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 Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake]

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MessageSujet: Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake]   Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake] EmptyMar 11 Nov - 11:51

Morgane ∞ Jake
La colère, quel étrange sentiment. Avoir envie de taper sur quelqu’un, je ne me souvenais pas en avoir envie avant que Jay fasse le con pour un oui ou pour un non. Les propos d’Adrian me restaient en travers de la gorge, j’étais prévenue et je ne l’avais pas cru. En fait, à chaque fois que l’on me mettait en garde contre un gars, mon instinct de vivre mon histoire d’amour prenait le dessus. J’en avais parfaitement conscience, enfin je crois, j’étais juste incapable de faire la part des choses m’offrant sans la moindre retenue par amour. Pour les échecs insurmontables que je subissais à chaque fois. Pourtant, si en cet instant Jayson était revenu, bien que je lui en veuille au point de pas vouloir le voir, je savais qu’il suffirait d’un regard pour que mes résolutions vacillent. Du coup j’étais partie, de toute façon les partisans ce n’était pas non plus mon kiff dans la vie. Devoir faire la guerre, quelle drôle d’idée,  nous sommes dans la plus grande puissance de tous les temps et au lieu de s’en contenter tout le monde se tape sur la tronche. D’ailleurs, je n’avais pas vraiment saisi leurs désirs de vengeance à tous. C’est bon, le pays était assez grand pour qu’on n’ait pas à se battre, la nourriture était disponible en grande quantité. Je ne saisissais pas le principe des batailles, moi ça ne me branchait pas, en même temps j’avais été élevé autrement. J’imagine si j’avais posé mes armes sur la table, mon père aurait claqué des doigts avec ce regard réprobateur qui me foutait les pétoches, enfant parce que maintenant il me faisait bien rire.

Je m’extirpai de la voiture, ouai la nouvelle… D’après papa les dégâts sur l’ancienne étaient trop importants. A croire que je l’avais fait exprès ! S’il devait engueuler quelqu’un, qu’il s’en prenne à Hailey ou mieux à Jayson, quoi qu’aux deux me paraissait la meilleure solution. Non mais on a pas idée de balancer à quelqu’un hey cocotte tu finiras seule hein, pas plus qu’on ne s’éclate à embrasser X ou Y lorsqu’on est en couple. Je ne sais pas mais ils ont tous été éduqué par des lions ou quoi ?! L’art d’enrober ses paroles pour faire moins mal, ils ne savent pas faire, en fait non l’art de la boucler et d’accepter pour une fois les remises en questions. Qu’est ce qu’ils me gavaient tous, sans parler de la pluie qui tombait en trombe sur ma tête. Et vas-y le lissage foiré en quelques secondes. J’aurais dû prévoir le parapluie, c’est pas un gps qui me fallait dans cette voiture, c’est quelque chose qui me dise comment m’habiller quand il pleuvait dehors. Mais pourquoi j’avais quitté la colonie. Il faisait toujours grand soleil là-bas, enfin lorsqu’il pleuvait c’était seulement sur les cultures de fraises. Han j’avais envie de fraise maintenant, non je ne suis pas enceinte, manquerait plus que ça. Allez en plus d’être la copine du plus gros con de la planète qui me trompait allégrement confondant mon amour avec le droit de tout me faire. Purée être enceinte serait vraiment la cerise sur le gâteau. Non je crois que je lui ferais bouffer le gâteau, ça me gonflait cette histoire. Oh et bien qu’il fasse son malin et qu’il reste seul, je m’en fiche, pas trop mais on va faire semblant que si. J’attrapais le badge de mon père, je l’avais emprunté sans son autorisation ce matin ayant décidé d’aller à l’hôtel. Bon j’avais bien essayé d’attraper Adrian au passage mais aucune trace de mon meilleur ami. Ce gars était une anguille, j’avais demandé à dix partisans, c’est quand même énorme, si quelqu’un l’avait vu. Mais non, alors ouai j’étais assez inquiète pour lui sans pour autant passer ma vie à attendre un coup de fil. Hailey avait prédit que je serais seule et si je commençais à craindre l’abandon d’Adrian, je pouvais faire une croix sur tout ce qui me définissait. Non et puis la fille de Nyx se trompait, elle ne connaissait pas mon meilleur ami, ce qu’il était capable de faire et encore moins mon désir de toujours être avec lui. Je sortirais jamais avec Adrian, je l’embrasserais jamais, comme ça nous serions toujours ensemble.

J’entrais donc dans le hall d’hôtel. Un hôtel magnifique soit dit en passant, je crois qu’il appartenait à mon père mais je n’en étais pas si sûr. Ses biens changeaient toutes les cinq secondes et je n’étais pas du tout calé sur l’immobilier. Du regard je cherchais un charriot de serviette mais comme par hasard rien du tout. Faut dire on tombe jamais sur les bonnes choses dans la vie, faut aller fouiner. Non mais si je commençais à tout déranger pour me sécher les cheveux, je crois que j’aurais un message de mon père dans la minute en me sommant de ne plus toucher à rien. Faut pas croire mais une serviette oulah que c’est important quand on gagne des milliards, capitaliste ce papa. Mon regard fut attiré par une sorte de dégustation de café ? Jure il s’était aussi mis dans le café le père, je comprenais décidément rien à sa logique, je croyais qu’on était dans la pharmacologie nous.  Il n’empêche qu’il y avait quatre vieux et un jeune, le jeune je le connaissais. J’avais même son prénom sur le bout de la langue mais ça ne revenait pas. Aux regards entendus des plus vieux, je constatais qu’il allait se faire rouler dans la farine. Est-ce que j’étais d’assez bonne composition pour l’aider, pas sûr. Je pouvais au moins le prévenir, mais avant cela j’attrapai mon portable et laissai un sms à Adrian lui expliquant que j’étais à l’hôtel, lui donnant l’adresse et la chambre. Sous-entendu énorme dans ce sms, bouge ton cul je t’attends. Une fois cela fait, je rejoignis le groupe des quatre vieux roublards et du pigeon du jour, dont le nom ne me revenait toujours pas, bien décidé à l’empêcher de faire une bêtise. Allez ce serait ma bonne action de la semaine. Je pris doucement une tasse de café entre mes doigts sous le regard assez étonné de tous, enfin je crois, je les regardai pas. Je trempais doucement mes lèvres dedans pour en boire une gorgée. C’était agréable, j’avais pas remarqué à quel point j’avais froid, je devais faire une bien mauvaise impression, mes cheveux dégoulinant, mes vêtements dans un état catastrophique, tout fripés qu’ils étaient. Mais peu importe, je me tournais vers le plus jeune en lui inventant un prénom puisque ça ne me revenait pas.

« Jérôme, je peux te parler cinq minutes en privé ? »

Que dire de ce fameux Jérôme, il était mignon, bon ne semblait pas non plus rouler sur l’or ni être parfaitement doué sur le marché. Mais bon ça s’apprend non ? Et puis sa beauté lui filerait certainement des contrats en or avec les filles. Je lui tendis la main pour l’inciter à se lever, essayant d’être professionnelle même si clairement, le café ce n’est pas mon domaine. J’étais juste surprise qu’ils fassent des achats et des ventes sur ce lieu à moins qu’ils cherchent tous un partenariat avec l’hôtel. Dans ces cas-là, j’étais à ma place non ? J’avais le droit d’intervenir, tant que je ne laissais pas mon cœur faire le choix à la place de mon cerveau. Hum donc il fallait rester concentrer. Encore faudrait-il que Jérôme accepte ma main tendue, allez bon sang bouge-toi ! C’est pas crédible là !

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MessageSujet: Re: Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake]   Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake] EmptyMer 12 Nov - 21:42

Morgane & Jake

Ce qu’il y a de chiant avec le fait de tenir une affaire, c’est la crainte qu’elle finisse par s’effondrer un jour. J’avais tout misé sur mon café librairie, et l’idée que je me débrouille comme un manche, au point de le perdre, ça me fichait sérieusement les boules. Pour ça que je bossais le plus possible par moi-même, sans demander d’aide à qui que ce soit. Bon, y avait toujours un extra que je prenais les week-end où j’allais rendre visite à la colonie, mais c’était pas fixé dans le temps, alors je me disais que ça ne comptais pas trop. Pareil pour Willy qui se ramenait pour m’aider de temps en temps. Soit, il s’ennuyait grave, soit, je lui faisais pitié. J’avais pas encore posé mon choix. Bon, le truc, c’était quand même qu’il me donnait un sacré coup de main pour maintenir le moral à flot, et même s’il n’était pas si doué que ça en café – faut qu’il arrête de s’y croire, hein – ça comptait pas mal comme manœuvre.

Mais William ne sera pas toujours là. Enfin, j’veux dire, il n’était pas là tout le temps. Tout comme je lui racontais pas toutes mes angoisses. Avec ma chance, il allait me prendre pour une fillette. Du coup, il me fallait agir en homme d’affaire. Ouais, ce truc en cravate que je peux pas blairer. De toute façon, j’avais pas un seul costume dans mon placard, donc pour parfaire l’uniforme stricte et austère, c’est raté. Les gars allaient devoir se contenter de mon super physique de rêve, coincé dans un jeans et un pull léger. Mon style avait souvent payé, en même temps. Suffisait de voir les quelques regards que je pouvais récolter quand je marchais dans la rue, et croisais une demoiselle, ou même lorsque j’en servais deux autres au comptoir. Si je leur annonçais ensuite que le cheese cake était de ma conception, j’étais quasiment sûr d’obtenir un numéro de téléphone à la fin de leur pause café. Pas que ça m’intéresse non plus, mais je ne suis qu’un homme. Un homme faible devant les atouts de la gente féminine. Faut pas se leurrer non plus, si on a des yeux, c’est pas pour compter les chewing-gum collés sur les pavés dégueulasses des rues piétonnes de New-York. Rues trop rare d’ailleurs.

Donc, comme je disais, fallait renouveler les idées, les efforts, et la détermination pour ne pas flancher. Je crois que côté détermination, je ne me débrouillais pas trop mal. Mais niveau idées, vu le contexte, ça n’avait pas toujours été la joie. J’avais longtemps ramé pour comprendre le système du commerce et de la communication. Faire de la pub, je me doutais que c’était nécessaire, mais de quel type ? Bonne question. Sans oublier qu’imprimer quinze millions de flyer, ça me donnait l’impression de jeter de l’argent par la fenêtre. Will se foutrait encore de ma tronche avec ma manie d’éviter le gaspillage, mais j’avais beau sembler un peu léger et superficiel comme mec, j’aimais sérieusement pas perdre le peu que j’avais de façon complètement débile. Pareil pour la bouffe. Bref, je m’y étais mis ces deux dernières années. Distribuant à des inconnus, avec un sourire en coin, histoire de faire mouche. Ce à quoi je me refusais de m’atteler, ce sont les promotions. On ne braderait pas mes cafés ou mes pâtisseries. Et encore moins mes livres. Mon père s’en retournerait dans sa tombe, si Shakespeare, Hugo, ou même Austen, finissaient avec des -20% inscrit en rouge sur un panneau devant leurs étagères.

Alors quand je reçus un appel concernant une demande que j’avais faite auprès de certaines grandes entreprises de N-Y, et que cet appel fut positif, je ne crus pas à ma chance. On m’offrait la possibilité de présenter mon café dans le hall d’un hôtel, et franchement, y avait de quoi se planter. J’avais eu cette réponse la semaine dernière, à peine suffisamment de temps pour que je me confectionne un étal transportable dans une voiture de location, et que je me fasse un léger stock de produits. Pour le coup, j’avais même fait une demande très rapide d’étiquettes à apposer sur des paquets de trois sachets de cafés différents. J’avais choisi trois grains qui ne se ressemblaient pas pour que même les faibles connaisseurs du breuvage puissent sentir la différence. Bien évidemment, je proposais également du chocolat chaud, et un ensemble de thé, si certains clients de l’hôtel n’étaient pas des afficionados de la caféine. Il suffisait qu’il y ait des enfants, ou des demoiselles branchées, voire même des femmes enceintes pour que le café soit hors-jeu. Pour compléter le tout, j’avais longuement bossé en cuisine pour préparer des plateaux de macarons à déguster. Tout ça, en ajoutant les cartes de visites et le matériel pour l’étal, ça m’avait coûté une blinde, je devais bien l’admettre. Mais qui ne tente rien, n’a rien, non ?

Depuis ce matin, je servais client sur client, répondant aux questions que l’on posait. Mais depuis quelques minutes, j’avais à faire face à quatre messieurs trop confiants à mes yeux, qui ne cessaient d’enchaîner les questions plus précises les unes que les autres. J’avais littéralement l’impression de subir un interrogatoire. Le pire, c’est que j’étais certain qu’ils ne s’y connaissaient pas plus que ça, et qu’ils se fichaient simplement de ma tronche. Grand bien leur fasse, j’avais étudié, et si mon père n’était pas mort, j’aurais continué mes études à l’université. Alors, je n’étais pas quelqu’un qui se lançait dans un défi sans s’y mettre à fond. Bien au contraire. William me traitait parfois de maniaque, et si je laissais aisément les gens poser leur bière sur ma table basse, ou la poussière s’accumuler sous mon lit, j’étais exigeant en cuisine et dans mon domaine. Alors, je tenais le coup. Quand une demoiselle s’invita à notre soirée privée, je haussais un sourcil curieux. Cette fille… Bordel, Morgane. Je me souvenais d’elle. Une demi-déesse du mauvais côté si mes souvenirs étaient bons. Qu’est-ce qu’elle fichait là ? Et surtout, à quoi devais-je m’attendre ? Si elle touchait à mon activité, sérieusement, ç’en était fini d’elle. Au temps je ne me montrais pas tant véhément que ça face aux partisans, au temps, j’étais en mesure de gronder et de devenir violent si on s’en prenait à mon affaire. La demoiselle m’interpella, et je ne pus m’empêcher d’esquisser un léger sourire moqueur. « Tu sais que tu peux tout me demander, voyons. » Sur ce, je quittais mon échoppe, avec un dernier regard à l’adresse de ces messieurs, pour leur faire bien comprendre que ce que femme veut, femme obtient. Je crois bien que deux d’entre eux, me retournèrent mon sourire, mais je n’en étais pas sûr, puisque mon attention se reportait sur Morgane, à quelques mètres de là. Approchant, je la fixais dans les yeux. « Jérôme ? Tu n’as rien trouvé de mieux Chanel. Ou Tapioca, c’est toi qui vois. »
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake]   Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake] EmptyVen 14 Nov - 14:06

Morgane ∞ Jake
Et si je me lançais dans le domaine du café, ce devait être un marché bien plus productif que les médicaments. Tout le monde aime le café, mais en même temps devoir m’installer à un bureau pour voir quoi de café arabica ou au cassis est le plus lucratif. Ce n’était clairement pas mon truc. Je trouverais bien un domaine dans lequel je pourrais m’épanouir. Il n’empêche qu’aider Jérôme, ça ne devait pas être son prénom, de faire des bêtises c’était tout simplement une bonne chose. Je sentais le regard des quatre derrière moi, je doute sincèrement qu’ils me connaissent, ils auraient déjà parlés à ma petite personne. Faut croire que l’industrie du café n’y connaissait rien en médicaments, enfin mon père possédait aussi des parts dans cet hôtel. Il est plutôt difficile de pas le connaître, mais j’étais pas non plus la plus mignonne des filles en cet instant, la faute à la flotte. Ceci devait bien expliquer que personne ne me reconnaissait parmi les vieux. En fait Jérôme ne devait pas non plus se souvenir de moi, j’étais à l’époque pas la plus virulente des Grecques, je restais dans mon coin sans faire de mal à personne. Enfin je pense, en tout cas j’étais toujours la seule qui ne se battait pas, qui ne cherchait aucune quête. Vraiment, un fantôme aurait eu plus d’influence que moi. Du coup, il ne devait pas me connaître ni me reconnaître et c’était pas plus mal. Pour peu qu’il soit comme Hailey, alzheimer sur le fait que je n’étais clairement pas un danger public, j’aurais eu à essuyer des critiques sur le fait que nia nia nia je suis partisane, oulalah la méchante. Il suffisait d’avoir un peu de logique, ce n’est pas parce que je changeais de camp que j’allais me balader avec un bazooka pour tirer sur tout ce qui bouge. On est pas tous des tarés… la plupart quand même fichait quand même bien les jetons. Mais ça n’empêche que je restais la même, incapable de faire du mal et on ne peut plus calme quand il s’agissait des adorables missions de tueries, chose que je réprouvais fortement et qui me faisait carrément partir à chaque fois l’air de rien. Non, je ne serais jamais la fille à suivre pour les conflits, moi je veux bien fournir du fric et encore… il me faut quelque chose à gagner. Quelque chose comme Jayson, han j’étais vraiment catastrophique pour le coup. C’est grave de se faire avoir à ce point.

Je roulais des yeux d’un air faussement exagéré lorsque mon ami du jour me sourit pour prétendre que je pouvais tout lui demander. Bien entendu, j’allais presque le croire. Les sourires entendus des vieux ne fit que me faire sourire. Mimer être un couple, j’en étais entièrement capable, demandez à Adrian si on se fait pas passer pour un couple qui va se marier lorsqu’on veut des trucs gratuits, il faudrait que je m’achète une alliance. Quoi que pour peu que Jay tombe dessus, je n’ose même pas imaginer la crise de monsieur. En plus, j’aurais beau lui prouver par A+ B que je ne suis pas du tout une allumeuse et que je ne me déshabille pas vraiment dès que je désire du sexe, j’imagine le délire d’avance, il ne me croirait jamais. Ah ces hommes, des fois des vrais sources de problèmes. C’est donc avec mon potentiel petit ami aux yeux d’arnaqueurs que je m’éloignais. Bien entendu, il trouvait son prénom nul et m’affuta d’encore pire. Je lui glissais moqueuse.

« T’as des goûts de merde Jérôme. Moi c’est Morgane, enchanté. En fait, je pense que tu vas te faire arnaquer. Mon père agit exactement de la même façon qu’eux, moi aussi d’ailleurs, lorsqu’il faut acheter auprès d’un jeune. On se met en équipe pour faire descendre les prix au maximum et plumer. C’est pas visible quand on ne le sait pas, on a l’impression que les prix sont bas normalement. Mais je peux te jurer que cette vente ne va pas bien se passer. »

Bon après, libre à lui de me croire ou non. Je ne pouvais pas non plus faire de miracle, je n’étais déjà pas capable de rendre Jayson fidèle, quoi qu’en fait, je pense que si j’en étais capable. Il suffisait pour ça de buter tout le monde et d’enfermer mon petit ami dans une tour, à la Raiponce quoi. Je suis sûre que c’était faisable. Excepté le coup de tuer tout le monde. Non j’étais décidément incapable de vouloir du mal aux gens, j’étais dans ma bulle et dans mon monde. Il semblerait que tout le monde trouve ça hyper drôle, moi je trouvais ça assez chiant à vrai dire. Je ne sais pas où mon éducation avait clairement foiré, à quel moment j’étais devenue la plus grosse poire de l’univers. Il n’empêche que je faisais de mon mieux pour aider les gens quoi qu’il arrive et je crois que dans ce monde plus tu aides, plus on t’écrase pour se sentir mieux.  Ce n’est pas pour autant que ma bonne résolution vacilla, non si Jérôme, zut faudrait vraiment qu’il me dise son prénom, ne me rigolait pas au nez en me prenant pour le clown de service, j’étais partante pour essayer au mieux de plumer les plumeurs à leur tour. L’arroseur arrosé ça devait être possible, même pour moi, il suffisait de se faire un peu confiance. Je dois bien reconnaître que dans le domaine de l’économie, ça allait pour moi. En fait ça devait même être le seul domaine où je pouvais m’en sortir, où j’étais lucide et pas du tout amoureuse. Bon à moins de faire affaire avec Jayson, est ce que ça compte vraiment la manipulation par le sexe pour les affaires, non hein ?

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MessageSujet: Re: Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake]   Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake] EmptyDim 16 Nov - 13:54

Morgane & Jake

11 Novembre.

Donc si j’avais encore pu penser que je me trompais sur la demoiselle – et sa couverture – à qui je faisais face, le fait qu’elle me donne son vrai prénom suffit à balayer les derniers doutes. Morgane. Comme je m’y attendais. Elle était grecque et je l’avais vu quelques fois. Nous ne nous étions jamais parlé cependant, ou alors peu de fois, trop peu pour que je puisse m’en souvenir. Mais j’avais beau ne venir que les étés, cela ne signifiait pas que je ne faisais attention qu’à William, son ex, le frère de l’ex, et d’autres liens hétéroclites dont je ne ferais pas les citations ici, sous peine de perdre mon cher public adoré. Et ce n’est pas ce que nous voulons, n’est-ce pas ? Non, mes autres moi et moi-même – le meilleur – nous préférons vous tenir éveillé. Soit. Ladite Morgane était donc bien… Une Morgane. Une bouffée de fierté à l’idée que je sois en mesure de me souvenir de la grande majorité des visages que j’ai pu rencontrer dans ma vie, m’envahit, alors qu’en fait, c’était complètement con comme talent. Une partie de moi se demandait si ça avait un rapport avec ma mère et ses fonctions de communicante intra et inter dieux, demi-dieux, créatures, et boites aux lettres mauves à points bleus. Mais comme je n’en avais aucune preuve, je ne préférais pas avancer ma théorie fumeuse. Willy serait bien capable d’ajouter ça à la liste des raisons qui font qu’il peut se foutre de ma tronche en toute impunité. De toute façon, le moment n’était pas venu de se faire une dissert mentale sur la parenté divine et ses implications, mais plutôt de se concentrer sur la demoiselle – charmante – que j’avais devant moi. Morgane était jolie, il n’y avait pas à dire. Bon, le genre partisane, ce n’est pas trop mon truc, du coup, elle perdait pas mal de charme, mais je n’étais pas suffisamment hypocrite pour ne pas me rendre compte des qualités physiques qu’elle possédait. Et apparemment, je n’étais pas le seul à avoir des yeux – quelle chance – puisque visiblement, les hommes de cet hôtel semblaient bien faibles devant une paire de jambe, et ce qu’il y avait un peu plus haut. Bon, je les comprenais, mais j’aurais apprécié qu’il ne mâte pas une demoiselle se trouvant en ma compagnie. Question de galanterie, je suppose. Ou de territoire, peut-être. Enfin, peu importe, elle était avec moi, là, donc, on détourne les yeux bordel.

Sur ce, après avoir donné son vrai prénom, vous vous doutez bien qu’elle a fini par me dire autre chose. Non parce que m’attirer loin de mon stand pour simplement m’accorder le droit de connaitre comment elle s’appelle, ça aurait un peu moyen comme idée. Après, chacun fait comme il veut, hein. Bref, elle m’annonça tout une explication sur le fait de se faire arnaquer, auquel je répondis par un léger rictus en coin. Quand elle eut terminé, je m’approchais d’elle, au point de pouvoir définir parfaitement la couleur de ses yeux, et lui soufflais quelques mots. « Merci pour la mise en garde, Chanel. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans toi. » Le ton était doucement moqueur, mais pas méchant. Parce que si j’avais effectivement, compris leur manège de me faire tourner en bourrique et de me faire perdre mon temps comme il se doit, j’appréciais néanmoins qu’elle prenne quelques instants pour m’en informer. Ne cillant pas une seule seconde, j’aimais à jouer légèrement avec la gente féminine, et cette jeune fille semblait encline à montrer ce qu’elle avait dans le ventre. Et bien, pourquoi pas, après tout ? « Alors, je t’offre la possibilité de jouer à un jeu, est-ce que ça te dit ? » Tournant brièvement la tête vers le stand pour voir si mes quatre messieurs étaient encore là – ce qui était le cas – j’ajoutais quelques mots à son encontre : « Si tu es d’accord, fais semblant d’être au téléphone et rejoins nous ensuite. » Sur ce, je la quittais pour rejoindre mon étal, histoire qu’ils ne me piquent pas des trucs en douce non plus. Faut pas abuser, hey. Ni pousser mémé dans les orties. Encore moins si elle n’a pas de culotte.

J’offrais un clin d’œil à mes potentiels clients, une fois revenu en leur si charmante compagnie et repris la conversation. En effet, il semblerait qu’ils soient convaincus qu’il était temps d’accélérer les choses. Probablement pour impressionner la demoiselle, et me descendre auprès d’elle, je suppose. Le truc, c’est que j’étais plutôt du genre à rebondir sur mes pattes, et que s’ils me faisaient chier, soit, je leur renvoyais l’ascenseur, soit, je m’en foutais. Franchement, ce ne serait pas les premiers connards que je rencontrerais dans ma vie, et certainement pas les derniers. Réfléchissant à mon plan, qui ne consistait à dire vrai qu’en un seul point : foutre les boules à ces messieurs, je me demandais vaguement si je ne poussais pas un peu du côté de Morgane. Bah, si ça la faisait chier, elle n’aurait qu’à le dire, et puis, c’est tout. Du coup, je repris mon baratin : « Ah, cette fille, c’est une bombe. » Commençais-je avec emphase, le temps d’obtenir leur attention, et leur accord une fois qu’ils eurent de nouveau jeté un coup d’œil à la demoiselle en question. Je poursuivis ensuite : « Son père aime le café, et elle vient de me faire une fleur en lui parlant de mon stand… Ne suis-je donc pas chanceux ? » J’exagérais un peu en inspirant profondément d’un air faussement amoureux qui ne trompait personne, mais qui allait parfaitement dans l’idée de jouer la comédie. Deux des clients haussèrent les sourcils, en se demandant où je voulais en venir. A cela, j’esquissais un sourire malin. « Si vous voulez toucher un homme d’affaire, il faut convaincre les femmes de sa vie. Je peux discuter avec votre épouse, si vous voulez. » Le sous-entendu était suffisamment clair pour que l’homme à qui je m’adressais, comprenne de quoi je parlais, mais je ne le laissais pas s’énerver, puisque j’ajoutais le coup de grâce, d’un ton nettement plus ferme, le regard perçant : « Ou alors, nous discutons sérieusement, et vous arrêtez de me prendre pour un idiot. » L’homme marié sembla légèrement décontenancé, alors qu’un autre esquissait un sourire amusé, et qu’un troisième hochait la tête, une expression vaguement intéressée s’affichant sur son visage. Et oui, moi aussi, je peux être direct. Le quatrième semblait toujours enclin à la mauvaise humeur, et je me demandais si le mari allait pencher pour me casser la tronche, ou pour se rendre compte de ma manœuvre commerciale.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake]   Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake] EmptyMar 18 Nov - 13:13

Chanel ∞ Jérôme
Sans être une fille d’Aphrodite, ce qui est bien ma veine je dois le reconnaître. Il semblerait que j’ai récupéré tout de même un sacré physique. Je n’irais pas mentir en disant que je ne m’en étais pas aperçu, la fausse modestie ce n’est clairement pas mon truc. Je m’enorgueillissais de ressembler à mon père sur ce plan. Il était évident que je tenais clairement de son physique, à moins que ce soit l’éducation qui nous rapproche parfois bien plus que je ne l’aurais voulu. Dans un cas comme l’autre, j’étais habitué aux regards des gens sur moi comme lui, depuis toujours et semblerait il pour toujours. Même à côté de mon pote Jérôme, je pouvais sentir les regards des autres sur mon dos. Si au début de l’adolescence les regards que les hommes me portaient, peu importe leur âge, me gênait. Je crois que je n’en avais plus rien à faire, sauf quand je tombais amoureuse ce qui manque de bol arrivait tout de même un peu trop souvent. Les regards des femmes blessés dans leur orgueil je connaissais, ce qui instantanément me blessait puisque bien souvent ça voulait dire que je m’étais encore fait avoir par mes sentiments. Vous me direz, je ne devrais plus m’en formaliser depuis le temps de tous leurs regards. Ah mais si moi, je m’en fichais un petit peu, ce n’était clairement pas le cas de Jayson qui lui les remarquait toujours. Je ne sais pas ce que ce mec avait à songer que toutes les filles étaient des putes, surtout que ce n’est pas comme si je pouvais déjà acheter le monde au sens propre donc l’argent rien à battre. C’est donc après une théorie sur moi-même bien emmerdante à ne plus regarder les hommes quand j’étais en couple que Jayson avait distillé son inquiétude en moi et que je les regardais à nouveau avec tous les risques malheureux que cela comporte.

Je fis une mini révérence suite à la boutade de ce vendeur de café bien décidé à m’appeler Chanel. Et bien soit, aujourd’hui je me prénommerais de cette façon, cela ne me dérangeait pas plus que ça. Dans les yeux du demi-dieu brillait une certaine détermination qui me fit présager que je l’avais diablement sous-estimé. Il était loin d’être idiot, je n’avais pas prétendu qu’il l’était cependant je n’avais pas imaginé qu’il puisse se douter de tout. Pensive, je lui lançais un regard tandis qu’il me proposait de jouer, c’est dingue mais avec les gars je n’avais pas du tout la même façon de définir le mot jeu, j’espérais ne pas me tromper en lui disant gentiment

« Vas pour le jeu. »


Dans un même mouvement, je regardais les quatre hommes qui semblaient attendre leur magnifique pigeon. Jérôme me proposa de faire semblant d’être au téléphone. Sérieux, si ça c’est un jeu, j’ai des lacunes à rattraper visiblement. J’attrapai donc mon portable pour répondre à un coup de fil imaginaire. Comme à mon habitude, je faisais des allers retours entre deux points non définis en répondant brièvement à l’interlocuteur, tout en jetant des regards vers mon potentiel allié. Sans pour autant rougir, je manquais de trébucher lorsque je sentis les regards des cinq personnes se poser sur moi. Je ralentis la marche sans savoir exactement de quoi il s’agissait. Qu’est-ce qu’il fallait que je fasse, combien de temps durait un coup de fil au juste. C’est à ce moment que mon père trouva le moyen de m’appeler. Au moins là ce n’était plus du simulé du tout, par contre pour en placer une c’était compliqué. Je ne sais pas au juste dans quoi il s’était lancé mais il était d’une telle humeur que je demandais très sereine.

« Et te lancer dans l’industrie du café ça te dit ? »


Je l’écoutais parler du goût du café pas toujours très agréable avec finalement l’autorisation suprême qu’il me donnait tout le temps en fait « Fais comme tu le sens Blake. » Il raccrocha sans plus de façon que ça. En fait, je crois que je pourrais bien dilapider ses ressources qu’il me trouverait toujours aussi mignonne, je l’aimais vraiment cet homme-là, contrairement à beaucoup d’autres qui se faisaient un plaisir de toujours me traîner dans la boue sans se soucier de ma personne.
Lorsque je rejoignis Jérôme, l’ambiance s’était clairement refroidit. Je leur fis à tous un sourire alors qu’ils semblaient de bien mauvais poils, les regards qu’il lançait à mon camarade me déplaisait sans que je ne sache exactement ce qui s’était passé entre eux. Moi, je me conseillais à moi-même de ne jamais me mêler des conversations sans connaître tous les éléments de l’histoire. Du coup je prenais très à cœur le rôle de la potiche de service. Je maîtrisais à la perfection l’art de ne servir à rien, vive les partisans et leur apprentissage brutal de leur vie sur tu sais te battre, t’es utile dans le cas contraire crève. En fait la personne la plus flippante du groupe semblait avoir une dent contre Jérôme et il gardait les poings serrés, s’il craquait et frappait, ça allait tout gâcher. En plus, je crois que mon père ne supporterait pas que je sois au milieu d’une bagarre et il allait me reprocher de ne pas avoir Adrian à mes côtés, à croire que ce gars était mon garde du corps. Non mais normalement je savais me battre… ouai enfin je savais quel côté de l’épée sert à faire mal ou appuyer sur un pistolet pour tuer. Mais ça c’était en théorie, en pratique, je lâchais toutes les armes et je payais clairement ma vie. Heureusement que je jugeais qu’elle valait beaucoup, sinon je serais morte depuis une éternité. Notre camarade un peu nerveux fit un pas en avant comme par provocation envers Jérôme et c’est fou mais il m’avait pas l’air le genre de type à s’écraser devant quelqu’un, du coup je me mis entre eux, collé contre le grec. C’est dingue mais je me sentais quand même plus en sécurité contre leur pigeon, que contre un gars énervé. Puis la probabilité que le fou tape une fille était ridicule non ? Je murmurais pour que seul Jérôme m’entende

« Mais qu’est-ce que tu as fait encore ? Je ne sais pas me battre, s’il y a le moindre accrochage t’es seul contre quatre. »


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MessageSujet: Re: Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake]   Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake] EmptyJeu 20 Nov - 19:51

Morgane & Jake

Je n’étais pas entièrement un joueur, enfin ouais, faut pas mentir non plus, j’aime jouer. Disons que la prise de risques ne m’était pas étrangère, et comme je n’étais clairement pas un fuyard, on pouvait dire que les défis, je les appréciais à leur juste valeur. Après encore une fois, je n’allais pas risquer plus que ce que je pouvais me permettre de perdre, tout comme je n’impliquerais pas de personnes à qui je tenais. Pouvait-on classer Morgane dans cette catégorie ? Non, bien sûr que non. Je ne la connaissais qu’à peine, cette fille. Mais voilà, ce n’était pas parce qu’elle s’était barrée dans le mauvais camp que j’allais faire le con avec elle non plus. Faut avoir des valeurs, les gars. Donc ouais, j’avais demandé à la donzelle de jouer avec moi, mais à mes côtés, non pas comme adversaire, et à mes yeux, ça fait toute la différence. Sans compter qu’elle n’avait pas grand-chose à perdre au final. Il n’y avait que moi qui m’avançait, en paroles et en gestuel. Si je me prenais un poing dans la tronche parce que Mister numéro 3, elle, elle n’allait pas être touchée. Hey, dans le monde de ces messieurs, on ne touche pas les dames. Sauf à la maison, probablement. Mais ça, ça existait dans toutes les classes sociales, j’en ai peur. Bref, on ne frappe pas les femmes à la vue de tous, donc, Morgane serait épargnée. De toute façon, je n’aurais pas permis que l’un de ces faux clients lève la main sur elle. Partisane ou non, ici, nous étions dans le monde humain, et quiconque s’en prenait à la gente féminine – ou à un enfant, ou même à plus faible que soi – devrait être arrêté dans ses agissements. Question de morale, ou de vanité parce que bon, ne pas pouvoir se regarder dans le miroir tous les matins, ça pouvait entrainer des coupes de cheveux assez aléatoires à la longue. Faut donc bien choisir ses combats, hein.

Bon, peut-être que la provocation n’avait pas été très bien perçue. Pas avec les quatre néanmoins, et c’était toujours ça de gagné. Je pouvais me battre à la loyale contre un mec, mais contre quatre ? Woh, faut pas abuser non plus. Et William qui n’était jamais là quand on avait besoin de lui. Remarquez, vu la manière dont il avait réagi la dernière fois que mes propos n’étaient qu’une plaisanterie, je n’étais pas certain qu’il ne parte pas au quart de tour devant ces énergumènes. Un sourire léger aux lèvres et le regard franc et déterminé, je ne détournerais clairement pas les yeux. Ce n’était pas une question qu’une fille soit là, à quelques mètres, ou non, mais tout simplement de respect. Ils avaient voulu me prendre pour un con, et j’avais suffisamment travaillé pour mériter qu’on me fixe autrement. Même devant des petits bourgeois friqués, au costume impeccable.

Lorsque Morgane – alias Chanel – ramenait ses fesses, fort jolies d’ailleurs, et qu’elle se plaça à quelques centimètres entre nous, je réprimais un grondement, et la ramenais contre moi. Hors de question qu’une demoiselle se mette en danger alors que je me trouvais dans le coin, j’avais tout de même une conscience. Quand elle me murmura sa question, je souris dangereusement, tout en affrontant tour à tour ces messieurs du regard. « Je viens d’expliquer, que j’avais de la chance de t’avoir rencontré, puisque tu as parlé de mon affaire à ton père. » Je ne mentais pas, c’est bien ce que je leur avais dit. J’ajoutais avec un aplomb incroyable : « Je leur ai dit que pour convaincre un homme d’affaires, il faut souvent séduire les dames de sa vie. » Puis, je tournais la tête vers elle pour plonger mon regard dans le sien, un sourire amusé en coin. « Ce n’est pas une leçon qu’un pigeon comme moi devait apprendre, hum ? » Je donnais l’impression de m’amuser, mais j’étais également sérieux. Ils m’avaient fait perdre mon temps, et se montraient à présent menaçants, enfin un seul d’entre eux. Et clairement, je n’appréciais pas cela du tout. J’étais honnête, je travaillais comme je le pouvais, mais oui, si on venait à me toucher, il ne fallait pas s’attendre à ce que je ferme ma gueule comme un bon toutou. Ces gars n’étaient rien à mes yeux, mais si je devais faire mon malin, garder la tête haute et faire mouche pour être pris au sérieux, et bien soit, c’est ce que je ferais. J’aurais aimé ne pas avoir à faire cela, surtout que j’avais plus à perdre qu’eux, mais voilà, encore ce foutu égo masculin. Que voulez-vous, on nait avec un service trois pièces, ou non.

Gardant Morgane légèrement derrière moi, n’aimant pas l’idée qu’elle se soit placée entre nous, pour ensuite me souffler qu’elle me laisserait tomber si conflit il y avait – hey, qui souffle le chaud pour ensuite battre le froid – j’avais du mal à saisir ce qu’elle cherchait à faire. Elle m’aidait, puis entrait dans mon jeu, avant de revenir et se placer dangereusement, et enfin avouer que j’étais seul. C’était assez… Etrange comme manière de faire. Mais au final, nous étions d’accord. Il était hors de question qu’elle prenne un coup, et j’osais espérer que ces personnes ne feraient pas d’esclandre dans le hall d’un hôtel tel que celui-ci. Donc cette fois, je lui soufflais quelques mots, à elle seule. « Je sais, et je ne te demande rien là-dessus. Merci pour ce que tu as déjà fait. »

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MessageSujet: Re: Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake]   Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake] EmptyLun 24 Nov - 14:20

Chanel ∞ Jérôme
Là, il faudrait qu’ils apprennent tous à se détendre un bon coup. Nous n’étions pas des gens  mal élevés, enfin je parle surtout pour ma personne. Moi ça va de mon côté je suis très bien élevée. Il n’empêche que là, ils devraient tous vraiment apprendre à se calmer. Ce n’était pas comme s’ils discutaient de la troisième guerre mondiale. Encore que, je ne suis pas vraiment pour le fait d’en préparer une troisième guerre. Je trouve qu’il y a déjà eu assez de morts et nous n’avons pas que ça à faire de tous nous taper sur la tronche dans l’espoir que l’autre cède avant nous. Après, c’est mon avis et comme je ne l’exprimerais jamais à haute voix, en tout cas jamais devant Jayson, au risque qu’il me lance un regard signifiant « Cocotte, j’aime me battre moi. » Enfin, d’après mon expérience, c’était souvent les jeunes  qui cherchaient la merde ou la bagarre, parfois même les deux. Pourtant depuis que j’étais revenu prêt de Jérôme, ce n’était clairement pas le plus agressif des quatre. Bon excepté le fait qu’il me ramène contre lui comme si j’avais trois ans. Ce qui n’est pas non plus un énorme problème, ce n’est pas comme si j’allais lui filer une claque pour lui dire que je savais me battre. Cela pour des raisons évidentes, premièrement je ne tape jamais ou alors Adrian mais c’est plus affectueux qu’autre chose, ho et deuxièmement, à mon avis Jérôme risquait plus de me protéger que l’inverse.  Je devrais demander un tazer à mon père pour noël soit dit en passant, le katana ne me servait pas à grand-chose. Je ne l’avais pour ainsi dire jamais sur moi. Il faut dire que la dernière fois que je l’avais, j’avais menacé Hailey et au final je m’en étais pris tellement plein la gueule manquant de me faire transpercer la gorge par un carreau  ce qui n’était pas pire que les mots qu’elle avait prononcé. Non le katana n’était pas fait pour moi, un tazer ça me branchait par contre. J’avais hâte de proposer à papa l’idée, il allait râler pour la forme, exactement comme pour le coup du café à l’instant et au final, il ne savait pas dire non et craquait. En parlant du café, il fallait que je trouve le moyen de faire une offre à Jérôme.

Je lançais un regard intriguée à ce gars, télépathe ou il essayait de les rouler dans la farine ? Je ne saurais trop le dire. Surtout que ça me donnait l’occasion de proposer une offre. Je ne voyais pas en quoi ça dérangeait les vieux là. Si j’avais envie de me lancer dans le café et que je la jouais loyalement contrairement à eux, normal que je m’en sorte mieux. Je les fixais d’un air mauvais, prête à défendre mon investissement à n’importe quel prix –bon peut être pas non plus…- la suite me perturba un petit peu. J’avais bien conscience d’être la protégée de mon père et qu’il serait prêt à n’importe quoi pour moi, mais je ne pense pas qu’il le montre en public. Alors que Jérôme –faudrait vraiment que je lui demande son prénom-  mette le doigt dessus du premier coup c’était un peu déstabilisant. Sans savoir quoi dire, je regardais dans le vide. Papa n’aimerait pas non plus qu’on parle de lui ainsi, j’en étais persuadée et j’avais un peu l’impression d’être le jouet sur lequel ils débattaient tous en cet instant. Le regard de Jérôme me fit revenir  dans la conversation. Ses propos s’adressaient ils à moi ? Je ne l’avais pas pris pour un pigeon, j’’essayais juste d’aider. Est-ce qu’il me prenait pour une partisane, enfin je sais bien que j’en suis une en apparence. Enfin non même tout court normalement, quoi que ça ne m’allait pas du tout cette étiquette. Je n’aimais pas vraiment les agissements de ces personnes, je voulais juste monter mon empire et essayer de m’en sortir seule, sans papa derrière mon dos. Même si je reconnais que lors des coups durs, je reviens vite vers mon papa comme un chiot apeuré par le monde. Finalement, je me convainquis toute seule que Jérôme cherchait la provocation avec ces gars là mais qu’il était tombé juste au hasard.

Je laissais donc mon chevalier servant me mettre derrière lui tandis que je m’apprêtais à prendre la parole pour m’excuser de pas aider plus que ça, le domaine de la bagarre ça ne me connaissait vraiment pas. Je devrais peut être préciser que je savais par contre soigner les gens, même si ça n’a aucun lien avec mon parent divin. Très intéressant de voir que je n’avais hérité que le pouvoir de ma mère et une connaissance des plantes hors norme. Je levais les yeux vers mon allié, essayant de lui souffler de ne pas y aller, mais je me perdais dans son regard. Il faut dire que bon sang Jérôme a un regard magnifique. Whooowho et ma petite tu te calmes tout de suite, t’es en couple youhou, on tombe pas amoureuse, c’est la règle. Reprenons donc le sujet de base. Non mais même ses paroles, putain il était trop mignon. Est-ce que j’avais le droit d’ébouriffer ses cheveux pour le rendre un peu moins sérieux… Morgane ta gueule. J’étais un peu sur la touche niveau raisonnement, comme d’habitude. Alors quand le gars, le petit nerveux là foutu son poings dans la gueule de mon petit Jérôme, je poussais un cri de désespoir sans pour autant réussir à déclencher mon don. Et voilà, c’est bien les gars ça de toujours chercher la bagarre. A quoi que non, Hailey est une fille et n’est pas plus pacifique. Bon de toute façon, je n’allais pas laisser un super gars magnifique comme Jérôme se faire amocher. Je le tirais en arrière avant qu’il fasse n’importe quoi Têtue comme une mule la petite hein, je lui glissais.

« Riposte pas, on monte dans une chambre, je te fais signer un contrat, c’est pas grave, t’énerves pas Jérôme. »


Bon, je ne sais pas qui a déjà essayé de pousser un gars plus musclé que soit, comment dire que ce n’est pas la chose la plus facile au monde. Je galérais comme pas possible. J’avais aussi l’impression qu’il ne voulait pas m’aider, pourtant il ne fallait pas qu’il se batte. Sinon mon père allait appeler dans deux minutes pour me dire des trucs comme avec qui tu traines Blake, dans quelle situation tu t’es mises. La panoplie complète du père chiant.
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MessageSujet: Re: Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake]   Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake] EmptyMar 25 Nov - 19:20

Morgane & Jake

Les gars, faut s’détendre, hein. Okay, je m’amusais, mais je n’en restais pas moins foncièrement sérieux. Il s’agissait de tout ce pour quoi je m’étais battu ces derniers mois, et je peux vous assurer que je n’avais guère envie de le perdre. Pas sans me battre. Mais trop occupé à vérifier que Morgane, oui bon Chanel, allait bien, et que rien n’avait été volé sur mon stand durant notre entretien personnel, je ne vis pas venir le coup de poing. Tu parles d’un grec, j’te jure. Titubant quelque peu en arrière, mon regard se para d’un voile sombre, alors que la main droite venait se poser sur mon visage, et que la gauche se serrait dangereusement. J’allais pour répliquer instinctivement, l’envie de lui montrer de quel bois je me chauffais se faisant grande, quand Morgane m’en empêcha. Je grognais, prêt à me défaire pour aller à la rencontre de ce petit bourgeois friqué, mais la légère interruption eut le mérite de me faire réfléchir un minimum. Oui, j’étais un sang chaud, et oui, j’aimais à protéger mon territoire, mais il me fallait prendre l’ensemble de la situation en compte. La présence de la jeune fille, mon stand, le fait qu’ils étaient quatre, que nous nous trouvions dans le hall d’un hôtel, et qu’il s’agissait tout de même d’une manœuvre de publicité, et non pas d’un ring de boxe. En clair, c’était à moi de fermer ma gueule. Et ça me foutait salement en rogne. Inspirant profondément, je redressais la tête, sentant le sang au coin de mes lèvres, et esquissais un sourire provocateur. « Bien, maintenant que vous avez prouvé que vous êtes bien un homme, je vous invite à passer votre chemin. Je n’ai pas de temps à perdre, et je suppose que vous non plus ? » Oui, la dernière phrase sonnait un peu comme une question, sous-entend qu’il passait du temps en ma compagnie au lieu de faire quelque chose de leur vie. C’était suffisamment implicite pour que le doute s’installe quant à mon intention, mais il n’était plus question de se battre. L’homme l’avait compris. Et ses compères aussi, puisque deux d’entre eux, s’avancèrent pour le faire reculer en chuchotant quelques mots. Le quatrième et dernier, ne bougeait pas, et par provocation, je lui lançais un regard, prêt à en découdre si l’envie lui prenait de ne pas me foutre la paix. A ma grande surprise, il s’avança vers lui, et hocha la tête avant de s’excuser. « Notre comportement n’était pas correct, je vous prie de nous en excuser. » Le souffle me manqua en l’écoutant, et toute agressivité avait disparu de mon visage. Après tout, je n’avais que 24 ans, je n’étais pas là pour me faire un nom dans leur business, juste pour faire vivre le mien. Pour compléter ma stupéfaction, l’homme me tendit un billet, avant de prendre un de mes sachets, avant de suivre les trois autres qui s’en allaient. A croire que tout le monde n’est pas complètement pourri, en fait. Ou tout du moins, ne devient pas incroyablement con une fois qu’il est en bande.

Je les suivis des yeux, le temps qu’il s’en aille, et m’autorisa enfin à grimacer avant de me tourner vers Morgane. « Allez dis-moi que je ne suis pas défiguré. » Puis, je me remémorais ce qu’elle avait dit un peu plus tôt, ce qui provoqua un petit rire amusé. Aucunement moqueur. Et je la regardais. « Merci d’avoir joué le jeu, miss. » Je me détournais pour ranger le billet, et replacer les sachets correctement, tout en surveillant du coin de l’œil si les personnes de l’accueil allaient se ramener pour me demander ce qu’il s’était passé, ou pas du tout. C’était à voir. Et du coup, j’avais la peur au ventre qu’on me demande de m’en aller, alors qu’il s’agissait du premier lieu qui m’acceptait, enfin qui acceptait mon stand. Pas moi, parce que moi, on m’acceptait partout, héhé. Okay, autant pour l’égocentrisme, je me calme. Tout en bougeant, je continuais à lui parler. « Et ton idée de contrat, magnifique. Je crois que ça les a convaincu, en fait. » Curieux, je me redressais et tournais la tête pour lui jeter un coup d’œil. « Ton père est vraiment homme d’affaires ? On y aurait vu que du feu à ton jeu d’actrice. » Je lui offris un sourire doux et amusé, parce que franchement, on avait été bon. Okay, j’avais peut-être été un peu loin sur ces histoires de femmes et de filles de. Mais en même temps, dans les films, c’est ce que tous les arnaqueurs font, et s’ils voulaient me prendre pour un pigeon, ben voilà, j’avais juste eu envie de changer la donne. Après, évidemment, que je n’irais pas voir les épouses, pas du tout mon genre de faire des conneries pareilles. Mais Morgane s’y était mise à fond, comme si son père était vraiment dans le milieu, ce qui, au passage, serait assez drôle comme coïncidence.

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MessageSujet: Re: Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake]   Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake] EmptyVen 28 Nov - 16:26

Morgane ∞ Jake
Ce n’était pas possible d’avoir autant de muscle, en plus il avait l’air tout gringalet. Quoi qu’en fait, mes mains placées sur son torse me faisait clairement comprendre qu’il avait des muscles, si je soulevais son t-shirt, juste pour voir, après je dirais forcément que Jayson a les plus belles… Enfin, non Adrian est pas mal foutu non plus, voir quand même très bien foutu. En fait mon meilleur ami est un putain de beau gosse, faudrait que je lui dégote une copine… non même pas en rêve, aucune fille n’est assez bien pour Adrian à ce jour. Je suis un tout petit peu jalouse et je n’ai pas envie qu’il aille voir quelqu’un. Déjà que même là, j’aurais bien aimé qu’il soit dans les parages, ne serait-ce que pour qu’il rentre dans le jeu, il était très bon comédien lui aussi. Sans oublier que dans le cas précis où Jérôme était tendu et prêt à rendre coup pour coup, que je n’arrivais pas à déclencher ce putain de don, pour changer, il aurait été bien agréable que mon combattant préféré vienne pour aider. A la place, je jouais le psychologue à maintenir le demi-dieu hors du combat, il grognait ce à quoi je ne pouvais rien dire. J’arrivais à comprendre ce qu’était la sensation de ne rien pouvoir faire, d’être tributaire. J’aurais presque pu lui glisser que ça m’arrivait tout le temps. Ma vie était régentée par cette mère dont je ne voulais pas, de ce pouvoir que je ne voulais pas et de leur vie pleine de danger dont je me passerais avec joie. Dans un monde sans monstre, je m’en sortais bien mieux que les autres, ce qui me permettait d’ailleurs d’empêcher une bagarre sans avoir peur de me faire taper. Parce que la première personne qui me touchait sans mon consentement se ferait tellement démolir le portrait que je doute qu’il puisse toucher quelqu’un à nouveau. La tension dans le corps de Jérôme ne cessa pas mais il sembla prendre conscience qu’il ne devait pas se laisser aller. Je me plaçais donc à  côté de lui tout en étant prête à intervenir à nouveau si ça dégénérait. Un petit toussotement vint accompagner les dires de mon acolyte lorsqu’il osa prétendre que l’autre avait prouvé qu’il était un homme. Je ne vois pas en quoi être violent faisait de lui un homme. Pour le reste en revanche, j’étais plus d’accord et j’acquiesçais gravement, un véritable duo qui fonctionnait, j’appuyais mon Jérôme. Ce qui m’arrangeait d’ailleurs, qu’ils se cassent tous, j’avais plus de chance de faire des affaires. Sauf que voilà, je fus pris de cours par la suite des évènements.

Je crois que mon regard devint un gouffre de noirceur tandis que je m’apercevais de ce qu’il faisait tous. Si je ne tapais pas du pied,  c’était tout comme, mes yeux papillonnaient sur chacun de ces hommes ne sachant pas si je devais essayer de les doubler à mon tour. Je réfrénais cette envie lorsque l’un d’eux tendit à  Jérôme un billet avant de s’emparer d’un sachet et de s’éclipser, suivit de prêt par sa bande d’amis. Sans siffler d’admiration, ce qui aurait été vulgaire, je devais reconnaître que j’étais épatée. Sans se connaître plus que ça, sans avoir une ligne de conduite ni même un but on lui avait rapporté une jolie vente. Je pouvais bien lui acheter le reste même si j’étais légèrement égocentrique, possessive et que je détestais partager. En même temps à moins de faire abattre ce type, ce qui n’était pas envisageable, le choix ne m’était pas donné. Je restais donc immobile à fixer les portes non loin de nous quant Jérôme s’adressa à moi. Je lui jetais un regard très sérieux, observant son visage avec attention avant de constater.

« Ton visage s’en remettra, on devrait cependant te soigner au cas où. Je vais demander à l’accueil des compresses. »

Avant que je n’ai eu le temps de m’éloigner de lui pour aller m’occuper de la seule chose que je savais faire et qui me permettait depuis des années de rester en vie, le grec me remercia de l’avoir aidé, ce à quoi je répondis par un sourire. Il remit en place ses sachets pendant que je m’éclipsai pour récupérer la trousse de pharmacie adressant quelques mots réconfortants à l’employé qui me demanda si ça allait. De toute façon, j’étais coincée, si je disais non dans trois minutes mon père débarquait. C’est fou d’ailleurs, je croyais qu’il avait de l’argent à gérer mais ça ne l’empêchait pas de veiller sur moi avec plus d’intérêt qu’une mère dauphin pour son bébé. Parce que oui il semblerait que les cétacés soient biens plus familiaux que les humains. M’enfin, je crois quand même préférer être une humaine, les relations c’est bien mais au point de rester toute sa vie uniquement avec les mêmes personnes, faudrait pas exagérer. Lorsque je revins vers monsieur café, il se remit à me parler. Comment dire, je n’ai pas vraiment eu l’idée de contrat dans le but de convaincre, c’était que ça m’intéressait mais bon si ça pouvait être vu comme quelque chose de positif, j’en étais touchée. Par contre, lorsqu’il me demanda si j’étais la fille d’un homme d’affaire, j’avoue que je le regardai les yeux brillants d’humour.

« Non seulement mon père est un homme d’affaire mais tu es dans son hôtel. Ce qui explique que personne ne soit intervenu pour te déranger durant la vente. Tu as dû être très convaincant pour qu’il te laisse faire ton commerce ici parce que ça lui ressemble pas vraiment d’aider les jeunes et encore moins dans ton domaine. Et comme tu avais réussi à décrocher l’endroit, j’allais pas laisser une bande d’emmerdeur embêter mon Jérôme préféré. »

Je lui tendis le spray  qui ne pique pas, je ne suis pas une sauvage non plus, ainsi que les compresses stériles pour qu’il se soigne. Parce qu’il semblerait que les hommes soient un peu des chochotes et je ne voulais pas qu’il m’accuse de lui faire mal volontairement. Tout en réfléchissant à cela, je songeais à Adrian qui n’était toujours pas là, bordel j’avais froid, il monterait tout seul. Je regardais Jérôme et sans la moindre honte je questionnai.

« Tu montes avec moi le temps que je prenne une douche ? Je t’achèterais les paquets restant si tu n’arrives pas à tout vendre, c’est promis. »


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MessageSujet: Re: Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake]   Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake] EmptyLun 1 Déc - 21:06

Morgane & Jake

Ce qu’il y a à savoir avec un bobard, ou une cabane montée de toutes pièces, ben, c’est qu’il faut délimiter des frontières. Parce qu’après, on finit par se perdre dans ce qui est vrai et ce qui est faux. Un peu comme moi quoi. Parce que là, j’avais l’air d’un con, en train de fixer une fille que je supposais être devenue partisane vu qu’elle avait déserté la colonie, en me demandant si ce que j’entendais était réel ou pas. Non parce que le truc sur le fait que mon visage était encore – carrément – potable, voire totalement irrésistible, oui, elle n’avait pas dit exactement ça mais c’est pareil, ça, j’avais compris. Visage = pas de bobo trop grave. En plus, la réponse me plaisait, parce que me retrouver à vendre du café, ou même, faire des sourires à ces demoiselles, avec une tronche de cake, sans façon. Mon sex appeal en aurait sérieusement pris un coup. Mais si même Chanel était d’accord sur le fait que je n’étais pas trop abîmé, je n’allais pas m’en faire. Du coup, je passais direct sur le moment où elle m’annonce sa bombe.

« Hein ? » Au temps pour l’éloquence. Non mais faut me comprendre. La meuf vient quand même de me dire que non content que son père soit homme d’affaires, il était également le proprio de cet hôtel. J’avais franchement du mal à percuter là. « Ah. » En la fixant toujours, parce qu’entre son sourire amusé à me regarder, il y avait tout de même suffisamment de sérieux pour que je comprenne qu’elle était sérieuse. Mais voilà. Son père était le proprio. Oui, je restais bloqué là-dessus, parce que le fait qu’il soit riche, je m’en foutais pas mal. Je n’avais fait que ça de croiser des richards, des bourgeois et tout le toutim aujourd’hui, et sans vouloir me montrer méprisant, je m’attendais plutôt à ce que les clichés soient brisés en venant ici. Ben, ce ne fut pas du tout le cas. Quelques femmes étaient venues, mais bien plus pour mon sourire justement, que pour mon café. Si, j’avais eu le droit à des asiatiques qui m’avaient pris des sachets en souvenir, mais comme je ne pigeais pas un traitre mot de ce qu’ils m’avaient dit… En clair, j’étais pas mal déçu de cette journée. Je ne sais pas pourquoi, mais je m’attendais à mieux. Pas à être quasiment invisible pour la plupart des gens, comme si leur monde se résumait à leur travail. J’avais même observé deux hommes, pas ensemble, mais dans la journée je veux dire, couper court à l’appel de leur femme à grands renforts de « Chérie, faut que j’y aille, la réunion va commencer » avant de rejoindre une jolie créature qui ne donnait pas du tout l’impression d’être prête pour la réunion. Ce genre de scènes, ça allait totalement à l’encontre de mes valeurs. Si je donnais l’impression tenace que je pouvais flirter à mon aise, et presque, me montrer superficiel, il était hors de question que je touche à une femme mariée. Moi-même, j’espérais un jour pouvoir me poser et fonder ma propre famille. Même si pour cela, il me faudrait travailler bien davantage. J’aimerais tenir mon propre fils dans mes bras, alors qu’il s’endormirait doucement. Sûrement qu’il aurait pleuré pendant quinze ans, juste avant, mais peu importe, ça me donnait envie.

Après avoir toussoté un peu, histoire de me redonner une certaine contenance que je semblais avoir perdu, je demandais encore : « Mais… Donc, tu n’as jamais feinté ? » Les rides sur mon front s’effacèrent, alors que je riais légèrement en m’étirant en arrière. « Et beh, moi qui pensais que tu étais une bonne comédienne, je suis soufflé. » C’était vrai. Jamais je ne me serais attendu à ce que tout son discours soit tiré de faits réels. Mais à l’observer comme ça, Chanel semblait sincère. C’était fou, et totalement incroyable en fait. Distraitement, j’attrapais le spray et en aspergeais une compresse pour soigner ma joue, trop étonné – agréablement – pour avoir envie de grimacer face aux soins. Une fois terminé, je la remerciais, accompagnant mes mots d’un sourire, avant d’inspirer profondément. La journée ne se sera pas terminée d’une si horrible façon, finalement. Cette pensée me garda le sourire en place, sourire qui se mua en surprise teintée d’une pointe de suspicion quand elle continua à parler. Je ne ressentais rien de négatif, attention, mais je ne pouvais ignorer ses propos. Dans le langage masculin, lorsqu’une demoiselle vous demande de l’accompagner dans sa chambre, c’est pour une toute autre raison que discuter simplement. Et quand elle rajoute l’option douche à l’équation, ça accentuait le doute. Du coup, j’étais un peu perdu là. Je croyais qu’elle ne voulait que me défendre, est-ce qu’elle attendait quelque chose de moi ? « Chanel ? Hum, ça te dérange si je t’attends là ? Je préfère surveiller mon stand. » Ce n’était pas un mensonge, juste un ajout à la vérité. Le fait de monter avec elle était dangereux. Je ne me faisais pas vraiment confiance, en vérité. Parce qu’elle était jolie, qu’elle m’avait aidé, et qu’elle avait quelque chose de doux. Alors pour tout ça, mieux valait que je reste en bas, c’était plus prudent.

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MessageSujet: Re: Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake]   Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake] EmptyJeu 11 Déc - 16:37

Chanel ∞ Jérôme
Quelle éloquence que possédait mon ami de Jérôme. Je n’aurais pas cru qu’une nouvelle de la sorte puisse le mettre si mal à l’aise. Quel était le problème d’apprendre de moi que j’avais peut être un peu d’argent. Cela ne changeait pas la personne que j’étais, je n’étais pas du genre à changer qui j’étais à l’instant même où les gens apprenaient mon nom. En soit, je trouvais même plus agréable de rester inconnu du grand public, les gens changent quand ils savent et il n’y a rien de plus désagréable que de se voir jamais contredite juste parce que vous êtes la fille d’untel. D’ailleurs, pour ce que ça change dans la vie ? Je n’ai rien fait pour mériter d’être sa fille, c’est arrivé c’est tout. Son empire, il l’a bâti sans mon aide et bien que je souhaite de tout mon cœur être utile pour la suite de sa carrière, je n’ai pas le moindre doute sur le fait qu’il s’en sorte très bien si je venais à être dommage collatéral de cette guerre. Quand je dis collatéral, c’est qu’à moins qu’un jour je me réveille avec des muscles en veux-tu en voilà, je doute être une cible toute trouvée qu’il faut éliminer pour accéder au pouvoir. Non même dans les jeux vidéo, je ne serais pas vraiment le genre de boss qu’il faut battre pour passer au niveau supérieur. Est-ce que j’en étais frustrée ? Carrément que non,  le mieux c’est de le savoir et de ne pas se croire meilleur que nous le sommes.  Dans ce domaine, il était difficile d’être plus nul que niveau zéro. Donc tout allait bien, j’étais toujours Chanel à ses yeux non ? Même s’il semblait un peu bloqué sur la nouvelle, ce que je pouvais tout au plus imaginer, je n’avais jamais vécu cette situation. En même temps, j’avais bien assez de problème pour rajouter celui-là. S’il voulait une autre bombe, je pouvais révéler que j’étais partisane, même si ce mot n’a clairement aucun sens à mes yeux. C’est quoi ce titre, partisane… non, à la limite je suivais Jayson mais ça faisait de moi une suiveuse, une brebis mais certainement pas une partisane. Il faudrait me trouver un titre rien que pour moi. Et non pas la bonne pomme ! C’est nul et je n’aime pas les pommes.

Je fis la moue, accompagnant cela d’un mouvement d’épaule, lorsqu’il vérifia si j’avais feinté. Disons, que je savais de quoi je parlais en théorie. Après faire croire que je maîtrisais l’industrie du café alors que j’avais un peu de mal à différencier les différents types de breuvage, préférant le thé clairement, là c’était dû uniquement à mon talent pour la comédie. Mais dans le but de ne pas paraître vantarde, préférant faire profil bas au cas où il m’en voulait de ne pas m’être montré franche dès le début, je ne la ramenais pas. De toute façon, il semblait se marrer de cette situation, je ne saurai dire si c’était nerveux ou s’il trouvait le moment drôle. Je restai donc là, pendant qu’il vantait mes talents de comédienne fictifs. Sans vraiment être certaine qu’il y avait quelque chose à répondre à cela, je précisais pour ne pas qu’il pense que sa vente venait de ma présence.

« C’est parce que tu as été un bon commerçant que tes paquets ont été vendu à cet homme. C’est notre duo qui a fonctionné, ils ne savaient certainement pas qui j’étais. A la limite, il est possible que ma tête leur dise vaguement quelque chose mais ça s’arrête là. Tu es un champion Jérôme… même blessé mortellement comme tu l’as été. »


D’ailleurs le grand blessé se soignait pendant que je frottais mes bras pour me réchauffer. Est-ce que j’avais les lèvres bleues. Oh pourvu que non, oh et si j’attrapais la crève, bon même si ça se soigne c’est peut être mieux d’éviter ce genre de problème. Alors que je m’attendais à ce qu’il m’accompagne là-haut. Surtout qu’à la limite, il était certain de faire ses ventes. Jérôme refusa poliment l’offre, c’était quoi le problème ? Je n’étais pas assez bien pour qu’il me vende ses produits ? Pour le coup, j’avoue que je n’étais pas certaine de trouver sympathique de se faire refouler. Ce n’est pas comme si je lui avais proposé de s’envoyer en l’air dans une chambre, juste le fait d’accompagner quelqu’un à l’étage avait donc quelque chose de dérangeant. Le mieux c’était qu’il me demandait si ça ne me dérangeait pas, c’est vrai qu’on peut vraiment répondre que si c’est dérangeant. Il y a des formules toutes faites pour vous empêcher de répondre ce que vous souhaitez. Naturellement, mon côté optimiste revint au galop pour faire le malin dans mon esprit. Si ça se trouvait, il avait juste peur de se faire voler, du coup je pouvais le convaincre par des mots. Après une légère hésitation sur comment le formuler à la perfection, je finis par essayer de le dire simplement.

« Si c’est parce que tu as peur qu’on te vole ton travail, on peut demander à la sécurité de veiller dessus, ou même les monter avec nous »
Est-ce que ça faisait intrusif, par soucis de cela, je rajoutai « C’est comme tu le sens. »

Puis je me décidai à rejoindre les ascenseurs. Avant toute chose, je récupérais le spray des mains de Jérôme pour aller les remettre à la réception. J’avais l’impression que l’air ambiant était glacial, ils avaient mis la clim ce n’est pas possible autrement. Plus froid tu meurs quoi. Rêvant de la douche la plus agréable au monde, même si voilà je n’étais pas certaine de ce qu’allait faire mister Jérôme. Au pire je lui laisserais un billet en fin de soirée pour acheter les dernières choses. Si c’est pour l’aider en premier lieu, la tête de mon père si je laissais entendre que je m’étais faites légèrement doublé par un gars – violent en plus – il allait se moquer de moi jusqu’au réveillon de noël. Si en théorie, ce n’est pas si loin, papa pouvait être bien chiant quand il le voulait et un mois pouvait vite ressembler à huit avec lui. C’est donc un peu râleuse mentalement  que je montais dans l’ascenseur, jetant un coup d’œil vers l’endroit où devait se tenir Jérôme pour voir ce qu’il avait choisi.

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MessageSujet: Re: Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake]   Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake] EmptyDim 14 Déc - 17:02

Morgane & Jake

Blessé mortellement ? Ben voyons. Je roulais des yeux en entendant cela, bien que la situation m’amusait plus qu’autre chose. Qu’elle entre dans mon jeu aussi facilement, et qu’elle en vienne à me taquiner par la suite, c’était sympa. Franchement, pour le coup, ça avait surtout amélioré mon humeur, et ma journée dans son ensemble. Donc, merci Chanel, Morgane, ou peu importe comment elle aimerait que je l’appelle. Tant que ce n’était pas Gertrude, tout m’irait. Hum, peut-être pas tout en fin de compte. A voir avec elle. Levant les yeux dans sa direction, quelque chose me disait que si je venais à lui résumer tout ce à quoi je venais de penser, elle finirait par me prendre pour un fou et fuir, histoire d’éviter ma présence si jamais, c’était contagieux. Donc, mon grand, tu vas fermer ta gueule et sourire à la demoiselle, surtout maintenant que tu es soigné et rassuré sur le fait que ta tronche n’est pas si terrible. En tout cas, pour ce qui était du discours, elle sait y faire la demoiselle. Pas que j’avais douté de mes talents, mais plutôt parce qu’elle savait parler. Et puis, j’appréciais l’intervention, comme si elle veillait à ce que mon égo ne soit pas froissé ou qu’elle cherche à me rassurer, un truc comme ça. En bref, c’était cool de sa part. Et ça accentuait aussi mon idée de ne pas la suivre dans sa chambre. Une fille comme ça, on y résiste pas. Et je n’étais pas homme à résister bien longtemps, si vous voyez ce que je veux dire. Après tout, je n’avais pas de copine, encore moins d’engagement, et je ne cherchais pas forcément du long terme pour le moment. Bon, j’avais bien une fille que j’aurais aimé décoincer, ou tout du moins, la faire sourire, mais fallait pas se leurrer, j’étais pas à la hauteur. Au moins, ici, sur ce terrain-là, je savais comment m’y prendre. Enfin, à peu près. Donc, j’avais fini par refuser poliment, par respect pour la demoiselle qui m’était venue en aide. Surtout que je ne savais pas si elle me faisait une proposition, ou si j’inventais tout. Hey, je ne suis qu’un homme. Qu’une jolie jeune femme vous invite à la suivre dans sa chambre alors qu’elle va prendre une douche… Faites passer un sondage, je crois que je serais dans la bonne moyenne là.

Et bon sang, voilà qu’elle en rajoutait. Ne voyait-elle pas combien il pouvait être dangereux de tenter un homme ainsi ? Okay, je savais me tenir mais tout de même. Inspirant profondément, parce qu’elle avait tout de même apaisé une de mes craintes en m’affirmant que la sécurité pouvait veiller sur mon stand, je me demandais si je ne m’inventais tout simplement pas des choses. C’était possible après tout, mais je ne la connaissais pas non plus, cette demoiselle. Je ne pouvais prétendre pouvoir anticiper ses actions, comme je ne pouvais vraiment anticiper les miennes, sur ce coup. Mon regard glissa sur sa silhouette, presque malgré moi, et je me sentis lutter contre mes instincts. Bordel, avec des ingénues comme celle-ci, les hommes n’avaient aucune chance. Mais alors, aucune. Je fermais les yeux brièvement, avant d’acquiescer. Si elle voulait faire affaire, je ne pouvais me permettre de fermer cette porte. Et j’étais assez grand – 24 ans hey ho – pour ne pas lui sauter dessus, par Zeus. Oh non, pas par Zeus, lui, il est totalement incapable de se tenir. Alors, mettons, par Héra. Je ne visais pas l’abstinence absolue, mais pour aujourd’hui, ça irait bien. Approchant du poste de sécurité, je soufflais quelques mots, me voyant dire que cela ne posait aucun problème. Surtout que j’étais en compagnie de Miss Blake. Super, dans peu de temps, tout le monde saurait à l’hôtel que j’étais montée dans la chambre de la fille du patron. Bordel, les on dit, en général, je m’en contrebalance. Mais d’une, je n’avais pas envie d’attirer des problèmes à la jeune fille. De deux, je ne voulais pas perdre de mon sérieux dans mon domaine. Et de trois, non, je ne couchais pas au travail ! Je n’avais jamais fait ça au bar durant le service, ce ne serait pas pour commencer maintenant. Soufflant contre mes pensées, je rejoignis rapidement la brunette, m’engouffrant dans l’ascenseur avant que les portes ne se referment. Et alors que nous montions les étages, je lançais quelques mots. « Je ne veux pas laisser le stand trop longtemps sans propriétaire, ça ne fait pas très… sérieux. » Oui, c’était le cas de le dire. On n’a jamais vu une boutique sans vendeur. Mais voulant la rassurer sur le fait qu’elle ne forçait pas la main, et que j’étais consentant, je lui offris un petit sourire, alors que les portes de l’habitacle s’ouvraient. « Mais pour toi, Chanel, je vais faire une petite entorse à mon règlement. » Oui, je parle bien de m’éclipser, pas d’autre chose, bon sang.

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MessageSujet: Re: Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake]   Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake] EmptyVen 19 Déc - 13:51

Chanel ∞ Jérôme
Dans l’éclairage artificiel de l’ascenseur, les gens en dehors semblaient tous recouverts par une ombre. Je plissais les yeux cherchant parmi toute cette foule, le seul qui m’intéressait réellement. Enfin intéressait, ce n’était pas exactement de l’intérêt étrange comme certaines fois. Disons simplement que j’étais assez intéressée dans le sens où nous avions eu une aventure ensemble. Merde, pas ce genre d’aventure. Oh mais pourquoi il n’y a jamais de mot simple qui n’évoquerait pas un double sens dans l’esprit des gens les plus pervertis. Quoi qu’est ce qu’on pouvait vraiment considérer le fait que j’étais pervertie ? Absolument pas, j’étais l’innocence incarnée, niveau sentiment bien entendu si on considère le nombre de fois où j’ai finis malgré moi dans un lit et pas toute seule. Je ne dois plus être si innocente que cela. Pour en revenir à l’intérêt que je portais à Jérôme, sa silhouette était reconnaissable au milieu de tous ces gens, il était évident que la formation demi-dieu nous changeait à jamais. Il en était l’exemple type, aux aguets sans même s’en rendre compte, un monstre n’aurait pas eu la moindre chance s’il s’était pointé. La ressemblance avec Adrian était flagrante même si ce dernier ne m’aurait pas laissé une seconde toute seule, difficile de démêler mes sentiments pour savoir si cela me faisait plaisir d’être veillée comme une pierre précieuse ou si cela m’énervait. Jérôme s’avança vers la sécurité, membre qui posa aussitôt un regard sur moi comme pour vérifier qu’il s’agissait bien de ma personne. Voilà que même eux me traitaient en princesse, limite s’ils ne faisaient pas tous des courbettes devant Jérôme qui me rejoignit dans l’ascenseur, timing impeccable puisque les portes se refermèrent sans un bruit derrière sans passage. Je lui adressai un sourire pendant qu’il me faisait part de sa crainte de laisser son stand seul, tout irait très bien et ça arrivait bien plus souvent qu’il ne semblait le croire, surtout dans un hôtel comme celui-ci où les occupations sont nombreuses. Ne serait-ce qu’en matière de boissons servies au bar, combien de fois, par hasard, je tombais sur un gars complètement dans les vapes après avoir bu un verre de trop –un ou plusieurs- je ne voulais cependant pas le rassurer sur ce point, il fallait des gens responsables et Jérôme semblait faire partie de cette catégorie.

« Je me dépêcherais, ton stand sera de nouveau occupé dans une dizaine de minutes. Je pense même que de t’être éloigné avec moi te fera une pub assez importante. »

Le bruit de clochette sonna, les portes s’ouvrirent doucement sans un bruit, ah les palaces et tout qui fonctionne si bien. Je devrais peut être demandé à père de changer l’ascenseur de la maison, le son des portes qui grincent est quelque chose que je détestais et il me paraissait bon d’en faire la remarque à mon père. Mon regard se posa à nouveau sur mon coéquipier qui se disait prêt à faire quelques entorses pour moi. Et bien, cela me touchait, je devais reconnaître que je trouvais ça très agréable de sa part et c’est avec un sourire que je lui passais devant. Sortant la carte magnétique, je la glissais dans la porte. La lueur verte apparut et dans un mouvement, la porte s’ouvrit. Avec déférence, je m’écartais dans une courbette gracieuse pour le laisser passer devant moi, claquant légèrement des dents. Je lui laissai le temps d’observer la chambre, pas la plus grande de l’hôtel mais c’était ma préférée. Si en cet instant, à cause de la pluie, ça ne pouvait pas se voir, habituellement les rayons de soleil l’éclairait à la perfection et donnait à cet endroit une sérénité que je ne trouvais nulle part ailleurs, sauf peut être chez moi mais je supposais l’aura de mon père d’en être responsable. Je rentrai à la suite de Jérôme et lui désignai le lit d’un mouvement de tête.

« Fais comme chez toi. Si tu veux boire quelque chose, le frigo est là »

Un geste de la main accompagna mes propos désignant le petit frigo qui se mélangeait à la perfection dans le décor. J’attrapai la télécommande et la balançai sur le lit avant d’attraper des affaires propres, même si celles actuelles n’étaient pas sales, disons simplement qu’être dans du froid ne m’arrangeait pas tellement. Faisant trois pas en avant vers la salle de bain, je m’arrêtai soucieuse et me tournai vers Jérôme immobile au centre de la pièce, était-il si inquiet à l’idée d’avoir laissé son étal. Je lui fis un sourire essayant d’être réconfortante.

« Si ça t’inquiète trop, le numéro de l’accueil est posé sur le calepin, dans le tiroir. Ils seront ravis que tu les harcèles, tu sembles être poli et bien trop souvent, les gens venant ici ne le sont pas.»
Je marquais un temps d'arrêt avant de me souvenir d'un détail et donc je repris. « Ah et si on t’appelle et qu’on te dit qu’Adrian est arrivé, quoi qu’ils diront monsieur Reynolds, bref s’il est là, dis leur de le laisser monter. Ils auront certainement l’esprit mal tourné à l’idée qu’on soit tout les deux dans une pièce, ils risquent d’appeler et d’essayer de le retenir » Un rire joyeux s’échappa de mes lèvres tandis que je précisais les yeux brillants de joie à la simple évocation d’Adrian « Il les écartera et lui par contre, il fera du grabuge. Autant faire en sorte d’éviter cela. »

L’instant d’après, j’étais dans la salle de bain. La chaleur avait quelque chose de bénéfique, au moins j’étais bien plus dans mon élément que complètement gelée en bas. Est-ce que j’avais vraiment dit à ce demi-dieu que j’allais mettre dix minutes. Ça c’est typiquement moi, la notion du temps ce n’est pas mon fort. A vue d’œil comme ça, juste en regardant mon portable avant et après la douche, je pouvais déjà dire que j’avais carrément dépassé les dix minutes. Oui mais aussi, si les minutes duraient toujours le même temps, ce serait quand même plus facile. Sans parler du sèchage de cheveux, sans chercher à faire une coiffure hyper compliquée, je n’allais pas sortir ressemblant à un chien qu’on ramasse devant chez soi. Il fallait donc bien que je les sèche t le temps défila encore plus vite. Si bien que c’est après une demi-heure que je sortais de la salle de bain, cherchant du regard Jérôme. Est-ce qu’il s’était déjà éclipsé, son stand lui manquant trop ? Est ce qu’il était avec Adrian, buvant un coup entre garçons ? Est-ce qu’il s’était endormi, comme je le faisais à chaque fois que je me couchai dans ce lit trop confortable pour qu’on y résiste ? Tout ça, j’allais devoir le découvrir. Avant toute chose je balançai les affaires dans le panier de linge salle vide avant de regarder l’ensemble de la pièce pour savoir ce qu’avait fait mon petit Jérôme l’entrepreneur.

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MessageSujet: Re: Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake]   Je veux vivre autre chose que cette vie [Jake] EmptyJeu 25 Déc - 22:40

Morgane & Jake

Une pub importante était ce que je cherchais à la base, mais je n’étais pas tout à fait convaincu que partir avec la fille du patron soit une publicité convenable. Néanmoins, je ne la détrompais pas. Elle avait été plus que correcte avec moi, plus que sympathique même et je ne voulais pas la froisser d’une quelconque manière. Les étages s’enchainaient et distraitement, je me demandais quel serait le sien. Un coup d’œil à la liste de chiffres sur le côté, et notamment à celui qui était éclairé, répondit à ma question. Je pris alors mon mal en patience. Morgane était d’une agréable compagnie, je ne pouvais clairement pas dire le contraire, mais je ne faisais pas parti de ce monde. Et tout cet étalage de richesse, pour dire vrai, ça me mettait quelque peu mal à l’aise. Ce n’était pas ce à quoi j’avais été habitué, mais je ne pouvais rien dire. Parce qu’au final, c’était dans ce genre d’endroits que je pourrais trouver une partie de ma clientèle. Mais pas seulement, bien évidemment. Les petits commerçants pouvaient s’avérer être des revendeurs de qualité, pour peu qu’on sache les brosser dans le sens du poil. Donc, effectivement, je ne jouais pas seulement sur les entreprises fleurissantes comme celles-ci, mais également sur d’autres fronts qui pourraient par la suite se révéler prometteurs. Advienne que pourra.

Me retrouver coincé avec elle dans un ascenseur, c’était indescriptible. Heureusement que je n’étais pas un pervers, enfin pas totalement. J’étais un homme quoi. Et certainement pas un hypocrite. Cette fille était canon, et j’avais des yeux pour le voir. Mais voilà, elle m’était interdite, et j’avais bien l’intention que ça reste ainsi. Bordel, je n’étais pas un coureur non plus, faut se calmer. Lorsque l’étage fut atteint et qu’elle longea le couloir jusqu’à sa chambre, j’évitais même de regarder ses fesses, c’est pour dire combien j’étais gentleman ! Elle me laissa passer devant dans la chambre, et je lui fis un signe de tête à la mode d’autrefois, la version masculine de sa courbette et laissais mes yeux s’égarer sur le décor de la chambre. « Et beh. » Ouais, éloquent le petit Jake, hein ? Faut avouer en même temps que je n’aurais su comment qualifier cette pièce. C’était… magnifique. Trop pour moi, c’est sûr, mais franchement magnifique oui. Par contre, on peut m’expliquer pourquoi la miss me montre le lit en me disant de faire comme chez moi, hein ? J’inspirais soigneusement, alors qu’une voix dans mon esprit me soufflait que je lui aurais donné plus que dix minutes pour ça, mais je secouais légèrement la tête, et me remis les idées en place. Optant pour la chaise – beaucoup plus sage – je m’installais silencieusement, et attendis.

Lorsqu’elle me parla de ce Adrian, je ne pus que acquiescer silencieusement. Visiblement, au regard qui pétillait, le gars en question était son mec. Et sérieux, s’il me trouvait dans la chambre de sa meuf alors qu’elle était sous la douche, je ne donnais pas cher de ma peau. Dans mon cas, j’aurais cogné le gars sans poser de questions. Inspirant encore une fois, je fis la prière silencieuse que le dénommé Adrian ne ramène pas son cul, histoire de ne pas virer en mélodrame digne d’une série à la con. Et les minutes se mirent à défiler. Patient au début, je m’aperçus bien vite que les filles avaient décidemment une perception du temps qui laissait nettement à désirer. Quand je baillais pour la troisième fois, mon visage s’était durci, et l’agacement pointait le bout de son nez. Etait-elle sérieuse ? Elle me faisait poireauter comme un pauvre imbécile dans sa chambre, alors qu’elle savait que j’avais du boulot en bas ? Morgane avait beau avoir été d’une grande aide, ce n’était pas ce à quoi je m’attendais de sa part. Cherchant des yeux ce dont j’avais besoin, je m’emparais d’un papier et d’un stylo et lui laissais un mot poli et correctement écrit. « Chanel, merci pour ta participation à ce jeu d’acteurs. Ce fut un moment distrayant. Les dix minutes étant écoulées (et ses copines aussi), je préfère rejoindre mon stand. Fais-toi belle pour ton Adrian. Bonne fin d’après-midi. » Me relisant encore une fois, trouvant que ça restait cordial, je le déposais ensuite bien en vue sur le lit, avant de m’en aller. Je ne pouvais me permettre de rester en ces lieux aussi longtemps. J’avais une affaire à faire tourner après tout, et on n’a jamais vu personne gagner de l’argent en se tournant les pouces dans une chambre d’hôtel. Hum hum. J’ai donc descendu tous les étages, rejoins l’accueil et repris ma place derrière mon stand de café de première catégorie, un léger sourire aux lèvres. Sourire professionnel, hein. Qu’on ne vienne pas s’imaginer que j’avais fait des choses avec la jeune fille. Pour sa réputation et la mienne, que je souhaitais préserver toutes les deux, ce serait mieux ainsi.

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