| Sujet: (eyron) always and forever. Sam 21 Fév - 13:37 | |
|
eyron mikkaelson « et un jour elles se r'fermeront tes blessures. » Nom • Mikaelson. Prénom(s) • Eyron. Surnoms • Il n'en a pas. Eyron, c'est déjà assez court comme ça. Date de naissance • Vingt avril. Âge • Vingt ans. Lieu de naissance • San Francisco. Origine • Américaine. Années passé dans votre camp • Eyron est arrivé à ses seize ans au Camp Jupiter, en même temps que son grand frère, Carron, alors âgé de dix-sept ans. Il y est resté pendant près de deux ans et demi, tout en entretenant cette folie meurtrière envers son paternel divin, la cachant cependant aux yeux de ses compagnons romains. Pendant sa troisième année au Camp Jupiter, suite à une violente dispute avec son frère, il a quitté spontanément le campement. Pendant près de quatre mois, personne de la légion n'a entendu parler de lui. Beaucoup ont simplement pensé qu'il était devenu de ces demi-dieux solitaires un peu trop prétentieux pour pouvoir prétendre s'en sortir seuls. Et puis, il y a deux mois, il est revenu. Comme si rien ne s'était passé. Prétendant qu'il avait eu besoin d'une certaine pause pour revoir la liste de ses priorités. Enchainant mensonge sur mensonge. Car personne ne le doute, mais désormais, Eyron s'est engagé pour l'armée de Gaïa, désireux de venger sa défunte mère, et s'il est de retour au camp romain, c'est sous le masque d'un espion. Statut social • Célibataire. Orientation sexuelle • Hétérosexuel. Avatar • Daniel Sharman. Crédit • Tumblr. | Parent divin • Mercure. Pouvoir (un seul) • Vitesse développée. Parfois, il se dit que quitte à être coincé dans un corps de demi-dieu toute sa vie, autant essayer de faire ça bien et de se trouver un pouvoir pas trop ridicule. Puis le fait de savoir qu'il sera toujours le plus raté des Mikaelson lui revient à l'esprit. Arme et objet magique (une arme et un objet ou deux armes) • Il possède une bille qui se transforme en épée d'or impérial selon sa volonté, elle revient toujours dans sa poche sous forme sphérique si toutefois il vient à la perdre. Depuis, il a en sa possession également un lot de deux dagues un peu particulières. Sous forme miniature, elles s'attachent à des lanières en cuir qu'il garde autour de ses poignets. Une fois décrochée des bracelets, elles reprennent une taille normale, soit pas plus grande que celle d'un poignard grec. De plus, elles ont la faculté de s'enflammer selon la volonté de celui qui les tient. (Il les a volées à un fils de Vulcain qu'il a tué pendant ses quatre mois d'exil.) Camp choisi • Partisan de Gaïa, le monde le pense cependant fervent défenseur de la légion romaine. Mensonges. Ce n'est qu'un espion pour le compte de la déesse Terre. Rêve d'avenir • Venger sa mère. Rallier son frère à sa cause, peut-être, malgré tout le dégout que celui-ci lui inspire. Vaincre les Olympiens et leur égoïsme. | | |
..IL ETAIT UNE FOIS.. ..IL Y A BIEN LONGTEMPS.. Il n’y avait plus d’espoir. De chaudes larmes roulaient sur les joues d’Eyron tandis qu’un voile humide brouillait sa vue, le protégeant de ce désastre tout autour de lui. Il avait du sang sur les mains, du sang sur les vêtements, du sang dans la bouche, ce gout amer qui lui retournait l’estomac, cette horrible odeur qui faisait frissonner tout son corps depuis ses narines. Pourtant, pour était redevenu calme, autour de lui, malgré le bain de sang auquel il venait d’assister. C’était comme s’il émergeait tout doucement après avoir perdu le contrôle de lui-même, comme s’il se réveillait d’un affreux cauchemar. Et malheureusement, c’était bel et bien la réalité. « Eyron ! Eyron aide-moi ! » Il releva péniblement le regard. Chaque mouvement tirait sur chacun de ses muscles affaiblis, et pourtant, dans un ultime effort, il réussit à se relever et s’approcha de son frère en titubant. Carron. Il était d’un an son aîné, et pourtant, Eyron ne s’était jamais senti inférieur à lui. Pendant leur enfance, ils avaient été bien plus que des frères. Des meilleurs amis, des compagnons, des jumeaux. Ensemble, ils avaient semé le bonheur et la joie dans le cœur de leurs parents, et plus particulièrement de leur mère, étant donné que leur paternel s’était lâchement enfui en apprenant la deuxième grossesse de son amante qui, neuf mois plus tard, mettait au monde le petit Eyron. Les deux garçons avaient tout donné pour remercier leur mère de ce parfait cadeau qu’elle leur avait offert : la vie. Comme liés par une corde indestructible entre eux, les trois Mikaelson s’étaient serrés les coudes pendant de nombreuses années, devant les disputes et les difficultés, devant les problèmes financiers. Ensemble, ils avaient surmonté toutes les épreuves. Eyron aurait tout donné pour le bien de sa famille. Peut-être même sa propre vie. Alors, malgré cette douloureuse entaille qui lui barrait le torse d’une ligne sanglante, Eyron se releva et, les jambes tremblantes, se laissa tomber à côté de Carron. Ce dernier tenait leur mère dans ses bras. Ou du moins, ce qu’il en restait. Elle respirait difficilement, et Eyron n’osait qu’à peine poser le regard sur son corps ensanglanté, meurtri par la douleur et les coups. Ce sale chien des Enfers les avait attaqués précipitamment. Conscients de leur nature de demi-dieu depuis quelques semaines seulement, Carron et Eyron avaient été incapables de se défendre, se servant de leurs aptitudes récemment découvertes pour échapper aux griffes du monstre. Et s’ils avaient réussi à sauver leur peau, ils n’avaient pu protéger leur mère, attaquée la première. « Maman, non, maman… Reste avec nous, s’il te plait… » Chaque syllabe s’en suivait de son lot de pleurs et de cris de détresse. Ce supposé parent divin, quel qu’il pouvait être, c’était maintenant qu’ils en avaient besoin. C’était maintenant qu’il devait faire preuve d’un peu d’amour pour cette femme qu’il avait aimé, pour ces enfants qu’il avait mis au monde, pour cette famille qu’il avait bâti et anéanti, bien malgré lui. C’était le moment d’assumer ses réussites et ses erreurs. Et surtout ses erreurs, en fait. Dans un élan d’espoir suprême, le désespoir submergeant son âme, Eyron jeta la tête en arrière, implorant le ciel et tous les êtres qui pouvaient s’y trouver, même s’il avait encore du mal à y croire. Dans de pareils moments, il n’avait pas d’autres choix que d’avoir la foi. Luttant contre cette rage qui bouillonnait en lui, Eyron reposa son attention sur le corps à demi-mort de sa mère, prit sa main entre les siennes, se fit violence pour ne pas exploser en sanglots et lui afficher une dernière image de faiblesse. Il savait qu’elle détestait les voir pleurer, depuis qu’ils étaient tous petits déjà. Quelle mère aimait voir des larmes rouler sur les joues de ses enfants ? Mais c’était bien trop dur à affronter. Même si Carron était avec lui. Elle tenta de dire quelque chose, mais seul un râle, témoignant de sa longue et insupportable agonie, parvint à franchir le seuil de ses lèvres. Ses paupières se fermaient doucement, Eyron retint sa respiration. « Non ! » Son père était forcément quelque part, en train de les observer. Immobile, silencieux. Inutile. Impuissant. Quel genre d’homme, d’amant, de père, était-il ? Quel genre de monstre représentait cette créature infâme ? Qu’elle soit sous forme divine, mortelle ou il ne savait quoi d’autre encore. Cela n’importait guère à l’esprit endeuillé d’Eyron. Il les avait laissés tomber lâchement alors que leur mère était en train de mourir, et jamais il ne pourrait lui pardonner pour cette trahison. Qu’importait son identité et l’importance de son statut. Il n’était rien de plus qu’un parfait enfoiré.
Eyron était sur le point s’exploser. Face à ce frère qui ne lui inspirait plus que du dégout et du mépris, il faisait nerveusement rouler sa bille argenté entre ses doigts. A tout moment, il pouvait choisir de déclencher le mécanisme et de laisser place dans ses mains à une majestueuse épée en or impérial. Et pourtant, il arrivait à contenir sa colère, et il s’en mordait les doigts. « Tu fais tout de travers, ouvre un peu les yeux ! Où cette jalousie, cette haine, vont te mener ? Nulle part, tu es destiné au néant, mon frère ! » Il se releva, tapa les poings sur la table et gratifia Carron d’un regard noir, cette folie meurtrière traversant son regard. Il pouvait devenir violent, ils le savaient tous les deux. Nombreuses fois, ces derniers temps, leurs entrevues s’étaient terminées ne bagarres, et les personnes autour avaient dû les séparer. Seulement, si Eyron avait souvent l’avantage pendant le combat, car il avait toujours été plus combattif et compétiteur que son aîné, lorsque venait le moment de la diplomatie et des grands discours, c’était toujours Carron qui réussissait à rallier tout le monde à sa cause. Eyron, lui, n’était que le mauvais garçon indigne de son sang, qui ne respectait pas bien les bons principes, les bonnes valeurs de son noble frère. On le voyait comme un arrogant prétentieux, un insolent impertinent, dont la violence était le seul moyen de défense. On parlait de lui comme un raté moderne, une erreur humaine, une accumulation de mensonges, de défaites et de haine. On savait de lui qu’il n’aimait pas beaucoup son paternel, Mercure, depuis la mort de leur mère, mais qu’il n’en parlait pas beaucoup. D’ailleurs, Eyron, depuis son arrivée au Camp Jupiter, semblait s’être enfermé sous une apparence froide et méfiante, une carapace qu’il forgeait depuis près de deux ans et quelques mois. Personne ne le connaissait vraiment. Il n’était plus l’adolescent insouciant qu’il était, avant de changer à ses dix-sept ans. Et ça, son frère le savait très bien. « Évidement. Je n’ai jamais été à la hauteur, à tes yeux. Ni à ceux de notre père, ou pire encore, de notre père ! Tu ne comprendras jamais rien. Tu as toujours eu cette place de premier, de préféré, de leader, après tout. Tu n’es pas fait pour voir les choses comme je les vois. Je te trouve pathétique, en réalité, mon frère. » Commença Eyron, ce sourire mesquin comme indélébile sur les commissures de ses lèvres. Une cruauté nouvelle avait pris le dessus sur son âme autrefois pure et noble. Presque comme celle de Carron. Seulement, à l’inverse, si les démons d’Eyron semblaient s’afficher bien supérieurs à sa bonté d’âme, ceux de Carron, quant à eux, étaient enfouis sous tout ce qu’il pouvait y avoir de bon chez lui. Et il faisait en sorte que ça se passe ainsi. Eyron ne pouvait qu’avoir un pincement au cœur, cette jalousie qui lui torturait l’esprit constamment, face à l’insensibilité dont faisait preuve son aîné. Ce courage, cette force. Cette maîtrise de soi, de son destin, de ses choix. Il l’enviait beaucoup. Mais jamais il ne pourrait lui avouer. C’était comme s’il désirait faire ressortir un peu tout ce qu’il y avait de plus mauvais chez lui. Pour montrer aux autres qu’il n’était pas la seule ordure des Mikaelson. « Ils te pensent tous noble, droit et digne de confiance. » Il riait aux éclats. Un rire sadique, un rire qui glaçait le sang. Un rire qui lançait des poignards. Un rire qui faisait mal. « Oh, comme ils se trompent ! Je suis le seul à connaitre la noirceur de ton âme, et d’ailleurs, je suis le seul à en être la victime ! Quand cesseras-tu ton petit cirque, Carron ? Quand montreras-tu au monde qui tu es réellement ? Ce type menteur et déloyal, ce lâche, cette pourriture ! Tu es comme moi ! Comme Mercure ! On est tous destinés à n’être que des vagabonds, des libertins, des voleurs et des menteurs. Il nous a condamnés à être torturés par ses propres démons parce que ce n’est qu’un égoïsme. Comme tous les autres. Comme toi ! » Il le pointa du doigt sur ces dernières paroles. Carron tremblait de rage. Alors, il comprenait ce que ça faisait. Enfin, il pouvait se mettre à sa place, le temps de quelques instants. Au fond, Eyron jubilait. Il avait sa revanche. Réparti dans la cinquième cohorte, Eyron endossait le rôle d’un misérable, d’une bête fauve, depuis leur arrivée au Camp, tandis que Carron avait intégré une cohorte mieux placée dans la hiérarchie du campement, s’assurant ainsi une certaine influence. La jalousie le rongeait petit à petit même s’il ne voulait pas le voir. « Tout le monde te déteste, Eyron. Tu ne gagneras rien à te dresser contre moi. » Au fond, ils ressentaient encore un peu de compassion l’un envers l’autre. Au fond, ils ne désiraient qu’être ensemble, face à tous ces autres.
UC |
Ton prénom ou surnom • Vieux frères, c'est le pseudo. mais vous pouvez m'appeler Cassandre/Cass/Cassou. Ton âge • 15. Que penses-tu du forum ? • Ca faisait longtemps que je cherchais un forum PJ je suis contente d'enfin trouver. T'es arrivé là comment ? • Top-site. Code règlement • Eum on va dire... Etoile Mauve. (Si j'ai bien compris le principe. ) Un dernier mot Jean-Pierre ? • Ce sera tout JP ! CODES BY RAINBOWSMILE
Dernière édition par Eyron Mikaelson le Dim 22 Fév - 1:14, édité 6 fois |
|