Et rappelle toi: aucun lâche ne peut gagner l'amour d'une Lady! - Feat. Matthew

Et rappelle-toi : aucun lâche
ne peut gagner l'amour d'une lady ! 
Matthew&Penny

Furieuse n'étais pas le bon mot ! Non, j'étais beaucoup plus que furieuse. Si j'avais été fille de Poséidon, la terre n'arrêterait pas de trembler et le camp serrait inonder par un tsunami, si j'avais été fille de Zeus un cyclone aurait tout ravager, des éclairs illumineraient le ciel non-stop et le tonnerre gronderait et si j'avais été fille d'Hadès des squelettes seraient en train de sortir de partout et un feu dévastateur brûlerait tous les grecs à vif et leur procureraient d'atroces souffrances ! Mais non, j'étais file d'Eole... Alors tout ce que je pouvais faire, c'est les cent pas dans mon bungalow. J'avais envie de hurler, de fracasser mes meubles, de le fracasser lui ! Mais comment avait-il osé ? Lily m'avait racontée. Il lui avait reproché d'être infidèle. Non mais merde ! Je connaissais Lily depuis moins longtemps que lui et je savais qu'elle ne ferait jamais ça ! Mais comment est-ce qu'il avait pu lui sortir une chose pareille ?

Lily m'avait toujours parlé de son magnifique Matthew. Je ne l'avais jamais rencontré, mais j'avais été curieuse à son sujet. Jamais mon amie ne m'avait dit que c'était un salopard du genre ! Il l'avait traité de traînée indirectement ! Lui faisant le pire des reproches : l'infidélité ! Lily était douce, charmant drôle et amoureuse ! Elle était tellement amoureuse de Matthew ! Il suffisait de prononcer le nom du fils d'Héphaïstos et elle avait les étoiles pleins les yeux et et un sourire heureux et épanouis sur les lèvres. Si elle est infidèle alors je suis fille d'Héra ! J'avais vu mon amie anéantie par leur rupture. Elle était mal. Et je ne le supportais pas. Je pris une grande inspiration et essayais de m'a calmé. Cella me rendait folle de voir mon amie aussi anéantie à cause d'un idiot !

Je pris une deuxième grande inspiration, arrêtant de marcher, fermant les yeux et essayant de trouver une solution. Je voulais rendre mon amie heureuse ! Elle et Matthew étaient faits pour être ensemble. D'ailleurs lorsque Lily m'avait tout raconté, j'avais tiqué lorsqu'elle avait juste dit que quelqu'un avait dit à Matthew qu'elle était infidèle. Ca n'aurait quand même pas pu être la greluche blonde au bras d'octave lors de cette fête pour rapprocher les deux camps ? Je l'avais vu regarder Lily bizarrement et aller parler à Matthew après ça... J'avais mes doutes quant au sujet de la conversation.

Devant extérioriser ma colère et essayer de rendre mon amie heureuse, ma décision fut vite prise. Enfilant ma veste en jean, mon carquois et mon arc qui ne me quittèrent jamais je sortis de mon bungalow et partis d'un pas décider vers le bungalow des Héphaïstos. Là, on me renseigna que Matthew était à la forge et je me remis donc en route. Ma démarche était sure, mes pas rapides, mes poings serrés et ma mine neutre. Je finis par arriver à destination. Je ne pris pas de pause avant d'entrer dans la forge, m'arrêtant juste après avoir passé la porte histoire de trouver ma cible. Je vis Matthew un peu plus au fond. Il n'y avait personne à priori, je me dirigeais donc vers lui. Il devait être plongé dans ses pensées, car il ne m'avait pas entendu, ou alors il me prenait pour quelqu'un d'autre, car il n'eut aucune réaction.

Une fois derrière lui, je lui tapotais l'épaule et à peine retourner mon point entra violemment en contact avec sa figure. Plus précisément son nez... Je crois ! Dans les films, ces scènes sont toujours épiques et remplies de classe. Celle-ci l'avait peut-être été au début, mais pas vers la fin. Une fois le coup porté, je lâchais un cri de douleur. Son nez avait pris un coup, mais mes phalanges avaient bien craqué aussi. Je sautais sur place secouant ma main frénétiquement essayant d'atténuer la douleur, une grimace au visage.

« Bordel dans les films, ils ont jamais mal ! »

Une fois la douleur un peu calmé, je me retournais vers Matthew.

« Toi t'as de sérieuse ennuies ! »

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Matthew & Penny

Est-ce que je pouvais être descendu plus bas encore que ce que j'étais en ce moment? Je ne savais pas. Je savais que je devais me reprendre et que je devais continuer à vivre ma vie. Si c'était bel et bien une chose que je devais faire, c'était ça, revenir sur mes pas et m'assurer de ma stabilité. Ça faisait tellement longtemps que je n'étais pas venu dans la forge, faisait tellement longtemps que je n'avais pas touché à une bécane ou a un outil. Je savais que je devais faire un effort et revenir sur Terre. Parce que Lily avait bien beau être mon seul et unique amour, je n'avais pas le droit de me détruire. Je n'avais pas le droit de faire ça, surtout par égard à Charlie. Elle et moi, nous étions comme les deux facettes d'une pièce. Nous avions besoin de l'autre pour survivre, nous avions besoin de l'autre pour n'être plus qu'un. Et là. J'avais besoin d'elle. Longtemps c'était le contraire, la soudure avait été de l'autre côté, mais maintenant c'était à son tour de se montrer forte pour moi et je devais avouer que je me sentais coupable de lui infliger ça. Elle ne devait pas vivre ça. Elle ne devait pas ressentir mon chagrin et mon envie de me dire que je n'étais qu'une merde. Elle avait déjà de ses problèmes à elle avant et je savais que je n'avais pas le droit d'en rajouter. Bien qu'elle me disait ce qu’elle voulait, je ne pouvais pas lui infliger ça. C'était inhumain. Elle n'avait pas besoin de douleur supplémentaire et ça je le savais trop bien. Je devais faire ce qui devait être fait et franchement, ce n'était pas toujours facile. Je devais me couper. Elle n'avait pas à subir tout ça. Et non... il fallait que je fasse le ménage dans ma tête, mais ça ne voulait pas dire que c'était du plus facile et du plus joli non plus. C'était noir dans ma tête, très noir, mais je n'avais pas le droit de laisser ça comme ça. Le noir n'était pas notre ami à nous deux et je savais que pour la préserver, par amour d'un frère à une soeur, je devais faire attention. Elle était une de mes raisons de vivre. Je ne le disais pas avant, mais je m'en rendais compte. Elle avait un poids important dans ma vie, avec ou sans Lily. On aurait pu penser parce que j'avais perdu ma petite-amie, je renouerais avec ma soeur, enfin, si d'une certaine façon, mais ce n'était pas pour combler un manque, mais bien parce que je j'apprenais à la connaître d'une autre façon. Et j'adorais ma soeur. Elle était celle que j'adorais le plus. Et j'ouvrais enfin les yeux. Enfin. Après tant de temps.


C'était elle qui m'avait ouvert les yeux. C'était elle qui m'avait fait voir ce que je pouvais être pour les autres et combien je méritais ma place ici. Pas ailleurs, mais j'étais moi et j'étais bien autant avec ce que j'étais que les autres choses. J'étais moi et être moi était bien. C'était pourquoi j'avais repris mon destin en main et que j'avais décidé d'être moi. De revivre. Charlie avait été là pour moi, je ne pouvais pas la lâcher et c'était pourquoi je voulais reprendre mes habitudes et redevenir le moi que j'étais. Déjà en me levant ce matin, j'avais compris que je devais changé. J'avais attrapé des vêtements fraîchement lavés, je me rasai de près, coupai mes cheveux qui étaient devenu une nouvelle entité à eux seul et je me dirigeais vers la forge. Je ne pouvais pas cacher mes cernes, je ne pouvais pas faire comme si je n'avais pas le teint pâle et je ne pouvais pas faire comme si de rien était. Non, je devais faire attention et rester moi-même. Et redevenir l'ancien Matt. Et pour ça, je devais retoucher à une moto. Je devais en reconstruire une. Je devais m'y remettre parce que j'avais laissé Lily détruire l'autre. Comme mon coeur avait été détruit. Mais maintenant, il était temps de mettre des pansements et de recommencer à neuf et je savais que je devais recommencer à agir comme je le faisais avant. Le plan aurait été bon si Penny n'avait pas débarqué comme une furie. Déjà.. Penny. Et juste en la voyant, j'avais compris, mais ça n'avait pas empêcher que je n'avais pas réagi. Je l'avais laisser me frapper. Même si le son que fit mon nez me fit grogner de douleur alors que je sentais du sang couler.

« C'est pas sérieux bordel! Qu'est-ce que je t'ai fait à toi?»

J'attrapais un chiffon qui traînait non loin et me tamponnait le nez pour arrêter d'avoir l'air de je ne sais pas trop quoi. Ça faisait un mal de chien .Elle savait frapper cette petite et c'était moi qui avait eu droit à tout ça et en plus, j'avais droit à de sérieux ennuis? Mais qu'elle aille se faire voir.

« Écoute, je t'ai rien fait. Alors fait de l'air. Va voir ailleurs si j'y suis, mais fout-moi la paix. Bon sang.»

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Matthew&Penny

Oh bordel pourquoi ça fait si mal de cogner quelqu'un ? Ils hurlaient jamais de mal dans les filmes après avoir cogné les méchants. Bon peut être que ça faisait mal parce que Matthew n'était pas un vrai méchant ? Il était pas partisan c'était déjà ça. Lorsqu'il me posa la question je m’arrêtais de sauter et inspirais calmement. Bon oui, il m'avait rien fait à moi, mais ça ne signifiât pas qu'il n'avait rien fait. Il connaissait le mot répercutions ? Lorsque je le vis tamponner son nez en sang avec un chiffon je roulais des yeux et laissais mon regard faire le tour de la pièce. Je repérais un tissus propre et une bouteille d'eaux. Je m'emparais des deux, mouillais le tissus et le tendis à Matthew, lui prenant le chiffon sale des mains.

« Pas que je sois une maniaque de la propreté mais t'as pensé en tonnes de microbes et de crasses que tu était entrain d'appliquer sur ta blessure ? Désolé pour ça aussi j'étais énervée ! »

Bon oui j'avoue que je voulais lui faire mal parce qu'il avait fait mal à Lily. Mais j'étais pas douée pour faire du mal aux gens. Enfin j'avais encore un peu de mal avec la notion de « cogner fort, sans remords ». Mais bon là j'étais vraiment énervée. D'ailleurs je le lui fit bien comprendre :

« Mais bon sang pourquoi tu as quitté Lily toi déjà hein ? Comment t'as pu croire qu'elle te trompe ?   Non mais tu te rends compte qu'il suffit de prononcer rien que ton surnom et tu as l'impression qu'elle s'illumine toute entière ?! »

Et j'exagère même pas. Lily était folle amoureuse de son Matty. Mais comment il n'avait pas pu la croire ?  Je passais mes mains dans mes cheveux. Je m'étais interdite d'aimer, de peur de devoir me lier à quelqu'un et endurer la perte ou l'abandon, le rejet.  Mais Matthew et Lily étaient une référence dans ce camp. Qui ne connaissait pas le couple qu'il formaient ? Un fils d'Héphaïstos et une fille d'Aphrodite. La chose s'était déjà produite avant, mais cella étonnait toujours les gens. Pour moi ils étaient plus que juste des protagonistes. Pour moi ils représentaient l'espoir que l'amour existe. Aimer quelqu'un pour ce qu'il est. Et non le juger sur ses origines, sur ce qu'il est, ce qu'il porte, ce qu'il fait.

D'un côté je haïssais Matthew pour ce qu'il avait fait, d'un autre côté Lily avait plus tôt été évasive et je soupçonnais un manque de communication. Je fixais mon interlocuteur droit dans les yeux et murmurais presque pour moi-même :

« Tu l'aimes encore ? »


Si c'était vraiment un manque de communication ça pouvait s'arranger facilement. Enfin facilement. C'était déjà plus simple à réparer qu'une vrai infidélité ou des cachotteries. Je savais parfaitement les sentiments de Lily à l'égard de son homme. Et en regardant Matthew de plus près on pouvait voir qu'il allait mal lui aussi. Cerné, pâle il n'avait pas l'air au top de sa forme. Je me dis qu'il y avait peut être espoir de leur rendre leur bonheur à ces deux là.

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Matthew & Penny

J’avais pris conscience de certaines choses suite à ma discussion avec ma sœur. J’étais de retour sur terre, mais je n’étais pas rendu au point de recommencer le tout et de reprendre l’histoire pour ne pas me planter. Je ne voulais plus faire d’erreur. Je voulais que tout soit parfait et je voulais reprendre du début. Je voulais l’avoir avec moi. Je voulais que Lily comprenne combien elle pouvait me manquer. Je cherchais mes mots, les bonnes formulations. Je cherchais tout pour ravoir la flamme d’antan. Pour la rallumer parce que je savais que je risquais de la chercher un bon moment. Ce n’était jamais facile. Nous étions un couple, nous avions eu notre différent, notre première vraie dispute. Et ça me faisait peur. J’avais vraiment peur de tout ce qui pouvait arriver ensuite. Ses réactions. Ses agissements. Il nous fallait du temps, j’en étais conscient. J’avais compris ça et je ne voulais pas la pousser. Je ne voulais pas la forcer à faire quelque chose qui ne devait pas être fait maintenant. Je devais laisser faire le destin. Je savais que c’était ce que je devais faire. Je n’avais pas d’autre choix. Et maintenant, mon choix était fait. Je ferais de mon mieux et puis basta. Personne ne pouvait me dire quoi faire. Personne ne pouvait me juger sur ce que je ferais et ce que j’allais faire maintenant. J’avais besoin de prendre mes repères. Tout comme je supposais que Lily avait besoin de reprendre les siens. Et maintenant, je faisais face à mon problème de confiance. J’hésitais. Je ne savais pas si j’allais bien le faire. Je ne savais pas si elle me reprendrait. Oui, les mots qu’elle avait dit lorsque nous nous avions laissés étaient encore présent dans ma tête, mais ça ne veut pas dire que ça allait réellement se passer comme ça. Elle avait été blessée. Elle avait perdu ce qui comptait le plus. Je ne pouvais pas revenir en disant : Je suis désolé chérie, je t’aime, j’ai juste fait le con. » Et l’embrasser ensuite. Connaissant mon lys, elle allait me taper. Je ne disais pas que Lily pouvait être une folle furieuse, seulement que j’avais mérité certaines choses. Mais certainement pas de la part de Penéloppe.
« C’est là que tu te soucies de ma santé? Comme si ça pouvait t’intéresser réellement»
De mauvaise grâce j’attrapai son chiffon et l’eau pour essuyer le flot de sang  qui coulait toujours et grognai. Saleté. C’était réellement obligé de débarquer comme ça en me frappant? Elle était obligé de faire preuve de violence là où une discussion aurait été meilleure? Merde à la fin, c’était quoi cette blague. J’avais rien demandé à personne moi. Je faisais juste ce qui me semblait juste dans mon coin et surtout, je réglais mes problèmes seul sans que personne d’autres ne viennent interférer. « Non mais tu te prends pour qui toi hein? Tu débarques comme ça dans ma forge sans rien me dire, tu me frappes et après, tu me fais des remontrances pour Lily? Qu’est-ce que ça peut bien te faire? C’est pas ton problème et que je sache, tu n’es pas ma petite-amie.  J’ai aucun compte à te rendre.»  Je tentai de trouver une pièce de métal pour voir mon reflet, histoire de retirer ce qui était en trop et finalement, mes plans furent interrompus par cette fille encore une fois. L’entendant. Même un murmure, je vis rouge. Je l’attrapai par le col de ses vêtements, la soulevai d’une main et la plaquait contre le mur

« Écoute-moi bien, ce n’est pas de tes affaires. Maintenant, fous le camp avant que je ne sois réellement en colère. Tu ne viens pas d’elle, elle m’avait dit qu’elle me laisserait revenir. Donc maintenant, va jouer à la poupée barbie fille du vent et laisse-moi tranquille.»
Je la relâchai pour finalement lui tourner le dos. Tout ce que j’espérais, c’était que j’avais bloqué la sensation pour Charlie. Je ne voulais pas qu’elle souffre pour rien.

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Matthew&Penny

Je ne savais plus vraiment où me mètre. Je ne savais même pas pourquoi j'avais ces sauts d'humeurs constant. La même chose l'autre jour avec William. Je ne savais même pas ce qui m'avais pris de frapper Matthew. Je ne le connaissais même pas... Enfin un peu grâce à Lily. Lorsqu'il répliqua quand je lui tendis le chiffon, je voulu lâcher une remarque bien sentie, mais je fermais juste les yeux inspirant grandement. Quelques secondes plus tard, l'inquiétude repris le dessus. J'ouvris les yeux et me détendis un peu, abandonnant ma posture agressive. Je fixais Matthew un instant, avant de soupirer.

« Désolé... j'imagine que l'hyperactivité y est pour quelques chose aussi.. même si ce n'est pas une excuse je te l'accorde. »

Mon regard se posa un instant sur la moto que Matthew était entrain de réparer. Elle ressemblait un peu à celle de mon oncle. J'adorais l'aider à réparer sa moto. Ça me calmais petite. Peut-être que ça m'aiderais ? Mais je doutais fortement que Matthew me laisse m'en approcher après ma petite scène. Ce qui était plus que compréhensible. Lorsqu'il parla, je me sentis de plus en plus honteuse. Je sentis ma gorge se nouer. Je fermais les yeux et essayais de me calmer. Bordel en temps normal je ne pleurerais pas pour ça !  Je rouvris les yeux et répondis quand même à sa remarque.

« Je me prend juste pour une fille paumée qui a enfin trouvée une amie. Amie qui souriait à chaque fois qu'on prononçais ton nom, amie qui avait les yeux pétillant rien qu'en pensant à toi et qui le faisais souvent. Voilà pour qui je me prend. »

J'avais ensuite fixé Matthew, toujours mitigée à propos de mes sentiments, lorsque ma question m'échappa. La seconde d'après je me retrouvais plaquée contre un mur par lui, ses deux mains empoignant mon col. J'émis un son étranglé, mais je soutenais son regard. Lorsqu'il me relâcha, je ne perdis pas un instant avant de répliquer d'une voix lasse.

« Non je ne viens pas d'elle, en effet. »

J'avais voulu partir a ce moment là, me disant que j'avais déjà fait assez de mal, lorsque je vis la clé de 16 posé par terre près de la moto. Je fronçais les sourcils un instant. La clé ne correspondait pas vraiment au modèle de la moto. Ça irait certainement mieux avec une clef de 14. j'ouvris la bouche, mais me retins. Allait-il se mettre en colère et me dire encore une fois de foutre le camp si je lui faisais la remarque ? Je me tournais vers la sortie, avant de faire demi tour à mi chemin. Me plantant devant lui je tordis mes mains un instant avant de prendre la parole.

« Tu devrais essayer avec une clé de 14, ça t'évitera de trop forcé sur ton poignet. Enfin.. Je... Peut importe... Je me mêle encore de ce qui ne me regarde pas.... désolé ! »

Je me détournais, dans l'intention de partir pour de bon, mes pensées tournées vers mes sauts d'humeurs bizarres. Colère, compassion, honte, colère, honte, timide. Bon il est vrai que je dormais mal ces dernier temps, et que ça pouvais venir de là. Mais à ce point ? Si je ne le savais pas mieux je dirais que je suis enceinte et que j'ai des sauts-d'humeurs ! La pensée avait à peine traversé mon esprit que je m’arrêtais nette en pleins milieu de cette forge. Oh non non non non non ! J'eus un flash-back de ma nuit avec Octave, remontant il y a de cella quelques semaines. Oh non ! Je ne pouvais quand même pas... Enfin non ça devait être le manque de sommeil ! Rien d'autre ! Ça ne pouvais pas être ça ! Je sentis mes mains trembler tout comme mes genoux. Bizarrement mon esprit se focalisa sur plusieurs chose à la fois. D'une part il se dit que je devais bien avoir l'air bizarre debout, sans bouger dans la forge, d'une autre part je calculais pour moi même mes chances d'être enceinte et d'une autre je priais pour que ce soit juste le manque de fatigue.

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Matthew & Penny

Qu'est-ce que cette fille pensait vraiment faire hein? Elle se prenait pour qui? J'avais très envie de la fracasser contre le mur et lui faire comprendre qu'elle n'avait pas le droit d'agir comme ça. Elle n'avait pas ce droit de venir me voir comme elle l'avait fait, de me faire du mal et de me raconter des trucs à propos de Lily. Qu'elle aille voir ailleurs si j'y étais. Merde, comment ruiné ma journée surtout que j'avais enfin réussi à ne plus penser à mon ex petite-amie. C'était pas sérieux, merde à la fin. J'avais le goût de la.... je ne finirais pas ma phrase, ça n'en valait pas la peine. Vraiment pas la peine. C'était juste une chose qui me dégoûtait. C'était juste une chose qui me faisait sortir hors de mes gonds. J'allais. Et puis merde à la fin. C'était une vraie blague. Une vraie connerie. Comme si j'avais besoin de me faire rappeler ce que je pouvais avoir fait? Comme si j'avais besoin de me faire dire que mon coeur saignait encore. MERCI BIEN HEIN, comme si je ne le savais pas. C'était quoi cette blague merde... Rah, elle avait réussi à me foutre en rogne et maintenant, j'avais envie de tout taper parce que ce n'était pas que ça qu'elle avait réussi à faire ressortir. C'était toute ma haine. C'était toute ma colère. C'était moi qui avait commencé tout ça, mais c'était moi qui en payait le prix. Déjà mon nez et puis quoi encore.. C'était une belle blague, vraiment une belle blague. Tellement, que je ne savais plus quoi en dire mis à part le fait que je voulais qu'elle se casse de ma forge fissa. Les autres nous regardaient comme si nous étions deux fous et ils avaient raison de le faire parce que depuis que j'avais quitter Lily, j'avais péter un câble et tout le monde le savait. Tout le monde savait que je n'étais plus dans mon assiette et que j'avais besoin qu'elle revienne, mais personne ne savait où elle était. Elle s'était barrée. Elle voulait faire passer le message qu'elle n'était plus avec moi, mais tout le monde le savait déjà. Elle n'était pas du genre à passer le message discrètement, elle se barrait tout simplement. Et moi je restais là comme un con à attendre et ronger mon frein. Une chance qu'il y avait ma soeur, mais bon sang, elle était où quand j'avais besoin d'elle hein?

« Fous toi de moi va. On est tous hyperactif Michaélis.» Je bougonnais franchement mécontent de ce qu'elle avait fait. Je n'en avais rien à faire de ses excuses. Qu'elle assume ce qu'elle avait fait. Ce n'était pas mon problème si elle était un peu idiote sur les bords moi. Et c'était encore moi qui en faisait les frais. Vraiment, c'était d'une connerie hallucinante. J'en revenais toujours pas. « J'en ai que faire de ce que tu penses, c'est ton problème pas le mien. Alors va jouer ailleurs. J'ai pas envie de te voir ici.» Elle faisait tout pour me faire péter un câble et on dirait qu'elle se rendait pas compte. Est-ce que j'avais des remords sur le fait que je l'avais presque fracassé contre le mur? Nah, pas du tout. Est-ce que je devais dire que ce n'était pas du tout ce que je voulais? Oui.... Je n'étais pas un type violent, mais j'avais la mèche courte en ce moment et il ne fallait pas trop jouer avec mes nerfs. Il fallait être prudent. Et c'est lorsqu'elle lâcha ses mots que moi, je la relâchai sans répondre et tourner les talons. Le message était clair. Barre-toi. Casse-toi. Je ne veux plus te voir. C'était juste ça. Qu'elle se casse. Moi, j'en avais rien à cirer de tout ce qu'elle pensait. Et là pouf, comment me faire péter un câble solide. Je me retournai, les mains agrippé sur la fameuse clef... qui n'était pas celle qu'elle pensait et lui lançai un regard glacial. « Casse-toi avant que je me fâche réellement. TU ME TE FOUS DE MA GUEULE? JE SUIS UN FILS D'HÉPHAÏSTOS, JE SUIS UN FORGERON DE MÉTIER!» Je jetai un regard ennuyé aux autres, l'air de dire, c'est juste une folle, vous pouvez continuer les gars. Et moi... je m'approchais d'elle, les deux bras croisés. Et la toisai, l'air mauvais. « Tu sais c'est quoi mon pouvoir? La super-force. Alors tâche de ne pas trop m'énerver.»