être important alors. Pourtant lorsqu’elle annonça le sujet de conversation, mon sang battit à l’intérieur de mes tempes, je ne voulais pas qu’elle gâche tout avec sa façon de voir les choses. Je voulus protester et lui dire que je ne voulais rien savoir, préférant le mensonge à une déception mais elle me prit de court, encore, en serrant tout doucement mes doigts, certainement une technique d’apaisement. J’avais beau être stressée, je fis un léger signe de tête pour qu’elle continue, sentant une boule se former dans ma bouche. Mon regard se voila peu à peu, j’avais été lâché sans raison, je savais que je n’avais pas mal agit ce soir-là, d’accord peut être juste un peu en voulant vérifier son attachement mais j’avais vite abandonné l’idée et pourtant je m’étais fait abandonner comme une malpropre, comme si c’est moi qui avait décidé de l’embrasser. Non, elle n’avait pas le droit de me toucher de cette façon et derrière de me laisser tomber, je n’étais pas d’accord avec  ce traitement et je voulais juste l’oublier, elle, ses lèvres et la déception qu’elle provoquait en moi. Pourquoi avoir envie de me faire du mal, je la regardais complètement dépassée par ses propos, j’étais bien son amie non ? Quel était le but de faire du mal à ses amis ou alors ses souvenirs étaient revenus ce soir-là et l’ancienne Cameron me haïssait bien plus que je ne l’avais cru.

Je tressaillis lorsque les propos parlèrent de tout autre chose, mon regard s’assombrit lorsqu’elle reconnut aimer les filles, super si j’avais servi à ce constat, ça me touchait d’être le pion par excellence qui permettait de se rendre compte qu’elle aimait les filles et elle croyait que j’étais quoi, le chien du voisin ?! Je me décomposai à vue d’œil en l’entendant dire qu’elle pensait avoir fait l’erreur de sa vie, je n’embrassai peut être pas bien, c’était mon premier baiser, mais de là être l’erreur d’une vie, ça ne faisait pas du tout plaisir à entendre, je baissais piteusement la tête, déçue de ses propos, jusqu’à ce qu’elle dise qu’elle s’était trompée. Je clignais plusieurs fois des yeux, me familiarisant pour la première fois avec un sentiment d’amour qui étreignit ma poitrine avec force, balayant toutes les questions et toutes les inquiétudes que j’avais pu ressentir. J’étais cependant bien incapable de parler, j’avais la gorge nouée par l’émotion et je restais silencieuse comme je ne l’avais jamais été. Les joues de Cameron étaient toutes colorées, c’était adorable, mon amie était adorable et j’avais peut être mérité qu’elle m’aime vraiment. Cependant à l’évocation de cette pensée dans ma tête, je me demandais si finalement, je ne l’avais pas entraîné dans ce chemin, est ce que je ne lui avais pas transmis mes sentiments sans le vouloir, je profiterais d’elle alors et de son innocence. Si je n’étais pas certaine d’avoir bien agit, sa dernière phrase avec la voix toute tremblante, bien différente de celle fière d’avoir battu l’ours du coin, me fit poser un regard protecteur sur elle. Je reconnus avec un certain plaisir.

« Il me semble avoir dit il y a de cela quelques temps que je ne te laisserais pas tomber. On sera toujours amies. Merci de t’être expliquée, c’était nécessaire. »

D’accord, j’étais incapable de reconnaître mes sentiments, si après elle me filait une grande claque dans le dos, oui ce serait tout à fait le genre, pour me dire que c’était une blague, j’aurais l’air bien con avec mes sentiments, sans parler du fait que tant que je n’étais pas certaine que l’ancienne Cameron m’appréciait aussi, comment accepter le fait d’une histoire qui pourrait se finir du jour au lendemain. Je la regardais malgré tout dans les yeux, souriant ravie d’avoir retrouvé mon amie, priant pour qu’elle ait le courage de m’attendre dans ce sentier de l’amour où je n’avais finalement aucun apprentissage, il me fallait juste un peu de temps, l’aurais-je ou quelqu’un allait-il encore me la voler ?

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MessageSujet: Re: Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne   Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne EmptyVen 13 Mar - 22:54

Ali & Cam

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She's mine.

Ce n’était pas très intelligent voir même pas du tout de provoquer Alison de cette manière, mais c’était bien la seule que la fille de Cérès avait trouvé jusqu’alors. Il fallait bien la confronter un jour. Cameron avait décidé que le jour J ce serait celui-ci. Elle n’avait pas vraiment eu d’idée précise quant à comment convoquer son amie d’enfance, mais très vite, son impulsivité avait fait le reste. Sans elle, le nord n’est plus à sa place, comment les semaines pourraient s’écouler sans qu’elles deux soient ensemble. Qu’importe si cela ferait de Cameron la fille qui aime sa meilleure amie d’enfance et que cette dernière n’éprouve que de l’amitié, en clair bienvenue dans la friendzone. Mais Cameron s’en fiche. Ses ongles si courts à présent témoignent du tumulte intérieur qu’avait affronter la Romaine ces derniers jours depuis le bal. Le fait que la fille de Mars l’ignore, s’esquive, ne lui adresse même pas un regard, lui avait plus de mal que ses souvenirs de sa mésaventure.

Son coeur s’était scindé en deux, alors que tout son être était troublé, pris d’inquiétudes croissantes et surtout d’incertitude - jusqu’à la discussion avec Kathleen. Heureusement que la guérisseur avait pu lui donner un coup de pouce en la guidant pour accepter et comprendre qui elle était vraiment. Non pas que ce soit grave, mais Cameron pouvait à présent ôter le qualificatif qu’elle s’était donnée - cinglée. Non elle ne l’était pas, c’était normal ou plus ou moins. Elle aimait Alison du moins elle le pensait et le croyait très fort. Comment pourrait-il en être autrement ? Avec les autres ce n’était pas pareil, même avec Saphir ou Kathleen et pourtant elle les aimait très fort ces ceux-là. Mais ni la magicienne, ni sa sauveuse, ne pouvait égaler Alison. La brune faisait naître en elle, la passion, le frisson, la peur. Ses actes ont tous une importance capitale quand la Romaine est dans les parages. Son sommeil rongé par les cauchemars, Alison se trouvait être la seule petite lumière qui la poussait à ne pas désespérer. La fille de Mars la soutenait. Cameron ne pouvait espérer mieux que de retrouver la fille avec qui elle avait passé tant d’années lorsqu’elle n’était qu’une jeune fille vivant dans son ranch au Texas, plongé sa vie, heureuse avec ses cheveux et son grand père, son père et sa tante qui n’est finalement pas sa tante d’ailleurs. Oui, grandes nouvelles, quand elle s’en est souvenue. Peut-être y avait-il une raison que cette femme soit restée tant d’années auprès de son père et elle. Mais bref, ça elle le demandera un autre jour, à supposer qu’un jour, elle puisse aller les retrouver. D’ailleurs, la blonde souhaiterait que Alison soit du voyage. Mais avant tout, il fallait que celle-ci accepte ses excuses et ne la prenne pas pour une tarée en manque d’amour qui saute sur la première venue même s’il s’agit d’une fille et pas d’un homme viril.

Après tout, Alison valait tous les hommes de la légion. Pour Cameron c’était la meilleure combattante, personne ne pouvait atteindre ne serait-ce que sa cheville. D’ailleurs la petite blonde y croyait dur comme fer à ça et disons que le fait de la voir botter les fesses de la majorité des légionnaires ne pouvait que influencer sa façon de voir les choses - sa façon de voir la perfection en Alison, fille de Mars et surtout son amie principalement même si le futur pourrait s’avérer plus intéressant pour elles deux. Mais Cameron ne voulait pas se faire jeter en se montrant trop envahissante. Après tout, elle l’avait embrassé ! Et s’était barrée peu après. Mais ça c’était la partie qu’elle assumait pas trop, après tout, Alison n’était pas un monstre. Elle ne l’aurait pas châtié, à la limite elle l’aurait repoussé..Être repousser. Cameron en avait peur. La fille de Cérès venait à peine de prendre conscience de ce qu’était sa vie d’avant, de ses amis, ses proches, et voilà qu’elle foirait tout avec une fille qu’elle souhaitait avoir à ses côtés le plus longtemps possible. Comment avait-elle pu céder à cette impulsion ? Risquer de la perdre juste à cause de ça, la jeune femme n’arrivait pas à le concevoir. Alors en voilà une bonne raison pour être présentement, assise sur Alison, ne lui coupant aucunement une retraite mais bon l’important c’est le geste non ? Et bien les siens étaient on ne peut plus doux envers elle, car oui, elle l’aimait terriblement fort. Et n’avais pas peur de se faire éjecter, quoiqu’il se passe, Cameron avait voulu s’expliquer, tout faire pour ne pas la perdre. Et maintenant que c’était chose faire, elle n’attendait que le jugement de la brune. Et la délivrance vint couper court aux scénarios qui se peignaient dans son esprit, faisant battre son coeur, tordant son estomac tellement elle craignait d’entendre un dégage de sa part. Ce ne fut pas le cas. Et un soupire lui échappa puis un sourire soulagé et doux sur ses traits. Alison ne la jugeait pas, ne pensait pas d’elle qu’elle était un monstre. Non elle lui pardonnait presque. Et cela, Cameron avait tellement espéré l’entendre.

D’une petite voix, elle demanda pour plus de précisions, perdant un peu de son sourire et du soulagement qui l’avait gagné à ses paroles « Tu ne m’en veux plus alors pour ce qui s’est passé au bal ? » affichant une petite moue tristounette, « Ni même de t’avoir embrassé sans ta permission ? Tu me trouves pas bizarre hein ? » Mais en même temps, son coeur se brisait un peu malgré le soulagement de ne pas la perdre complètement. Visiblement, Alison n’éprouvait pas les mêmes sentiments qu’elle. Après tout, qu’avait-elle espérer que la jeune femme la renverse et l’embrasse avec fougue ? Ouais dans ses rêves ça, ce n’est qu’une chimère et la petite blonde devait s’y faire. N’ayant plus rien à faire sur elle, elle se glissa sur le côté sur le sol, s’asseyant à côté de la fille de Mars. Cameron n’attendait que le moment où Alison pourrait enlever ses doutes, lui assurer encore et encore que jamais elle ne la laisserais. Cameron avait peur, craignant qu’Alison trouve dégoutant le fait que son amie n’ait qu’une idée en tête quand ses yeux se posent sur son visage, poser ses lèvres sur les siennes, les sentir, les caresser, ressentir cette douceur et la chaleur diffusait dans tout son être. Oui, depuis le bal, Cameron n’a qu’une envie c’est de recommencer. De toutes manières, la fille de Cérès n’avait pas dans ses plans de laisser un gouffre entre son oursonne et elle. Plus maintenant. Même si à présent qu’elle lui avait quasiment clairement avouer que ses sentiments pour elle étaient bien plus qu’amicaux et que plus le temps passe plus ils grandissent, ils deviennent forts et puissants, à tel point que jamais la petite blonde ne pourrait quitter cet endroit, là où la fille de Mars ira, Cameron sera.
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MessageSujet: Re: Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne   Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne EmptySam 14 Mar - 18:21


Cam ∞ Ali
Quelle drôle de sensation quand même que celle d’être aimé. D’accord, ça pouvait être éphémère mais ça faisait du bien. Enfin que quelqu’un m’aime, habituellement je n’en avais clairement rien à faire. En fait, ce n’est pas que ça ne m’intéressait pas du tout, au contraire, je connaissais la nature de ce sentiment affreux depuis extrêmement longtemps. Je me souvenais d’être arrivée dans ce camp complètement perdu, le regard bien plus sombre que maintenant. J’arrivais dans un lieu inconnu en ayant conscience que si je me transformais, tous autant qu’ils étaient, nous nous battrons ensemble et que seul ma mort pourrait arrêter le bain de sang, bien sûr qu’en étant adolescent c’est effrayant. J’avais à l’époque déjà conscience d’être tarée, vraiment tarée et j’avais ce vide en ma poitrine, ce manque de sa personne qui me taraudait, je n’avais aucun moyen de retrouver le ranch seul, ma mémoire fonctionnait mais c’était trop loin de chez moi pour que j’arrive à rejoindre Cameron alors mon cœur avait sombré dans la folie. J’étais assise au milieu de tout ces gens, les jugeant du regard, cherchant combien de temps avant que je ne fasse un massacre et que je sois massacré, jusqu’au moment où mon regard s’était arrêté sur sa silhouette, j’en avais perdu toute envie de meurtre, je me sentais juste dans mon élément, pendant les trois premières secondes, j’avais failli me lever pour lui sauter dessus comme deux jeunes qui se retrouvent. Sauf que la barrière s’était imposée à mon esprit, je n’étais plus son amie d’enfance, j’étais capable de tuer sans même m’en rendre compte, enfin je savais que c’était moi, je sentais l’ivresse en moi, la colère et l’envie de tuer, mais en même temps ça n’était pas moi dans le sens où j’étais incapable de contrôler ce désir. Du coup, malgré les tambourinements de mon cœur qui ne devait rien comprendre à cette distance, j’étais restée à distance, gribouillant notre amitié aussi mal cela faisait-il à ma propre personne. Et après, j’avais dû apprendre à l’éviter, comprendre qu’elle annulait clairement mon don, j’avais dû supporter de voir mon cœur se faire massacrer comme une merde lors de ses embrassades avec Riley. Encore maintenant, ça pouvait me réveiller la nuit et je posais mon menton sur l’oreiller sans vraiment avoir de pouvoir sur ce que je ressentais, qu’est-ce que j’aurais pu faire. Arriver comme une fleur et lui expliquer, écoute tu pourrais arrêter, je suis amoureuse et ça me fait mal. Non négociable, on ne balance pas ça à quelqu’un.

Puis elle avait disparu et à nouveau mon cœur avait été meurtri, meurtri qu’elle soit morte et que j’aie été assez conne pour ne jamais lui avoir dit que je l’aimais plus que tout au monde. Et maintenant ? Maintenant, elle était là et j’avais appris longuement à prendre sur moi pour ne pas l’embrasser dès qu’elle était contre moi. J’avais appris à faire la différence entre cette fille de mon enfance que j’aimais certainement bien plus que de raison et celle qui était capable de venir me coller dans l’infirmerie, capable de passer quelques heures avec moi dans le froid et qui faisait naître l’espoir en plus de l’amour. Je ne savais plus les différencier ni dire de qui j’étais réellement amoureuse, je savais que Cameron était la fille pour qui je me battrais, pas pour la légion mais pour elle parce que c’était elle qui faisait de moi quelqu’un d’humain. Je ne savais plus vraiment où j’en étais, la seule certitude était que je ressentais des fourmillements dans mon estomac à son moindre contact et que j’étais persuadée de ne plus pouvoir la laisser tranquille. Est-ce que j’avais le droit d’essayer de l’embrasser ou mon amie d’enfance m’en voudrait quand elle reviendrait. Si je me projetai trop loin et que derrière, je n’avais plus que la solitude pour compagnie parce que j’étais allez trop loin, je ne m’en remettrais peut être pas. Je penchai un peu la tête devant ses questions qui s’enchainaient assez nombreuses et avec un très peu temps d’intervalle. Alors que j’allais lui répondre moqueuse que si elle voulait une réponse, il faudrait me laisser en placer une, elle s’écarta de moi et s’installa à côté. Je restais allongée sur le sol, clairement pas habitué à ça de la part de Cam. Je me redressais sur les coudes pour l’observer, qu’est ce qui se passait ? J’avais mis trop de temps avant de répondre  mais je n’allais quand même pas lui couper la parole, c’était un comble tout de même. Je me rasseyais hébétée, après une grande réflexion, je préférais me faire attaquer et perdre le combat face à Cameron que de la voir assise à côté de moi sans que nous nous collions. Je plissai les yeux de concentration, il ne tenait qu’à moi de briser de la glace, si je la rejetai, elle allait mal le prendre et même si derrière elle me détestait, j’aurais rendu heureuse Cameron quelques temps, jusqu’à ce que ses souvenirs reviennent, j’emmerdai mon amie d’enfance non ? Elle n’en avait eu rien à foutre de mes sentiments lorsqu’elle était là, bon elle ne les connaissait pas. J’avais peur, tellement peur de devoir continuer mon chemin sans elle par la suite, je lui confiais mon cœur bien qu’ayant peur qu’elle n’y fasse pas attention alors que je prendrais soin du sien. Je pris une profonde inspiration, fermant les yeux pour ne pas paniquer, tout allait bien, la voix un peu tremblante, je finis par parler.

« Je t’en ai voulu parce que c’était la toute première fois que quelqu’un m’embrassait et t’es partie aussitôt derrière. J’ai eu l’impression que tu jouais avec moi sans raison et ça m’a fait mal. Mal parce que ça fait des années que je t’aime, des années que je restais à distance et que j’ai dû regarder la fille que j’aimais avec une autre. La seule fois où tu laisses apparaître un espoir, tu te barres aussitôt alors ça a été un peu dur à digérer. »
Je finis par ouvrir les yeux et lui lancer un regard plein de tendresse « Alors tu peux me croire Cameron, je ne te prendrais jamais comme une tarée et je tuerais quiconque oserait le penser. Je t’aime et ça me fiche les pétoches, t’imagines même pas à quel point. »

Je l’avais dit... mon cœur battait comme un fou, effrayé, comme pris au piège. Elle m’aimait aussi pour le moment, tant pis pour les scrupules, j’avais besoin d’elle, envie de connaître ça. Je me rapprochai d’elle tout doucement, m’ébrouant légèrement pour ne pas avoir de sable pleins le corps. Je lui lançai un regard plein de malice et lui sautait à mon tour dessus, sans la moindre animosité, me contentant de la bloquer sous mon poids et de murmurer à son oreille.

« Il me semble que j’ai gagné le combat parce qu’à moins que tu m’aies caché que tu as une force surhumaine, je suis dessus et tu n’as clairement aucun moyen de retourner la situation à ton avantage. »

D’accord, la provocation c’est con mais je m’en fiche non, j’étais trop motivée et pour la première fois de ma vie mon cœur et mon esprit allaient dans la même direction. Je lui lançai un regard plein de sympathie, elle était beaucoup plus courageuse que moi la petite Cameron. Je me nichai sur elle confortablement, ravie de cette journée. Elle pouvait venir me défier quand elle voulait tout compte fait, surtout si ça se finissait par un câlin et des mots d’amour, je validais amplement.
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MessageSujet: Re: Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne   Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne EmptyMer 18 Mar - 22:47

Ali & Cam

Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne 649155001424718065

She's mine.

Il arrive un temps où il est complètement impossible de garder ses sentiments pour sois, et refouler tous les flots qui pourraient venir nous effleurer. Il faut croire que c’est plus simple de mentir que d’assumer, pour le coup, Cameron n’aimant pas mentir, ne souhaitant pas perdre son amie la plus chère depuis toutes ces années - même si elle ne s’en souvient pas vraiment, ayant encore pas mal de trous sur la période de son enfance. Même si ceux-ci se comblent tranquillement, Cameron a encore du mal à se créer une certaine chronologie, tout se chamboule même si ses souvenirs ne concernent pas son adolescence pas encore, espère-t-elle. Toujours est-il que pour le moment, ces flashs lui font plutôt plaisir et la rassure suffisamment pour retrouver toute sa joie de vivre, ce qui semblait aussi faire plaisir à ses amies. Jusqu’au bal. Et dire que c’était sensé être une soirée où tous seraient unis et se détendraient, très moyen quoi. Même si la première partie s’était déroulée comme un conte de fée pour la fille de Cérès, qui n’aurait pas pu être heureuse sans être pendue au bras de la fille de Mars. Donc tout s’était bien passé jusqu’au petit dérapage qui finalement avait presque coûté leur amitié. Presque par contre Cameron avait eu la folle idée de défier un ours. Ben voyons typiquement elle ça. C’était tellement important de savoir ce que pensait Alison de tout cela. La jeune femme espérait vraiment que son amie puisse lui pardonner d’avoir oser un tel geste sur elle, puisqu’après tout, elle l’avait ignoré tous ces jours sûrement pour cette raison, non ? Ce serait sans doute le plus logique dans toute cette histoire. Mais Cameron avait un pincement au coeur en pensant à ça, ce qui voudrait dire qu’elle n’avait vraiment pas le droit d’éprouver des sentiments plus qu’amicaux et bien moins innocents pour la fille de Mars. Et franchement ce n’était pas ce qu’elle désirait, bien au contraire. Non ça pouvait se résumer en un seul prénom celui de la jolie brune, rien de très compliqué sur les papiers mais en réalité, sans doute le pire combat de toute sa vie. Ne pas perdre la face et garder la tête haute quoiqu’il se passe. Enfin ça aussi c’est facile à dire mais essuyer un refus c’est plutôt difficile de rebondir après. Le coeur de la petite blonde se mit à palpiter en la voyant fermer les yeux. Est-ce qu’elle la saoulait ? Que c’était synonyme de mauvaise nouvelles ? Elle allait peut-être lui dire qu’elles devraient oublier l’amitié que ça n’irait plus maintenant. Mais ça contredirait tout ce qu’Alison avait dit avant.

En clair, elle n’avait plus qu’à attendre le verdict de de son amie. Pourvu que ce soit du positif mais elle avait l’air sérieuse que Cameron commençait à perdre tous ses moyens et se cramponnait au sable, ce qui est stupide je sais mais bon faut lui demander hein pourquoi elle fait ça. Alors quand sa voix s’éleva, la petite blondinette se perdit entre ses mots et son regard, elle était scotchée, subjuguée, tout simplement. Et Alison était celle qui était parvenue - encore, à accaparer toute son attention et même la plus profonde. Son coeur battait si fort à mesure que les paroles d’Ali l’atteignaient c’était à peine croyable ce qu’elle ressentait. C’était bon et même temps, elle avait l’impression qu’elle manquait de s’évanouir tant son corps s’emballait. Son ventre se tordait, son coeur qui beaucoup trop fort dans sa poitrine. A l’instant même, elle n’aurait pas pu énoncer clairement un pensée tellement celles-ci s’emmêlaient dans sa tête.

A la fin de sa tirade, un immense sourire illumina son visage. Elle rayonnait littéralement. Alison répondait favorablement à ses envies les plus profondes qu’elle venait de lui exposer. Elle l’aimait. Elle l’aimait ! Tout son visage s’éclaira alors que ses yeux pétillaient. Cependant durant les premières minutes, les prunelles de la fille de Cérès courraient sur le visage de sa bien aimée, elle l’aimait en retour, c’était merveilleux et immense pour la nouvelle Romaine. Elle se laissa faire, frétillant presque de plaisir quand Alison se nicha dans ses bras, sur elle. Cameron se sentait bien, à sa place. Parce qu’elle avait la plus grande confiance en elle et que son bonheur dépendait du sien à présent.« J’ai le droit hein maintenant ? » Interrogation légitime mais Cameron ne voulait pas tout perdre une fois encore, même si Alison avec sa déclaration lui faisaient vivre le moment le plus parfait de sa vie - même si elle ne  s’en souvenait que de la moitié hein - non c’était juste parfait. Qui n’a jamais rêvé oser enfin déclamer ses sentiments à la personne la plus chère à son coeur et que celle-ci confirme exactement ces mêmes sentiments faisant naître un tourbillon de sentiments tous de plus en plus puissants dans tout votre être ? Franchement ? La jeune fille rêvait de ce moment et il se réalisait enfin. Ce n’était plus Alison sa meilleure amie d’enfance qui se transforme en ours, mais bien Alison la guerrière qui se transforme en ours dont tout son être est follement amoureux.

Elle pouvait donc enfin laisser parler ses sentiments pour cette merveilleuse jeune femme et c’était là tout ce qu’elle souhaitait encore plus que de recouvrer sa mémoire. Alison pouvait donc bien être son plus beau cadeau en ce jour, elle avait peur. Mais se le devait. Elle en mourrait d’envie après tout. Puis la jeune femme approcha doucement son visage pour laisser ses lèvres effleurer les siennes, puis s’y poser délicatement dans un baiser se voulant tendre et particulièrement doux. Son cœur battant doucement, la jeune femme resta quelques temps, les yeux clos, à respirer l’odeur de son oursonne avant d’ouvrir les yeux, pour afficher un immense sourire. « Je t’aime Alison. » Oh oui, elle l’aimait à un point inimaginable et rien, ni personne ne pourrait changer quelque chose à cela. Cameron alla effleurer son petit nez du sien, l’entourant de ses bras avec tendresse. « Je m’en fiche, j’ai déjà tout ce que je pouvais désirer » Elle chercha son regard. « Toi. » Puis rit doucement. « Je suis désolée d’avoir pris peur, Ali. J’ai vraiment rien compris hein. » Son regard restait crocheté au sien, plus rien n’avait d’importance à présent, juste elles deux contre le monde.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne   Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne EmptyVen 20 Mar - 20:40


Cam ∞ Ali
Habituellement, je détournais les yeux quand je parlais aux gens ou alors, je les fixais dans l’espoir qu’ils aient peur et qu’ils s’inclinent devant mon inquiétante forme olympique. Pour une fois, j’avais les yeux fermés parce que je devais me battre contre la peur qui s’était entortillée autour de mon cœur depuis des années et qui avait un peu de mal à s’en défaire. Je finis malgré tout par ouvrir les yeux, parce que ouai vivre dans le noir, c’est pas cool. Instinctivement, mes prunelles se posèrent sur Cameron non loin de moi, n’étant pas en ours, je ne pouvais pas entendre les battements de son cœur, il me fallait donc faire preuve d’un peu de courage et l’observer. Alors, je n’avais jamais vu cette lueur dans son regard, vraiment, ça faisait longtemps que je la connaissais et justement ce mot veut tout dire, je pensais la connaître mais en réalité pas du tout, parce que là mes potes, là ma copine c’est du grand art. Toute cette panique à l’idée de dévoiler mes sentiments pour rien, je ne l’avais jamais vu sourire de cette façon, en même temps, je n’étais jamais venu coller Riley et elle pour vérifier qu’elle l’aimait bien, mais à la limite je trouvais ça encore plus génial que ça me soit adressé. Pour une fois qu’une de mes actions avaient été bonnes, même si ce bal avait quand même été dur moralement, surtout après son départ en fait parce que je n’avais pas exactement prévu de finir la soirée toute seule. A la limite, dans ma tête, nous resterions ensemble comme tout le temps en fait, on aurait pu aller se balader, j’irais même jusqu’à dire que j’avais prévu de faire un tour avec elle, bon certes en récupérant des vestes et en retirant ses talons de malade qui détruisaient mes pieds. Sans blaguer, si je me concentrai deux secondes, je pouvais encore sentir la douleur que j’avais à chaque pas, combler à celle m’être non pas fait poser un lapin, à côté le lapin c’était presque une carte de bonne année, mais plutôt d’avoir été laissé en proie à une chaleur intense et une solitude que je ne voulais pas pour une fois. Après on s’étonne que les ours soient solitaires, s’ils se tapent des vents par leurs potes ours de la même façon, ce n’est pas très agréable, j’en gardais pas un très bon souvenir. Malgré tout, je n’en voulais pas du tout à Cameron et c’était ça le plus important parce que je ne voulais pas lui parler, c’est vrai, je n’avais pas envie de rester avec elle mais pas parce que je lui en voulais, plutôt parce que je n’étais pas prête à accepter d’être rien de plus qu’une pote. Ce qui n’était pas le cas et je pouvais que remercier Mars d’être pote avec Vénus, elle avait enfin décidé de veiller sur mes sentiments.

Raison délirante pour laquelle je grimpais sur mon amie d’enfance qui ne rechigna absolument pas à l’idée d’inverser les rôles. Quand je disais que ma meilleure amie n’était pas du tout guerrière. Est-ce que le mot amie nous correspondait encore ou pour la première fois de ma vie j’allais avoir le droit à l’étiquette petite amie avec tout le reste ? Genre les bisous, les moments volés au lieu de s’entraîner, quoi ce n’est pas comme si j’avais besoin de m’entraîner. Etrangement, ça emballait mon cœur de penser à tout ça, j’avais envie de rester avec elle pour toujours. Je baissai les yeux sur elle à sa question, une vague d’inquiétude m’envahi, est ce qu’elle allait partir à nouveau après ? Je pouvais la bloquer et elle ne parviendrait pas à me déloger mais en même temps quel serait l’intérêt pour elle de partir, excepté vérifié qu’effectivement, je n’étais pas plus rancunière que je n’étais amicale avec les autres. L’expérience serait troublante mais je savais déjà que j’étais prête à garder ma place. Si je n’étais pas rancunière, ce n’était nullement parce que j’avais la mémoire courte, au contraire, mais je n’arrivais pas à en vouloir sur le long terme, ce qui devait arranger Reyna et éviter des bains de sangs. Je soufflais la gorge un peu nouée par l’émotion.

« Bien sûr que oui Cam. »

Mon souffle s’emballa, un peu comme si je me faisais courser par les ours du zoo, ce qu’ils adoraient faire ces gros malins, genre ils me coursaient vraiment des fois mais je n’avais, à mon humble avis – hum hum – aucun mal à les distancer, alors que je n’avais aucune envie de distancer Cameron. Je gardais les yeux grands ouverts d’admiration et d’envie en la voyant se rapprocher de moi. Je souriais comme une andouille en sentant ses lèvres sur les miennes. D’accord, normalement, on essaie au moins de faire semblant d’embrasser, mais moi j’étais juste trop concentrée sur le fait que c’était moi qu’elle embrassait, que ce n’était pas rêvé et que wouahou, ses lèvres, c’était la chose la plus exceptionnelle au monde. Lorsqu’elle arrêta le baiser, je crois que je n’avais jamais eu aussi chaud de toute ma vie, à côté l’alcool c’était un vieux truc pour les nuls. Je lui fis un grand sourire lorsqu’elle rajouta mon prénom après son je t’aime, ce qui le rendait étrangement plus vivant. Je crois que j’étais complètement à l’ouest, pas parce que ça ne m’intéressait pas, j’étais juste sous le choc et incroyablement bien contre elle. Son nez contre le mien me fit froncer les sourcils avant d’avoir un sourire encore plus grand.

D’un air moqueur, je roulais des yeux en l’entendant dire qu’elle en avait rien à faire de perdre, j’étais fière pour deux alors. Je posais mon menton à la base de son cou, prenant conscience de ce que c’était d’être l’élément indispensable d’une personne et la chaleur que ça pouvait provoquer, l’angoisse. Non, il ne fallait surtout pas que j’angoisse, je me battrais courageusement pour nous, pour que ce nous dure éternellement. Lorsqu’elle s’excusa, elle me replongea dans cette soirée, j’essayai d’effacer toute la déception de mon cerveau, me concentrant sur le reste et c’est avec beaucoup de fierté que je reconnu à haute voix.

« C’est pas grave, j’ai pas mal profité de ce moment avec toi pour te regarder. Franchement, il n’y avait pas à dire, t’étais magnifique dans cette tenue, enfin même en légionnaire t’es mignonne. Non mais c’est pas que je te mate, enfin si, mais pas méchamment, enfin c’est pas voulu, quoi qu’en fait si… bref ce baiser était génial ! Tu partiras plus maintenant hein, tu promets ? »

Cette question souleva une vague d’indignation dans toutes les fibres de mon corps, de quel droit je lui demandais ça ? Elle avait la moitié de sa mémoire, ce n’était pas juste de lui demander ça. Comment expliquer que c’était important pour moi de l’avoir à mes côtés, ce n’était pas juste un fantasme d’adolescente, j’étais sûre de moi. Je revins donc sur ma demande avec humilité.

« Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire, ne promets rien, t’es pas enchainées. »

Non, ce ne serait pas une promesse qui la lierait à moi mais ses envies et de toute façon. Je savais qu’il arriverait des jours où ça n’irait pas entre nous et où forcément on allait se disputer, parce que nous nous étions disputés des milliards de fois quand nous étions enfant, déjà si elle ne piquait pas mon pion au monopoly, je ne ferais peut être pas la tronche. Enfin dans tous les cas, nos sentiments ne changeraient certainement qu’on allait avoir des périodes avec et des périodes sans et il ne fallait pas la brider là-dessus, ça foirerait notre aventure. Je restais blotti sur sa poitrine silencieuse à présent, écoutant son rythme cardiaque avec adoration, ma copine, c’était ma copine à moi et en plus, jamais je ne pourrais lui faire peur en me transformant, pour une fois que tout fonctionnait comme sur des roulettes, je ne pouvais que sourire et lui voler un baiser, parce que d’abord j’en avais envie de ses lèvres na mais.

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