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MessageSujet: ¤ Comme un Homme ¤ [ft. Reyna]   ¤ Comme un Homme ¤ [ft. Reyna] EmptyMar 2 Sep - 15:59

« Jusqu'au bout et coup par coup

Je saurai faire de vrais hommes de vous. »



La sensation de faim m’avait poursuivi toute la matinée, et ce fut avec une satisfaction non feinte que je pris enfin la direction du réfectoire. Me sustenter semblait la chose la plus providentielle qui soit, et rien ni personne ne pourrait se mettre en travers de mon chemin. Oui, oui, quand j’admettais qu’il puisse m’arriver de devoir manger aussi, il était possible que mon esprit soit… Disons, bien plus vindicatif que d’accoutumée. En clair, lorsque j’ai vraiment les crocs, je peux devenir violente. Bon, encore faut-il que je le reconnaisse. Le plus souvent, je me contentais de me laisser aller sans logique aucune, quant à mon travail de médecin. A croire que je m’occupais mieux de mes patients que de moi-même. Et oui, c’était le cas. Enfin, peu importe. Là n’était pas la question. Parce que pour une fois – Maelys serait fière de moi, ou un tantinet ironique peut-être – j’allais remplir mon ventre. Dieu que je devenais volubile à l’approche d’un vrai repas. Cela ne me ressemblait guère, pour être sincère. Je crois qu’avoir faim me faisait quelque peu perdre mon contrôle, si longtemps travaillé. Comme une sorte de frontière entre l’esprit et le corps qui s’abaisse pour laisser les pulsions prédominer. Intéressant, non ? Ou pas. Humf. Manger. Oui, voilà, manger. Délicieuse idée qui ne faisait que grandir encore et encore. A la vue du réfectoire, je me sentais grisée, bien heureuse et déjà satisfaite. En somme, rien qui me ressemblait de près ou de loin. Enfin pas ici. J’arrivais dans la vaste pièce et remarquais qu’il y avait encore quelques personnes disséminés de ci, de là. Quelques-uns semblaient également manger tard à la Nouvelle Rome. Dont Reyna, notre prêteur. Me dirigeant tout d’abord vers le self tournant, faisant fi des esprits, j’optais pour une salade chargée en viande – oui, protéines – ainsi qu’un yaourt aux fruits – côté féminin qui se réveille de temps à autre – et me tournais vers les tables libres.

Hésitant quelques instants, j’allais rejoindre Reyna et m’installais devant elle. « Bonjour chère prêteur. » Une pointe d’ironie perçait dans ma voix mais au moment où elle leva les yeux vers moi, elle ne vit qu’un léger sourire amusé sur mes lèvres. Je la taquinais gentiment, sachant parfaitement qui elle était. Je ne voyais pas Reyna comme un simple titre romain. Nous faisions parties de la même cohorte depuis des années, et j’avais confiance autant en son jugement qu’en ses capacités. Arrivée il y a 10 ans, j’étais difficile, solitaire et profondément méfiante. Ce dernier trait de caractère n’a pas réellement changé, mais à présent, j’étais bien plus proche des romains, et de la culture romaine pour men défaire. J’avais beaucoup travaillé, étudié, et pris sur moi. Parfois toujours un peu sauvage – surtout avec la gente masculine – j’étais tout de même devenue une vraie combattante de la légion. Pas aussi douée que Reyna, évidemment, mais ce n’était pas mon but. Être capable de protéger les habitants de cette ville, et les soigner consistait d’ores et déjà mon fer de lance. « Tu manges bien tard, Reyna. » Une simple constatation qui ne l’obligeait en rien à me répondre, ou à entreprendre une conversation. Cette jeune femme aussi était sérieuse, et pourvue d’un nombre incalculable de responsabilités qui ne l’aidaient clairement pas à se détendre. L’avait-elle fait un jour ? Bonne question. Que je n’oserais pas lui poser. Je l’appréciais, et je crois qu’elle me retournait la faveur, mais de là à dire que les confidences se faisaient dans le même style que les demoiselles plus tranquilles d’esprit, il y avait un pas. Cela nous arrivait, bien entendu. Il lui était arrivé de me parler d’elle-même, et j’en étais aussi flattée qu’étonnée. Reyna était un pilier de cette nation, mais également une jeune femme à peine sortie de l’adolescence. Devenue adulte bien vite. Je n’oubliais pas qu’elle avait besoin de se défaire de certaines de ses chaines, mais encore faudrait-il qu’elle le veuille elle-même.

Ma fourchette se planta dans un morceau de bœuf et je grignotais, perdue dans mes pensées. Ce matin, je n’avais pas vraiment eu de boulot plus difficile que cela, à l’infirmerie. Une cheville foulée par un footing trop intense, mais rien de bien méchant. Pas de Liam en vue, ni de Marcus… Et Adrian… Adrian n’était plus là. Un voile de tristesse passa sur mes traits alors que je déglutissais et que l’appétit refluait. M’obligeant à continuer, je tournais ma question en boucle, ne sachant clairement pas de quelle manière la poser pour que mon interlocutrice ne soit ni agacée ni déçue par ses romains. Finalement, j’inspirais profondément, et relevais les yeux vers elle. « Tu sais ce qu’il s’est passé avec Adrian ? » J’avais besoin de savoir. J’appréciais ce garçon, et je ne comprenais réellement pas la tournure des évènements. Où le problème s’était-il créé, hein ? Secouant légèrement la tête pour me sortir de mes inquiétudes perpétuelles, je soupirais un peu. « Je me souviens de la bataille de New-York… J’avais réellement cru le perdre. » Il avait été mon patient le plus important ce jour-là. Parce que ses blessures étaient grandes, et cela ne m’avait guère étonnée. Le garçon se battait avec une hargne sans cesse renouvelée, ne lâchant prise à aucun moment. Et il avait fini entre mes mains. J’avais donné énormément devant ses plaies, et quand sa santé fut rétablie, je n’avais pu me défaire de ce réflexe de toujours garder un œil sur lui. A croire que j’étais réellement plus une maman qu’une jeune femme de mon âge.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: ¤ Comme un Homme ¤ [ft. Reyna]   ¤ Comme un Homme ¤ [ft. Reyna] EmptyDim 7 Sep - 20:43



Il parait que nous n’avons pas besoin de connaître ce qui nous attends, sinon nous ne vivrions pas à fond les moments qui s’offrent à nous - le moment présent. Le plus important et le plus beau, c’est aussi simple que cela. On ne peut pas fuir, ni même abandonner, car on ne sait pas ce qui se passera.

Et puis pourquoi le vouloir ? Si c’est pour finir enchainée par une pensée ou de futurs actes. Ce n’est pas ce que je souhaite. J’aimerais pouvoir vivre en voyant ce monde devenir un lieu sans guerre. Drôle d’idée pour une personne telle que moi, n’est-ce pas ? Plus les vagues me frappent, plus je me dis que c’est difficile de faire les bons choix. Je ne peux y aller qu’à l’instinct. Je n’ai plus le droit d’agir en enfant butée. Je dois agir en cheffe. Je le fais depuis longtemps, le pli a bien été repassé, mais résoudre certains problèmes restent réellement des cas sans solutions. Surtout en ces temps troublés. La légion ne me fait plus autant confiance qu’avant. Ils sont méfiants. Comment je les comprends, moi-même le suis. Les sept ne sont pas revenus.

Une nouvelle menace pèse sur nous, une double menace devrais-je dire, il me suffit d’ajouter les Grecs à l’addition et c’est le couplet final. Je doute de trouver une solution - mais j’avance. J’ai promis. J’ai juré. J’assumerai jusqu’à que la vie s’éteigne dans mon regard, qu’au fond de mes prunelles la flamme cesse de briller. Certains jours, elles étincellent bien plus que ce celui-ci. En effet, les récents évènements de la nuit, m’ont pour le moins assez troublée pour me mettre en retard dans la paperasserie. Quelle corvée. Il y a encore un tas de documents à étudier avant le prochain rendez-vous avec les demi-dieux Grecs. Je suis soulagée d’avoir quelques jours devant moi. Cependant, je suis toujours en retard quand même.

Qu’est-ce qui a pris autant de temps à mon cerveau et à mes pensées pour s’arrêter de discuter entre eux hier soir - pendant la nuit. Je dois avoir une tête de déterrée bon sang, très loin d’être digne du Praetor. Au moins, ma tenue est celle exigée par mes responsabilités. Ma coupe est parfaite, elle aussi. Seules les cernes sous mes yeux trahissent ma mascarade, ainsi que cette nuit très mouvementée... et c’est le moindre que l’on puisse dire. Me mordant la lèvre, je me décide finalement à quitter mon reflet. J’ai travaillé sur mes dossiers depuis mon réveil, à peu près vers six heures du matin, à tel point que je ne pouvais me reposer. Et dire que je suis loin d’en avoir terminé. Soupirant de lassitude, je m’éclipse, mes chiens sur les talons direction le réfectoire. Même les chefs doivent manger me dirait-on. Un tel fardeau, pourtant je désire plus que tout en être digne et faire les bons choix.

Sauf que depuis l’arrivée de Percy, j’ai plutôt l’impression de tout faire de travers ce qui n’aide en rien pour retrouver la confiance de mes Romains - merci Octave. Je sais que je peux compter sur la plupart, peut-être la grande majorité mais sais aussi que les rumeurs sont vite lancées et comprises - apprises, à tel point que tout se retourne contre vous. Un maelstroms de colère et haine à votre égard, voilà qui fait plutôt mal, non ? Enfin, me concentrer sur la nourriture, voilà ce que je dois faire pour le reste je verrai. Peut-être me détendre quelques heures en m’entrainant puis je retournerai étudier les différents plans dans mon bureau, espérant ne pas avoir de visite surprise. Je choisis une table, prends une légère collation à tel point que mon ventre est noué pour le moment, et m’assieds. Le regard dans le vague et l’esprit complètement obnubilé par de sombres pensées, je n’aperçois pas Kathleen arriver.

Je lève les yeux vers elle, presque avec un léger étonnement avant que celui-ci ne disparaisse très rapidement dans mes prunelles. J’ai parfaitement confiance en cette jeune femme, de quelques années mon aînée. Une fille qui pourrait me ressembler pour ce qui est des relations, néanmoins j’apprécie sa présence, presque comme un once de calme dans une journée. Je l’accueille donc d’un sourire sincère mais discret. Difficile de ne pas faire de distinction en public. « Bonjour Kathleen. », ne répondant pas au titre qu’elle doit s’être amusée à me donner. Ce qui est une problème lorsque vous êtes un leader c’est la distance que les gens prennent avec vous, comme si tout à coup, vous aviez changé. Évidemment que je ne suis pas la jeune femme fougueuse qui frappait peut-être avant de réfléchir.

J’ai changé et suis devenue adulte, certes. Du moins, je tente de donner le mieux de moi-même pour tout le monde, pour Rome et ses habitants. Ils sont ce qui comptent pour moi, au fond. Je sais reconnaître que l’image d’une personne se fait - se construit grâce à ceux qui la suivent car ils ont confiance en eux. J’aimerais que ce soit ainsi pour moi - être encore un bon guide pour eux. Je recevais ses prochaines paroles, croisant son regard avant de hocher la tête avec un petit soupire. « Je te retourne la pareille. » Avant de me confier puisqu’elle l’était à mes yeux une confidente. « J’ai eu ... une dure nuit. » Et c’était le cas de le dire. Alors oui, j’étais en retard dans tout mon programme ce qui me faisait stresser car j’aimais que tout soit en ordre. Puis, il y eut un petit silence, pendant lequel je picorais dans mon assiette scrutant son visage par instant et ses paroles vinrent, me coupant légèrement l’appétit.

Je connaissais ce Romain, ce qui n’était pas difficile vu que le Leg avait finit par déserter. Je comprenais que ce soit si difficile pour eux. Cela faisait un peu plus d’un mois que le Romain avait rejoint les partisans. Je ne connaissais pas le lien qui l’unissait à Kathleen mais comprenais sans trop de difficulté la trahison, l’incompréhension ou tout ce qui devait se jouer dans son estomac. Je ne pouvais rien dire là-dessus. « Je suis désolée, Kath. Je n’en ai pas la moindre idée. » Il était parti du jour au lendemain. C’était Octave qui me l’avait annoncé. Trop tard, avait-il dit. Je ne sentais pas réellement cette idée, l’augure devait tramer quelque chose, je le pressentais. La regardant dans les yeux, j’ajoutai j’espérais d’un ton assez convaincant « Je suis certaine qu’il y a une raison. » Comme il y a avait une raison que Jason préfère Piper, que Percy soit un Grec de coeur, qu’ils disparaissent tous ? Bonne question. Les miennes restaient sans réponses comment répondre à celle de mon amie ?
lumos maxima
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MessageSujet: Re: ¤ Comme un Homme ¤ [ft. Reyna]   ¤ Comme un Homme ¤ [ft. Reyna] EmptySam 13 Sep - 2:53

« Jusqu'au bout et coup par coup

Je saurai faire de vrais hommes de vous. »



A la première bouchée, je sentis mon ventre gronder de manière très peu humaine. Il serait réellement temps que je prenne un réveil pour le faire sonner aux horaires adéquats. Une fois plongée dans mes occupations ou mes pensées, il était difficile pour moi de garder un contact avec la réalité. Notamment, avec les actions récurrentes et somme toutes normales qui consistaient en l’idée de manger et dormir. Pour ce qui était du sommeil, ce dernier s’était apaisé il y a déjà quelques années, pour mon plus grand soulagement. Revoir le visage de ma mère et de mon beau père encore et encore, une fois les paupières closes n’avait clairement pas aidé à me rendre plus à l’aise en ces lieux. Après la première année, qui fut encore une fois la plus difficile et celle où je montrais le plus de ferveur à tout rejeter, les cauchemars restèrent. Puis s’affaiblirent peu à peu. A présent, il m’arrivait d’en faire à l’occasion, lorsqu’un évènement me rappelait mes propres souvenirs. J’avais beau résister et, en quelques sortes, me soigner, rien n’était simple. Comme si le monde de l’esprit ne m’ouvrait pas ses portes en tout temps, comme s’il dressait sur ma route des obstacles, des épreuves qu’il me fallait réussir. C’était indescriptible, parce qu’il m’arrivait de mal dormir alors que tout s’était bien passé dans la journée, et cela… Et bien, ça me laissait sans voix. Au réveil, j’étais lasse, épuisée et mon regard n’était que vide et désespoir. Rien d’agréable pour mes possibles interlocuteurs de la journée, qui, de toutes manières se font alors rares. En effet, j’ai une habitude instinctive à prendre la fuite quand vient le lendemain d’une nuit désagréable. Probablement un mode interne à mon esprit s’enclenchant par automatisme. Comme une sorte de mécanisme de sécurité. Etonnant le flot de bêtises auxquels je peux penser lorsque mon estomac n’est pas encore rempli. Avalant une nouvelle bouchée, je me reconcentrais sur la jeune femme assise en face de moi.

J’avais tout d’abord ouvert la conversation par une laisse pique sans méchanceté, ce à quoi sa réaction ne m’avait pas déçue. Un calme olympien traversait ses traits alors que dans son regard, je cru discerner autre chose. Les stigmates de la fatigue qui me pesait sur ses épaules sont clairement visibles sur son teint. Reyna a besoin de repos. Ce constat touche directement le médecin en moi et je dois me retenir de prendre un ton docte pour lui ordonner de me rejoindre à l’infirmerie. Une cure de sommeil ne lui ferait aucun mal, bien au contraire si j’en crois la couleur plus sombre qui s’étale sous ses yeux. Cette vision me fait d’ailleurs froncer les sourcils malgré moi. Ne rien lui dire ne me plaisait guère, mais quelque chose me disait que cette tête de mule ne m’écouterait pas. Incroyable, non ? A sa réponse, mon regard se fit davantage perçant, l’observant avec attention. Mais je ne prononçais aucune interrogation à voix haute, par respect pour sa vie privée. Reyna faisait ses propres choix depuis longtemps à présent, et elle était assez grande pour savoir ce qu’elle voulait bien me confier ou non. J’espérais juste que les choses iraient mieux parce que son état ne me plaisait aucunement.

Je lu sur son visage ce qu’elle allait me répondre avant même qu’elle n’ouvre la bouche. Et ma déception fut plus grande que je ne l’aurais cru. Adrian… Bon sang, qu’est-ce qu’il lui était passé par la tête. Je n’avais pas eu l’occasion de lui parler depuis un bon moment et à présent, il était trop tard. Que ferais-je seulement si nos chemins venaient à se croiser ? Les romains prônaient la loyauté, il est vrai, mais de là à condamner tous ceux qui venaient à les quitter… J’en serais bien incapable. Jeter la pierre d’abord, pour parler ensuite n’était pas tout à fait mon credo, loin de là même. J’avais beau être parfois une sanguine, la plupart du temps, mes propos étaient hautement réfléchis. Perdue dans mes pensées, je mangeais distraitement durant de longues minutes, sans avoir prononcé un seul mot. Le visage du garçon me revenait sans cesse en tête, au point que je dus, à un moment, fermer les paupières avec force. Pour les rouvrir l’instant d’après, une résolution nouvelle faisait briller mes prunelles. Lestement, je me redressais, attrapant mon plateau ainsi que celui de Reyna, faisant fi de toute possible protestation. Un regard au haussement de sourcil expressif devrait suffire à lui faire comprendre que je tiendrais ma position. Allant reposer nos plateaux, je ne tardais pas à revenir auprès d’elle. J’avais gardé deux yaourts, et deux cuillères, dont j’en tendis une à la demoiselle. « J’espère qu’on ne me cataloguera pas de voleuse de cuillère. Ma chef risquerait de me remonter les bretelles. » Un sourire en coin, l’œil vif et pétillant, je croisais son regard avant de commencer à manger, tout en marchant. « Entrainement ? Lecture ? Pose de vernis ? Que veux-tu faire ? » La dernière proposition étant, évidemment, ironique.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: ¤ Comme un Homme ¤ [ft. Reyna]   ¤ Comme un Homme ¤ [ft. Reyna] EmptyDim 14 Sep - 21:18



Une amie. Non plus que cela, une confidente. Un sourire sincère mais léger sur les traits c’était ainsi que j’avais envie de contempler Kathleen. Je ne devais pas oublier qui sont mes amis et ceux qui vont se caser dans la seconde catégorie. A y réfléchir, ils risquent d’en avoir beaucoup surtout ces derniers temps.

J’ai extrêmement de mal à faire confiance et à me sentir à l’aise sous le regard des Romains. J’assume mon rôle et me retire, comme un fantôme. Je suis juste là pour que Rome tienne ne place, qu’une guerre n’éclate pas, mais surtout que tous les habitants de la Nouvelle-Rome restent en vie, que les enfants puissent grandir et ainsi avoir un avenir. En arrivant au camp, il y a de cela quelques années, je ne pensais pas que je deviendra Praetor déjà, mais surtout que mon attachement serait tel à cet endroit. Le camp Jupiter est effectivement le seul endroit dans lequel je peux m’imaginer. Pourtant suis-je si différente de Percy ou Jason qui avaient l’air de penser que la colonie resterait le meilleure endroit du monde, c’était là-bas qu’ils avaient réussi à placer leurs cœurs, pas au camp Jupiter et surtout pas en restant Praetor.

Franck n’était même pas resté assez de temps pour prendre ses nouvelles fonctions en charges. Je devais vraiment être maudite pour ne pas avoir un second qui puisse m’aider et qui ne soit pas l’élu de l’Olympe ou d’une déesse qui souhaitait rallier deux camps. Non moi, j’avais une partie des Romains, de mes soldats qui ne croyaient plus en moi ou me disait trop molle avec les Grecs. Parfait. Au fond, tant pis ce qu’ils pouvaient bien penser n’était pas important dans la mesure ou je donnais le meilleur de moi-même pour éviter de les voir souffrir ou de détruire Rome par une quelconque ambition ou stupidité comme de perdre inutilement des soldats en créant une guerre avec les Grecs.

Nos ennemis. Il ne faut pas oublier nos ennemis. Et puis, si nos ancêtres se détestaient, il était peut-être temps de mettre en terme à tout cela. Être des visionnaires. J’avais cru en Percy, comme en Annabeth. Ils parlaient avec sincérité. Je croirai donc en leurs mémoires et tiendrai ma promesse à mon tour. Clignant doucement des paupières, je remarquais le visage de la fille d’Apollon, toujours là. Sa présence me faisait un bien fou bien qu’elle vienne d’arriver. Pas de doute de voir une amie, ça réchauffe toujours le cœur. Surtout ce genre d’amie. Elle n’est pas n’importe qui et je lui voue une confiance incommensurable. Nos débuts ensemble dans la deuxième cohorte ont sans aucun doutes fondé ce lien de confiance entre nous. Je replongeais sur mon assiette terminant à peine son maigre contenu. Je n’avais pas faim.

C’était évident mais je me forçais surtout en face d’un médecin, en principe ils n’aiment pas ce genre de patient - les gens comme moi qui au bout d’une heure décide déjà de repartir au travail, entrainement, combat. Du coin de l’œil, je remarque son air pensif. Ah ! Donc, je ne suis pas la seule à avoir bien trop de pensées virevoltantes dans ma tête. C’est toujours bon à savoir, bien que je me demande ce qui peut bien la tarauder ainsi, est-ce le Romain dont elle m’a parlé ? Sans doute d’autres choses. Puis, je la vis se lever et sans même que je ne puisse émettre la moindre protestation, elle repartait déjà avec mon plateau et le sien. Intriguée, mon regard la suivit jusqu’elle revienne armée de cuillères et de yaourts. J’attrapais la mienne, avec un petit sourire amusé, répondant en grognant légèrement. « La cheffe pourrait fermer les yeux. », avant de la suivre. J’étais pensive sur son attitude.

Que voulait-elle ? Juste passer du temps comme avant ou il y aurait-il une autre raison ? Pourquoi est-ce que j’étais incapable d’arrêter de me poser de question à la fois. Soupirant de lassitude, je goûtais le met à mon tour. Avec un regard faussement étonné, je lui tirai un légère grimace « Je parie que tu meurs d’envie de te faire les ongles, Kath, c’est très crédible. » Avant de poursuivre notre chemin, je réfléchis - impossible de m’en empêcher, puis m’arrêtais légèrement incertaine mais surtout soupçonneuse. « Kath, pourquoi portes-tu autant d’importance à ce garçon ? » Est-ce qu’il y avait quelque chose que je devais savoir ? A mettre sur le compte de sa soudaine trahison. Il faudrait vraiment que j’interroge Octave à se sujet. Secouant la tête pour me remettre les idées en place, je la rejoignais. « J’opterais bien pour une petite marche d’abord. » Histoire de digérer mais surtout de remettre mes idées en place, à coup sûr je pourrais sur mon amie pour m’aider à faire ça.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: ¤ Comme un Homme ¤ [ft. Reyna]   ¤ Comme un Homme ¤ [ft. Reyna] EmptyLun 15 Sep - 20:15

« Jusqu'au bout et coup par coup

Je saurai faire de vrais hommes de vous. »



Elle est belle, cette fille. Voilà la pensée qui me traversait l’esprit alors que je lui jetais quelques coups d’œil à la dérobée tout en marchant. J’ajoutais mentalement qu’elle l’aurait encore été davantage avec quelques heures de sommeil en plus pour pouvoir effacer ces vilaines ombres. Mais de toutes évidences, quoi que je pourrais lui dire, cela rentrerait dans une oreille pour ressortir de l’autre côté. Bon, elle n’était pas la première à passer outre mes recommandations mais cela m’agaçait toujours autant. Surtout qu’à son sens, il était de son devoir de montrer le bon exemple, pas que je trouve cela obligatoire, mais je me doutais que c’était ainsi que les choses se passaient sous la caboche de notre prêteur. Je ne lui en tenais guère rigueur, tout comme je n’étais pas moqueuse. Au contraire, ses choix, ses décisions, attisaient mon respect à son encontre. J’aurais simplement apprécié qu’elle prenne un peu plus soin d’elle-même. Surtout en ces temps où le trouble entre grecs et romains était toujours vivace. Cronos et Gaïa n’étaient plus, mais ils restaient les partisans qui avaient rejoints ces deux entités divines. Et mes pensées m’amenaient souvent à me demander ce qu’ils fabriquaient de leur côté du monde. Avaient-ils un endroit où vivre tous ensemble ? A moins qu’ils ne se montrent solitaires, et restent en marge de la société, errant d’un point à un autre ? Je n’en avais pas la moindre idée, mais imaginer Adrian dehors, sans protection – pas qu’il en ait besoin, encore une fois – cela m’agaçait. Je n’éprouvais aucun sentiment de type amoureux à son égard, attention, que les choses soient bien claires. De toutes manières, l’amour de me regardait pas. Bref, ne changeons pas de sujet pour des choses futiles. Le fait était que je n’avais aucune vue sur le garçon, simplement, un instinct de protection assez développé. Après tout, il était romain. Il faisait – avait fait ? – parti des miens, et de ce fait, serait toujours un membre du Camp Jupiter. Evidemment, il restait un traitre. Mais pourrais-je l’abattre pour ça ? Bien sûr que non. Je n’étais pas sans cœur, contrairement à ce que mon sérieux et mon air quelque peu sévère pouvaient véhiculer.

Mangeant pensivement mon yaourt, auprès de la jeune fille, je marchais vers un lieu encore inconnu. Quand Reyna me lança une pique, j’esquissais un sourire joueur, appréciant qu’elle me retourne l’ascenseur. Peut-être avait-elle encore un peu d’énergie alors. Et ce n’était pas plus mal. Je n’aimais pas l’idée, encore une fois, qu’elle se tue à la tâche de cette manière. Elle était trop jeune pour ça, et oui, je savais qu’elle méritait amplement ses attributions et ses responsabilités, mais cela ne m’empêchait aucunement de songer à son âge, ainsi qu’au fait qu’elle ait droit à une vie plus calme. Plus reposé. Des instants où elle pourrait se laisser aller. Si je pouvais aider de temps à autre à l’amener à rire avec légèreté, je ferais ce qu’il faut. Avant de me cacher de nouveau dans mon infirmerie. Oui, j’étais un tantinet possessive concernant ce lieu, mais en même temps, ceux qui me connaissaient un tant soit peu, devaient savoir d’instinct qu’il y avait bien plus de chances de me trouver là-bas qu’au dortoir étant attribué à notre cohorte. Je n’étais pas sociable, plutôt d’aspect dur et un peu sage – un peu beaucoup – et sincèrement, je ne doutais pas qu’on me surnomme la coincée dans mon dos. Peu importe, cela ne me dérangeait pas.

« Pourquoi ? » Je pris un instant pour répondre, regardant en face, sans cesser de marcher. Avant de me rendre compte qu’elle avait stoppé son pas. Curieuse, je tournais la tête vers elle, et haussais un sourcil devant l’expression lisible sur son visage. « Reyna ? » Demandais-je interrogative. A quoi pensait-elle donc pour me fixer ainsi ? Et puis, elle me rejoignit. Avec son idée de marche. Ce qu’on faisait déjà. Mais je ne repris pas le rythme. Non, je restais là les yeux dans le vague, parce que je venais enfin de percuter ce que j’avais lu sur ses traits. Ma voix s’éleva alors, vide et creuse. « Tu crois vraiment que je pourrais trahir la légion ? Te trahir ? Toi, mes frères, ceux que je côtoie depuis dix ans ? » Il n’y avait aucune accusation dans le ton de ma voix, juste une tristesse qui s’entendait de plus en plus, et qui reflétait ce que je ressentais à l’idée qu’elle puisse me croire apte à faire une telle chose. Je savais qu’elle avait vécu des choses difficiles, et qu’elle ne devait cesser de s’interroger sur la situation, la sienne et celle de la Nouvelle Rome, mais pas un seul instant, je n’avais pensé qu’elle pourrait douter de moi. On se battait ensemble depuis tant d’années, au point je crois, que nous étions des amies, et… Bon sang, je devais me calmer. Effaçant les sentiments de mon cœur et de mon visage, je repris la parole, plus fermement. « Je me doute qu’en ce moment, tu ne dois pas vivre des choses bien simples, mais je t’assure que je n’ai pas prévu de trahir les miens. Et si je m’intéresse à Adrian, c’est parce qu’il est romain, qu’il fait, ou qu’il a fait – peu importe – de la légion. Sans compter que lors de la Bataille, je l’ai soigné au point d’en perdre conscience. Il a été mon patient le plus important ce jour-là, et apprendre qu’il est parti ne m’est pas vraiment agréable, vois-tu. » Sur ce, je me remis à marcher, en direction des collines, là où nous pourrions être plus tranquilles.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: ¤ Comme un Homme ¤ [ft. Reyna]   ¤ Comme un Homme ¤ [ft. Reyna] EmptySam 27 Sep - 17:02



Il est très difficile de redevenir une personne normale dans certains cas, bien que la normalité soit légèrement faussée il faut le dire, mais disons qu’en présence de Kath j’aurai souhaité ne plus être autant à cheval sur certains de mes traits de caractère qui font celle que je suis. Je ne regrette rien et suis fière d’être à ma place mais ce n’est pas pour autant que je prendrai la grosse tête, non les derniers événements me rappellent clairement que même en temps que Praetor, je ne suis rien face à d’autres forces.

Je ne nie pas n’avoir jamais eu l’ambition de gravir tous ces échelons mais une fois qu’on y est, nous voyons certaines choses d’un autre œil peut-être plus mature moins impulsif. Cela ne me fait pas de mal, sauf pour nous-mêmes. Pas besoin d’être dupe pour savoir que derrière le dos, les mots ne sont pas toujours aussi sincères qu’en face. Pourtant avec Kathleen, mon amie de longue date, je préfère éviter le côté cheffe, je préfère être moi, celle que j’étais qu’on s’est rencontré ici même. Mais parfois, c’est impossible à éviter même si je préférais l’inverse. Je ne souhaite pas traiter Kath comme une amie lointaine ce ne serait que très mal la remercier pour sa présence dans ma vie. Cette Romaine a une vision des choses très intéressante. Je tiens énormément à elle. Je ne pus m’empêcher de froncer les sourcils aux tonalités de sa voix, puis de la regarder légèrement ébahie.

Visiblement j’avais réussi à la blesser d’une quelconque façon. Par tous les dieux, je ne pensais pas à ça évidemment. Je m’étais mal exprimée et maintenant mon amie devait croire que je pourrais la voir en traîtresse. Je restais stoïque un instant, n’y croyant pas qu’elle puisse penser que je la vois comme ça. Elle, un être sur lequel je sais que je peux me reposer, même fermer les yeux en sachant que jamais elle ne me trahira sans raisons valables et même avec, j’en douterais. Je n’arrive vraiment pas à y croire à ces paroles. En même temps, je sens un poids dans mon ventre, une très désagréable sensation. Je me rapproche d’elle, cherchant son regard un peu inquiète par ce qui transparaissait dans sa voix. « Kathleen, non jamais je ne pourrais penser que tu me trahirais. Je ne voulais pas te contrarier, excuse-moi. Simplement savoir si tu savais quelque chose sur ce garçon, rien de plus. » lui assurais-je avec l’espoir de rattraper mon erreur, ce serait bien ma veine de faire du mal à une de mes proches plus que loyale. Bravo Reyna. Je n’aimais pas voir ce visage encore plus inquiétant que celui d’avant, un trop gros d’émotions.

Pour cela, cette fille était bien pire que moi, mes yeux me trahissaient toujours. Chez elle, c’était plus complexe. Je n’aimais pas du tout la tournure de notre conversation. Comprendrait-elle que je n’avais jamais souhaiter l’accuser d’une quelconque façon ? J’étais méfiante, c’est pourquoi je posais ces questions, mais je n’avais pas eu dans l’idée de la piéger. Pas elle. Je ne pouvais pas devenir autant paranoïaque. Si c’était le cas, je finirai comme les grands Empereurs barrés qui tuaient tous ceux autour d’eux pour être certains qu’ainsi personne ne prendre le pouvoir. Le pouvoir. La bonne blague. Ce n’est pas ce qui m’attire à être Praetor, plus jeune oui, à présent, ma seule inquiétude et de sortir les miens indemnes de cette histoire sordide et continuer d’honorer les dieux et Rome. Mes yeux la regardaient partir, avant que je la rejoigne cogitant encore sur ses paroles.

Je la rejoignais finalement près des collines. Un léger soupire m’échappa. « Kathleen, tu es l’une de mes amies les plus chères ici. » Elle savait à quel point dire ces mots devaient me coûter, à quel point ce serait avouer mes faiblesses chose que je détestais, elle devait le savoir. J’espérais que ces quelques mots si sincères suffisent - lui suffisent largement à me croire. « Je suis désolée pour Adrian. Ne perds pas espoir. Il faut que je m’entretienne avec Octave à son sujet. Je suis certaine qu’il sait quelque chose qu’il se garde de me dire... si j’apprends quelque chose, je t’en ferai part. » lui assurais-je, craignant par contre lui apporter que de mauvaises nouvelles. Levant les yeux vers elle, cherchant la réponse sur ses traits, avant de quitter son visage légèrement frustrée par le peu de réponses, je m’exclamai « Alors que deviens-tu ? Comment ça se passe à l’infirmerie ? » La véritable question était comment vas-tu réellement, que se passe-t-il de ton côté, est-ce que je peux seulement faire quelque chose pour te soulager. Ce genre de choses ce n’était pas moi. J’avais beau être son amie, j’étais bien incapable de m’exprimer de cette façon. Je m’intéressais à elle préconisant des informations qui serait demandée par un chef tout en restant une amie dans le fond.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: ¤ Comme un Homme ¤ [ft. Reyna]   ¤ Comme un Homme ¤ [ft. Reyna] EmptyMar 30 Sep - 0:16

« Jusqu'au bout et coup par coup

Je saurai faire de vrais hommes de vous. »



L’imaginer en train de réfléchir à la possibilité que je puisse être une traitresse en puissance me faisait souffrir. Et réveillait la colère qui grondait sournoisement en moi, à laquelle je ne lâchais que rarement la bride. Mon tempérament n’avait jamais été foncièrement colérique en soi. Ou tout du moins, étant gamine, j’étais bien plus calme, et conciliante qu’à présent. Ce ne sont que les évènements de ma treizième année qui avait réussi à éveiller ce sentiment destructeur au creux de mon ventre, au point d’obscurcir mes pensées. J’avais passé cette première année au Camp en étant désagréable, j’en avais conscience. Me supporter n’avait franchement pas été simple à l’époque, et au jour d’aujourd’hui, alors que je pouvais y réfléchir avec plus de recul, je devais bien admettre que j’avais été quelque peu pourrie. Hum. C’est le cas de le dire. Mais les choses s’étaient tassées. J’avais récupéré mon contrôle, et avait pu me montrer plus agréable à vivre, tout en gardant néanmoins, une pointe de sauvagerie que je sentais couver sous mon crâne. Il suffisait qu’on me provoque un peu trop, ou que l’on touche à ceux que j’aime pour qu’elle surgisse et que je perde de ma concentration et de mon contrôle. Alors non, je n’allais pas trahir la Nouvelle Rome, pas alors qu’ils m’avaient accepté malgré ce que j’avais présenté comme comportement, pas alors qu’ils formaient ma deuxième famille, combien même, je ne montrais guère chaleureuse avec la plupart des romains résidant ici.

Lorsqu’elle me rattrapa et m’offrit quelques mots, je gardais un visage neutre, le temps de réfléchir aux paroles énoncées. J’enregistrais le ton de sa voix, et plongeais mon regard dans le sien, tentant d’analyser ce qu’elle laissait visible. Puis, j’acquiesçais. Simplement. Sans ajouter un mot. Reprenant ma fameuse marche, je cherchais des yeux une poubelle dans laquelle déposer mon yaourt. De toute façon, j’allais hériter d’une cuillère visiblement. Et Reyna aussi. D’un geste distrait, je débarrassais mon prêteur de son bien, qui était tout aussi vide que le mien et allait rapidement les jeter dans la dernière poubelle avant de rejoindre la colline où, évidemment, il n’y aurait plus rien de ce genre. Je devais penser à autre chose, ça ne servait à rien de douter du fait qu’on nous fasse confiance ou non. Reyna et moi, travaillons main dans la main depuis des années, alors s’il me fallait lui prouver ma valeur, je continuerais à le faire. Un sourire perça tout de même la neutralité de mon visage aux mots qui suivirent. La demoiselle avait parlé d’un ton plus doux, et j’en étais quelque peu attendrie, je devais bien l’avouer. J’acquiesçais. « Je ne t’en veux pas, et même si tu doutais de moi… Je crois que je serais incapable de t’en vouloir également. Tu as trop de choses reposant sur tes épaules. » J’avais été calme, présentant une vérité tranquille, sur un ton posé. Je l’admirais, mais encore une fois, j’aurais vraiment aimé qu’elle prenne davantage soin d’elle. Mais je ne dirais rien, elle ne voulait pas entendre ce genre de discours.

Puis, je fronçais les sourcils. « Octave ? » Alors mon frère saurait quelque chose ? Pensive, je me demandais ce qu’il pourrait bien cacher là-dessus. Bien sûr que c’était son genre de ne pas tout dire, mais il avait toujours une bonne raison pour cela. Et puis, en savoir trop pouvait être dangereux. Oui, c’est frustrant de ne pas avoir l’œil sur toutes les informations, mais Octave connaissait bon nombre des risques qu’engendrait un trop plein de connaissances. Imaginer Reyna parler avec Octave me fit esquisser un petit sourire moqueur, mais je ne pipais mot. Cela ne me regardait pas, non ? Surtout lorsque je les trouve amusants tous les deux. Oh, si cette pensée était dévoilée, ils seraient bien capables de s’allier pour me trucider, mais aucun aveu ne passerait l’antre de mes lèvres. Encore heureux. Concernant l’infirmerie, je haussais brièvement les épaules. « J’aime ce que je fais, même si les romains sont des têtes de mules. » Mon regard croisa celui de Reyna, lui offrant une lueur de malice. « Mais je crois que tu en sais quelque chose… » Continuant à marcher, nous grimpions toutes les deux, avant de pouvoir nous retourner pour observer la ville. L’instant sembla se suspendre, et j’inspirais profondément l’air de notre maison. Notre foyer. « Comment ça se passe pour toi, plutôt ? »

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MessageSujet: Re: ¤ Comme un Homme ¤ [ft. Reyna]   ¤ Comme un Homme ¤ [ft. Reyna] EmptyLun 17 Nov - 10:08



Marcher avec quelque chose de revigorant. Peut-être était-ce parce que notre concentration s’éparpillait, comme si la seule chose qui comptait c’était de faire un pas, puis un autre, dans le même rythme. Les pensées n’obscurcissaient plus exactement notre esprit. Ce qui importait vraiment c’était d’avancer, toujours, réduisant la distance progressivement sans forcément savoir où se trouvait l’arrivée. Un peu comme la vie. On connait la fin, mais on ne sait pas quand, ni même comment. C’est vraiment amusant comme idée.

Rattrapant mon amie Romaine de toujours, j’avais mis plus vigueur que dans mes pas précédents. Elle s’était sentie trahie sans doute, pensant que j’étais bien capable de la traiter comme n’importe quelle personne soupçonnée d’espionnage ou de traitrise directement. C’était inacceptable à mes yeux. Je n’avais pas une foule d’amis - de proches, alors perdre l’un des plus importantes, sans doute la personne en qui je ne douterai jamais - de ma part c’est beaucoup surtout ces derniers temps. C’était comme si je recevais dans l’estomac les sensations qu’elle avait dû ressentir par rapport à ce malentendu. Je ne doutais pas qu’elle comprenne, qui de mieux qu’elle pour cela ? Kathleen est sans nulle doute une personne exceptionnelle. Bien que je me réserve de lui dire ce genre de choses, ce n’était pas dans ma nature. Mon regard reconnaissant, lui par contre, avait déjà prouvé à la guérisseuse à quel point sa présence m’était indispensable.

On ne peut compter que sur trop peu de personne pour en perdre ceux qui ne nous abandonneraient jamais. J’aurai eu envie de lui dire que jamais je ne pourrais avoir une telle idée, à moins d’être complètement délirante, fiévreuse, à moitié morte, allongée dans la poussière, là peut-être et encore. Non, en clair, j’en serai bien incapable. Pas de rien lui reprocher mais la mettre dans le même sac que des traîtres, elle se positionnait bien plus haut que tout cela, trop eux pour que mon amie puisse être rattrapée. Je fronçai légèrement les sourcils alors qu’elle me déclarait clairement que j’avais besoin de vacances en somme. Oui, souvent j’étais bien lasse le soir, ayant à peine l’énergie de retirer mes botes tant la journée m’avait épuisée et mis les nerfs en vrac. Ce qui était d’autant plus difficile pour mon caractère. Je n’ai jamais été la gentille fille calme et posée, j’étais l’inverse, l’ouragan qui traversait et se faisait clairement entendre et une place à coup d’épaule.

J’avais changé en prenant mes responsabilités à cœur - trop  à cœur peut-être, mais se donner faisait parti de principes essentiels. Si on ne souhaite pas sacrifier une part d’humanité, il ne faut pas accepter de devenir chef, encore moins quand tant de vies comptent. Je détournai les yeux. Je ressentais le besoin impérieux de quitter quelques instants son regard qui captait tant de choses ou alors était-ce le simple fait qu’elle me connaissait trop bien à présent. Je me sentais exposée. Si Kathleen le remarquait, d’autres aussi. Ce n’était pas acceptable et surement pas envisageable. D’un regard je la remerciai pour s’occuper de moi ainsi que de mettre le reste de nourriture à la poubelle. Prévoyante comme toujours.  On avançait encore avant que je me décide à disperser définitivement ses doutes. Du moins, je l’espérais.

Je soufflai simplement, « Je ne douterai jamais de toi, Kath. », avant de tourner la tête vers elle pour lui offrir un sourire aimable, légèrement contrit. Puis, j’ajoutai la regardant avec insistance « Tu t’inquiètes trop pour moi, mon amie. » Je tiendrai bien le coup, le temps qu’il faudrait pour terminer cette guerre une bonne fois pour toute. C’était ce que nous faisions depuis de longues années, on était capable de survivre et de vivre en paix bien que certains Romains en seraient cruellement déçus. L’interrogation dans sa voix, faillit me faire sourire. Oui Octave. Celui-là semblait impliqué dans trop d’affaire de Rome pour que cela ne m’atteigne pas. Je n’aimais pas cette impression qu’il me cachait des choses - oh et j’étais certaine que c’était le cas. Surtout en m’envoyant Théo, que croyait-il ? Se pensait-il malin à ce point pour me berner en envoyant un garçon à sa place glaner des informations qui ne le concernaient certainement pas tant que je ne serai pas sûre de ses intentions, d’ailleurs même si c’était le cas ce serait très, très dur.

M’éclaircissant les pensées pour éviter de montrer la haine qui m’enserrait le ventre à la mention du frère de Kath. Comment pouvait-il être tout deux des enfants d’Apollon, bon sang. Je ne voulais pas l’inquiète surtout qu’elle semblait tenir au légionnaire mentionné auparavant. Je comprenais néanmoins sa façon d’agir protectrice dans le fond. Pour moi, les soldats et les habitants étaient tous sous ma protection alors je comprenais. Elle avait sûrement dû se donner pour le garçon et ça devait lui coûter d’apprendre son départ. Si je mettais la main sur Octave, il allait m’entendre. Je grognai un léger son avant de regarder le paysage, faisant semblant d’être distraite. Je ne savais pas quoi lui dire de plus, étant donné que je n’en savais pas plus. Mais dès que ce serait le cas, je tiendrai ma promesse et lui donnerai les informations concernant Adrian.

Je posai un regard fier sur elle. « C’est pour ça qu’ils sont des combattants hors pair. » avant de lui sourire. Oui, j’étais fière d’eux. Tous. Hum. Question complexe. « A vrai dire, je pense que ça pourrait être pire et sans doute mieux. Mais pour le moment ça tient et ça tiendra le temps qu’on mettre un terme à cette histoire.  J’essaie de garder un contact sérieux avec les Grecs. Et j’espère que nous parviendrons à mélanger les troupes sans qu’ils s’égorgent.», terminai-je avec un petit rire qui n’en était pas vraiment un. C’était plutôt le genre sans joie. Notre plan marcherait. Je l’espérais. Je voulais que cela se passe ainsi. Mon regard trouva le sien avant que j’affirme. « Je vais bien. » Je ne voulais pas qu’elle s’inquiète. Et puis, je ne comptais pas craquer dans les semaines à venir. Je préférais m’assurer qu’elle et tous les Romains aillent bien plutôt que de me soucier de moi-même.
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MessageSujet: Re: ¤ Comme un Homme ¤ [ft. Reyna]   ¤ Comme un Homme ¤ [ft. Reyna] EmptyVen 5 Déc - 0:55

« Jusqu'au bout et coup par coup

Je saurai faire de vrais hommes de vous. »




Il était normal que je m’inquiète pour elle. Quelle piètre amie je ferais alors, si ce n’était pas le cas. Reyna elle-même, passait son temps à s’inquiéter pour un rien. Oh, je n’avais pas la prétention de prétendre que son échelle de valeurs de « petits riens » ne correspondait pas à la mienne, mais je savais qu’elle s’inquiétait trop. Et pour tout. Parce que ses responsabilités étaient grandes, bien plus grandes que la moyenne, et surtout pour une fille de son âge, Reyna avait cette impression tenace qu’il lui incombait de tout gérer seule, à la sueur de son front. Cela m’agaçait souvent, parce qu’elle ne prenait aucunement soin d’elle, alors qu’elle en avait cruellement besoin. Combien même cette tête de mule prétendait le contraire. Il lui aurait fallu une bonne semaine de repos, sans avoir à réparer des dégâts causés par l’impétuosité des plus jeunes légionnaires, ou encore à faire la police dans des disputes parfois complètement inutiles. Elle était fatiguée, quoi qu’elle en dise, et j’aurais aimé que ce poids sur ses épaules, cesse. Mais Reyna était un excellent prêteur. Sans compter qu’il n’y avait plus de partenaire à ses côtés depuis le départ de Percy et Jason. J’espérais que les garçons aillent bien, comme leurs camarades d’ailleurs, mais nous n’avions aucune nouvelle et je ne savais comment me positionner par rapport à ça. Reyna ne devait pas non plus savoir, et je me doutais que cela ne devait cesser de tourner dans sa tête. Ce n’était pas qu’elle aimait contrôler les choses plus que de coutume, mais je crois que ça la rassurait d’avoir un œil sur tout, et de garder un maximum la tête froide. Du coup, je me demandais le nombre de sacrifices qu’elle avait dû faire pour arriver là où elle était aujourd’hui. Nous n’avions que trois ans environ d’écart, mais elle semblait aussi mature qu’une personne de la génération précédente. Sauf pour ce qui était de l’amour. Là, j’avais pu constater combien Reyna était jeune. Et même si je crois que toutes les femmes restent jeunes d’une façon ou d’une autre lorsqu’il s’agit de ce sentiment, j’avais pensé… Enfin, je ne sais pas à quoi je m’étais attendu. Peut-être à rien qui sait. Mais les discussions que nous avions pu avoir, et qui n’entrainait à penser à rien en particulier, m’obligeait à recouper celles que j’avais pu avoir avec Théo, et je me demandais quelque peu ce qui se tramait dans l’ombre. Avant de reconnaitre que cela ne me regardait en rien. Ils faisaient leurs propres choix tous les deux, mais quelque chose me disait que côté complication, il semblait prévu par l’Univers tout entier, qu’ils auraient leur lot.

« Que veux-tu, les romains sont doués pour toujours trouver de l’énergie quand il est question d’avoir le dernier mot. J’ai remarqué que les prêteurs faisaient de bonnes têtes de mules également. » Un sourire en coin plus tard, et j’éclatais de rire devant sa tête, avant de me détourner du paysage que l’on avait en contrebas, et marcher sur la colline tranquillement. Profitant de la légère brise fraiche, en cette journée d’octobre (je crois), mon regard s’égara vers le ciel, pour tenter de prévoir le temps qu’il ferait bientôt. Ce faisant, j’écoutais les pas de Reyna qui se rapprochait de ma position. Lui jetant un coup d’œil, je lui souris. « Pas de pluie en vue, mon capitaine. » Amusée de mes bêtises, celles-ci étant assez rares – oui, je réserve les meilleures à Liam – je choisis de m’asseoir, là où personne ne pourrait nous voir, sauf si ce quelqu’un venait à grimper la colline. Installée dans l’herbe, j’inspirais profondément. Moi-même, je passais la plupart de mon temps à l’entraînement, ou à l’infirmerie, ne m’accordant que peu de moments pour moi. Mais toujours plus que ceux que s’octroyait la jeune fille. La situation actuelle était assez rare, je devais bien le reconnaitre, mais il n’en restait pas moins agréable. Je dirais même que sa rareté en faisait un instant encore plus précieux, même s’il restait simple. Deux filles qui discutent ensemble, j’avais suffisamment arpenté les rues de la ville côté humains pour savoir que cela était monnaie courante. Mais pas tant que cela au Camp Jupiter. Peut-être parce que les filles comme les garçons étaient considérés de la même façon au sein de la Légion, et qu’ils pouvaient donc facilement s’adresser la parole sans ressentir de pression. Oh, le machisme existait toujours, attention, mais il faut croire que les romaines étaient suffisamment revêches en général pour pouvoir se dresser devant les propos désobligeants de certaines paroles. Il suffit de regarder Reyna par exemple. De mon côté, je ne pouvais rien dire à ce sujet. Marcus m’avait suffisamment marqué à son arrivée au Camp, pour que je rechigne à se battre. Oh, je répondais si besoin, mais en général, personne ne venait me chercher querelle. Parfois, Liam me répondait, mais je le remettais à sa place poliment. En attendant, cela me semblait agréable, quoi que peu habituel, de discuter avec une demoiselle de mon âge, sans arrière pensées. Et pour les prochaines minutes, toutes deux nous avons continué à converser simplement. Parfois mon sourire revenait quand je cherchais à la taquiner sans en avoir l'air. Reyna en avait besoin, enfin je crois

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MessageSujet: Re: ¤ Comme un Homme ¤ [ft. Reyna]   ¤ Comme un Homme ¤ [ft. Reyna] EmptySam 13 Déc - 22:58



Très souvent on peut douter de nos proches, ça arrive très vite. On ne se rend même pas compte au départ et tout à coup, paf on se sent trahie - brisée, abandonnée. C’est tellement rapide. Par deux fois, la jeune femme s’était sentie dans cet état, par deux fois - deux fois de trop pour qu’elle ne puisse vivre sans méfiance à présent. Mais pas pour la guérisseuse du camp. Non pas elle. Elles avaient pratiquement évoluées ensemble, une dans le soin et l’autre dans ce qu’on pourrait appeler la politique mais ça ne changeait en rien ce que Reyna avait toujours ressenti auprès d’elle. Une amie sur qui compter comme tous rêverait. C’est pourquoi depuis longtemps, elle s’affairait à ne pas briser ce lien qui peut se montrer très fragile parfois. Elle compte trop sur elle. C’est donc plus qu’agréable de passer du temps avec elle.

Mais surtout être paisible, parler de tout et de rien sans craindre que ses paroles soient utilisées contre elle ou avec un but qui ne serait pas du tout bon pour le camp Romain. Kathleen est avant tout une femme d’honneur et de confiance. Une des raisons de leur entente. Reyna respectait beaucoup ce genre de personne, celles qui sont capables de prendre des responsabilités quand il le faut et ne servent pas du pouvoir pour assouvir leurs objectifs personnels. On pourrait croire que la fille de Bellone est avide de pouvoir, mais ça n’a jamais été le cas. Elle ne niera jamais aimer sa place, cette sensation de puissance, cependant même si elle ne renie pas son ambition, jamais être un tyran n’a été prévu dans son programme de cheffe. Pourtant Théo avait l’air de penser que c’était l’inverse, jusqu’à qu’il se ravise lui disant clairement qu’elle se faisait bouffer par son propre pouvoir. La jeune femme n’en savait trop rien.

A vrai dire, la Romaine n’y avait jamais réfléchi. La brune suivait simplement ce qui devait être fait pour le bien de tous, pas forcément en cherchant ce que les légionnaires diraient de ses ordres, bien sûr qu’il pouvait avoir des impacts sur chacune des décisions mais elle ne pouvait pas commencer à s’inquiéter des réactions des uns et des autres - ce serait bien trop compliqué. Ce n’est pas une question de manque de respect mais de logique pure et simple, car il y a déjà trop de choses compliqués sur lesquelles la jeune femme doit penser. Parfois, elle se dit que chez sa soeur ce n’est absolument pas pareil à part les batailles pour prendre le pouvoir. Il y a moins de blablas. On écoute son chef. Et même si les légionnaires écoutent leur Praetor, à présent cet équilibre et cette confiance mutuelle semble brisée. A cause de Octave ? De Percy et Jason ? Peut-être un peu le tout.

Il n’empêche que la fille de Bellone reste inquiète de l’avenir de son camp. Comment ne pas l’être ? Il faudrait être fou pour se dire que tout roule et qu’il suffit de se tourner les pouces en attendant. Reyna n’est pas de ce genre-là. Elle ne l’a jamais été. Jetant un regard à son amie, un sourire apparut sur ses lèvres en entendant sa réponse alors qu’elle venait de louanger ses protégés. « Parce que tu penses que les guérisseurs ne sont pas têtus, peut-être ? » Un petit rire accompagna ses paroles, «Nous pouvons être fiers de tous les Romains présents ici ou ailleurs. » lui soufflai-je, à présent à ses côté suivant son regard. Je pensais à ceux qui nous avaient quittés, enlever par la mort ou d’une autre manière. Je restai fière de tous ceux qui avaient un jour porté les couleurs de la légion. Kathleen me faisait quoi là ? Une blague ? J’écarquillai les yeux en la regardant, stupéfaite. Qu’est-ce qui lui arrivait ? Qui était parvenu à lui insuffler des blagues. Sérieusement, une fois la surprise passait je secouai la tête avec un petit sourire entendu, murmurant « Tu ne me dis pas tout, toi... », avant de jeter un dernier regard depuis notre lieu.

Soupirant en me disant que cela faisait déjà un moment que nous étions parties et que je devais y retourner. Je cherchai son regard et je sus qu’elle savait ce que j’allais lui annoncer avant même que je ne puisse ouvrir la bouche. Elle comprenait. « Viens mon amie, rentrons. » Mon sourire étincelant alors que l’entrainais avec moi sur le chemin du retour certaine que notre amitié serait toujours la même quoiqu’il passe, que la brune pourra toujours compter sur son aînée. Et ça, c’est quand même le plus important, se savoir soutenue même dans les pires moments. En principe, c’est difficile de trouver de bons piliers, mais impossible de douter de la fille d’Apollon, pas là-dessus en tout cas. Tranquillement, nous rentrons au camp, toutes les deux, prêtes à reprendre nos activités respectives qui nécessitent absolument toute l’attention possible. Et puis, on trouvera sûrement un moment dans les prochains jours - semaines, pour se retrouver comme tout à l’heure et échanger quelques ragots ou quelques confidences, car tel est notre lien.
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