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 Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]

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MessageSujet: Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]   Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty] EmptyDim 24 Aoû - 10:19

Matthew ∞ Lily
Mais quelle idée d’aller visiter un musée de nuit seule. Oui j’ai vu au départ le sens pratique du terme, un musée c’est jolie, ça apprend des choses, de plus y aller seule, c’est éviter que quelqu’un accapare votre attention sur ses lèvres. Je me connais, je connais Matthew, il est incapable de se concentrer plus de cinq minutes, à moins que ce soit moi en sa présence. Dans le doute, c’est de sa faute… Quoi qu’il en soit, les nuits sont bien plus fraiche en dehors du campement, je suis d’ailleurs persuadée que tous les gens passant devant mon banc m’ont pris pour une grosse tarée. Ce n’est quand même pas ma faute si j’ai pas spécialement envie de me trouver nez à nez avec un monstre. Utiliser sa carte pour les repérer, c’est signe d’intelligence, mais je peux mettre ma main au feu qu’ils me prenaient tous pour l’illuminée de service à scruter une carte. Les mauvais, bon sang, ils rigoleront moins le jour où les monstres s’en prendront aux humains, bon ça serait du boulot pour nous, il faut bien protéger ces créatures sans défense. Une fois les lumières éteintes, je m’étais élancée manquant au passage de me faire renverser par un chauffard qui pensait que les passages piétons étaient la ligne de départ d’une course. Le pire c’est que je n’ai même pas pu l’insulter, je me tenais tremblante sur le bas-côté ayant senti mon souffle de vie tenter de se faire la malle en beauté.

Une fois dans le musée, c’était tellement plus calme, il ne devait pas y avoir assez de budget pour payer un gardien de nuit. Après une longue minute d’hésitation devant le guichet, non je n’hésitais pas à payer, faut pas rêver, mes principes d’être honnête ont du s’évaporer avec mon arrivée au camp. Mes anciens amis ne me reconnaîtraient pas, je trichais à tous les jeux de sociétés. Non pardon le terme exact est plutôt : je m’entrainais sur mon don à tous les jeux de sociétés. Bon d’ailleurs, grande nouvelle, il fonctionne aléatoirement. Un jour il veut bien marcher et je gagne tout, l’autre il fait grève. Impossible de comprendre le mécanisme, ça finira bien par arriver, j’espère tout du moins. Non la raison pour laquelle j’étais penchée au-dessus du guichet, les pieds moulinant dans le vide afin de garder appui dessus. C’était premièrement attraper un guide du musée, en revanche, j’espérais vraiment qu’ils aient la traduction du manuel en grec, ou à la limite en français. C’est un peu la honte de vivre en Amérique et de ne pas savoir lire l’anglais, mais bon, je suis demi-déesse et j’ai des problèmes d’attention. Ouai c’est l’excuse que je sors, la vérité c’est que les français sont nuls en langue, et j’ai dû hériter de mon père, la mauvaise foi incarnée ? Ouai exactement. Donc une fois le petit guide dans les mains, j’eus la très mauvaise idée de ranger la carte dans mon sac à dos. En même temps, on n’est pas tous Stitch, on n’a pas tous quatre mains. Je ne peux pas lire un manuel, m’éclairer avec une lampe torche, et regarder si un monstre squatte dans le coin.

C’est donc armé d’une lampe torche, et d’un manuel que je visitais le musée. J’étais vraiment hyper intéressée, je m’intéressais à tout avec des yeux d’enfants. Il n’y a pas à dire les musées américains, ils sont géniaux ! Je devais être là depuis une heure environ lorsqu’un bruit me fit sursauter. Instinctivement, et complètement stupide, je balayais le faisceau lumineux de la lampe dans toute la pièce. Alors dîtes vous bien que la lampe ce n’est pas vraiment celle de meilleure qualité, que la pièce est gigantesque, donc je ne pouvais pas voir tous les recoins. Il n’empêche que j’étais rassurée et que je me concentrais pour lire le petit texte sous la statue d’un président des états unis. Je n’ai pas de sixième sens, je n’ai aucun talent pour repérer les monstres. Cependant lorsque leur souffle n’est pas loin du mien, que leurs griffes effleurent le carrelage, je n’ai pas besoin de plus d’indice. Alors oui  mon courage ayant disparu au moment où ma peur pris le dessus, je ne cherchais même pas à prendre mon arme. La seule chose qui effleurait mon esprit c’était « Tire-toi avant qu’il te choppe. » Je crois que je préfère le capture l’étendard. Déjà que je suis nulle quand mes ennemis sont des amis en temps normal, et que je connais le lieu. Ici, c’était l’enfer, sans vouloir t’offenser Hadès. Je me perdais en essayant de sortir, mon seul avantage prendre les chemins difficiles d’accès pour un truc lancé à toute vitesse derrière moi.

Comment j’atteignis la sortie ? Aucune idée, un coup de chance. Bien élevée, je fermais la porte derrière moi. Sérieusement, qu’est-ce que j’avais cru ? Qu’en fermant la porte il se dirait « Oh non, je suis coincé ! » Si seulement, je marchais tranquillou dans la rue cherchant un taxi, ou une voiture à emprunter définitivement lorsqu’il me tomba dessus à nouveau. Ce n’est pas possible, il avait un faible pour moi lui, non mais je ne sais pas qu’il se trouve une victime à sa taille ! Cette fois, ma jugeote pris le dessus sur l’envie de fuir. Mince j’avais l’impression d’être un lapin devant un renard, c’est complètement débile de fuir. Je sortis mon arme, visai comme une merde, et tirai. La balle se logea dans le mur en face. Je suis sûr qu’il se foutait de ma gueule ce monstre à la con. Oh j’aimerais l’y voir lui ! La rage du désespoir me fit l’avoir la deuxième fois. Na vengeance, ça t’apprendra à te foutre de ma tronche. Emerveillée par la poussière dorée, qu’est ce que c’est jolie aussi. Je restais là à la contempler, avant de me secouer la tête. Il fallait que je rentre. Epuisée, je grimpais dans un taxi, je n’avais plus la force de conduire, d’ailleurs je n’étais pas de très bonne compagnie. Je me blottis contre la fenêtre, les yeux fermés. Il me parlait, j’en avais conscience mais je n’arrivais pas à former une réponse.

Il devait être dans les six heures du mat, le soleil se levait à peine, lorsqu’il me déposa prêt de la colonie. Alors soit il voulait me réveiller en mode sadique, soit il était complètement chiant mais, se garer  à côté d’une flaque de boue, c’est stupide ! Evidemment que je dégringolais dedans, laissant échapper un juron. Déjà que je n’étais pas de toute fraîcheur ce matin, là c’était pitoyable. Après avoir payé, difficile d’y échapper cette fois, je traversais le campement de très mauvaise humeur. J’avais bien conscience que quelques visages se tournaient sur mon passage. Ho ça va hein, déjà ils n’avaient pas à se lever aussi tôt, tous ces gosses, non mais sérieux pourquoi ils ne dormaient pas ?

Fort heureusement, je devais être la seule à avoir décidé d’aller à la douche aussi tôt. En même temps, je devais aussi être la seule à avoir de la boue partout, parce que ça avait giclé dans mes cheveux. C’est donc en ronchonnant que mes cheveux blonds étaient foutu, que je rentrais dans les douches. La vie est injuste, pourquoi c’est sûr moi que ça tombe. Ah et le pire dans l’histoire, c’est qu’au lieu d’avoir lâché le manuel du musée pour tirer, moi j’avais préféré lâché ma lampe torche. Il fallait vraiment être con pour faire ça.
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MessageSujet: Re: Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]   Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty] EmptyDim 24 Aoû - 19:46

Matt & Lily


Parfois, on ne se rend pas compte du temps qui passe. Il nous semble que hier était encore là il y a une seconde à peine et que demain n'est pas aussi près. Oh non, on ne se rend pas toujours compte du temps qui passe. Et parfois, ce n'est pas plus mal hein. On s'amuse, on est avec des gens que l'on aime et que l'on apprécie. Le temps qui file ne peut pas être rattraper, on ne peut pas se faire rembourser, mais parfois, c'était mieux ainsi. Parce qu'ils nous restaient nos souvenirs qui faisaient des miracles. Des réels miracles. Il me semble qu'il n'y a pas si longtemps, j'étais célibataire, une pauvre âme esseulée à la recherche de l'âme soeur, l'amour véritable. Le seul et l'unique, celui qui pourrait vous faire sourire juste en l'apercevant. Celui qui allait illuminer votre journée à coup sûr. J'étais un anglais, ne l'oublions pas. J'avais cette tendance au romantisme et puis ma mère était comme ça. Elle était une grande romantique qui était tombée amoureuse d'Héphaïstos et elle n'avait jamais retrouvé quelqu'un par la suite. C'était trop important pour elle. Elle avait trouvé son unique flamme et elle ne voulait pas le remplacer bien que maintenant, elle savait que c'était futile. Mais ça faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas vu. J'avais quitté la maison il y a de ça bien longtemps et je n'avais reçu que quelques lettres pour échanger des nouvelles. Une à chaque été et hiver. Nous n'étions pas très bavards au point d'en échanger plusieurs, mais nous parlions durant plusieurs lignes dans nos lettres. Et puis, elle avait estompé encore plus ses lettres. J'avais l'impression qu'elle voulait oublier le fait qu'elle ne me verrait pas. Peut-être pas avant un moment. Pas que je ne voulais pas la voir, loin de là, mais je voulais la savoir en sécurité. J'étais un forgeron, pas un guerrier de grand talent, bien que je savais me battre quand même très bien. C'était moi qui prenais soin de mes armes, c'était moi qui avais fabriqué ma montre. J'avais aussi une moto que je n'arrêtais pas de bidouiller dessus dans l'atelier dans un coin un peu plus secret, parce que bon, ce n'était pas ce qui était de mieux à la colo. Mais je voulais me rappeler mon passé. Garder une trace de ma vie en tant que mortel. C'était moi qui l’avais construit de A à Z et je ne me lassais jamais de bidouiller dessus. Jamais. Parce que j'adorais faire ça. Je l'avais dit, j'étais un forgeron et un mécano. La sensation d'avoir de la graisser sur mes mains, travailler le métal, le sentir et en garder une odeur sur mes vêtements, c'était que j'adorais. J'étais né dans ça. Je n'allais pas changer. Bien que je me doutais que ma Lily apprécie sincèrement que je sois comme ça. Les tâches sur le front, les mains crasseuses, ça ne me dérangeais pas, mais bon, je faisais des efforts. Parce que bon, j'avais fini par la trouver elle. Et je ne voulais pas la lâcher pour rien au monde. J'étais amoureux. Du genre à avoir des ailes. Elle était tout pour moi. Et elle était avec moi. Je ferais tout pour lui plaire. Parce que j'avais enfin trouvé mon âme soeur. Ce n’était pas venu tout de suite. Le fameux coup de foudre que l’on voyait dans les films et dans les livres existait réellement. Je l’avais ressenti. Mais à ce moment-là, quand j’avais posé mes yeux sur elle, elle n’était pas pour moi. Elle n’était pas celle qui devait être avec moi à ce moment-là. Mais je l’avais attendu. Peut-être que si tout ça ne se serait pas déroulé comme ça, tout aurai été différent, mais maintenant, le présent était le nôtre et notre futur serait le meilleur. Du moins, je l’espérais sincèrement.

J’avais passé des heures la veille dans mon atelier à bidouiller sur ma moto. Je n’avais pas vu le temps passé et voilà que le couvre-feu se faisait entendre. Seulement bon, j’avais quelques combines et je n’étais pas rentré tout de suite. Je faisais attention. Je conservai le travail qui faisait le moins de bruit pour la nuit pour ne pas me faire surprendre. Et je n’étais pas allé dormir avant une heure du matin. Je ne voyais pas le temps passé parce que je faisais une chose  que j’aimais faire. Et bon, en voyant l’heure sur ma montre, qui était une monter de marque hein, j’étais assez bon dans les reproductions, j’avais un peu de fierté, je m’étais éclipser lentement pour aller rejoindre mon lit. Et ce fut moi le premier debout le matin lorsque le réveil sonna à cinq heures. Pas besoin de beaucoup d’heures de sommeil. J’étais capable de gérer. Il me suffisait d’une heure à paresser dans mon lit et  voilà, c’était fait. Donc, après avoir fait ma petite routine habituelle, je ramassai mes affaires, qui consistaient en un t-shirt noir, un short en jeans, des baskets et mes sous-vêtements, je me dirigeais vers les douches. Et c’est là avec surprise que j’aperçus au loin, Lily, couverte de boue, qui semblait revenir d’une quête ou une expédition du genre. Fronçant les sourcils, je la suivis, légèrement inquiet, hey, c’était mon boulot hein et je tenais à elle.  J’entrais dans les douches à sa suite, mes vêtements coincés sous mon bras, déjà ils ressemblaient à une boule informe, mais nous en reviendrons plus tard.

« Lily? Qu’est-ce que tu fais comme? Veux-tu bien me dire ce qu’il s’est passé? Quelqu’un t’a fait du mal?»

Je l’avais déjà dit que j’étais du genre protecteur qui se faisait du souci? Non? Eh bien c’était le cas. Parce que j’étais de ce qu’il y avait de plus attaché à elle. Et je voulais des réponses. Je m'appuyais contre le cadre de la porte et soupirai légèrement

« Et avant que tu ne m'en fasses la remarque, oui je sais, je ne t'ais pas dit bonne nuit hier soir, j'étais dans mon atelier encore à bidouiller, je le sais.»

Je faisais en sorte qu'elle ne se serve pas de cette arme contre moi. Parce que bon, je n'étais pas blanc comme neige non plus. Je m'avançais jusqu'à ne plus être qu'à quelques centimètres et la regardai dans les yeux, lui laissant voir que je me faisais réellement du souci pour elle et que ce n'était pas feint. Feint, qu'est-ce que je pouvais bien dire là? J'étais son petit-ami oui ou non? Bien que j'avais une envie irrépressible de la prendre dans mes bras et de l'embrasser, je n'avais pas envie de partager cette boue avec le pyjama. Parce que franchement, je détestais quand c'était à mon tour de faire la lessive et ça tombait cette semaine.

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MessageSujet: Re: Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]   Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty] EmptyDim 24 Aoû - 23:41

Matthew ∞ Lily
La nuit avait été longue, j’avais juste besoin de me réchauffer dans la douche avant de filer à mon dortoir. Pourtant j’avoue qu’en entendant des pas derrière moi, ça compromettait largement mes plans, non mais sérieux, les gens ils ont que ça à faire de venir voir dans quel état je suis ? De toute façon, parler n’était pas dans mes intentions, c’était impossible que ce soit Edelweiss, vu l’heure. Quant à Hailey, sa technique d’approche différait complètement de cela. Du coup qui que ce soit d’autres, qu’il se fasse bouffer par le diable en personne, je n’en avais rien à faire. Par contre ce sentiment d’être observée me déplaisait fortement, déjà qu’en temps normal, je déteste être reluquée, bon sauf par Matty, ça compte pas. Si je refusais qu’il me regarde, ça poserait quand même un gros souci d’éthique. Néanmoins, pour les autres, ça m’énervait. Ce devait être la fatigue, je m’appuyais contre le lavabo, mes yeux semblaient beaucoup moins brillants que d’ordinaire, sans parler des cernes. J’avais envie d’aller me coucher, pourvu qu’on me laisse dormir. Sincèrement, j’en vins même à oublier la personne qui m’avait suivi, seule sa voix me sortit de mon côté râleur. En entendant ce timbre de voix, je me tournais rapidement pour vérifier que je ne rêvais pas. Vous savez ce qu’on dit sur la présence de l’être aimé, qu’un seul regard suffit pour vous mettre dans tous vos états. Pour le coup un panel d’émotion m’envahit. Tout d’abord la joie de le voir, l’envie de me blottir contre ses bras, émotion que je réprimais pour ne pas le salir. La honte aussi, premièrement de ne pas l’avoir reconnu sur le champ, en même temps, je crois que j’aurais été incapable de reconnaître quiconque. Deuxièmement, je n’étais pas vraiment la fille la plus présentable au monde. Sur le coup j’avais même envie de lui dire de sortir deux minutes, mais sa présence était un tel bienfait qu’il m’était impossible de lui demander. Mon oxygène était là, il s’inquiétait drôlement d’ailleurs, j’eus un sourire amusée, je n’avais pas songé que ma disparition inquièterait autant mon petit ami. Je balayais d’un geste de la main ses questions. C’est sans lui mentir que je répondais à ses questions, lui mentir aurait été une chose bien stupide, surtout qu’il était pratiquement écrit sur du papier, qu’il serait capable de s’en rendre  compte.

« J’ai sauté à pied joint dans de la boue, résultat j’en ai de partout. Non mais regarde la galère Matty. Franchement on dirait que je me suis battu avec un monstre. Bon c’est le cas, peu importe, je vais bien, personne ne m’a touché. »

J’avais peut être tort de lui avoir dit ça ainsi, le connaissant il s’inquièterait encore plus. Oui mais j’avais envie de visiter tous les musées du monde, tant que je revenais c’était une bonne chose. La suite prit de cours, il essayait d’anticiper mes reproches, je me mordillais la lèvre lorsqu’il s’excusa pour le bonne nuit. Je ne m’en étais même pas aperçu, j’étais parti en catimini dès la fin du repas. Certes je savais qu’il serait trop occupé pour s’apercevoir de ma présence, mais tout de même, il était mignon de s’excuser. Je décidais de passer sous silence les excuses préférant en venir au fait qu’il allait devoir me bidouiller un objet, pour la énième fois.

« En parlant de ton atelier, j’ai eu un léger petit problème, j’ai perdu la lampe torche que tu m’avais fabriqué. Mais je te rassure, j’en ai fait bon usage, j’ai visité un musée génial. J’ai gardé la brochure, tu viendras avec moi la prochaine fois ! »

Tout en parlant, il s’était rapproché de moi, je le regardais dans les yeux. Je pouvais y lire toute l’inquiétude qu’il ressentait. Je savais que notre lien était fort, déjà parce qu’être fille d’Aphrodite ça aide sur ce point, mais je m’inquiétais de ce que ça impliquait pour lui. S’il m’arrivait quelque chose, il serait malheureux. C’était ça le plus douloureux pour moi, l’idée de souffrir en soit ça ne m’inquiétait pas, l’idée de le faire souffrir même indépendamment de ma volonté, ça me blessait. Je jetais un regard sur les affaires de mon petit ami, mon regard s’illumina, techniquement nous étions tous les deux là pour nous laver. Il y avait peu de chance que quelqu’un vienne nous interrompre. Je lui pris donc la main avec un sourire gravé sur le visage et l’entraînais vers une douche. Bien entendu, je jetais un regard derrière moi avant de le pousser dedans et de le suivre. Oh merde ça faisait trop longtemps que nous n’avions pas été ensemble. Je chuchotais en rentrant derrière lui.

« Je suppose que tu n’es pas venu avec tes affaires afin de m’habiller. Il est tôt, peu de chance qu’on se fasse surprendre ensemble dans la douche. Et puis à la limite, je m’en fiche, je t’aime tout le monde le sait. »

Est-ce que je devais lui laisser le choix de partir, j’avoue que je ne savais pas trop. Oui j’avais envie de me doucher avec lui. Mais il est vrai que des fois, c’est bien d’être seul. Et puis peut être qu’il m’en voulait d’être parti sans lui, je me collais donc à la paroi de la salle de bain pour lui laisser l’accès. D’ailleurs, je fuyais à présent carrément son regard. Je n’avais pas envie qu’il pense que je le force, bon déjà parce que ce ne serait jamais le cas mais parce qu’en plus, j’ai un peu de mal à maîtriser ce genre de pouvoir. La plupart du temps ça fait un flop de malade. Je restais donc immobile à attendre la décision de Monsieur Grey. La boue commençait à durcir, je déprimais sur ce point, si ça se trouve mes cheveux allaient perdre leur couleur. Oh Matty par pitié, dépêche-toi de choisir, qu’on aille se coucher. Oh oui parce qu’en plus j’avais décidé qu’on irait se coucher ensemble, je connais mon chéri. Travailler dans l’atelier signifiait pour lui, dormir une heure. On allait rattraper nos heures de sommeil ensemble. C’était toujours plus facile de dormir pour moi lorsqu’il était dans le coin, sa chaleur me plaisait, le sentir contre moi au réveil. Non franchement c’était le paradis que de dormir avec Matt, alors autant je négociais pour la douche, pas de soucis, mais pour le dodo, hors de question. Il était condamné, mais ça devrait lui plaire quand même. Enfin j’espère ?

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MessageSujet: Re: Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]   Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty] EmptySam 30 Aoû - 1:44

Matt & Lily

J'avais l'impression de manquer trop de chose. De ne pas être là, de ne pas être présent de ne pas faire en sorte comme si je pouvais faire quelque chose pour changer. Je savais que je passais trop de temps dans mon atelier, éloigné de tous sauf de ma soeur, ma soeur qui me comprenait à merveille aussi. Nous étions pareils, nos similitudes étaient tellement frappantes que ça pourrait faire peur et pourtant, je ne voulais que simplement mieux comprendre les gens. J'avais besoin de mieux comprendre, de prolonger les contacts, de pouvoir les aider et tout ça, mais aussi être là pour eux, ce que je n'avais pas l'impression de faire en étant toujours dans l'atelier. Je passais mon temps oui à construire pour nous offrir un monde meilleur, mais à quel prix? Réellement, à quel prix? Parce que je ne pouvais pas être certain de pouvoir l'affirmer. J'en venais à un point que j'oubliais ceux qui étaient cher pour moi. Mais je n'avais jamais pas compris. Je ne pouvais pas me changer. C'était de famille. Les liens du sang, j'étais comme mon père. Que je sois un romantique, une fleur bleue, un type bien, j'étais comme ça. J'avais de la difficulté à doser, à me rendre compte que je ne m'y prenais pas bien. Il n'y avait pas de mode d'emploi, pas de machines pour expliquer comment faire. Nous étions lancés dans ça et nous devions nous arranger avec. Pas de façon de le voir autrement. Juste... baam, comme ça et je n'étais pas certain que ce soit réellement une bonne idée pour moi. Parce que je m'étais toujours senti mieux en compagnie des machines, ce que je créais. Plus à l’aise, plus facile de le dire et puis maintenant, il fallait que j’y pense franchement. Parce que tout était complexe parfois. Parce que l’on ne pouvait pas faire d’erreur, on ne pouvait pas dire une chose que l’on pourrait regretter à un robot. C’était bien plus simple. Mais voilà, maintenant, j’avais d’autres facteurs en jeu. J’avais deux meilleurs potes avec qui je m’entendais à merveille et qui me comprenait, qui savait qui j’étais et qui me respectait pour ce que j’étais et qui j’étais. J’avais de la chance. Réellement de chance parce que pour un demi-dieu comme moi, c’était compliqué à faire, très compliqué. J’avais de la difficulté dans tous les domaines humains. Bien que je savais que j’étais un grand romantique, bien que je savais que j’étais de ceux qui ne croyaient qu’à l’amour unique et le coup de foudre, je me trouvais ironique. Très ironique. Parce que j’étais moi et que trouver l’amour alors que je passais mon temps dans cette forge à bidouiller sur les dieux savent quoi, comment est-ce que j’allais le faire? Et puis, il y avait eu Lily dans le décor. Lily qui était apparu comme un ange descendant du ciel et j’avais su que c’était elle que je voulais, elle qui ferait en sorte que mes jours seraient heureux, que je serais heureux, que j’aurai envie de me lever le matin pour la voir, juste voir son visage, caresser doucement sa peau. Me réveiller à ses côtés et me dire que j’avais réellement de la chance. Sachant qu’elle était fille d’Aphrodite, j’avais trouvé ça très ironique, vraiment très ironique, mais l’amour a ses raisons que la tête ignore. La logique pouvait souvent échapper à tous  surtout lorsqu’il s’agissait de l’amour. L’amour n’était pas une chose pragmatique. Jamais. Et puis maintenant, il fallait me regarder, j’étais heureux et elle aussi. Je n’avais jamais eu la chance d’être réellement comme ça et je pouvais dire que c’était une bénédiction. Un paradis.

« Un monstre? Tu as fait face à un monstre, c’est pour ça que tu as sauté dans la boue? Ce n’est pas toi ça Lily. Je t’ai cherché brièvement hier avant d’aller…bidouiller, mais je ne t’ai pas vu…Donc voilà…»

J’avais de la difficulté à la comprendre pour le coup et je me faisais du souci. Au moins, personne ne l’avait touché. Si c’était arrivé, je ne pense pas que le gentil et tout doux Matt serait encore dans la place. Il y avait trois choses importantes pour moi. La femme de ma vie, ma famille et mes amis. Personne n’avait le droit de toucher à eux. Personne. Je n’étais pas du genre à me battre pour rien, mais lorsque le moment venait, je n’étais pas du genre à hésiter. Personne n’avait le droit de leur faire du mal. Personne. Ils méritaient tous ce qu’il pouvait avoir de mieux dans cette vie et je ferais tout pour eux. Tout. J’étais présent pour eux et je le serais toujours. Parce que la famille, les êtres chers à notre cœur, c’était eux qui faisait en sorte que notre vie était meilleure. Réellement meilleure.
Un soupir m’échappa alors qu’elle me parla de musée. Sérieusement, elle était partie là en pleine nuit sans m’avertir? Et pourquoi elle n’était pas venu me chercher pour me le dire que j’y aille avec elle? Je n’aimais pas la savoir comme ça, seule sans que je puisse la protéger. Parce que j’étais encore dans mon atelier.

« La lampe, c’est un détail, je m’en occuperais plus tard. Seulement, viens me chercher. Je n’aime pas te savoir seule dehors. Lily, je me sens irresponsable et idiot en sachant que moi, je ne suis pas avec toi alors qu’il s’agit de mon devoir. Tu sais que tu peux toujours venir me voir. Toujours. Je suis là pour toi.»

Elle le savait. Je la regardais dans les yeux. Je voulais qu’elle se souvienne que c’était important. Je ne disais jamais des choses en l’air comme ça. Je ne disais jamais ça. Parce que ce n’était pas ça. Oh non, ce n’était pas ça. J’étais sérieux, j’étais des plus sérieux avec elle .Jamais une petite idée farfelue à son encontre me traverserait l’esprit. Jamais je ne la tromperais soit par mes mots ou par quelque autre façon que ce soit. J’étais fou amoureux. Réellement fou amoureux. Tellement qu’un petit sourire s’étira sur mes lèvres alors que son regard s’illumina et qu’elle regardait mes affaires. Je savais à quoi elle pouvait avoir pensé. Et puis maintenant, elle me poussait dans une douche et refermai derrière moi. J’avais tellement envie de l’embrasser, de la serrer contre moi, mais je devais attendre, je devais laisser faire. Pas tout de suite. Réellement pas tout de suite. Plus tard.  Et son idée me plaisait énormément.

« Laisse-moi prendre soin de toi. Laisse-moi faire ça. Tu es la seule qui me comprend et j’ai besoin de toi. Tu es une de mes raisons de vivre, l’une des plus importantes et j’ai besoin de toi, de ta présence. Tu me manques trop parfois et aujourd’hui, peu importe ce qui arrive. Je t’aime et je veux être avec toi.»

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MessageSujet: Re: Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]   Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty] EmptyDim 31 Aoû - 0:32

Matthew ∞ Lily
Être une fille de la déesse de l’amour, c’était un titre dont je me serais bien passé, combien de fois dans le regard des gens c’était plus la crainte qui primait. J’avoue, je n’ai pas bien étudié la mythologie, je connais juste la base, et encore. Il n’empêche que parfois, surtout à mes débuts, lorsque les gens avaient vu ma mère me reconnaître. Mère sadique d’ailleurs, je veux bien que tout le monde souhaite être reconnue mais du jour au lendemain, les filles me voyaient comme une ennemie, genre moi, Lily-Rose, juste parce que j’étais la fille de la déesse de l’amour, ça allait me changer, j’allais sauter sur leurs copains, les voler, les jeter comme des chaussettes normal. Purée comme j’aurais aimé claquer des doigts juste à côté des oreilles de ces filles, histoire que le bruit leur réveille leur cerveau bien enfoui. En plus, je n’avais jamais été comme ça avec personne, jamais je n’avais utilisé mon don à mauvais escient. Qu’il s’agisse de séduire un garçon qui me plaisait, de séparer un couple uniquement parce que je n’aimais pas la fille. Non pour le coup lorsque j’avais été reconnue, j’avais surtout été malheureuse comme tout. J’avais l’impression qu’un obstacle insurmontable s’était installé tout autour de moi. Je n’avais jamais été aussi mal de ma vie que le jour où j’avais compris que j’étais amoureuse de Matt, j’étais devenue plus pâle qu’un cadavre je crois. J’avais essayé en vain de fixer Wyatt, pas de l’embrasser parce que même à cet instant, le contact physique me semblait impossible, je n’avais pas à jouer avec lui, mais je ne voulais pas le blesser, je l’appréciais sincèrement ce gars-là. Il n’empêche que ce n’était pas vraiment Matty, et que bien que j’essaie tant bien que mal de ne pas le regarder. Bon sang ça avait été plus fort que moi, sans arrêt je l’observais, aux repas c’était affreux lorsqu’il était là. J’avais beau être en couple, je voulais me blottir contre lui. Je bénis Wyatt tous les jours de ne pas m’en avoir voulu.

C’était tellement plus facile la vie avec Grey, j’avoue que j’avais du mal à saisir comment mes « sœurs » et « frères » faisaient pour ne pas pouvoir encadrer les enfants d’Héphaïstos, merde il est parfait. Même si je passe derrière une moto dans la liste de ses priorités, c’est un léger problème, mais bon j’acceptais sans mal après tout, sans ça ce n’était plus mon homme à moi, je ne voulais pas qu’il change. T’entends maman ?! Ou que tu sois je l’aime mon fils d’Héphaïstos, et je t’inviterais à mon mariage pour me venger de ce petit tour de reconnaissance dont je me serais bien passé. Pas sûr qu’elle kiffe ma romance avec Matty, en même temps son avis, je m’en cogne totalement, qu’elle vienne me dire en face que c’est mal. Entre nous, moi je me tape pas tout le monde, j’ai donc pas de leçon à recevoir de quelqu’un incapable de bien se tenir et de respecter les hommes. Non mais !
Je dressais un sourcil étonnée lorsqu’il me demanda si j’avais sauté dans la boue parce que j’avais rencontré un monstre. Euh, ce n’était pas vraiment comme ça que ça c’était passé, je souris amusée par son imagination avant de me rembrunir aussitôt, il m’avait cherché. Une pointe de culpabilité me fit le regarder comme prise en faute, j’aurais dû m’en douter. Je répondis un peu gênée.

« Non je n’ai pas sauté délibérément dans une flaque de boue pour échapper à un monstre. C’est le taxi qui m’a déposé dans un endroit boueux, et je suis tombée dedans. Je me défends très bien contre les monstres Matty, tu t’inquiètes trop pour moi, je vais bien. Je suis désolée pour hier soir, je savais que tu viendrais pour me tenir compagnie mais je préfère de loin que tu bidouilles ta moto, que de perdre ton temps avec moi. »

Je me mordais la lèvre en le regardant,  oui je savais que l’idée musée ne l’emballerait pas, non en fait c’était l’idée que je file en douce sans quarante personnes pour me protéger. En même temps ils me déconcentraient tous quand j’y allais. J’avais une carte aussi pour me prévenir des monstres, même si je l’avais un peu oublié hier, la plupart du temps, je l’utilisais. Non il ne devait pas s’en faire pour moi, en plus je trouvais sa passion pour les objets mécaniques adorables, même si j’avais un peu du mal à tout cerner parfois, comment il faisait pour faire des merveilles avec des objets tout simple en apparence. A mes yeux de toute façon, il était la perfection incarné, alors je m’émerveillais de tout à ses côtés, chaque jour était une découverte lorsqu’il était présent. J’acquiesçais de la tête lorsqu’il me dit que ma lampe était un détail, j’y tenais moi à son cadeau, mais bon je sentais son inquiétude, comme si c’était la mienne donc je ne relevais pas. D’ailleurs, pour preuve que je ne me trompais guère sur les sentiments de mon petit ami, il me demanda de venir le chercher la prochaine fois. Je comprenais qu’il veuille me protéger, en même temps tout le monde dans ce camp essaie de me protéger. Pourtant je ne m’attire jamais d’ennuis volontairement. J’essaie même de faire la paix avec les romains durablement, il pourrait plutôt m’aider dans ce domaine, au lieu de perdre des heures de sa vie à me veiller dessus pendant que j’approfondis mes connaissances. Je lui lançais un regard plein d’amour lorsqu’il me dit qu’il était là pour moi, si je n’étais pas si crade je lui aurais sauté au cou pour l’embrasser, je devais irradier d’amour à force de me priver de lui ainsi, satanée boue, satané taxi, je n’avais pas eu de chance cette nuit.

Plaquée contre le mur de notre douche, je l’observais attentive, ravie qu’il m’ait suivi dans les douches, bon même si me voir comme ça devait enlever du charme à ma personne. Quoi que même pas si ça se trouve, c’est exotique non ? Ses paroles vinrent réveiller mon petit cœur, il se mit à battre bien plus fort tandis que mes joues se teintaient d’une couleur rouge. Bien sûr que je le laisserais prendre soin de moi, je lui confierais ma vie sans la moindre hésitation. Son besoin de moi devait être un miroir de mon besoin de lui, c’était impensable de passer ne serait-ce qu’une journée sans l’avoir vu, embrassé, ou même simplement parler. Nos destins étaient irrémédiablement liés et il serait tout simplement impensable qu’on nous sépare. D’ailleurs je plains la personne qui déciderait de nous séparer, on ferait bloc ensemble contre elle. Tout en le regardant dans les yeux et lui parlant, je me déshabillais, est ce qu’un seul jour j’ai eu un complexe devant cet homme ? J’en doute fort, j’étais tellement habituée à sa présence que ce n’était plus du tout un problème pour moi. Bon c’était une première que d’être boueuse en sa présence, mais peu importe.

« Je te laisse prendre soin de moi mon amour. Je suis à toi non ? Matty, je suis sincèrement désolée d’avoir filé sans te prévenir mais je ne veux pas être un frein pour toi, je ne veux pas que tu changes ou que tu t’empêches de bidouiller uniquement parce que je veux visiter tous les musées de la ville. Surtout que si tu m’accompagnes, je n’aurais pas de nouvelle lampe, et j’y tiens. J’ai été triste de l’avoir perdu. Déshabille toi, qu’on se grouille de se doucher et qu’on aille dormir. T’as dormi quoi… une heure ? Tu dors avec moi, oh dis oui je t’en prie. »

Me glissant un peu plus près de lui bien que n’ayant aucun contact physique pour ne pas le salir, je m’approchais du robinet, attrapant la douchette. La menace était voilée certes mais présente, s’il ne se dépêchait pas, je l’arrosais même habillé, même si ça finirait en bataille sous l’eau. J’étais prête à tenter le coup.
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MessageSujet: Re: Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]   Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty] EmptyJeu 4 Sep - 5:11

Matt & Lily

J’étais un fils d’Héphaïstos. Un titre qui n’était pas des plus glorieux. Dont on ne pouvait pas vraiment se vanter sinon sauf pour dire que l’on pouvait faire des créations assez géniales. Vu de ce point de vue, c’était la seule chose que je pouvais dire qui était bien dans cette situation. Et encore. Je n’en voulais à personne d’être le fils du dieu du feu et des forges, loin de là, sauf que parfois, ce n’était pas simple. Ce n’était pas facile et moi, je voulais tellement bien faire. Être parfait dans tout et en tout. Je me mettais des objectifs que j’aurai de la difficulté à réaliser, je le savais, mais je ne pouvais pas m’empêcher de les mettre. Parce que je n’étais pas un type extraordinaire. Je voulais prouver que je n’étais pas là pour seulement faire de la décoration, que je pouvais me sortir du lot tout en restant discret. Ce genre de chose. Disons que c’était compliqué, beaucoup plus compliqué que l’on pouvait penser au premier abord et après moi, j’avais l’impression que je devais être parfait. J’avais l’impression de ne pas mériter ma Lily, de ne pas être celui qu’elle devrait avoir. Surtout que parfois, je ne faisais pas toujours les bonnes choses et j’avais souvent l’impression que je n’avais pas les bonnes manières d’agir et de penser. J’avais déjà été amoureux, je l’ai été plus qu’une fois, mais ça n’avait jamais été aussi solide et fort que ça l’avait été avec elle. Je savais que j’avais trouvé mon âme sœur avec elle et je ne voulais pas la perdre. Seulement, les heures volées que je passais dans mon atelier, je n’étais pas avec elle .Je n’étais pas avec elle et je ne savais pas ce que ça pourrait faire réellement. J’étais son petit-ami ou quoi? Qu’est-ce que j’étais réellement? C’était ça la question? Ce j’étais réellement? Parce que ce n’était pas toujours facile de savoir ce que je pouvais être. Je ne voulais pas la perdre, pour rien au monde. J’étais prêt à me battre pour elle. J’étais complet avec elle et ce seulement avec elle. Et bon, je faisais l’idiot avec ma moto. Ce n’était qu’une possession matérielle tandis qu’elle était tout mon monde. Tout ce que je pouvais avoir et tout ce que je pouvais avoir besoin. Elle et ma famille. Elle et mes amis. Eux tous. C’était eux que j’avais besoin pour continuer à me réveiller le matin. D’être normal d’être ce que j’étais et là, je faisais ça. Parfois, je me demandais ce qu’elle pouvait bien faire avec moi. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien me trouver pour rester avec moi. Parce que rien n’était éternel, bien que mon amour pour elle le soit. C’était ironique à dire, mais je savais que je ne pourrais pas un jour ne pas être amoureux d’elle. Ne plus l’aimer. J’étais fou amoureux d’elle, encore plus qu’hier et moins que le lendemain. C’était toujours ça. Les sentiments au creux de moi devenaient de plus en plus forts de jour en jour et jamais ils ne s’estompaient. J’étais toujours au prise avec cet amour fou que je pouvais avoir au fond de moi, ce manque que je pouvais avoir d’elle. Et j’étais un non-sens. Et puis, nous étions du genre à avoir des ragots sur nous. Du genre à ce que tout soit spécial et que tout soit différent de ce que l’on pourrait penser et tout ce que l’on pouvait imaginer. Une fille de la déesse de l’Amour et le fils du dieu des forges. Les opposés, les choses qui ne pouvaient pas normalement s’attirer, mais voilà, je… j’étais comme ça.

« Ne dis pas des choses comme ça Lily. Je t’aime, je veux être avec toi. Les secondes passées avec toi passent trop rapidement. J’ai besoin de toi près de moi. Je suis un idiot d’aller bidouiller ma moto alors que je gaspille du temps que je pourrais avoir avec toi. Ne dis plus des choses comme ça. Tu es ma moitié. » Je ne voulais réellement qu’elle ne dise plus des choses comme ça. Elle était tout l’or du monde pour moi. J’avais besoin d’elle avec moi. J’avais besoin de l’avoir à mes côtés. Ce n’était pas parce que j’agissais comme ça que je n’avais pas besoin d’elle. Juste que je voulais lui laisser sa liberté. Je voulais qu’elle soit libre avec moi, que je ne sois pas le genre de petit ami qui peut étouffer et retirer la liberté que l’on veut avoir en relation. J’étais juste partagé. Je ne voulais rien faire de mal, je voulais qu’elle soit la plus heureuse du monde avec moi. J’avais besoin qu’elle atteigne la perfection. Qu’elle soit complémentaire avec moi. Mon plus grand désir était ça. Je voyais bien qu’elle n’était pas des plus à l’aise, mais… il fallait que je sois moins moi, que j’arrête de vouloir la protéger de tout et de la laisser aller. Elle avait le droit de faire ce qu’elle voulait, je ne pouvais pas l’enfermer. Mais je voulais qu’elle fasse attention. Elle n’avait pas idée comment je pouvais tenir à elle. Et maintenant nous étions dans cette douche à nous regarder l’un l’autre, les yeux pleins d’amour, vibrant de ce sentiment si beau l’un envers l’autre. Je me retenais. J’avais tellement besoin, tellement un manque d’elle que je ne pouvais pas atteindre bien longtemps. Et puis il me suffisait de fermer les yeux pour la voir, la voir comme elle était dans toute sa beauté. Mais je devais attendre. Parce qu’elle était couverte de boue, bien que ça n’enlevait rien à sa beauté à mes yeux. Et son rougissement me fit sourire. Ah Lily. Qu’est-ce que je pouvais l’aimer. Complètement et à la folie. Mais je lui disais toujours…ce que je pouvais ressentir. Du moins je tentais. Ce n’était pas toujours facile. Surtout lorsqu’elle se déshabillait devant moi comme elle le faisait. Dieu qu’est-ce qu’elle était parfaite. Jolie. J’avais droit à la femme parfaite. « Je sais bébé. Et je veux que tu sois heureuse. Je suis prêt à tout pour ça. Et je vais et je veux passer plus de temps avec toi. Tu es la plus importante à mes yeux. Toujours. Je prends soin de toi et nous allons dormir. Il faut que tu te reposes. J’ai dormi quelques heures si tu veux vraiment savoir. J’ai pas vu le temps passer. Mais maintenant, c’est que toi et moi.» Je compris d’office sa menace voilée et en souriant, je me débarrassais vivement de mes vêtements. Je n’avais aucune gêne devant elle. Elle me connaissait. Depuis le temps. Bien que j’avais quand même chaud un peu « Je suis attentif à toutes tes demandes.» Je voulais qu’une chose. Lui plaire.




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MessageSujet: Re: Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]   Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty] EmptyJeu 4 Sep - 16:21

Matthew ∞ Lily
Fermes tes yeux et profite jeune fille. Accepte pour une fois de ne pas avoir à veiller sur toi-même. C’était si difficile de décrocher, confier sa vie entre d’autres mains ce n’est pas si difficile, mon seul problème c’est qu’ils s’étaient tous habitués à me voir comme la fille protéger. Par moment c’était agréable, comme à présent, je n’avais même pas à réfléchir, mais il y a des fois où j’avais l’impression que ça ne me correspondait tellement pas. Je pouvais moi aussi ressentir la colère, je pouvais me battre comme quiconque, j’étais juste plus apte à la compréhension, il n’empêche que je devais être une ennemie bien plus redoutable que mes camarades, je ne me contentais pas d’une haine sourde, non si je décidais de me mettre en travers du chemin de n’importe qui. Croyez-moi qu’il était mal barré. Et pourtant, j’étais encore capable de me mettre dans les ennuis jusqu’au cou, cette nuit en était la preuve, il était peut-être un peu trop facile d’accaparer mon esprit. Je comprenais aisément que Matty puisse devenir folle avec moi, combien de fois je revenais égratigné comme pas possible, mais j’étais tellement émerveillé par mes découvertes que j’avais du mal à cesser d’agir comme une enfant. J’aurais pu lui mentir, lui dire qu’il ne fallait pas qu’il s’inquiète mais en plus d’être un mensonge, je trouvais ça pas plus mal qu’il veille sur moi.  En plus ça donnait l’occasion à tous le campement de se foutre ouvertement de nous. Dire que cela ne m’importait même plus, au départ je n’aimais pas être la cible, qu’ils parlent de nous. Maintenant, je trouvais ça charmant, comme quoi j’avais peut être évolué bien plus que certains en moins d’un an.

Je dressais la tête lorsque mon chéri me rappela à l’ordre, gentiment, comme toujours. Je ne crois pas que j’aie à souffrir des mots que pourrait prononcer Matty à mon égard, il est incapable d’être méchant avec moi, ou même injuste. Il a une telle vision du bien et du mal que je n’ai rien à redire. Je lui décochai un joli sourire suite à ses compliments. Il savait si prendre, je ne l’avais jamais vu avec d’autres filles avant moi, pourtant, à leur place j’aurais tout fait et je ferais tout pour le garder auprès de moi. J’aurais dû me douter qu’il me répondrait quelque chose de ce genre, d’un signe des mains je lui montrais que je regrettais. Je sais qu’être jalouse d’une moto c’est totalement délirant, combien de fois j’avais voulu la démolir cette satané moto, surtout au début de notre relation en fait. Je me souvenais l’avoir regardé comme si c’était une rivale, finalement à force, je m’étais habituée et j’acceptais qu’il passe son temps à la bidouiller. Ce serait une passion que je ne partagerais jamais avec lui, j’avais beau essayer de me motiver, le fonctionnement des motos me restaient étrangers. J’avais eu plusieurs professeurs parmi ses frères et sœurs. Cependant tous s’accordaient à dire que j’étais un désespoir ambulant. Leur mauvaise foi était tout de même bien flagrante, je serais venue en tant que fille d’Athéna, là ils auraient été ravi de m’apprendre tous leurs secrets. Le problème ici, au campement, c’était leurs préjugés sur les enfants des demi-dieux. J’essaierais toujours de prouver qu’ils avaient tort, était ce pour ça que j’étais amoureuse de Matty ? J’espérais sincèrement que non, oh de toute façon il fallait être deux pour aimer, ça ne marchait pas à sens unique. Donc nous étions bien prédestinés l’un à l’autre et cela j’en étais bien contente.

« Tu sais, j’ai toujours été heureuse avec toi Matty, c’est même bien plus facile depuis que je suis avec toi. Tu es le plus important pour moi aussi, je fais de mon mieux pour rester en vie, c’est juste que j’oublie que je suis une demi-déesse, vos dons ils se remarquent facilement. Moi il ne marche pas comme je voudrais, je ne sais jamais quand il fonctionne, et surtout contre les monstres c’est inutile. Je ferais attention, je te le promets, mais il est hors de question que tu me suives partout pour me protéger, je veux te prouver que j’en suis capable. Tu comprends ? »

Je n’avais plus du tout envie de dormir, enfin au moment où il prononçait ses paroles, légèrement, pourtant en trois secondes, mon attention était accaparé par son corps de rêve. Il était capable de comprendre chacun de mes actes potentiels à l’instant même où j’y songeais. Je dus me concentrer pour détacher mon regard de mon amoureux afin de vérifier la température de la main. Quand je fus sûr qu’il ne risquait pas de tomber malade par ma faute je l’arrosais joyeusement. Oui, j’étais encore capable d’agir bêtement, surtout qu’il me battrait si j’osais commencer la bataille mais c’était trop marrant de se battre avec lui. Sans oublier que nos batailles se finissaient toujours par des câlins, je crois même que c’est ce que je préférais chez nous. D’un air totalement railleur je demandais

« Elle est bonne monsieur je suis attentif à toutes vos demandes ? »

Je regardais les cheveux de mon Matty dégouliner d’eau, purée j’avais envie de lui sauter dessus pour l’embrasser. Se concentrer afin de rester dans l’optique douche c’est quand même vachement compliqué. Plus je l’observais, moins cela me paraissait évident, si je m’approchais de lui peut être que je pourrais lui voler un baiser, même pleine de boue je suis sûr qu’il ne me repousserait plus. D’un geste crétin je passais ma langue sur mes lèvres complètement dans mon délire d’être embrassé. En une demi-seconde, le goût terreux prit largement le dessus sur celui de l’amour,  je clignais des yeux comme si c’était la pire chose que j’ai goûté de ma vie et je m’éclaboussais allègrement le visage. Oh non mais c’était vraiment immonde, je n’avais pas encore touché mes cheveux que déjà la boue dégoulinait sur mon visage. Complètement démoralisée à l’idée que la douche puisse durer trois plombes, surtout que ça allait forcément le gonfler, normal, et j’allais devoir rester toute seule là pendant qu’il ferait je ne sais trop quoi. Je poussais donc un petit gémissement de frustration.

Pour une fois je regrettais totalement d’être parti me balader, j’avais beau essayer de me rincer même les mains, j’avais l’impression que ça ne s’arrêterait jamais. A dire vrai, je crois que je n’étais plus du tout partante pour me laver les cheveux. J’observais Matty, est ce qu’il accepterait de se blottir contre moi si mes cheveux n’étaient plus vraiment blonds. J’en doute, je ne suis même pas sûr que moi j’aurais accepté à sa place, même si j’étais très amoureuse, fallait peut être pas exagérer. L’enjôler n’était pas non plus la meilleure de mes idées, d’ailleurs je n’y pensais pas sérieusement, je n’aimais pas abuser des autres. Je me rapprochais donc de mon fils d’Héphaïstos préféré et lui demandai le plus innocemment possible. Je tenais la douche fermement, si sa réponse ne me convenait pas, je l’arrosais, il était prévenu… Bon pas vraiment… tant pis pour lui

« Si je reporte le lavage de cheveux à ce soir tu y vois un inconvénient ? »

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MessageSujet: Re: Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]   Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty] EmptyMer 10 Sep - 4:32

Matt & Lily


Je savais que je pouvais peut-être exagérer sur le côté protection. Que je pouvais en faire trop parfois et je ne savais pas trop quoi dire. C’était complexe, une chose que je devrais contrôler et non pas faire ce que je pouvais faire à l’instant. Juste que c’était Lily… elle était mon sens à ma vie. J’en avais besoin, j’avais besoin d’elle. Mais je ne pouvais pas toujours la protéger, je devais avoir une façon de la laisser libre. Je devais…prendre sur moi et la laisser libre. Mais je ne pouvais pas juste la laisser comme ça. J’avais des responsabilités. Les histoires de couple et d’amour n’avaient jamais disons été ma tasse de thé. Ce que je voulais dire, c’était que bon, je n’étais pas des plus doués, bien que je pouvais faire de mon mieux pour plein de chose, mais pas pour ça et j’avais de la difficulté. J’avais de la difficulté à tout faire à enchainer avec tout et tout ça. Disons que ce n’était pas simple d’être moi parfois. Je ne disais pas que je n’avais pas raison d’être comme ça, mais bon, il fallait que je me relâche. Mais je connaissais Lily et je savais qu’elle se mettait parfois dans des situations pas possibles. Je savais que je devais rester en retrait et la laisse faire et la laisser agir. Seulement, la peur de la perdre était si forte que je ne pouvais pas la contenir, je ne pouvais pas, je ne pouvais pas rester là et ne rien fait. C’était Lily bon sang. J’avais réellement besoin de le crier sous les toits? J’avais vraiment besoin de m’expliquer avec elle et de lui dire ce qu’il en était vraiment? De l’écrire sur chaque bout de papier que je pouvais croiser? Lui forger un bijou peut-être qui ne la quitterait jamais? Je voulais bien sûr qu’elle montre au monde entier qu’elle était à moi. Qu’elle était avec moi. Mais je ne savais pas si je dépassais des limites en agissant ainsi ou bien si j’avais le droit de le faire. Parce que bon, entendons-nous, c’était une question que l’on pouvait se poser. Ce que j’avais le droit de faire et de ne pas faire. Et je pensais a tellement de chose. Je voulais que tout soit parfait pour elle. Notre anniversaire de couple, fêter la fameuse date où elle a accepté d’être avec moi. De m’aimer moi et de me chérir et pas un autre. De lui demander sa main, de vivre longtemps avec elle. D’avoir des enfants. La vie parfaite et juste… la vie que je rêve depuis tout petit. J’avais oublié les fleurs, mais elle savait que je pouvais lui en offrir n’importe quand. J’adorais lui offrir des roses, c’était la fleur que je trouvais la plus jolie, mais j’aimais bien les autres quand même. Bien que c’était différent de tout ce à quoi je pouvais m’attendre. Être en amour lors des premiers jours et être en amour après quelques temps, ce n’était pas la même chose. Depuis le temps que nous étions ensemble, moi et ma fleur, Lily était mon lys, j’aimais bien l’appeler comme ça dans ma tête et parfois le surnom m’échappait. Parfois. Mais elle était ma fleur. Tout douce et délicate sous mes doigts calleux. J’étais si différent d’elle. Elle était la fleur et moi, j’étais le jardinier sale qui tentait de prendre soin d’elle sans pouvoir réprimer la peur que j’avais de la casser. Sans pouvoir faire ça. Et maintenant, je me disais que je devais peut-être…Disons, prendre d’autres techniques. J’avais besoin de voir les choses autrement. Mais la première des choses dont j’étais certain, c’était qu’elle ne devait pas se sous-estimer. Elle était de l’or à mes yeux. De l’or que je n’aurai peut-être pas mérité.

Juste la voir sourire pouvait réchauffer mon cœur et me laisser voguer sur un nuage durant des longues minutes. Ah, elle ne savait pas comment elle pouvait être ma bouée, mon petit rayon de soleil à moi. Je n’avais pas eu le choix de lui dire ce que je lui avais dit, elle se devait de savoir ce que je pensais vraiment et je savais que je devais m’expliquer aussi parce que je ne me comportais pas toujours bien et toujours pour le mieux. Mais c’était comme ça. Et elle avait compris. Elle savait que je n’étais pas méchant, que je voulais simplement prendre soin d’elle et que je voulais qu’elle se voie comment je pouvais la voir. Comment je pouvais être amoureux d’elle. Qu’elle sache. Qu’elle sache que ma moto n’était pas elle et que j’avais besoin d’elle. Qu’elle ne se ferait jamais remplacer. Mais comment dire ça à une fille lorsque l’on ne sait pas parler aux gens à la base? La vie était une belle ironie parfois. Trop belle ironie. « Lily, mon amour… Je sais que tu es, je sais ce dont tu es capable. Je sais que tu es capable de te protéger. Je le sais. Je te connais. Tu n’as rien à me prouver. Je le sais Lily. Seulement, je ne veux pas seulement passer du temps avec toi pour veiller sur toi, mais seulement parce que j’en ai envie. Parce que je sais que je me fais absent alors que je ne devrais pas. Parce que je sais que je pourrais être un meilleur petit-ami que je ne le suis déjà. » Je le pensais réellement. Il y avait une façon pour moi d’être là pour elle et là lorsqu’elle le voudrait. C’était une situation délicate et je savais que je devais faire des efforts, mais pour elle, j’étais prêt à remuer ciel et terre. Comme j’aimais aussi bien la déstabiliser en me déshabillant. Je prenais soin de moi, l’apparence, tout ça, ce n’était pas mon fort, je n’étais pas le type le plus soucieux, ma petite-amie en connaissait bien mieux que ce que je pouvais en connaître sur le mode, ça je le savais déjà. Mais en sentant son regard sur moi, je laissai un sourire s’étirer sur mes lèvres. Sourire qui s’agrandit alors qu’elle ne se gêna pas pour m’asperger d’eau. Elle voulait jouer à ça hein. Je passai une main dans mes cheveux, désormais trempé et les plaçai de façon à ce que rien ne me retombe dans les yeux pour ne pas la quitter une seule seconde du regard. Et je pouffais de rire. « Excellente. Elle est excellente Mademoiselle. Vous devriez goûter.» J’avais eu à peine le temps de répondre qu’elle vint me voler mes lèvres. Et même si elle était sale, même si ses lèvres ne goûtaient pas la même chose que d’habitude, je répondis doucement. Parce que je savourais tout ce qu’elle pouvait me donner. D’autant plus que j’avais de la difficulté à résister à la tension ambiante dans cette douche. Plus on se regardait, plus l’électricité montait dans l’air. Nous le savions tous les deux. Ça ne dura pas longtemps, mais assez pour me faire penser que… je faisais une erreur en la laissant seule trop souvent. « Tu veux que je le fasses pour tes cheveux? Ça ne me dérange pas de le faire. Nous prendrons, le temps qu’il faudra. Je suis avec toi. C’est tout ce que j’ai besoin ce matin. Et puis, tu l’as dit toi-même : nous nous aimons, on se fout que les autres nous trouvent non?» Pour appuyer mes dires, j’allais l’enlacer et la serrer contre mon torse. Je pouvais sentir sa chaleur sur ma peau. Le fait qu’elle était douce et chaude. Et avec moi. Bien qu’avec l’eau, je pouvais difficilement me venger, mais il y avait toujours un moyen. Je la relâchai et la chatouillai pendant quelques instants avant de lui décocher un clin d’œil « C’est pour m’avoir aspergé d’eau ça.» Je ne pouvais pas être en colère contre elle. J’étais toujours d’humeur joueuse et taquine..




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MessageSujet: Re: Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]   Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty] EmptyMer 10 Sep - 20:54

Matthew ∞ Lily
Mais ce n’est pas possible d’être aussi bien avec quelqu’un, même dans les romans il y a des disputes, nous nos disputes sont rare, presque inexistante et ne dure pas plus de trois minutes, histoire de dire hé ho tu me gaves, et hop c’est reparti en câlin. Bon je ne suis demeurée, je sais que ça ne marche pas tout le temps comme ça, j’ai aussi un drôle de petit caractère, je suis une fille d’Aphrodite bien chiante quand il faut. Mon premier petit ami, je crois même lui avoir donné un coup de pied à l’endroit le plus stratégique des garçons. Je n’ai aucun souvenir de pourquoi j’en suis arrivée à cette violence. Il avait prononcé une parole déplaisante je suppose, ou alors c’était que ça ne marchait déjà plus. Je n’avais jamais posé la main sur Matty, à l’instant où je songeais à cela, je me dis que si mais dans un domaine bien différent que la violence. Il n’empêche que nous étions assez sages pour ne pas avoir à nous disputer toutes les cinq minutes, mon seul problème véritable c’était d’être une fille d’Aphrodite. Je savais moi que je l’aimais, mais en voyant tous ces gens dans mon bungalow qui jouaient avec les sentiments, j’avais peur qu’il se pense enjôler, si un jour quelqu’un lui glissait que je le manipulais, comment réagirait-il, je sais qu’il me fait confiance, mais  il suffisait d’une graine de doute et ça pouvait très mal se finir. Je ne dis pas que je ne me battrais pas pour prouver que je l’aimais, je le ferais, j’essaierais vraiment de faire en sorte qu’il me croie, surtout que c’est la vérité. J’avais tellement peur de le perdre.

Je l’observais tandis qu’il s’adressait à moi. Bien sûr qu’il me connaissait et que c’était surtout dans sa nature la plus profonde de me protéger, au moins il reconnaissait que j’en étais capable. Même si ça ne marchait pas exactement comme je le souhaitais. J’aurais voulu le réconforter, lui dire que ça ne me dérangeait pas spécialement qu’il ne soit pas toujours avec moi. Je ne voulais pas être celle qui le condamnerait à toujours être derrière elle. Non nous étions un couple, oui sa présence était extrêmement importante, par moment il me manquait, il y a des moments dans la journée où je me tournais pour le voir avant de me souvenir qu’il n’était pas mon ombre mais mon copain. Je ne savais pas si je devais être contente qu’il veuille autant être avec moi, d’un côté c’est vrai que c’était une des meilleures nouvelles de la journée, même des deux dernières journées si on prend en compte le fait qu’il est six heures. Mais de l’autre, je l’empêcherais d’être avec Charlie, Wyatt ou même John, je me trouvais un peu injuste. Du coup je secouais la tête pour l’empêcher de se sacrifier même pour moi, j’essayais de lui dire gentiment même si ça me brulait la gorge et que je me détestais d’être ainsi

« Je ne veux pas de ça Matthew. Tu n’as pas le droit de laisser tes amis, ta forge, tout par amour. Déjà parce que je ne suis pas immortelle, et que comme tout le monde je risque de mourir, si je ne suis pas là il va bien falloir que tu te tournes vers les autres, ne reste pas uniquement avec moi. Je t’aime, tu es déjà parfait comme petit ami de toute façon.  »

Au moins sur le dernier point, ça ne pouvait qu’être bien pris. Il est logique de penser cela de Matty, déjà d’un point de vue physique, il suffisait de voir comment les filles le regardaient. Au début, les deux premières semaines, ça m’avait franchement gavé, déjà parce que je stressais comme une malade à l’idée que mon copain, parte voir ailleurs non pas si j’y étais mais parce que l’herbe est toujours mieux dans le pré du voisin. Mais en plus parce que les filles ont une fâcheuse tendance à oublier la concurrence, merde je n’étais pas transparente. Depuis le temps, j’avais appris à faire confiance à Matty, ce n’était pas quelqu’un voulant profiter de la gente féminine, bien d’ailleurs, mieux valait-il ça.

Le regard de Matthew est quelque chose de merveilleux, un diamant poli qui brille de mille feux en toute occasion. Je le connaissais tellement bien que je n’avais besoin de rien d’autre que de son regard pour comprendre ses émotions. Même si j’avoue que mon regard déviait beaucoup lorsqu’il était nu comme aujourd’hui. Non pas que je sois attirée uniquement par cela, je regardais les gouttelettes qui dégoulinaient de ses cheveux, à cause de moi. Aucune compassion dans mon regard, il était mignon avec ses cheveux plaqués sur son crâne, sa main en visière pour m’observer. Je penchais la tête en réfléchissant à sa question, d’une voix légèrement plus rauque que d’ordinaire, je lui répondis joyeuse comme tout.

« Ce n’est pas vraiment l’eau que j’ai envie de goûter Matty. »

Il est vrai que balancer cette phrase n’allait pas nous aider à chasser nos vilaines hormones de vilains adolescents très portés sur le sexe. C’est quand même difficile de résister à la tentation, surtout quand la tentation c’est Matty, ah mais c’était tout bonnement impossible. Surtout qu’il était vraiment adorable. Il se sacrifiait pour mes cheveux là, même si c’était peine perdue. Je le regardais les yeux brillants, toutes ses paroles étaient tellement sympathiques. Donc il me paraît entièrement normal de l’avoir laissé s’approcher de moi, comment j’aurais pu deviner que Matthew puisse être un tel manipulateur. Sa proximité me grisait, j’avais envie d’y rester, sauf qu’il me prit par surprise en me chatouillant, j’émettais un petit couinement de surprise avant de rigoler. Je souriais cependant ravie de la tournure des évènements et de sa petite phrase. Ah ouai ? Il la jouait chatouille déloyale pour se venger. Je me vengerais plus tard, pour le moment, je voulais régler le problème, température chaude de la douche en premier. Euh non c’est pas ce que je devais faire, d’abord les cheveux, après on s’occuperait de son cas. J’inclinais la tête devant lui tout en marmonnant comme si c’était déplaisant d’être avec lui, alors que j’étais aux anges, véridique.

« Franchement, en brun boueux je suis franchement séduisante je trouve, tu fais attention Matty à ne pas m’en mettre dans les yeux. Dire qu’on perd notre temps alors qu’on pourrait faire l’amour contre les parois de la douche, tout ça pour des cheveux. Comme c’est frustrant… N’est-ce pas ? »

Est-ce que jouer avec ce genre d’envie c’est une bonne chose, s’il était dans le même état que moi, ce dont je ne doutais pas, j’allais juste lui donner encore plus envie. Du coup, il fallait que je reste concentrée sur mes cheveux, être concentrée pour deux. J’en suis capable, oh quoi que non, pas vraiment je posais doucement mes doigts sur ses abdos, j’ai les doigts propres, ça compte pas si je le touche et que je suis propre hein. Et puis s’il s’occupait de moi, fallait bien que je m’occupe, pleins d’excuses pour tout simplement dire que je mourais d’envie de le toucher, depuis quand on n’avait pas fait ça ? Au moins deux jours, nous sommes jeunes, c’est humain d’avoir ce genre d’envie. Oh et même si ça l’est pas, je crève d’envie pour lui.
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MessageSujet: Re: Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]   Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty] EmptyJeu 18 Sep - 5:03

Matt & Lily


J’avais l’impression d’être en symbiose avec Lily. Que l’un ne pouvait pas vivre sans l’autre, que l’un ne pouvait pas rester seul sans l’autre plus longtemps que vingt-quatre heure et là encore, j’étais généreux. Très généreux. Ce n’était pas quelque chose qui pouvait être facile à vivre, l’amour, mais j’avais trouvé quelqu’un de bien, de si bien que je ne pouvais pas rien refuser, je n’avais pas les moyens de refuser une chose à ma Lily. Elle pouvait me demander de remuer ciel et terre et j’allais le faire. J’étais en harmonie avec elle, j’étais entier et complet. Je ne voulais que son bonheur et je pourrais mourir pour elle, bien que je sache qu’elle me tuerait si je faisais ça. C’était simple, je savais que Lily voulait me garder et si je faisais le con, elle ne me pardonnerait pas. Déjà que ça avait été si difficile de la trouver, de trouver cette âme seule qui me cherchait moi pour poursuivre sa vie dans l’amour et dans le bonheur. Être à deux pour rendre le voyage moins difficile, plus facile. Le voyage plus simple. J’avais un besoin criant d’elle, je ne pouvais pas le nier, mais j’étais toujours d’avis partagé à savoir si je pouvais faire les bonnes choses ou pas, à savoir si je faisais un truc de bien ou bien je faisais quelque chose que je ne devrais pas. J’étais peut-être son mec parfait, je n’étais pas le mec parfait universel, j’avais des défauts, des défauts quand même passablement vilains. L’orgueil masculin, le truc universel dans ce monde que tout mec qui se respecte à dans la vie, ben je l’avais, j’avais aussi droit à un côté moqueur qui pouvait être franchement chiant à la longue, je pouvais être aussi, disons différent des autres. À passer toujours du temps avec mes potes et sur ma bécane. Je savais que j’allais le regretter un jour, que j’allais regrette le fait que j’ai passé cette moto avant ma petite-amie, mais elle n’arrêtait pas de me dire que tout allait bien. Bien sûr, je ne le croyais pas, je savais que je ne devrais pas faire ça, faire tout autrement que ce n’était pas une bonne idée que ce n’était pas ce que je devais faire, disons que j’avais une vision de ce que je devais faire et ce que je ne devais pas faire parce que je savais que je ne faisais pas toujours que des bons coups, je savais que les erreurs étaient fréquentes et que je ne prenais pas toujours les bonnes décisions, mais que voulez-vous, on ne pouvait pas être la perfection et quoique je me ferais dire, je savais que ça ne se pouvait pas, je le savais trop bien. Et puis, je faisais confiance au destin. Si nous étions tous les deux-là, c’était parce que nous le devions. Le destin était sans équivoque et je croyais en lui. Comme je pouvais croire qu’à chaque fois que j’allais dormir, j’allais revoir ma Lily le lendemain matin, si ce n’est pas qu’elle ne dormait pas à côté de moi. J’en rêvais depuis des lunes de notre futur, d’une maison à nous. Un endroit où je pourrais me réveiller chaque matin à ses côtés et lui souffler bonjour d’une voix douce alors qu’elle se réveille. Oh, j’aimerais tellement ça. Quoique bon, avec le bungalow d’Héphaïstos, chaque gamin avait sa propre chambre privée en sous-sol, seulement, je doutais que les frères et sœurs de Lily soient des cafteurs et je n’avais pas du tout envie de me retrouver avec Chiron sur le dos m’expliquant que c’était mal. Bon sang… si Lily devait tomber enceinte, et bien cela sera ainsi. Ce n’était pas comme si c’était juste une erreur, en fait, ça en serait une, mais nous le voudrions tous les deux. Nous avions eu droit au plus beau cadeau qui soit, l’amour. Et je n’allais pas le laisser passer sans rien faire.

« Lily, bon sang… je veux juste faire des meilleurs choix..Être mieux. Je t’aime, je veux être avec toi. Mon amour me brûle les tripes à chaque jour, mais je n’ai pas mal parce que tu es là pour me guérir, pour m’apaiser et ça me fait tellement du bien. Oh, je ne peux pas résister. Et tu ne vas pas mourir. Je te le jure sur ma vie, je donnerais la mienne pour toi. J’irais chercher ton âme en Enfer, comme Orphée l’a fait s’il le faut, mais je ne te laisserais pas mourir. Jamais. Je t’aime, je mourrais sans toi.»

Je mourrais sans elle, réellement. Je ne pouvais pas me passer d’elle. Ma moitié. Ma Lily que j’aimais tant et que je ne pourrais plus jamais vivre sans. Mon amour. Et je n’allais pas la laisser me changer les idées avec un simple compliment. Non, elle ne me quitterait pas. Elle resterait en vie avec moi. Je ferais tout ce qu’il faut pour ça, mais elle allait rester. Elle n’avait pas le choix. Je ne pouvais pas rester là sans elle. La vie serait trop difficile. Je ne savais pas ce que je ferais. Déjà, je ne voulais pas y penser, je ne voulais pas y réfléchir sinon j’allais devenir complètement fou. Elle était avec moi, dans cette douche. J’allais m’occuper d’elle, lui faire l’amour en prime et après nous verrions. Parce qu’elle me manquait, terriblement.
« Chaque chose en son temps chérie.»
J’avais très bien compris son allusion, comment est-ce que je n’aurais pas pu la comprendre alors que je me retenais pour ne pas la dévorer du regard? C’était si difficile de ne rien faire, mais je savais que je devais attendre. Elle prendrait une douche digne de ce nom pour se détendre et revenir à la réalité parce que je savais que sa sortie n’avait pas été de tout repos. Je pouvais prendre soin d’elle et j’allais le faire. Je m’étais bien amusé en la chatouillant et continuant tout ça, mais ce qu’elle me lançait me réveilla. Si on peut dire ça comme ça. J’en avais besoin, envie. Elle était ma drogue. Ma délicieuse drogue.

« Mets tes mains en visière ma puce, ça va le faire.» Je ne rajoutais rien, elle comprendrait pourquoi. Parce qu’en nettoyait ses cheveux et son corps, je me rapprochais, la touchait de tout mon être. Qu’elle me sente contre sa peau. Et je me chargeai aussi de la masser. Le tout pour s’assurer qu’elle soit propre, bien dans sa peau.


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MessageSujet: Re: Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]   Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty] EmptySam 20 Sep - 17:08

Matthew ∞ Lily
Mon Matty, il avait beau avoir pour père un dieu que je n’aimais pas forcément. Cela doit venir de ma mère cette appréhension des Héphaïstos, il n’empêche qu’il n’était pas comme j’avais pu le croire au premier abord. Il est vrai que les préjugés sont une chose courante chez les demi-dieux. C’est la raison pour laquelle les enfants d’Athéna ne sont pas vraiment les potes de ceux d’Ares. Je n’avais pas pu contrôler au départ cette non envie de connaitre Matthew. Cependant je ne suis pas à côté de la plaque niveau sentiment. Je savais dès le début qu’il y avait un truc qui clochait entre nous, c’était un peu comme si quoi que je fasse toutes mes pensées revenaient sur sa personne. J’embrassais Wyatt, j’avais l’impression d’embêter Matthew, je passais à côté de lui j’espérais secrètement qu’il se retournerait, non ça avait été un problème dès le début cette envie qu’il me remarque. Même si à présent, j’étais certaine qu’il m’avait remarqué dès le début, d’ailleurs si j’avais accepté de me laisser aller dès le début, nous aurions pu être ensemble encore plus vite. Même si en soit ça ne change pas grand-chose, on avait rattrapé le temps perdu il me semble. Parfois, il est vrai que c’était chiant de ne pas pouvoir être toujours l’un avec l’autre mais malheureusement c’était le problème de tous les couples. Qu’il ne soit pas triste, au moins je ne vivais plus en France, si ma famille n’avait pas été décimée par ma faute nous ne serions jamais ensemble et même si lorsque nous sommes seul, nous ne remarquons pas ce manque en nous, une fois qu’on est avec la personne que l’on aime, c’est beaucoup plus simple.

Je savais ce qu’il ressentait même sans être capable de ressentir les émotions des gens, pour Matty c’était tellement évident. J’avais conscience d’être importante pour lui, qu’il ne pourrait certainement pas vivre pleinement sans moi, qu’il aurait toujours cette douleur en lui si je venais à disparaître. Je savais aussi que ni Charlie, ni Wyatt ne seraient capable de lui rendre sa joie de vivre. Cela peut paraître un peu prétentieux mais dans le cas contraire, même si j’avais Emy et Hailey sans oublier Naël, je ne pourrais pas sourire si Matthew n’était plus là pour les actes même banals de la vie. Il y a une différence entre s’éloigner de son amoureux et savoir qu’on le retrouvera quoi qu’il arrive le soir, ou le lendemain, et le fait que nous ne serons plus ensemble parce qu’il n’est plus de ce monde. Je fermais les yeux en réfléchissant à l’histoire d’Orphée, je crois que la fin serait aussi tragique, si on m’empêchait de me retourner pour vérifier que Matty me suivait bien, je deviendrais folle. Néanmoins, je n’avais pas envie qu’il meurt même si j’avoue que dans mon égoïsme pur et dur je préférais le voir mort qu’avec une autre, je suis désolée Matty d’être comme ça, je me soigne. Je caressais doucement son visage voulant l’apaiser par ce simple contact.

« Tout ira bien, tu n’auras pas à venir me chercher en enfer, tu arriveras toujours à temps pour me sortir de mes problèmes, j’ai confiance en toi. »

Je ne parlais pas de Maelys, bien que cette fille intervienne beaucoup dans ma vie. Toujours là lorsqu’il m’arrivait des problèmes, je voulais bien croire que Matthew n’aimait pas trop ça. Son côté macho dont je ne pouvais me débarrasser et qui le rendait malgré tout craquant, même si je ne l’avouerais jamais à haute voix. Non qu’il ne s’inquiète pas, beaucoup trop de gens s’inquiétaient pour moi, sans raison la plupart du temps, j’étais capable de me débrouiller, c’est juste qu’il me fallait un peu plus de temps que les autres avant de comprendre que les monstres ne m’admiraient pas mais voulaient ma mort.

Sa phrase bien que peu surprenante, et très logique me fit pousser un soupir. Comment il pouvait être aussi tranquille alors que je crevais d’envie pour lui. Je n’aurais jamais dû le laisser rentrer dans la douche avec moi. J’avais l’impression d’être insatiable alors que la seule chose à laquelle il pensait c’était mes cheveux. Je rongeais mon frein en silence me contentant de caresse anodine sur son torse, malgré tout j’avoue que tout un tas d’idée me passèrent par la tête, est ce que je devais descendre ma main plus bas, est ce que cette action le ferait réagir différemment. Je n’en étais même pas sûr et j’avoue que je serais extrêmement frustrée de voir qu’il ne réagirait pas. Mais Matty ne serait pas parfait s’il n’était pas capable de détourner mon esprit du sexe durant quelques minutes, en l’espace d’une dizaine de secondes, à peine, il s’était collé à moi. Je pouvais sentir son odeur et même si je ne pouvais pas enfouir ma tête contre son cou, au risque de le salir ce qui m’embêterait, le savoir si proche me plaisait. Son corps contre le mien n’était pas si chaud, en même temps je crois que ça ne pouvait pas être pire que moi. Il était le seul à pouvoir me calmer juste en étant contre moi, même sa voix me rendait obéissante pour le coup. Je lâchais à contrecœur cependant le torse de mon amoureux afin de faire ce qu’il me disait. Cependant je marmonnais, frustrée comme ça m’était rarement arrivé.

« Si derrière tu me dis que je dois dormir, je t’avoue que je le prendrais très mal Grey, c’est hyper frustrant d’être collé à toi et d’accepter de jouer la poupée pendant que t’as le droit de… me toucher. Je vais tâcher d’être clair au cas où ce n’était pas clair, j’ai envie de coucher avec toi ! »

Insatiable hein ? Oh bah ouai mais bon c’est Matthew en même temps, si j’étais capable de me contrôler en sa présence, on en serait à l’étape une de la relation apprendre à se connaître. Je ne me souviens pas de qui a dit qu’il fallait en moyenne aux filles deux mois avant de coucher, moi il ne m’a pas fallu deux mois, bien sûr que non. Mais bon c’est mon petit ami et certainement mon futur mari et le père de mes enfants, dans quoi cinq six ans, le temps de finir cette bataille, de trouver un emploi assez intéressant pour nous deux et après on verrait pour la famille. Même si pour le moment, je n’étais pas prête du tout, j’avoue qu’à la simple idée de grossir, de devoir surveiller que l’enfant de Matthew était en sécurité, même dans mon ventre, ça me foutait les pétoches. C’était un sujet entièrement tabou pour moi, de toute façon je suis trop jeune pour cela.
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MessageSujet: Re: Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]   Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty] EmptyJeu 25 Sep - 3:42

Matt & Lily


Le désir qui m’animait envers elle était si grand que je savais que je ne pourrais pas me retenir bien longtemps. Qui est-ce qui serait en mesure de le faire alors qu’elle était là, si près de moi et qu’elle m’avait manqué durant toute une journée entière. Je savais que c’était de ma faute, que j’étais le grand responsable de tout ça et que ce n’était que moi qu’il fallait blâmer parce que bon, ce n’était jamais un truc de facile de se dire qu’il y avait cette beauté fatale qui pouvait m’attendre pour que je passe du temps avec elle. Bien sûr, je voulais qu’elle soit avec moi, mais elle était si contradictoire que parfois, j’avais de la difficulté à la suivre, rien n’était simple je dirais et je savais très bien qu’il ne suffisait que je fasse un petit pas qui me séparait de ce que j’étais pour devenir un homme meilleur. Mais j’étais bien dans ce que je faisais. Bien que je savais que Lily pouvait être jalouse de cette foutue moto. Parfois, je pouvais m’en vouloir d’être comme ça, d’être comme je suis, un enfant des forges pas doué une seule seconde avec les gens, mais je me disais que c’était comme ça que ma Lily m’aimait. C’était comme ça qu’elle voulait que je reste, bien que je sache que ce n’était pas toujours facile pour elle. Et après, j’étais pris dans l’incertitude de me dire que je n’agissais peut-être pas pour le mieux, que je n’étais pas celui qu’elle voulait. Mais là en ce moment, je ne pouvais pas penser à ça. Je ne pouvais pas m’arrêter à ça. Parce que moi, proche d’elle comme ça, moi qui pouvait la toucher de chaque centimètre de ma peau et me dire qu’en fait, je l’avais juste pour moi et qu’elle me voulait, qu’elle m’aimait. Comment un homme pouvait résister à ça? Résister à l’appel que lui lançait sa petite-amie. Je me faisais toujours doux, toujours aussi attentionné, toujours aussi présent pour elle que je pouvais me le permettre, mais ce sujet était controversé. Je n’allais pas m’y attarder tant que ça, je savais que je devais faire attention. Donc voilà, il fallait penser que peut-être, je m’y prenais mal, mais je n’avais jamais eu une aussi longue histoire d’amour et puis, il y avait plusieurs choses qui pouvaient entrer en ligne de compte, des relations, des prises de têtes, des disputes, mais je savais que je n’allais jamais la quitter. Je l’aimais trop. Elle voulait simplement que je sois plus présent pour elle, j’allais  l’être. Je voulais qu’elle ait ce qu’il y ait de meilleur. Le meilleur de moi aussi. Et c’était pourquoi que c’était moi qui lui lavait les cheveux, qui la frôlait de ma peau, faisait grimper le désir à l’intérieur de moi autant que dans son corps. Je savais que ça devenait de plus en plus difficile de résister, mais je savais que je devais réfléchir aussi et me dire que je devais ne pas céder à mes pulsions. Je voulais qu’elle soit bien. Entière. À moi. « Je sais Lily et crois-moi que ce n’est pas facile de résister à mes pulsions, mais je me suis promis de toujours prendre soin de toi. Donc, je finis ce que je fais et après, je te fais l’amour dans cette douche et dans le lit. Hors de question que je laisse ça comme ça.»

Et puis après, j’embrassais doucement son cou, faisait en sorte qu’elle soit tentée et qu’elle devait céder. Elle devait céder et faire ce qu’elle voulait de moi. Je l’aimais. Elle m’aimait et on se l’était dit depuis un moment. Je savais que je pouvais jouer un peu avec le feu, nous étions pas protégés, nous pouvions risquer d’avoir un enfant et je savais que je n’étais peut-être pas prêt à être père, mais je pouvais me dire que je ne le savais pas vraiment pour le moment. Mais je préférais attendre… Parce que je ne voulais pas la forcer et je devais voir autre chose, je devais planifier notre avenir et faire en sorte que… nous soyons prêt. Tous les deux. Mais pour le moment, je devais faire ce que je voulais, ce dont ce que j’avais besoin. Et bon sang…  « Bébé…» Elle me rendait fou, complètement fou parce que j’en rêvais depuis un moment et j’en avais besoin de plus. Oh s’il vous plaît… Mes lèvres glissèrent sur sa peau, reproduisant le mouvement des gouttes qui coulait le long de son dos avant de la contourner et de me placer devant elle. Prenant son visage entre mes mains, je m’approchais d’elle et l’embrassai, doucement, avec passion. Tout ce que je pouvais lui donner. Parce que pour le moment, je ne voulais pas arrêter. Oh non, je voulais continuer.. Et ne pas la lâcher.


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MessageSujet: Re: Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]   Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty] EmptyMer 1 Oct - 17:29

Matthew ∞ Lily
Malgré tout ce que je pouvais penser sur les filles faciles, les filles dévoués à leurs copains et qui dépriment qu’ils ne sont pas là, j’étais malgré tout heureuse d’être contre lui, heureuse qu’il prenne son temps pour me laver les cheveux. Bien que je l’aurais bien poussé pour des choses plus… charnelles. Il n’empêche que Matty était talentueux, c’est certainement la raison pour laquelle je ne disais plus un mot laissant faire cet homme si parfait qui semblait, il faut bien le dire, assez content de partager ma vie. Enfin je le pensais que ça lui plaisait, même s’il me paraît difficile qu’on puisse me bananer sur des sentiments, pas de super pouvoirs, juste une logique. Je fermais les yeux en sentant la main de Matthew glisser un peu trop vers mes yeux. Je devais vraiment ressembler à rien avec de la mousse sur les cheveux. Surtout que s’il était comme moi, il jouerait à donner des formes chaque fois plus débile à mes cheveux, comment l’en blâmer quand moi-même je m’éclatais à le faire, enfin pas dans les douches communes. La glace étant trop loin, je ne risquais pas de sortir juste pour le plaisir de me foutre de ma tronche, mais en même temps la douche de notre bungalow, c’est limite s’il ne fallait pas une autorisation écrite pour y accéder. D’ailleurs je crois qu’elles adoraient que je file dans les douches communes, la meilleure façon de se faire accepter par mes sœurs, leur laisser l’accès à la douche et l’eau chaude en continue. Mais bon, j’ai beau me plaindre d’elles, je crois que je les aime bien, même si je préfère de loin Quinny, Hailey et Emy, peut-être même Charlie même si c’est un peu plus compliqué parce que c’est une amie uniquement parce que je suis avec son frère et que je ne suis pas trop envahissante, avec elle tout du moins.

Les paroles de Matty me firent sourire, pas ce genre de sourire moqueur et méprisant, non loin de là, un sourire authentique qui me prouvait que nous étions sur la même longueur d’onde, sur ce sujet, il y a pleins de sujets ou nous sommes en désaccord, heureusement que tout n’est pas sujet à se disputer, heureusement aussi que nous ne sommes pas d’accord sur tous les points, ce serait triste sinon. Sur le point qu’il prendrait toujours soin de moi, je ne pouvais même pas discuter ce point, il est vrai qu’il était très pointilleux sur ce point, mais bon je crois que discuter avec lui ne sert à rien. Je lui confiais donc ma vie sans la moindre limite. Le reste était tout aussi intéressant que de lui confier ma santé, deux fois rien que ça. J’aurais bien pu lui dire qu’il ne suffisait pas de faire des promesses pour que tout ça s’accomplisse mais ça n’aurait servi à rien, Matty disait peu de choses sans les mettre en application. Au moment où ses lèvres se posèrent sur mon cou, je souriais décalant un peu mes cheveux pour ne pas qu’il en ait partout dans la bouche ce qui n’était pas agréable, je le sais car quand il y a du vent ce n’est pas rare que j’en ai dans la bouche, affreux comme sensation, je frémis mélange de plaisir et de cette image peu agréable puis répondit doucement, essayant tant bien que mal d’être aussi stoïque que lui, ce qui était bien plus compliqué que de courir un marathon.

«D’accord, je suis sage regarde. »

Je fus rincée en quelques minutes sans vraiment avoir fait le moindre mouvement pour déconcentrer Matty, ce n’est pourtant pas comme si j’étais dans mes pensées, non chacun de ses mouvements n’avaient fait que me donner encore plus envie d’occuper son esprit différemment. Mais j’avais tenu bon, pourtant sa voix plaintive me fit ouvrir les yeux, l’espace d’un instant j’avais cru qu’il se passait quelque chose qui n’aurait pas dû se passer mais à la façon dont il déposait des baisers sur moi, je me rassurais automatiquement, il ne pouvait juste plus tenir, et puisque j’attendais ça depuis presque dix minutes, j’avoue que j’étais bien contente. C’est limite si je n’avais pas sauté de joie. Je fis la grimace lorsqu’il s’arrêta même si c’était pour me contourner, j’avais envie de lui dire de ne pas s’arrêter mais j’avoue, l’avoir en face de moi c’était autre chose. Je le laissais m’embrasser, pendant quelques secondes je me réhabituais à avoir la perfection en face de moi, puis cédant aux pulsions de mon corps, mon cœur et mon âme je répondis à ce bisou en ramenant petit à petit mon Grey contre le mur. Bon par contre avant d’en venir aux choses intéressantes, je passais mes mains dans mon dos pour essorer au maximum mes cheveux blonds. Question d’habitude, il n’y a rien de plus désagréable que de l’eau qui coule dans le cou lorsque je suis légèrement occupée à autre chose. Le mot légèrement n’ayant pas vraiment de sens parce que j’avoue, je suis obnubilée par mon mec et qu’en cette occasion rien d’autres ne m’intéressait, la troisième guerre mondiale à côté, une grosse blague.

Une fois que ce fut plus ou moins fait et que ça dégoulinait avec moins d’importance même si je n’étais pas non plus complètement sèche, je fis en sorte de grimper sur mon amoureux. Ce doit être le mouvement que je maîtrise le plus depuis quelques temps, cela ne me demande même plus d’effort que de m’accrocher à sa taille. Je vérifiais malgré tout qu’on soit stable, non parce que mourir, même avec Matthew, ça ne m’emballait pas trop. Tout en l’embrassant, je me souvins qu’il faudrait peut-être le prévenir que j’avais par inadvertance oublié de prendre la pilule, le bon sens hein. Rien à foutre ! Il serait capable de dire attends-moi là et de se tirer. Non je n’étais pas vraiment partante pour l’attendre surtout que merde, il me faisait miroiter du sexe, si c’était pour se tirer derrière, non merci. Je glissais doucement mes mains sur son dos, tout en le regardant dans les yeux. Je crois qu’il n’était même pas utile de dire que je l’aimais, ça devait être flagrant non ?
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MessageSujet: Re: Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]   Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty] EmptyDim 5 Oct - 1:38

Matt & Lily


À chaque jour, je n'arrivais pas à me convaincre de la chance que je pouvais avoir elle. De la chance que je pouvais avoir de l'avoir avec moi. Elle était une merveille de ce monde et je ne pouvais pas la laisser filer entre mes doigts. Je jouais souvent avec ma chance, mais là, je ne voulais pas le faire. Je ne voulais pas qu'elle soit une des choses que je regretterais de ma vie plus tard. Une si délicieuse jeune femme qui était une partie intégrante de ma vie et une façon de voir que je n'étais pas que simplement un homme à la recherche de l'équilibre, mais un homme qui l'avait trouvé avec quelqu'un. L'équilibre que l'on cherchait depuis si longtemps et parfois toute une vie sans le trouver, moi je pouvais l'avoir maintenant alors que j'étais tout jeune. J'avais de la chance avec elle. Tellement de chance et je ne m'en rendais pas assez compte. On disait souvent que l'on prenait en compte que l'on avait tout lorsque l'on n'avait plus rien. Mais je ne voulais pas la perdre pour me rendre compte qu'elle m'offrait tellement. Je ferais tout pour la combler. Je ferais tout pour elle. Elle n'avait qu'à le demander et elle l'avait. J'étais pas trop permissif. Je n'étais pas du genre à criser lorsqu'elle se tenait avec d'autres personnes. Avec moi, elle était libre de faire tout ce qu'elle voulait. Je la laissais faire. Mais nous savions tout les deux qu'il y avait une seule chose qui ferait sorte de faire pencher la balance. C'était une trahison de la part de l'autre. Mais pourquoi penser à ça ici alors que j'étais dans la douche avec elle et que nous étions tout les deux fébriles. Tendu légèrement à l'idée de ce qu'il allait se passer ensuite. Pas que c'était la première fois entre nous, non ce ne l'était pas, mais je devais dire que c'était quelque chose dont je ne pouvais pas prendre à la légère. Il s'agissait de l'intimité de deux personnes. Ce qu'elles étaient au fond et je ne partageais pas ça avec tout le monde, mais une fois là, ce n'était pas ça le plus important. Donc, il fallait penser que peut-être, j'avais une chance de faire ce que je voulais.. Peut-être et bien je me disais que je devais faire de mon mieux pour ça. De mon mieux encore et toujours. Je n'avais jamais compris ce qui avait fait en sorte que l'on soit avec l'autre de chacun de notre côté, mais j'étais maintenant fou d'elle et j'en voulais toujours plus. Comme un drogué et je voulais qu'elle soit bien, heureuse avec moi. Avoir le summum, le nirvana. Et je comptais bien l'atteindre. Oh pour ça oui, je comptais bien l'atteindre. C'était pas toujours facile tout ça, mais les résolutions que j'avais prise, ce n'était pas pour rien.

« Je ne le suis plus moi..» Je devais avouer qu'elle avait eu pas mal de contrôle, mais moi, j'en avais plus du tout. Je voulais sa peau. Sous mes doigts, sous mes lèvres, avec moi. Je voulais tout ressentir parce que j'avais besoin de tout ça. J'avais besoin que tout soit à la perfection. Le moindre petit engrenage tout devait être parfait. Parce que j'étais avec la personne qui était cette perfection. Un sourire amusé s'étira sur mes lèvres alors qu'elle s'essorait les cheveux et un autre encore un peu plus grand s'étira alors qu'elle me repoussa contre le mur. Je devais me contenir, c'était ça que ça voulait dire? Elle voulait contrôler? Je pouvais lui laisser, je n'avais aucun souci avec ça. Elle le savait que je n'avais pas de souci avec ça. Elle était libre de faire ce qu'elle veut et je ne la forcerais jamais à rien. Un sourire s'étira sur mes lèvres alors qu'elle faisait glisser ses doigts délicats sur ma peau et que j'allais de nouveau ravir ses lèvres. Une drogue pure et simple. « Contrôle-moi bébé. C'est ton tour... Je ne pourrais pas te résister plus longtemps.» Je frissonnais sous elle parce qu'elle était trop douce et délicate pour moi. Et parce que j'étais un homme, un homme qui allait bientôt s'éveiller aux désir des uns et des autres. À l'amour que je voulais et pouvais lui donner. À ce que cette promesse de cette étreinte et des prochaines à venir pourrait nous donner. À tout ça que je devais faire, mais que je ferais plus tard. À notre avenir. Mais pour le moment, elle était là avec moi. Et je l'aimais tellement.

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MessageSujet: Re: Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]   Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty] EmptyLun 6 Oct - 23:18

Matthew ∞ Lily
Il y a quelques heures à peine, je perdais ma lampe torche dans une expedition totalement stupide, j’avais quelques fois, voir toujours en fait, tendance à oublier que demi-déesse rime avec détresse. Quel joli terme n’est-ce pas, de tous les mots ils avaient choisi celui-là pour rimer. Il n’empêche que tout le stress accumulé lors de cette sortie, le fait de se savoir épier sans arrêt par des animaux, oui j’appelle les monstres mythologiques animaux. Ce n’est pas qu’ils sont mignons et gentils, plutôt qu’on les voit tout de suite négativement, et on ne peut pas demander à quelqu’un d’être gentil si dès qu’on le voit on parle de monstre. Oui cela me posera des problèmes toute ma vie, j’en ai conscience mais peut être qu’un dieu clément, ou pas trop désagréable me filera un garde du corps mythologique animalier afin de me garder en vie. Je suis presque certaine que Matthew serait ravi d’avoir un cerbère nain. Oui tout de même, demandons un nain, même si je n’ai jamais vu ce genre de chien en vrai, celui d’Harry Potter avait quelque chose de totalement effrayant, et je suis désolée mais fille d’Aphrodite et fille d’Héphaïstos nous n’avons pas le bagage nécessaire pour jouer de la harpe et calmer un gros chien qui a la canine de la taille de ma tête. Donc pour en revenir aux récents évènements, pour une fille qui se retrouve pourchassé par un monstre, crotteuse comme pas possible. Oh et cessez donc de rire, je n’avais pas non plus la géographie des lieux dans la tête, je rappelle encore et toujours que moi je suis fille d’Aphrodite, à mon grand regret, et que ce n’est pas la spécialité de la maison de contrôler la terre. En même temps, est ce que j’aimerais avoir de la terre sur moi à toute heure. Il n’y a qu’à voir la gueule que j’avais tirée en me voyant même quelques secondes dans un miroir.

Non pas de doute, Matthew était quelqu’un de fiable pour ce genre d’évènement. Beaucoup de personnes auraient levé les yeux au ciel en me voyant arriver comme ça. Lui n’était pas du genre à me laisser filer sans venir s’enquérir de ma santé ou de mon état. Déjà que ce comportement est tout de même déjà bien louable, et que je le vénérerais toute ma vie pour être cet homme si attentif. En plus de cela, il faisait preuve d’une patience exemplaire, il était hyperactif comme pas deux habituellement, il n’y a qu’à le voir bosser deux heures à la forge, ça me donnait le tournis même si j’adorais vraiment ce qu’il faisait et que je pourrais sans nul doute passer des heures à contempler mon homme tout en pensant à des compliments sans les formuler tout haut pour ne pas le déconcentrer. Là il n’avait pas été trop actif, ses gestes avaient été mesurés, calme et doux. Bon en même temps, certainement que j’aurais eu le réflexe et le bon sens de m’éloigner si mon copain était un excité de service avec moi. Matthew n’étant pas comme ça j’avais pu accepter, sans trop de mal, qu’il joue à la poupée avec mes cheveux.

Et à présent, que dire de notre état présent. Il m’avait demandé d’être sage, j’avais donc contraint mon propre corps à la soumission de mon esprit et au calme. Ce qui est très difficile quand Matthew est dans les parages. Surtout un Matthew nu, mais alors ses paroles me firent sourire, un sourire franc et chaleureux. Il était si mignon à parler de ses doutes sans le moindre complexe. Sans être une trainée, je n’aurais pas accepté ce terme, j’avais eu plusieurs relations avant Matthew et jamais aucun garçon n’avait autant grisée ma personne par sa présence et son talent à m’occuper l’esprit… et le corps ne l’oubliant pas et ne nous leurrons pas non plus. J’étais bien contre lui, sentir son cœur battre dans sa poitrine me faisait l’effet d’une bombe, mon sang circulait à présent bien plus rapidement. Je ne saurais expliquer ce qu’était exactement Matthew pour moi, prétendre que c’était le grand amour ferait rire bien des gens, j’en ai conscience, nous étions peut être un peu jeune, mais j’étais sûre de moi et je voulais y croire. Mes doigts caressaient doucement son torse, descendant lentement, mais sûrement vers ce qui devait provoquer mon émoi le plus total et ma perte totale de bon sens. Malgré cela, sa voix me fit doucement rire. D’un geste doux je soufflais de l’air froid, à moins qu’il soit chaud à cause de mon envie de lui, difficile de me rendre compte, sur ses lèvres. L’instant d’après je lui adressais ces mots, ressemblant très certainement à une supplique.

« Si je te calme on va être frustré tous les deux, ça serait peut être pire non ? Fais-moi l’amour Grey. Maintenant. »

Non je n’étais pas non plus autoritaire mais au bout d’un moment, il faut se rendre à l’évidence. Nous avions chaud l’un comme l’autre. Nous nous aimions au point d’en oublier toute réserve et de se rendre compte que même si habituellement à six heures du matin, personne ne se douche, il est plutôt compliqué d’être certain que le hasard ne fera pas mal les choses. Oh et puis de toute façon, difficile de se mentir, j’étais totalement partante et sans vouloir dire les choses crument, prête, et puis si pour une fille c’est moins visible, heureusement d’ailleurs vu le nombre de fois que j’y pensais lorsque je voyais Matty, pour lui c’était encore plus flagrant. Alors au bout d’un moment, je le poussais un peu, sans être castratrice, je l’espère du moins. En tout cas je ne le forçais pas non plus. Et même si je ne suis pas certaine que j’apprécie beaucoup le fait qu’il se tire s’il n’avait pas envie, je ne crois pas que je lui en tiendrais rigueur, comme quoi être amoureuse, vraiment amoureuse, ça permet de pardonner tout et n’importe quoi.
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MessageSujet: Re: Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]   Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty] EmptyDim 19 Oct - 17:02

Matt & Lily


Il fallait que je résiste. Il fallait que je me montre fort. Ce n’était pas la chose la plus facile qui soit dans ces moments-là, ça je pouvais le dire. J’avais tant de difficulté à rester de marbre devant elle lorsqu’elle venait me voir bosser à la forge. Lorsqu’elle venait me voir sans rien dire, juste m’observer alors que je m’activai comme le pire des hyperactif dans cette forge. Je ne le cachais pas, bien qu’elle ne me l’ait jamais vraiment dit. J’étais le pire des hyperactifs. Pas du tout immobile dans la vie hein. Mais bon, nous l’étions tous. Si tu étais un demi-dieu, tu devais être hyperactif. Il n’y avait pas de distinction entre les deux. On devait l’être. Seulement, il  y en avait des pires que d’autres et j’avais l’impression parfois que j’étais l’un des pire. J’étais du genre à mon frère disparu, Léo Valdez, qui n’arrêtait pas de bouger deux minutes. Même assis, il devait occuper ses doigts, comme s’il avait bu je ne sais pas combien de tasse de café. Mais n’empêche que c’était un mec passablement cool, mais maintenant, il y avait disparu ce qui était passablement triste pour tout le monde. Je dois dire qu’il m’arrivait de le chercher lorsque je bossais, ce mec donnait une telle énergie que l’on ne pouvait pas l’ignorer. Et c’est lorsque je le cherchais, levant les yeux de mon projet que je pouvais croiser le regard de Charlie et de Lily. La première me rassurait tellement lorsque je croisais son regard. Je pouvais lire tant de chose… Tant de chose que je ne pensais pas que je pourrais lire dans les yeux de ma sœur. Je ne le voyais peut-être pas aussi bien qu’elle ne le pouvait le voir, mais elle, elle voyait que l’on était complémentaire. Une famille de deux… Le frère et la sœur inséparable. Et quand je croisais le regard de la deuxième… la vague d’amour, d’admiration et joie pure et simple que je pouvais voir. Le bonheur, c’était elle. Je le ressentais à chaque fois que je la regardais et ça me donnait des bouffés de parfum qui ressemblait au printemps, tout ça juste pour m’arracher un sourire de plus que d’habitude. C’était parfait. Magique. J’avais les deux femmes de ma vie. Ma petite-amie et ma sœur. J’étais heureux. J’avais tout. Le nirvana avait été atteint pour moi. Je voulais vivre ma vie heureux avec ses deux-là. Et conserver les autres, bien entendu. Je ne pouvais pas me passer de ma meilleure amie, de mon meilleur ami et des autres dans ma vie. Tout le monde avait une place importante dans mon cœur, mais celles qui faisaient en sorte qu’il se gonflait le plus, c’était ma sœur et mon amour… Mon lys à moi. Je devais dire que j’avais énormément de chance. Vraiment beaucoup de chance. Personne ne pouvait en avoir autant que moi je devais le dire. Et c’était mes pensées, mais je savais qu’à quelque part, ma chance, j’allais la payer un jour. Tout ne peut pas que bien aller tout le temps. C’était difficile de dire que c’était le nirvana, la perfection parce que l’on savait que ça pouvait chuter à tout moment. Je gardais les pieds sur terre quand même. J’étais réaliste. Mais je savais une chose. J’étais en totale possession de mon cœur. Je pouvais le contrôler et décider ce que j’en faisais bien que celui-ci ait décidé que la femme parfaite pour moi était Lily. Donc… je devais simplement dire que j’attendais. J’attendais le bon moment parce que je  voulais continuer cette chanson, la chanson de ma vie, mais avec elle. Tout comme je voulais la poursuivre avec tout le monde. Mais en franchissant différentes étapes de notre relation. Je voulais toujours voir plus haut parce que plus nous étions haut, plus nous étions heureux. Mais la chute était toujours là et elle serait brutale si elle arriverait un jour. Chose que je ne voulais jamais vivre.

Je savais que je n’étais pas le meilleur des penseurs, je n’étais pas un enfant d’Athéna quand même, donc ça voulait dire que je ne pensais pas toujours avec ma tête. Qu’est-ce que je ne ferais pas pour qu’elle soit sur moi à dévorer ma peau en ce moment? Mais non, je lui avais dit de rester sage. Et je devais dire que je pouvais être fière d’elle parce qu’elle faisait ce qu’elle voulait la plupart du temps, on ne pouvait pas le cacher, elle était une sacrée tête de mule parfois, mais je l’aimais quand même. Et là, c’était moi qui avais le contrôle sur tout ça. C’était moi le maître du jeu et pourtant, je me rendais compte que j’avais besoin qu’elle fasse sa part dans tout ça.
« Ne me calme pas. Ne me calme surtout pas. Je veux que ce soit ça. J’ai besoin de toi.» J’avais besoin d’elle et elle me rendait dingue. Complètement dingue. Je voulais poursuivre plus loin. Elle voulait que je lui fasse l’amour, j’allais le lui faire. De tout mon cœur et de toute mon âme. Si elle arrêtait de me rendre dingue avec l’air qu’elle me soufflait dessus et ses mains qui parcouraient mon torse. « Tu me rends fou» C’était la seule chose que je pu lui dire avant de ravir ses lèvres doucement, puis de l’embrasser de plus en plus passionnément. J’étais désireux d’elle, mon corps le prouvait, je savais qu’elle l’avait vu et même senti. Elle ne pouvait pas l’ignorer alors que moi, je l’embrassais comme un fou. Je me devais de la sentir contre moi. Je devais de poursuivre et de lui montrer la passion dévorante qui brûlait mon cœur. Oui, je devais réellement faire ça


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MessageSujet: Re: Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]   Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty] EmptyMer 22 Oct - 16:56

Matthew ∞ Lily
Mais personne ne me faisait ressentir ce genre de chose. A quel moment de ma vie, son importance avait effacé toute trace de crainte en moi ? Je n’avais plus peur de rien, j’étais pleinement épanouie dans mon couple. Sans même chercher son approbation à tout prix, je l’avais les trois quarts du temps, quant au dernier quart, il ne tenait qu’à moi de le faire changer d’avis. Je gardais les yeux clos quelques instants, savourant avec un plaisir infini cette certitude que tout irait toujours bien entre nous. Je ne manquais pas de confiance en moi, je savais que je n’irais jamais mettre en péril mon couple et je connaissais assez Matty pour savoir qu’il avait une vision de couple non loin de la mienne. Je finis pas rouvrir les yeux pour observer ce regard qui me sondait. Le désir faisait briller son beau regard d’une drôle de façon. Tout au début, l’ampleur de ses sentiments m’effrayait, j’avais peur de ne pas pouvoir retransmettre aussi bien mes émotions. Petit à petit j’avais accepté le fait que nous étions bien ensemble et qu’il n’avait aucune raison de partir loin de moi. Pourtant je savais qu’il doutait de lui, ses doutes me faisaient peur, je ne savais pas comment lui prouver que je ne partirais pas, j’étais heureuse dans le creux de ses bras. Il en doutait continuellement, j’essayais de laisser des preuves de mon amour dans son âme, qu’il cesse de craindre mes actions mais rien n’y faisait. J’étais donc forte pour deux, attendant qu’il prenne conscience que j’étais très bien dans mon couple et que je n’avais aucune raison d’aller voir ailleurs. Sauf si bien sûr il ne me faisait pas l’amour dans les dix prochaines minutes, c’était quoi ce nouveau jeu sadique que de me faire attendre. En temps normal, peut être que j’aurais adoré connaître les règles, surtout qu’au niveau maîtrise de soi, j’étais bien meilleure que lui, excuse-moi Matty mais c’est vrai. Mais pour le moment, la seule règle qui m’intéressait c’était d’aller au bout, toujours aller au bout de ce que l’on commence.

J’esquissai un sourire amusé lorsqu’il abandonna l’idée d’être calmé, comme si j’allais céder à sa requête précédente, non mais tu rêves mon pauvre loulou. Je ne fis aucune remarque pour lui expliquer mon ressenti mais mon regard devait être assez clair pour qu’il comprenne que je ne l’aurais jamais calmé. Il avait besoin de moi ? Je ne voyais pas vraiment l’utilité de ma personne surtout dans une douche et nue, je suis ravie d’être une thérapie pour lui cependant. Je rapprochais au maximum mon corps du sien. Je voulais rester contre son torse, dormir contre lui toutes les nuits à venir. Un nouveau défi, convaincre Chiron, ou Dionysos, plus le premier d’ailleurs, le second serait capable de me draguer et c’est dingue mais faut que les gars arrêtent avec les plans dragues foireux. Je ne sais pas qui leur a glissé à l’oreille qu’une fille se laisse faire et est ravie des attentions qu’on lui porte. C’est un mensonge, moi j’aime pas du tout qu’on me tourne autour, ça m’insupporte royalement, surtout depuis que je suis avec Matthew en fait. Il a tellement la trouille que je parte, qu’il m’a retransmit cette crainte et chaque gars est un danger pour lui comme pour moi. Pourtant c’est dans ses bras que je suis non ? Sa voix me ramena à mon homme même si mes mains n’avaient pas quittés son… bon d’accord si elle avait quitté son torse. Je ne suis quand même pas responsable de mes gestes, je suis amoureuse j’ai tous les droits, c’est mon mari ok futur mari, le père de mes enfants, ok futur enfants… Bon c’est mon homme quoi ! Si moi je le rendais fou, que dire des envies qui me prenaient lorsqu’il était à mes côtés. Visiblement, il s’attendait à ce genre de réponse car il m’empêcha de lui répondre se contentant de m’embrasser. J’aurais pu le repousser mais ce baiser était une manière admirable de parvenir à mes fins. Je n’avais pas besoin de mot pour cela, mon Matty était cuit, en fait il l’avait été à l’instant même où il avait accepté de m’accompagner dans cette douche. Sauf que j’avais appris à me tenir, en même temps quand il me demandait quelque chose, je respectais ses demandes. Je lui rendis son baiser, forçant plus ou moins le passage de ses lèvres pour un baiser bien plus langoureux que d’ordinaire. Ce n’était pas dans mes habitudes, d’y aller comme ça, mais j’avoue que je n’avais plus d’idée pour qu’il cède. J’aurais pu le forcer me débrouiller pour me placer directement sur lui mais si je commençais à prendre le pouvoir d’une telle façon sur mon petit ami. Je ne serais plus capable de me regarder dans une glace. Pourtant instinctivement, mon bassin s’était rapproché de lui. Il n’ignorait rien de mon désir, pas plus que j’ignorais le sien. En même temps il aurait fallu être aveugle pour ignorer son désir. Je plongeais un regard où se mêlait désir et crainte qu’il me repousse, dans celui de mon compagnon le suppliant dans un regard d’arrêter de nous faire languir. Il fallait qu’il cède sinon j’allais dépasser les limites. Je ne pouvais plus tenir, merde il fallait que je fasse quoi que je me mette à genou pour m’occuper de son sexe ou bien il allait faire un effort ?!
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MessageSujet: Re: Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]   Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty] EmptySam 8 Nov - 21:17

Matt & Lily


J'avais l'impression d'être un adolescent comme à sa première fois et qui ne savait pas quoi faire. C'était d'un ridicule surtout lorsque l'on savait que nous deux, ce n'était pas du tout notre première fois et je dois dire que je pouvais avoir honte et pas qu'un peu. Pas juste un peu, non pas juste un peu, mais alors là beaucoup. Quand même passablement beaucoup et je me disais que peut-être je pouvais non... Je ne pouvais pas. Il fallait que je sois clair et concis. Cohérent alors que je ne l'étais pas toujours. Non, je n’étais pas un génie, mais je savais ce que je devais faire pour plaire à Lily, mais j’étais trop nerveux comme si ce moment était la promesse de quelque chose de plus gros alors que ce n’était pas du tout ça. J’étais amoureux d’elle et ça je le savais bien trop. Je savais que je ne pouvais pas rester seul sans elle, qu’elle était ma lumière et mon guide et que pour le moment, je me devais de rester moi-même… avec elle et d’être guider par elle. Je savais qu’elle pouvait être bien plus jolie que je pouvais l’être et à quelque part, je me sentais une tâche à ses côtés, bien que je sache que notre couple n’était pas fait simplement pour rester comme ça sans que rien ne se passe. Nous étions quelque chose qui se devaient de réagir. Une entité qui se complétait et que je ne pouvais rien dire d’autre. Grey et Steele. Je brûlais d’impatience du moment où elle pourrait devenir Madame Grey, mais je savais que je ne devais pas précipiter les choses, surtout que je voulais parler avec ma mère. Je voulais qu’elle sache et qu’elle soit là pour tout ça. Pour me soutenir parce qu’après tout j’étais son garçon et je le restai. J’y tenais. Tout comme je voulais rencontrer les parents de ma belle. Son père… je savais que je devrais en avoir peur, mais maintenant que je savais que Lily était mienne, qu’elle m’aimait, je n’avais pas peur. Je pouvais soulever des montagnes et faire ce que je faisais de mieux. Être moi et entrevoir un futur possible sans trop me poser de questions. C’était ce que je pouvais faire de mieux et je voulais lui offrir le meilleur. Toujours lui offrir le meilleur. Parce qu’elle méritait plus. On dirait que je pouvais l’idéaliser que je pouvais me dire qu’elle valait plus que moi, mais à mes yeux, c’était réellement ça. J’avais l’impression qu’elle valait plus et ce n’était pas pour rien que je faisais ça. Que j’agissais de cette façon. Elle était une perle, un diamant. Et moi j’étais la bague. Que tous voit sa beauté, mais c’était moi qui lui était attaché. Que nous étions un ensemble. Juste un.

Pourquoi je pensais à tout ça en ce moment? Tout simplement parce que je savais que je ne pouvais pas vivre sans elle. Que ce soit avec ou sans le sexe. Et tout ça, m’avait réveillé. Je savais que j’avais un truc à faire. J’avais besoin d’être présent et de faire mon possible pour elle. Et aujourd’hui, c’était à moi de lui faire plaisir. De la combler et de lui donner le meilleur de moi-même et je dois avouer que ce n’était pas toujours facile parce que j’avais peur de ne pas être à la hauteur. Parce que bon, elle avait eu Wyatt comme copain et… stop Grey. Arrête, tu te fais du mal et il ne faut pas faire ça, tu le sais très bien, c’est la dernière des choses qu’il faut faire surtout dans mon cas. Je ne peux pas me permettre de faire ce que j’allais faire. Pas me comparer. Lily avait laissé Wyatt pour moi. Elle m’aimait moi. Pas lui. C’était comme ça. Nous étions tous les deux différents et je devais faire avec bien que j’aurai aimé être son premier. Quoique je l’étais toujours lorsque nous faisions quelque chose et maintenant c’était à mon tour de lui prouver que je pouvais faire tout ce que je voulais. Tout pour être digne d’elle. J’embrassais sa peau, doucement, descendant toujours de plus en plus bas avant d’aller m’amuser avec sa poitrine. L’allumer, la torturer encore plus, avant de descendre encore une fois, lorsque je trouvais qu’elle en avait eu assez. Pour lui montrer que je n’étais pas seulement un gentil garçon, mais je pouvais me montrer aussi impitoyable. Et je pouvais l’être. Tout comme j’aimais la goûter. C’est pour ça que je descendis encore et encore mes baisers avant d’aller jouer de ma langue en elle. Une des choses que je préférais faire.

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MessageSujet: Re: Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]   Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty] EmptyJeu 20 Nov - 18:19

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MessageSujet: Re: Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty]   Suivez bien mon chemin, vous vivrez demain [pv Matty] EmptyMar 25 Nov - 1:56

Matt & Lily


Un adolescent à sa première fois… C’était ce que je pouvais penser quelques instants auparavant, mais là, je savais que ce n’était plus du tout. Maintenant, c’était l’homme qui était dans la place. Et pas n’importe lequel. Il s’agissait de l’homme. L’Homme avec un grand H. Celui qui était à elle. Et qui voulait ne faire qu’un avec elle. Mais comme toujours, je ne pouvais pas me contenter d’un seul truc. D’une seule chose. Ce serait trop simple sinon. Je devais prendre soin d’elle. C’était la première chose que je m’étais promis lorsque je lui avais demandé d’être ma petite-amie, oui c’était moi qui l’avais fait, contre toute attente. Les gens pensaient que j’étais un être timide et qui ne savait pas trop comment s’y prendre en amour. Un type un peu balourd en fait qui se perdait tout le temps et qui ne savait pas mettre les points sur les I et les barres sur les T lorsqu’il le fallait. J’étais capable de bien des choses, mais il fallait simplement me donner le temps. Je n’étais pas un dieu de l’amour, je n’étais pas un dieu tout simplement. J’étais moi avec mes qualités et mes lacunes. Et je faisais de mon mieux. Je savais que c’était ce que je faisais. Déjà… rien n’était jamais facile. Rien n’était simple. J’avais l’impression de le répéter à chaque fois, comme si je voulais m’en faire un raison. Comme si je voulais que tous sachent que je suis comme ça et qu’il n’y a pas d’autre moyen. Que je ne suis pas un homme comme les autres, mais bien… un homme différent. Un homme qui prenait son temps, mais lorsqu’il était en confiance, je restais comme ça un bon moment… J’étais bien. J’étais heureux maintenant. Parce que je savais que je l’avais avec moi. Elle m’avait choisi. Son choix s’était arrêté sur moi parmi tant d’autres. C’était tout simplement parfait. Réellement parfait. Je ne savais que dire… Que faire pour démontrer comment je pouvais être heureux à l’instant. C’était un peu contradictoire, j’en venais à m’en rendre compte, mais avec elle, je pouvais lui montrer ce que j’étais. Je pouvais lui faire confiance et lui montrer ce que je pouvais être réellement. Parce qu’elle était une partie importante de ma vie. L’autre partie était réservée pour ma sœur, qui j’espérais ne ressentais pas tout ce que je pouvais ressentir dans son sommeil parce que sinon, bonjour le malaise quoi. J’arrivais à me couper d’elle pour ça, mais j’avais toujours peur que ça ne soit pas le cas… Et qu’elle sache. Ce qui était légèrement gênant quoi.


Oui, Lily m’avait demandé un truc, je n’étais pas plus fou qu’un autre, non alors là pas du tout. Le seul truc, c’était que je la voulais à moi. Oui, j’aimais jouer, Mais à chacun ses goûts dans ce genre de chose. Il s’agissait quand même de l’intimité de deux personnes et nous jouions avec ça tous les deux. J’aimais sentir que je pouvais avoir le contrôle, tout comme elle pouvait l’avoir parfois. Du donnant-donnant. C’était ça que je voulais donner et recevoir. Parce que je jugeais que ce n’était pas qu’à moi de tout faire tout comme ce n’était pas à elle de tout faire. Un travail d’équipe. Un duo. C’était ce que nous étions en tant que couple. Un duo qui se complète. Et qui s’aime. Le pouvoir de l’amour. C’était tout ce que je pouvais dire. La plupart de mes frères et sœurs redoutaient ça, parce que bon, nous n’étions peut-être pas les plus beaux du camp, les plus habiles en paroles, mais nous avions quand même notre valeur et c’était ça qui comptait au fond. Et c’était sûrement ça que Lily avait pu voir en moi. Ce que j’étais réellement et c’était pourquoi elle m’aimait. C’était le pourquoi nous étions tous les deux à la douche en ce moment. Que nous étions ensemble. Que je lui offrais le meilleur. Que je voulais la satisfaire. Oui, c’était pour ça. On disait que l’amour pouvait déplacer des montagnes, bah c’était ce que je faisais. Je prenais les montagnes sur une épaule et elle, elle les prenait sur l’autre et ensemble, on avançait. Main dans la main. Parce que nous étions en harmonie. Sa supplication me fit revenir à la réalité. C’est à ce moment que je réalisais qu’elle tremblait littéralement de désir pour moi. Que je la torturais. Je marmonnais un bref : « Pardon» d’une voix rauque avant de me redresser et de l’embrasser doucement pour me faire pardonner… avant de nous unir. Tous les deux. Rien que tous les deux. Et l’échange qui s’en suivit me laissa… complètement apaisé. C’était la sensation que j’en tirai à la fin… lorsque je revins sur Terre. J’avais atteint le septième ciel avec elle et j’étais de nouveau avec elle .Maintenant et pour toujours.


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» Le loup se dit : « Voilà un met bien jeune et bien tendre ! Un vrai régale ! » [Feat. Emy]
» Personne n'a compris, ce lien qui nous unit [Matty]
» Tu n'as fait que la moitié du chemin PV. Oursonne
» Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]

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