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 Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé]

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MessageSujet: Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé]   Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé] EmptyDim 24 Aoû - 10:33

Reyna ∞ Théo
Une nuit sans lune s’était emparée du ciel bleu, il est vrai qu’habituellement les gens évitent de sortir dans le noir complet, mais habituellement les gens n’ont pas de pouvoirs, leurs parents ne sont pas des dieux. Bref rien de ce que vivait Théo depuis sa naissance n’était habituelle, à ce niveau-là. La raison pour laquelle il était dehors à cette heure-ci, cela ne venait certainement pas de lui. Il y a de cela quelques heures, enfin il avait l’impression que c’était des heures, en réalité plutôt une dizaine de minutes, Octave lui avait donné la généreuse mission de fouiner dans les affaires de Reyna. Alors oui Théo n’étant pas non plus un imbécile fidèle et dévoué, surtout quand il s’agit de se mettre en danger physiquement, il a bien essayé de négocier avec l’augure, même si discuter avec Octave s’apparente plus à un regard qu’il vous lance, comme s’il vous disait que tous vos essais n’aboutiront jamais. Donc la négociation avait trainé en longueur, le soleil avait eu tout le temps de disparaître, comme c’est étrange, et finalement Octave avait cédé, non mais céder un maximum pour Octave équivaut à un minimum pour l’espèce humaine dans sa globalité. Le point non négligeable sur lequel Octave avait cédé, c’était qu’il voulait bien occuper Reyna le temps que. Sur le coup Théo avait pensé l’idée excellente, c’était avant d’être seul dans la nuit noire, avec comme souvenir d’une discussion entre les deux, la dernière où ils avaient l’air de deux enragés cherchant à s’écraser mutuellement. Néanmoins, il est vrai que les documents sur ce que comptait faire mademoiselle-je-ne-sais-pas-gérer-une-armée-seule étaient importants.

Les lumières du campement étaient inexistantes, mais habituellement, avec la lune,  personne ne s’en rendait compte. Aujourd’hui, Théo en avait bien conscience, il avait l’impression d’être un voleur, les frissons dans le dos n’aidaient pas à être parfaitement serein, il n’était pas entièrement sûr du bien-fondé de cette idée, pas plus d’ailleurs qu’il faisait confiance à Octave pour retenir Reyna, à coup sûr il allait encore, pour changer, dire une phrase de trop, elle allait le laisser en plan et revenir directement là où Théo n’était pas censé être du tout. Dans un effort d’optimisation  grandiose, le fils d’Invida se dit qu’il n’avait croisé personne, c’était un bon début. Pas sûr qu’un légionnaire le croisant habillé en noir, avec une capuche rabattu sur les oreilles, la lampe torche qui tressautait  sans arrêt, ça aussi c’était bien d’avoir pensé à la lampe, la prochaine fois il faudrait vérifier les piles. Oh non pourvu qu’il n’y ait pas de prochaine fois. Reyna se laisserait peut être duper une fois, mais lui piquer des documents importants sur deux fois ce serait… un exploit.

Le faisceau de la lampe partait de gauche à droite sur le chemin, comme si Théo se méfait de tout et n’importe quoi. Il avait pourtant conscience que cela paraissait encore plus suspect, mais c’était plus fort que lui. Une fois arrivé à ce qu’il nommait sans le moindre respect, la planque de Reyna, il ouvrit la porte par on ne sait quel miracle. Un instant, il resta immobile sur le seuil de la porte, attentif aux bruits alentours. L’avantage d’être un pisteur hors norme, il savait reconnaître les bruits de pas et à force de côtoyer Reyna, contre son gré, il savait reconnaître ses pas. Quand il fut convaincu que personne ne viendrait l’empêcher de fouiller, il braqua la lampe sur le bureau. Pour une fois, il remercia Reyna mentalement de toujours emmener ses chiens avec elle, cela aidait pour le coup. Il s’avança dans la pièce le plus silencieusement possible, tout en étant un minimum rapide. La lumière trouva qu’elle avait fait son travail et s’éteignit, une parole grossière de monsieur Lloyd accueillit l’obscurité complète.  Il regretta de ne pas avoir la possibilité de créer des flammes comme son défunt ami Josh, le feu est une source de lumière très intéressante ma foi. A force de taper la lampe sur la table comme un parfait idiot, celle-ci se remit à marcher, Théo sourit d’un air très fier de lui, la posant en équilibre sur le bureau afin qu’un halo de lumière éclaire une zone assez importante.

Méticuleusement, Théo commença son travail sans pour autant cesser de maudire Octave d’oser lui faire subir ça. Ah il était marrant le blondinet, ce n’était pas lui qui risquait la crise cardiaque au moindre craquement. Le moindre souffle du vent contre les feuilles des arbres mettait Théo dans une angoisse grandiose. Sans arrêt, il cessait de chercher les documents pour lever la tête, fixant la porte close devant lui, si elle s’ouvrait il était mort. Pourtant Reyna ne lui facilitait pas le travail, elle avait une logique de rangement, il en était persuadé, mais impossible de la comprendre.
Une pile de papier s’était amassée sur le bureau en l’espace de quelques minutes à peine. Les dossiers, Théo y jetait à peine un coup d’œil avant de les balancer négligemment. Le légionnaire ne s’arrêtait pas de chercher, il commençait à avoir un mal de crâne intense à force de lire rapidement, poser le dossier, en prendre un autre et recommencer. Pourtant après un certain temps, son regard se posa sur celui qu’il cherchait, une joie indéchiffrable le fit sautiller sur place quelques instants. Néanmoins il se reprit bien vite, il n’était pas un enfant qui venait d’avoir une bonne note, il s’agissait de la vie de légionnaires, d’après Octave, pour Théo cela n’allait pas si loin. Bien sûr que Reyna était nulle quand il s’agissait de diriger, après tout quelqu’un qui quitte son armée pour aller faire du cheval volant, ramener une statue inutile, et râler lorsque d’autres font le sale boulot que de taper dans le moral des grecs, non ce n’est pas exactement le meilleur comportement d’un chef.

La suite aurait pu se dérouler à la perfection pour le membre de la cohorte 3, s’il était parti là tout de suite, il s’en serait sorti à merveille, malheureusement il posa un regard sur le bureau. Vu le bazar qu’il avait mis, il ne pouvait pas s’en aller comme ça. Il entreprit donc la longue et périlleuse entreprise de tout remettre en ordre. Il entendait presque le rire de son ami lorsqu’il lui dirait ravi qu’il avait le dossier, et qu’en plus il avait rangé le bureau pour être plus discret. Une fois tout parfaitement rangé, comme si personne n’était venu ici en l’absence de la propriétaire des lieux, il attrapa sa lampe, le dossier sous la main et sortit. Ce n’est qu’une fois en face de la porte prêt à l’ouvrir et à s’éclipser qu’il vit la poignée s’abaisser. La trouille envahit son regard, sans pour autant qu’il ne cherche à se cacher, en même temps cela ne servait à rien. Il mis rapidement le dossier dans son dos et alluma la lumière de la porte. Lorsqu’il croisa le regard de Reyna, une vague de panique s’empara de lui,  ne pas craquer rester calme. Qu’est ce qu’elle foutait là, mais zut Octave ne savait pas retenir une fille, c’est quoi ce bins. Lentement Théo inspira cherchant désespérément un truc à dire à madame le tyran.

« Reyna, je te cherchais, je suis entré en pensant que tu dormais. Ce n’est pas du voyeurisme, ne te mets pas à hurler sur moi. Puisque ce n’est pas le cas, mon travail ici est terminé, je vais y aller. Bonne soirée ! »

Pris d’une envie frénétique de fuir et surtout d’aller massacrer Octave à coup de dossier, Théo essaya de passer le seuil de la porte sans évoquer de soupçons de la part de son merveilleux préteur qui allait le tuer. Ce n’était pas une tâche facile que de feindre le calme et la sérénité lorsqu’on se savait coupable. Pourtant Théo avait un peu de mal à reconnaître lorsqu’il allait trop loin, surtout que pour le coup, excepté le fait de fouiller chez Reyna, comme un voleur, il n’avait, à ses yeux, que fait son devoir. C’est alors qu’il se souvint de la capuche qu’il avait sur la tête, en fait de son accoutrement en général. Devait-il préciser qu’il était frileux ou Reyna tilterait tout de suite qu’il mentait comme un arracheur de dents, drôle d’expression soit dit en passant. Le petit légionnaire très effronté pour le coup attrapa donc sa capuche d’une main, l’autre tenant toujours le dossier derrière son dos, et l’enleva de sa tête, adressant à sa camarade un sourire qu’il espérait sincère.

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MessageSujet: Re: Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé]   Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé] EmptyMer 27 Aoû - 15:10



Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé] Tumblr_nayr92WCPI1s1dfn2o4_250 Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé] Tumblr_nayr92WCPI1s1dfn2o5_250

Fronçant les sourcils pour la trentième fois depuis que ce maudit augure avait eu le culot de m’aborder. Comme si la longue réunion que nous avions mené avec le reste du sénat ne suffisait pas, il fallait qu’il me dise qu’il voulait me parler de choses importantes. C’était quoi son problème ? Il fallait refaire son stock de peluches ou bien ? Ce garçon avait beau être utile de temps à autre, je devais avouer que pour le coup, j’étais plutôt lasse de ma journée alors que je devrais encore me pencher sur plusieurs dossiers avant de pouvoir me coucher.

Je voyais le ciel s’assombrir et secouais la tête, lui demandant franchement d’arrêté de tourner autour du pot pour une fois. Chose que bien évidemment, il ne fit pas continuant sur sa lancée sans vraiment que je vois le bout du tunnel. Pouvait-on vraiment être autant inutile que lui en ce moment ? Mes regards noirs à son encontre ne suffisaient pas, puisque ce qu’il avait à dire était si important. Octave me bassinait clairement. Mais d’où est-ce que je trouvais la patience nécessaire à lui parler et à répondre à ses phrases bien trop longues et nombreuses. D’accord, il restait un légionnaire important pour Rome, un bon guerrier, rien ne clochait chez lui à part son ambition dévorante qui m’a toujours empêché de me dire que ce serait Octave le nouveau Praetor. Comment compter sur quelqu’un qu’on soupçonnait d’avoir attenter - non tuer - une autre légionnaire simplement par pure vengeance immature d’un gamin qui dormait encore avec ses peluches. Secouant la tête, je lui ordonnais de dire ce qu’il avait dire maintenant ou je partirai ni plus, ni moins.

Mon temps était précieux, mais ça je crois que c’était au-dessus de sa tête. Trop à comprendre pour un garçon trop souvent dévoré de jalousie. Impossible de pouvoir me reposer sur lui. Bien trop méfiante à son égard. Trop immature pour régir. Après l’avoir remercié pour m’avoir fait perdre mon temps, je me retirais, enveloppée dans ma cape pourpre. Mon amure d’or sur le dos et étincelante, clairement faite pour imposer une image respectueuse. Je savais très bien que depuis ma quête, les avis restaient partagés bien que je garde bon nombre de partisans au sein de mes soldats. Le problème restait Octave, lui et son maudit don. Qu’est-ce qu’il pouvait m’énerver. A quoi jouait-il ? Il se cachait derrière des idées de défendre Rome et pourtant, ce fils d’Apollon avait manqué de la détruire. Je m’en allais donc, le plantant là. Énervée et pas des moindres, je sifflais mes chiens qui me rejoignaient docilement.

Avant la réunion, je les avais laissé avec deux jeunes légionnaires, qui dit que je ne restais pas une femme dans le fond qui aime voir un sourire sur le visage de ces jeunes recrues. Il était si tard. Je maudissais ce garçon et arpentais les rues pour m’aérer l’esprit bien que j’interrompais ma courte pause pour me remettre en route vers mes appartements, du travail m’y attendait encore avant de pouvoir me reposer. Au moins, je ne croisais personne, ma mauvaise humeur aurait été très peu discrète pour le coup. Je retire ce que j’ai dit Octave ne sert pas à rien. Il sert à me rendre folle. Ah ça, il est bon pour me mettre en colère, le meilleur. Mes chiens se baladaient gaiment autour de moi, même leur présence n’arrivait pas à me mettre de bonne humeur et dire que demain, il me faudrait m’entretenir avec les Grecs encore une fois. Il faudrait que je garder l’augure à l’écart de cette entrevue. Il avait tendance à prendre un peu trop ses aises à mon goût ce gamin.

Alors que je tournais la poignée et que j’allais entrer, je tombais nez à nez avec Théo dans un drôle d’accoutrement. Je fronçais les sourcils devant son sourire et ses explications. Derrière moi, les chiens grognèrent. Mes yeux se plissèrent alors que j’avançais d’un pas, l’empêchant par la même occasion de fuir. Qu’il essaie d’ailleurs, mes chiens ne le laisseraient pas passer. Dressant un sourcil, je répliquai d’une voix froide « Ton travail ici.... puis-je savoir de quoi il s’agissait Théo ? ». Je restais de marbre et croisais les bras sur ma poitrine. Sa présence ici ne me plaisait pas du tout, mais alors vraiment pas, ni même son mensonge ou la façon qu’il avait de se tenir. A quoi jouait-il celui-là. Un ami d’Octave d’après certaines personnes, cela ne me plaisait vraiment pas. « Réponds légionnaire et ne t’avise pas de me mentir. » Sous-entendu, tu mens, ils te bouffent.


lumos maxima
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MessageSujet: Re: Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé]   Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé] EmptyJeu 28 Aoû - 14:44

Reyna ∞ Théo
Crétins de chiens. Purée, dans tous les livres, le chien c’est bien le meilleur ami de l’homme non ? Les gens n’ont pas dû voir Aurum et Argentum lorsqu’ils ont écrits ça, ces deux-là étaient un véritable poison. Lloyd avait envie de leur balancer du sable dans les yeux à ces deux bouffons de chiens. Le plaisir de les voir glapir de douleur, ça les dresserait un peux, ils étaient vraiment pas un modèle de courtoisie, et puis alors qu’il essayait légèrement de se décaler vers la sortie, Aurum avait fait un pas pour se placer devant. Une flèche dans la gorge, ça lui disait à ce sale clébard. Le fils d’Invida le fixait, si un regard pouvait tuer, le chien doré serait mort depuis belle lurette. Mais non, ses babines étaient retroussés, son regard plongé sur les jambes de Théo, qu’il ose juste s’approcher, il allait se prendre la défaite de sa vie. Autant, Reyna n’était pas une personne que Théo taperait volontairement, pas du tout même, autant ses chiens c’était une autre paire de manche. Surtout celui au « poil doré ». Argentum était bien mieux dressé, certes il grognait tout autant, mais il n’avait pas ce côté provocateur que Théo avait du mal à encadrer chez son comparse. Si les chiens représentaient le bien et le mal, nul doute de qui était le bien. Un bref regard vers Argentum le fit malgré tout frémir, il était plus intelligent, il laissait son camarade se prendre le mauvais coup, chargerait par la suite. A la chasse, ces deux-là devaient être de vraies machines à tuer. Putain, mais qu’est-ce qu’Octave avait foutu, ça c’était bien du genre de l’augure de jamais mener ses missions à bien. Putain, il ne pouvait pas assomer Reyna ou les chiens, ouai empoisonner les deux chiens seraient une idée en or. Cela éviterait d’être forcé de dire la vérité, surtout qu’ils étaient loin d’être pacifique, Reyna étant une grande stressée de la vie, ça n’aidait pas au calme et à la sérénité.

Enfin, le légionnaire leva les yeux vers ceux de sa supérieur, elle semblait venir d’une autre planète, pas une seule fois il l’avait vu détendue, sourire devait être banni des options de son visage. Ce n’était pas de la haine qu’il éprouvait à son égard, il ne voulait juste pas lui faire confiance, elle était incapable de diriger, la preuve il allait réussir à lui mentir avec applomb et même ses deux chiens, allaient gober non mais. Sa voix était froide, tranchante, l’impression d’être un gamin qui a pas fait ses devoirs, c’était affreux. Elle avait ce pouvoir dans la voix, ce truc des grands meneurs, même si elle n’en était pas un, de faire se sentir hyper mal. De l’air, Théo avait besoin d’air, plus que jamais il souhaitait sortir d’ici, ne plus l’entendre. Il ne pouvait pas la frapper pour sortir, déjà parce qu’il n’était pas certain qu’il puisse la battre, mais parce qu’en plus à trois contre un, les possibilités de victoires étaient moindre. Il fronça les sourcils, si Aurum se tenait toujours sur ses quatre pattes, l’autre avait compris que la discussion allait durer longtemps, il s’était assis bien sagement et s’il faisait un effort pour grogner quand Théo l’observait, le reste du temps, il restait juste parfaitement immobile, regardant son pote doré. Est-ce qu’il y avait un mâle et une femelle ? Purée tant de questions sur les deux chiens. Bon maintenant il fallait répondre, sans mentir mais sans dire la vérité non plus.

« J’évite la population, toi y compris, et puisque c’était plus ou moins ouvert » Un grognement sourd de la part d’Argentum à ce sujet le fit reprendre « Ok, ça va ce n’était pas vraiment ouvert. Je voulais être seul pour faire quelque chose qui ne te regarde pas le clébard. »

Aucun grognement de la part du chien intelligent, quant à l’autre, est ce que se fier à lui était d’une intelligence supérieur à la moyenne, pas vraiment. Même quand le légionnaire de la cohorte 3 ne parlait pas, il grognait. Un détecteur de mensonge ce truc ? La bonne blague, il n’était même pas foutu de se taire. Théo sentait que de toute façon, il ne s’en sortirait pas sans les latrines. Il fixa Reyna froidement répliquant à ses dernières paroles avec un ton glacial.

« Légionnaire ? Tu sais ce qu’il te dit le légionnaire ? Sans respect pour les légionnaires ma vieille, c’est le soulèvement assuré. Moi je te conseille de faire des efforts, déjà que ta position n’est pas vraiment des plus faciles puisque tu ne sais absolument pas diriger un camp. Si en plus tu nous traites comme de la merde, tu vas vite te casser la gueule. Et tu sais quoi ? ça me ferait bien rire. »

Théo cligna des yeux en entendant le chien argenté se mettre à grogner sur la dernière phrase. Oulalah si même lui avait du mal avec les mensonges. Reyna était décidément bien mal entourée, un chien grogneur non-stop, et l’autre détecteur pourri. Malgré tout, il recula d’un pas, ce n’était pas tant les chiens qui l’inquiétait mais plutôt la réaction de son préteur. Il n’aimait pas prendre des coups, et puis se battre contre Reyna, ce n’était ni glorieux, ni utile. Du coup, il précisa légèrement sa pensée ne voulant pas non plus se la mettre à dos.

« Je dis ça pour t’aider. Je sais que ça ne se passe pas très bien, en ce moment, que le camp fait n’importe quoi à tes yeux. Les romains et les grecs ne sont pas faits pour cohabiter, ils ont essayé de nous attaquer avec leur navire de guerre. Comment tu veux qu’on ne riposte pas, on dirait un peuple de lâche. Ce n’est pas contre toi qu’on en a, c’est contre les ordres en eux même. »

Aucun grognement de la part d’Argentum, même Aurum pour le coup avait cessé ses enfantillages. Pourtant la situation n’avait pas changé, il était toujours sur le qui vive. S’éclipser était la seule solution aux yeux de Théo, même si pour le moment, il en voulait un peu à Octave d’avoir mis des bâtons dans les roues du légionnaire. D’un courageux pas en avant, il essaya de se coller à la porte afin de passer. Seul bémol, les deux clébards. S’ils se taisaient plus ou moins, par intermittence disons nous. Un ressort semblait être en eux parce qu’à peine Théo essaya de faire un pas que les bestioles se plaçaient côte à côte. Ah la galère, il se tint donc immobile, espérant que Reyna donnerait vite l’ordre à Pot-de-colle et glue, de lâcher un peu la grappe au pauvre Lloyd qui ne faisait que son devoir.



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Je restais méfiante face à l’attitude de Théo. Évidemment dans un sens j’aurai préférée ne pas le surprendre dans mon bureau à cette heure tardive mais ça, ce n’était que mon côté femme pas le côté Praetor et il devrait bien composer avec celui-ci ce soir-là. Je n’appréciais pas du tout son intrusions dans mes quartiers, surtout que le légionnaire semblait étrangement louche et les grognements de mes chiens ne pouvaient que m’indiquer que ce dernier mentait royalement mais aussi foutrement mal. Mes yeux perçants ne le lâchaient pas une seule seconde alors que moi et les chiens ont lui coupaient toute retraite. Il ne croyait pas s’en tirer à si bon compte tout de même.

J’attendais ses explications et le pied ferme, pas question qu’il puisse s’en tirer ainsi. Théo venait de commettre une faute extrêmement grave et le fait qu’il se puisse que je ne le déteste pas totalement ne m’empêchera pas de le punir de manière Romaine. Après tout, je suis sensée être impartiale alors je fais simplement mon boulot n’en déplaise à certaines personnes dont je ne citerai pas le nom car ils ne sont que des enfants n’ayant jamais appris à commander une armée et à protéger ses gens. Peut-être qu’un jour, ils comprendront ce que c’est que d’être un Praetor mais pour le moment il s’avère que c’est très loin - trop loin d’être le cas pour que je puisse penser à me retirer et à mettre Rome en leurs mains. Ce serait complètement dingue. Le problème c’est que je me sentais seule bien trop seule.

Quand rien ne va, quand je dois garder ce poids sur mes épaules sans succomber, personne n’est vraiment là pour que je puisse me décharger. il y a bien Marcus et Kathleen et ma soeur, mais je ne peux pas me permettre de me reposer sur eux. Ils ont leur travail au sein de la légion, je ne peux pas me permettre d’être faible. C’est aussi ça le poids d’un chef, s’occuper des autres en premier, les autres - les soldats, notre famille, dans le fond je me sens un peu comme la mère de tous ces Romains. Je veux les voir construire la grandeur de notre famille, mains dans la mains, le problème c’est qu’avec certaines personnes, tout va être brisé tout le travail de tous les Praetor qui se succèdent... réduisent en fumée. Je ne peux y croire - je ne veux pas y croire. Je dois me battre pour empêcher cela d’arriver - quitte à en perdre la vie. La légion est ma vie. Ce n’est pas complexe que cela. Je n’ai pas le droit d’espérer d’autres choses.

Les sept ne sont plus. Ils ont quasiment donnés leur vie pour que nous puissions vivre encore un peu, que le monde continue à tourner. Ce sacrifice ne sera pas vain. Je fera mon possible et Octave ne m’empêchera pas de sauver ma famille, notre famille - même lui en fait parti. Il faudrait juste qu’il grandisse et comprenne les véritables enjeux, pas des gamineries de jeux de pouvoirs. Nous ne sommes pas dans une sorte de jeu des trônes. Il s’agit de la vraie vie ! Qui ne se joue pas avec des pions mais des gens, des gens qui ont une famille, des frères, des sœurs, des pères, des mères, des amoureux et amoureuses. Des gens qui comptent les uns sur les autres, malgré la rigueur Romaine. Nous sommes tous une famille. Et je suis leur guide. Il m’est interdit de faillir même pour passer l’éponge sur certains actes. Je suis indulgente mais avant tout impartiale.

C’est mon rôle. Je ne suis pas qu’une combattante, je suis un leader et je me considère comme la mère de la légion. Alors le temps que mon coeur battra encore, je ne perdrai pas la bagarre et défendrai mes enfants - mes soldats - les habitants de la Nouvelle-Rome. Mes choix je l’ai fait en connaissance de cause, qu’ils me croient ou non - je suis loin d’être parfaite mais je fais de mon mieux. Je n’essaie pas de réussir, cela ne suffit pas - je veux réussir ! Que je meurs ou non, mon bras armé ne ploiera pas. Alors je reste impassible face à ce garçon comme face à tous les autres, car il fait parti de cette famille, bien qu’il préfère côtoyer un gosse comme notre augure qui parle trop sans savoir. Octave... Mes sourcils se plissent. Un frisson parcourt mon dos. Non ? Il n’aurait pas osé ? Respire Reyna, respire. Ce môme n’y est pour rien. Après sa seconde tirade, mon chien grogna. Mon regard se noirci d’autant plus. Il se permettait de continuer à me mentir ! Mais qu’est-ce qu’il avait dans la tête ce gosse ?

Je m’approchais d’un pas menaçante, alors qu’il terminait. « Tu es au courant que tu viens de commettre une infraction j’imagine ? Une infraction qui est sensée être puni. Pourquoi devrais-je faire une fleur pour toi, Théo ? Je juge tout le monde de la même manière. Crois-tu que je devrai passer l’éponge pour tes actes, tes mensonges ? » Je le regardais sérieusement attendant une réponse de sa part. De toutes manières, tant que cette affaire ne serait pas tirée au clair, il ne s’en irait pas. Que j’éprouve un tant soit peu d’affection pour lui comme pour tous mes Romains, ne changera rien - strictement rien - impartiale. J’encaissais sa colère en silence. Me demandant ce qu’il lui prenait de s’enfoncer de cette manière. Mais quel idiot ! Je résistais presque à rire de cette façon ridicule de se défendre. Non mais sérieusement que comptait-il faire à m’insulter ? il se montrait irrespectueux envers son supérieur après avoir commis deux actes déjà capable de l’accuser de trahison. Secouant la tête, je le regardais sans ciller sans bouger. Je croisai mes bras sur ma poitrine, le regardant avant de répondre, restant impassible pour le moins en apparence.

« Que crois-tu Théo ? Que c’est simple de devoir diriger, de faire des sacrifice pour empêcher de voir mourir tous les Romains ? Pense-tu pouvoir me remplacer ? Pense-tu pouvoir faire mieux, dis-moi ? »

Mes chiens le gardaient toujours de très près, ce qui me permettait de ne pas bouger, car s’il faisait le moindre pas, cherchant à s’enfuir, ils se jetteraient sur lui et je ne n’interviendrai pas directement, c’était certain. «  Inutile de chercher à t’enfuir. Je ne te laisserai pas partir avant d’avoir eu les véritables raisons. Et pour ce qui est des Grecs, laisse-moi te dire une chose mon cher avant de vouloir faire le malin. Je vais faire simple pour toi visiblement tu semble relativement corrompu. Les Grecs sont nos aliés pour la simple et bonne raison que les dieux le veulent et deuxièmement sans eux, Gaïa serait toujours là. Et d’après mes souvenirs ce sont bel et bien une alliance entre nos deux peuples qui a permis cela possible. Si nous voulons vaincre, si nous voulons éviter de perdre des hommes - car c’est là l’importance d’un chef empêcher de voir mourir tous ces hommes stupidement ! » Je mettais plus de force dans ces paroles, car l’acte d’Octave me taraudait bien trop. « A quoi bon se perdre dans une bataille inutile et perpétuée depuis toujours contre des demi-dieux qui ne cherchent rien d’autres que ce que nous cherchons. Devenons-nous nous comporter comme des idiots et ouvrir d’autres fronts contre eux et contre Tartare ? Dis-moi Théo que ferais-tu ? Puis-je aussi te rappellera que grâce à notre cher Augure nous avons fait la même chose que ce que Léo a fait, seulement lui n’était pas lui-même. Vois-tu la différence, fils d’Invida ? » Tournant les talons, cherchant à rallier mon bureau, je lui jetai un dernier regard. « Si tu comptes pouvoir sortir d’ici, il va falloir que tu reposes ce que tu as dans les mains. » Et je m’adossais les yeux brillant de verve et d’une légère colère suite à ses accusations on ne peut plus injustifiées.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé]   Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé] EmptyDim 31 Aoû - 18:11

Reyna ∞ Théo
Certaines fois, il faudrait vraiment que Théo apprenne à la boucler,  mais ce n’était même pas le fait qu’il la déteste qui le poussait à s’exprimer. Tout d’abord parce qu’il ne la  détestait pas, non le problème c’était qu’il disait tout ce qui lui passait par la tête tout le temps. Et c’est vrai qu’en plus de blesser les gens, par moment, ce n’était pas très futé d’être franc sur toute la ligne avec quelqu’un qui manquait complètement de souplesse comme Reyna. Il dû s’empêcher d’ailleurs à grande peine de le faire remarquer à haute voix, non mais cette franchise ce n’était pas bon pour rester en vie, seul les faux culs étaient bien vu, ceux qui passaient de la pommade encore et toujours à leur petit chef préférée. Il avait aussi envie d’être bien vu, sincèrement, elle se trompait sur son compte, il n’était pas un emmerdeur de première, il essayait vraiment d’agir au mieux. Il croyait réellement qu’Octave pouvait aider Reyna, qu’elle était trop butée pour s’en rendre compte, mais il n’était pas prêt à cacher ce qu’il pensait pour se faire bien voir de cette fille.

De toute façon, c’était peine perdue. Plus il parlait, plus Reyna devenait distante, renfermée, du Reyna tout craché quoi. A la limite, il y aurait pu avoir marqué au-dessus de sa tête « Je te hais sombre idiot » que ça aurait paru normal à tout le monde. Il le savait que ça collait pas entre eux, déjà parce qu’il était là sans autorisation, mais parce qu’en plus les deux chiens, enfin surtout le doré empêchait toute communication, grognant et échauffant l’esprit de sa maîtresse. Impossible de savoir ce qu’il ressentait, le tri dans ses émotions était trop difficile à faire, oui le fiston d’Invida avait l’impression qu’il avait agi comme il le fallait, pour Rome, pour la légion, mais en même temps, une pointe de culpabilité l’empêchait d’être pleinement satisfait de ses actes, il ne voulait pas de Reyna comme ennemie, elle était vraiment courageuse, un peu têtue, trop têtue, et incapable de faire confiance aux gens, qu’est ce qui s’était passé dans sa vie pour qu’elle soit aussi casse couille ? Ne pas le dire tout haut, fermer sa bouche, histoire d’éviter de s’enfoncer.

Pourtant, elle le vexa sincèrement lorsqu’elle parla à nouveau. Déjà elle le prenait clairement pour le débile du coin, bien sûr qu’il était au courant, il ne serait pas là à rester debout devant elle et d’accepter ses remontrances s’il n’avait rien fait de mal, de toute façon, elle ne le regardait même pas s’il ne faisait pas de connerie, pour sûr que la seule chose qui faisait qu’elle retenait son prénom, c’était qu’il était un ami d’Octave, ça devait être écrit en rouge dans son dossier « Ennemi, pote à Octave ». A part ça, elle jugeait tout le monde de la même manière, tien c’était bien la preuve que les détecteurs de mensonges ne marchaient pas bien, ils ne grognaient pas alors que tout le monde savait pertinemment que c’était un mensonge ce qu’elle disait. Le légionnaire n’était pas spécialement en colère, une émotion bien trop rare chez lui, il était plutôt calme comme garçon. Bon il se vexait facilement, il parlait trop souvent et avec trop de franchise aux gens, ce qui posait de gros problèmes, comme à présent, cependant il s’énervait peu, bon ce qui visiblement n’empêchait pas les autres de s’énerver. Il essaya d’être le moins agressif possible, ni même insultant lorsqu’il répondit. Ce qui n’était pas facile, il faut bien le reconnaître elle prenait tout mal, légitime certainement, seule contre tous, il avait bien fallu se montrer dur, inflexible, chiante … et j’en passe. Surtout qu’elle était dangereuse, s’approchant trop prêt de Théo, combien de temps avant qu’il subisse ses foudres physiquement.

« Je suis au courant, je ne nie pas non plus le coup de la punition même si je pense que le simple fait de me voir, tu aurais trouvé un truc à redire, je serais venue te dire bonjour que j’aurais certainement été trop insultant pour toi.  Je ne crois pas non plus avoir demandé de fleur, j’en ai rien à faire d’être puni, je ne suis pas un trouillard d’accord ? Ni un trouillard ni un traître et le jour où je te demanderais une faveur, et bien nous n’y sommes pas. Et je n’ai pas menti ! Je suis désolé mais Aurum est clairement à côté de la plaque niveau mensonge ! Enfin ça se voit qu’il ne m’aime pas, quoi que je dise il grogne, faut pas se fier à lui, sinon tu dois souvent punir injustement… Je dis ça je dis rien. »

Bien entendu, Aurum voulait faire le gentil petit chien innocent, faux jeton lui aussi. Il ne grognait pas, non bien sûr il semblait très occupé par son pote Argentum, quel chien détestable, il mériterait un bon coup de pied au cul. Non pas que Théo soit la personne qui ferait ça, surtout pas devant Reyna, mais l’envie était présente, c’était ce qui comptait de toute façon. Il restait parfaitement immobile, ayant bien comprit que les gardes du corps resteraient intraitable à son sujet. Du coup il observait sa camarade, sa supérieure plutôt. Son attitude était éloquente de sa façon de penser, elle essayait certainement de se contenir, il aurait bien aimé creuser sous la carapace, essayer de voir quel genre de fille c’était lorsqu’elle abandonnait l’idée d’être un préteur. Cette pensée le surprit lui-même, non mais sérieusement, puis pourquoi pas faire une soirée pyjama aussi, non non ils n’étaient pas du même monde. Il n’avait rien à faire avec une fille ambitieuse qui faisait tout pour garder le pouvoir. Il la laissa poser ses questions avant de démentir tout de suite, ne lui laissant pas le temps de songer à cette idée.

« Je n’envie pas ta position Reyna, tu me donnerais ta place que je la redonnerais aussitôt. Je ne veux pas avoir des vies entre mes mains, la mienne me suffit amplement. Je dois reconnaître que j’admire ta façon de tout supporter sur tes épaules. Cependant, tu as besoin d’aide et le refuser uniquement parce que tu veux garder le pouvoir pour toi toute seule ou de le distribuer à tes coups de cœurs, c’est indigne de toi, c’est indigne de nous tous, et ce n’est pas juste. Je ne dis pas que je ferais mieux que toi, j’aurais peur d’agir et je me laisserais certainement manipuler par tout le monde. Cependant éloigner Octave du pouvoir, c’est idiot, il a prouvé qu’il se faisait respecter quand tu n’étais pas là. »

Elle allait mal le prendre, mais en même temps, elle posait des questions, donc il lui fallait des réponses. Il ne voulait vraiment mettre en cause ses décisions, il était content d’être sous ses ordres la plupart du temps, mais en ce moment beaucoup de chose capotait, et les grecs étaient assez effrayants. Une chape de plomb s’abattit sur ses épaules lorsqu’elle dit qu’il était corrompu. Ok ils n’avaient jamais été proche, ni amis, ils ne pouvaient pas se voir en peinture, il n’empêche qu’elle allait beaucoup trop loi, elle faisait la maligne devant les autres, jouait la carte de la gentillesse et du meneur impartial, il n’empêche qu’elle jugeait et pour le coup c’était humiliant. Une alliance entre les deux peuples qui avaient permis à Gaïa de ne plus les inquiéter, elle pétait totalement un boulon cette fille. Il répliqua puisqu’elle lançait le sujet autant lui expliquer les choses telles qu’elles étaient.

« Tu es aveuglée parce qu’il y avait ton potentiel petit ami dans le lot. Tu étais une personne importante de Rome il me semble Reyna. Pourtant les dieux comme tu dis ne t’ont pas mis dans le lot et tu sais pourquoi parce qu’ils étaient tous indifférent au sort de Rome ! TOUS, Jason bien que notre préteur préférait de loin batifoler avec une fille d’Aphrodite plutôt que de reprendre sa place et nous diriger, Percy notre autre préteur oh étrange dès qu’il a pu il est retourné vers le camp grec. Hazel était toute nouvelle et pas vraiment une des meilleures recrues du monde quand à Franck il était loin d’être un fils de Mars exemplaire, il était carrément sang mêlé à la base ! Voilà ce que tu appelles une alliance ? Si ça avait été une alliance TU aurais fait partie de la quête aussi.  Mais après, puisque je suis corrompu il semblerait. Je ne dis pas qu’Octave est parfait ! Je dis juste que si on les laisse nous atteindre, ils nous referont le coup du cheval de Troie, je n’ai pas envie de périr parce que mon préteur est rempli d’amour envers les grecs. » Non ce n’était pas possible de se taire, même si c’était Reyna, ça n’empêchait pas Théo de défendre sa cause, oh et puis à la limite échanger des idées ça ne pouvait pas faire des mauvaises choses. La preuve il reconnaissait son erreur aisément « Oui, tu avais raison, nous avons eu tort de les attaquer, c’était mesquin je le reconnais, il n’empêche que Léo aurait très bien pu faire semblant d’être possédé à ce moment-là. Il n’empêche que même si nous avions tort d’attaquer, on s’est très bien débrouillé contre Cronos sans leur aide, nous avons vécu plus de deux milles ans sans leur aide, l’ennemi n’a pas changé que je sache. Pour moi il est impossible de changer une haine entre deux peuples, un chien habitué à poursuivre un chat ne s’arrêtera jamais, un loup mangera toujours le mouton. Il y a des fatalités et on y peut rien. Qu’est-ce qu’il te fait dire que cette fois ça changera ? »

La discussion l’important finalement bien plus que le dossier qu’il tenait entre ses mains, il le posa sans la moindre hésitation avant de la suivre. Oui ce ne serait jamais le grand amour entre eux, ce ne serait jamais des amis, mais ça n’empêche qu’elle était capable de lui apprendre des choses, mieux que ça, il voulait pour la première fois de sa vie écouter ce qu’elle avait à dire. Le fils d’Invida la rejoignit donc en quelques pas murmurant une fois prêt d’elle.

« Promis, dès que je sors, je vais aux latrines. »

Il décocha un sourire provocateur aux deux chiens, surtout à Aurum en fait, qu'il essaie juste de grogner celui là et il se prendrait une flèche avant la prochaine lune.
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MessageSujet: Re: Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé]   Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé] EmptyJeu 4 Sep - 23:22



Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé] Tumblr_nayr92WCPI1s1dfn2o4_250 Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé] Tumblr_nayr92WCPI1s1dfn2o5_250


Peut-on vraiment comprendre ce qui se passe dans une vie ? Savoir comment agir et quand le faire ? Pour le coup, je ne crois pas que ce soit possible. On aura toujours cette foutue voix dans notre tête qui nous indiquera des heures après une conversation houleuse les bons mots qu’il aurait fallut utiliser pour éviter le pire - le cas échéant, s’en sortir d’une manière plus noble.

Au final, je ne pense pas que l’on puisse se dire stop, vas-y maintenant réfléchis à ce que tu vas dire, ne fais pas de bêtises, tu peux être quelqu’un de bien malgré les aléas de la vie. On aimerait que cela se passe ainsi dans notre tête mais nos propos sont bien différents. Ce n’est jamais le bon moment de parler dans notre vie. Il faut le dire, ce n’est qu’un jeu - un jeu de haine et on attend le dénouement voir qui de lui ou d’elle fera mouche. C’est peut-être que de la simulation qui va amener à la réussite ou à défaite. L’ambition ne change pas par contre - l’idée reste toujours la même que ce soit saugrenue ou non, pensé ou non. Notre paysage et gris, le métal brandi, la lumière se teinte de rouge - on peut toujours faire mieux mais attend-on le droit de passer sur l’éponge sur ce qui ne pourrait pas l’être.

Changer les règles ? Passer au-dessus de tout. Ne pas se croire au-dessus des autres, mais faire le mieux par tous les moyens même si c’est caché derrières d’une image de marginale. Rester sérieuse. Ne pas devenir nerveuse, ni teigneuse. Ne pas appliquer la loi du silence qui pourrait prétend qu’on puisse garder notre équilibre intérieur. L’important ne serait de savoir les siens bien portants uniquement ? Non, ce serait un acte sans attache pas le mien. J’ai beau n’être qu’une jeune adulte - une enfant d’après certains - grandir n’a pas été un tâche facile. Il est vrai que je n’ai pas vraiment eu le droit d’affronter ce qu’on appelle la crise d’adolescence. Non, moi je devais diriger, que j’excelle. Rester dans la virtualité pour sauver les miens, les guider, tout faire pour que les vies des légionnaires ne soient perdues bêtement à cause de guerre entre allié.

S’opposer à des proches car je me dois d’être impartiale. Perdre des êtres chers sans avoir le droit des les pleurer. C’est dur. J’encaisse sans cesse, comme les mots de ce garçon. Je les laisse pas m’atteindre mais il semble si véhément que je ne peux que absorber ce flot de paroles et tenter de garder la tête hors de l’eau. Je n’ai pas le droit de flancher. Comment pourrais-je ? J’en serai malade. Pas par fierté ou à cause d’un égo spécialement énorme non pas à cause de cela, mais simplement parce que je me dois d’inspirer confiance. Je n’ai pas le droit d’être médiocre. Peut-il le comprendre ? Connait-il ce désarroi qui devient mien alors que je le contemple ne sachant comment agir car au fond de moi, il est un des miens que je dois protéger, un bon soldat, un bon garçon. Il est Théo.

Mais aussi, le fils d’Invida qui fraternise avec Octave, le garçon qui cherche à détruire tout ce que mes confrères ont pu construire, ceux à qui j’ai repris le flambeau. Je ne peux m’empêcher de ressentir une vague d’effroi en me disant qu’un jour, je trépasserai et qu’il prendra le pouvoir. A moins que je ne trouve mon digne successeur. Mais ais-je vraiment le droit de poser un tel poids sur les épaules d’un proche - d’un homme ou d’une femme que je me suis jurée de protéger jusqu’à ma mort ? La réponse est évidente, c’est non. J’ai essayé peut-être par égoïste j’ai cherché des épaules fortes, deux garçons puissants que les gens écoutaient et suivaient car ils étaient des héros - des vrais héros, pas comme moi, eux c’était des légendes. Mais ils ne sont plus là. A nouveau, le camps Jupiter est sous mon unique direction. Entre le travail administratif il me faut contrer cet augure de malheur et maintenant en plus, il m’envoie des sous-fifres surtout un jeune homme comme Théo.

Le fait-il exprès ? Mes yeux pétillent de colère - pas envers le légionnaire, pas que - mais envers ce fils d’Apollon qui détruit tout sur son passage - tout ce que je veux construire, comme un enfant. Mon regard ne le lâchent pas, alors que mon dos s’appuie sur mon bureau. Inquisiteur. Froid. Glacial peut-être mais il le mérite amplement. Il a même de la chance d’avoir l’opportunité de s’expliquer - une chance pour lui d’être en privée et pas en place public c’est sûr. J’écoute attentivement, calmant la colère qui menace de sortir de mon corps et faire mal - très mal. « Mon chien ne se trompe jamais, Théo. » je constatai sans humour particulier. « Tu t’enfonce là. Je n’ai jamais dis que tu étais un trouillard. » Et c’était vrai. Jamais je ne le penserai. Pour moi, tous les légionnaires restaient de vrais et bons demi-dieux, capables et coupables de tout faire pour survirer pour que Rome devienne bien mieux qu’à la base, ou tout du moins qu’elle garde sa renommée. Théo faisait parti de ses piliers. Je ne suis pas stupide, légèrement manipulatrice certes, mais il est évident qu’un grand chef ne peut pas compter que sur lui-même, il faut bien que ses soldats y trouvent leur confort.

Pour cela, il faut être souple, impartiale, loyale envers eux et bien d’autres qualités sans oublier de les récompenser. A vrai dire, mes yeux brillent souvent de fierté quand je les observe en silence dans mon coin, emmitouflée dans ma cape ou lors des inspections. Ils sont si parfaits. Un peu comme mes enfants. J’écoutais toutes ses paroles, croisant les bras sur ma poitrine et attendais qu’il termine pour répondre. « Octave. On parle bien du même ? Celui qui a failli déclencher une guerre alors que Nico et les sept sont morts en nous sauvant tous d’une menace imminente. » Je ne terminais pas ma phrase, n’en voyant pas l’utilité d’ajouter d’autres arguments. Je ne pardonnerai jamais à Octave ses actes. C’était aussi simple que cela. Je ne le jugeais du coup encore moins prêt à pouvoir me seconder, déjà qu’il voulait le pouvoir pour une raison égoïste peut-être pour se détacher de ses peluches. Non, moi vivante, jamais. Est-ce que Théo comprenait-il seulement que je prenais le temps de lui répondre à toutes ces interrogations alors que j’aurai dû le virer à coup de glaive ou de fouet dans mon cas.

Quoique, les chiens s’en seraient chargés. D’ailleurs ceux-ci ne le quittait toujours pas, tant qu’il ne m’aurait pas remis ce qu’il tenait entre ses mains ce serait ainsi pour le reste je réfléchirai plus tard à une punition adéquate. Cependant, il semblait que le fils d’Invida était loin d’avoir terminé. Alors encore une fois, j’écoutais sans broncher, gardant cette même position comme une statue, avant de répondre de répliquer, défendre mon point vue, lui expliquer le pourquoi du comment. Pourquoi ? Aucune idée, mais je me sentais de le faire. « Tu es injuste, Théo. Tu connais les faits et pourtant tu passes au-dessus comme si tu tenais absolument à faire le procès des sept, de Jason, Frank, Hazel qui sont peut-être mort en te sauvant toi et les tous les nôtres. N’oublie jamais ça. Je ne te permettrai pas d’insulter la mémoire de héros, tu m’entends ? » Le ton était monté évidemment. Il y avait une chose que je ne supportais pas, c’était l’injustice et là, elle restait bien trop présente dans ses accusations complètement infondées. « C’est facile de relater, de modifier, de dénoter les éléments à son avantage quand les autres ne sont plus là pour se défendre, pas vrai ? » Mes yeux le foudroyaient lui alors que se rejouait dans ma tête les visages des légionnaires de notre famille autant à Théo qu’à moi.

« Ils sont tes frères et soeur d’arme, Théo. » Voilà comment je concluais ce passage qui me rendait hors de moi, mais je me contentais. A quoi bon, s’il n’était pas assez mature pour connaître le vrai sens de sacrifice et qu’il puait l’égoïsme pour ressembler à Octave ce petit prétentieux. Puis la colère finit par carrément monter à la tête. D’un pas vif, je me saisis de son col, le regardant droit dans les yeux heureusement que j’étais grande pour une femme. « Quand vas-tu comprendre que nos ennemis ce sont les partisans et Tartare, pas les Grecs bon sang ! Réfléchis un peu par Jupiter ! » Il m’énervait clairement à venir me faire la moral alors qu’il n’y connaissait rien au final. « Je ne cherche pas de pouvoir ou de gloire. Si les sept ont été choisi par les dieux, que nous respectons je te rappelle, c’est qu’ils étaient les meilleurs pour cette mission. Ils l’ont rempli et l’ont payé d’une manière pire que leur vie, alors maintenant tu vas te taire si c’est pour calomnié la mémoire de héros qui t’ont sauvé toi et tes accusations. » Reculant pour me calmer et ne pas commettre d’impair, je ne remarquais pas vraiment qu’il reposait le dossier mais entendit néanmoins la suite de ses paroles.

Me concentrant sur ma respiration, je hochai la tête distraitement et répondais machinalement. « Mais pourquoi l’aurait-il fait ? Ce ne serait pas une stratégie logique. J’ai agis comme vous tous ce jour-là, ne l’oublie pas. Mais les explications qu’ils m’ont fourni me suffisent. Je sais quand on me ment. » Je le lui rappelais alors qu’il le savait très bien. La suite de mes paroles me turlupinait plus que je ne souhaitais le montrer, le dos tourné, visage pointé sur un mur, je réfléchissais à ces mots. « L’ennemi est puissant Théo. Pour vaincre, il faut pouvoir compter sur les autres. Je compte sur mes légionnaires et mettrais ma vie entre la main même de notre plus jeune recrue. » Lentement, je me tournais vers lui, qui m’avait rejoint, « Je ne souhaite que de voir grandir cette jeune recrue et pour cela, il nous faut vaincre. La grandeur de Rome se forge grâce à ses piliers. Sais-tu qui sont les piliers de Rome, Théo ? » Mon doigt se posa sur son torse. « Toi. Les légionnaires. Tous les Romains. Même les enfants Legs, tous. » Le retirant doucement, je reculais de quelques pas le regardant attentivement, la mine pensive. « Nous devons leur faire confiance pour l’instant. » Soupirant légèrement je concluais « Et si ce n’était pas la bonne décision, j’en prendrai toutes les responsabilités. »Car c'était là mon rôle.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé]   Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé] EmptyVen 5 Sep - 12:11

Reyna ∞ Théo
Mon chien ne se trompe jamais. Mais quel impertinence cette Préteur, bien sûr qu’il se trompait son vieux chien tout pourri. Le légionnaire savait quand il mentait aux dernières nouvelles. Non mais après c’est du Reyna tout craché, incapable de faire la part des choses et de reconnaître qu’elle avait tort. De toute façon parler avec elle c’était peine perdue. Et encore parler c’était un euphémisme à la con, cette fille ne parlait pas, elle prenait de haut. Qu’est-ce que c’était insupportable, lors des conseils avec elle, ils ne devaient pas rigoler souvent. Ah c’est sûr que niveau chef qui en impose, il y a du potentiel mais pour tout le reste, c’est plutôt une envie de la faire taire que d’être son ami. Merde à chaque fois qu’elle ouvre la bouche, ça donne envie de la trucider ce n’est pas normal tout de même. Heureusement qu’elle était bonne guerrière, sinon Théo l’aurait déjà assommé pour avoir du silence, au risque de se faire bouffer par Glue et Pot-de-colle. Avec toute l’arrogance dont le jeune légionnaire était possible, Théo décocha un sourire à l’emmerdeuse numéro un dans ce camp

« Ce n’est pas toi qui sous entendait que je quémandais une fleur. Gardes tes belles paroles pour les autres Reyna, ça ne prend pas avec moi. Et à moins d’être demeuré, ce qui n’est pas mon cas, un gars sait quand il ment ou qu’il dit la vérité. Quand je dis que ton clébard ment, je sais quand même de quoi je parle. Quelle idée de préférer croire un truc en métal plutôt qu’un légionnaire ! »

Oui parler de cette façon à un supérieur, c’est mal. Mais de toute façon, au point où il en était un jour de plus aux latrines, ou un jour de moins, quelle différence. Puis il était incapable de s’en empêcher, c’était une tare chez lui que de toujours exprimer ce qu’il pensait tout haut. Ce n’est pas non plus comme s’il avait dit qu’il la trouvait chiante. Il aurait pu, d’ailleurs peut être qu’il faudrait que quelqu’un lui dise. Non mais quelqu’un d’autre c’est aussi bien. Ce qui était marrant pour le fils d’Invida, ça ne devait pas être drôle pour Reyna, c’était de voir à quel point elle devait contrôler sa rage. Surtout qu’il restait tellement calme, il aurait même pu s’asseoir et boire un thé tellement ça allait pour lui. Malgré lui, Théo aurait pourtant adoré lui envoyer de l’énergie positive, histoire qu’elle se détende un peu, même s’il ne savait pas pourquoi, ça lui tenait à cœur. Fort heureusement pour lui, son don ne se manifesta pas, d’ailleurs ce dernier était presque inexistant, ce n’était donc pas une surprise que d’apprendre qu’il ne parvenait pas à apaiser mademoiselle Reyna, bon de toute façon les paroles du membre de la cohorte trois étaient bien trop placées, au bon moment, pour qu’elle se calme.

Sans être parfaitement à l’aise avec Reyna, il ne la craignait plus autant que tout à l’heure. Oh oui à ses yeux elle restait le pire danger de Rome, ses idées de paix la rendait dangereuse pour l’avenir. Ils allaient tous mourir parce qu’elle l’avait décidé, néanmoins il essayait de comprendre ses motivations. Après tout il est plus facile de critiquer quelqu’un sans connaître son sujet, mais c’est d’une débilité sans nom. En l’entendant râler sur Octave, il eut l’impression que les deux hautes personnalités du campement s’étaient donné le mot pour se détester, il soupira même en l’entendant critiquer. Les mêmes, avec les arguments tout aussi foireux, chacun ayant une vision de l’avenir, ah et pour eux peu importe si le chemin qu’ils empruntaient étaient compliqués, abruptes, ils ne sortiraient pas de leurs idées. Impossible à comprendre, comment des êtres aussi intelligents en apparence peuvent être aussi cons. Puisque mademoiselle avait décidé de prendre la tête de tous le monde au sujet de la guerre qui avait éclaté, il lui rappela avec amusement.

« Reyna, si Octave avait été seul, ça n’aurait pas marché. Tu le sais, les autres centurions l’ont suivi malgré tes ordres. Parce qu’ils pensaient tous que c’était la solution. Cependant, t’es tellement éloignée de la réalité, coincée dans tes rêves utopistes que tu t’en prends à une seule cible alors qu’ils étaient tous d’accord. Votre haine commune vous empêche simplement de prendre en compte les autres. Nous sommes sous vos ordres, véridique, quand tu n’es pas là oui il prend le pouvoir, très mal j’en conviens, dans ton dos, aussi. C’est mal, je suis d’accord, je ne réfute pas cela, mais il est suivit Reyna. Je peux te jurer que pas un seul moment quelqu’un a dit que tu avais dit non. A l’instant où tu es partie, c’est comme si tu ne reviendrais jamais. Je ne sais pas comment t’expliquer mais nous avons besoin d’un leader, quelqu’un qu’il faut suivre, nous avions aucune garantie de ton retour. Et le problème est ailleurs, nous étions tous coincés. Si tu ne revenais pas, on passait pour des traîtres à refuser les ordres. Donc on a tous merdé, mais parce qu’on est tous éduqué à la perfection pour suivre les ordres sans discuter. »

Une légère grimace se dessina sur le visage du jeune homme tandis qu’elle disait la vérité. Hé sérieux, elle disait clairement la vérité. Surtout, qu’au départ il avait été super triste de voir des camarades s’éloignés. La probabilité qu’ils réussissent était tellement faible. Oui, Reyna avait raison il était injuste et même s’il se retenait de lui faire remarquer que c’était l’hôpital qui se foutait clairement de la charité, pour le coup. Il avait perdu des amis, il est bien souvent plus facile de se dire que c’était des traitres que de reconnaître que leur perte est une blessure béante en vous. Il hocha la réprimande, justifiée à deux cent pour cent. Si encore elle s’était arrêtée à la première phrase, mais non Reyna adorait blablater, ah le pouvoir ça permet aux gens de parler tout le temps. Il fit un petit signe de la main.

« D’accord, ils n’étaient peut-être pas si éloignés de la cause Romaine que ça, même si Jason aurait abandonné notre légion. Si c’est ça nos frères d’armes, ce n’est pas très glorieux tu reconnaîtras. Merde, tu appelles ça des frères d’armes s’ils désertent ? Parce que oui Jason comptait vraiment se tirer d’ici. Chose que j’ai un peu de mal à saisir soit dit en passant. »

Est-ce qu’il convient de faire de l’ironie sur le fait que Reyna avait visiblement très envie de me toucher, ou ce n’est pas trop le moment. Il aurait pu se dégager, surtout que la proximité avec Reyna, c’est pas top top, ses yeux ne sont pas vraiment les plus amicaux au monde, ils sont très beaux à regarder, pas de problème mais si seulement elle pouvait se contrôler un peu plus, ce serait agréable. Théo s’empêcha donc de bouger, moment proximité avec préteur dangereux, très important pour légionnaire. Surtout que ce sujet, ils étaient à l’opposé l’un de l’autre. Une poignée de pacifique dans les deux camps ? Ils pensaient vraiment révolutionner le monde. Le pire moment pour garder son sérieux, c’était lorsqu’elle trouva le moyen de lui dire qu’elle ne cherchait pas le pouvoir ni la gloire. Non mais, est ce qu’il y a quelqu’un dans ce foutu pays qui n’aurait pas ri à cette phrase. Cette fille était l’incarnation de la recherche gloire-pouvoir. Il ne s’autorisa même pas à répliquer « C’est râpé pour le coup. » Elle allait encore mal le prendre. Cette fille manquait sincèrement d’humour, il fallait rien dire, amen à tout ce qu’elle disait. La prochaine fois, il viendrait avec un drapeau « Vive Reyna » qu’il agiterait comme un gros débile pour lui faire plaisir. Et, c’est assez facilement qu’il obéit, puisqu’elle demandait le silence, elle l’aurait le silence.

Ils étaient côté à côté, et si la première déviait complètement le regard, le second avait le sien fixé sur elle. Comme s’il attendait qu’elle ait réponse à tout, qu’elle sache exactement où elle allait. Le problème c’est que c’est difficile de connaître la fin d’une histoire lorsqu’elle s’écrit en direct. Il ne pouvait pas répondre à pourquoi il aurait mentit sur ce sujet-là. Il n’empêche qu’un demi-dieu grec avait attaqué Rome et s’en était tiré sans le moindre problème, alors que les romains qui essayaient tant bien que mal d’ouvrir les yeux à leurs meneurs étaient vu comme des emmerdeurs. Non ce n’était pas juste, et sur ce coup elle était dégueulasse de n’avoir rien fait. Que se passerait-il la prochaine fois ? Surtout qu’elle confiait la vérité entre les pattes d’un chien doré, qui avait tendance à bien abuser de son petit privilège.

Il fronça les sourcils, il savait que l’ennemi était puissant, n’en doutait pas, cependant il craignait plus les fourberies des grecs qu’autre chose. Après tout, qui a vu le loup s’allier avec le renard pour éradiquer les pièges de la forêt ? Personne, non seul l’homme croit qu’il peut changer. Théo sentait bien que ça allait mal se finir cette histoire de paix. Il était entièrement d’accord sur la forme, lui aussi confierait sa vie aux jeunes recrues, mais aux romains ! Pas à des grecs, là est toute la différence ! Il baissa le regard sur son doigt qu’elle pointait sur lui, être un pilier de Rome ne l’intéressait pas, il voulait juste empêcher une catastrophe d’arriver encore et toujours. Il frémit de déplaisir lorsqu’elle parla de confiance, comment fait-on confiance à des gens qui nous détestent ? Là est la question, il lui jeta un regard complètement estomaqué lorsqu’elle avoua que si elle avait tort, elle prendrait ses responsabilités, d’une voix plaintive il demanda.

« Tu veux nous laisser tomber ? C’est pour ça la paix ? Tu attends qu’ils fautent pour t’éloigner du pouvoir ? Reyna, on a besoin de toi ! Tu es notre meneur, le seul meneur qu’on a gardé plus d’un an depuis des lustres. C’est important pour nous tous de te garder, t’as beau avoir de sacré défauts, sans vouloir t’offenser, mais tu es un meneur d’exception, et si on attaque pas les grecs alors que très franchement, c’est pas l’envie qui manque. Je ne parle pas uniquement de moi, c’est l’avis général, c’est parce qu’on tient à toi. » N’ayant pas du tout envie qu’elle prenne ça pour un compliment de sa part il rajouta, au grand plaisir d’Aurum qui s’efforça de le faire remarquer par un jolie grognement « Enfin les autres surtout »

Il fusilla du regard Aurum qui faisait le malin là dans son coin. Non mais quelle vipère ce chien, essaie d’être crédible quand tu mens avec détecteur en puissance là. Il croisa les bras frustré, bien décidé à ne plus l’ouvrir du tout. Oh et si elle pouvait éviter de le remarquer qu’il appréciait un tant soit peu, ce serait bien vu. N’empêche qu’Aurum il allait avoir du poison dans sa gamelle d’eau si ça continuait. Est-ce que ça boit de l’eau un chien métallique d’abord. Il eut envie de déprimer quand l’autre clébard argenté décida de ramener sa fraise pour s’asseoir entre eux, comme pour dire « Non mais tu sais, tout le monde aime bien Reyna, on t’en voudra pas pour ça. » Crétin numéro deux. Mais qu’est-ce que c’était que cette soirée de merde, d’abord il n’avait jamais eu l’intention de parler avec Reyna et maintenant partir ce serait bien malpoli, mais pourquoi il avait accepté cette vieille mission à la con. La prochaine fois il dirait non, ça éviterait qu’un chien le regarde avec compassion et que l’autre se fasse un malin plaisir à noter tout ce qui n’allait pas dans leur discussion.
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MessageSujet: Re: Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé]   Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé] EmptyDim 7 Sep - 18:45



Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé] Tumblr_nayr92WCPI1s1dfn2o4_250 Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé] Tumblr_nayr92WCPI1s1dfn2o5_250


Mais qu’est-ce qui lui prenait à venir me provoquer ainsi alors que c’était lui qui était en disgrâce en entrant dans mon repaire sans autorisation surtout qu’il avait tenté de me dérober un document. Je ne pouvais pas le laisser partir ainsi surtout après toutes ses accusations injustifiés. C’était trop tard pour passer l’éponge et faire comme si je n’avais rien vu, rien entendu. Non pas que ce soit la situation que je souhaitais le plus au fond de moi, mais là, il allait trop loin bien trop loin.

J’avais beau redevenir calme après toutes ces paroles et encore donner des explications, rien n’y faisait. Ce qu’il me disait en ce moment n’arrangeait en rien la colère qui frétillait toujours en moi après le passage de sept et de Jason et Percy, des héros pas comme moi, pas comme lui - pas comme lui. Il faudrait arrêter de se leurrer à un moment. Mais comment lui faire voir ma vision des choses. Secouant la tête, je répondais encore ; « En matière de confiance, pour l’instant je fais plus confiance à mon chien en effet, car lui n’entre pas en pleine nuit dans mon bureau pour voler des documents. » Voilà ce que je lui disais car cela me pesait sur le cœur et l’âme.

Plus jeune, je l’aurai massacré sans état-d’âme mais voilà qu’être Praetor donnait de nouvelles restrictions niveau coups et blessures. Ce n’était pas mon genre d’agir ainsi. J’avais décidé d’être une personne digne de confiance et conciliante, ce n’était pas ce genre d’actions en mon égard qui allait me faire changer d’avis. Théo serait puni, ça c’était certain mais pas par des coups. Cependant si je l’y reprenais ce serait bien différent. Ses actes pourraient être qualifiés de haute trahison, ne s’en rendait-il pas compte par Jupiter. Un sourire sans joie se peignit sur mes lèvres. « Et que dis-tu du passage, ils l’ont suivi parce que c’était lui le chef en cet instant et que tu sais sûrement parfaitement ce que cela doit faire de désobéir à Octave. » Je ne lui apprendrai rien de nouveau. Mais j’enrageais à l’idée que cet être manipulateur puisse détruire Rome avec ses idées très restrictives et bien trop peu ouvertes d’esprit. Quand allait-il comprendre que nous seul face à l’ennemi, nous n’y arriverons pas. Notre but était de terminer cette guerre. Résister, ça oui, mais à cent nous pourrions le faire, mais vaincre, je n’en étais pas convaincue. Les dieux nous dictaient d’agir comme les sept en étant unis.

« Tu savais que les unions ne se font pas par simple appréciation mais parce qu’ils ont un but commun, par exemple la survie des peuples.L’alliance fait la force. Nos valeurs Romaines inculquent de défendre notre voisin comme un frère, alors si pour défendre ce frère il fallait s’allier, je pense que la meilleure chose à faire soit de s’unir aux Grecs. Ils sont comme nous en quête de paix. Veux-tu voir la moitié de notre effectif mourir parce que j’aurai été trop fière pour accepter un accord et se battre à force égal face à Tartare et ses sbires, dis-moi ? »

J’essayais tant bien que mal de lui faire comprendre l’importance de cette alliance mais manifestement, il restait trop proche dans les idées de son cher augure pour entendre raison et pourtant à mes yeux la logique éclatait de miles feux. Je posais mon regard tranquillement dans celui de Théo, défendant Jason pour changer. « Au bout de dix ans, chaque légionnaire est libre de quitter la légion. Je ne pense pas avoir à te rappeler cette règle. » Cette règle, quelle belle règle d’ailleurs que peu de légionnaires choisissaient tellement ils étaient pris dans le combat pour Rome, ce qui me rendait fière. Gwen était partie. Et elle avait raison de choisir une vie tranquille à présent, après tout ce qu’elle avait donné à la légion.

Pour moi, il me semble que mon chemin ne s’arrêtera pas. Les prochaines paroles me touchèrent plus que je ne l’aurai cru. Évidemment que jamais, je ne choisirai de quitter la légion, d’abandonner mes gens, au contraire j’étais prête à périr pour eux, m’interdisant tout lien avec eux pour le peine. Comment protéger ses soldats, ses habitants, alors qu’on préférait se mettre devant une seule et unique personne. Je grimaçais doucement, montant mes doigts à mon front, comme amorçant une migraine. « Je ne vais pas partir Théo au contraire. Je ne chercher pas à m’éloigner du pouvoir mais à en être digne. J’agi en mon âme et conscience pour défendre vos vies à tous. » Je me détournais sans vraiment comprendre pourquoi j’étais si chamboulée. « Je n’œuvre que pour cela depuis mon arrivée à la légion, Théo. Je ne connais que ça... » C’était dit et vrai. La légion restait ma maison et mes seuls liens.
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MessageSujet: Re: Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé]   Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes, Es tu sûr au fond de toi d'avoir raison [Reyna][Terminé] EmptyLun 8 Sep - 15:43

Reyna ∞ Théo
Serais ce de l’humour ? Un brin  d’ironie ou tout simplement le désespoir de ne pas savoir garder des choses secrètes qui embêtait Reyna. Il est vrai que Théo n’avait pas vraiment à rougir d’avoir su trouver avec facilité les documents. D’ailleurs il aurait été difficile de prouver qu’il était ici si un certain Augure n’était pas assez intelligent pour la garder avec lui l’espace de quelques instants. Après tout le légionnaire arrivait très bien à communiquer avec Reyna, bon ce n’était pas la conversation la plus agréable au monde, déjà parce qu’elle était chiante, il y a pas d’autres mots, chiante, butée mais tellement époustouflante, c’était compliqué de la voir comme une imbécile lorsqu’elle parlait, il avait beau se convaincre qu’elle avait tort, qu’elle manipulait pour avoir le dernier mot, il avait envie de croire à sa vision des choses.  Surtout qu’il n’était pas toujours hostile aux grecs, après tout n’avait-il pas sauvé en connaissance de cause ce fils d’Héphaïstos, si pendant des jours il avait cru que ça faisait de lui un imbécile, quelqu’un qui ne respectait pas la mentalité des romains, Reyna trouverait certainement ça bien. Pourtant il n’avait pas envie qu’elle le voit positivement, il s’en foutait de son avis à la con, c’était une fille d’un autre monde, c’est comme les pharaons de l’ancien temps, ils avaient un peu de mal à accepter que les mortels aient aussi des défauts, il n’était pas parfait, ses visions différaient de celles de Reyna, peu importe qu’elle soit trop fermée pour comprendre. Il ne faisait pas non plus d’effort, c’est vrai mais bon, pourquoi ce serait à lui d’en faire. Il caressa doucement la tête d’Argentum, ce n’était pas très agréable de caresser du métal mais les yeux brillants d’intelligence d’animal valait bien ce genre de chose, tout en effectuant un geste qui deviendrait naturel pour le fils d’Invida il répondit à son préteur sans vraiment réfléchir d’ailleurs.

« Qui sait peut-être qu’ils sont mes alliés et qu’ils voulaient aussi ce document. Oh et puis zut à la fin, si tu crois que ça m’amuse de venir ici en pleine nuit habillé comme ça. On est pas tous préteurs d’une super nation d’accord, il y a des gens banals qui se doivent d’obéir aux ordres comme des larbins. Qu’est-ce que tu veux que je te dise, on va en parler jusqu’à noël prochain ? Si tu lui remettais directement les documents qui le concernent aussi, après tout il te fait part des visions qu’il reçoit non. Alors plutôt que de me prendre l’un et l’autre comme cible pour vos débats absurdes, apprenez à communiquer. J’en ai ras le bol de finir puni parce que je loupe d’un côté donc je réussis de l’autre. Les latrines, ça me gave. Si tout est si clair pour toi explique-moi ce que je dois faire. Non en fait je veux rien savoir, c’est le mec le plus ignoble du monde de ton point de vue. Je suis un imbécile d’être avec. En attendant je ne t’ai pas vu souvent quand je suis arrivé ici pour me guider, c’est facile de toujours lancer des pierres sur les gens, et si j’étais un gars un peu plus ordinaire qui a juste besoin d’être guidé. Je n’ai jamais dit que j’avais la science infuse, oui j’obéis aux ordres d’Octave, c’est vrai peut-être parce que j’ai appris à le connaître, qu’il ne m’a jamais pris de haut lui. Je suis complètement perdu Reyna, je ne sais même pas à qui faire confiance, qui a raison et qui a tort. »

Je baissais la tête en soupirant, non pas par irrespect mais parce que j’étais découragé, chaque point qu’elle soulevait était véridique, oui j’allais morfler si je ne ramenais pas ce fichu dossier mais en même temps, je n’étais plus sûr de le vouloir. J’aurais aimé lui prouver que je n’étais pas aussi mauvais qu’elle semblait le penser. Je ne savais pas que penser de cette alliance, je ne vais pas mentir ça me faisait un peu peur de m’allier avec des gens qui étaient nos ex ennemis mais bon si nous ne faisions pas confiance en notre chef, nous risquions fort de nous faire exploser avant d’avoir commencé, je me détournais néanmoins d’elle voulant sortir, surtout qu’aucun chien ne me bloquait le passage à présence, je n’avais pas à rester ici, avec elle.

« Si tu les juges apte à nous aider, alors je ne peux que t’approuver, nous serons plus fort contre les sbires de je ne sais quel titan, nous n’avons plus qu’à espérer qu’ils sont plus amicaux que nous, parce que sinon seul Jupiter sait comment ça peut dégénérer. »

Les paroles de Reyna l’étonnèrent, il prit ça pour un aveu de son envie de partir. Il s’arrêta de marcher pour l’observer complètement pris au dépourvu. C’est Octave qui allait être content, si elle n’était plus là, personne ne l’empêcherait d’accéder au siège de Préteur. Pourtant à l’instant où il croisa le regard de la fille de Bellone, il devint évident qu’elle parlait de Jason, ses sentiments à l’égard de son ancien acolyte n’étaient toujours pas éteint. Combien de temps lui faudrait-il avant de pouvoir l’oublier entièrement. Il préféra ne pas répondre, mieux valait-il éviter le sujet Jason le temps que Reyna le laisse où il était, certainement chez les morts. Cela devait être un drame personnel pour elle, tout comme la mort de Josh l’avait été pour Théo durant des années, parfois il en rêvait encore, la douleur ne s’éloigne jamais, et lui n’en était pas amoureux, heureusement.

Elle continuait à parler pendant que le légionnaire avançait vers la sortie, ce n’est qu’une fois la main sur la poignée qu’il se tourna vers elle. Elle semblait pour la première fois depuis qu’il la connaissait, dépassée par les évènements, cela aurait dû lui faire plaisir, il aurait pu filer prévenir Octave aussitôt. Il refusa cette simple idée, elle ne méritait pas qu’on s’acharne ainsi sur elle. Il fit un gros effort pour dire ce qu’il pensait réellement et même si ça allait à l’encontre d’Octave, il s’en fichait, il fallait bien dire la vérité à Reyna et si on lui demandait pourquoi il disait ça, il dirait sans le moindre doute que c’était à cause d’Aurum, ce qui pour le coup était un mensonge, il voulait le dire.

« Tu es digne du pouvoir Reyna. N’en doute pas. Désolé d’être venu ici sans ta permission. Je ne te dérange plus c’est promis. »

Sans l’importuner plus longtemps, ça aurait été quand même un peu abusé même de la part d’un légionnaire aussi énervant que Théo il sortit. Lentement il remit sa capuche sur sa tête, non pas parce qu’il faisait froid, mais il ne voulait pas spécialement qu’on sache qu’il avait parlé avec Reyna. Ses doutes ne regardaient personne d’autre que lui. Il frémit de déplaisir en ne sachant plus qui des deux meneurs il fallait suivre, qui avait raison et qui avait tort, Rome survivrait avec lequel des deux ?
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J’étais fatiguée et je m’en rendais compte plus la conversation s’éternisait. Il me demandait beaucoup là, à devoir me justifier à chaque parole. Je comprenais le besoin de certain de chercher des réponses mais à force, cela devenait douloureux dans la tête. J’essayais de faire au mieux, de lui ouvrir les possibilités et les restrictions. Pour quelle raison ? Je n’en savais rien, à part que cela me semblait juste et important. Utile dans le fond aussi. Je me doutais bien qu’il n’allait pas croire à mes paroles immédiatement mais que peut-être il y penserait plus intensément et que d’autres idées germeraient dans sa tête, des idées qui iraient peut-être en ma faveur et non pas dans celle de Octave.

Je n’appréciais guère l’emprise que le fils d’Apollon avait sur certains de mes légionnaires, pas par un soucis de possessivité bien qu’en étant humaine je ressentais un peu comme de la jalousie mais au grand jamais comme une lutte de pouvoir ou un course - un jeu. Non, ce ne serait pas digne de la légion de ceux qui se trouvaient sous mes ordres, prêts à mourir pour obéir à mes ordres. Cela comptait énormément pour moi. Je n’aime pas les sacrifices mais sais aisément reconnaître les vrais guerriers quand j’en vois. A mon sens, ce jeune homme ne se souciait pas assez de lui-même, dans ce sens je lui ressemblais, il semblait pris par des débats intérieur et cela faisait étrange à sentir. Je préférais ne pas regarder. Je souhaitais qu’il s’en aille mais dans un autre côté, j’aurai bien voulu qu’il reste encore un peu.

J’aimais sa façon de parler, à part quand il m’insultait injustement bien que je sache reconnaître l’avis des gens et que je n’en sois pas à frapper le premier qui dira quelque chose qui pourrait frapper ma sensibilité ou heurter ma susceptibilité. Toutes personnes a droit de penser ce qu’elle veut. Je le sais, même si cette ambiance depuis cette dernière année est étrange, trop étrange - trop peu logique et bien trop compliquée à mon goût. Je n’ai jamais eu autant de choix à faire. Être en pleine crise comme dirait d’autres, ça craint. Je dois faire de mon mieux tout simplement non c’est faux. Je dois faire mieux que cela. Car ils ont confiance en moi pour maintenir le bateau à flot. Ma conviction c’est que je peux le faire cependant pas seule, mais je ne sais plus vraiment sur qui compter - sur qui je pourrais poser un peu de mes fardeaux. Je ne m’en sens pas le droit à vrai dire. Donc que faire ? Voilà une nouvelle question très amusante et ironique.

La réponse est très simpliste - s’accrocher pour Rome et ses habitants ainsi que pour ceux qui sont morts ou qui ont perdu un être cher durant cette guerre qui semble loin d’être terminée. Lentement, je me retournais vers lui et hochai juste la tête à ses paroles, voyant qu’il s’en allait. Je n’allais pas le retenir. Mais avant qu’il ne franchisse le porche, j’acquiesçai une dernière fois, lui lançant ces mots « Bonne nuit, Théo. » Et c’était tout. Fini. Il ne restait qu’à retourner sur mes documents, tenter de se concentrer et si possible dormir pas trop tard... ce point-là, j’en doutais vraiment. Je m’attendais à devoir bosser toute la nuit pour rattraper ce foutu retard et tout cela à cause de cet augure trop bavard. Les paroles de Théo me feraient réfléchir néanmoins.
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