Tu crois que la terre t'appartiens toute entière [Asher]

Asher ∞ Morgane

Il suffit de Presque rien pour tomber malade, un courant d’air, être fatigue, un virus qui vient de trouver en votre corps l’amour de sa vie.  Je crois que j’ai dû sous-estimer la fraicheur matinale car depuis ce matin, je ne me sens pas bien du tout. Tout est trop bruyant pour moi. Si je me suis levée, ce n’est certainement pas par intérêt mais parce qu’avoir des spécialistes de la non discrétion qui courent dans les escaliers c’est pas cool. Ils m’ont tous tellement agacée, une brève accalmie ou je fermais les yeux en espérant dormir à nouveau mais non, bien sûr que non, ils repartent de plus belle, faut croire que ça les amuse. DU coup j’étais tellement mal que je me suis levée. Aussitôt prise de vertige, je pensais que ça se calmerait une fois hors de la pièce, s’habituer quoi, se lever brutalement ça fait souvent cet effet. Mais même une fois sur le perron, les rayons du soleil me vrillaient le crâne comme des bis qu’on aurait enfoncé dedans à toute vitesse. Donc pour être tranquille, sans que personne ne vienne m’enquiquiner, j’ai cherché une pièce vide dans cette immense maison, enfin j’appelle ça carrément un manoir à ce niveau-là. Après avoir descendu les marches à une vitesse de tortue, il faut croire que j’avais vraiment peur de m’écrouler, j’ai finis par jeter mon dévolu sur la bibliothèque.

Je me suis carrément laisser tomber dans un fauteuil, un très joli fauteuil rouge, dont la couleur m’était indifférente tellement je me sentais mal. Pour vous dire, même le bruit ténu pourtant, des rideaux électriques m’a fait gémir, j’avais l’impression qu’un espèce de macaque jouait de la cymbale contre mes oreilles en se marrant. Une fois plongée dans le noir, tout allait tellement mieux, cependant j’étais complètement frigorifiée et je n’arrivais pas à m’empêcher de claquer des dents. J’aurais pu me blottir contre mon Jayson pour qu’il me tienne chaud mais, je connais mon petit ami. Il aurait été incapable de rester sans bouger dans le seul but de me réchauffer. Je ne saurais expliquer la raison pour laquelle je massais mes tempes, à croire qu’un massage ferait partir la douleur. Rien de tout cela, pourtant, j’avais si mal, j’aurais aimé qu’un simple massage me redonne la forme.
L’évidence s’imposa finalement à moi, punaise j’avais toujours tout un tas de médicament sur moi, au cas où je tombais sur des malades, à croire que je me mettais jamais dans cette case, boulet ma pauvre Morgane. Je glissais donc ma main dans la sorte de trousse à pharmacie que je trainais partout. La pastille, même posée sur la langue me fit un bien fou. Comme quoi, je veux bien croire qu’il y a un peu de psychologie dans la prise d’un médicament.

L’assemblage du noir, du silence que seul le battement lent et régulier de mon cœur me fit piquer du nez. Etre précise sur le temps que j’avais dormi m’est tout bonnement impossible, je n’avais pas mon portable sur moi. Une chose rare chez moi, ce qui témoignait de mon état. Pour que je sois injoignable même à mon père, c’était un exploit. J’étais d’ailleurs persuadée d’avoir une dizaine de message de sa part lorsque je remonterais dans la chambre de Jayson. Etait-ce vraiment la sienne ou la notre, puisque j’y dormais dès que j’étais ici je me devais de poser la question. Dire que j'avais mal dormi dans le fauteuil de la bibliothèque serait le mensonge le plus incroyable du monde. J’allais même mieux, plus de douleur, ou du moins je ne la ressentais plus vraiment. En échange, j’étais complètement vaseuse, le médicament devait être bien chargé pour me mettre dans un tel état. J’avais pas faits gaffe à la dose, Papa se serait arraché les cheveux s’il avait été là, il m’aurait traité d’inconsciente.

Brutalement, la porte s’ouvrit à toute volée. Il ne me semble même pas utile de préciser qu’il ne pouvait s’agir que d’un gars. Bon surtout que je suis aidée par sa silhouette pour le coup. Cette dernière se découpait à la perfection dans ce contraste sombre de la pièce et clair de l’extérieur. Lorsqu’il appuya sur l’interrupteur, je gémissais sachant d’avance ce qui allait se produire. Même en clignant des yeux, la lumière non naturelle –bien que le soleil eut le même effet d’après moi- m’éblouit. Fort heureusement, je n’avais plus mal au crâne, j’irais même jusqu’à dire que dans l’état second dans lequel j’étais, je souriais à ce mec qu’habituellement j’aurais au moins envoyé chier, pour la forme simplement. Non là, j’étais occupé à l’observer, on pouvait dire ce qu’on voulait, j’avais une excuse toute faite si on me demandait si je matais. Absolument pas, je m’habituais à l’éclairage, ceci explique cela n’est-ce pas. Pourtant très vite, le claquement de mes dents vint gâcher ce moment, oh j’avais oublié que j’avais toujours aussi froid, si la douleur n’était plus là, en revanche mon corps était toujours aussi peu réactif, toujours aussi froid. Et pourtant, je n’étais plus capable de détacher mon regard d’Asher. Alors le froid combiné à l’état dans lequel j’étais grâce au médicament me fit prononcer la phrase qu’il ne faut jamais, jamais, jamais prononcer à un garçon.

« Réchauffe moi s’il te plait Asher »

Mais je crois que même moi, je me suis aperçue dès le départ que ça pouvait être pris très bizarrement. D’où le mouvement de recul que j’eus, qui dû d’ailleurs s’apparenter vu de loin, à une invitation encore plus marquée. Alors que de mon point de vue j’essayais juste de me coller au dossier de la chaise. Je m’engueulais mentalement de ma bêtise, mais c’était trop tard et puis merde il était beau. Quoi mais qu’est-ce que je racontais, enfin s’il était beau ça je suis d’accord avec moi-même, mais c’est quand même pas une raison ! Oh et puis peut être qu’il me réchaufferait sans arrière-pensée, il avait l’air gentil, oh ouai et beau. Mon dieu c’était reparti pour un tour sans que je sois prête.

Asher ∞ Morgane

Mais pourquoi j’avais pas fermé ma bouche.  Dans un top dix des phrases à ne pas sortir à quelqu’un, surtout quand ce quelqu’un est Asher, arrogant, méprisant et tellement stupide. Pourquoi son cerveau se bloquait de cette façon, je ne lui demandais pas la lune, je ne l’allumais quand même pas, il comprend tout à côté ce mec. Quoi que… c’est une attitude de gars, ils sont tellement focalisés sur le sexe, sur la façon de manipuler les filles qu’ils ne font pas du tout attention au fait qu’elles ne sont pas des babouins sans cervelle, mon pauvre Asher, je serais tellement plus clair si j’avais envie de coucher avec toi. Mais même si je lui disais ça, il ne me croirait pas, le mal était fait, j’en avais bien conscience, enfin non même pas, pour le moment, j’avais juste envie de me réchauffer et puisqu’il était le seul être vivant à qui me raccrocher pour me réchauffer, toute ma logique s’abandonna, la survie me paraît bien plus importante.

J’essayais pourtant d’avoir l’air sûr de moi lorsqu’il me dit pardon. Je pouvais presque entendre le cheminement de ses pensées jusqu’à ce qu’il capte mes paroles de la façon dont il le voulait. J’avais tellement froid et j’étais tellement à l’ouest que je ne tiltais même pas que ça puisse être une invitation mes paroles. A mes yeux, j’avais froid et je voulais être réchauffé, c’était juste une bouillote, certes une bouillote vivante et que je n’aimais pas particulièrement, non pas parce qu’il était moche. Oh non, ça faut bien le reconnaître, Asher est beau, trop beau, en même temps il semblerait que les partisans soient recrutés en fonction de leur beauté. Voilà certainement la raison pour laquelle je le regardais toujours. En temps normal, j’aurais certainement eu le réflexe de me relever en voyant qu’il me coupait toute retraite en fermant la porte, mais non, absolument pas, mon cerveau était embrumé, trop pour comprendre le problème dans lequel ma propre phrase me mettait.

Je dressais un sourcil lorsqu’il demanda si je succombais à ses charmes, si je disais non il me laisserait crever, c’est quoi ces gens sérieux, faut toujours réfléchir à nos paroles avant d’avoir soit la gorge tranchée, soit un problème d’ordre moral, mais en même temps merde Jayson, oh et puis merde il n’était jamais celui-là aussi. J’avais beau l’aimer de tout mon cœur, ouai comme à chaque fois, ça va on sait, et on est tous habituée à mes problèmes sentimentaux. Il n’empêche que là j’avais froid, même si ses sous-entendus complètement erronés me gavaient, j’avais besoin de lui. Pour toute réponse logique, je l’observais en martelant pour qu’il comprenne le problème, il faut être clair avec les gars, leur cerveau ne se trouvant pas dans leur tête, il faut expliquer plus lentement.

« J’ai froid Asher, je veux juste que tu me réchauffes. »

Est-ce que j’avais conscience que cette phrase soit aussi ambigu que la précédente, non vraiment pas. Tout être vivant a une logique de survie qui lui impose de sacrifier son amour propre, à n’importe quel prix pour rester en vie. C’est pourquoi la plupart du temps, je trouvais assez débile nos guerres fratricides, cousinicides (ça existe pas XD) alors que face à la mort, nous aurions tous la même réaction à la con, les autres doivent mourir avant moi. Alors cela explique certainement que mon amour propre me laisse tranquille ne voyant en Asher qu’une moyen de rester en vie. Déjà que mes problèmes étaient déjà assez important, je ne saurais même pas expliquer pourquoi je répondis à cette dernière phrase qu’il prononçait de cette manière.

« Permets moi de te contredire, tous les lieux sont des endroits adaptés. Tu vis dans quel monde pour croire que seuls les lits sont intéressants pour ce genre de chose. Les verrous sur les portes ne sont pas là pour le fun tu sais, c’est bien pour ce genre de chose et ne pas être pris en plein acte par n’importe qui. »

Ma conscience me hurlait dessus, je devais la boucler, rien de ce que je disais ne risquait de ramener Asher au contrôle de ses pulsions complètement débiles. Non mais en même temps, je ne pouvais pas me lever, mes muscles étaient ankylosés par le froid. Puis si je courrais vers la porte, il verrait certainement ça comme une preuve que je succombais à son charme. Quel charme ? Est-ce qu’il avait ne serait-ce que jeter un œil à Jayson ? Je ne sais pas mais niveau charme, j’ai déjà le gros lot, pourquoi je serais sensible aux charmes d’un autre. Cette question étant trop compliqué pour moi, et le grelottement incessant de mon corps, le claquement de mes dents, me déconcentrant trop pour que je réfléchisse, je fermais les yeux attendant de voir ce qui allait se passer. J’aurais dû prendre mon portable, Adrian serait venu me réchauffer lui, sans avoir la moindre pensée débile et croire que je l’allumais, mais bon Asher, c’est Asher et il est mignon quand même. Enfin le genre de regard victorieux, comme si le monde lui appartenait me gavait la plupart du temps, il fallait qu’il tire son coup avec des filles pour qu’il soit un peu plus cool parce que bon sang qu’il était chiant ce gars.

Asher ∞ Morgane

D’un regard blasé, je devais bien reconnaître qu’il n’était pas vraiment la personne idéale pour être une bouillote. Déjà parce qu’il était incapable de se mettre à la place des gens. Lentement, je passais mes doigts sur mon front sans chercher à comprendre quelle mouche le piquait. Je ne lui demandais pas la lune non plus. A la limite, il suffisait juste qu’il se mette dans le canapé pour lire le livre « Comment être agréable et poli ». Cela n’était pas vraiment compliqué, dire des trucs gentils, cesser de penser que la terre tournait autour de soi. Même Asher pouvait y arriver. Non en fait, cela devait être un critère des partisans, leur ego surdimensionné les empêchant de reconnaître que seul, on ne vaut pas grand-chose. Son ton montrait clairement que la situation ne lui plaisait guère. Encore une mauvaise journée où vous n’avez pas pu torturer de bébé chaton monsieur Asher. Quel dommage pour vous. Si j’avais eu la force de lui balancer un truc à la tête, je l’aurais fait sans la moindre hésitation, histoire de voir si ça pouvait lui mettre du plomb dans la cervelle. Par contre derrière, j’aurais dû courir et dans mon état, je n’étais pas sûre d’être en très bonne posture, à moins que je tombe rapidement sur Jayson. Sauf que Jayson c’est un courant d’air, quand je le cherche je ne le trouve pas, c’est plutôt quand je ne veux pas le voir que je le trouve et ça finit étrangement toujours de la même façon. Je pense que je suis clairement la définition du mot plan cul… Ce qui me dérange assez en fait, sauf que n’ayant pas le pouvoir de rendre les gens amoureux, je suis bien forcée de devoir assister impuissante à la blessure de mon cœur pour la énième fois. Si seulement je pouvais arriver à me contrôler assez longtemps pour que Jayson comprenne mais ce gars est vicieux et utilise son corps contre moi.

Si encore ça c’était arrêté à est ce que j’ai l’air d’une bouillote, ça serait passé. La réponse c’est non, détends toi mon gars. Mais Asher ne serait pas lui-même s’il ne balançait pas d’autres saloperies. Est-ce que vraiment il s’en rendait compte, aucune idée, à vrai dire je m’en fous. Je lui lançai un regard dépourvu de toute sympathie, même que si je sais être désagréable. Très bien puisque monsieur voulait visiblement me pourrir ma journée, j’allais tâcher d’être on ne peut plus clair.

« Boucle là Asher. Si j’avais la force de me déplacer jusqu’à un radiateur, j’y serais déjà espèce de débile ! Dans le même cas si j’avais la moindre idée d’où est mon copain, je serais déjà contre lui. Est-ce que ça t’arrive d’avoir des pensées cohérentes de temps en temps ou le seul moment où tu réfléchis assez bien c’est quand il faut tuer, disséquer et faire de la charpie de gens qui t’ont rien fait. »

Etrangement m’énerver réchauffait assez mon corps. Bon je ne pouvais toujours pas me lever d’ici mais bon ça finirait bien par arriver. Cette histoire allait encore mal se terminer, dommage que je ne puisse pas empoisonner les gens par médicaments, je l’aurais fait avec un certain plaisir pour le coup. Ce mec était clairement insupportable et jouait un rapport de force avec Jayson que je ne comprenais pas. En soit j’étais cible pas vraiment pour ma personne, plutôt parce que ça pouvait emmerder ce pauvre Jayson. Le seul détail qu’Asher semblait oublier c’est que je n’étais certainement pas le genre de personne qui tournerait le dos à mon copain. Même si le mot copain correspond assez mal à Jayson, faut bien reconnaître. Bref je voulais être tranquille et d’un geste de la main très autoritaire, et ouai gosse de riche oblige, je lui désignais la porte pour qu’il se tire d’ici et me fiche la paix.

Asher ∞ Morgane

Mais c’est pas possible d’être aussi chiant. Il y a pleins de partisans qui ont une vie bien remplie ou qu’ils sont capable d’un peu de compassion, de faire preuve de chaleur. Surtout que merde, moi j’avais froid, c’est pas comme si je lui avais demandé une tasse de chocolat chaud. En fait maintenant que j’y pensais, je serais ravie d’avoir une tasse de chocolat chaud. Est-ce que c’était le contact physique qui le bloquait à ce point, peut être que si je demandais avec un vas te faire foutre ça marcherait. Oui parce qu’il semblerait que pour certains partisans complètement névrosés dont monsieur Asher faisait partie, le vas te faire foutre marche mieux que le s’il te plait. Mon père s’étranglerait s’il savait ça, en fait il s’étranglerait même s’il m’entendait dire à quelqu’un vas te faire en guise de la formule magique.  Oh pourquoi il venait lire, je veux bien que ce soit une façon de s’évader du monde cruel dans lequel nous vivions et qui me déplaisait grandement. Mais de là voir ce gars ici, c’était un peu étrange. Ou alors, il cherchait quelqu’un sur qui tester son adorable caractère de merde. J’ai envie de dire que c’est mon domaine d’être la cible, ce n’est pas comme si j’avais eu récemment à des remarques, bien mal prises d’ailleurs, de sa seigneurie Jayson. C’était presque s’il ne fallait pas remercier à genou Jay de m’accorder du temps, quel humour ce petit ami, incroyable. Il ne s’entendait pas avec Asher, bizarre, même caractère de merde.

Et d’ailleurs en parlant d’Asher, alors que visiblement nous n’étions pas compatibles aujourd’hui, que nous allions nous envoyer des piques débiles jusqu’à ce que je me rendorme. Au lieu de partir alors que je lui en avais donné la permission, monsieur vint s’asseoir sur le fauteuil. Et vas-y que ma tranquillité n’était plus qu’un souvenir. Bon peut être qu’il attendait une réponse à sa question tu me prends pour qui, après il partirait. Ouai ça devait être ça, si je lui fournissais une réponse il prendra son livre sur Aristote et il irait voir quelqu’un d’autre me laissant tranquille. Au lieu de fournir ma réponse, il me devança en m’envoyant une nouvelle pique. Oubliant le passage sur qui il était. Je lui lançai un regard ennuyé.

« Mon pauvre Asher, si je comptais sur ton fric pour mes obsèques, elles seraient minable. Je n’ai pas dit que j’étais mourante, juste que j’avais froid. Peut-être parce que je n’ai pas lu la notice du médicament ! J’en sais rien et je te demande de me réchauffer pas de taper la discute ! »

Est-ce que je pouvais aller jusqu’au radiateur, j’hésitais à tenter le coup. Il était clair que ça ne passerait pas tout de suite ce froid. Pas plus que mes dents arrêteraient de s’entrechoquer si je ne me réchauffais pas. Pourtant savoir qu’un gars, même mignon, risquait de me voir m’écrouler au sol. Ce n’était pas dans mon top cinq des actions à faire, un peu de dignité tout de même. Non je ne me lèverais pas enfin de compte, encore si ça avait été Jayson, je l’aurais fait. Quoi que j’espère sincèrement qu’il ait au moins eu l’amabilité de me prendre dans les bras. Rien n’est moins sûr, je ne sais pas ce qu’il a comme problème en relation. Mais si moi je tombe amoureuse et je n’hésite pas à dire je t’aime. Lui c’est clairement un coincé dans ce domaine. Afin de penser à autre chose qu’à moi, je répondis à la question avec sincérité.

« En fait j’en sais rien. Je me dis que vous êtes tous complètements tarés alors je ne vois pas en quoi tu diffères des autres. La compassion tu ne connais pas, le soutien non plus et je suis sûr que si tu croisais des anciens compagnons de la colonie, tu leur tournerais le dos. Alors excuse moi de me poser des questions sur ce que ferait monsieur Asher s’il trouvait un ennemi non loin de lui. » Après une pause de quelques secondes où je fermais les yeux, je marmonnais « Tu veux pas au moins éteindre la lumière, s’il te plait. »