Ne t’en fais pas, ce n’est qu’un jeu. Pv. Jayson

Qu’est-ce qui pouvait bien prendre le garçon pour que son poing n’hésite pas une seule seconde à frapper ce qui tombait sous sa main. La colère sans aucun doute. Un sentiment qu’il tenait de faire évacuer depuis une heure à peine. Il frappait sans relâche. Ses doigts devaient le faire souffrir mais il ne montrait pas de signe de fatigue. Jusqu’à que ses bras attrapent le sac, le bloquant, alors qu’il reprenait sa respiration. Pourquoi était-il dans cet état ? La bonne question.

Le jeune homme se sentait perdu entre son devoir et ce qu’il pourrait appeler ses sentiments. Son esprit lui dictait de poursuivre sa mission, mais peut-être qu’une part de lui, aurait préféré rentrer chez lui et oublier les partisans. Le problème c’est qu’il avait rencontré des têtes qu’à présent, il positionnait dans ses amis. Bien sûr certain, il ne pouvait pas les encadrer. Mais bon. Dans un sens, il allait trahir des amis - des personnes proches à présent. Cela faisait deux mois qu’il les avait rejoint et malgré lui, il avait tissé des liens, comme celui avec Morgane ou Ezra - même Dael, bon pour ce qui est de Jayson, il ne pouvait toujours pas le blairer mais bon. Le truc c’est qu’à présent, il les connaissait ces demi-dieux, vivaient avec eux, les voyaient tous les jours, participaient à leur vie en somme. Et il faudrait les trahir à un moment ou à un autre. Même Dael semblait ne pas trop se méfier de lui, en lui accordant des cours.

Adrian appréciait être considérer comme son apprenti, il pouvait apprendre d’autres choses que les règles Romaines, les combats habituels, les entraînements avec ce partisan était complètement différent de ce que le brun avait eu le droit depuis sa naissance. C’était une sorte de liberté qu’il s’accordait, après tout, il pourrait transmettre ses connaissances aux Romains. Bien sûr, il se doutait que les Grecs combattaient sûrement de cette manière-là voir d’autres encore. Pour Adrian, les meilleures techniques venaient des Romains mais bon, il n’était pas là pour dresser la liste des avantages et désavantages des deux camps. Bien que les Romains soient sans aucun plus redoutable, les Grecs ne manquaient jamais de ressources. Un point pour eux. Le pseudo-partisan recula pour rejoindre le petit banc sur lequel, il avait entreposé une serviette et une bouteille d’eau bien fraiche. Il but lentement, prenant le temps de faire une petite pause avant de se mettre à de nouveaux exercices.

Que pouvait-il faire d’autres ? Il n’avait aucune idée d’oU se trouvait Êzra, sans doute près de ses petits frères. Quant à Morgane, il savait au  moins où il ne souhaitait pas qu’elle soit. C’était déjà quelque chose non ? Bref. Le jeune homme s’était accordé sa petite pause, il était temps de reprendre. Néanmoins, il en avait marre des mêmes exercices. Le brun avait déjà expérimenté une fois la technologie des partisans et pour tout dire, il avait vraiment aimé. Sortant de la pièce, il grimpa d’un étage pour rejoindre la salle de simulation. Le jeune homme venait à peine d’entrer que la porte s’ouvrait à nouveau. Il tourna la tête et quelle ne fut pas sa surprise de constater la présence de Jayson derrière lui. Se contentant d’un signe de tête pour le saluer, pas question d’en montrer plus, le garçon faisait comme s’il n’était pas là.

Sa hache à la main, il allait lancer un programme quand finalement, il eut une idée qui pourrait s’avérer constructive même s’il n’aimait pas le partisan. « Que dirais-tu de t’entrainer sur une simulation avec moi, Jay ? » A lui de prendre sa demande comme il le souhaitait. Le jeune homme se disait que c’était la meilleure façon d’observer son ennemi que de s’entrainer avec lui. En plus, il ne doutait pas de sa force au combat. Ce devrait être plutôt instructif de le voir à l’œuvre sans avoir à se méfier de lui. Adrian attendait sa réponse près de la plateforme, désireux de connaître sa réponse avant il se recula. « Je te propose même de choisir notre entrainement. » Suite à ces paroles, il se décolla pour faire de la place pour le partisan. Attentif néanmoins à ses réactions.