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 La prochaine fois ne baisse pas ta garde devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]

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MessageSujet: La prochaine fois ne baisse pas ta garde devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    EmptyLun 25 Aoû - 18:24

Ah l'entraînement

Ce que j’aime chez les romains, c’est qu’il y a du Kool-Aid à volonté. Ouais, c’est un des avantages d’être romains. Parce que franchement les désavantages, il y en avait plusieurs, donc un gros. Genre énorme. Blond, énervant, pâle et qui se nommait Octave. Il cachait un truc de mec, un genre de jalousie refoulée ou un truc du genre. Hey, ce n’était pas lui qui était aux commandes et j’aimais bien Reyna moi, bien qu’elle était souvent exaspérée par mes personnages. Elle n’avait pas encore eu droit à mes meilleures performances, c’est moi qui le dis. Donc, d’un côté on avait un blond hargneux qui serait sûrement très attirant avec de la teinture bleue dans les cheveux et portant une robe à paillette, ce qui serait une blague fort amusant à lui faire. Il faudrait que je revoie mon planning. Mais bon, j’étais romain et un soldat. Un médiateur, un négociateur, un artiste et aussi un sacré beau gosse. Quoi, il fallait le dire non? J’étais beau. Allons, la vérité ne faisait de mal à personne, si? Bon, d’accord, il m’arrivait d’exagérer un peu, mais juste un peu, et puis personne ne pouvait m’entendre, je n’étais pas télépathe. Donc, ben voilà, c’était moi et moi seul. Et heureusement que personne ne pouvait m’entendre parce que franchement, j’aurai été dans le pétrin et pas qu’un peu. Pas seulement qu’un peu. Donc voilà, il fallait que je le fasse comme ça. C’était bizarre non? De se dire que je n’étais pas télépathe. Juste un mec qui pouvait se téléporter et encore là. Je n’étais pas toujours à l’aise d’utiliser mon pouvoir parce que ça réveillait des souvenirs en moi. Des souvenirs vraiment pas du tout agréables que je voulais oublier. Hey, j’étais un sensible. J’avais perdu beaucoup le 11 septembre et en temps normal, je n’aurai même pas dû être là. Je n’aurai pas dû survivre. Ma vie, elle devait se terminer en temps normal dans cette tour, écrasé par des tonnes de matériel en tout genre. Et pourtant, j’étais là, j’étais bien présent et je faisais chier tout le monde. Il fallait oublier ma triste expérience et puis je supposais que c’était mieux pour moi. Je voulais oublier mon mal en faisant rire les autres pour me faire du bien. La médecine du rire en somme. J’étais un vieux croûton ici, ça faisait un moment que j’étais là et bon, voilà, j’étais en parfaite santé et tout ça, j’arrivais à me battre, à me faire des amis et déconner. Et aussi m’amuser… Comme je le voulais. Seulement comme chaque romain, j’avais des responsabilités, comme m’occuper de la salade parfois. C’était très important la salade, nous étions renommé pour notre salade romaine, il fallait conserver cette tradition, c’était très important. Et j’étais souvent le gardien. Tout comme j’adorais dire n’importe quoi et que je me retrouvais souvent dans les problèmes à cause de tout ce que je disais. Comme cette histoire de salade que je venais juste d’inventer, nous n’avions pas de salade, mais bon, je ne pouvais pas m’empêcher de faire cette blague pourrie. Comme à chaque fois que j’en avais l’occasion. Je n’allais pas m’empêcher de faire une blague hein, surtout quand la porte était grande ouverte, c’était comme se priver de chocolat alors que nous en étions enduit. Complètement stupide. Ce qui me faisait penser que je devais me réserver un moment dans les bains pour prendre un bon bain chaud. Oh, j’avais trop de truc de prévu, vraiment trop de truc. Et puis là, c’était vraiment un souci avec tout ce qui se passait. Encore heureux que je ne servais pas de pigeons voyageurs parce que sinon, j’aurai été déplumé, encore plus que je ne pouvais l’être en ce moment. Mais j’avais l’impression que je faisais un bel oiseau.

Donc, journée normale comme toute, je faisais mes trucs. Je m’étais levé après m’être réveillé, j’étais aller versé un seau d’eau glacé sur la tête d’un de mes frères pour le réveiller, c’était son tour, il me l’avait fait la semaine dernière et j’étais allé me douché. Même si je devais aller m’entraîner après. La propreté était de mise chez moi. Très importante. Bien que je n’étais jamais à l’heure. Ce n’était pas de ma faute, j’avais le syndrome du décalage des minutes. Le temps passait plus vite pour moi alors que je faisais la même chose que les autres. Ce n’était pas facile hein. Déjà, j’avais un entraînement de prévu avec un gosse quelconque, je n’avais même pas demandé son nom, j’avais juste débarqué, lui avait tapé sur l’épaule et lui avait donné rendez-vous le lendemain. Comment se faire un pote d’entraînement en une seconde façon Taylor. Il fallait quand même que je signe mon œuvre, n’est-ce pas? Donc, voilà, après avoir été volé de trois minutes dans la douche, c’était toujours là que ça se produisait, aller savoir pourquoi. Je ne pouvais pas vraiment le dire, c’était complexe et voilà, c’était tout. Tout simplement tout. Donc euhm, j’avais débarqué en trombe pour revoir mon poto, on va l’appeler Glaive énervé pour la peine, ça allait donner une idée de comment il était en ce moment. Je sortis mon propre glaive et avant que je ne puisse dire un truc, il se jeta sur moi. Hé, il fallait y aller doucement avec la beauté que j’étais. Je me défendais bien, mais je n’avais pas eu le temps de mettre une armure de protection, crétin récurreur de chiottes, et voilà que Monsieur s’amusait à me battre comme si j’étais un œuf. Hé ho. Bon, je m’en tirais bien, malgré tout ça et malgré le fait que je n’avais pas eu le temps de m’échauffer. Et quand je disais bien, oui ça incluait l’énorme coupure qui parcourait la moitié de mon torse, qui avait scalpé mon t-shirt et qui saignait. Le mec, ne s’est même pas excusé, enfin, il a grommelé que c’était un accident, il ne voulait pas. Je l’avais pardonné, bien sûr, mais bon, ça faisait mal. Et moi, j’allais encore me retrouver à l’infirmerie. Et une visite à Kathy-Cat, une. Donc, le mec dans un élan de gratitude, il m’aida à m’y rendre, mais légèrement honteux, il me laissa à la porte. Soupirant légèrement, je toquai à la porte avant d’entrer comme si de rien était en sifflotant.

« Kathy-Cat? C’est moi, ton patient préféré….j’ai du boulot pour toi. Rien de grave hein, juste que bon, c’est habituel. »

Je faisais le fier, mais en vrai, je n’en menais vraiment pas large. Limite si je tenais sur mes jambes. Mais je lui adressais un sourire joueur et lui fit un clin d’œil avant de croiser les bras…Et de grimacer… Mauvaise idée, je défis mon geste et gardai les bras ballants. Je servais à rien, super.

« Tu vas pas paniquer hein si je te dis que j’ai pas eu le temps de mettre mon armure? J’aimerais que tu ne fasse pas une attaque. Et puis Glaive énervé c’est barré donc..euhm..»

C’est là que je vis la Terre un peu tournée autour de moi et que je perdis l’équilibre pour finir, agripper à un lit, l’air totalement perdu et drogué. Wahou… Mais j’allais bien, hein, j’allais toujours bien. Quand même, il ne fallait pas exagérer.

« Et toi…tu vas bien? Tu m’as manqué, bien que tu m’as vu il y a deux jours.»
lumos maxima
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MessageSujet: Re: La prochaine fois ne baisse pas ta garde devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    EmptyLun 1 Sep - 0:44

« Ecoute ton cœur »


Enchainer les patients, ça, je savais faire. Mon don s’était éveillé peu après mon arrivée à la Nouvelle Rome, il y a un peu plus de dix ans. J’allais avoir 24 ans en septembre, alors oui, on peut dire que ça faisait presque onze ans même. Et mon arrivée ne s’était pas passée sans heurt. Echevelée, colérique, traumatisée, j’avais erré jusqu’à la Nouvelle Rome, ne sachant rien de mon ascendant. Peu importe, je m’en fichais pas mal. Ma mère me manquait déjà, et combien même j’avais davantage l’étiquette maternelle qu’elle ne l’avait eu envers moi, son image restait figée dans mon esprit. Peu loquace, je n’avais rien raconté de ma vie passée, à qui que ce soit. Octave, Isaiah, m’avaient aidé à m’ouvrir aux autres. Marcus m’avait poussé à bout , à me rebeller, et encore aujourd’hui, je n’étais pas à l’aise en sa présence, comme s’il pouvait me maîtriser en un instant. Reyna avait fait partie, et faisait toujours partie de ma cohorte, nous liant toutes deux. Et puis, il y avait eu Autmn, Maelys, Adrian, Théo… Et des grecs. Tobias, mon petit frère turbulent à qui je ne permettrais jamais qu’il arrive quoi que ce soit. Et Hailey à qui je m’étais confrontée lors de l’attaque. Intriguée par cette fille, à l’écoute, et me poussant à réfléchir concernant les liens entre grecs et romains. Oh, et il y avait Liam… Liam. Je ne savais jamais comment me positionner face à lui. Un de mes patients les plus réguliers, si ce n’est le plus régulier. Insouciant, téméraire – trop – il agissait avec inconscience aussi, me rendant folle. D’inquiétude, de colère, d’agacement, je ne sais pas. Mais j’aurais aimé qu’il soit un peu plus mature, et arrête de se mettre dans des situations impossibles. J’avais réellement envie de lui hurler dessus parfois, bien que je ne sache pas pourquoi. C’était comme… plus fort que moi. Lorsque je le voyais, je voulais être sûre qu’il allait bien. Cela faisait quelques années maintenant que je le connaissais, et ce n’était que récemment que je m’étais rendue compte de mes réactions inhabituelles le concernant. Depuis quelques temps, j’avais dû mal à m’occuper des blessures sur son torse. Je ne sais pas s’il me faisait peur ou autre chose, mais c’était plus difficile.

Une voix m’alerta et bon sang, je me retournais pour voir Liam. Pile au moment où je pensais à lui. Il m’expliqua quelque chose qui n’était grave, mais sans plus. Et mes yeux se baissèrent sur sa silhouette pour observer une longue estafilade traversant son torse. « Qu’est-ce que…. » Mon incompréhension commença à se dissiper peu à peu, alors que deux mots attiraient mon attention. « Glaive énervé ? » Qu’est-ce que c’était que cette histoire ? J’avançais rapidement, passant à côté de lui comme si de rien n’étant, voyant déjà rouge. Sortant de l’infirmerie, je regardais à droite et à gauche, sans trouver le mec qui avait fait ça. Pour faire bonne mesure, et parce que je me sentais en colère, je lançais à deux romains passant par là un : « Quand on s’entraine, on fait attention, bon sang ! » Avant de tourner les talons sans attendre de réactions. Quand je revins, je le vis de dos, agrippé au premier lit venu, et sa position ne laissait aucune place à l’imagination. Il allait mal. Aussitôt, je le rejoignis, faisant fi du frisson qui me parcouru quand je le touchais. Passant son bras autour de mon cou, je l’aidais tant bien que mal à s’allonger sur le lit de fortune, histoire qu’il n’ait pas à user de ses forces. Une fois cela fait, je retirais tout vêtement du haut – s’il en restait – pour que sa blessure soit pleinement visible. Observant avec attention ce qu’il s’était fait, je fronçais les sourcils. « Que s’est-il passé ? En détail. » Ordonnais-je, intransigeante, comme à chaque fois qu’il venait. Je connaissais beaucoup de moments de sa vie du coup, des vrais et des faux, parce que je savais qu’il me faisait des blagues parfois et qu’il inventait. Mais je posais cette question quasiment à chaque fois. « Pas moi. J’aimerais que tu prennes un peu plus soin de toi… Lia… Minet. » Je regardais toujours sa blessure, parlant d’une voix neutre. J’avais hésité à la fin, mais l’ironie était fine, à peine perceptible. Enfin bon, je l’avais dit tout de même. Me détournant pour aller chercher de quoi le désinfecter, je fis une sélection de coton et d’une fiole qui le piquerait un peu. M’enfin bon, comme on dit, hein. Il faut souffrir pour être beau. Ouais, j’ai déjà entendu ça quelque part.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: La prochaine fois ne baisse pas ta garde devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    EmptyMer 3 Sep - 4:52

Non,non jamais, je ne le dirais.

Je ne disais pas que j'aimais être blessé hein. Le genre hors-service pour moi, c'était chiant. Je pouvais rien faire et moi rester là à regarder les tâches au plafond et à compter le nombre de moutons qui pouvaient sauter par-dessus une clôture, très peu pour moi. Il fallait que ça bouge, que ça aille du mordant, du défi. Du piquant quoi. Rester assis sur une chaise, à se faire bander le torse, ouais moi j'avais un problème avec mon torse. Il fallait croire. À chaque fois que j'allais me faire soigner, c'était toujours la même chose. Il y avait toujours un problème au niveau de mon torse. Allez savoir pourquoi sérieux, je ne le savais pas moi-même. Donc voilà, là était là question. Et puis quoi après? J'avais une fixation sur mes muscles? Nah, arrêtez, j'étais le plus beau fils de Mercure du camp. Il fallait admirer la marchandise hein. C'était très très importante. Seulement toucher était une autre chose. On ne peut que toucher avec les yeux et après celles et ceux, étant bi, ça arrange parfois certaines choses hein. Mais pas toujours. Ah ça non pas toujours. Il était impossible d'avoir la perfection d'un seul coup comme ça en claquant des doigts. Bien que parfois, je pouvais représenter cette perfection. Et il n'y avait aucune exagération dans cette phrase, sérieusement aucune. C'était comme me dire que j'étais laid. Chose impossible. Tout comme l'exagération. Donc si nous revenions un peu à ce que je voulais dire. Donc oui, Kathleen avait un joli derrière... C'était réellement ça que je voulais partager? Peut-être pas à tout le monde parce que quand même, on ne pouvait pas être tout le monde en même temps à la mater, si si, c'est mater parce que franchement, elle était jolie cette fille. Mais jamais je n'allais lui dire. Oh ça non hein parce que franchement, j'allais me faire rembarrer fissa. D'autant plus c'est pas le temps d'avouer a une fille que l'on la mate alors qu'elle tient une aiguille pour vous recoudre. Je dis ça comme ça. Parce que bon, elle en avait vu de toutes les couleurs avec moi. Même le rose, bien que ça ne m'allait pas du tout au teint. Donc, est-ce que je devais réellement dire que je n'aimais pas du tout ce que je pouvais voir? Ce que je pouvais entendre et sentir. Les quatre sens. Et après, nous avions douce et délicate Kathleen qui me regardait sans comprendre avant de voir ma blessure. Encore du boulot pour toi. Dans tout les cas, elle devait se dire au moins qu'elle n'avait pas le temps de s'ennuyé avec moi. C'était déjà ça et c'était bien. Même très bien. Quoique je devrais peut-être faire plus attention. Peut-être hein parce que ce n'était pas certain. Pas toujours facile hein la vie. Il y avait des choix compliqués à faire et aussi des choix simples. Mais parfois, les choses simples devenaient compliqués « Petite décoration version rouge sang sur moi. Ça te plaît? C'est la nouvelle tendance cette saison.» Je ne pouvais pas m'empêcher de faire le con, je sais. C'était lourd, je sais aussi, mais elle avait vraiment pas l'air dans son assiette, quoique l'assiette était peut-être sur le côté à attendre tristement d'être rempli pour de la bouffe. Voilà, peut-être ça. Ce n'était plus certain. Donc, j'avais encore fait une de mes blagues pourries, je vous remercie dieu romain des blagues pour cette bénédiction aussi nulle, si si, je le dis parce que personne ne pouvait sortir les meilleures blagues nulles. Tout le monde sauf moi. Et c'est là que si nous étions dans une pub pour la télé, qu'il y aurait le mouvement extrêmement lent du genre l'escargot en matière de mouvement de cheveux. Juste pour ponctuer mes dires. Mais bon, il semblait que Kathy-Cat ne voulait pas voir ma belle chevelure parce qu'une fois que j'eus prononcé Glaive Énervé, et qu'elle l'ai répété d'une voix qui laissait clairement voir quelle ne savait pas du tout de quoi je parlais, ben..voilà, elle était sortit. Et moi pendant ce temps, j'étais blessé. Le sang, la douleur, oh mon dieu je vais défaillir. Ou peut-être je fais encore le con et ça fait ce que ça fait.

«Kathy-Cat, ça va pas besoin du bras et le porte-blessé.» Oui je ronchonnais malgré le fait que j'aurai été incapable de tenir sur mes jambes pour m'y rendre. J'étais un homme et un homme, ça avait son orgueil hein. Fallait quand même pas trop poussé ça trop loin hein quand même. Et puis après quoi encore. Je tentais bien de me défaire de son étreinte, mais bon, je savais qu'elle allait me gronder encore plus au final et ce n'était pas ça du tout que je voulais. Alors là, pas du tout. Donc il fallait que je travaille sur moi. Et sur le côté confortable de ce lit parce que franchement, j'avais connu mieux. Je fis la moue alors qu'elle déchirai, si si, déchirer, de toute façon, c'est pas comme s'il n'y avait pas un grand trou en plein milieu de mon t-shirt favori, j'aimais cette couleur moi. Bien que pour le moment, je n'étais pas capable de la discerner. Oh sérieusement... « Tout, dans les moindres détails? Bon alors, cette nuit, je me suis levé pour aller aux toilettes, je suis tombé sur un type qui mangeait des cookies... J'en voulais, mais il m'en a pas donné... Donc, j'ai dû..» Je lui adressais un petit sourire avant qu'elle ne se décide de me taper et lui fit un clin d'oeil. « Nah je blague, en fait, j'ai choppé un mec, je lui ai dit de venir s’entraîner avec moi et, je sais pas trop...il a fini par s'énerver. Pourtant, le personnage de mon gamin de 5 ans était parfaitement crédible. Et ça donne la belle oeuvre d'art que tu as sous les yeux.» Je haussai un sourcil, l'air vaguement amusé à l'entente d'un surnom. Minet hein? J'avais des poils de chat sur la tronche? Attend, j'allais faire des ronrons bientôt hein.« Miaou Kathy-Cat. Adopte-moi. Caresse-moi, j'adore lorsque l'on me gratouille le derrière de l'oreille.» J'adorais faire ça et puis, ce n'était pas méchant. Elle m'avait appelé Minet en premier hein. Je l'observais farfouiller dans ses trucs médicales avant de sourire. « Est-ce que le preux chevalier à le droit à un baiser magique pour se sentir mieux?» Un mec s'essaie. Toujours.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: La prochaine fois ne baisse pas ta garde devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    EmptyJeu 4 Sep - 23:50

« Ecoute ton cœur »



La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    1409867622-liam-kath-1

La médecine… Je ne me tournais aucunement dans cette direction étant gosse. Je devais bien reconnaitre que c’était même loin de ce que j’imaginais. Le truc… C’est qu’au jour d’aujourd’hui, je ne sais plus ce que je voulais à l’époque. C’est bête, je sais. La plupart du temps, les gens se souviennent de ce qu’avait été leurs rêves, leurs espoirs, leurs envies un peu innocentes. Mais ce n’était pas mon cas. Enfin, ce n’est pas que je n’en avais aucun souvenir concret, mais plutôt que je… De quoi avais-je rêvé étant enfant ? Qu’est-ce qui avait bien pu faire briller mes yeux au point que l’intime conviction, la pensée secrète d’un avenir irréel, naisse dans mon esprit ? Je ne sais plus trop. Quand j’essaye de trouver une réponse, que je me plonge dans ma mémoire, tout ce que je vois, c’est ma mère. Elle et sa lumière qui baignait mes journées d’une aura apaisante. Je ne vivais que pour elle. Elle était ma vie, mon futur, tout ce que j’étais. Depuis toujours, je m’étais occupée d’elle, l’aimant de tout mon être. J’avais tout fait pour qu’elle soit fière. Dansant durant des années, m’entraînant à la musique aussi bien qu’au chant, ou encore au dessin, j’étais une artiste. Tout comme elle. Est-ce que j’aurais aimé me tourner dans cette direction ? Comme cela avait été le cas pour elle ? Aucune idée. Peut-être. Oui ? Aurais-je voulu faire de la danse mon métier ? La question ne se posait plus à présent. J’avais loupé ma voie, il y a bien longtemps, et rien de ce genre ne me serait plus permis. Pas alors que la vingtaine avait été atteinte sans que je ne force mes pointes à se courber comme il se devait. Pas durant ces dernières années, en tout cas. Je connaissais toujours les bases, et il m’arrivait de mettre parfois de la musique pour m’aérer l’esprit, mais je ne faisais plus grand-chose. C’était du passé, dirons-nous. Voilà, un passé lointain, qui avait laissé place à ce monde de demi-dieux auquel j’appartenais sans le refuser. Plus maintenant. Non, maintenant, je n’avais plus que lui. Rien d’autre ne me rattachait à l’extérieur, et cela faisait bien longtemps que je n’y avais pas été d’ailleurs. Pourquoi l’aurais-je fait, hum ? La bataille sur le Mont m’avait suffi. Blessés, morts, désespoir et colère. Rien de bon, à l’extérieur, en somme.

Quand le gamin commença à me répondre, je soupirais direct, déjà lasse. Liam était incapable de se montrer sérieux plus que quelques secondes, et je me demandais parfois comment cela se passait sous son crâne. Est-ce que tout était connecté pour se conduire ainsi ? Ou alors, il était perché, tout simplement. Un petit foufou, instoppable. Oui, ça ne se dit pas, et alors ? L’idée est là. En plus, il avait parlé de cookies. Du coup, je me suis davantage concentrée sur ses dires, même si, non, je n’étais pas gourmande. Pas plus que ça. Mais j’aimais bien cuisiner des cookies. C’était facile, et les gens aimaient bien. J’en avais d’ailleurs toujours une boite à l’infirmerie, frais de la veille ou du jour. Oui bon, je dors peu. Et il faut que je m’occupe. Tout le temps. Par contre, concernant le garçon, est-ce que j’allais devoir le frapper ? Ce ne serait pas la première fois. Mais il sembla comprendre de lui-même à quel moment s’arrêter, puisqu’il réitéra son explication, avec un peu plus de logique. Enfin logique… Sa situation s’était tout de même terminée en combat sanglant, hein. Enfin, il semblerait qu’on ne me demande pas mon avis, et ce n’était pas plus mal parce que sinon, j’aurais pu l’enfermer dans une pièce confinée, histoire qu’il n’aille pas se mettre dans de beaux draps. Grognant légèrement, j’étais donc revenue auprès de lui, et imbibais consciencieusement un coton de désinfectant, avant de répondre. « Tu ne peux pas t’entrainer sans risquer ta vie, sérieusement ? Ce serait trop te demander, Liam ? » Oui, je n’allais plus utiliser ce surnom. J’avais essayé quelque chose pour une fois, parce que lui avait le sien, mais ça ne sonnait pas… normal. Pas dans ma bouche à moi en tout cas.

Froide dans mes gestes, je fis un pas vers lui, toujours allongée et commençais à tapoter sa blessure avec attention, juste après qu’il ait terminé de parler. D’ailleurs, je m’étais retenue de lever les yeux au ciel devant ses pitreries, parce que ce serait trop lui faire plaisir que de réagir réellement. Hum, c’était sans compter la parole suivante, celle où il parlait d’un baiser. Secouant un peu la tête, concentrée sur sa blessure, je continuais à glisser sur sa plaie. Le coton était plein de sang, pas étonnant vu la gravité de l’ouverture abdominale. J’en changeais rapidement, avant de répondre. « D’une, tu n’es pas un chat. Enfin pas suffisamment mignon pour que je le caresse. » Aucune arrière-pensée dans mon esprit, c’était sincère. Le ton était là pour le prouver. « De deux, un bisou magique, ça n’existe pas. » Je ne le regardais toujours pas dans les yeux, plus intéressée par ce que j’étais en train de faire que par la lueur que je ne manquerais pas de croiser si jamais je levais mes prunelles jusqu’aux siennes. « De trois, tu vas bientôt guérir. Tiens-toi tranquille, le temps que je désinfecte ta blessure. Et après, tu auras le droit à ta dose. » La voix était plate, mon descriptif, basique. Je faisais mon boulot. Et même s’il s’agissait du garçon qui me troublait parfois de manière incompréhensible, j’étais apte à mettre ça de côté pour gérer la situation avec professionnalisme. Je continuais donc silencieusement mon affaire, passant du coton sur toute la plaie, comme il était nécessaire de le faire. Une fois cette étape terminée, je jetais le tout, avant de défaire mes cheveux et de refaire la queue de cheval. En effet, les mèches qui me tombaient devant les yeux, très peu pour moi. Le côté pratique n’y était pas du tout. Attrapant un tabouret roulant que je ramenais près du lit du romain, je fis redresser le siège jusqu’à la bonne hauteur. Inspirant profondément, à la fois pour me concentrer et parce que je savais que mon énergie allait me quitter pour rejoindre son corps, je levais enfin le visage vers lui. Croisant ses prunelles perçantes, je demandais un simple : « Prêt ? » Parce que j’allais commencer. De toute façon, mon pouvoir était loin d’être désagréable, bien au contraire. La chaleur qui se dégageait de mes mains dans ces cas-là semblait bien plus… reposante, voire même… plaisante. Bien plus agréable à vivre que l’aura qui était la mienne en tout cas. A croire que toute la vitalité bienveillante et sociable que chacun possédait un tant soit peu, résidait entièrement entre mes paumes. Inhumaine, sauf à cet endroit.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: La prochaine fois ne baisse pas ta garde devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    EmptyVen 12 Sep - 3:20

Ah l'entraînement

Bon alors, ce qui était un problème, c’était que j’avais des trucs à faire. De la plus haute importance à vrai dire. Je devais me raser. C’était bête hein, j’avais oublié de le faire avant de venir là. J’avais prévu de le faire après l’entraînement, mais il fallait croire que je n’avais pas eu la chance ou bien le temps. Je ne savais pas quoi choisir entre les deux, parce qu’est-ce que la chance pouvait vraiment exister? C’était une question que je pouvais me poser souvent, le genre de question existentielle débile de ce genre. Oui, ça m’arrivait. Mais là, bon, je devais avouer que me creuser la cervelle comme je pouvais le faire à l’instant, c’était pas du tout plaisait. Surtout que je n’avais pas Ted avec moi. Mon petit Ted. La vie était difficile sans lui, mais il avait décidé de me laisser faire chemin seul. Et bon, qu’est-ce que je pouvais faire de plus? Qu’est-ce que je pouvais lui dire? Je ne savais même pas pourquoi il avait coupé tout contact d’un jour au lendemain, comment je pourrais l’aider. Fin bref, je n’étais pas là pour ça. J’étais là pour savoir si je devais me raser ou pas. Un truc très important. Très difficile aussi. Je savais que les filles et certains mecs aimaient aussi ça. C’était bien avec le fait d’être bi, je pouvais faire ce que je voulais. L’amour que l’on pourrait qualifier de pur. Parce que bon, on ne pouvait pas aimer simplement une personne parce qu’elle était un homme ou une femme, mais bien par ce qu’elle pouvait être intérieurement parce que le sexe n’avait pas d’importance pour moi. Mais bon, c’était mon avis. J’avais toujours des avis bizarres sur tout plein de truc parfois inutile, parfois brillants. Je ne dirais pas que je suis un spécialiste de la chose, seulement je devais faire attention. Rien n’était facile, rien n’était simple et bon, rien n’était rien. C’était quand même amusant non? Rien n’était rien. C’était comme la blague sur le…ah non, c’est une charade ou bien une devinette. Je ne sais plus trop, je savais un peu trop de chose. C’est dans ces moments-là que mon cerveau se barrait. Il se barrait à un endroit que j’ignorais, ça je pouvais le dire mais je savais que ce n’était pas dans ma tête parce que quand je frappais, ça sonnait creux. Donc, il fallait que je trouve autre chose. Il fallait que je trouve une autre chose. Un autre truc peut-être logique ou peut-être pas. Les Bahamas peut-être? Les Antilles? C’était à tout réfléchir et établir un plan d’action. Surtout pour m’aider à retrouver ma mémoire. Déjà, je ne savais pas de quoi je pouvais parler à l’instant auparavant. La mémoire, c’était fou. C’était compliqué aussi. Je ne savais pas trop quoi choisir et quoi dire. Humm, c’était une question de chaussures? C’était ça? Il fallait croire que manquer de sang dans mon organisme, ça me faisait tout drôle. Je n’avais clairement pas l’habitude de ça. Clairement pas l’habitude. Mais on prend habitude à tout. Enfin, je crois.

«Nah, mais ce n’est pas de ma faute. Hein. Ce n’est pas moi. J’ai rien fait. Je suis innocent. Dans les deux sens du terme.» Je lui adressais un petit sourire pour lui signifier que je blaguais, encore une fois. Je ne pouvais pas être sérieux. Rien n’était jamais grave avec moi. Rien n’était jamais compliqué et complexe. C’était, simple. Facile. Tout était relatif et tout avait une solution. Il suffisait de la trouver. Bien sûr, trouver ça, c’était comme trouver une aiguille dans une botte de foin, mais que voulez-vous? On fait avec ce que l’on a. On fait toujours ce que l’on a. Un poulet ne pouvait pas devenir un cochon, même si on l’arrosait de peinture rose. C’était disons impossible. Bien qu’un poulet rose, c’est mignon comme tout, très féminin aussi, je n’aime pas le rose bien que je n’ai rien de personnel contre cette couleur. Non moi, le conflit avec la couleur était avec le vert. Si si le vert. Il m’avait regardé de travers, je le jure, c’était fou comment le vert pouvait être malpoli. Je n’allais pas être son ami hein si c’était pour être comme ça. Alors ça non hein. C’était déjà difficile la vie, alors non hein. Franchement, il fallait travailler dur et ce foutu vert venait et nous faisait : Ah nah. Pas assez bien pour toi, saleté de V.? Prend ça! « C’est hors de mon contrôle. Enfin, tu as compris. Tout ça, c’est la faute du vert… Le vert, c’est malsain. Il m’aime pas.» Oui, j’étais songeur et j’avais l’air sérieux, mais je l’étais, du moins à moitié. Je n’avais peut-être pas conscience de tout, mais bon, on faisait avec ce que l’on avait non? Je n’arrêtais pas de répéter ça aussi. Je devenais vieux, je perdais la mémoire… Oh mon dieu. Oh mes dieux… Il m’arrivait quoi? « Oui Maman….» Si elle pensait que je n’allais pas me moquer pour ces trois petits points, elle se trompait. Je ne pouvais pas m’en empêcher. J’étais comme ça… Un grand gamin qui ne prenait jamais rien au sérieux. Sauf peut-être Reyna. Parce que Reyna était cool et elle… bon elle était une sorte de sérieux. Une sorte, il y en avait beaucoup. Je ne pouvais pas tous les compter, je n’avais pas assez de doigts… C’était un souci. Un véritable souci. Mais pas autant pour ce qui m’attendait. « Aussi prêt qu’un scout Kathy-Cat.» Je lui adressais un clin d’œil et m’installai confortablement alors que je savais que j’allais souffrir, mais un homme est un homme et un homme ne montre pas sa douleur. « On peut savoir pourquoi tu tiens tant à ma vie?» Oui je me le demandais…parce que franchement, j’avais toujours pensé qu’elle ne m’aimait pas.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: La prochaine fois ne baisse pas ta garde devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    EmptyDim 14 Sep - 3:06

« Ecoute ton cœur »



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Mon pouvoir… C’est un peu comme une vague de chaleur douce qui vient s’abattre sur vous, en commençant par votre blessure. J’appose mes mains au-dessus de la plaie visée, et je ferme les yeux pour me concentrer. Et là, tout s’éclaire. La notion d’anatomie ne m’est jamais aussi claire que lorsque j’use de mon don. L’énergie qui est mienne s’échappe des paumes de mes mains pour venir s’infiltrer dans le corps de mon blessé par la plaie. Parfois, il s’agit de blessures internes, et il me faut davantage me concentrer, mais le résultat est le même. Le corps se soigne, se reconstitue, tandis que mon patient lui, ne ressent que chaleur et bien-être. Au début, j’ai beaucoup questionné, pour être certaine que je n’aggravais pas le cas de mes patients. J’avais des difficultés à me laisser aller, à faire confiance en cette science fort peu exacte dans la définition même du mot « science » à dire vrai. Et puis, j’ai appris, enregistré les aveux de ceux qui goûtaient à mon don, avant de comprendre qu’il ne faisait que rassurer, apaiser et justement, soigner. Rassurée, je n’hésite plus à l’utiliser à présent, pleinement coutumière à son contre coup. Je n’étais pas inquiète. Il est vrai que plus la blessure à soigner était importante, et plus je dépensais d’énergie. Celle-ci passant de mon propre corps à celui dont j’avais la charge, je me retrouvais parfois démunie. La plupart du temps, j’étais juste fatiguée, un peu hésitante sur mes pas, ainsi que sur mes propos, mais cela ne durait guère longtemps. Après… Il existait des cas de figure où la dose nécessaire de soin se montrait plus conséquente et m’obligeait à en donner davantage. Ce fut le cas lors du combat sur le Mont, par exemple. Adrian représenta mon plus gros défi, au vu de la gravité de ses blessures, et je savais d’instinct en observant les traces de sang que je pourrais y laisser ma peau. Je n’étais pas encore assez puissante pour gérer ce genre de situations. Enfin, de manière trop nombreuse. Pour le coup, j’avais blanchi. Beaucoup. Une fois l’usage de mon pouvoir terminé, j’avais tremblé comme une feuille, et mes yeux s’étaient faits hagards, perdus, tandis qu’on ramenait le garçon au camp Jupiter. Pour ma part, je me laissais portée, épuisée, sans prononcer un seul mot. Je ne sais même pas comment j’ai pu rentrer à la Nouvelle Rome ce jour-là, parce que c’était flou, et que je ne ressemblais à rien. Voilà donc ce qu’entraînait l’utilisation trop intense de ce que mon père m’avait laissé comme preuve de son passage dans ma vie. Ou comme preuve que nous étions liés. Au choix.

« Bien, je commence dans ce cas. » Il était habitué depuis le temps. Il savait que je ne voulais que son bien, simplement qu’il guérisse. Il est vrai que je n’étais pas des plus agréables avec lui – clairement pas – mais depuis des années que nous nous fréquentions au détour d’un lit de repos, Liam savait que je faisais ce qui était en mon possible pour le soigner. Malheureusement, j’avais de plus en plus de mal à rester dans un état dit normal en sa présence. Depuis quelques mois, mes yeux ne le voyaient plus de la même manière, et cela me frustrait profondément. Oh, il était toujours le bout en train, un peu trop fanfaron qui n’en fait qu’à sa tête, complètement inconscient, que l’on devrait tenir éloigné de tout danger possible. Mais à présent, il était plus que ça. La vue de son torse par exemple, ne m’aidait pas à garder l’esprit stoïque. Le problème, c’est que je ressentais à la fois une sorte de trouble clairement incompréhensible, un peu comme une curiosité devant sa peau, qui aurait dû m’être impossible. Totalement. Mais voilà, elle était là cette fichue curiosité et moi j’étais paumée. Surtout qu’à cette illogisme flagrant, venait s’ajouter une pointe de répulsion à l’égard de Liam. Non pas à cause de son comportement, non, ça j’avais eu le temps de m’y faire, mais plutôt dû justement au fait que je sois troublée. Parce que je n’aimais pas cette idée. Mais alors, pas du tout. C’était parfaitement inadmissible qu’un gamin pareil puisse me faire perdre mes moyens si jamais, je ne gardais pas le contrôle de mes émotions. En ce cas, j’étais passée maitresse dans l’art de ne rien montrer. Et pour cause. Un garçon comme lui, joueur et versé dans le domaine du flirt, ne ferait que s’amuser encore et encore de ce qui me perturbait. Et c’était hors de question. Jamais je ne lui donnerais de munitions pour qu’il se joue de ma personne. Alors je restais neutre, un peu sèche, c’est vrai, mais tentant de ne perdre la main en aucune façon.

L’activation de mon don fut rapide, comme une brise légère qui vint caresser la peau du torse de Liam. Je fermais les paupières, concentrée, et pris le parti de lui répondre rapidement, tout en ne perdant pas la mission des yeux. « Tu es un romain, tu fais partie de cette légion. Et même si ce n’était pas le cas, tu es blessé. » Prononcé sur un ton plat, parce qu’à mon sens, ces simples mots expliquent tout. Je suis médecin, peu importe qui se trouve sous mes mains. C’est de mon devoir de m’en charger et de tout faire pour réparer ce qui peut l’être. J’ajoutais néanmoins quelques mots, d’une voix à peine moqueuse. « Il faut croire que les clowns peuvent être utiles ici. » Mon visage reprit ensuite son expression de détermination, de concentration alors que je tremblais un peu. Rien de phénoménale, juste que je sentais l’énergie quitter mon corps. Sincèrement, ce n’était rien de grave, simplement une pulsion rafraichissante qui prend naissance au creux de mon ventre. Oui, je ne contrôle pas tout, à ma plus grande déception, mais tant que je pouvais aider, c’était tout ce qui comptait. « Là… ça devrait… être… Bon. » Un peu essouflée. Rien d’important. Et puis, inspirant profondément, je finis par rouvrir les yeux.

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MessageSujet: Re: La prochaine fois ne baisse pas ta garde devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    EmptyJeu 25 Sep - 4:22

Ah l'entraînement

Les blessures. J’étais un mec qui pouvait en parler longtemps de ce genre de truc. Est-ce que j’avais réellement compté le nombre de fois où j’avais eu droit à une ecchymose? Est-ce que j’étais en mesure de me dire que j’étais un aimant à blessures ou bien est-ce que les blessures étaient des aimants. Il fallait se poser la question hein parce que franchement, rien n’était aussi simple que deux et deux. Et tout le monde savait que deux et deux, ça faisait cinq… comme singe, mais avec un c au début du mot, pas de e à la fin et un q à la place du g. C’était presque pareil de toute façon, pourquoi s’attarder aux détails quand les détails s’attardaient à nous? Je pourrais dire que je suis un mec soigné, les cheveux en très bon état et très doux, bah ouais, vous en connaissez un mec qui prend soin de sa belle chevelure comme la mienne? Il s’agissait d’une entreprise très complexe parce que je devais m’occuper de chaque cheveu presque individuellement, mais comme c’était affreusement long, je devais ne pas décrocher. Un peu comme le décrochage scolaire, mais genre, de la concentration et ce n’était pas comme les maths à l’école. Oh ça non. Tout était bien plus complexe dans ce sens-là, mais bon, on faisait avec ce que l’on avait. Je savais que je n’étais pas le type le plus brillant de la planète, peut-être pas le romain le plus fort et le plus intelligent du monde, mais, il y avait toujours un mais à tout. C’est comme le principe de la tartine qui retombe du côté beurré. C’est le mais de notre histoire. Parce que oui, c’est une histoire. Une jolie histoire. Qui commence par un beau matin de printemps et qui raconte l’épopée d’un jeune dragon bleu nommé Azou et qui se fait des amis dans la plaine. C’est joli non? J’avais trouvé ça dans un livre pour enfant il y a quelques années et ça m’avait franchement faire rire. Azou, c’était trop mignon. Bon oui, je l’avoue, j’étais peut-être un homme, mais je n’étais pas insensible pour autant. Sensible aux femmes, aux hommes, au charme et aux trucs de 23h, pas de 22h59 et 59 secondes hein. Et puis après, il y avait les histoires de gamins. Comment ne pas résister alors que j’étais un gamin moi-même hein? C’était si difficile que je ne pouvais pas m’étonné de ce que je pouvais faire. Donc voilà, ce que je me disais c’était que ce n’était pas si simple que ça la vie. Que peut-être, j’étais faible, mais je ne m’en faisais pas. Si je me cassais un truc, j’allais me faire rafistoler par Kathy-Cat. Sérieusement cette fille, comment elle pouvait être belle, mais bon sang quel côté maman poule. Limite si je ne me demandais pas si elle ne pondait pas des œufs le soir lorsqu’elle était seule et si elle ne caquetait pas. Il fallait bien se le demander hein, parce qu’il s’agissait d’une question existentielle du genre, l’œuf ou la poule? Il fallait penser à tout. Chaque menu détail était important parce qu’il s’agissait de moi. De moi et de cette façon de dire que j’étais le mec le plus sexy du monde. Ou bien du camp. Quoique si j’avais un jumeau… nah oubliez, je serais encore le plus beau. Mais comment est-ce que je pourrais avoir de jumeau de toute façon? C’était stupide. Enfin bref, nous disions quoi? Que Kath avait un joli derrière, une belle poitrine? Elle avait de la chance, je n’avais pas trop regardé là encore. Elle était spéciale cette fille, spéciale dans le bon terme dans le genre unique hein, mais bon j’aimais bien ça, quoique je voulais qu’elle comprenne que le rire, c’était bien aussi hein. Même quand je suis à deux doigts de mourir.

« C’est parti ma cocotte!» Il fallait quand bien même que je fasse un peu d’humour non? Elle aurait pensé que j’aurais pris un sale coup sur la tête ou bien un arrêt au cerveau. Une bulle d’air peut-être? Je ne savais pas ce que ça pouvait faire ça, comme truc.. C’était original comme excuse bien sûr.. Mais bon, nous avions tous notre tactique et je faisais un peu ce que je voulais hein parce que c’était moi le roi. Je fais un petit aparté au roi lion : JE VOUDRAIS DÉJÀ ÊTRE ROI! C’est tellement un bon film, il faudrait que je me trouve un pote adorateur de Disney, ça serait pas mal cool. Bon bref, que faisons-nous maintenant? Ah oui, Kath. Son pouvoir. C’était tout simplement magique. Et c’est là que l’on insère le roulement de tambour, cymbales et etc. Plus les applaudissements hein, C’est important les applaudissements. Parce qu’il fallait féliciter l’artiste. Parce que l’artiste faisait des très beaux bruits de cheval après avoir dit Hue cocotte. Enfin, cocotte. Fin bref, faut comprendre les nuances, mais peut-être ne pas en avoir une tonne non plus. « Allez, je sais que tu en pinces pour moi Kathy-Cat. Dis-le. Je sais que c’est le cas. Tu n’as pas a te cacher, je t’aime bien moi aussi.» Dire que j’étais amoureux d’elle, aurait été mentir et je ne suis pas un menteur. Juste un comédien. Mais bon, que voulez-vous, on fait avec ce que l’on a. « Ouais ben, le rire guérit aussi. Tu devrais rire plus souvent tu sais. Je devrais te montrer un spectacle d’humour un de ses quatre. Ça nous ferait aussi une sortie ensemble. » Qui disait que j’étais un dragueur invéteré? Moi, juste moi. Et je le savais hein. Je ne me cachais pas, mais j’aurai vraiment aimé en savoir plus sur elle. Mais bon. C’était toujours le mais ou bien le Azou à notre histoire. Comme vous voulez. Pas de soucis avec ça moi. Je me redressais sur mes coudes, la regardant avant de me dire qu’elle avait l’air un peu, beaucoup fatigué. Du coup, je me levai d’un bond et allai poser une couverture sur ses épaules « Prend une pause, mon petit chat. Je vais rester avec toi. Ça va te faire du bien. Allez, au dodo! » Miaou.


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MessageSujet: Re: La prochaine fois ne baisse pas ta garde devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    EmptyDim 28 Sep - 3:00

« Ecoute ton cœur »



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J’allais bien. La plaie était profonde, mais je n’avais pas eu à utiliser mon pouvoir de la journée, si ce n’est pour des broutilles sans importance qui, à mon sens, ne méritait pas vraiment qu’on les soigne magiquement. Mais que voulez-vous, même chez les romains, les petites aiguilles plantées dans le pouce, ça fait mal. Quoiqu’il en soit, je n’avais pas eu recours à mon don de façon poussée, donc ça allait. Juste un peu essoufflée. Si je me regardais dans un miroir, je verrais un teint légèrement plus mal, qui ne manquerait pas de me conférer une allure de geek enfermée 24h sur 24. Chose que je ne suis pas, mais cela importe peu. Reculant d’un pas, je fronçais les sourcils en me remémorant ce qu’il avait dit sur les amourettes, et à quoi je n’avais rien répondu, déjà concentrée à reprendre ma respiration. Je n’étais pas amoureuse de lui, je ne l’avais jamais été et de personne. A dire vrai, en y songeant bien, je pensais sincèrement en être incapable. L’amour me connaissait, j’étais capable d’éprouver des sentiments positifs, mais pour ce qui était de l’amour avec un grand A, il faudrait repasser. Et je savais que Liam en avait conscience. Depuis les années que j’étais là, personne ne m’avait jamais vu en compagnie d’un garçon de manière plus ou moins proche. Aucun doute ne pouvait être réel. A la rigueur, peut-être que certains m’imaginaient frigides, tout simplement. Et peut-être qu’ils auraient raison. Qui sait. Pas moi. Je ne me touchais pas de cette manière, et n’acceptais pas non plus qu’on me touche. En somme, je l’étais probablement.

« Je ne t’aime pas, et tu le sais. » Qu’il saisisse la nuance ou non, peu m’importait. Cela ne m’empêcherait pas de fermer l’œil la nuit, ou de continuer à le soigner. J’étais obstinée, comme fille et Liam était mon patient le plus fidèle. Je ne cesserais pas de prendre soin de lui, parce qu’il me faisait du gringue de pacotille. Il était romain, il était de la légion, et surtout, il faisait partie de ma vie, combien même, il n’était pas vraiment mon ami, ou que je ne montrais rien de la place que je lui conférais. Mais je côtoyais Liam depuis un bail, je ne pourrais me passer de lui vraiment. Hum, peut-être en faisant un effort, qui sait. De toute façon, je ne quittais que très rarement la Nouvelle Rome, m’y trouvant chez moi. Et pour ce qui était de la suite de ses propos, et bien… : « Pitié, ne me propose pas un spectacle de marionnettes, j’en ferais des cauchemars. » Ma voix était tellement vide qu’on ne pouvait savoir s’il s’agissait de sarcasmes ou non. Moi-même, j’hésitais. Mes paroles étaient sincère, je pensais vraiment qu’un spectacle de ce genre, je m’en passerais volontiers, mais il faut reconnaitre qu’un petit bout de sarcasme pourrait alléger le tout. En tout cas, il n’y avait ni joie, ni chaleur, ni rien. J’énonçais une simple réponse. « Et nos rendez-vous ici, sont déjà trop nombreux, Liam. Il serait temps que tu prennes un peu plus soin de toi, pour changer. » J’aurais tellement aimé qu’il fasse attention, qu’il comprenne combien sa vie pouvait être précieuse et malheureusement, éphémère. Cela m’agaçait tellement parfois de le voir arriver et qu’il me raconte son anecdote, sa folie du moment, comme si tout était normal et que rien de ce qu’il disait ne devait choquer. Oh, je n’étais pas choquée dans le sens, perturbée, mais plutôt, dans le sens où un jour, j’allais réellement finir par l’enfermer dans une pièce protégée où il ne pourrait rien lui arriver. Et il ne l’aurait pas volé, hein. Au passage, je ne lui donnerais pas de vêtements autre que des boxer, et il y aurait des fenêtres à cette pièce, et un lit à l’intérieur, et je pourrais le regarder dormir, et… Stop ! Kathleen, bon sang. Fermant les yeux avec force, je reculais encore, inspirant profondément en tentant d’oublier toutes ces pensées dévastatrices.

C’était sans compter le mouvement que je perçus dans l’air, qui me fit rouvrir les yeux, à temps pour l’observer passer sur mon flanc pour poser une couverture sur mes épaules. « Qu’est-ce que… » Mon mouvement de recul fut aussi vif qu’instinctif, et je fus étonnée que le tissu qui me drapait le dos ne tombe pas. Mon cœur s’était mis à cogner comme un fou, mais je le calmais rapidement, habituée à affronter ce cas de figures. Tout le monde ne savait pas combien je prenais garde à mon périmètre personnel, et même si Liam devait en avoir conscience, il n’y accordait jamais d’importance, comme si l’espace lui était dû. Cela me faisait souvent serrer les dents, et je me forçais donc à ne rien montrer de mon trouble. Comme ce fut le cas également là. « Petit chat… » Je répétais, le temps de reprendre totalement le contrôle. Cela ne prit que quelques secondes, et je redressais le dos imperceptiblement, me faisait plus grande et plus fière. Mes mains tenaient la couverture sans que je ne m’en rende compte, parce que je cherchais déjà le regard de Liam. Une fois que nos prunelles se croisèrent, j’accrochais les siennes, me faisant perçante, et mettant un bon mètre entre nous deux. « Je ne suis pas un chat, Liam. Et je vais bien… » Soupir léger. Ce qu’il avait voulu faire partait pourtant d’un bon sentiment, et je ne devais pas m’énerver. Pour ça que je n’étais pas en colère contre lui, et que ma voix ne s’était pas faite agressive, juste passée un peu en mode « t’es pas un peu idiot, hey ? ». Et puis, peut-être que je ne lui avais jamais expliqué mon pouvoir ? Je ne sais plus, ça faisait si longtemps… Du coup, je pris une profonde inspiration, plantant de nouveau mes yeux dans les siens. « Depuis tout ce temps… Tu dois bien savoir que guérir… Me fatigue toujours un peu, non ? » Là, j’avais été plus douce que je l’avais voulu, même le ton était plus féminin. Et je regrettais déjà de m’être exprimée ainsi, parce qu’on aurait dit que j’étais en mesure d’éprouver des sentiments avec ce ton, que je n’étais pas un robot, mais bien une femme. Mince, le connaissant, il allait être déçu d’entendre une fois non robotisée.

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MessageSujet: Re: La prochaine fois ne baisse pas ta garde devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    EmptyJeu 2 Oct - 13:28

Ah l'entraînement


Je devais me dire qu’il y avait peut-être un problème. Moi un problème? Jamais de la vie. Et pourtant, je devais me dire qu’il y avait un petit souci dans tout ça. Un léger, juste un. Elle restait de marbre devant tout ce que je faisais. Bien sûr, ce n’était pas grand-chose, mais c’était quelque chose quand même. Un petit détail qui me dérangeait, mais c’était rien hein. En fait non ce n’était pas rien. Elle ne réagissait pas comme je me l’attendais à mes blagues et mes conneries. Elle ne faisait pas ça comme les autres. Franchement, ça me rendait la tâche encore plus difficile, je l’avoue, mais je devais essayer tout. Tout en fait. Donc bon, qu’est-ce que je devais faire de plus. Tenter des nouvelles blagues? J’avais pas encore tout à fait écrit mon script pour mon prochain numéro et je ne savais pas ce qu’était ses goûts exactement. Donc ça compliquait un peu les choses. Mais je ne m’avouais pas vaincu. Oh non, j’étais un guerrier, un battant. Peut-être plus éclaireur qu’un soldat de front qui défonçait tout sur son passage, mais je me considérais pas mal comme mec. Enfin, comme soldat, romain bref vous avez compris quoi. Je ne faisais rien pour rien et je voulais la faire rire et sourire. Et pourtant, je ne l’avais pas tout le temps. Donc, je faisais de mon mieux, certes, mais je savais aussi que ce n’était pas toujours facile et que je devais persévérer pour atteindre mon but. Ça fait un beau discours d’encouragement scolaire ça hein? Du genre, lâchez pas les amis, je suis là, je l’ai fait, vous pouvez le faire aussi. Oui, ça pouvait ressembler à ça et franchement, ça m’amusait de savoir que ça pouvait lui ressembler. Bon donc, je disais quoi déjà? Ah oui, Kathy-Cat ne savait pas ronronner. Mais elle était un chat. Un Cat comme on dit parce que ça rimait bien avec son nom, j’adorais son surnom, bon dieu. Bon alors, les solutions qui s’offraient à moi était diverses, mais je devais faire quelque chose. Réfléchissons un peu… Ah un papillon. Ça m’aide pas du tout ça en fait, il fallait que je trouve autre chose, autre chose que pourrait m’aider. Parce qu’elle m’aidait bien surtout après toutes les conneries que je pouvais faire et puis je me disais que je pouvais bien faire un truc pour elle, mais en fait non, il fallait que je sois un pauvre con profiteur de son pouvoir et qui allait se faire soigner encore et encore. Donc, il fallait que je fasse quelque chose pour contrer ça… Il fallait ça. Pour le moment, il fallait que je fasse la différence entre ses réponses. Parce que je ne savais pas trop quoi répondre. Enfin, je n’étais pas certain. Elle ne m’aimait pas? Pour peu, je pourrais aller dans la peau d’un personnage dramatique, du genre Roméo dans Roméo et Juliette ou bien, je pouvais rester moi-même. Ou bien, je disais bien ou bien. Donc, il fallait faire un choix. Un choix qui n’était pas ce qu’il pouvait y avoir de plus facile soit dit en passant. Donc, je devais, je devais faire quoi? Miaou. C’est toujours plus simple de miauler et de répondre la première chose qui nous passe par l’esprit.

« Si tu m’aimais pas Kathy-Cat, tu me soignerais pas. Romain ou pas romain. Donc tu fais ce que tu veux, mais je sais qu’au fond de ton cœur, c’est l’amûr fou»

J’adorais la taquiner, je ne pouvais pas dire le contraire, j’adorais ça, mais après, qu’est-ce que ça pouvait bien faire de plus si je disais, bon est-ce que je devais lui dire que j’avais envie de rembourser mes dettes par une sortie ensemble? Bah, déjà qu’elle ne voulait pas des marionnettes, ce qui me fit bien rire, c’était bien les marionnettes en fait. On pensait ce que l’on voulait de tout, mais c’était bel et bien ce genre de spectacle que je voulais aller voir un jour, mais peut-être pas avec elle du fait qu’elle aimait pas ça. Bah, nous verrons en temps et lieux. La fameuse phrase qui ferait rire tout le monde. Petit son de tambour s’il vous plaît. Dans ma tête, c’est quand même passablement cool, on pouvait avoir tout ce que l’on voulait et je dis bien tout. Même des donuts. J’avais faim… De la bouffe, j’ai besoin de bouffe, elle était où? J’avais pas envie de parcourir la moitié du camp hein et pas l’intention non plus de me faire servir par Kath. Donc, maintenant quoi? Oh, j’avais oublié de répondre à sa question? Peut-être bien en fait. Ce n’était pas une question aussi…

« Oui, ben justement, je veux t’amener ailleurs qu’ici et ne t’en fais pas, je ne suis pas un fan des marionnettes. Donc, c’est d’accord? Tu voudrais bien venir avec moi? Je pourrais te montrer des merveilles! »

Oui, je vendais bien mon offre, dans une autre vie j’avais été vendeur de voiture ou bien d’une autre chose. Je ne sais pas, mais je savais bien vendre mes trucs. Et le tout avec un petit sourire du plus bel effet et baam les amis. On faisait ça comme ça dans la place de Liam Taylor. Attention, beau mec en approche! C’était peut-être ça qui lui avait fait fermé les yeux. J’étais trop beau pour qu’elle continue à me regarder, mais moi, je voulais qu’elle se repose. Je disais toujours que je pouvais être un peu con, mais je prenais soin des autres, donc je faisais en sorte que ce soit le cas et je savais très bien que Kath était toujours fatiguée après m’avoir soignée, je la connaissais assez pour ça. Donc, il fallait que je fasse en sorte de veiller sur elle comme elle pouvait le faire pour moi. Bien sûr, ce n’était pas grand-chose, mais je faisais de mon mieux. JE ne voulais pas lui faire peur, je ne voulais pas qu’elle réagisse comme ça, reculant vivement, ça me faisait un peu mal parce que j’avais l’impression qu’elle me fuyait, mais en fait, je savais qu’elle n’aimait pas que l’on touche à sa bulle. Et même avec toutes mes bonnes intentions, j’étais entré à l’intérieur.

« Je… enfin, tu sais, je sais tout ça, mais bon, je voulais faire ma part. J’ai l’impression que j’en fais pas assez pour toi. Enfin, voilà, c’est tout. Je vais te laisser, je crois que tu es occupée et tout ça, j’ai fini de tout faire et bon, tu sembles en avoir marre de moi. »

Je lui fis un clin d’œil alors qu’à l’intérieur, je me sentais mal. Elle m’avait clairement repoussé et je ne la draguais pas. Bon, je pouvais pas dire que je n’avais pas essayé, mais ce n’était jamais rien de simple. On faisait avec ce que l’on avait. Donc bon, je faisais dans mon cas à moi avec ce que j’avais. J’étais un comédien et un comédien pouvait réprimer ses propres émotions pour être dans la peau d’un autre. Je lui adressai un petit signe de la main avant de me retourner, me lever, fin bref, faire mine de partir. Ignorant complètement de quoi j’avais l’air en fait. Mais comme toujours, je réussis à faire l’idiot quand il faut pas et je me pris les pieds dans un truc médical où reposait des objets coupants. Et je tombai sur le ventre comme un gros sac de patate avant qu’un des objets coupants ne se plante dans mon dos. Comme ça. Un juron perça l’antre de mes lèvres et je fermai les yeux, écoeuré. Vraiment, c’était la journée de Liam la brochette.


lumos maxima
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MessageSujet: Re: La prochaine fois ne baisse pas ta garde devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    EmptyVen 3 Oct - 16:06

« Ecoute ton cœur »



La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    1409867622-liam-kath-1

Ce qu’il faut bien reconnaître à Liam, c’est qu’il a sa propre manière d’être et de penser. On ne peut le manipuler aisément, et ce n’était absolument pas ce que je souhaitais faire. Ni que quiconque le fasse d’ailleurs. Ce garçon était unique, et c’était très bien comme ça. Sans compter que plusieurs exemplaires du minet, risquerait de me faire perdre la tête. Pas par rapport à son physique, mais plutôt concernant son mental… Le caractère du romain était fascinant à bien des égards. Ne se laissant pas facilement démonter, il fait montre d’une aptitude flagrante à voir le positif dans la vie, mais également chez les gens qui l’entourent. Et je trouve ça beau. Bien évidemment, je ne le lui dirais pas. Après tout, je viens quand même de lui répondre que je ne l’aimais pas. Après, c’est à lui de saisir la nuance de mes propos, je n’allais rien expliquer. Et au vu de ce qu’il me rétorqua, je sus que rien ne pourrait le démonter. L’espace d’un instant, j’en fus admirative, mais n’en laissais rien paraitre. Quelque part au fond de moi, j’aurais aimé pouvoir rebondir aussi aisément qu’il le faisait lui-même. Mais j’en étais proprement incapable. Les dires de chacun s’inscrivaient en moi, m’obligeant à réfléchir encore et encore lorsque j’étais seule. J’avais beau être capable de garder un visage impassible, sous mon crâne, c’était parfois la débâcle. Une tempête émotionnelle. Que je faisais taire. Par exemple, à la fin de sa phrase – bien que je sache que ce n’était qu’une blague innocente – j’ai senti mon cœur rater un battement. Et pourtant, sur mon visage, aucune expression particulière ne s’était affichée. Il était comme ça. Imprévisible. Charmant à sa façon. Presque attendrissant. Mais nous savions tous deux quel était le rôle de l’autre. Lui, le bout en train, et moi, son médecin. Rien que ça. Alors, je haussais simplement les épaules, sans offrir de réponse. Qu’il pense ce qu’il voulait, ça m’éviterait de prendre le risque que ma voix ne tremble.

Je me figeais imperceptiblement en entendant les mots qui suivirent. Ailleurs qu’ici ? Comment ça ? Ne comprenant pas, je fronçais légèrement les sourcils. Où voulait-il aller ? J’allais pour ouvrir la bouche et lui sortir une excuse comme quoi je devais travailler, quand il me sourit. Clignant des yeux en silence, mon cerveau se déconnecta durant une petite seconde, avant que le système ne se remette en marche. Sourire… Bordel, qu’il arrête ça. Toussotant pour retrouver ma voix, je regardais ailleurs en affichant une mine butée, pour cacher mon malaise. « Tu sais, ça fait dix ans que je suis ici, je ne vois pas ce que tu pourrais me montrer que je n’ai pas déjà vu. » C’était vrai. Mais Liam est là depuis un bail lui aussi, et peut-être avait-il réellement trouvé des merveilles que je ne connaissais pas. J’en doutais, mais il était plus explorateur que moi. J’étais la sage, la sérieuse, non ? Soupirant discrètement à cette pensée, j’écoutais les paroles suivantes, avant de froncer de nouveau les sourcils. Hein ? Comment ça, j’en avais marre de lui ? Comprenant enfin qu’il venait de prendre mon recul rapide pour quelque chose de personnel, je sentis mes joues rougir légèrement. De colère, mais surtout de honte. Parce que je n’étais pas capable de me contrôler après toutes ces années. Il fallait encore que je rende les gens malheureux par mon comportement. M’en voulant réellement, même si à mes yeux, il était entré dans mon périmètre et s’était affiché comme un danger par réflexe, j’avançais de deux pas vers lui, alors qu’il s’esquivait vers la sortie. « Attends… Je… » Je quoi ? Qu’est-ce que je pourrais bien lui dire après tout ? Aucun mot ne sortit de ma bouche, et je me retrouvais juste stupide, à me tenir bien droite alors qu’il continuait à avancer de son côté.

Mais cette andouille ne fit pas la sortie qu’il avait prévu. Loin de là. Mes yeux s’écarquillèrent alors que je le vis tomber, comme au ralenti. Je me précipitais déjà sur lui, quand un objet, un scalpel se ficha dans son dos. Le sang quitta mon visage, et une expression d’horreur remplaça le calme fictif. A genoux auprès de lui, je vins à poser ma main droite sur son épaule droite pour qu’il ne bouge pas. « Liam ? Liam, tu m’entends ? Ne bouge pas s’il te plait. Tu as été touché par un ustensile, je vais te l’enlever, mais s’il te plait, vraiment, ne bouge pas. » Mon ton de voix le pressait de m’obéir, de m’écouter et de ne pas faire le malin pour une fois. J’avais peur que l’objet n’ait touché sa colonne vertébrale, et rien que cette idée me glaça toute entière. Ôtant ma main de son épaule, je bougeais un peu, restant à genoux près de son flanc droit. Là, j’avais une meilleure vue de la situation. Le scalpel était tombé bien droit, et je dû fermer les yeux deux petites secondes pour me concentrer. Je fis monter le pouvoir à moi, lentement, et posais ma main au-dessus de son t-shirt. Là… Coupure profonde de 5 cm… Lame effilée stérilisée… Pas de nerf endommagé… Colonne évitée…

A ce constat, je rouvris les yeux en soupirant, rassurée. « C’est bon, rien de grave, mais la plaie est plus profonde. Rassure-toi, elle est nette, et très peu large. Il n’y aura plus rien une fois que j’en aurais terminé. Ne bouge pas. » A mesure que je parlais, ma voix retrouvait ses intonations sévères, et je redevins bien vite ferme et autoritaire. Il était question de le soigner, et ça, je connaissais. Laissant ma main où elle était, j’inspirais profondément et fis agir mon pouvoir. Un souffle chaud sembla s’échapper de mes mains pour se glisser autour du scalpel que je retirais d’un coup sec, pour permettre à mon don de se glisser dans la plaie. Ce ne fut pas long à reconstituer le tissu, et bientôt, Liam fut guéri. Je ne m’aurais jamais pardonné qu’il lui arrive malheur au sein même de mon infirmerie. Je crois que je ne m’en serais jamais remise. Pensive à ce sujet, je ne remarquais pas que ma main se posait sur le t-shirt à présent trouvé. Je n’avais pas besoin de toucher la peau pour soigner, juste de rester à la surface, mais j’avais eu tellement peur qu’il lui arrive du mal alors que j’étais là, que le soulagement m’avait égaré au point de toucher son vêtement, là où se trouvait la plaie auparavant.

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MessageSujet: Re: La prochaine fois ne baisse pas ta garde devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    EmptyVen 10 Oct - 0:04

Ah l'entraînement


Quelques fois par an, on pouvait dire qu'il y avait comme des journées à thème. Pas instaurée par la communauté et le camp, mais bien par mon propre cerveau. Je me baisais sur quoi pour dire ça? Juste le déroulement de ma journée. Ce n'était pas très compliqué à faire et la plupart du temps, c'était moi qui était toujours le seul et unique participant. Pourquoi? Parce que ce n'était jamais prévu à l'avance. Comment est-ce que je pouvais faire tout ça? J'en avais sérieusement aucune idée, mais ça pouvait donner des produits quand même assez comique parfois. Je devais le dire, j'étais un clown quand même et je me faisais un plaisir de l'être. Je n'étais pas comme les autres, j'étais unique, comme l'aurais voulu Vince. Comme l'aurait voulu mon meilleur ami et mon mentor. Et je faisais tout pour le rester parce que je savais que c'était l'une des choses les plus importantes qui soit et que je devais faire attention de ne pas me faire prendre. De ne pas me faire avoir parce que j'avais besoin de ce truc qui disait que j'étais unique. Et non ce n'était pas un étiquette que je me collais sur le front. Juste à voir mon visage, les gens le savaient. Je n'étais pas qu'un nom, je n'étais pas qu'un soldat parmi les autres. J'étais Liam ,le casse-pied en chef et franchement, il y avait pas plus cool que ça. Je devais le dire, à voix haute, le crier sur les toits. Que j'étais le sergent Taylor et que je faisais du grabuge. Est-ce que je voulais devenir centurion, préteur? Je ne dirais pas que je voulais le devenir, mais que ce n'était pas tout à fait ce à quoi ma vie aspirait. Je savais que je n'étais peut-être pas fait pour le commandement, le sérieux du moins, je sais pas et je n'avais pas du tout l'intention d'aller voir Reyna et lui demander d'échanger les rôles pour une journée... Quoique ça serait finalement une bonne idée... Bon sang, je tenais l'affaire du siècle, je tenais réellement l'affaire du siècle. Je devais faire ça à un moment. Parce que franchement, elle n'avait pas idée à quel point ça pouvait être géant. Il fallait que je le fasse. La première chose que je ferais en sortant d'ici.. J'allais l'inscrire à mon emploi du temps, j'irais faire des beaux yeux à ma préteur, si si, je fais ça moi. Je l'adorais cette fille, bien que je savais qu'elle me trouvait mais alors pas du tout le bon exemplaire du soldat romain. Je sortais des dieux savent où et bon sang que j'aurai pu être un clown. Tout sauf un romain quoi. Mais bon, je savais bien qu'au fond, elle m'aimait bien quand même. J'avais pas essayé de la draguer, tout allait bien entre nous. Je disais ça comme si nous étions un couple. C'était totalement le truc quoi. Franchement Liam.. Un couple... Je disais quoi là? Ça mangeait quoi en hiver ce truc là?


Kathy-Cat n'était pas du tout réceptive à tout ce que je disais, je le voyais bien. C'était pour ça que je voulais partir. C'était pour ça que j'avais besoin de partir. Pas que je prenais la fuite, non pas ça du tout, mais je savais quand il fallait arrêter et quand il fallait continuer. Et puis et puis quoi.. j'étais un homme qui aimait le public, mais qui n'aimait pas quand son public ne l'aimait pas. Pas qu'elle ne m'aimait pas... Je ne savais pas trop, je devais dire... Euh, gaga gougou? Nah, nah mauvais scénario. C'était quoi ma réplique déjà? Je devais dire quoi pour le voir sous les yeux..? Humm, c'était compliqué la vie... Vraiment compliqué. Et on disait que tout devait être juste. Donc bon, je disais? Je disais, je disais que je devais foutre le camp. Pour revenir plus tard. Je savais que je lui avais fait peur. Elle s'inquiétait au fond, mais bon, on fait avec ce que l'on a et moi, j'avais des cellules en moins. Celles que j'avais perdues volontairement. Et puis maintenant, j'étais sur le sol, face contre terre avec un scalpel planté dans le dos.

« Ça va doc'! Ça va. C'est juste pas super comme corne!»

Qui a dit que je devais rester sérieux? Et ne pas être plaisantin? Personne, évidemment, personne. Je faisais ce que je voulais bien qu'elle m'avait pas dit de ne pas bouger. Je ne bougeais pas, bien évidemment, mais il fallait dire que c'était difficile. Surtout en sentant ce truc sortir. Même avec son pouvoir. Bon sang, c'était pas super. Et je me serais bien passé de ça. Maintenant que la plaie était refermé et que je sentais sa main sur moi. Que j'avais entendu que j'allais ne pas garder de traces de ça...Il fallait que je la fasse. Parce que je n'étais qu'un idiot.

« Bon sang, mes jambes. Je sens plus mes jambes. Naaah, pourquoi monde cruel? Pourquoi moi? Mais que vais-je faire lorsqu'un jour, j'aurai un fils qui voudra courir avec son père?»

Bon d'accord, j'en mettais un peu trop, mais il fallait bien s'amuser et mon ton faussement dramatique sentait l'arnaque. Un peu trop (a)

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MessageSujet: Re: La prochaine fois ne baisse pas ta garde devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    EmptySam 11 Oct - 2:26

« Ecoute ton cœur »



La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    1409867622-liam-kath-1

J’étais fatiguée. Et lasse. Et la peur m’avait perturbée. Pas de l’éprouver à l’encontre de Liam, ça, ça n’avait rien d’étonnant, mais de l’éprouver tout court. Contrairement à ce que je pouvais laisser montrer, j’étais sensible, et oui, je détestais ça. Totalement. Les sentiments ne m’aidaient pas à réfléchir, la tête froide. Bien que je sois apte à faire montre d’une certaine logique, et d’un certain pragmatisme, il y avait toujours une part de moi que je me devais d’ignorer. Mis à part lors des situations trop riches en émotions. Comme une scène où je m’imagine un camarade paralysé à cause d’un scalpel qui lui tombe sur le dos. Et en tant que médecin, je me devais de ne pas me laisser aller. Plus facile à dire qu’à faire. Contempler le dos de Liam, alors que celui-ci restait sagement allongé, ça ne faisait que me rappeler ce que j’avais imaginé de pire. Oh, je me doutais qu’il ne resterait pas sage très longtemps, mais je ne me rendais de toute façon, pas compte de ce que je faisais. La main posée sur sa blessure refermée… Oui, je ne m’en rendais pas compte. Alors que cela aurait dû m’alerter. Je ne touchais que très rarement les gens de moi-même, et il fallait réellement une bonne raison pour cela. Ou un lien vraiment fort. En somme, quelque chose qui m’offrait la possibilité de dépasser mes craintes, mes limites, mes problèmes. Cela était rare, mais ça arrivait.

Finalement, Liam s’agita. Me sortant de ma torpeur. Je clignais des yeux, avant de percuter que je le touchais. Ôtant ma main aussitôt, comme si je m’étais brûlée, je me redressais, avant de frotter mes genoux. « Liam, relève toi, tu vas tomber malade. » Ma voix tremblait encore un peu, mais je m’efforçais de retrouver un ton plat, et sérieux. Il m’avait foutu la trouille, cette andouille, et il ne s’en fichait. A dire vrai, je ne pensais pas qu’il l’ai vu, trop occupé à penser à sa prochaine blague. Et il avait fallu qu’il choisisse un truc pareil. La paralysie. Alors non, je ne trouvais pas cela drôle du tout. Parce que c’était exactement ce que j’avais cru. Qu’est-ce que j’aurais fait s’il lui était arrivé malheur, hein ? Je me serais retrouvé bien incapable de le regarder dans les yeux un jour, c’est certain. Et si j’y réfléchissais vraiment, j’aurais tout fait pour esquiver son chemin. A cette idée, un soupir s’échappa de mes lèvres, alors que je lui tendais la main. « Viens là. » Et j’ajoutais en grognant. « Tu devrais vraiment prendre soin de toi. Qu’est-ce que tu feras quand je ne serais plus là, hein ? » Parce que c’était vrai. Il n’était pas dit qu’un jour, les évènements m’amènent à disparaitre. Je ne préférais pas vraiment imaginer ce qui pourrait être la cause de ma disparition mais il fallait avoir les pieds sur Terre. Les demi-dieux ne vivent pas longtemps, qu’ils soient grecs ou romains. Quoique les romains avaient au moins la Nouvelle Rome. Mais encore une fois, je ne me faisais pas d’illusion. Je mourrais lors d’une mission, ou d’un combat contre les partisans. Ou bêtement, d’un accident d’échelle par exemple. Cela n’avait pas d’importance, parce qu’en fin de compte, quelle que soit la mort, je me suis toujours vue partir jeune. Je ne sais pas si cela a un rapport avec la mort de ma mère, ou si je me fais des idées tout simplement. Mais le fait est là. J’étais sérieuse, et réaliste. Je n’avais rien qui me retenait en vie, alors je me considérais comme une denrée échangeable. Et s’il fallait se sacrifier pour la bonne cause, je serais probablement la première à me présenter. Parce que tous ceux que je connaissais avaient des liens, des amis proches, une famille, voire même une moitié de couple à laquelle se rattacher. Tout ça, je n’en avais rien. Alors oui, ça pouvait sembler triste, dit ainsi. Mais cela ne me dérangeait pas. Pour le coup, j’espérais juste que Liam apprenne à se débrouiller seul.

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MessageSujet: Re: La prochaine fois ne baisse pas ta garde devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    EmptyJeu 16 Oct - 2:58

Ah l'entraînement


Je crois que parfois, je devais apprendre à certaines personnes c’était quoi l’humour. Surtout disons-le comme ça. Il fallait que je dise que fallait que je joue les profs. Sérieux, ça serait marrant de le faire et de l’être. Du moment que l’on me demande pas d’être un type très terre à terre. Non, je l’étais pas, mais alors pas du tout. Il fallait se concentrer sur quelque chose de très important, le rire. Bah ouais, il fallait accorder de l’importance au rire, c’était vraiment plus important que l’on pouvait le penser. Selon la croyance populaire, à chaque fois que l’on riait, on prolongeait sa vie de cinq minutes. Pourquoi est-ce que je n’avais pas eu de remerciement à ce sujet encore hein? Avec toutes les conneries que j’ai pu faire auparavant, pourquoi est-ce que je n’avais rien eu? Bande d’ingrat allez. Je ne demandais pas grand-chose, juste le son du rire et un câlin. Le câlin était très important. Il s’agissait de quelque chose… je ne sais pas, je ne sais pas comment l’expliquer. Je n’avais jamais été un orateur de génie non plus hein, donc fallait pas pousser trop loin quand même. Ayez pitié de ma pauvre personne. Je n’étais pas fait pour n’importe qui, bien que je puisse m’entourer de gens qui avaient besoin de ma thérapie. Parce que c’était réellement une thérapie. Le rire. Mais je n’étais pas parfait, quoique je l’étais presque, mais n’importe qui va dire que personne ne l’est donc bon, voilà est-ce que l’on va en parler pendant 100 ans ou bien on va agir? Parce que tout est une question de geste. Et les gestes, il fallait les faire. Donc bon, voilà. Les gestes. Qu’est-ce que je pouvais dire pour les gestes? J’étais un homme tactile. J’aimais bien les câlins, mais il y avait une autre chose. Autre chose qui était différent. Quelque chose qui était.. je sais pas comment mettre le mot dessus. Pas que de l’amitié. Pas que du rire. Des besoins d’homme et de femme. Et là encore, je ne prenais pas ça au pied de la lettre. Oh non, je prenais ça au pied du poteau moi. Fallait faire différent des autres quand même, il fallait faire en sorte que ce soit unique. Originale. Et bon, je n’avais jamais appris à être un être dans la classe que l’on pouvait appelé normal de la société. Non, j’étais un marginal. Et surtout un oiseau qui n’avait jamais appris à se poser. C’était fou quand même hein. Très fou pour le dire, ça il fallait le voir. C’était comme si j’avais appris à voler, mais l’atterrissage, on s’en fout mais alors complètement. Pas ma faute, il fallait mettre ça sur le fait que je n’avais pas rencontré la personne pour. Pour le moment, la vie n’était qu’amusement par-dessus amusement. Et je devais dire que ça pouvait faire du bien parfois de se réveiller le matin et de se dire que le monde ne dépend pas de moi. Le Nutella pouvait bien dépendre de moi s’il le voulait, mais ce n’était pas moi qui le contrôlais. Alors ça, non pas du tout mon pote. Nutella était libre de ses allées et venues. Et avant que l’on me le demande, non je ne parlais pas d’un chien, mais bien de la bouffe. Bah ouais, j’avais dressé mon pot de nutella et puis quoi encore?

« Tu sais que je suis déjà au sol, donc je ne peux pas tomber. Et donc, je peux juste être malade. Avoue que tu ne l’avais jamais vu comme ça avant? Je mérite pas un bisou sur la joue pour ça?» J’étais incorrigible, je le savais très bien, mais quand même, mais je devais le faire. Je devais le faire et tenter… je ne sais pas quoi. Je n’avais pas de but, juste d’être un gros con. Bah ouais quand j’étais jeune, c’était réellement ce que je voulais faire. Je voulais être un gros con. Ce n’était pas super hein comme truc? Mais on fait avec ce que l’on a. Et moi j’avais un petit pois à la guise de cerveau, donc je faisais ce que je pouvais tout le temps. Il ne fallait pas m’en vouloir. Je n’étais pas méchant, mais juste un peu stupide et pas toujours drôle. C’était ça la triste réalité de la chose. Bah ouais, il fallait croire que ce n’était pas toujours rose partout hein. C’était parfois mauve. Et bordel que c’était des couleurs de filles… Je n’aimais pas trop ça, bien que l’on ait dit que le rose m’allait bien au teint. Des balivernes si on veut mon avis. Mais bon… voilà quoi. Il y avait ça à faire. Et il y avait autre chose aussi à faire… Comme comme… Ah tiens, prendre sa main… et faire une autre blague nulle, comme toujours. « Tu veux m’avoir plus proche Kath? Je suis trop loin de toi?» C’était tout ce que je pouvais dire alors que j’attrapais sa main et me relevai. Mon dos ne me faisait plus mal, je devais dire que j’avais une infirmière hors pair, ça c’était chose certaine.« Mais tu seras toujours là non? C’est moi qui te fais vivre non? Allez, je déconne. Merci.. au fait. » J’étais bien élevé aussi. Donc, on remerciait. Et bon sang. Je ne sais pas, mais elle avait un petit truc que j’aimais bien chez elle. Elle… elle apaisait l’ouragan en moi et ça faisait changement… Je lui adressais un petit sourire avant de m’étirer un peu. « Tu as besoin d’aide, je peux me rendre utile?»


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MessageSujet: Re: La prochaine fois ne baisse pas ta garde devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    EmptyLun 20 Oct - 0:55

« Ecoute ton cœur »



La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    1409867622-liam-kath-1

Certains emploient leurs paroles pour déguiser leurs pensées. C’est une bonne citation. Véridique à mes yeux. Pour cela peut-être que je ne croyais pas toujours en les dires que l’on pouvait me fournir. Tellement facile de mentir, voire même de ne pas offrir de mensonge réel mais détourné, qui, en fin de compte, restait tout de même une affabulation que je n’appréciais guère. Moi-même tentais d’éviter de mentir au maximum. Evidemment, je gardais des secrets au fin fond de mon être, ne trouvant pas nécessaire de confier certaines choses aux gens qui m’entouraient. Et puis, je n’aimais pas gêner. Que ce soit par mes confidences, ou par ma présence, je n’appréciais pas faire perdre leur temps aux autres. Donc, personne ne savait, ni pour qui était ma mère, ni pour mon… ma première fois, et encore moins pour mon affection envers la danse, le chant, ou encore la peinture. J’affectionnais tous ces domaines de douceur qui ne cadraient pas vraiment avec l’image que je donnais aux romains. Même Liam, je me doutais bien qu’il devait me trouver austère et trop sérieuse, comme il me l’avait déjà dit. Et il n’avait pas tort, en fin de compte. Parce qu’il s’agissait de l’image que je renvoyais depuis des années. Finement travaillé, c’était, au final, comme un cocon de protection, qui m’empêchait de me rendre trop vulnérable aux yeux de quiconque se faisant un peu trop observateur. J’avais peur qu’on me découvre. Peur qu’on m’en demande trop. Alors oui, j’étais parfois dure, et sèche, mais finalement, c’est ce dont les gens avaient besoin de la part d’une infirmière, non ?

Je levais les yeux au ciel à sa réponse. « Non, tu es au sol, et ça me dérange. A moins que tu ne veuilles passer le balai avec tes vêtements ? » Le ton était légèrement moqueur, je devais bien l’avouer. Mais c’était tentant alors qu’il cherchait toujours à faire le malin, voire à avoir le dernier mot, tout simplement. Il attrapa ma main et je frémis. M’obligeant à déglutir, je le relâchais rapidement, la sensation s’éternisant dans ma paume. Je dû résister à l’envie d’essuyer ma main contre mon jeans pour supprimer cette impression persistante que je tenais toujours la sienne. Mais ce n’était pas le cas. Et ça ne se ferait pas de nouveau. Je ne touchais que rarement les gens, et tenir la main était un peu trop… personnel. Pourquoi avais-je envie de tester de nouveau ? Bonne question. Mais je refusais que ça se fasse. A la place, je me détournais donc, reculant de quelques pas pour mettre deux bons mètres entre nous. « Je ne serai pas toujours là, Liam. » Un soupir s’échappa de mes lèvres alors que je secouais doucement la tête. Il fallait être réaliste. Un demi-dieu ne vit pas longtemps. Et ma tendance instinctif au sacrifice me laissait à croire qu’un jour, je finirais par prendre un coup à la place d’un autre. Ridicule, n’est-ce pas ? Mais non, ce n’était pas le complexe du héros, loin de là. C’était juste le constat d’une fille qui sait combien la vie est éphémère, et que la sienne est superflue. Je n’avais pas de famille, que très peu d’amis, et je n’étais pas sociable. En somme, rien ne me retenait sur cette Terre. Blasée par ces pensées sombres, je tournais la tête, essayant de trouver quelque chose où mon attention pourrait s’accrocher. Et finalement, ce fut sur Liam que je m’arrêtais. Liam, ce bout en train, trop souriant pour être honnête, qui me demandait s’il pouvait faire quoi que ce soit qui puisse m’aider. Intéressant.

« Pourquoi es-tu aussi joyeux ? Est-ce que tu te forces, ou est-ce naturel ? » J’étais curieuse, et mon regard un peu vide s’était fait perçant en se posant sur lui. Et puis, j’osais lui demander enfin, même si ma voix se montra moins ferme que je ne l’aurais voulu : « Ne t’ennuies-je donc pas ? » Ce fait m’étonnait. Il voulait me proposer son aide, et même si cela n’était pas forcément sincère, il avait posé la question. De la politesse, au moins. Alors, je l’observais, me faisant attentive. Mais en vérité, même si je faisais de mon mieux pour être calme et détachée, j’avais peur de sa réponse. Au creux de mon ventre, une angoisse sourde grondait continuellement. La peur du rejet se glissait fréquemment dans mes rêves, au point que cela m’obligeait à me retirer du monde assez souvent. Histoire de prévenir, plutôt que de guérir. Si j’esquive les gens, ils ne pourront pas me blesser, n’est-ce pas ? C’était ma logique, et je savais que certains pouvaient la comprendre, comme d’autres la trouveraient stupide. Mais pour Liam ? Ce garçon manquait de tact, j’en avais conscience, et je ne cherchais pas à ce qu’il se montre psychologue à mon encontre. Et encore moins qu’il apprenne à me connaître. Je ne demandais rien de tel. A personne. Mais la réponse à mes questions m’intéressait, alors malgré mes réticences à regarder les gens dans les yeux aussi intensément, je continuais. Attendant.

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MessageSujet: Re: La prochaine fois ne baisse pas ta garde devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    EmptyVen 21 Nov - 5:28

Ah l'entraînement


J'étais un gamin. Je ne pouvais pas le cacher, j'étais un gamin. Un grand gamin, mais un gamin quand même. On ne se changeait pas n'est-ce pas, donc qu'est-ce que ça pouvait bien faire tout ça? Un truc, je pouvais passer souvent pour un imbécile. Juste un peu... C'était pas super génial mon truc, non, pas tout le temps, mais je m'arrangeais souvent avec ce que je pouvais avoir. Oui quand même, je faisais attention. Ce n'était pas toujours facile de toute manière, pour la seule et unique raison que bon, étant moi, ça causait quelques soucis comme le fait que j'étais jamais à l'heure. Jamais. Un problème? Il y en a pas de problème, je dois l'avouer, j'étais très calme et posé. Un peu fou sur les bords, mais ça tout le monde le savait alors qu'est-ce que ça pouvait bien faire? Je me le demandais. On pouvait se dire que je sortais souvent l'excuse du: Je suis moi et c'est tout, basta, mais en fait, c'était la seule explication logique que je pouvais trouver, c'était un pote qui me l'avait soufflé un jour et elle était resté parce que j'étais pas intelligent du tout. Il suffisait de me regarder pour le savoir. J'étais pas du tout intelligent. Juste un peu con sur les bords, sensible mais qui e cachait et aussi, bah, je sais pas moi, complètement irresponsable? J'étais au courant de ce que j'étais et j'étais aussi certain que Kath pensait que je ne le savais pas. Et pourtant si, je le savais. Je sais tout et je vois tout. Oui... c'est fascinant ma vie n'est-ce pas? Réellement une merveille du monde. Donc, je disais que j'étais génial, oui, je suis génial et je suis un peu imbu de ma personne et puis quoi encore? C'était quoi le problème dites-moi? Ah.. si on me parle de la statue en chocolat érigé en mon honneur dans le futur, on peut en reparler facilement, je ne suis pas pressé. De toute façon, j'allais la manger, donc ce n'était pas un problème pour ça. Le problème était que je ne savais pas comment j'allais pouvoir la garder en un seul morceau si on la construisait au soleil. C'était ça le problème avec les statues de chocolat, elles fondaient...devant ma beauté... Oui, je sors à la suite de cette blague pourrie, je sais je le mérite tout à fait, mais je ne pouvais pas m'en empêcher et puis un peu d'humour ne tue jamais personne non? Jamais je n'avais tuer quelqu'un. Enfin si, quelques monstres, mais ce n'était pas ça le plus important. Les monstres ils étaient là pour nous servir de punching-bag et voilà. Utilité 101.

«Tu sais, t'a qu'à me mettre un bâton dans le dos et hop, nous avons une serpillière. T'en dis quoi? Ou bien tu aimes trop mon t-shirt pour que ça arrive? Je peux l'enlever tu sais» Je lui fit un clin d'oeil alors que j'aurai voulu que sa main reste avec moi... dans la mienne. Je savais que je ne faisais que la taquiner, mais je n'avais pas l'habitude qu'elle me vienne en aide. Oh Kath était une bonne âme, le genre à vous recoudre sans rien demander en retour, un mère poule qui veillait sur ses petits oeufs comme si c'était le truc le plus cher à ses yeux... quoique les poules n'ont pas d'argent donc je n'ai jamais compris la foutue logique, mais pas grave. Je l'ai déjà dit que je disais n'importe quoi? Oui hein? Bah c'est pas nouveau. Réellement pas nouveau, mais comme je l'ai dit on se changeait pas. Je rentrai mes mains dans mes poches et la regardai avec un sourire alors qu'elle me questionnait sur le pourquoi j'étais toujours heureux. « Tu sais, j'aime répandre le sourire... Et faire rire les gens et tout ça. Être triste, c'est nul, ça fait noircir une journée et je tiens à ce que tes journées soient magnifiques.» Tout simplement


lumos maxima
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MessageSujet: Re: La prochaine fois ne baisse pas ta garde devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    EmptyVen 21 Nov - 18:24

« Ecoute ton cœur »



La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    1409867622-liam-kath-1

Nous étions début septembre, les sept étaient partis depuis peu, et la tension entre grecs et romains est à son comble. Je ne me positionnais pas vraiment, même si je protègerais la Nouvelle Rome si jamais un conflit venait à éclater, mais pour le moment, rien ne semblait être en mesure de correspondre à ce terme. Donc, à voir. Je ne connaissais pas vraiment de grecs, en fait. J’avais rencontré Hailey lors de la bataille entre nos deux camps mais c’était tout. Rien n’avait été plus loin, et je me contentais déjà de cela. Dans une dizaine de jours, un banquet serait mis en place entre grecs et romains, et cela serait probablement l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes. Après, je ne savais pas trop si cela allait bien se passer ou non. Une partie de moi s’inquiétait de ce qui allait se produire et espérait qu’aucun cataclysme n’allait subvenir. Ce serait probablement pire que tout. Déjà que la confiance n’existait pas encore entre nos deux peuples, tous les efforts de Reyna seraient ruinés en une rencontre. De quoi briser la maigre paix qui flottait dans les airs.

« C’est très aimable à toi, Liam. Mais tu ne me dois rien, ni sourires, ni rires. » J’avais légèrement haussé les épaules en répondant, ses propos de gentillesse ne m’étant pas communs. Qu’il fasse ce qu’il veut envers les autres, moi je ne demandais rien. Et certainement pas à ce qu’il perde son temps en essayant de me faire sourire. C’était inutile, tout simplement inutile. Ne cherchant pas à être dans son périmètre, j’avais avancé sur quelques mètres et rangeais mes ustensiles bien en ordre, appréciant que tout soit organisé. Cela pouvait paraitre fou mais ça m’aidait à garder les idées claires, à ce que tout soit clean dans mon esprit.

« Maintenant, tu devrais rentrer à ton dortoir, ou vaquer à tes occupations. » Qu’il ne s’inquiète plus, sa blessure était guérie, et je serai là pour la prochaine, comme j’avais été là pour les précédentes. Encore et encore. Liam pouvait compter sur moi, et je savais qu’il en avait conscience, que je serai là tant qu’il m’est possible de rester en vie et dans le coin. Oui, parce qu’être en vie, mais pas dans le coin, ce serait complètement inutile. Bref. Je n’avais pas envie de lui voler son temps plus longtemps, sachant très bien qu’il serait prêt à s’engouffrer dans les ennuis jusqu’au cou, une fois qu’il serait sorti de là. C’était probablement dans ses gênes en fait, un truc avec le courage ou la folie, au choix. Enfin peu importe, j’avais beau vouloir qu’il soit en sécurité, et être là en cas de problème, je n’étais pas sa mère. J’en avais parfaitement conscience, comme je savais que mon don et mon sérieux ne me donnaient pas le droit de m’immiscer dans sa vie.

« Je te donne donc rendez-vous à la prochaine blessure. Puisque… » Je soupirais, à la fois lasse et presque triste qu’il ne m’écoute jamais. « Tu n’en feras évidemment qu’à ta tête. » Je n’aimais pas parler autant, ni donner des conseils, parce que cela ne me regardait pas. C’était sa vie, je n’avais pas voix au chapitre, et je me contenterai donc de rester à ma place. « S’il te plait, fais au moins semblant de rester un peu sage pour une fois. » Au temps parler à un mur, je le savais bien, mais sait-on jamais, il y avait toujours de l’espoir pour qu’il finisse par comprendre combien il n’était pas invincible. Il y avait des gens qui tenaient à lui, qui ne voulaient pas qu’il se retrouve blessé. Mais peut-être qu’il agissait ainsi parce que c’était sa façon à lui de se changer les idées. De porter un masque, comme d’autres se montrent sérieux, glaciales, voire pire : venimeux. Attaquer pour ne pas être blessé. Mais lui, ce serait plutôt : rire et faire rire pour ne pas penser. A quoi ? Je ne savais pas, mais cela ne me regardait pas encore une fois, tout comme cela n’était que présomptions.

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MessageSujet: Re: La prochaine fois ne baisse pas ta garde devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    La prochaine fois ne baisse pas ta garde  devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]    EmptyMar 2 Déc - 3:42

Ah l'entraînement


Ouais bon voilà. C'était Kath que j'avais devant moi. J'avais tendance à ne pas m'en rappeler. Tout le temps je voulais dire. Pas que bon, ça lui retirait du charme, au contraire. Elle était jolie Kath. Très jolie. C'était une chose que je pouvais me rendre compte souvent alors que je venais la voir. Vous voulez que je regarde quoi au juste hein? J'étais quand même pas du genre à regarder le scalpel jouer sous ma peau alors que je venais de m'enfoncer du verre dans le bras sans le vouloir, oui ça m'était déjà arrivé, il fallait demander à la très jolie infirmière qui s'était occupée de moi durant des heures. J'étais pas très soucieux de ma santé et quand j'étais blessé, bah y'avait jamais rien de grave, vous direz que je suis un homme comme un autre, mais en fait, juste que je savais que mon petit chaton (a) pouvait prendre soin de moi. Et puis, ça me donnait une raison de venir la voir. Lui rendre visite. Je n'arrivais jamais à la coincer autrement et puis... bon, je devais dire que je ressentais parfois un problème, un souci sur le fait que peut-être que j'abusais, mais je devais le dire, je me blessais pas intentionnellement, c'était toujours un accident. Et puis, quoi, je n'étais pas maso hein. Je n'étais pas du genre à me planter une épée dans le torse juste pour venir la voir. Je faisais gaffe quand même les gens, il fallait pas me prendre pour un crétin. Nah, mais je vous jure. Je sais bien que je ne fais pas toujours attention , mais quand même, il fallait quand même avoir la foi envers moi. Je ne faisais que m'amuser. Une fois de temps en temps je me blessais, mais c'était tout à fait normal. Nous n'étions pas à l'abri des blessures et je devais dire que bon, quoi... attendez. Je sais, je venais aussi pour la faire rire. J'avais quand même un boulot et c'était aussi le meilleur des boulots que je pouvais avoir. Je savais que je pouvais peut-être jouer avec ses nerfs, mais elle ne se rendait pas compte de combien elle pouvait être importante pour moi. Elle avait sa place et je voyais qu'elle était géniale. Elle était unique et super. Je ne pouvais pas dire le contraire. En vrai, je l'Adorais, mais je n'étais pas très à l'aise de le dire comme ça. Surtout lorsqu'elle me rafistole. J'avais vraiment l'impression que ce n'était pas le bon moment et je faisais très , mais alors très attention à ce que je faisais parce que bon, ce n'était pas la joie. Ce n'était pas la joie de manquer de se tuer et après de se faire regarder avec des gros yeux à cause d'une connerie. Ouais bon, elle pourrait pas dire le contraire si elle le savait, mais comme elle était pas dans ma tête, elle pouvait pas le savoir. Héhé, je me sentais réellement trop fort pour ce coup ci. Réellement trop fort et trop puissant. Ouais, c'était moi. Liam le plus fort et surtout le plus beau!

« Je ne tente de pas racheter des dettes comme ça Kathy-Cat. Je fais ça sur base volontaire et parce que j'adore faire rire. Faire plaisir. Tout ça, c'est moi. Je suis peut-être pas un bon soldat, mais je suis un bon soldat du rire et je fais toujours de mon mieux. Alors, je fais tout pour réussir et surtout, je ne baisse jamais les bras» Je lui adressais un clin d'oeil avant de lui faire une courbette, m'assurant que rien n'était dans mon chemin cette fois. Je savais qu'elle était tendue et qu'elle avait besoin de se changer les idées parfois, mais ce n'était pas toujours ma force, je devais l'Avouer. Je faisais de mon mieux, mais parfois, ce n'était pas assez. Peut-être qui sait. On faisait de tout, mais rien n'était jamais simple. Jamais. Comme j'avais jamais compris la logique, enfin la mienne parce que bon j'étais pas toujours logique, je le savais, mais il fallait que je réfléchisse. Et justement, la réflexion était pas mon fort. Kath était plus intelligente que moi. Et voilà pourquoi je venais aussi la voir. Parce que je voulais qu'elle m'explique tout. « Je rentre... Je rentre. Tu devrais me le dire si tu veux plus me voir» Je lui tirai la langue tout en cherchant voir si je n'avais rien oublié et maintenant, je regardais si je pouvais pas... juste garder son visage dans ma tête pour les prochaines heures, pour éviter que je ne sois pas bizarre et que je refasse le con pour revenir la voir. Et je savais que je devais revenir que seulement lorsque j'avais besoin de revenir. Donc voilà.. quoi... C'était pas sorcier non? C'était juste H.P. Hahaha, qu'est-ce que j'étais drôle bon sang. Ou pas tiens. « À dans plusieurs jours Kathy-Cat. Je vais faire attention pour ne pas venir trop t'embêter. Tu sais bien que j'aime pas te voir faire de mauvais sang.» Je lui soufflais un baiser avant de m'éloigner lentement. Et comme j'arrivais à la porte, je me retournais vers elle et lui sourit « J'aimerais passer plus de temps avec toi.Si jamais tu sais pas quoi faire, je suis là.» Et je sortis. Voilà... Parti. À pu de Liam


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