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Sujet: Ton gai refrain met du bleu dans le coeur [Isa] Dim 24 Aoû - 16:48
Isa ∞ Octave
Pas la moindre prophétie en vue, les dieux restaient bien silencieux en ce moment. En même temps, ils avaient un peu foiré sur la prophétie de Reyna, elle n’était pas sensé mourir celle-là ? Pour une morte, elle était décidément un peu trop vivante. Qu’est-ce que je pouvais y faire, moi ? J’avais juste l’impression qu’on m’avait baratiné, et ça m’énervait. A la limite, je n’avais plus envie de voir personne. J’étais de mauvais, très mauvais poils depuis qu’elle avait repris mon pouvoir, ok le sien à la base. Mais tout de même, il s’était passé une drôle de chose, ils oubliaient de me prévenir que les sept ne reviendraient pas, à la place ils me balançaient que Reyna ne rentrerait, ah c’est très malin, bravo ils méritent la palme des bras cassé. D’un geste rageur, j’envoyais la peluche qui ne voulait rien me révéler plus loin dans la pièce. Quinze peluches, pas moins, j’en avais éventré quinze et rien qui ne puisse m’apprendre une chose que je ne savais pas. Je perdais patience, on m’avait forcé à être Augure, et on se refusait à me communiquer des prophéties. Je trouvais ça profondément injuste.
Toute cette histoire avait commencé ce matin, j’avais retrouvé Adrian avec Théo, enfin pardon je me reprends. Théo devait se charger de Reyna, d’ailleurs je crois pouvoir avancer sans me tromper, qu’il ne savait pas s’y prendre. Elle finissait toujours par l’envoyer aux latrines. Du coup il râlait comme pas possible, pourtant je n’étais pas méchant, je restais avec lui. Ok je lui donnais même des coups de mains parfois. En tout cas je lui tenais compagnie, il n’avait qu’à s’y prendre autrement pour l’occuper. J’ai proposé l’idée de l’assommer avec un pot de fleur, au moins elle ne risquait pas de nous embêter derrière. Et si par malheur, le coup porté était fatal, on trouverait bien un bouc émissaire. Donc pour en revenir à mon sujet de base. Les seules informations que je recevais sur les camps, je les devais à un gamin leg, qui faisait uniquement pour retrouver sa position. Sérieusement, vous comprenez que je ne le prenne pas spécialement. En plus pour une fois que j’avais besoin de Théo, ce crétin filait aux latrines. Il apprendra un jour, je l’espère, ça sert à quoi d’avoir un allié s’il est nul ! Je suis désolé mais j’avais mieux à faire que de rester avec lui, et puis à force, il devait être compétent non ?
Peu importe, j’étais tout seul avec mes peluches éventrés sans personne à qui parler. Enfin ça c’était à la limite avant qu’un fils d’Apollon, un peu fou sur les bords décide de venir égayer ma journée. Je regardais le paysage, les bras dans le dos, agacé. Sa présence, je ne sais pas comment, je la sentis avant même qu’il ne fasse le moindre bruit, ni qu’il me saute dessus. Isaiah, le seul gars qui peut me sauter dessus sans que je ne l’envoie dans le décor. Je ne sais pas comment c’est possible moi-même. Il a l’air tellement innocent, ça m’est impossible de l’en empêcher, et ses yeux ont l’air tellement triste sinon, ça me fait tellement de peine. Bref je crois que c’est un ami véritable, la preuve même si c’est hyper difficile, j’accepte assez facilement qu’il aime bien Reyna. Même si, j’avoue que je mets ça sur le compte du fait qu’il n’est pas entièrement conscient des relations, ni de la politique de Reyna. Sinon je ne vois pas comment, un gars qui est mon ami peut apprécier Reyna. Bon après, il est vrai que si on s’attache au physique, il est plus facile de comprendre. Après tout elle est suivit, exclusivement par des mecs, cela pose donc un soucis à ce niveau-là. Mais il semblerait que je sois le seul à l’avoir remarqué.
Je me tournais vers le gamin, adulte en apparence, qui venait de me rejoindre. Impossible de savoir ce qu’il pensait. Je me préparais à tout avec lui, il pouvait agir de tellement de manière, qu’anticiper chaque situation me paraissait la meilleure des solutions. Finalement, puisqu’il ne faisait aucun mouvement. J’en vains carrément à me demander s’il n’était pas venu pour voir des peluches. Mais c’est pas possible, j’allais devoir faire attention, s’il s’attachait à une peluche et que par malheur je… voilà quoi. Il risquait de m’en vouloir. Je l’attrapais par les épaules avant de le diriger vers la porte, le suivant malgré tout.
« Viens, on va faire un tour plutôt. Tu vas me raconter ta journée. Avec un peu de chance, ça me changera les idées. Les dieux nous laissent tomber je crois, en tout cas ils ne nous tiennent pas informés de leurs plans. C’est catastrophique, on va se faire avoir par les Grecs et les partisans. S’il y a une alliance, on est mal. Mais bien sûr, on est dirigé par une incapable. Elle est tenace en plus, elle pourrait mourir dans des missions, de maladies, mais non on se la tape encore et toujours. Pire qu’une tique ! »
Il fallait peut être que j’évite de critiquer Reyna en sa présence. Cependant je n’allais non plus faire semblant que je l’adorais. Et puisque Théo n’était pas là pour me divertir avec son expérience sur Reyna, j’étais bien obligé de combler le vide. J’observais Isa, il était étrangement trop silencieux. Un tas d’idée effleura mon esprit, il avait des problèmes, il avait rencontré une fille, il voulait rejoindre les partisans. Aucune de ses idées ne me plaisait, cependant je ne suis pas devin, enfin pas vraiment de cette manière. J’étais contraint de me taire et d’attendre qu’il parle. Cela ne pouvait pas être bien long ? Il ne pouvait pas s’empêcher de parler habituellement. Qu’est-ce qu’ils étaient chiants tous à essayer de réfléchir avant de parler, mais dis les choses comme elles sont ! Ne t’énerves pas Octave, c’est ton ami, il va forcément parler tôt ou tard… Tôt serait le mieux… Je roulais des yeux excédé, attendant que monsieur veuille bien se donner la peine. Il était venu me voir pour quelque chose ou pas au final ?
code by Silver Lungs
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Sujet: Re: Ton gai refrain met du bleu dans le coeur [Isa] Lun 25 Aoû - 1:10
Isaiah et Octavius
« My life is a joke!»
lumos maxima
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Sujet: Re: Ton gai refrain met du bleu dans le coeur [Isa] Jeu 28 Aoû - 23:33
Isa ∞ Octave
Les secrets empoisonnaient la vie du camp romain, plus le temps passait, plus mon destin se liait étroitement à celui de Reyna. Nous étions comme le ying et le yang, toujours en froid, incapable de nous entendre mais nos vies ne voulaient pas se séparer. La dernière grande nouveauté, c’était ce secret qu’on était obligé de tenir. Les romains n’ont pas besoin de jurer sur le styx pour ne pas trahir leur secret, la loyauté envers Rome nous oblige à taire les secrets. Il n’empêche que cela me déplaisait fortement de devoir partager cela avec cette fille. Pourtant c’était plus fort que moi, j’étais incapable de lui cacher la vérité sur les prophéties, oui on se détestait, clairement même. Mais bon les prophéties sur le campement la regardaient, nous étions alliés par moment et sur ce sujet, malheureusement, je ne pouvais pas la laisser diriger un campement, sans qu’elle sache que trois dieux étaient sensé nous aider. Cette bonne blague, pour le moment, c’était juste des gamins comme les autres, impossible à manipuler, ce n’était pas rentable d’ailleurs, ils étaient ni puissants, ni intelligents. Non ce qui m’embêtaient c’était de devoir le taire aux personnes proches de moi, j’aimais mes pions à ma façon. Chacun connaissait une part de vérité, je leur disais ce que moi je voulais, ce secret me pesait un peu trop. J’aurais aimé en parler avec quelques-uns, Isa par exemple. D’ailleurs, le silence de mon ami m’inquiétait. Je crois qu’il n’avait jamais été aussi silencieux de toute sa vie, même en dormant, il parlait plus c’est dire. Je ne comprends pas trop ce type des fois, mais là il devait bien y avoir quelque chose qui le tracassait, je lui jetais un regard en biais, il semblait avoir mal quelque part. L’espace d’un instant, mes yeux s’assombrirent, est ce qu’un grec avait osé lui faire du mal ? Non il n’était pas du genre à se mettre en danger, c’était un ami, il écoutait mes conseils. Je n’avais aucune idée de ce qui le tracassait jusqu’au moment où il me sortit la phrase qui tue.
Non mais faut comprendre quand même, se placer dans le contexte, je veux bien qu’il soit occupé pour sauter un repas. Mais tout de même, deux jours ? Qui est assez con pour oublier de se nourrir pendant deux jours. Pour le coup, je le regardais comme si j’avais affaire à un attardé, j’espérais pour le coup qu’il me rassure en disant qu’il plaisantait. Seulement voilà, il ne plaisantait pas, il se tenait le ventre son intestin devait devenir fou, comment tenait il encore debout. Bonne question, il me lécha la joue, un grognement s’échappa malgré moi de mes lèvres, je détestais qu’il fasse ça, même en privé, ça m’énervait. Les câlins, passe encore, mais les léchouilles, il n’était pas un chien, je n’étais pas son maître. Il fallait qu’il cesse. Le pire, c’est que ça me rendait gaga cette histoire, quand il faisait ça, j’étais prêt à me plier en quatre pour l’aider. Je poussais un soupir faussement agacé lorsqu’il me demanda poliment de le nourrir, j’avais l’impression d’avoir un gosse. J’en étais fier malgré moi, c’est catastrophique, j’avançais vers les cuisines.
« Comment on peut oublier de se nourrir. Il y a des heures exprès pour ça, mais comment tu peux les louper. Tu es vraiment pas croyable Isaiah. »
Je poussais la porte pour le laisser entrer, j’avais volontairement oublié de répondre sur le sujet tique. Je ne comparais personne à des chiens, malheureusement lui expliquer l’image d’une tique, s’accrochant à nous pour survivre, je n’étais pas certain qu’il comprenne. Oh bien sûr ce légionnaire avec un Q.I très impressionnant, sans rire, il m’épatait, mais certaines choses restaient pour lui, des grands mystères, je n’avais pas envie de briser sa conception de la vie. Il y avait tellement de chose qui assombrissait son regard déjà. Pourquoi en rajouter.
L’avantage d’un romain ayant faim en plein milieu de la journée, personne n’était dans les cuisines. Jouer papy gâteau pour quelqu’un, ça me déplaisait un peu tout de même. J’attrapais des aliments au pif dans les placards. L’habitude de faire ça, moi aussi je loupais des repas. La différence entre nous deux, c’est que moi ça sautait un unique repas. En l’espace de quelques minutes, je lui faisais un sandwich au poulet. Je le défiais du regard en lui tendant, qu’il ose me dire que ça ne lui plaisait pas. J’allais lui faire avaler par les trous de nez. Je finis par me verser un verre d’eau, ainsi qu’à lui et m’installa sur une chaise en l’observant. Ce n’était pas possible d’agir ainsi, il était un de mes meilleurs amis, vraiment mais par moment j’essayais vraiment de comprendre ce qui nous liait. Il ne m’apportait pas vraiment de chose pour mon avancée dans la quête de la grandeur, j’irais même jusqu’à dire qu’il me freinait en un sens. Je ne voulais pas le blesser moralement, je savais qu’il tenait à Reyna alors, ça m’empêchait de frapper un coup fort sur la jeune fille. Côté carrière, il faut dire ce qu’il est, il n’était pas le plus intéressant de mes compagnons. Mais alors quoi ? Dire que je n’aimais pas sa compagnie, c’est un mensonge, j’adorais ces heures volées avec lui, même lui préparer des sandwichs même si pour le coup je trouvais ça enfantin, ça me plaisait assez. J’avais l’impression d’être utile à quelqu’un. Je fermais les yeux un temps, quelques secondes avant de relever la tête pour le regarder à nouveau.
« Puis je connaître la raison pour laquelle ton estomac est vide depuis toujours ? Qu’est ce qui a pu t’arriver pour que t’en oublies de nourrir. Dis-moi pas que tu déprimais Isaiah, je t’ai toujours dit que si ça n’allait pas tu pouvais venir me voir. »
Une amitié sans raison, voilà ce que c’était, toute simple, toute belle. Aucun intérêt à la clef, nul besoin d’avoir des résultats. Malgré tout cela m’inquiétait, on s’inquiète toujours plus lorsqu’on tient réellement aux gens. Je ne voulais pas qu’il lui arrive du mal. Ah Isaiah, dans quel terrain m’emmènes tu, quel est ce chemin de l’amitié que tu me fais emprunter, ça m’effraie tellement. Et si finalement, c’était toi mon mentor malgré les apparences ?
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Sujet: Re: Ton gai refrain met du bleu dans le coeur [Isa] Dim 14 Sep - 23:47
Isaiah et Octavius
« One of us!»
lumos maxima
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Sujet: Re: Ton gai refrain met du bleu dans le coeur [Isa] Ven 19 Sep - 18:15
Isa ∞ Octave
Le plus fou c’est que je m’attendais à cette réponse de la part de mon camarade. Alors pourquoi poser la question ? Un espoir que je m’étais peut être trompé ? Peut-être que cette fois, Isa aurait eu une bonne raison d’esquiver le repas. Même si franchement j’avais du mal à y croire. Je me passais une main sur le visage tandis que je me contraignais à ne pas déprimer. Oui ça pouvait arriver à tout le monde de sauter un repas, qui n’avait jamais eu la flemme de manger un soir. Mais un seul soit pas trois jours d’affilé, sauf qu’Isa avait le droit de me demander de lui faire un sandwich je ne m’énervais pas, je ne râlais pas et je me contentais d’être un ami digne de ce nom même si parfois ça pouvait être un peu compliqué surtout quand votre ami sort qu’il a oublié de manger c’est tout et qu’il ne trouve pas ça étrange.
Du coup, la façon dont il observait le sandwich ne paraissait même pas bizarre, c’était même logique. Ce gars je devrais l’enfermer dans ma cave, au moins je serais certain qu’il n’oublierait pas de manger. Le problème c’est juste qu’ici je n’ai pas de cave et Reyna ne comprendrait pas si j’enfermais quelqu’un dans le cachot sous prétexte que je voulais le nourrir. Même si pour le coup, il n’y avait pas de mauvaise intention de ma part.
Isa devrait cependant apprendre à se taire, j’avais envie de lui faire bouffer son sandwich et l’étouffer en même temps. Comme si ce genre de conversation était normal, c’est du Isa tout craché ça. Non je ne suis pas constipé crétin, je suis embêté parce qu’un de mes proches se laisse mourir de faim et m’utilise comme bonne derrière. Vas lui dire ça comme ça, comment te faire des ennemis en une leçon. A la place, je lui fis une petite leçon aliment pour le transit. « Le pruneau marche tout aussi bien, j’en ai pas besoin, je ne suis pas constipé et on arrête ce sujet de suite, non mais ça va pas de parler de ça. Je préfère encore parler de la pluie et du beau temps. Il y a des conversations qu’il vaut mieux ne pas avoir je t’assure. »
Et voilà que maintenant ce petit gars mangeait. Je ne crois pas avoir vu une telle expression de plaisir passer dans les yeux de quelqu’un alors qu’il mangeait juste un sandwich. Isa est vraiment un être exceptionnel. Surtout que je n’étais pas un cuisinier d’exception, non il semblait juste ravi d’avoir à manger et ça faisait chaud au cœur. Mieux encore, ça donnait envie de faire des trucs pour lui, la reconnaissance de son ventre était suffisante même si j’avoue que ça me faisait un peu peur de m’attacher aux gens comme ça, fort heureusement c’était le seul à avoir ce droit sur mon cœur, le sort des autres m’était totalement indifférent individuellement, c’était l’ensemble qui m’importait.
Sa phrase me fit pâlir, non pas que je n’aime pas assez Isaiah pour accepter. Non je suis très heureux qu’il me propose ce genre de chose mais voilà, je n’étais pas à la hauteur. Je savais que mon ambition risquait de briser notre amitié, il tenait tellement à Reyna que j’avais conscience qu’il serait capable de me tourner le dos si j’allais trop loin. Et avoir conscience de cela me faisait un peu mal au cœur. J’avais toujours détesté m’attacher aux gens, surtout depuis Reyna, j’avais toujours l’impression qu’ils allaient me trahir, la nature humaine est ainsi faite que c’est soi d’abord, après les autres. Ce n’est pas une blague, foutez un incendie à une entreprise, rare seront ceux qui attendront les plus lents, les plus faibles. Parce que c’est l’ordre naturel, seul les plus forts survivent, et même si les progrès en médecine sont impressionnants, ça ne change pas qu’il y aura toujours des plus faibles que d’autres et à chaque maladie combattu, un autre fléau apparaît. Pour nous on peut comparer ça aux titans, en six ans nous avions déjà trois titans, chaque fois plus fort qui se présentait à nous. Et même si nous faisions de notre mieux, à notre niveau pour vaincre, nous ne sommes que des humains, des gens tombent, des rancunes apparaissent. Mais je voulais bien essayer, pour Isa d’être au moins quelqu’un à la hauteur d’être appelé grand frère. Je me servais un verre d’eau et lui en tendit un me doutant bien qu’il aurait soif après ça. « Si tu veux. Il faut juste que tu m’expliques ce que tu vois par ce mot, parce que ton cerveau est bien plus développé que le nôtre et même si tu es un enfant, tu es plus intelligent que moi donc pour toi c’est quoi un grand frère ? »
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Sujet: Re: Ton gai refrain met du bleu dans le coeur [Isa]