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 Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie

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MessageSujet: Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie   Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie EmptyVen 29 Aoû - 17:13

Charlie & Wyatt

Le soleil était déjà depuis très longtemps haut dans le ciel quand je me dirigeais vers le réfectoire, n’ayant qu’une idée en tête remplir mon estomac et discuter avec Grey ou John. Toute la matinée, Chiron avait réussi à nous séparer, trop dur sérieux. On n’avait pourtant fait de mal la dernière fois.

Bon depuis que John faisait parti de notre petit bande, c’est possible qu’on faisait un peu n’importe quoi aux entraînements. Mais bon, de toutes manières, on s’exerçait quand même en faisant les pitres. Donc je ne comprenais pas du tout la décision du centaure, je trouve vraiment pas ça d’un bon oeil. Surtout que je me bats avec Matt moi, pas les autres. Pour le coup, j’ai dû faire avec, mais ce n’était pas aussi divertissant que d’habitude. D’ailleurs, je ne savais même pas à quoi ils étaient occupés mes deux meilleurs amis. Même Lily, je ne l’avais pas vu. Une journée pas terrible en somme. Mais bon, si le coeur n’y est pas, l’estomac lui bah il n’a jamais trop de soucis à se remettre d’aplomb. Je prenais deux sandwichs et rejoignaient ma table, cherchant du regard des demi-dieux de ma connaissance.

J’étais si en retard que ça sur le déjeuner ? Ah la galère. Je déchirais le papier de mon premier sandwich avant que je regarde Grey, du coup je changeais de place. Au passage je lui demandais s’il savait oû se trouvait sa chère demi-sœurette. Cela faisait longtemps que je ne lui avais pas parlé enfin pas vraiment disons pas depuis ce fameux soir. Mais bon, ça ne m’empêchait de demander des nouvelles quand même, surtout que j’avais bien aimé. Heureusement Matt n’était pas au courant. Je ne suis pas sûr qu’il aurait apprécié même si c’était il y a quelques années de cela déjà. En somme, elle ne viendrait pas nous rejoindre, trop occupée. Je fronçais les sourcils terminant mon premier sandwich, roulant en boule le papier entre mes mains. Puis, un sourire se peignit sur le visage et je m’excusais auprès des demi-dieux présents à la table, avec une idée bien en tête. Au passage, j’attrapais deux autres sandwichs plutôt je les subtilisais absolument trop discrètement avec deux desserts en prime et m’en allais d’un pas léger.

Je traversais la colonie pour me rendre à la forge. Parce que si mes souvenirs étaient bon, mademoiselle Keystone devrait toujours être entrain de trainassée dans le cambouis, et autres. En quelques minutes j’y étais, alors que le soleil tapait vraiment fort, étonnant. Ces derniers temps, on avait été habitués à un temps pourris. A croire que des êtres supérieurs se foutaient de notre gueule. Bon, c’est le cas, clairement mais bref. On ne se plaindra pas qu’il fait chaud pour une fois. De toutes manières, mon t-shirt et mon short me permettaient de ne pas fondre. Trop louche ce temps. Puis, j’y étais. Je n’aimais pas forcément la forge, pas étonnant que j’étais un fils d’Hermès, la chaleur trop cuisante bien trop pour moi, mais j’entrais quand même en étant méfiant, vu les petits soucis des dernières fois. Je tenais à ne pas finir tout de suite à l’infirmière brûlé de la tête au pied. Bon, mission de repérage, je cherchais la jolie brune. Ne la voyant pas, je continuais, gardant précieusement mes victuailles dans le petit sac que j’avais dégoté en chemin.

« Hey Charlie ! » Ah, elle était là. Avec un grand sourire sur le visage, je me rapprochais d’elle. « Madame aurait-elle faim ? » lui demandais-je en levant mon sac à la hauteur de ses yeux. Je me demandais encore si elle allait me rembarrer d’une manière cinglante ou si elle allait se laisser tenter par le super dîner version Wyatt Evans. J’avoue que j’aurai pu faire mieux mais bon, disons que je préférais savoir que la soeur de Grey mange quand même. C’est important de manger. Et puis, j’avais aussi sans doute envie de la revoir un peu plus que ce que je m’étais permis ces derniers temps. Bah, je n’avais rien contre elle. Chouette file, un peu... ouais bon gentille fille, ça le fait pas trop - bref, on s’en tape. Je voulais juste m’assurer qu’elle allait bien, voilà.


lumos maxima
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MessageSujet: Re: Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie   Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie EmptyDim 31 Aoû - 2:06

Wyatt & Charlie

La journée avait commencé tôt… Trop tôt. La nuit n’avait pas laissé sa place au petit jour, qu’elle avait ouvert les yeux en sursaut, un cri silencieux mourant sur ses lèvres sèches. Distraitement, sa langue les avait humidifiées, alors que son rythme cardiaque recherchait un peu de stabilité. Et la sueur, bon sang. La sueur avait coulé dans son dos, nappant son débardeur de nuit d’une chaleur toute désagréable. C’était moite, à moitié chaud, à moitié froid – ou à moins que ce ne soit son corps qui la troublait ? – et franchement chiant au possible. Ce n’était pas la première fois qu’elle se réveillait en sursaut, sans pouvoir maitriser la direction que prenaient ses rêves. Putain, ce qu’elle aurait voulu pouvoir faire quelque chose à ça. Mais ce n’était pas possible. Tant que tout ne se serait pas enfui de ses pensées, la jeune femme serait prisonnière de ces images. Voulait-elle seulement les effacer, hein ? Bonne question. Et comme elle n’avait pas de réponse, ou que la réponse possible ne lui convenait pas, il était temps de passer à autre chose.

Donc, elle s’était levée. Short et débardeur laissés sur le lit, se baladant à poil dans le bungalow alors que les autres dormaient, elle attrapa d’autres fringues et s’en couvrit vite fait avant d’aller courir pieds nus jusqu’à la plage. Il est quatre heures du matin, mais bon sang qu’elle s’en foutait. La lune éclairait les quelques vagues qui venaient s’échouer sur le sable, et elle, elle se déshabillait. Encore. S’approchant de l’eau, frémissant à son contact, elle alla s’enfoncer peu à peu dans l’écume marine pour détendre ses muscles bien trop tendus. Elle détestait ça, d’ailleurs. Cette sensation à un réveil trop violent quand le corps est raide et pourtant encore endormi. Glissant sous l’eau, son visage immergé, elle se laissa aller. Elle n’entendait ni ne voyait quoi que ce soit, et c’était bon. Grisant, parce qu’apaisant. Sa silhouette flottant alors à la surface, ses yeux s’ouvrirent et fixèrent ce ciel sombre, parsemé d’étoiles plus lumineuses les unes que les autres. C’était beau, tranquille, et elle n’avait besoin de ne rien faire. Elle ne réfléchissait plus d’ailleurs. Et bordel, comme elle aimait ça. Le temps sembla se suspendre alors qu’elle n’avait pas à se cacher aux yeux de quiconque. C’était si bon… Si bon… Elle ferma les yeux et flotta tranquillement, sans plus bouger.

Charlie ne savait pas trop combien de temps elle était restée là, mais la lueur n’était pas la même lorsqu’elle avait eu conscience qu’il fallait partir. Les premiers rayons apparaissaient au loin et elle était à peine sèche quand elle avait enfilé son jeans et son t-shirt. Ce n’était clairement pas agréable, mais elle était comme dans un état second. Plus vraiment dans son corps, et c’était cette sensation qu’elle recherchait. Une sorte d’apaisement psychique qu’elle ne trouvait qu’en restant dans l’eau à flotter, alors que celle-ci est gelée et que son corps, à présent, semble comme mort tant sa température est basse. Distraitement, elle remonta le chemin menant à la plage et alla rejoindre l’atelier. Il était un peu plus de six heures du matin à présent, et ça allait un peu plus. Oui, elle était complètement gelée, mais son esprit la laissait tranquille. Et ça, fraaanchement, c’était cool. Se glissant dans l’atelier avec le silence né de l’habitude, Charlie commence à travailler, des cernes sous les yeux. Elle va bien, il ne faut pas croire. Elle a… juste du mal. Les heures passent et elle ne s’arrête pas. Tant que son cerveau est occupé, tout va bien. A des choses, des problèmes devant lesquels, elle pouvait faire quelque chose. Se rendre utile à sa manière. Après un poste de radio, et un lecteur DVD – un lecteur DVD à la colonie ? – la demoiselle s’occupa de réparer le fil d’une épée bien trop usée et dont on n’avait clairement pas pris soin. Et puis, un arc suivit. La corde était lâche mais les pointes ne tenaient plus. Elle s’attarda sur un mécanisme pour char volant, qui lui donnait un peu de fil à retordre, mais qui ne manqua pas de l’enduire de cambouis. Sous le char, qu’elle voulait réellement modifier, elle entendit une voix s’exprimer.

Son prénom. Elle était appelée. De dessous, elle ne reconnaissait pas la voix. Roulant hors du char, elle se redressa pour se tourner vers le nouveau venu. « Wy…att ? » Murmura-t-elle à la fois interrogative, et curieuse. Que faisait-il là ? Instinctivement, elle chercha autour de lui un objet  à réparer, qu’il aurait ramené pour qu’elle s’en charge. Après tout, ça ne l’aurait pas étonnée, il ne voulait pas ennuyer son frère et avait décidé de lui poser la question. Mais il n’y avait rien. Un peu confuse, elle redressa la tête pour le regarder, sans rien dire. A sa question, deux choses se produisirent. La première, elle ressentit une surprise réelle qui lui fit entrouvrir les lèvres en « oh ». La seconde fut l’interruption de ses paroles quand son ventre se mit à grogner bruyamment. Fronçant les sourcils d’incompréhension, elle baissa lentement les yeux vers son ventre, en se demandant presque ce qu’il se passait. « Je… Crois que j’ai faim. » Elle n’était pas gênée, non, ce n’était pas ça. Disons juste que… Elle était un peu déphasée, voilà. « Quelle heure est-il ? » Oui, si elle voulait se remettre en peu en ordre, peut-être devrait-elle commencer par se souvenir du jour en fait. Voire du mois. Ah non, le mois, elle l’avait… Euh… Quel mois déjà ?

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie   Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie EmptyDim 31 Aoû - 13:02

Charlie & Wyatt

Alors que mes yeux cherchaient sa silhouette que j’avais apprécié découvrir, sa voix s’éleva. Un sourire clair étincela sur mon visage, alors que mes prunelles ne pouvaient que passer sur son visage, remarquant les signes du manque de sommeil sans vraiment en tenir compte, car les souvenirs me revenaient en mémoire. Une fille aussi belle à l’extérieur qu’à l’extérieur à mon goût.

Évidemment, je ne suis qu’un homme et bien sûr les jolies filles ça m’attirent. Ce qui est certain c’est qu’elles n’ont pas toute la même valeur à mes yeux, heureusement sinon qu’est-ce que je pourrais penser de ma soeur. Par Zeus, oh non, ce genre de pensées c’est vraiment...déplacé et horrifiant. Il n’empêche que je restais content de la voir - enfin la voir réellement pas juste apercevoir entre un repas ou au loin, la voir là, vivante et matérielle. Bien qu’on ait jamais reparlé de ce fameux soir. De toutes manières, elle n’avait pas été la première, bien que je ne puisse oublier son nom. Je ne l’ai jamais fait d’ailleurs. J’ai beau être un mec à filles comme on dit, cela ne m’empêche pas de respecter les demoiselles, surtout quand on sait que celles-ci sont capables de mettre la raclée. Je trouve que toutes les filles devraient être des demi-déesses ce serait vraiment trop marrant. Pauvres gars. Quoiqu’ils pourraient toujours se rabattre sur les enfants d’Aphrodite, sauf qu’en y voyant Lily ce serait pas forcément plus simple à aborder.

Enfin moi ça me fait bien marrer. Je ne crois pas avoir le talent de Matt pour ce qui est d’être le parfait gentleman, je dois même être très, très loin de cela en fait. Il faudrait peut-être demander à Charlie ce qu’elle pense de mon déjeuner, si ça fait bon gars ou crétin de service. Je crois que rien que pour rester elle-même, la réponse ne me serait pas positive. Et puis, au final, je crois que la réponse n’aurait pas vraiment d’importance du moins pas pour le moment. L’important là restait de remplir son estomac visiblement très vide d’après ses paroles très ... suspectes. A vrai dire, sa façon de me répondre, d’utiliser ces mots-là en réponse, me perturbait. Quelque chose n’allait pas ? Je me le demandais. Je n’ai jamais été très proche d’elle sauf ce soir-là, mais du coup, là, c’était étrange. Trop d’indifférence avec la vie peut-être. Moi qui la croquait à pleine dent, je trouvais cela préoccupant. Cela ne me plaisait pas du tout. Cependant je gardais un petit sourire amusé lui faisant signe de me suivre à l’extérieur. « Allons manger alors ! Fais donc une pause, Charlie. Le fils d'Hermès le plus cool de la colo te tiens compagnie. »Ponctuant ma tirade d'un petit clin d'oeil pas du tout sérieux dans mes propos - presque pas. J’attendais qu’elle me rejoigne pour sortir de la forge. Mes yeux se posaient sur elle, comme s’ils pouvaient voir à travers son âme et tenter de percer ses secrets. Cependant je n’avais pas cette capacité.

Disons qu’à la limite, j’aurai pu aller chercher une cuillère en vingt secondes s’il en manquait une, mais pour le reste je ne restais qu’un simple fils d’Hermès demi-dieu, hyperactif mais inquiet pour une personne qu’il appréciait et considérait plus que comme une simple connaissance, d’autant plus que son statut de sœur de son meilleur ami jouait beaucoup aussi. Je regardais ma montre. « Il est tard... pour manger, bientôt 15h00. » Je haussais les épaules. « Mais bon, nous ne sommes pas comme tout le monde donc on mange à l’heure qu’on veut. » J’allais m’installer dans l’herbe déballant un sandwich que je lui tendais avec un petit sourire. « Bon app Keystone ! » Je posais le sac entre nous deux, laissant mon regard se perdre dans le vide, préoccupé par la jolie brune à mes côtés. N’aimant pas le silence, je ne mis pas longtemps à le briser, tournant mon attention sur la file d’Héphaïstos. « Sur quoi travaillais-tu pour avoir oublié de manger ? » Bah ouais pour moi, manger c’était un peu la vie. Sans  nourriture on n’a pas de force, sans force on se fait bouffer. Et puis, elle avait vraiment une sale tête, fallait bien l’avouer. Et étant un garçon aimant bien ces charmantes femmes, j’aimais au moins qu’elles ne ressemblent pas à un cadavre, parce que je me sens l’allure d’un chevalier en armure brillante ? Ouais, peut-être.


lumos maxima


Dernière édition par Wyatt A. Evans le Mer 3 Sep - 20:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie   Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie EmptyDim 31 Aoû - 15:53

Wyatt & Charlie

Il avait ramené de la bouffe… Les yeux de la jeune fille s’attardaient sur le sachet, en liant l’idée de manger avec les gargouillis de son ventre. Elle avait donc faim. Au moins, elle avait fini par comprendre, c’était déjà ça. Il parlait fort. Et beaucoup. Pourquoi souriait-il ? Elle analysait ses agissements, les mimiques de son visage et l’intonation de sa voix, et péniblement arriva à la conclusion qu’il était… heureux. Est-ce que c’était ça l’insouciance ? Charlie ne connaissait pas beaucoup Wyatt, enfin pas personnellement. Elle savait qu’il trainait beaucoup avec son frère, et qu’ils riaient ensemble. Elle aimait entendre Matthew rire. C’était un joli son, et ça l’atteignait au creux de sa poitrine, tirant parfois un sourire sur son visage. Alors, elle mettait le garçon qui se trouvait face à elle dans un groupe plus ou moins positif. Parce qu’il faisait du bien à Matthy. Et ça lui convenait. Néanmoins, elle ne comprenait pas ce qu’il faisait là. Son frangin ne se trouvait pas à l’atelier en ce moment, alors pourquoi Wyatt venait-il ici ? Ses yeux sombres glissèrent sur sa silhouette, et elle finit par lancer un : « Tu sais que Matthew n’est pas là ? » Un peu hésitant, un peu froid. Beaucoup de détachement. Mais elle le suivit. Charlie ne savait pas trop pour quelle raison d’ailleurs. Peut-être parce que son ventre grognait encore un peu, à l’idée d’être rempli. Distraitement, elle la d’abord se laver les mains pour les essuyer avec un chiffon à moitié sale. Mais au moins, c’était… mieux. La fille d’Hépha alla rejoindre l’extérieur, cherchant des yeux où il s’était installé pour aller s’asseoir face à lui, en tailleur. Elle ressemblait à un animal sauvage, en étant un peu recourbée comme ça, à l’affut du moindre de ses gestes. Pas qu’elle ne soit pas tranquille, juste qu’elle était intriguée par sa présence. Et par la bouffe.

Elle n’avait pas ri à sa pique des enfants d’Hermès, n’avait réagi d’aucune manière. Lentement, sa main s’avança pour attraper le sachet. Un grognement de son estomac la poussa à bouger un peu plus vite, mais elle se contrôlait. Ses gestes étaient lents et mesurés, comme si elle n’y était plus habituée. Est-ce qu’il avait pensé à Matthew en prenant les sandwichs ? Bon ami, catalogua-t-elle aussitôt. Elle acquiesça simplement à l’annonce de l’horaire, et marmonna un « merci » à son bon appétit. 15h, hein ? Frémissant à cette idée, sans savoir pourquoi, elle se rendit compte qu’elle était levée depuis longtemps. Posant le sandwich sur ses genoux, elle attrapa ses mains et étira ses bras vers le haut, faisant craquer son dos fourbu. Et puis, elle s’intéressa à son repas du moment. Et finis par tiquer. Il y avait deux sandwichs non déballés dans le sac, comme neufs, et un autre qui semblait refermé sur lui-même. Fronçant les sourcils sans comprendre, elle leva le visage dans sa direction. « Tu ne manges pas ? » Il n’avait encore rien pris, ne faisant que l’observer, et ça la gênait un peu. Qu’est-ce qu’il voulait ? Il n’avait rien ramené à réparer, donc, c’était bien qu’il voulait voir son petit frère. Wyatt était pensif, cela se voyait dans ses yeux. Et le fait qu’il la regarde alors que ses méninges semblaient en fonctionnement, ça l’a troublait. A sa question, elle répondit instinctivement. « Un char modifié. Sans chevaux. Avec un moteur. » Aussitôt ses pensées repartirent sur ce qu’elle était en train de faire, assemblant déjà dans son esprit les boulons et les vis, et les câbles qu’il lui faudrait. « Comme… Une machine volante. » Ajouta-t-elle, pensivement. Elle la voyait déjà voler dans les airs, bien qu’elle-même ne pourrait pas monter dessus. Charlie aimait les engins bien accrochés au sol, pas les trucs qui flottaient dans l’atmosphère. Pas avec son vertige. Les motos, les voitures en tout genre, ça allait. Mais un char volant ? Non. Elle n’avait jamais pu participer à ce genre d’activités d’ailleurs, et elle n’en faisait pas grand cas. Pouvoir réparer tout ce qui lui tombait sous la main, un peu comme si elle pouvait se réparer elle-même, ça lui suffisait amplement.

Mangeant peu à peu, son estomac grognant de contentement, elle inspira profondément. « Ça fait du bien. » Marmonna-t-elle distraitement. Elle jeta un coup d’œil aux deux desserts et un léger sourire passa brièvement sur ses traits quand elle vit qu’ils étaient au chocolat. Se levant souplement, elle fit l’aller-retour, et lui tendit une de deux bouteilles d’eau qu’elle venait d’aller chercher. « Tiens. » Se rasseyant dans l’herbe, elle commença à boire, ne s’étant pas rendu compte que sa gorge était sèche. Puis, elle reprit son sandwich. Simplement. Elle n’était pas causante, et sa compagnie était plutôt calme, loin de ce que pouvait aimer le garçon, à son avis. Distraitement, elle se rappela qu’ils avaient couché ensemble deux ans auparavant, l’été de sa présence. Est-ce qu’il était là pour ça, en fait ? Et pas pour son frère ? Un peu curieuse, et préférant ne pas lui faire perdre du temps, elle termina son casse-dalle et bailla un peu, la main devant la bouche. Et son regard croisa le sien. Pénétrant, autant que las. « Tu veux quoi Dom Juan ? On a déjà mis le couvert il y a deux ans. Tu as déjà testé. » Il n’y avait aucune méchanceté dans le ton de sa voix, c’était un simple constat, une simple parole sans vie. Elle ne regrettait pas d’avoir dansé à l’horizontale avec lui. Et pas qu’à l’horizontale d’ailleurs si elle se souvenait bien. Ça avait été cool, et elle en gardait un bon souvenir. Mais maintenant, c’était terminé. Tout était terminé.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie   Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie EmptyMer 3 Sep - 21:46

Charlie & Wyatt

Il faut croire qu’il n’y pas mieux pour appâter une fille que de lui amener de la bouffe. Serait-ce parce qu’elles se pensent jamais assez bien ? A vrai dire, je ne crois pas être le type parfait pour comprendre ne serait-ce qu’un zeste de ce qui se passe dans la tête de ces charmantes jeunes femmes. Disons que les filles c’est vraiment plus complexe que les garçons - après il y a toujours des exceptions - mais une fille par principe, c’est dur à cerner.

Même celles qui disent que c’est n’importe quoi et tout, et tout, bah si mesdames c’est vrai ! Il faudrait un manuel pour être sûre d’avoir tout saisi. On ne sait jamais si nos actes sont considérés comme bons ou moins bons, faut savoir à la fin. Donc  on s’adapte et on tente de survivre. Ah la vie d’homme qu’est-ce que c’est dur... d’accord je charrie. La vie de femmes ça doit être...horrible. Enfin, n’allons pas nous perdre dans ce genre de moment où on argumente, soulevant les points positifs et les points négatifs, ce n’est pas une dissertation inutile. Je prenais simplement la vie du bon côté, du mieux le meilleure que ce que je pouvais depuis toujours en fait. A quoi bon s’attarder sur ce qui ne peut être changer ? Bien sûr que cela fait mal, très mal parfois, à tel point que son que notre armure s’est brisée en mile morceaux.

Mais ce qui est fait, est fait. Et puis, la bataille n’est jamais terminée tant que ce n’est pas réellement la fin. Fin de quoi ? De pleins de choses. De la vie. Du combat. Mais surtout de l’espoir. Tant que celui-ci perdure, nous sommes assurés de vivre encore plusieurs belles choses. Après la pluie vient le beau temps et tant d’autres citations le prouvent, pas besoin d’être un génie pour en venir à ce genre de conclusion. Alors sourire fait parti de ma thérapie à la Wyatt Evans. Le plus important, ce sont les exercices pratiques, par exemple faire sourire - faire rire, ça c’est la plus belle musique au monde. Encore plus que celle des armes s'entrechoquant ou que les muscles éprouvés par une dure journée d’entrainement. Non, la joie qui peut briller dans les yeux, cette simple petite étincelle est capable de raviver n’importe quel feu - devenant ainsi un incendie de bonheur.

C’est la méthode que j’adopte toujours et j’en suis un fervent adepte d’ailleurs. Alors, si je peux apporter un peu de ces sentiments si innocents et nobles, je n’hésite pas. C’est un peu mon rôle que ce soit parce que mon père est Hermès et que je me sens d’être ainsi, me sentir libre et fier de ce que je suis. En ce jour, je ne cherchais pas à amuser Charlie avec des pitreries certes. En fait, je ne sais pas exactement quelle est la raison principale qui m’a poussé à aller la rejoindre avec un sac de nourriture. Peut-être était-ce simplement parce que cela devait se passer ainsi, comme une rencontre totalement au hasard de deux personnes qui finalement deviennent proches par des circonstances un peu nébuleuses mais qui prennent tout leur sens au fil du temps. Peut-être, à vrai dire cette raison ne m’intéressait pas vraiment. Ce qui m’intéressait c’était elle pour le moment, surtout que j’étais un peu inquiet de voir qu’elle s’oubliait là seule, sans même prendre le temps de manger.

Sans le cacher, je n’aimais pas trop cela bien que je n’ai rien à dire. Mais vous savez quand il s’agit de la soeur d’un bon pote, ça change tout. Matt est comme un frère. Bien que je ne puisse pas exactement considérer Charlie comme une soeur ou une cousine à cause de certaines choses très évidentes, cela ne changera rien à ma façon d’agir. D’ailleurs, je sais que la jeune femme préfère ne pas aborder le sujet, c’est fait, c’est fait et puis nous étions parfaitement conscients, aucune promesse n’a été échangé, ce n’était rien de plus ou de moins qu’un échange. Sauf que là, bah j’avais envie de la voir je pense et qu’elle se nourrisse bon sang, pas étonnant qu’elle soit toute maigre. Bon, j’exagère un peu et je deviens presque une sorte de maman poule, l’horreur. Surtout que ce n’est pas le genre de nana à écouter ce genre de discours si elle ne veut pas.

Je dresse un sourcil à la mention de mon meilleure ami, gardant ce petit sourire et répond simplement attendant sur elle. « Je sais. » Que dire d’autres ? Ce n’était pas pour Matt que j’étais venu. Elle le saurait bien assez tôt d’après moi. Mon sourire s’étendit alors que mademoiselle Keystone se saisit d’un sandwich. A vrai dire, mon regard se perdit sur elle, sur son visage, sur son attention concentrée sur la nourriture. Je comprenais facilement qu’elle avait vraiment faim et cela m’intriguait. Mon estomac n’avait quasiment jamais besoin de me rappeler les horaires. On dirait que le sien avait quelque peu du mal. Sa voix me détourna de mon observation. « J’en ai déjà mangé un... mais je peux me laisser tenter par un autre » déclarais-je me servant coupant la moitié d’un, l’observant du coin de l’œil avant de déballer le sandwich. Et nous voilà entrain de procéder à ce qu’on peut nommer un pique-nique. Je mâchais le pain, coupant ma vision momentanément de sa personne pour éviter qu’elle me prenne pour le mec qui collait la meuf qu’il s’était tapé, parce qu’il s’ennuyait. Puis, j’écoutais la suite, écarquillant légèrement les yeux.

La fille d’Héphaïstos n’avait vraiment pas chômée. « Dis-moi, Charlie, tu te reposes parfois ? » demandais-je avec une teinte de malice, bien que je me disais clairement qu’elle devrait passer plus de temps à l’extérieur. « Ou alors... tu attendais un charmant jeune homme pour te changer les idées. » affirmais-je toujours avec une voix emplie de malice. Évidemment je la taquinais comme à mon habitude. En fait, j’aimais bien me comporter ainsi. C’était plus simple pour mettre les gens à l’aise et ça, c’était mon élément. Je reposais mon regard sur sa silhouette suite à son commentaire, un sourire ravi aux lèvres. J’avais accompli une bonne action, les gars. Me penchant légèrement en arrière, j’ajoutai « Je le dis souvent, mais manger c’est la vie ! » Bon c’était légèrement exagérer surtout que je n’avais jamais eu un seul gramme de graisse sur mon corps plutôt taillé comme un ... demi-dieu surentrainé, ouais c’est bien ça.

Bref, mon physique restait légèrement qualifiable de... mannequin, mec parfait, beau gosse et j’en passe. Ce qui n’empêche pas en fait d’être un abrutit parfois voir même souvent. Avant de répondre à la suite, je pris le temps de boire tranquillement, puis fit glisser quelques gouttes sur mon visage histoire de me rafraîchir, passant mes mains dans mes cheveux. Un sourire espiègle sur le visage, je secouais la tête l’air faussement impressionné. « Et bien, évidemment que je suis là pour remettre ça. » Je lui adressais un clin d’oeil, avant de reprendre plus sérieux. « Je ne suis pas exactement comme ça même si... c’était plutôt pas mal. » Je scrutais son visage pour voir ses réactions, m’amusant dans le fond. « Je venais seulement faire mon devoir de bon samaritain histoire d’éviter de retrouver une jolie jeune femme évanouie parce qu’elle a oublié de se nourrir. » Déclarais-je d’un ton dramatique. Croisant son regard, il me suffit d’ajouter totalement en mode Wyatt « C’est un travail très dur, tu sais. » En fait, j’aimais bien sa compagnie bien qu’elle ne soit pas très causante mais cela changeait de mes amis, sauf Kieran mais ça c’était autre chose.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie   Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie EmptyJeu 4 Sep - 22:44

Wyatt & Charlie


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C’était bien… De manger. Constatation sans saveur alors qu’elle avalait une nouvelle bouchée, terminant enfin son sandwich. Charlie écrasa le papier, le glissant dans le sachet avant de boire longuement. Un seul suffisait. Son estomac n’en pouvait déjà plus. Mais ce moment avait été agréable. Elle avait pu savourer, et contenter son ventre. Pour cela, elle offrit un signe de tête au garçon, avant de le remercier tout bas. Encore une fois ? Oui, peut-être inutile pour certains. Pas pour elle. Pas quand cela lui semblait nécessaire, néanmoins. Et pour cette sorte d’aide qu’il venait de lui proposer, c’était le cas. Le garçon avait répondu qu’il savait que Matthew n’était pas là. Ce qui la laissa un peu perplexe. S’il en avait connaissance, pourquoi avait-il donc rejoint l’atelier ? Une légère lueur curieuse dans le regard, elle releva la tête distraitement pour l’observer. Qu’il remarque son intérêt ne la gênait pas. Parce qu’elle évaluait le grec de ses prunelles, et combien même elles ne se montraient pas réellement des plus inquisitrices, elle comprenait que sa vision glissant sur lui pourrait peut-être l’intriguer. Néanmoins, encore une fois, elle n’en avait cure. Est-ce qu’il était important qu’elle obtienne réponse ? Pas vraiment. Mais… Pourquoi pas après tout. S’il ne venait pas pour Matthy, venait-il pour lui emprunter quelque chose durant son absence ? L’idée qu’il puisse s’être déplacé pour elle lui traversa l’esprit, mais Charlie l’effaça bien vite. C’était idiot, et illogique. L’intérêt pour lui, en ces lieux, ne résidait qu’en la personne de son petit frère. Ce qu’elle pouvait aisément comprendre. Mais alors quel en était-il de sa présence ici ? Surtout qu’il n’avait rien ramené. Wyatt lui posait une colle, rien qu’en lui confiant ce sourire un peu malin, un peu confiant, presque versé dans l’art du flirt instinctif, et Charlie était un peu perdue. Jouant avec la bouteille d’eau pensivement, la jeune fille finit par soupirer. Elle avait déjà détourné le regard, plongée dans ses pensées, et son questionnement intérieur.

Elle remarqua qu’il commençait à manger, et ne pipa mot, respectant l’instant présent. Sa question la fit sortir de ses songes, et les mots furent choisis avec soin : « Parfois. » Enfin, le mot, finalement. Pas très causante, hein ? Wyatt devait déjà regretter de se trouver là. Mais ce n’était pas sa faute. La fille d’Hépha s’allongea doucement, les mains venant se placer sous son crâne, et les yeux guider vers le ciel qu’elle ne pourrait jamais rejoindre. Il avait sorti une blague à la suite de sa question. Un charmant jeune homme ? Il était drôle. Dans son genre. Un peu d’insouciance qui lui sembla rafraichissante. Avait-il des soucis ? Oui, probablement que oui. Mais elle n’en savait rien. Charlie ne le connaissait pas tant que ça, encore une fois. Elle ne pouvait présumer de certaines choses, alors elle ne se permit aucun commentaire acide, ni moqueur. Même si une partie d’elle-même aurait apprécié de jouer un peu avec lui. Enfin bon, cette partie-là, Charlie ne la laissait plus beaucoup libre, plus autant. Ce dont elle avait besoin… Ce dont elle avait envie… Bon sang, quelle était la formulation correcte ? Ce qui la faisait le moins chier – oui voilà – c’était de ne pas réagir. De ne plus rien ressentir. Voguer un peu à l’aveuglette. Et avoir Wyatt auprès d’elle ne faisait qu’accentuer le contraste entre eux deux. Il était joyeux, libre, et presque désinvolte dans sa manière d’agir. Alors qu’elle, ne devait transmettre qu’ennui, et je m’en foutiste flagrant. Ce n’était pas contre lui, loin de là. Il ne la gênait pas le moins du monde. Elle se sentait juste un peu vide en somme. Creuse. Et lui illuminait les lieux de par son léger rire, ses plaisanteries et sa posture tranquille.

Légèrement captivée par sa présence – juste légèrement, hein – elle se redressa sur ses coudes. Ce qui lui permit de ne pas rater son clin d’œil à la suite de sa réponse. Il était là pour ça ? Pour remettre le couvert ? Ah… Hum. La jeune fille resta sans réaction, sachant que ça ne se ferait pas. Pas avec ceux de la colonie en tout cas. Voire même, pas du tout, en ce moment. C’est vrai que cela faisait quelques mois qu’elle ne s’était pas envoyé en l’air, mais elle n’en avait pas envie. Tant pis. Elle pouvait se passer de ça. Si, elle pouvait. La comédie qu’il présenta ensuite, et le ton utilisé, lui fit hausser un sourcil. « Tu n’as pas l’impression d’en faire un peu trop ? » Si peu… Il venait tout de même d’imaginer être un bon prince, galant et généreux. En somme, les chevilles – ou la tête – manquaient d’exploser. Se rallongeant finalement, maintenant qu’il en avait terminé, elle poussa un léger soupire de bien-être. La tête calée de nouveau sur ses mains, elle observait les nuages se mouvoir avec une lenteur approximative. « Dis, avec combien de filles as-tu couché ici, Wyatt ? » La question était badine, la réponse ne l’intéressait qu’à moitié, plutôt pour connaitre ses capacités à dire vrai. L’idée de faire partie d’un harem ne lui faisait ni chaud ni froid, elle ne lui en tenait aucunement rigueur. Le garçon était mignon, intrépide, et sociable, de quoi séduire nombre de demoiselles. Pour sa part, elle avait eu envie de s’envoyer en l’air à ce moment-là, et durant l’été où ils s’étaient… allongés, les piques plutôt fines s’étaient enchainées, faisant grimper la tension. Sans oublier que les réparties avaient fini par virer un peu plus osées, pas que ça les ait dérangé au final. Il y avait eu comme une complicité, qui avait fait revoir, à la jeune femme, ses positions quant à l’idée de se taper un ami de son frère. Mais bon, n’être là que de juin à septembre avait pas mal aidé à lui faire prendre sa décision. Rien à perdre, encore une fois. Et puis bon, ça n’avait pas été désagréable. Loin de là.

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MessageSujet: Re: Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie   Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie EmptyDim 7 Sep - 21:31

Charlie & Wyatt

J’aimais bien rester là, vautré, ne rien faire si ce n’est remplir mon estomac qui était enfin plein disons pour le premier repas. Oui, parce qu’il y en aurait d’autres. Vous savez ça mange un garçon en pleine croissance. Bon la croissance c’est raté. Je pense être déjà assez grand pour le coup. Mais manger, c’est toujours bien surtout les protéines. Bref, mes sandwichs n’étaient en clair pas un grand repas mais tant que nos ventres ne disaient pas non mais ton repas est nul, bah moi ça m’allait.

Et bien sûr c’était bien mieux que rien, surtout que Charlie n’avait rien mangé. Alors je veux bien être son exemple et lui montrer comment on fait pour ne rater aucun repas. Je ne souhaitais pas la voir sombre dans la famine et ... je n’en ai aucune idée de la suite, mais bref on ne laisse pas une amie - bien que ce soit encore nébuleux dans ma tête pour qualifier un quelconque lien entre nous surtout depuis notre petit passage dans un lien, grand passage certes mais bon cela revenait au même - dur à la qualifier cette fille. Précieuse à mes yeux car soeur d’un ami mais pas que. Je dois avoir un grand coeur pour penser que cette fille aurait pu être ma Emy, sans le côté louche de l’inceste, mais j’aimerais que Matt prenne soin d’elle donc, cela équivaut à m’assurer que Charlie aille bien quand même, non ? A vrai dire ce n’était qu’une excuse que mon esprit aime éloigné de la réalité qui n’est que, je veux protéger peut-être tous les demi-dieux ici présents.

Je me sens comme un grand-frère, un poisson dans l’eau, un gamin parfois, mais un combattant avec une conscience. Et puis avec ce qu’on n’avait partagé cela ne pourrait être autrement bien que je ne puisse déclamer la connaître personnellement. Ce qui est dommage, car j’aurai aimé. Mais c’est ainsi alors je m’en contente pour le moment de savoir qu’elle apprécie ma compagnie et ce petit en-cas, donc il ne faut pas grand chose pour que je me sente heureux. En fait, j’aime simplement aimer les gens comme ils sont, sans juger, je n’aime pas ceux qui jugent. J’apprécie la vie et ce monde et cela suffit largement à combler mon bonheur. Sa réponse ne me plaisait pas vraiment pour le coup. Ce qui me donnais que plus envie de garder un oeil sur la demoiselle, alors je ne répondais rien du tout, restant tranquillement posé. La suite me fit sourire d’autant plus alors que je répondais immédiatement parce que j’aimais bien ce genre de questionnement.

« Non, je pense qu’il faut juste savoir s’arrêter à temps pour ne pas saouler la jeune dame. » Encore une façon de rire de mes actes spontanés. A vrai dire, je préférais toujours m’amuser et créer un profond lien de camaraderie avec les gens, filles ou garçons, bien que je ne regarde que d’un bon œil les filles. Celui qui dit, toi je te veux. Ouais, je sais ce n’est pas classe du tout, mais on ne peut pas être parfait. La suite me fit froncer les sourcils. La demoiselle n’y allait pas par quatre chemins. Elle voulait que je lui réponde quoi ? Bah, au final, je me fichais de ce qu’elle pourrait penser de ma réponse, alors je lui donnais celle que je pensais être juste mais avant une petite taquinerie. « Tu veux savoir ton numéro sur la liste ? » Lui demandais-je en la taquinant vraiment pour ce coup-là. Puis, passant ma main dans mes cheveux pour tenter d’en relever une parti, me détendant assez pour me permettre deux minutes de silence avant de répondre.

« Je me demande si tu me penses comme le genre de gars qui a une liste planquée sous son lit et qui fait des coches une fois le boulot effectué. » Je tournais la tête vers elle, un léger sourire amical aux lèvres. « C’est ainsi que tu me vois ? » A vrai dire, cette question-là m’intéressait. Puis, je me décidais à lui donner une petit réponse. « Pour celles qui comptent, ça doit en faire quatre depuis mes 15 ans. » Inutile de préciser qu’il s’agissait de copines et non pas de coup d’un soir. Sauf que je n’allais pas lui préciser dans quel tas se trouvait-elle. Pour le coup, j’étais assez fier de moi. Ce n’était pas que c’était un bon score mais que finalement je n’étais pas un connard fini qui couchait avec tout ce qui bouge. Les quatre filles avaient été de véritables relations en passant du premier amour par la dernière fille avec laquelle j’étais sorti. Entre temps, c’est vrai que j’étais aller tester ailleurs mais qui ne le fait pas ? Il me semblait que je n’avais pas grand chose à me reprocher. Avec une once de malice, j’ajoutai « Et toi, Keystone ? Quel est donc ton palmarès puisque tu t’intéresse au mien. » Je la scrutais, impassible si ce n’est mes prunelles qui pétillaient.
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MessageSujet: Re: Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie   Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie EmptyDim 14 Sep - 23:40

Wyatt & Charlie


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Les conversations d’adulte, ce n’était pas vraiment son fort. Bon, à dire vrai, les conversations tout court, ce n’était pas sa tasse de thé. Il avait dû s’en rendre compte depuis les quelques années où ils se côtoyaient, liées par une seule et même personne : son frangin. Charlie avait tant de fois vu Wyatt auprès de Matthy qu’elle aurait pu croire qu’ils étaient eux-mêmes frères. M’enfin bon, si on prenait les choses ainsi, on arrivait rapidement à l’idée que ce qu’ils avaient eux-mêmes fait quelques années auparavant n’était, disons, pas très correct pour la définition même de la famille. Oui, c’est vrai qu’il n’existe pas d’ADN divin, et qu’en somme, les demi-dieux présents en ces lieux ne peuvent être frères et sœurs par le sang, sauf ceux nés du même parent mortel, mais l’idée même de coucher avec un frère ne la faisait que grimacer silencieusement. Bon sang, jamais elle ne serait capable de faire ça. Pas en sachant qu’ils le sont, évidemment. Donc, si on avance dans ce sens, l’idée d’avoir partagé son lit avec Wyatt en l’imaginant être le frère de Matthy… Brrr, horrible. Encore heureux, ce n’était pas le cas. Et encore heureux, elle n’avait pas eu de telles pensées au moment de leurs ébats. Merci bien. Sa santé mentale n’aurait probablement pas tenu la distance.

Bon, de quoi parlaient-ils déjà ? Voilà qu’elle était encore partie dans ses songes, son esprit perturbé qui ne l’amenait jamais très loin des souvenirs ou des cauchemars. Au choix. Allongée dans l’herbe, observant les nuages danser sur un rythme lent et romantique, elle percevait la présence du garçon comme s’il se trouvait tout près d’elle. Et puis, il répondit à sa curiosité. De manière somme toute sibylline à ses yeux. Un numéro ? Oui, c’est bien l’idée qu’elle avait de la chose. Penchant la tête sur le côté, laissant sa joue caresser les brins d’herbe, elle observa Wyatt à la dérobée. Il était beau. Pas séduisant comme certains gentlemans, mais il avait ce petit je ne sais quoi qui mettait en confiance. Il avait du charme, et bon dieu, elle se souvenait très bien de son torse. Enfin bon, là n’était pas la question. Charlie avait simplement conscience qu’elle ne faisait partie que d’un ensemble de filles qui avaient partagé sa couche. Il n’y avait aucune déception là-dedans, elle était juste réaliste. Il embraya ensuite sur un autre type de filles, préférant probablement cacher le véritable nombre de filles qui, comme elle, avait écarté les cuisses. Bah, c’était son choix. Elle ne l’aurait pas jugé pour autant. Quatre filles, avait-il dit. Réfléchissant un peu, elle se dit qu'un « fille qui avait compté » devait avoir été en couple avec lui. Sinon, quelle différence ? Pensive, elle reprit sa contemplation des nuages. C’était beau. Et paisible. Elle appréciait le moment. Et puis, elle ne répondait pas. Wyatt ne devait pas en avoir grand-chose à faire de toute façon. Fermant de nouveau les paupières, elle se remémora distraitement ce qu’il venait de dire. Quatre filles… Est-ce qu’elle les connaissait ? Il y avait Morgane et Lily, si elle ne se trompait pas. Oui, elle ne se mêlait pas à la foule, mais elle n’était ni aveugle, ni sourde, contrairement à ce que certains pouvaient penser. Et oh, incroyable, elle était apte à additionner deux et deux. Quelles étaient les deux autres filles ? Aucune idée. Peut-être des humaines ? Bah, ils n’étaient pas assez proches pour qu’elle pose la question. Déjà qu’elle s’était avancé sur un terrain assez personnelle. Et qui, visiblement, allait lui revenir en pleine figure, au vu de l’interrogation du garçon. Il était légitime qu’il la lui pose à son tour. Et elle ne voyait pas d’inconvénient à lui répondre, c’était juste qu’il fallait compter. Et ça, c’était vraiment chiant. Réfléchissant silencieusement, laissant le temps s’écouler dans un silence approximatif – surtout dans une colonie – Charlie comptait.

« Tous types confondus, je dirais huit. » A dire vrai, elle n’en était pas vraiment certaine, mais cela semblait bien. Et puis, tous types confondus englobaient également les filles, donc ça allait. Le seul avec qui elle avait encore contact, était Tobias. Loin d’être chiant, le garçon ne cherchait pas de relation, et ne lui demandait pas de lui rendre des comptes. Ce qui était génial, vraiment. Depuis qu’elle était revenue, ils avaient dû remettre le couvert, mais ce n’était pas comme autrefois. Pas aussi souvent, ni aussi intense. Quelque chose s’était réellement cassé en elle, et même le sexe ne l’aidait pas à reprendre pied avec la réalité. Peu importe, elle s’en foutait. Comme elle se foutait de donner son nombre de partenaires à Wyatt, et qu’il en vienne à la juger. Vingt et un ans et huit partenaires sexuels, était-ce beaucoup ? Elle n’en savait rien pour être sincère. Les choses s’étaient enchainées assez simplement. « Tu as des régulières, ici ? » Le pire, c’est qu’elle ne quémandait aucun potin, qu’elle ne voulait pas vraiment entretenir la conversation, mais la phrase était sortie plus rapidement que les freins de son esprit n’avaient pu fonctionner. Paroles étranges que voilà. Disons que le sens y était. Bref, c’était dit. Qu’il réponde ou pas, elle ne lui en tiendrait pas rigueur. En fait, maintenant qu’elle avait fermé les yeux, plus grand-chose n’avait d’importance.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie   Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie EmptySam 20 Sep - 13:19

Charlie & Wyatt

Et bien voilà que moi, monsieur Evans avait encore réussi à me fourrer dans une drôle de situation. Bon, ok cette fille ce n’est pas la gagnante de qui-parle-le-plus-au-monde. C’est vraiment le moins qu’on puisse. Mais quand elle parle, la petite Charlie n’y va pas quatre chemins. Non pas que cela me déplaise au moins ça évite les discussions trop longues et on peut le dire vachement chiante. J’ai jamais vraiment compris pourquoi certains n’en peuvent plus des mots de trois mètres et des phrases à rallonge. Non mais non, je sais pas tu veux dire qu’un truc est moche bah tu le dis sérieux.

Faut pas commencer à détailler l’histoire. On se croirait à l’école. J’ai jamais l’école. Enfin si, mais juste parce que j’aimais bien les pauses et les cours de sport, les trucs entre les pauses dont j’ai zappé le nom, ça j’aime pas du tout. C’est chiant. Longuet. Nul. Bref, on voit le topo. C’est bien plus utile d’apprendre les vraies choses de la vie comme savoir se battre, ça c’est bien et je sais pas, comment plaire à une fille qui ressemble à un mur ? En voilà une vraie question ! C’est bien plus utile que de savoir calculer des trucs dont on ne se servira jamais dans notre vie, sérieux. A la limite, connaître les probabilités que ladite fille nous largue, voilà ça c’est classe ! On peut éviter de se faire rembarrer trop souvent comme ça.

Mais le reste, pitié non. Il vaut éviter de transformer mon cerveau extrêmement performant en semoule, c’est ce que je me tue à dire à Chiron lorsqu’il veut nous apprendre quelque chose de plus compliqué que tu vois un ennemi ? Bah tu l’attaques. Je crains que pour le coup ça fasse un peu trop macho sans cervelle mais muni de muscles bien formés. C’est pas vraiment le cas. Il parait qu’on est tous intelligent, juste que certains pensent clairement trop au lieu d’agir. Je préfère l’inverse. Si on réfléchit trop, on perd trop de temps. Comment sauver quelqu’un dans ce cas-là ? Ahaa.. Bah voilà , vaut mieux être Wyatt. Et puis, peut-être mon don s’applique à mon esprit de réflexion, je réfléchis hyper du coup, on ne voit pas que je le fais.

Il faut bien y croire, non ? Bon, cessons d’être le parfait abruti du coin. J’avais vraiment envie de saisir pourquoi cette demoiselle fille d’Héphaïstos amoureuse de sandwichs - normal ils sont trop bons - me posait ses questions. Capter qu’elle restait une gonzesse hyper sexy mais vachement bizarre, ça j’avais pigé depuis longtemps. Est-ce que j’y peux quelque chose d’avoir une attirance particulière pour les cinglés ? A voir Lily, on n’en doute pas. Non bon, je plaisante. Disons que Lily est vraiment ... je reste sans voix, elle est mieux avec Matt pour être canalisée, bien que je l’adore. Mais Charlie c’est une autre pair de manche.

Vous voyez c’est le genre de fille troublante mais à qui on s’accroche sans vraiment savoir pourquoi parce qu’elle agit comme un hérisson cette fille. J’adore être blessé il faut croire et j’aime le piquant. C’est peut-être ce qui m’a attiré à tel point de passer quelques temps avec ce brin de femme délicieux. A moins que ce soit l’alcool. Bref, on s’en tape. Le truc, c’est que je ne comprenais pas pourquoi elle pensait directement que mon intérêt n’était dû qu’au sexe. Sérieusement, je serai revenu plus vite si j’avais eu envie de tirer un deuxième coup. Non, elle m’inquiétait. Et c’est la sœur de Matt. S’il lui arrivait quelque chose... je n’avais pas envie de récupérer mon pote en mauvais état. En tant que sœur d’un pote, c’est officiellement une pote aussi. Une mini-pote-femelle, mais une pote. Résultat, j’y tiens aussi à mademoiselle moto. Non petit, je n’ai jamais eu de photo de mannequin sur une moto en poster au-dessus de mon lit, pas du tout.

Bref, ma présence en ce jour restait bien loin d’une simple attirance physique. C’était plus mental. J’avais juste envie de découvrir Charlie d’une autre manière qu’en l’effeuillant. Différent. Voilà, c’est le mot, c’est différent. Je reste un mec hein, difficile d’enlever certaines images de la tête, mais pas un taré non plus. Mon père m’a toujours dit, mon beau-père, de bien m’occuper des femmes. Alors, je le fais. Je n’aimerais pas qu’un connard touche ma soeur, par exemple, alors bon, je pouvais bien être bon pote pour les autres filles aussi, même si on sait que les femmes sont moins fortes que les hommes... comment ça je sors ? Bah voilà qui résumait un peu mon état psychologique. Disons qu’elle m’intriguait aussi à me parler de conquêtes, sérieux c’est vraiment un sujet de conversation ça ? Bon, il fallait croire que oui pour le coup, mais bon, c’était bizarre quand même. Toujours mieux que de parler de la météo ça c’est sûr.

Je levais un sourcil. Huit. J’avais depuis longtemps compris que Charlie ne se gênait pas pour choper d’autres mecs et apparemment pas que la gente masculine. Un petit rire s’échappa de mes lèvres. « Tous types confondus hein... tu pourrais m’inviter quand même ! » commentais-je avec un sourire. Comment briser cet air qui restait sur ses traits ? J’étais intrigué. Je fronçais un peu les sourcils à sa prochaine question. Je me laissais tomber en arrière, les genoux pliés. « Des régulières ? Tu veux dire si j’ai une fille chaque soir dans mon lit ? » Je tournais la tête vers elle, mes cheveux dans l’herbe. « Tu me prends vraiment pour un gigolo ou quoi ? Je ne couche pas avec tout ce qui a une poitrine et de belles fesses hey. » Je ris encore un peu, glissant mes bras derrières ma nuque. « Non, je n’ai pas de régulières et je n’en cherche pas. » Je gardais un peu le silence avant d’ajouter. « Les relations stables ce n’est pas si mal parfois, sauf quand ça foire, mais en principe ça foire toujours pour une raison ou pour une autre. Ma dernière copine en date n’est plus là, ça coupe un peu l’appétit. » Je bougeais à nouveau la tête, regardant le ciel. Bien sûr qu’il n’y avait pas eu que Lily, j’étais sorti avec une autre fille quelques temps. Vous savez le genre de personne avec laquelle on se dit ouais celle-là c’est la bonne ! A tel point que vous devenez complètement barré, prêt à tout pour elle, même à acheter un costume et l’emmener au restau’ avec des fleurs, ce genre là ouais. Mais finalement, la fin reste pareil, notre cœur se brise en petits morceaux parce qu’on est incapable de la protéger ou que celle-ci décide de le piétiner pour une raison ou pour une autre, volontairement ou non, la fin reste la même.
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MessageSujet: Re: Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie   Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie EmptySam 27 Sep - 11:45

Wyatt & Charlie


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Discuter avec un ex des plans culs de chacun aurait presque eu quelque chose d’irréel pour quiconque se serait trouvé à leurs places, mais pas pour elle. Bon, peut-être que Wyatt ne voyait pas les choses comme ça, et que lui aussi trouvait cette situation inconfortable. Charlie n’y avait pas pensé. En même temps, le garçon ne lui était jamais apparu comme quelqu’un de facilement impressionnable, donc elle doutait franchement qu’il puisse voir leur discussion comme faisant partie du top Ten des sujets gênants. Et puis s’il n’était pas à l’aise, il le lui aurait déjà fait comprendre, non ? Il aurait changé de thème, et aborder n’importe quoi… La lutte entre les gryffondors et les serpentards, par exemple. Un réel sujet d’actualité, quoi. Mais au contraire, il était allé en son sens, avait répondu à ses questions, et même, avait relancé le sujet en lui retournant ses interrogations. En somme, il n’avait clairement pas l’air mal à l’aise. Quand il répondit à nouveau, enchainant les phrases au risque de perdre l’esprit de Charlie en cours de route, la jeune fille, elle, décida de tourner la tête sur le côté pour l’observer. Allongée dans l’herbe, sous un ciel des plus calmes, elle suivait la ligne de la mâchoire du garçon, de ses yeux sombres. Il avait encore pris en maturité physique depuis lors tête à tête intime. En même temps, trois ans s’étaient écoulés, mais elle ne se souvenait pas d’avoir pris le temps de réellement le regarder. Wyatt était beau. Il avait un charme certain, et savait l’utiliser. Est-ce que les garçons comme lui ont conscience de leurs atouts ? Assurément. Son regard glissa sur les lèvres pleines, pour s’attarder sur la naissance du cou. Avait-elle léché cette partie-là ? Pensivement, elle se souffla un oui. Jamais elle n’aurait pu passer à côté. De façon distraite, elle continua son inspection pour arriver aux clavicules, la naissance du torse. Les os ressortaient légèrement, conférant une allure fine et foncièrement masculine au fils d’Hermès. Charlie cessa là son ascension à l’envers, et pour cause, il avait fini de parler. Ce ne serait pas correct qu’elle laisse planer un silence pour la simple et bonne raison qu’elle passait en revue le corps de son camarade. A la place, elle tourna de nouveau la tête pour se concentrer sur le ciel, n’affichant rien sur son visage, alors que ses pensées tournoyaient en un ballet sans fin, et sans repos.

« Tu pourrais mettre n’importe qui dans ton lit, alors ça ne me choquerait pas. » Elle haussa les épaules doucement, si ce geste était seulement possible quand on est allongé. « Et puis, tu es jeune, tu as le droit de vivre. Les demi-dieux n’ont pas une espérance de vie très longue, non ? » Oui, ils allaient mourir. Tous. Peut-être que certains auraient la chance de quitter la colonie, et de s’installer du côté humain pour mener une existence plus reposante, hors des sentiers guerriers qui leur étaient à tous destinés. Peut-être qu’ils pourraient trouver une famille, et tenter d’effacer quelques souvenirs sanglants de leur mémoire. Peut-être aussi qu’ils n’y avaient pas le droit, parce que leur parent divin ne le permettrait pas. Peut-être et encore peut-être… Mais ce qui était sûr, c’est qu’ils étaient peu à passer la trentaine. Les réflexes devaient s’émousser avec le temps, probablement. Ou à force de croire à sa chance et à son bonheur, on en oublie les risques encourus, et notre vigilance baisse. Doucement, elle s’imagina une vie. Une vie en dehors de cet endroit. Dans son garage, celui dont elle avait rêvé autrefois et qui ne faisait que s’étioler un peu plus chaque jour qui passe. Oh, ça n’avait pas été un rêve éphémère, loin de là. Durant de longues années, elle avait ajouté pièce par pièce, des détails de son rêve. Quand on fouille dans son esprit à ce sujet, il y a là tout un monde rassurant, un lieu où elle se sent chez elle, et qui l’apaise lorsqu’elle y pense. Maintenant, il ne faisait que s’effacer, prendre la poussière, et dépérir. Comme elle.

Allongée là, une expression paisible sur le visage, elle ne montrait pas grand-chose de son tumulte intérieur. Elle n’avait pas le choix alors qu’elle n’était pas seule au bungalow. Bea, comme Matthy seraient inquiets – trop – si elle se laissait aller. Et ce n’était pas ce qu’elle avait prévu. Si elle devait se racheter pour avoir le droit au repos éternel, il lui faudrait faire preuve de patience, et attendre son heure. Parce que oui, voilà la vérité. Si elle ne s’est pas donné la mort après ce qu’il s’est passé, si elle est revenue à la colonie en tant que permanente, si elle continue à se lever matin après matin, ce n’est que pour une seule chose : protéger ceux qui se trouvent à la colonie. Elle sait au fond d’elle-même qu’il lui serait donné un jour, la chance de racheter ses fautes, en les protégeant. Alors elle attend en silence. Oui, Charlie attend et se tient prête à participer à la défense de cet endroit qui représente le symbole d’une maison pour bon nombre d’entre eux. Elle se tient prête pour prendre une flèche, une balle, ou la justesse d’un coup de couteau à la place d’un de ses camarades. Elle se tient prête à faire tout ce qui est son pouvoir pour qu’ils vivent, et puis atteindre les fameux trente ans. « Wyatt… Que serais-tu devenu si tu avais été humain ? » La voix était douce, pensive, et ses prunelles éclaircies par les rayons du soleil, ne se détournent pas de l’immensité qui les surplombe. Pourtant, elle écoute. Tout ce qu’il lui dit.

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MessageSujet: Re: Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie   Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie EmptyDim 16 Nov - 13:51

Charlie & Wyatt

Ah Charlie. Le mystère de la vie dans toute sa splendeur. Difficile de comprendre cette fille qui en montrait si peu, se montrait si peu en fait, tout court. Je n’avais rien contre le fait de ne pas la voir souvent - bien que je trouve cela dommage mais pour elle. En fait, je me faisais quand même du souci pour cette jeune fille. Elle n’était pas comme les autres mais vraiment pas. Non pas que je n’ai pas pour habitude de ne pas parvenir à mes fins avec des jolies filles comme elle, mais je sais pas. Elle devait forcément quelque chose, un passé qui lui faisait, un truc quoi. Je n’avais jamais eu l’idée de poser la question à Matthew. Pas sûr que ça lui plaise d’ailleurs.

Alors oui, je préférais éviter le sujet de la sœurette. Pourtant je l’appréciais. Clairement ce n’était pas difficile, du fait que trouver une personne que je n’aime pas serait légèrement compliqué voir même impossible à moins de citer des gens vraiment horribles évidemment. Notre conversation avait légèrement déviée mais bon, ce n’était pas dérangeant. Disons qu’au moins elle parlait et mangeait. C’était pas mal comme score. Au moins Matt ne me dégommerait pas en me disant que j’avais laissé sa sœur crever de faim. D’ailleurs je m’étonnai que mon pote ne soit pas là mais bon ce n’était pas pour me déplaire étant donné qu’il n’était pas au courant de nos galipettes.

Sur le coup, ça m’avait semblé évident mais bon après coup, c’est vrai que même si Charlie était assez grande et croyez-moi elle n’avait pas l’air d’une fille innocente. Alors voilà et puis c’était fait. J’avoue peut-être avoir un peu déconner, c’est vrai que j’avais eu quelques aventures - pas mal d’aventures - mais j’avais envie de retrouver ce que j’avais eu au départ. Un lien fort. Une relation qui va avec pas seulement des parties de jambes en l’air et pour le coup, je n’avais toujours pas trouvé chaussure à mon pied. Je restai patient mais j’avais échelonné les conquêtes depuis. L’envie n’y était plus vraiment. Peut-être parce que je prenais de l’âge et que je n’étais plus le petit con qui sautait sur la première qui passait, sans aucun doute. Après tout, je ne vois pas vraiment ce que ça pourrait être d’autre. Je me posais la question pour la fille d’Héphaïstos, pourquoi se faire autant de gars alors qu’elle semblait ne pas avoir envie qu’on la colle.

Bien sûr qu’un gars en principe - oui il y a des exceptions - ne résiste pas. Allez savoir. Je restais certain qu’elle cachait quelque chose. Je dressai un sourcil à sa constation avant d’ajouter, « Toi aussi. » Et c’était vrai d’ailleurs, un bon nombre de gars n’hésiteraient pas à saisir l’occasion, d’ailleurs je me doutais qu’elle ne s’en prive pas en fait. Était-ce là sa consolation ? Mais il était clair que je ne doutais pas de ses capacités. « Tu veux vraiment que je dise toi aussi à nouveau ? » avant de rire doucement, « Non, c’est vrai que de ce côté-là nous ne sommes pas gâtés. Je profite de la vie, mais je ne suis pas un connard. Je couche qu’avec celles qui me supplient. Aurais-je dis supplient ? Mince moi qui pensais avoir dit qui le veulent. » Bon pas mal de filles le voulaient, pas parce que j’étais particulièrement beau mais parce qu’elles aussi profitaient de la vie. Et puis, pourquoi les mecs auraient le droit de coucher avec tout ce qui bouge mais pas les filles ? Non pour moi, le plaisir était pareil des deux côtés quelque soit le sexe. «Pourquoi restes-tu à l’écart aussi souvent ? » Ma question était neutre, à elle de voir si elle souhaitait y répondre mais cela m’intriguait. Ce comportement. Je sais pas. C’était étrange même pour un demi-déesse, surtout pour une demi-déesse devrais-je dire.

Puis, je laissais venir le silence, lui jetant de temps en temps des regards pour m’assurer qu’elle était bien là et n’avait pas bougé. Et voilà qu’elle reprenait la parole. Je me redressais en position assise, les mains sur les tibias, penché vers l’avant. Puis je répondis à sa question avec un sourire légèrement rêveur, « Pompier ! » Je tournai la tête vers elle, gardant ce même sourire aux lèvres. « Mon beau-père l’est. Je l’ai toujours considéré comme un exemple. C’est un héros lui aussi. Il s’est bien occupé de ma famille. C’est important pour moi. » Je laissais flotter mon sourire sur les lèvres. C’est vrai que j’aurai aimé être un gosse comme les autres, j’aurai pu marcher dans les pas de mon beau-père qui aurait peut-être été mon père d’ailleurs. J’aurais vraiment aimé qu’il le soit bien que je le considère déjà ainsi. Mon regard se glissa dans le vague alors que je voyais très clairement devant mes yeux ma famille. Pas comme celle de la colonie mais ma famille quand même. J’avais été heureux avec eux et n’avais pas voulu partir, seule le fait qu’ils puissent être en danger à cause moi m’avait fait plier finalement. J’avais trouvé des amis, des proches, des frères et sœurs d’armes, mais rien ne compensaient une vraie famille.

C’est pourquoi je mourrais d’envie de pouvoir un jour fonder la mienne et m’en occuper comme mon beau-père, être un bon père, être présent. Un rêve qui ne se réaliserait sans doute jamais mais l’espoir fait vivre. Et puis, je ne suis pas du genre à abandonner si vite. Avec un petit rire, je lui demandai « J’ai répondu correctement ? », j’avais envie de la voir sourire, de la voir rire, pas garder cette expression trop sérieuse qui n’allait pas avec son visage parfait. Une perfection que j’avais remarqué depuis toujours. Elle est belle. Mais elle cache des choses que j’aimerais découvrir non pas par curiosité mais pour comprendre. La comprendre. L’aider. Être important pour elle ? Ouais j’aimerais bien être important pour elle. Et pas pour mon égo mais justement la récompense serait magnifique de la voir heureuse. J’aurai fait une bonne action de ma vie. Bon là, on va s’arrêter bientôt on va croire que Charlie va devenir mon association ou une œuvre de charité. Non elle est une amie et j’aimerais qu’elle se voit comme je pouvais la voir.


lumos maxima
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MessageSujet: Re: Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie   Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie EmptySam 22 Nov - 18:22

Wyatt & Charlie


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S’imaginer une vie loin de tout pouvoir magique, de tout ascendant divin, de toutes prophéties plus mystérieuses les unes que les autres, et bien, ça offrait nombre de possibilités à quiconque possédait un tant soit peu de créativité ou d’imagination. Charlie ne se serait pas mis dans cette catégorie de personnes, probablement parce que rêver, ce n’était pas son truc. Qu’elle n’y était pas coutumière, et que verser dans l’art de fourvoyer et de se mettre des œillères, elle n’y avait pas été entraînée. Non, Charlie, c’était plutôt le genre de filles à garder la tête sur les épaules, à se montrer franche envers elle-même, et à ne pas trop espérer. Parce que comme un grand nombre le sait, l’espoir peut aussi bien faire vivre qu’il peut détruire ce qu’il touche. C’est, à ses yeux, l’une des armes la plus puissante que la douleur puisse utiliser. Parce que lorsque l’espoir meurt et que le cœur se flétrit, sans plus qu’il ne soit possible d’envisager un retour en arrière, alors là, nous savons, nous nous rendons enfin compte de tout le mal que peut provoquer l’espoir. Cela fait un moment que la demoiselle à cesser de croire aux fins heureuses, aux bonheurs ponctuels et parfois quotidiens si nous avons de la chance. Oh, elle n’a pas cessé d’y croire pour les autres, attention. Après tout, il suffit d’observer son frère et sa copine pour se rendre compte de combien l’amour peut être beau, et briller encore et encore. Non, elle a cessé d’y croire pour elle-même, pour sa propre existence, ses propres journées. Il n’y a pas à être taxé de pessimiste ou de désespoir, juste à comprendre que le réalisme ne prend pas toujours la couleur et la forme que certains en attendent. Parce que la réalité n’est pas toujours aussi belle qu’on l’aurait espéré. Ah, de retour à ce fameux Espoir. Si beau, si dangereux. Si mortel. Charlie n’irait pas espérer à tort et à travers donc. Parce que si elle possède encore un cœur en état de fonctionner – et de souffrir – elle ne souhaite pas gâcher ses derniers instants à plonger son regard dans la lumière de cette bougie qui brille toujours dans le noir. Pas la peine, pas le temps. Pas envie. Plus d’espoir.

Les conversations avec un garçon avec lequel on a déjà couché, elle n’imaginait pas vraiment que ça se passe ainsi. Bon, en toute sincérité, Charlie n’avait jamais imaginé ce genre de scénarios. Mais maintenant qu’elle se trouvait en la présence de Wyatt, elle était en droit de se demander si tout était normal. Tout en ajoutant ensuite, un « quelle importance ? » suffisamment éloquent quant à l’intérêt porté à la normalité. Qu’il lui réponde sans rien cacher, parce que oui, ses mots semblaient sincères, quoique baignés dans une sorte d’humour qui devait détendre l’atmosphère si elle ne se trompait pas. Donc, qu’il lui réponde sans rien cacher montrait combien il était à l’aise avec ses propos, et sa conduite. Sa vie peut-être aussi, tout simplement. Charlie l’écouta distraitement, bien que ses paroles ne tombaient clairement pas dans l’oreille d’une sourde. Il se livrait à cœur ouvert, c’était étrange et incongru. Une façon d’agir, de parler, et d’avouer en quelque sort, que Charlie ne connaissait que peu. « Tu sembles croire que je couche avec tout ce qui bouge. » Une partie d’elle se demanda si c’était vraiment l’impression qu’elle donnait, d’une marie couche toi là, qui écarte les cuisses quand on le lui demande gentiment. Elle n’avait pas pensé que c’était cette image qu’elle véhiculait, et probablement qu’une partie de son être s’en trouva peinée. Mais elle n’en eu cure et haussa ensuite les épaules, comme si de rien n’était. Tant pis. Elle n’irait pas changer les pensées des gens, surtout quand cela n’avait plus d’importance. Le nombre de ses partenaires ne correspondait pas à la valeur qu’elle pouvait offrir au sentiment d’Amour qu’elle avait déjà eu l’occasion d’observer chez les autres.

« Quelle importance que je reste à l’écart Wyatt ? » Son regard chercha celui du garçon pour qu’il lise combien cela lui semblait étrange qu’il pose cette question, combien elle pouvait penser qu’il était logique qu’elle reste à l’écart, combien elle ne voyait aucun problème dans le fait d’éviter les gens. Dans son regard, il put lire de la fatalité, une douce fatalité qui sous-entend qu’elle n’attend plus rien de la vie, plus rien des autres. Il n’y a pas d’amertume à cela, pas de de rancœur, pas de douleur, juste une sagesse terne et passive. Elle esquissa un sourire doux, qu’elle lui offrit pour qu’il comprenne qu’elle ne regrettait rien de ce qu’elle était, de ce qu’elle éprouvait, parce qu’elle méritait tout cela. « Et toi, pourquoi m’as-tu apporté à manger, si ce n’est pas Matthew qui te l’a demandé ? » C’est vrai qu’elle se posait cette question. Pourquoi Wyatt était-il venu ici, à la Forge, puisqu’il disait ne pas chercher son frère ? C’était un peu flou dans son esprit, et s’imaginer qu’il était venu pour elle, lui semblait totalement en décalage avec ce qui était vraiment.

Lorsqu’il parla de son beau-père, une lueur de curiosité s’alluma dans ses prunelles sombres, et elle l’imagina un instant avec un casque de pompier, et une lance à incendie entre les mains. « Je crois savoir combien les filles trouvent les pompiers sexy. Ah, tu aurais la côte, fils d’Hermès. » A n’en pas douter, oui, il l’aurait. Elle n’avait pas de mal à le voir ainsi, en sauveur et héros. Malheureusement, ils étaient demi-dieux et cela incombaient des responsabilités qu’ils n’avaient pas toujours souhaité posséder, mais qui, pourtant, étaient bien réelles. « Il n’y a pas de réponse correcte, juste la tienne, celle que tu éprouves. » Le verbe n’était pas forcément le bon, mais c’était celui qui venait à son esprit. « Et c’est une très belle réponse, Wyatt. Tu aurais été un formidable pompier, je suis sûre. » Il n’y avait aucun mensonge dans sa voix, plutôt une sincérité qui s’en ressentait, qui s’entendait, qui se montrait là. Présente.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie   Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie EmptySam 22 Nov - 23:32

Charlie & Wyatt

La plupart du temps, on se fait du mal tout seul comme des grands. On s’éloigne. On se tire dans les pattes pour des raisons qui n’auraient pas lieu d’être - des stupidités, des choses qu’on ne pense pas. En clair, je n’ai jamais vu un être humain doué même les dieux. Bon sang, il suffit de voir toutes les guerres qu’ils se font entre eux alors qu’ils sont de la même famille quasiment. C’est effarant quand même - complètement dingue même. Enfin, j’ai jamais compris pourquoi on s’invente des problèmes alors que tout pourrait bien aller. Quand était-il de Charlie ? J’avais envie de percer le mystère de... son mystère ne fait - oui pour changer.

Oui bon je ne suis pas la personne la plus habile avec les mots pour définir clairement le fond de mes pensées mais je pense que mon objectif est assez clair non ? Cette fille est trop ou plutôt pas assez comme les autres. Sans doute ce qui m’intrigue à tel point que je veuille comprendre pourquoi, qu’est-ce qui fait qu’elle n’agit pas comme tous les autres. C’est assez attirant aussi  pour tout dire, elle change vraiment des autre femmes, je vous assure. Pas moins chiante, ah ça non. Là-dessus je pense que nos belles demoiselles battent tous les records mais c’est bien pour ça qu’on les aime, non ? Que ferait-on sans elles ? Non sérieusement, Charlie continuait de m’intriguer au plus haut point, plus elle parlait en fait. Étant donné que la dernière, on n’avait pas forcément parlé... je ne m’en étais pas réellement rendu compte et puis, j’étais jeune et con. Pour le deuxième point, je crois que c’est toujours d’actualité malheureusement pour mes proches.

Mais bon, ils n’en font pas un scandale du moins je ne le crois pas. Ce serait bien que je me tienne informer de ma réputation tiens. Comme si j’en avais quelque chose à faire d’ailleurs. Non, non, je me conviens autant que cette jolie brune me convenait aussi. Alors j’allais rester et chercher des réponses à mes questions. Détective Evans est dans la place. Je tournai la tête vers elle suite à sa phrase un sourire aux lèvres. « Non, je pense que tu pourrais coucher avec qui tu veux et d’ailleurs que la liste de ceux qui souhaiteraient visiter ton plumard serait bien longue princesse, nuance donc. » Et puis j’en étais persuadé de cette théorie. Après ce qu’elle faisait pendant ses nuits, ça ne me regardait pas vraiment - pas encore (héhé //pan//).

« Je pense plutôt que tu es une jeune femme qu’on pourrait facilement qualifié de canon et si le terme ne convient pas, je dirais que tu es belle. » Et je le pensais. Je l’ai toujours pensé cela dit. D’ailleurs qui pourrait bien dire le contraire de mademoiselle Keystone ? Franchement, faudrait être aveugle ou alors complètement débile. Bien qu’elle ne se comporte pas et ne s’habille pas forcément en demoiselle barbie. Ce qui est plutôt un avantage pour elle. On risquerait de lui sortir la vanne du est-ce que je pourrais être ton prince charmant voir Ken... au secours ! Non, les filles devraient rêver de pompiers sexy ouais ou alors de G.I Joe mais pas de princes charmants sérieux... ils servent à rien dans les films et franchement la coupe de cheveux est à revoir. La suite n’était pas non plus à mon goût.

Mais je répondais avec assurance à la jeune femme autant lui faire connaître mes pensées jusqu’au bout puisque j’avais si bien commencé. « Et bien, c’est très simple ma petite Charlie, ça a de l’importance pour moi déjà. Je n’aime pas te voir à l’écart. J’aime te voir sourire. » affirmai-je en levant un sourcil peut-être un peu présomptueux dans sa direction. « Je peux continuer longtemps sur les raisons qu’il ne faut pas que tu sois à l’écart, mais la meilleure reste simplement que ça me plait pas. » Suite à ces paroles, je lui lançai un petit clin d’œil avant de repositionner les mains derrière la tête en faisant mine de siffloter tranquillement. Cruellement il me semblait que cette jeune femme ne se prenne vraiment pas au sérieux, qu’elle ne comprenait pas qu’on puisse s’intéresser à elle ou vouloir son bien, ce n’était pas très agréable à voir et entendre. J’aimais pas ça.

Comment faisait Matty pour voir ça tout le temps et vivre normalement ? Je regrettais presque de ne jamais avoir tenté l’expérience du sandwich plutôt dans notre vie à tous les deux. Peut-être aurais-je pu l’aider. Peut-être pas. Toujours est-il qu’à présent ce serait différent, oui je l’ai décidé. Un sourire m’avait répondu. Je l’avais gravé dans ma mémoire. Sur un ton plaisantin, je lui annonçai sans détour « Sourire te va vraiment bien. » Pour la réponse à sa question, je ne savais pas trop. L’instinct peut-être ? Qui sait. « J’ai l’air si stupide que ça ? Je dois attendre que ton frangin me dise que tu meurs de faim seule dans ta forge pour venir à ta rescousses ? » lui demandai-je en levant un sourcil rieur. « J’adore ton frère vraiment mais tu vois, ce n’est pas exactement mon genre. » Je ris doucement sans lui montrer si j’étais sérieux ou non et regardais le ciel.

Souriant à celui-ci je poursuivais mes réponses gardant mon ton amusé et jovial ; « J’ai déjà la côte, Keystone. Mais j’avoue que je devrais tenter les posters avec la tenue, veste ouverte sur mon torse musclé, pantalon et casque. La grande classe, non ? Je pourrais même t’en faire une dédicace à moins que tu n’aies envie de poser avec moi ? Ce serait bien aussi. Même très bien en y réfléchissant. » Ma joie retomba légèrement en entendant la conclusion de Charlie. « Peut-être ou peut-être pas. On le saura jamais. Mais j’aurai aimé. » Comme beaucoup de jeunes demi-dieux d’ailleurs être normal vivre normalement, avoir une famille, une vraie vie longue pas forcément belle mais une vie à nous - rien qu’à nous. « Et toi, princesse ? Qu’est-ce que tu aurais aimé être si tu avais été normale ? » Je tournai à nouveau la tête vers la fille d’Héphaïstos.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie   Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie EmptyJeu 4 Déc - 20:53

Wyatt & Charlie


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C’était vraiment étrange de discuter ainsi avec Wyatt. Elle n’arrivait pas à se souvenir si cela s’était déroulé un jour. Bien sûr qu’ils avaient eu des occasions de se croiser, ne serait-ce qu’à la Forge lorsque les deux garçons cherchaient à se voir. Tous les deux polis, ils avaient le droit à des « bonjour », des « ça va ? », et bien entendu, des « au revoir. » Ce qui allait de soi. Parce qu’il y a toujours un au revoir, et parfois même, il y a des adieux. Et quand les choses se terminent mal, les adieux se font bien plus nombreux que ce qu’on aurait pu ne serait-ce qu’imaginer un jour. C’est ce qui était arrivé pour elle, et le mot « adieu » résonnait à présent comme plus que maléfique à ses oreilles. Pessimiste. Terrible. De quoi sentir l’étau autour de son cœur se refermer un peu plus fermement à chaque prononciation énoncée. A écouter le fils d’Hermès s’exprimer avec ce mélange de confiance, de sécurité, d’amusement même, dans la voix, Charlie avait envie de lui parler, de lui dire ce qu’elle ressentait, et de le laisser continuer à débiter des bêtises encore et encore. Parce que c’était agréable quelque part, et presque chaleureux. Il ne semblait pas animer d’une curiosité malsaine, comme si elle était une bête de foire, mais plutôt d’une gentillesse réelle, et c’était agréable quelque part. Tous les deux postés là, mêlant position assise, et position allongée, comme dans un ballet un peu trop bien huilé et répétitif, elle se demandait comment les choses avaient pu se présenter ainsi. C’était fort loin de ce qu’elle avait prévu pour sa journée à la Forge.

Tous ses propos quant au fait qu’elle puisse avoir n’importe qui dans son lit, ou qu’elle était belle pour lui, ça semblait un peu fou, et vraiment trop dosé. Exagéré. Mais elle ne voulait pas rester sur ce sujet, c’était un peu trop égocentrique pour elle. Et peu importe qu’il s’imagine ce genre de choses, ou qu’il pense que lui dire cela pourrait lui faire du bien, parce qu’elle sait qu’elle n’a aucun sexe appeal, et que le remord, et le désespoir, en général, ça gâche une aura assez facilement. Qu’il pense nécessaire de lui faire ce genre de compliments, c’est vraiment qu’elle devait avoir une sale tête, ou qu’elle devait représenter une sorte d’œuvre de charité un peu folle. Mais bon, même Charlie était capable de dire que Wyatt était quelqu’un de bien. Oui, même elle, du fin fond de son atelier, était en mesure de savoir ce genre de choses. Le fils d’Hermès était généreux, un peu fou certes, et turbulent, ça c’est certain, mais il avait bon fond. Et c’était un élément important de la colonie. Qu’il continue en disant qu’il ne voulait pas qu’elle se retrouve à l’écart, ça la fit tiquer légèrement. Elle cligna des yeux sans rien ajouter, les données ayant du mal à s’emmagasiner dans son cerveau. Wyatt ne voulait pas qu’elle soit à l’écart ? Hum, ça ne lui plaisait pas ? Mais pourquoi ? Ils n’étaient pas vraiment amis après tout, et apparemment, Matthew ne lui avait rien demandé. Alors, cela restait une sorte de mystère pour le coup. Peut-être bien qu’elle était une véritable d’œuvre de charité en fin de compte. Cela la fit sourire d’un air désabusé, mais pas malheureux. « Mon cas n’a pas à t’importer, Evans. »

Elle secoua la tête à ce qu’il ajouta, grondant légèrement, sans méchanceté néanmoins. « Hey, je n’ai pas besoin qu’on vienne à ma rescousse. Je ne suis ni perdue, ni en danger. A moins que tu n’imagines qu’après toutes ces années, je ne suis toujours pas capable de manier le feu de la Forge ? » La notion de feu la fit tiquer, mais vu qu’il était allongé, il n’en vit rien. Son don était si lié au feu lui-même, qu’évoquer cet élément lui faisait toujours craindre le pire. Charlie n’utilisait pas son pouvoir, déjà parce qu’elle ne le maitrisait pas, ensuite parce qu’il était bien trop dangereux, et pour terminer, parce qu’il était à l’origine de la mort de trop d’âmes pures pour qu’elle s’autorise un jour à y avoir de nouveau recours. Avalant sa salive silencieusement, elle devait oublier ce sujet, et surtout, arrêter de parler autant. Wyatt devait avoir un truc pour lui tirer autant de paroles, parce que ça faisait un moment qu’elle n’avait pas laisser échapper une telle quantité de mots.

De toute façon, l’idée qu’il venait de lui dépeindre pour ce fameux calendrier de pompiers, lui coupa un peu la parole. Enfin, elle eut du mal à s’exprimer ensuite, la gorge devenue sèche. « Hum, hum ». Okay, on toussote avant de pouvoir y aller. « Disons que… Tu pourras toujours faire ce calendrier et reverser les fonds obtenus pour t’acheter un nouvel égo. Et non, je ne poserai pas seins découverts avec toi. Je sais que tu as des idées portées en-dessous de la ceinture, mais laisse ma poitrine tranquille. » La voix était rieuse, parce qu’en vérité, elle s’en fichait pas mal. Il pouvait bien l’imaginer nue s’il souhaitait, elle n’allait pas lui en vouloir. Wyatt n’était qu’un homme de toute façon. Et si elle était sincère avec elle-même, Charlie aussi pourrait l’imaginer nu. Elle avait d’ailleurs de très bonnes images pour ça. Des images aux proportions les plus réalistes qui soient même. L’espace d’un instant, elle tourna la tête vers lui, et quand leurs regards se croisèrent, et qu’il vit une certaine agitation dans ses prunelles, elle se contenta de hausser les épaules, un sourire innocent aux lèvres, ne ressentant pas le moindre remord. « Je t’imaginais nu. » Ben quoi, elle était jeune et encore capable de ressentir certaines choses. Même si ces dernières n’étaient plus aussi fréquentes qu’autrefois. Pas non plus qu’elle ait été une fille en manque tous les week-ends venus.

Il avait été sérieux tout à coup, et elle se doutait que sa famille comptait beaucoup pour lui. Il était protecteur envers ceux qu’il aimait, et elle n’était pas étonnée qu’il soit touché par le métier de cet homme dont il venait de lui parler. Et puis, il retourna la situation, et elle se retrouva à devoir réfléchir à ce qui avait été autrefois, ses rêves. Son visage se ferma légèrement, et elle se redressa péniblement, avant de se secouer. Il était temps de retourner travailler. « Merci Wyatt pour le repas, mais je dois y retourner, ça fait un moment que l’on discute. » Pour apaiser la fermeté de cette fin de situation, elle lui offrit un sourire et hocha la tête, accentuer ses remerciements. Elle ne pouvait plus rêver à présent, son avenir ne serait pas peuplé d’espoir, d’imagination, ou de possibilités. Ce ne serait pas ainsi, et elle en avait parfaitement conscience. Charlie lui montra le sac. « Tu pourras garder les desserts pour ton goûter, les garçons de ton âge doivent encore en prendre, non ? » Sur ce, elle ajouta un clin d’œil, avant de se détourner.

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MessageSujet: Re: Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie   Sandwich avec ou sans tomate ? Pv. Charlie EmptyLun 8 Déc - 14:44

Charlie & Wyatt

Dans le genre cacher ses émotions, il n’y a pas de doute Charlie devait être la championne incontestée. Difficile de lui faire cracher quelque chose à cette jolie demoiselle. Plus complexe qu’avec toutes les autres qui vous racontent toutes les péripéties du petit animal qu’elles avaient il y a des années, oui ce n’est qu’une plaisanterie - remarque on peut être que c’est déjà arrivé ce genre de sujet de conversation. Non mais c’est vrai, disons que ça change drôlement. En principe, les gens parlent d’eux à n’en plus pouvoir. Jusqu’à qu’on se dise mais ferme-là bordel ! Bah avec Charlie, c’est l’inverse c’est plutôt mais parle bon sang. Franchement, ce n’est pas comme si cette  fille n’était pas intelligente au contraire, il restait certain qu’elle pouvait être aussi intéressante en parlant qu’en étant la reine de la forge de la colonie. Non d’après lui, c’était dommage de la voir autant à l’écart. Dans un sens, le jeune homme s’en voulait de ne pas s’être intéressée plus à elle depuis ces quelques années. Il aurait dû en tant qu’ami et meilleur ami du grand frère.

Cependant, c’est vrai qu’il ne l’avait pas fait. Peut-être que ça pourrait changer maintenant. Charlie était toujours là. Il n’était pas trop tard pour marquer plusieurs sourires sur son visage. En fait, le jeune homme se disait que ce serait un honneur d’être à ses côtés, et pas par pitié mais simplement par gentillesse. Pourquoi prendrait-il soin de Edwige, Penny mais pas de Charlie. Effectivement, la fille d’Héphaïstos ne semblait pas fragile. En clair, on ne pouvait pas vraiment parler des demi-déesses en mettant le mode fragile à côté - à éviter si on tient un tant soit peu à la vie. Néanmoins, tout le monde méritait de l’attention même celles qui aiment remballer par fierté ou autre. Ne croyez pas que c’est simplement de la pure gentillesse comme si Wyatt était quelqu’un de complètement désintéressé.

Non, le jeune homme a toujours eu du mal à résister aux jolies demoiselles, d’autant plus lorsque celle-ci représente un défi énorme. Mais avant de penser à remettre le couvert, le fils d’Hermès restait peiné de la voir ainsi. Ce n’était pas normal pour lui de s’écarter des gens. Disons qu’il n’est pas vraiment capable de le comprendre puisque le garçon ressent le besoin d’être proche des gens, de trainer avec eux. Il n’a jamais été un solitaire. Déjà plus jeune, il était le petit garçon joyeux qui venait prendre la main de ceux qui restaient dans leurs coins. Il aimait faire le pitre pour éviter qu’on se moque de lui, il excellait en sport et en amitié même s’il n’était pas capable de lire ou d’écriture correctement pour être qualifié de bon élève. Mais il essayait au moins d’être un bon camarade.

Pour tout dire avec la jeune femme, il avait complètement foiré. Wyatt avait couché avec, sans se soucier de qui elle pouvait bien être à part la sœur de Matt. Une erreur. Bien sûr, il ne réfléchissait pas toujours dans le feu de l’action, même jamais en clair, mais il pouvait toujours essayé de se racheter auprès d’elle. Rien n’était perdu de ce côté là. Il éclata de rire en entendant la réponse de son amie. « Euh désolé de te décevoir Keystone, mais c’est à moi de décider. » Il l’écouta jusqu’au bout avec un petit sourire sur les lèvres, avant de secouer la tête, la laissant terminer. Le jeune homme se tourna vers elle, un air faussement navré sur son visage, plissant un peu les yeux. « Je sais pas, je t’imagine bien en demoiselle en détresse. Tu veux pas essayer de m’appeler au secours pour voir ?  » Avant de lui laisser répondre quelque qui ne lui plairait pas, puisqu’elle refuserait évidemment qu’il soit son ange gardien, il termina « J’ai confiance en toi. Alors, tu pourrais aussi avoir confiance en moi, ça pourrait être intéressant. » Un sourire joueur sur les lèvres, il continuait de la contempler notant ses réactions avec un intérêt notable. La suite plaisait d’autant plus au garçon.

Visiblement, elle n’était pas insensible au calendrier. Plutôt fier de son petit effet, le fils d’Hermès la laissait se dépatouiller patiemment. Il aimait bien la voir dans cet état, moins sûre d’elle et infranchissable. Non là, elle lui paraissait totalement à sa portée. Il n’y avait plus qu’à être à la hauteur. A la mention de ses attributs le jeune homme afficha une mine réjouit, dressant un sourcil plutôt attiré par l’idée. « Si tu savais les belles images qui vont tourner dans ma tête ce soir. » Avant de rire, « Tu sauras que je ne suis qu’un homme déjà et puis c’est toi qui vient d’amener ta poitrine sur le tapis, je n’en ai pas parlé chère demoiselle. » Le Grec se redressa en position assise, en tailleur histoire de mieux contempler la fille d’Héphaïstos. Avec un air étonné, il écouta sa pseudo-confidence avant de hocher la tête d’un air satisfait.

Bien sûr, il en jouait parce que ça lui plaisait toujours autant de faire le pitre et de voir Charlie se lâcher c’était plutôt encourageant. Il lui fit donc un petit clin d’oeil avant de déclarer avec un petit arrogant « Tu vois donc ce que je ressens chaque matin en me regardant. Sans déc’ princesse, je t’assure que si tu as besoin de fric un jour, on n’a qu’à faire une série photo et c’est dans la boite. Le seul problème c’est que je garderais les photos jalousement, pas question que quelqu’un puisse apercevoir ta fameuse poitrine. » Comment la conversation avait-elle autant pu dévier au final ? Le jeune homme s’en amusait car ce n’était pas tous les jours qu’on parlait ex, seins, nus et ainsi de suite avec des gens. Avec les potes oui mais avec les filles un peu moins quand même. C’est vite dit que les garçons ne pensent qu’à ça mais le jeune homme est certain que c’est pareil pour les femmes. Elles sont juste trop fières pour l’avouer et se l’avouer. Une pointe de tristesse l’envahit quand son regard la vit se relever en liant les paroles qui suivaient. Il était vraiment déçu de la voir partir si vite, mais il savait qu’il ne pourrait pas la retenir.

Pourquoi resterait-elle avec lui dans le fond ? Elle n’avait pas de raison de le faire. Affichant une légère moue, le garçon se retrouva vite à ses côtés. Le sourire que lui offrit Charlie, fit grimper le sien jusqu’aux oreilles. Il se glissa devant elle avec un air outré. « Déjà je ne suis pas un petit garçon même si j’adore manger des déserts mais bref là n’est pas la question. C’est moi qui te remercie pour ta compagnie fille du feu, et sache que je reviendrai te chercher et si tu ne viendras de ton plein gré. » Le jeune homme se pencha en avant déposa un rapide baiser sur sa joue et s’en alla en levant la main. « A la prochaine, Keystone ! Fais attention à ne pas te brûler ! » C’est ainsi qu’il s’en allait les mains dans les poches, se demandant comment il pourrait occuper le reste de la journée pour chasser certaines idées qu’elle lui avait mise en tête.

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