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 Sachant que malgré notre infinie douleur nous nous relèverons pour saluer l’avènement d’une ère nouvelle [ Alex vive les titres --']

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MessageSujet: Re: Sachant que malgré notre infinie douleur nous nous relèverons pour saluer l’avènement d’une ère nouvelle [ Alex vive les titres --']   Sachant que malgré notre infinie douleur nous nous relèverons pour saluer l’avènement d’une ère nouvelle [ Alex vive les titres --'] - Page 2 EmptyVen 6 Fév - 11:35

Thomas & Alex

Elle était bien là. Au chaud. Le plaid était doux, et la présence de Thomas avait quelque chose de rassurant, même si, effectivement, elle n’avait pas besoin d’être rassurée. Non mais oh. On est un guerrier où on ne l’est pas, hein. Du coup, Alex n’était pas pressée de se lever pour aller chercher ses affaires. Oh, elle savait qu’il y aurait un moment où elle serait bien obligée de se bouger les fesses, mais pour l’instant, ça lui plaisait bien d’être là. Mouais, même s’il y avait des sujets sensibles. Ce qui indiquait combien le canapé était confortable, pour qu’elle choisisse de subir des thèmes aussi compliqués. Est-ce qu’elle était en train de tomber amoureuse de ce sofa ? Bordel, elle espérait que non, parce qu’alors, ce qu’elle avait craint allait finalement arriver. Ne pas s’habituer au confort, c’était une question de sécurité personnelle. Et là, elle ne voulait pas y prendre goût. Trop dangereux. Pourtant, elle ne bougeait pas. Tsss, c’te volonté, ça fait peur. Heureusement que Thomas parlait, parce qu’elle serait bien capable de s’endormir là, sans s’en rendre compte. Et puis, se concentrer sur sa voix n’était pas très difficile en fait. Ou alors, elle aimait bien l’écouter. Possible. Il était doux quand il le voulait, bien loin de l’état colérique qu’il lui offrait quand l’envie lui en prenait. Heureusement qu’elle n’était pas rancunière d’ailleurs, parce que sinon, elle n’aurait jamais pu tester ce super plaid, et ce canapé tout droit sortis de la réserve perso des anges. Peut-être qu’elle devrait proposer des sofas pour les dortoirs, à la prochaine réunion. Sinon, il n’y aurait qu’à mettre en place un jeu de confort comme dans Koh Lanta, histoire qu’elle arrive quand même à ses fins. Okay, après réflexion, elle était en train de divaguer. Et ce n’était pas bon signe en général. Et qu’elle en vienne à se concentrer sur des détails comme la voix de Thomas ou la douceur du tissu sous ses fesses, ne l’était pas non plus. Humpf.

Qu’il lui dise qu’il ne voulait pas être seul, qu’il n’aimait pas cela, ça la toucha. Et la fit hésiter. Sincèrement. Est-ce qu’elle pouvait mettre de côté ses réticences pour pouvoir rester ici ? Oui, elle en était capable. Mais c’était fou de constater qu’il fallait qu’il use de ce ton, et de cet argument pour qu’elle sente ses résiliations vaciller. Peut-être qu’elle pourrait rester sur le canapé, et vérifier dans la nuit s’il dormait bien ? En tant que soldat, faire des gardes, était la plus commune des tâches. Alors, ce ne serait pas véritablement difficile de tenir durant les prochaines heures. Thomas reposa sa tête sur son épaule, et elle frissonna imperceptiblement, avant de sourire malgré elle. C’était agréable, encore une fois. Et ça ne la dérangeait pas le moins du monde. Peut-être même qu’il viendrait à s’endormir comme ça. Bon, elle ne pourrait probablement pas le porter jusqu’à son lit, mais elle serait en mesure de le faire s’allonger sur le canapé et de le recouvrir de la couverture. Oui, ça, elle le pouvait. Du coup, elle ne sut quoi dire, et se contenta de se mordiller les lèvres. Et il se leva d’un coup, lui tirant un grognement en ne le sentant plus contre elle. Grognement qu’elle étouffa rapidement, parce que ce n’était pas approprié. Mais voilà, il n’avait rien dit sur le fait qu’il se redressait. Alex leva les yeux vers lui, et s’inquiéta de le voir debout. Pourquoi ? C’était instinctif, elle n’aurait sur dire. Pour ça qu’elle ne le rejoignit pas, par respect pour la fierté de Thomas. Il fit un geste pour qu’elle reste assise, et elle fit la moue. Cela la dérangeait de ne rien faire, surtout quand il lui expliqua qu’il allait chercher ses affaires. Bon sang, ce garçon était tellement habitué à tenir une maison, qu’il en venait à l’inclure dans le lot pour la simple et bonne raison qu’elle se trouvait à l’intérieur de ces murs.

Thomas grimpa les escaliers, et elle le suivit des yeux, avant de se redresser. Il était temps qu’elle s’en aille. Un soupir s’échappa de ses lèvres en regardant le plaid, avant qu’elle inspire profondément pour se motiver. Dehors, il pleuvait toujours mais c’était plutôt une fine bruine, qu’autre chose. Rien de trop dérangeant alors. Son regard s’attarda vers la cuisine qu’elle aurait bien aimé rejoindre pour vérifier le contenu du frigo, mais elle se retint. Pas la peine de passer pour la morfale de service. Quand elle l’entendit revenir, elle hésita. Rester debout ? Ou s’asseoir ? Sur un coup de tête, elle rejoignit le canapé, sans se recouvrir du plaid. Pas besoin de se tenter, non plus. Thomas s’assit à côté d’elle, moins proche que précédemment, et elle interpréta ça comme une gêne. Ce qui indiquait qu’il était temps qu’elle le laisse tranquille. Lui souriant poliment, elle se remit debout. Et l’écouta. Sans pouvoir s’en empêcha, elle pouffa à l’une de ses répliques, et ce fut avec un regard rieur qu’elle posa les yeux sur lui. « Ça devrait aller alors, parce que je n’ai jamais couché avec Mélo. » Ses prunelles se parèrent d’une certaine douceur à la fin de sa tirade, comprenant qu’il portait le poids de sa culpabilité depuis un moment, combien même, il n’était pas réellement coupable à ses yeux. C’était un monstre qui avait blessé mortellement Mélodie, pas Thomas. Elle avait eu suffisamment de temps pour y songer. « Pas la peine de leur dire dans ce cas, ça m’agacerait de te venger auprès des grands parents d’Elliott. » Elle était ravie qu’il ne se soit pas arrêté sur le fait qu’elle ait affirmé qu’Elliott ressemblait à Mélodie, ouais, ça l’arrangeait bien. Le regardant alors qu’il était assis, elle hésita avant de parler, et se pinça les lèvres. « Ecoute… Si tu veux… Je… » Elle se massa la nuque, profondément gênée de ce qu’elle allait dire. « Je peux rester jusqu’à ce que tu t’endormes ? » Elle esquissa un petit sourire nerveux qui devait normalement le mettre à l’aise. Mais Alex n’avait jamais dit qu’elle était douée, hein.

lumos maxima
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Alex ∞ Thomas
NAh mais merde, pourquoi qu’elle se relevait, je levais mes yeux vers elle lentement, dessinant par mon regard chacune de ses courbes avant de retourner dans son regard. Elle était belle et pas seulement parce qu’elle se baladait sans soutif, ce qui tout de même était très intéressant, elle était drôlement bien foutu et devoir se contenter de regarder sans toucher ni même espérer, c’était dur. Néanmoins, il fallait se concentrer sur autre chose, la pluie dehors, le plaid que j’avais à présent pour moi tout seul, ce qui m’attristait un peu. Je sentais qu’elle voulait s’échapper et je n’avais aucun moyen de la retenir et je n’avais pas non plus le droit de la contraindre à rester, quand bien même je trouvais anormale le fait qu’elle veuille se geler dehors, ma maison était bien assez grande pour deux. Ce n’est pas comme si je lui demandais de dormir contre moi, ce qui très sincèrement, ne me dérangerait pas le moins du monde. Ce serait juste compliqué de ne pas lui sauter dessus mais j’étais assez grand pour me retenir, enfin je l’espérais sincèrement, après tout, j’avais bien posé ma tête sur son épaule en moins d’une heure, d’accord, je l’admets, j’étais une véritable catastrophe ambulante.

Son rire me fit cesser d’être dans les nuages. Je me concentrai à nouveau sur elle et fit la moue lorsqu’elle reconnut sans que cela ne m’étonne qu’elle ne se tapait pas ma femme. S’il y a bien un truc sur lequel j’étais capable de mettre ma main au feu, c’était bien la fidélité de Melo, elle avait assez d’honneur pour faire les choses consciencieusement plutôt que de faire des coups par derrière. Sur ce point, je crains que nous soyons très différents, pour parvenir à mes fins, j’étais capable de jouer déloyalement, m’enfin ce n’était pas pour mon intérêt personnel, ça relevait un peu mon niveau.  Tout ça pour dire que je trouvais ça mignon qu’elle en vienne à ce sujet. De toute façon, j’étais persuadé qu’Alex plairait à mes beaux-parents, il suffisait qu’elle dise qu’elle était revenue pour se faire exploser la tronche par des monstres comme tous les braves petits romains du camp et hop ils l’aimeraient bien. Je trouvais ça pitoyable, non pas qu’Alex défende notre camp, ça non, c’était top, ça me permettait de la revoir et d’apprendre à la connaître. Non c’était l’idée que des gens jugent uniquement sur des faits d’armes, j’avais bien envie de voir mes points au classement, c’est possible le niveau -500 ? j’y suis à coup sûr. J’adressai un sourire un peu amusé à Alex avant de me moquer gentiment.

« Ça je m’en doutais un peu, tu ne serais pas ici si tu avais eu des vues sur mon épouse.»

La douceur qui brilla dans les yeux d’Alex me laissa tout intimidé, je ne voulais pas dire ça dans ce sens-là. Je m’apprêtai à lui en faire la remarque, je ne méritais vraiment pas d’être plaint, je ne voulais juste pas mourir pour des convictions qui ne les concernaient pas, aussi fort que soit leur amour pour leur fille, ça m’avait concerné moi et uniquement moi parce qu’elle m’avait demandé à moi, pas au premier péquenot du coin. Elle me prit de court en annonçant sans la moindre hésitation qu’elle me vengerait.  Certes, elle ne trouvait pas l’idée emballante, ce que je pouvais comprendre, ça serait compliqué à gérer pour Elliott et puis même, elle verrait les yeux du père de Melo, elle comprendrait les problèmes que je vivais, c’était la réplique exact de ceux de sa fille, sauf que les émotions passant dans ce regard étaient continuellement glacées. Cette phrase n’était pas très positive et pourtant elle provoquait des vagues de chaleurs en moi et je restais bouche bée, touché par le fait que je ne lui étais pas complètement indifférent, pas au point que je me fasse exploser pour un crime que j’avais commis mais qui n’était qui n’était certainement pas voulu.

Tout d’un coup, elle changea totalement d’attitude, ce n’était plus la petite guerrière qui savait ce qu’elle faisait et qui le faisait à la perfection, elle semblait plus hésitante et je me demandais bien ce qui c’était passé pour qu’elle bute sur ses mots de la sorte, inquiet, je me regardais même sait on jamais. Tout allait bien, j’étais toujours habillé, je ne… bref je n’avais aucun soucis à ce niveau de mon anatomie, bref tout allait bien dans le meilleur des mondes, jusqu’au moment où elle fit part de sa proposition et là, c’était la chose la plus adorable au monde, elle était vraiment trop mignonne pour le coup. Est-ce que ça se faisait de sauter sur l’occasion pour accepter, je n’étais plus très sûr de bien savoir me comporter avec elle. Néanmoins, ça me faisait plaisir qu’elle reste un petit peu. Je me levais pour déposer un baiser sur sa joue, une façon de la remercier. Si elle comptait me veiller, je pouvais au moins me montrer poli avec elle et rendre l’attente moins longue, l’idée de marcher jusqu’à la cuisine pour trouver de quoi manger me fit un peu peur, sans la connaître sur le bout des doigts, elle me semblait le genre de personne à partir en catimini, sans dire au revoir. J’hésitai un moment, mon regard passait de la porte de cuisine, aux vêtements qui appartenaient à Alex, puis à Alex elle-même, vraiment trop mignonne habillé comme ça. Puis finalement, je fis un pas vers la cuisine allant chercher à manger, dans tous les cas si elle comptait partir, elle irait plus vite que moi et me rappelerait que je ne pouvais rivaliser avec personne dans le domaine de la course. J’attrapais dans le frigo de la charcuterie, ayant compris que les yaourts, ce n’était pas le truc d’Alex. Je revins avec des couteaux, du pain et que des trucs bien gras à manger, ça va qu’elle ne me fasse pas le coup de je suis grosse sinon j’allais encore passer pour une tête de mule. Je lui indiquai le canapé du bout des doigts.

« Assieds-toi, c’est mieux pour manger non ? Il faut que tu reprennes des forces vu le nombre d’heures que tu as passé à t’entraîner. »
Enfin prêt à la remercier pour ce qu’elle avait dit précédemment au sujet de ma défense, je lui glissai tout timide « C’était sympa ce que tu as dit tout à l’heure, merci. »

Je lui tendis un morceau de pain avec du fromage dessus pour la convaincre de manger. Je ne voulais rien prendre si elle ne mangeait pas en premier, pas que j’ai peur de l’empoisonnement, ça me ferait mal d’avoir un frigo empoisonné, mais je ne voulais surtout pas manger si elle se montrait têtue comme une mule et refusait de laisser tomber son côté légionnaire bien dressé. Je remis le plaid sur mes jambes avant de la regarder les yeux brillants d’envie qu’elle revienne à mes côtés. Après ce soir, elle pourrait ne pas revenir… si elle le souhaitait mais pour le moment, elle pouvait faire un tout petit effort.


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Thomas & Alex

Imaginer qu’elle ait pu faire des choses avec Mélodie avait de quoi lui donner envie de rire. Mais par crainte qu’il s’imagine qu’elle se moque, elle s’abstint. Néanmoins, il est vrai qu’elle avait beaucoup aimé Mélo. Pas au point de vouloir la voir nue, c’est vrai, mais la prendre dans ses bras ne l’aurait pas dérangé. Après, effectivement, ça ne lui arrivait pas souvent. Pas qu’Alex soit contre les contacts, mais il faut reconnaitre que dans la Légion, ce n’est pas vraiment monnaie courante. Mélo avait un peu travaillé là-dessus mais ce n’était pas la mieux placée pour ça. Non, il avait fallu Liam plutôt. Même Sara n’était pas vraiment tactile avec elle, peut-être avec les autres, qui sait ? D’ailleurs, ils étaient liés ces deux-là si ses souvenirs étaient bons. Elle avait déjà parlé avec Sara de Thomas, et se doutait qu’il y avait une certaine complicité entre eux deux. Alex en était ravie pour eux deux. Sara était sa meilleure amie, et Thomas méritait que les gens prennent soin de lui. Pas pour rien qu’elle le surveillait d’ailleurs, même si c’était à bonne distance, c’est sûr, mais ça n’en restait pas moins qu’elle souhaitait que tout aille bien pour lui. Donc, nous disions que Liam ne lui avait pas trop laissé le choix. Cette tornade, ce courant d’air comme elle l’appelait, par rapport à son pouvoir, avait de quoi rendre fou. Mais tous les deux étaient casse-cou, alors ça réglait la question. Et puis, ils se connaissaient depuis des années, il avait même été son premier lorsque tous deux avaient commencé à se poser des questions de leur âge. Sara aussi était casse-cou à sa manière, et peut-être était-ce pour ça qu’elles s’entendaient. Remarquez, on pouvait toujours ajouter Alison à la liste, hein. Même si, étonnamment, Alex trouvait Alison plus sage que dans son souvenir. Elle n’avait pas encore eu l’occasion de comprendre ce qu’il s’était passé dans sa vie, durant son absence, mais visiblement, le changement était énorme.

Est-ce qu’elle avait eu des envies de nature sexuelle envers Mélo ? Non. Est-ce que les filles la dérangeaient ? Non plus. Mais elle n’avait pas eu d’expérience de ce bord-là, et elle n’allait pas en mourir. De toute façon, elle préférait les hommes. Un peu étonnant quand on voit qu’elle ne cherchait ni à être protégée, ni à être dominée, mais ils avaient quelque chose en plus. Pas forcément une combativité, parce que ça, elle pouvait le trouver aussi bien chez les femmes que chez les hommes, mais un truc. Peut-être qu’aussi fière qu’elle pouvait être – et encore, elle l’était moins que certains, hein – Alex avait besoin d’une présence capable de l’épauler, et de la soulager. Bon, okay, jamais elle ne le dirait, et il est probable qu’elle n’en sache rien elle-même. La jeune femme n’était sortie qu’avec un seul garçon, durant son existence à San Francisco chez sa mère, et ça l’avait un peu dégoutée des relations. Pas plus que ça, hein, mais suffisamment pour qu’elle se demande ce que les couples trouvaient de si génial à vivre ensemble. Ou alors, il existait des personnes pour qui, ça se passait mieux. La fille de Bacchus avait eu du temps pour y réfléchir, et en était arrivée à la conclusion qu’elle n’était pas faite pour ça. Elle était un soldat, point barre. Et que ça se passe bien pour quelques couples qu’elle avait eu l’occasion d’observer de visu, et bien tant mieux. Parfois, ça donnait même envie. Mélo et Thomas auraient pu lui donner envie, par exemple, mais en vérité, tout ce qu’elle éprouvait pour leur couple, c’était du bonheur. Parce qu’ils avaient l’air sincèrement heureux, et c’était absolument tout ce qui comptait. Elle avait compris ces derniers temps que Thomas doutait quelques fois que Mélo l’ait réellement aimé, mais Alex n’avait pas ce doute. A aucun moment, d’ailleurs. Mélodie n’était pas facile à suivre, mais à vivre, elle se doutait que ça ne devait pas être de tout repos. Après, Thomas et elle, se connaissaient depuis l’enfance, et devaient tout savoir l’un de l’autre. Des meilleurs amis qui lient leurs vies à jamais. C’était beau, quand on y songe.

Maintenant qu’elle était debout, elle avait un peu froid. Les jambes nues, ce détail ne lui était pas revenu à l’esprit puisqu’une fois sous le plaid, on ne pouvait pas dire qu’elle ait senti la fraicheur de la saison. Thomas quitta le canapé pour rejoindre la cuisine et elle se demanda si elle devait le suivre. Par politesse, elle resta sage dans le salon, sans rien dire. Et puis, il réapparut. Les mains pleines de nourriture, et elle sentit son ventre se manifester. Il le fit bruyamment d’ailleurs. Ses joues se colorèrent à ce son, et elle plissa la bouche, mécontente de n’avoir su le gérer. Il l’invita à s’asseoir, ce qu’elle fit. « Ça va, je ne suis pas faible au point de ne pas tenir debout après quelques heures d’entrainement. » Elle tenta d’adopter un ton un peu pompeux, lui donnant un air egocentrique. Mais elle adoucit son expression d’un sourire rieur qui atteignit ses yeux. « Mais je veux bien manger un morceau. » En même temps, son ventre avait parlé pour elle, et il aurait été difficile de nier l’évidence. Elle secoua la tête devant ses remerciements, lui faisant comprendre là que ce n’était rien. Quand il lui tendit un bout de pain, elle lui sourit et le remercia en l’acceptant. Puis, elle croisa son regard. Et réfléchit. Avant de s’approcher un peu de lui, de manière imperceptible, l’air de rien. Elle n’osa pas remettre le plaid sur ses jambes, cependant, parce qu’elle mangeait du pain et que les miettes, c’est pas cool. Mâchant la première bouchée, elle fut obligée de fermer les yeux sous le plaisir que cela était de manger. « Okay, j’avais vraiment faim en fait. » Lâcha-t-elle, la bouche pleine, avant de se rendre compte de son comportement. Elle porta la main à la bouche, avala d’une traite et esquissa un sourire gêné, les lèvres closes. « Désolée, cri du cœur. »

lumos maxima
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Alex ∞ Thomas
Corde sensible trouvée ? Ce n’était pas mon intention pourtant, je lui lançai un regard amusé en l’entendant parler de faiblesse. Je me doutais bien qu’elle pouvait enchainer encore une dizaine d’heure derrière sans avoir de cloques, de fatigues musculaires. Non vraiment, à quoi avais-je pensé en voulant la nourrir, il était évident qu’elle n’avait pas faim, ce n’était pas comme si elle brûlé toutes ses réserves d’énergie en s’entraînant. Ah mais attendez, si en fait c’était exactement ce qu’elle avait fait et visiblement, le simple fait qu’elle soit humaine l’embêtait. Je trouvais ça aussi mignon que chiant, qu’elle fasse la maligne ou la fière ne changerait JAMAIS le fait qu’elle devait manger. Si habituellement, je n’aurais eu que faire de la vexer, pour une fois, je ne fis aucun commentaire vexant me contentant de l’observer avec attention. Elle était surprenante, pour quelqu’un qui se vexerait d’un trop plein de charmantes attentions, elle venait sans la moindre hésitation d’obéir à ma demande et de s’installer à nouveau sur le canapé. Je regardais avec attention cette fille, sa poitrine qui soulevait son t-shirt à chaque battement de cœur. Voir mon t-shirt sur elle me faisait marrer, on aurait dit qu’elle avait une chemise de nuit, ça lui allait bien ma foi, je devrais en parler à Reyna pour qu’on fasse un décret comme quoi ce serait l’habit obligatoire pour Alex, j’étais même prêt à fournir les t-shirt. Enfin, supposons que j’aie la bêtise d’aller voir ma très chère Reyna, je me doutais qu’elle me lancerait un regard l’air de dire tu crois que j’ai que ça à foutre. C’est sûr qu’il paraît compliqué de répondre oui, surtout quand on voit que ces derniers temps Reyna semblait de plus en plus épuisé, si ça ne tenait qu’à moi, j’allégerai volontiers son fardeau en passant des nuits à côté d’elle mais elle devait apprendre à prendre des décisions malgré ses échecs et même si ça me rendait fou par moment de ne rien pouvoir faire pour l’aider. Le pouvoir ne me plaisait absolument pas même pour elle, je préférais de loin ma vie avec Elliott, les heures passées à l’infirmerie ou dans des lits, voir même dans les canapés. A cette pensée, je lançai un regard à Alex, c’était assez plaisant de ne rien tenter, elle semblait apprécier cette parenthèse, je ne me faisais pas d’illusion, elle partirait en courant dès qu’elle pourrait mais pour l’instant, elle était incroyablement docile même sans son nouvel uniforme que personne ne légaliserait.

Une fois le bout de pain tendu vers Alex, drôle d’offrande que ce bout de pain, je l’observai se rapprocher de moi et le manger à toute vitesse. Bien sûr qu’elle avait faim, nul besoin d’être un génie pour le savoir, après des heures passées à manier l’épée, c’était d’une logique. Je me rapprochai d’elle pour lui tendre un nouveau morceau de pain avec cette fois ci une sorte de charcuterie dont le nom m’échappait pour le moment. Avant qu’elle ne puisse réserver le même sort à sa nourriture, un éclair éclaira toute la pièce. De ce fait, je regardai  par la fenêtre avec une moue contrariée. Hésitant, je pris un morceau de pain pour me donner du courage en sachant d’avance ce que j’allais faire, ce qui allait tout gâcher et ça me faisait mal rien que d’y penser. Elle comptait partir par ce temps, la pluie tombait en trombe après la douce accalmie qui avait duré quoi… une demi-heure. Je secouai la tête de gauche à droite avant de me dire que peu importe ce que j’endurais derrière, sa santé était, à mes yeux, trop importante pour que je lui fasse plaisir. Je me tournai vers elle les yeux brillants de mécontentement et de tristesse à l’idée de gâcher ce moment et cette presque amitié qui naissait entre nous. Je savais que les guerriers détestaient ne pas être maîtres de leurs actions, j’étais injuste avec elle et je m’en  excusai aussitôt, ce qui ne dû pas faire sens dans son esprit.

« Je suis désolé Alex. »

Je posais ma main contre sa joue avec douceur, rapprochai ma tête de la sienne. Mon souffle se mêla au sien pendant quelques secondes avant que je ne la fasse sombrer dans les ténèbres avec mon don. D’accord, je le conçois utiliser son don pour l’endormir, c’était mesquin et pas franchement recommandé pour se faire des amis. Cependant, les éclairs claquaient brutalement dans le ciel et il suffisait d’un seul éclair pour que le cœur de la demoiselle cesse à tout jamais. Je m’écartais du canapé pour la coucher. Mes mains maintinrent sa tête tandis que son corps se posait sur mon canapé. Je lui déposai la couverture dessus pour qu’elle n’attrape pas froid. Je trouvais dommage le fait de ne pas pouvoir la mettre au lit mais j’étais trop épuisé pour la porter, elle était en sécurité ici.

Lentement, un peu épuisé après l’usage de mon don, je ramenais tout le reste de nourriture dans la cuisine pour ne pas les gâcher. Un instant, je regardais par la fenêtre mon jardin. Une flaque d’eau apparaissait peu à peu dans mon jardin. J’avais bien fait de faire ça, pourquoi ça me faisait si mal alors ? Je tenais à elle, c’était incroyable mais je tenais à l’amie de ma femme et je ne lui voulais aucun mal, pourtant j’avais certainement brisé sa confiance. Peu importait le fait que ça lui sauve la vie, agir contre les gens n’est pas recommandé. Afin de ne pas avoir à dormir seul, je revins vers mon canapé me glissai contre le corps chaud d’Alex et après lui avoir souhaité une bonne nuit, je fermai les yeux pour m’endormir contre elle. Ma toute première nuit avec Alex et elle n’était même pas consciente, je me ramollissais un peu. Plusieurs fois dans la nuit l’orage me réveilla, je clignai des yeux pour chercher un point de repère avant de sentir le souffle chaud de la demoiselle contre mon visage et cette simple présence suffisait à me rendormir.

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