«Moi je propose que l'on reste toujours amis, promis?» (Ft. Théo)

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Une amitié se doit de durer au moins sept ans. Après, on est certain que tout va marcher

Je cherchais encore cette foutue chevalière. Où est-ce que je pouvais bien l’avoir foutu la dernière fois? Sérieusement Spencer, tu pensais avec ta tête ou avec tes mains… Ce n’était pas sérieux. Comment j’allais faire pour me concentrer maintenant. Je ne pouvais pas vivre sans elle… On dirait que je parlais d’une fille de cette façon… Belle introduction Spencer, vraiment. Donc, voilà, qu’est-ce que je devais dire… que je n’écoutais pas lors des réunions et que je préférais faire le pitre avec Théo? Est-ce que quelqu’un avait déjà mentionné le fait que faire de l’origami était franchement génial? Et puis, j’avais le droit de vouloir le partager avec lui non? Il fallait que Théo sache le faire, ça faisait craquer tout le monde. Peut-être pas de la bonne façon, mais ça faisait craquer tout le monde. J’avais déjà fait exploser une ceinture. C’était un drôle d’incident, mais bon, ce n’était pas de ma faute si le monsieur avait retenu sa respiration et que d’un coup, la boucle avait sauté. Dans tous les cas, je me devais de montrer l’origami à Théo. C’était mon but pour le moment. Et quoi de mieux que de le faire en réunion. Parce que franchement, on ne sait jamais à quoi s’attendre, mais chose certaine, on ne manquait jamais de papier. Il y avait parfois de ses rapports et tout ça en latin. Ça pouvait être bien, mais le latin était mieux sur l’origami. Je disais ça comme ça. Donc, j’avais donc pris place à ma place habituelle et quand mon pote était arrivé, je m’étais hissé sur ma chaise, faisait de grands gestes pour ne pas qu’il me manque, me récoltant un regard d’un légionnaire présent. Bah quoi? Il ne fallait quand même pas qu’il passe à mes côtés sans me voir. Je portais mon gant de cuir cette fois, je voulais que les autres sachent que je ne pouvais pas tout faire, mais bon, j’avais l’habitude. Et c’était comme ça que j’avais chipé le planning de la réunion pour montrer à Théo, mon cher Théo, comment on faisait des cygnes et des bateaux. Même que je m’étais fait un chapeau et que j’avais dessiné un monstre dessus pour faire genre qu’il se faisait attaquer. Je dois l’avouer, ce n’était pas très discret mon truc et quand je me fis surprendre par Octave, bah ouais, il fallait croire que j’avais cette chance de me faire repérer par le plus beau blond que j’avais jamais vu, oui, j’aimais bien les cheveux blonds, on ne se refaisait pas du tout hein. Donc, voilà, qu’est-ce que je pouvais demander de plus hein? Il fallait croire que réciter les chiffres après la virgule de Pi n’était pas suffisant pour se faire pardonner et moi et mon pote, on s’est retrouvé à faire les gardiens de Dada. Pas que ce n’était pas cool, loin de là, mais j’allais en faire quoi de mon zoo d’origami? Surtout que l’on avait trouvé un moyen de faire tout plein d’animaux… Et à qui j’allais les donner maintenant? Ça causait vraiment problème, mais bon, il fallait croire que ce n’était pas ce qui était facile dans la vie. Rien n’était simple de toute façon et il fallait maintenant partir. Après avoir souri légèrement et m’être excusé, j’étais un gentil garçon quand même, je me barrai pour aller me chercher mes trucs. Quoique j’avais encore mon Glock sur moi. Mais bon, c’était encore ma foutue chevalière. Comment est-ce que je pourrais savoir que j’allais encore la perdre quand ce n’était pas le moment. Bon sang de bonsoir, qu’est-ce que ça pouvait être compliqué tout ça. Bon alors, il fallait penser que peut-être, je pourrais l’appeler, je ne sais pas. Et puis, nous allions être en retard. Quoique… je farfouille dans mon sac alors que nous étions déjà au Texas. Las Vegas pour être précis…

« Théo, on a un souci, j’ai aucune idée d’où est-ce qu’il faut aller et d’autant plus, j’ai encore perdu la chevalière. Ça va être galère pour ramener les poneys. Je n’ai même pas de sucre je crois »

Je regardais partout autour de nous à la recherche d’un signe quelconque, mais je ne voyais rien qui pourrait nous aider. Rien, mis à part aller jouer à la roulette dans les casinos. Bordel pourquoi est-ce qu’il fallait que l’on se tape ce genre de chose alors que l’on ne savait même pas où est-ce que l’on allait… Et le pire je m’ennuyais de Bartok l’éléphant de mer en origami. Je vous jure, ce n’était pas la joie. Bon, et maintenant quoi? Nous devions faire quoi?

« Tu as une carte? Ou un truc à la Harry Potter pour nous guider? Parce que franchement, j’ai envie d’une glace »

Le problème avec moi, c’était que je n’étais pas le plus attentif du monde. C’était ça le problème. Et il m’arrivait parfois des petits incidents. Du genre que je me prends les pieds dans des trucs parce que j’étais rêveur. Et il y avait les trottoirs aussi. Il m’arrivait d’oublier qu’il y avait une différence de hauteur entre le sol et le trottoir, mais bon, il s’avérait que cette fois, la vie se chargeait de me le rappeler… Et d’un bien drôle de façon. Une fois que j’eus tombé, c’était inévitable, je pris appui sur le sol pour me relever. Seulement, je n’avais pas remarqué qu’un cheval s’était relâché à cet endroit et que j’avais foutu ma main gauche, dedans. Main gauche dont j’avais retiré le gant… Génial.. Mais ça, je ne le savais pas, enfin, pour la main dans le truc

« Je vais bien.. Rien de cassé.»

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Théo ∞ Spencer

U ne bonne résolution, Théo avait prit une bonne résolution, aujourd’hui, peu importe ce qu’il se passait en réunion, il écouterait les propos des centurions et autres préteurs. Oui parce qu’il est vrai que c’était pas passionnant, les entendre parler des grecs, les écouter se quereller ou s’opposer les uns aux autres parce qu’ils ont tous une façon hyper différente de penser, cela n’avait rien de drôle, et le fils d’Invida avait pour principe que ce qui est chiant ne doit être écouter mais bon… ça c’est sur le principe parce qu’une fois habillé, d’ailleurs il avait l’impression d’avoir maigrit parce que son t-shirt ne dessinait pas ses abdos invisible qu’il était pourtant sûr d’avoir. C’était certainement dû au stress d’avoir Reyna derrière son cul h24, ah ouai parce que Reyna c’est tout de même quelque chose. Puis elle ne se mêlait jamais de son cul, bon ok si peut être qu’entrer dans ses appartements c’était justement ses affaires.
Le truc c’est qu’avoir Aquilon junior pour meilleur ami c’est oublier toute discrétion, les bonnes résolutions s’envolaient à chaque fois qu’ils étaient ensemble. Aujourd’hui encore, à peine entré, le brouhaha des gens n’eut plus la moindre importance puisque Spencer faisait des grands signes de mains, ce qui fit immédiatement sourire Théo. Se faufiler était impossible ici, trop de monde qui ne bougeait pas, comme s’ils étaient seuls au monde, du coup le fils d’Invida les poussa pour rejoindre son ami, même si au passage il eut droit à quelques remarques fort désagréable, en même temps s’ils ne bloquaient pas tous le passage, ça n’arriverait pas. Alors qu’il s’apprêtait à expliquer à son meilleur ami qu’aujourd’hui il écoutait et non pas pour épater Reyna, juste pour éviter de se faire remarquer, Spencer plia le planning et en fit un origami magnifique. Allez paroles balayées à l’idée d’apprendre. Il s’installa en tailleurs et n’écoutant rien de ce qui se passait, il suivit les étapes avec beaucoup d’attention que lui montrait le monsieur qui gèle les gens. Sauf qu’une fois son origami réussi, mais vraiment hein du coup au bout d’au moins vingt essais, il cria de joie, sur le coup il ne se rendit pas non plus compte que tout le monde s’était tourné dans leur direction. Jusqu’au moment où Octave vient se planter devant Spencer, cachant un peu de la lumière à Théo qui faillit lui demander de dégager mais le regard de l’augure ne donnait pas envie de parler. C’est la raison pour laquelle ils furent sélectionnés pour la tâche la plus débile du camp. De toute façon c’est toujours les mêmes qui échoppent des missions de merde. Un regard vers Reyna, rapide hein, lui fit comprendre qu’il n’y aurait aucun soutien de ce côté-là.

Quelques heures plus tard avec pour toute aide une carte écrite en hiéroglyphe, oui parce qu’à ce niveau là excusez moi mais même un enfant de dix ans ferait mieux que cette carte, ils devaient se démerder à travers des broussailles, des herbes qui arrivent au moins jusqu’à la tête, bon ok Théo était certainement un peu pessimiste, il n’empêche que c’était quand même la galère puisque Spencer cherchait quelque chose dans son sac, plusieurs fois Théo en vint à espérer qu’il sorte un peu de nourriture, n’importe quoi des barres chocolatés, des carottes, ouai même des carottes il en aurait mangé mais non Spencer était terre à terre, la seule chose qu’il cherchait c’était sa chevalière, ce mec la perdait tout le temps, ce n’était même plus une surprise d’entendre qu’il ne l’avait plus, par contre c’est vrai que cette mission sentait les ennuis à plein nez. Le fils d’Invida s’arrêta pour contempler la carte qui malheureusement avait la forme d’un origami, il faut croire qu’il s’était amusé à la plier pour décompresser… Sans avoir envie de détruire son origami il essaya malgré tout de s’orienter.

« Je crois que c’est par là mais la patte de la girafe m’empêche de voir le point qu’on est sensé suivre, regarde je l’ai quand même bien réussi tu ne trouves pas ? »

La question suivante de Spencer fit comprendre à Théo qu’il était extrêmement doué en origami, preuve en est, la carte ressemblait plus à une carte, à moins qu’elle ne soit vraiment pas clair. Si c’était un plan de Reyna et d’Octave pour se débarrasser de deux légionnaires légèrement bruyants, ce n’était vraiment pas très gentil, il se plaindrait à ses supérieurs hiérarchiques… Enfin plus haut supérieur… chaud à trouver tout de même. Puisque le fils d’Invida contemplait son origami il n’eut pas le temps de voir son meilleur ami disparaître de son niveau, il le chercha partout autour de lui avant de le voir à moitié avachi par terre. Si c’était une nouvelle mode que de chercher des indices à la façon indien, il faut dire ce qu’il est, Spencer était très doué, s’accroupissant prêt de lui, Théo avec un grand sourire bien moqueur plaisanta.

« Tu dois avoir des origines indienne Spencer, je crois que tu as trouvé la direction de nos colis, bon par contre j’espère qu’il y aura des robinets pour ta main, et comment tu peux savoir qu’elle n’est pas cassé, tu ne ressens rien de cette main et elle est couverte de crottin, tu penses que tu peux dire depuis combien de temps elle est là ? »

Théo était mort de rire à présent, la situation était trop drôle pour qu’il puisse s’empêcher de rire. D’un geste de la main il redressa son ami, sans pour autant mettre sa main dans le crottin, il faut dire ce qui est, ce gars était quand même loin d’être doué. Puisqu’ils étaient trop petits pour voir au loin, aux grands maux, les grands remèdes. Il grimpa sur le dos de Spencer et mettant la main en visière pour ne pas être aveuglé par un soleil, qui pourtant ne cognait pas vraiment il désigna une direction ou des formes se déplaçaient au loin. Cela devait être par-là, mais il était trop bien sur le dos de son meilleur ami pour en descendre, du coup, il fit comme s’il n’avait rien remarqué… si on ne peut pas profiter de la situation à quoi ça sert.

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La chance, c’était un concept que je me devais d’expliquer. Il le fallait bien parce que c’était l’une des façons de me présenter. Et pour me présenter, histoire que l’on fasse un portrait tout à fait vrai de moi et non pas penser des choses qui ne se pouvaient pas. Il fallait être réaliste quand même et avoir les deux pieds sur Terre. Ce qui m’arrivait rarement. En plus de ne pas avoir de chance, j’étais un rêveur. Bien simple non? Un rêveur qui aimait bien s’évader une fois de temps en temps. Il fallait juste le prendre en compte durant les entraînements. Parce qu’il m’arrivait d’avoir des petites absences de rien du tout du genre que j’allais arranger et tout ça. Ce n’était rien hein, rien du tout. Mais il fallait croire que ce n’était pas assez. Quand je partais loin loin au-delà, si on peut dire ça comme ça, je ne partais pas vraiment, mais l’esprit vagabondait assez dans l’espace. Comme si j’étais perdu en fait, mais que j’étais là. Il s’agissait de quelque chose de complexe. Tout comme l’origami en fait. Quelque chose qui semblait simple, mais qui était complexe. C’était ma chance. Quand il fallait en avoir, je n’en avais pas et quand il fallait ne pas en avoir, j’en avais. Un exemple serait bien pour illustrer mes propos? Bah, facilement je pouvais dire que là, à l’instant, je n’avais pas eu de chance. Sérieusement, qui dans l’univers pouvait se faire avoir de la sorte? Il ne fallait vraiment pas avoir de chance pour tomber comme ça, la main dans du crottin de cheval ou pégase enfin, on faisait ce que l’on disait et on voulait ce que l’on voyait, c’était ça qui se disait? Ah non, c’était on faisait ce que l’on voulait. J’étais sur un autre discours je crois. Je devais me relire parfois pour éviter de dire des conneries. Mes pensées n’étaient pas toujours ce qu’il pouvait y avoir de plus cohérent, je devais l’avouer et ce n’était pas quelque chose que l’on s’attendait de moi. J’étais une petite boule d’énergie. Petite boule d’énergie qui se retenait de faire certaines choses, mais qui se plaisait à faire d’autres. Il fallait savoir choisir ce qui devait être dit et ce qui devait être secret. Mais je ne savais pas faire la différence. Du moins je crois… Il fallait croire. Mais je devais dire que je devais réfléchir avant de parler. Enfin, je devais dire que ma chance était nulle. Vraiment nulle. J’avais toujours gagné lorsque je m’en foutais. Du genre les tirages à l’école. J’avais gagné des trucs les plus inutiles les uns que les autres, mais je les avais gagné et j’avais fait une étagère où je gardais mes trucs inutiles et je devais dire que cette boule de neige de Pokémon était vraiment cool. Mais bon, le bonheur n’était pas dans les trucs matériels. C’était ce que l’on disait. La vérité sortait de la bouche des lamas!

La chance n’avait vraiment pas été de mon côté pour ça. Mais alors pas du tout. Moi qui pensais que je pourrais m’en tirer sans rien retour, voilà que j’avais la main qui sentait le crottin. À l’entente de ses mots, bah, ma tête se tourna vers ce truc-là, dégueulasse. Je devais dire que ce n’était vraiment pas cool de voir ça à quelques centimètres de son visage et de faire : « Coucou le crottin, on devient pote?» Vraiment pas cool. J’avais connu mieux, mais alors vraiment mieux. C’est un bougonnant que je me relevais, me disant que je n’aurais jamais dû retirer mon gant, mais j’étais un peu con hein, donc ça venait avec. Regardant autour de moi, je fis la grimace. Il y avait vraiment rien autour pour me laver les mains. Puis je jetais un coup d’œil à Théo. Et un petit sourire moqueur s’étira sur mes lèvres alors que je me dirigeais vers lui, mais il fut plus rapide que moi et grimpa sur mon dos. Je fis le cheval pour aller avec, juste pour le genre
« Tu sais bien que je suis Canadien, arrête avec le sang d’Indien. C’était un accident et puis, on verra la prochaine fois hein! Donc, premier arrêt : Les saintes-toilettes et leur pères, le lavabo pour ensuite trouver les licornes et AMEN. J’ai faim aussi. On se fait un burger en origami?»
Il pouvait regarder sa carte non? Pendant ce temps, moi, j’avais l’impression de tourner en rond. Quoique c’était pas mal ce que je pouvais faire pour le moment. Creuser un trou à force de tourner en rond et me donner le tournis… Jusqu’à ce que mon cavalier m’indiqua une direction. Et je me dirigeai là-bas, faisant claquer mes chaussures sur le sol, comme un cheval…

« Tu aurais pu vérifier ma main hein! Je fais quoi-moi si je peux plus rien faire? Allez Théo, il faut que tu t’y colle! Ou bien tu prends une douche forcée dans le premier lac que je trouve. À toi de voir.»
S’il avait été sur terre et non sur Air Lightwood, il aurait vu mon petit sourire, mais comme il était en plein vol, bah, on devait se contenter du ton rieur et joueur. Mais il avait compris que comme à mon habitude, je disais des conneries. Bienvenue dans mon monde.

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Théo ∞ Spencer

Le pas d’un cheval ça a peut être quelque chose de très rassurant. Théo n’en savait rien, le seul canasson qu’il connaissait, c’était l’ex pégase de Reyna et encore, c’était juste à distance. Il n’empêche que si des gens trouvait le pataclop d’un animal profondément apaisant, ce n’était certainement pas le cas du fils d’Invida qui devait supporter le bruitage, très mauvais, de Spencer. Est-ce que la confiance aurait dû ne pas être là ? Non parce qu’après une minute de réflexion, Théo en vint à la conclusion qu’avec son manque de chance, son ami risquait de les entraîner dans du crottin bien plus gros que celui de tout à l’heure. Si seulement c’était le gamin du dieu de la chance ? Mais non Aquilon semblait être le père qu’il fallait pour Spencer, de toute façon peu importe le manque de chance flagrant de Spency, lui au moins n’avait pas des sentiments contradictoires pour le préteur. Non parce que ça c’est encore pire, avoir envie d’assassiner Reyna et en même temps de passer des heures entières à ses côtés. C’était du grand n’importe quoi, il avait conscience que ce n’était pas normal d’adorer Reyna quand elle n’était pas meneuse, c’était arrivé quoi… une fois. Depuis elle était toujours aussi coincée, toujours aussi insupportable avec cette façon de se comporter qui horripilait Théo. Bien plus d’ailleurs, depuis qu’il savait qu’elle était capable d’être sympa. Rien n’avait changé sauf qu’il avait balancé ses vérités à la tête du personnage le plus important de Rome, sans réfléchir que la rancune, certains l’ont tenace. Que ferait-il si du jour au lendemain elle le lui reprochait.

Tout compte fait, le rythme du claquement de langue de Spencer avait son petit côté apaisant, son camarade avait l’impression d’être bercé ce qui était une très mauvaise chose, s’il s’endormait dessus, ils auraient l’air fin. Surtout que le poids de Théo entraînerait la chute de Spicy. Il écoutait le camarade le plus valeureux du monde râler. Oui, c’est vrai qu’il était Canadien mais bon c’est presque pareil Canadien, Indien il y a le son ien ? C’est donc la même chose pourquoi râlait-il alors. Puis d’abord qu’est ce qu’il faudrait voir la prochaine fois ? Spencer aurait-il l’intention de se surpasser dans le domaine des boulettes. Théo n’espérait pas, après il allait encore, comme toujours, dire que c’était de la faute du fils d’Invida. C’est grave autant de mauvaise foi tout de même. Ce n’était quand même pas Théo qui l’avait poussé dans le crottin, même s’il faut reconnaître qu’il en aurait été capable. D’un air très sérieux, Théo remarqua que son meilleur ami ne cherchait pas le même animal que lui déjà. Zut si l’un cherchait une licorne et l’autre des pégases ils n’étaient pas rendus. C’était quoi déjà le but de la mission… Bon le mieux c’était en effet l’étape un, sur ça ils étaient déjà d’accord sur ce point. Théo se concentra marmonnant dans sa barbe.

« Il faut penser à voler un véhicule. Il nous faut un plan. J’ai un plan toi tu détournes l’attention des gardiens pendant que je vole le véhicule. Ah merde les animaux. Je recommence toute l’histoire. On éloigne les animaux une fois que tu t’es lavé les mains. On les met dans un van gigantesque. Toi tu te charges de divertir les gardiens. Pendant ce temps je trafique le véhicule je te choppe au passage et on rentre. Pas d’hamburger en origami. On s’arrêtera dans un bar tabac pour manger un vrai hamburger, avec pleins de frites. On fera une bataille de mikado de frites. Trooop bien. »

Spencer avait des fois, comme ça au hasard, des bonnes idées mais alors celle de m’envoyer dans un lac si je ne regardais pas l’état de sa main. N’importe quoi. Il n’oserait pas provoquer une pneumonie sévère à son meilleur ami tout de même. C’est vraiment un sale garnement, les jeunes de nos jours tous aussi fourbe les uns que les autres. Pour autant Théo n’avait pas spécialement peur de se salir les mains. Il sauta de son poney préféré et regarda son meilleur ami et l’état de sa main avec un air de docteur sortit d’un film très mauvais. Est-ce qu’un jour un médecin avait été plus compétent que le légionnaire, peu probable, limite s’il n’était pas né pour guérir les gens. Kathleen cesse de t’étrangler dans ton coin, c’est mesquin ! Après une observation peu poussé, ouai faut rétablir la vérité parfois. Théo lâcha avec une moue qui montrait qu’il n’en savait rien.

« Je crois que tu vas bien. T’as pas d’os qui pointe de travers, ça trancherait bien avec le brun de la crotte. Si ça gonflait ça se verrait pas non plus tu me diras. Quelle idée aussi de vouloir bouffer tout ce que tu trouves Spencer. On t’a jamais dit qu’il ne fallait pas ramasser les choses par terre. C’est malin quand même »

Une fois devant la porte des toilettes. Manque de bol, elle était fermée. Théo observa les alentours d’un air complètement désorienté. Mais pourquoi les gens ferment des toilettes. Tain ils ont peur que des chiens boivent l’eau des cuvettes ou quoi. D’un geste rageur il enfonça la poignée. La porte s’ouvrir, il fit la moue en constatant qu’il n’avait pas appuyé assez fort la première fois, tout simplement. Décidément Octave avait été vraiment débile d’envoyer les deux légionnaires les moins logiques du monde depuis la création de l’univers en mission. S’effaçant en se prosternant devant son pote roi du crottin, Théo éclata de rire en lui annonçant

« Après vous, altesse roi du crottin. »

Il le laissa entrer et ferma la porte derrière eux pour aller passer son doigt sur le miroir, constatant avec une drôle de tronche que les poussières n’avaient pas été faites depuis une éternité. Au moins trois générations de poussière, en sachant qu’une génération de poussière c’est un an, ça fait quand même beaucoup. Il eut un sourire en pensant que s’il avait été ici avec Reyna, elle l’aurait forcé à tout astiquer avant de se laver les mains. Ah la royauté réuni en la personne de Reyna, ça faisait mal aux pauvres légionnaires écopant de taches profondément injuste.

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Une amitié se doit de durer au moins sept ans. Après, on est certain que tout va marcher

Fallait bien que je fasse le bruitage non? Il fallait bien que je me dise que pour ménager mon pauvre Théo fait en sucre, ouais mec, fallait pas aller sur mon dos si tu es un homme. Faut se le dire, c'est pas du tout comme dans la chanson de Mulan ton truc là. Comme un homme.... Un homme ça marche. Un cavalier, ça va sur un cheval, mais quoi faire si on a pas de cheval? C'était un problème hein. Réellement un problème si on avait pas de cheval et comme toujours je me sacrifiais pour la noble cause. C'était l'image que je voulais bien donner parce que ça ne voulait pas dire que c'était vrai pour autant, il fallait se le dire, ça ne voulait pas dire que c'était vrai pour autant. Non, j'avais une tête de cheval? Oui, je sais ma mère adorait les animaux, mais quand même hein, ce n'était pas tout à fait ça... Ce n'était pas tout à fait la même chose, pas ce que l'on croyait. J'étais pas assez poilu pour être un cheval, pas assez grand et surtout, j'avais l'odeur. Je sentais bon. Enfin, peut-être pas ma main, mais moi, je sentais bon. Voilà c'était dit. Qu'est-ce que l'on peut me demander de plus hein? J'étais tout propre comme garçon et surtout pas un cow-boy. Alors ça non hein, c'était pas super. J'étais la monture de mon super pote. Le duo de la mort. Holmes et Watson. J'étais Holmes, fallait pas se tromper hein. Même si j'étais le poney du groupe. Qu'est-ce que je pouvais être mauvais pour les jeux de mot bon sang, c'était pas juste... Enfin pas que c'était pas juste, juste que c'était mauvais. Réellement mauvais... Quoi, je ne pouvais pas être un homme normal sans faire de l'humour et il fallait croire que je ne passerais mon diplôme un jour. Dommage, réellement. Ma mère m'avait toujours dit que c'était bien d'avoir plusieurs cordes à son arc, mais... je me battais avec un flingue. Fallait évoluer quoi. La chaîne alimentaire attendait pas et bordel... JE VEUX DES FRITES. Ouais, je voulais un burger. Ça serait bon un burger et ça me ferait du bien. Ça me remonterait le moral aussi. Parce que je venais de comprendre qu'en vrai, j'étais juste un con. La triste vie quoi...

« Tu sais Théo, tes plans ne sont pas toujours les meilleurs. La dernière fois que nous avons suivi un de tes plans à la lettre, j'ai fini dans une mare à faire croak croak avec les grenouilles. Tu crois pas que j'ai passé mon tour? Et puis, faut faire le mikado avec des légumes, pas les frites sinon on va baver comme deux idiots. Et ce ne va pas être fameux, mais alors là pas du tout hein. Il faut s'y attendre, c'est moi la tête pensante de nous deux. C'est qui Sherlock hein? C'est qui? Hé bien, c'est Sherlock.»

Nah, mais il fallait qu'il le sache, c'était important, très important. Donc quoi, il fallait quand même pas que j'explique tout. J'étais pas le dada savant non? Enfin, si mais non. C'était compliqué. Garçon, l'addition. Vraiment, il fallait que je m'y fasse... hé pourquoi il débarquait de là lui?

« Pitié... je ne suis pas le roi du crottin? Et puis hein, tu comptes faire quoi de moi? Aussi, je ne fais pas les clowns, pas cette fois... C'est pas juste Théo, tu le sais très bien. Faut pas faire exprès.. Je suis un estomac sur patte, faut pas se moquer.»

Je fis mine de bouder alors qu'il poussait la porte pour la salle de bain. Bon dieu, c'était quoi ça? On dirait un truc de film d'horreur. Nah mais réellement. Quoique... peut-être si? Naaah... Enfin si... Mais non.. MAIS SI! Je me lavais donc les mains et mine de rien... je me dirigeais vers les cabines... Et en poussant la porte...

« THÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉOOOOOOOOOOOO, C'EST LA MERDE................................»

Il n'y avait rien, mais je voulais qu'il croit que c'était ça. Après tout, le roi du crottin avait ses sujets de conversations (A)

(c) AMIANTE

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Théo ∞ Spencer

Spencer ou le roi de la mauvaise foi, non il croyait faire avaler ses histoires à qui. Théo croisa les bras sur sa poitrine d’un air peu amical. Ses plans étaient bons, tous les critères n’étaient en revanche pas pris en compte. Il faut un peu de piment dans la vie. En y réfléchissant bien, il y a des plans qui avaient fonctionné, pas énormément c’est un peu déprimant de devoir le reconnaître mais c’est la faute au manque de confiance flagrant de ses camarades. Preuve en est, l’histoire des grenouilles, Théo avait tout prévu sur comment chaque chose devait se passer mais non les grenouilles avaient décidé de venir mettre une mare en plein milieu. Ce genre de chose n’arrive jamais habituellement, pourquoi c’était toujours quand Théo élaborait de très bons plans qu’ils étaient vaseux. Il n’empêche que c’était un peu dérangeant d’entendre Spenser toujours se plaindre, ce n’était pas comme s’il n’était pas devenu le meilleur ami de Rainette la grenouille. Elle avait même grimpé sur son épaule pendant que Théo hilare se roulait dans l’herbe en songeant qu’il faudrait les marier. Oui l’ambiance bon enfant ça connaissait bien les deux valeureux légionnaires. Ah les préteurs pouvaient dormir sur leurs deux oreilles depuis que Spencer et Théo faisaient équipe. Ils devraient demander une médaille, Théo allait soumettre l’idée à Reyna, peut être qu’elle éviterait de le fixer avec ce regard qui veut dire « L’est sérieux ou il blague ? Si je le frappais pour voir. » Cette fille a aucun self contrôle, Un jour le légionnaire de la cohorte trois lui dirait d’inspirer et d’expirer pour se détendre un peu.

C’était quoi ce que venait de dire Spencer, pourquoi il contredisait ENCORE les bonnes idées de Théo. Des mikados de légumes, non mais le crottin lui montait à la cervelle. Théo n’était pas un bouffeur de carotte tout de même. Les carottes ce sont pour les lapins, et les lapins se font manger par les humains… Les humains mangent de la viande et des frites parce que les légumes faut les laisser aux végétariens. C’est bien connu cette règle de base, alors pourquoi Spencer se prenait la tête, certes ils baveraient sur leurs frites au début mais ils mangeraient l’hamburger avant dans le seul but de ne pas avoir ce problème de liquide peu ragoûtant sortant de leur bouche. Franchement, il pensait à rien le fils d’Aquilon, et il osait prétendre que c’était lui la tête pensante, Théo se racla la gorge pour éviter de faire une remarque désagréable même si d’après lui en matière de bouffe Spencer ne valait pas grand-chose. Il était quand même la seule personne au monde songeant que les origamis nourrissaient mieux que les frites, et qui préférait jouer avec des bâtonnets de carotte plutôt qu’avec des trucs que tout le monde adorait. M’enfin, c’est vrai cependant que Sherlock… c’est Sherlock, on repassera pour la logique de cette phrase, parce que ça n’allait pas du tout de dire ça en plein milieu d’une conversation de bouffe et de plan.

Par contre que faire de Spencer, c’est vrai que c’était la question intéressante. Théo avançait songeur tout en essayant de trouver un plan infaillible. Pouvoir se servir de son don était à exclure, par sûre qu’inculquer aux gens ce qui est bien ou mal soit d’une intelligence remarquable lorsqu’on cambriole une dizaine de pégase. En revanche, geler le sol ça pouvait être sympa ? Ils feraient glisser les pégases jusqu’à un grand camion et après allez ciao vive la nouvelle Rome ! Ne pas proposer cette idée, ne même pas dire qu’il avait eu cette idée. Pendant que le gars tout crotteux se lavait la main afin de libérer l’odorat des deux garçons, même si ce n’est pas très utile mieux vaut ne rien sentir du tout que sentir la merde. Donc Théo escaladait l’évier le plus proche de la fenêtre pour observer les champs. Dans celui de gauche il y avait 5 chevaux avec des ailes, mais des pas très vieux. Ok c’était les exclus de la société, toujours les mêmes en plus ils étaient… non en fait ils étaient pas roux, ni noirs, mais chacun avait une couleur différente et ils avaient l’air super classe ! Le champ de droite, plus grand ils mangeaient tous et là il y en avait quand même un petit paquet. Le camion que Théo voyait pouvait contenir allez vingt chevaux s’ils les tassaient bien au fond, mais c’était dangereux, Théo avait beau être le meilleur conducteur depuis la naissance de l’automobile, il n’était pas certain de gérer, à son âge bien entendu, un truc aussi grand. Alors pourquoi cet imbécile de Spencer trouva le moyen d’hurler à ce moment. Bien sûr que le fils d’Invida paniqua, glissa et se retrouva par terre la tête heurtant la porcelaine du lavabo. Il se leva d’un air mauvais et rejoignit son meilleur ami pour constater, non sans surprise qu’il n’y avait rien. Lui faire bouffer la cuvette des toilettes, Théo en rêvait pour le cou. Sauf qu’expliquer devant un conseil que Spencer était mort noyé dans des toilettes, ce n’était pas non plus la chose la plus palpitante de sa vie. A la place, il lui fila une tape sur le crâne avant de dire d’un air bien concentré, Reyna pouvait être fière, Octave aussi pour une fois qu’ils allaient réussir quelque chose Spencer et lui.

« Le plan c’est tout d’abord on met environ dix pégases dans le camion pour ne pas qu’ils ne soient trop serrés. Après, toi tu gèles les gens qui nous empêchent de passer, et moi je conduis. On se retrouve sur la route et tu montes dans le camion ? C’est un plan génial, vas y tu peux le dire. Tu paies le repas au fait, vu que je fais les plans et que je risque de mourir si les chevaux paniquent alors que toi tu risques rien, tu paies ! Non négociable roi du crottin, en avant ! »

Sortir des toilettes sans provoquer plus de catastrophe qu’un hurlement, un cognement dans la porcelaine et une tape sur le crâne, c’était franchement un exploit qui devait pourtant se réitérer. Surtout que lorsque Théo y réfléchissait, comment faire grimper des pégases dans un camion, peut être que les carottes avec lesquelles Spencer voulaient jouer aux origamis auraient été les bienvenues. Les pégases ça aime les carottes non ? Merde il faisait comment là. Il s’approcha du premier enclos attendant que la divine providence lui donne la solution.

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Une amitié se doit de durer au moins sept ans. Après, on est certain que tout va marcher

Nah, mais quel mauvais joueur ce Théo. Franchement, est-ce que l'on pouvait faire pire que lui? Je ne pensais pas. C'était une blague, une blague de mauvais goût certes, mais une blague quand même et je ne savais pas quoi vraiment lui dire. Depuis quand est-ce que j'avais à me justifier lorsqu'il s'agissait de mon meilleur pote dites-moi? Si on ne peut plus s'amuser, alors qu'est-ce qu'il fallait faire dites-moi? Oui, il fallait me le dire parce que franchement, j'avais complètement oublié mes lunettes pour décoder la signification du mot sérieux. Oui, je les avais oublié et oui je savais pas ce que voulait dire le mot sérieux. Quoi, est-ce que c'est de ma faute? Nah, pas du tout, j'y suis pour rien, c'est bon hein, je n'étais pas un type un peu idiot. Nah, je n'étais pas idiot. Du moins je croyais. Pour ça, il fallait me demander à quelqu'un... Genre quelqu'un qui me connaissait bien.. Et le seul qui pouvait répondre à ça, c'était Théo. Mais Théo avait l'air de m'en vouloir pour ma petite blague. Je vous jure, parfois le sens de l'humour, c'est comme la pizza. Parfois la boîte est pleine, parfois elle est vide. Et c'est la vie. Mais j'avais réellement faim. Oui je sais, je le disais tout le temps, mais j'étais un mec en croissance hein et il fallait manger. Oui, il fallait que je mange parce que sinon, j'allais crever de faim. C'était pas génial, mais alors pas du tout du tout. Donc, soit je mangeais le dada, soit je me trouvais un casino où on pouvait jouer avec des jetons que l'on pouvait bouffer. Comme ça, ce serait un investissements payant. Du moins, je le croyais. Je ne savais pas trop en fait... Il fallait que je réfléchisse, mais je l'avais déjà dit, ce n'était pas mon fort. Réellement pas mon fort, je faisais de mon mieux, mais après, c'était ça qui était ça.. ouais c'était une belle conclusion ça non? Je concluais de manière étincelante et brillante. Je méritais des applaudissements et surtout un trophée pour avoir supporter la stupide grenouille de l'autre fois. C'était de sa faute et je n'étais pas de mauvaise foi, j'étais simplement moi et je savais que parfois, je pouvais avoir des idées plus brillantes que lui. Surtout que je le suspectais qu'il pensait souvent à autre chose qu'à les quêtes, du genre une fille. Ou un mec... Ou un chimpanzé. Je ne connaissais pas les goûts de mon ami pour ça, tout ce que je pouvais savoir c'était que j'étais pas à cet endroit-là et qu'il n'était pas là lui non plus. Donc.. C'était ça qui était bien .Réellement bien en fait. Donc, je n'allais pas me prendre la tête pour ça... Quoique je crois que c'était déjà fait. Autant se faire du mal en beauté.

Je grommelai en me frottant la tête après qu'il m'ait frappé. Mais quel violent celui-là. Franchement, depuis quand on tapait son meilleur poto? C'était pas vrai et puis, c'était pas de ma faute s'il s'était pété la gueule sur le lavabo. Il avait juste à ne pas grimper. C'était pas moi, mais bien lui, donc qu'il s'assume bon sang. C'était pas une raison de me frapper. On tapait ceux qui avait une main en moins. Surtout moi quoi. J'étais important, c'était pas juste. Bon sang de bonsoir. Déjà, j'avais manqué de sauter de deux mètres en m'entendant. Oui, je ne connaissais pas la portée de ma voix et puis alors? C'était quoi le problème avec ça? Et puis, ça résonne dans les toilettes, bonjour. Je ne pensais pas qu'une cuvette pouvait faire autant de bruit. Chut mademoiselle la cuvette, c'est pas poli. « Nah, mais hé ho, je peux pas geler le tout sur demande, tu es un comique toi... Parfois je l'ai parfois, je l'ai pas... »

J'allais jeter un coup d'oeil par la fenêtre. Ça aurait été sympa des dadas roux, mais ça aurait été trop différents. Donc bon... Et puis, bon sang, des dadas, j'adorais les dadas, Juste à les voir dehors, j'avais juste envie d'aller me perdre dans les bois et passer du temps avec eux. La balade du cow-boy, je renie tout ceux qui ont lu ma dernière phrase avec une pensée perverse, nah mais c'était pas vrai quoi. J'étais pas un mec pervers, nah, mais je vous jure parfois, les gens c'était pas possible quoi. C'était réellement pas possible. Je fis la moue en entendant mon surnom encore une fois. « C'est bon le fou du roi, j'ai compris. c'était pas de ma faute hein pour le crottin, je sens rien!» Je me grattais le menton d'un geste las avant de soupirer « Si ça foire, c'est ton problème. Et si je me fais piétiner, c'est aussi ton problème.» À quoi je rajoutais un clin d'oeil avant de sortir en courant de là et d'aller m'approcher des dadas un peu éloignés. « Hé les potos, vous voulez du sucre? J'en ai tout plein!»

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Théo ∞ Spencer

Comment cela il ne pouvait pas geler les choses sur commande. Ah quoi ça sert qu’il soit l’enfant d’Aquilon si ça n’apporte rien. Il faudrait veiller à utiliser un peu plus souvent votre don monsieur Spencer. Bon de la part de Théo, ce n’est pas non plus la chose à dire, il n’était pas vraiment top niveau bien et mal parfois ça bloquait, parfois ça faisait l’inverse total de ce qu’il souhaitait. Sauf qu’il avait la décence de le faire marcher lorsqu’il y avait Spencer dans les parages qui donnaient son plan. Bon ok, ce n’était clairement pas le cas. Mais ce n’est pas non plus le même genre de pouvoir, puis cambrioler des pégases c’était quand même dangereux, donc faire glisser le sol c’était très important pour la continuité des évènements. Alors entendre Spencer qui osait protester donna des envies de meurtres à son meilleur ami. Il ne lui demandait pas la lune non plus, il n’avait pas à conduire un camion sur du verglas lui, ce n’était pas Spencer qui risquerait de se prendre un arbre ou une Reyna en colère s’il foirait tout. Quoi que si, Reyna engueulerait les deux, pas de préférence de la part de la grande préteur. Ho, peut-être qu’il devrait se plaindre à Reyna des traitements de monsieur Summers, avec un peu de chance elle prendrait sa défense. Quoi qu’à bien y réfléchir, elle poserait certainement la question de savoir comment ils s’étaient retrouvés pour une mission suicide Spencer et lui, la réponse ne conviendrait certainement pas à sa majesté, oui non mais faut le dire elle devait bien être princesse ou quelque chose du genre de part son lien de parenté avec Majesté Hylla, faudrait que Théo regarde un peu comment ça fonctionnait. Si elle devenait reine des Amazones, il viendrait avec elle pour être le roi, quoi qu’en fait non supporter Reyna c’est déjà un exploit dont Théo n’est pas capable mais avec des filles qui ont décidé de diriger le monde, que les hommes sont des imbéciles et tout pleins de petits qualificatifs fort peu agréable. Pas question de la suivre, il prendrait le pouvoir et instaurerait une tyrannie avec Spencer, tyrannie où il faudrait que tout le monde sache faire des origamis, après le reste, tout le monde s’en fout. Ce n’était pas Théo qui demanderait un moral d’acier, des faits d’armes exemplaire, une discipline hors du commun. Non il s’était fait trop remarqué pour pouvoir imposer aux gens ce genre de chose.

Une fois hors du bâtiment, le fils d’Invida lança un regard intrigué à son camarade qui l’appelait fou du roi, il avait dû omettre le titre complet fou du roi du crottin. Là on aurait pu croire qu’il était le fou de n’importe quel roi, ce qui était totalement faux. Théo garda un calme exemplaire même si ce traitre de meilleur ami lui balançait que si ça foirait, la responsabilité irait sur le membre de la cohorte trois, encore pour le piétinement c’était compréhensible, il n’y aurait personne d’autre sur qui balancer la faute mais pour le reste. Des fois il vaut mieux être seul. Néanmoins Théo lui adressa un sourire compréhensif, et peut être un peu faux cul avant de dire.

« Ok, et si ça réussit je reçois aussi tous les honneurs. Je veux que tu dises à Octave et Reyna que la mission a été une réussite grâce à … MAIS TE CASSES PAS BORDEL ! »

Discrétion, zero non mais le seul gars au monde capable de taper la discut avec des poneys, c’était le pote de Théo, normal. Celui-ci gardait un œil sceptique sur son ami qui semblait avoir son petit succès puisqu’un pégase tacheté s’était approché en volant à moitié et le reste courant, ce qui faisait pitié soit dit en passant. Du coup, galvanisé par l’exploit de son camarade et meilleur ami, le demi-dieu s’élança derrière lui pour frotter affectueusement ses cheveux avant d’armer son arc s’attendant à ce que ça devienne bien plus compliqué dans les minutes qui suivraient. Non parce qu’être un demi-dieu et avoir une mission facile, c’est comment dire espérer qu’un jour Pluton cesse de vouloir toujours plus de morts dans ses enfers. D’ailleurs, il y faisait quoi là-bas, fiesta tous les soirs ? La femme de Thomas devait quand même bien se faire chier là-bas. Théo fronça les sourcils en imaginant Reyna coincé dans les enfers, il n’aurait peut-être pas la force de la tirer delà. Enfin force, s’il venait avec Liam et Spencer, Pluton ne pourrait que libérer Reyna, non parce qu’un blocus des enfers ça n’a jamais eu lieu mais Théo serait prêt à le faire. Surtout qu’il libérerait Pluton d’un énorme fardeau, non parce que la préteur du camp Jupiter, c’est quand même quelque chose.

Théo fit le tour de l’enclos pour aller jusqu’au camion. Une fois dedans, en tant que tout bon voleur qui se respecte, et dire que pour cela, il n’avait même pas besoin d’être le fils de Mercure, si ce n’est pas du talent qu’est ce c’est je vous le demande. Il fit un mix des fils pour finalement faire rugir le moteur. Avec un sourire satisfait, il démarra donc le camion et essaya de rejoindre Spencer, posant son arc sur le siège passager, ce serait plus simple s’il fallait tirer le pas doué des emmerdes. Sauf que voilà Théo a beau être un génie dans l’art du vol, ce n’est clairement pas facile de diriger une aussi grosse voiture, avant ce jour le plus gros truc qu’il avait conduit était un quatre-quatre et c’est au moins quatre fois plus petit. Du coup il eut un peu de mal à rejoindre Spencer avec le machin, appuya sur le klaxon une bonne dizaine de fois par stress d’écraser les pégases qui volaient un peu trop prêt du machin. Mais mieux vaut tard que jamais, il fut devant son camarade sans l’avoir écrasé.

« En piste l’artiste, faisons monter nos fidèles destriers. »

Afin de se la péter, le légionnaire sauta du camion pour se réceptionner comme une merde et gémit de douleur avant de marmonner des trucs un peu inaudible où il était question de quêtes pourri, de genoux brisé et de pleins d’insultes. En boitillant il ouvrit les portes arrières du vannes essayant de claquer de la langue pour faire rentrer les chevaux, qui le regardaient comme s’il était complètement taré… si même eux s’y mettait, elle allait être bien la mission.

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Une amitié se doit de durer au moins sept ans. Après, on est certain que tout va marcher

S'il pensait qu'il allait me contrôler, il pensait réellement à tord. Personne ne pouvait contrôler le grand et le merveilleux Spencer. Personne, sauf peut-être Octave. Et Reyna. Et mon centurion... Et ma mère. Mais bon, mis à part ça, personne ne pouvait contrôler Spencer, c'était ça qui était cool. J'étais entièrement indépendant ma poule. Ça roule comme ça bouille, je tente de faire des rimes, mais ça marche pas, en vrai, je suis un peu pourri, il ne faut pas m'en vouloir, je fais de mon mieux, mais parfois ça ne veut pas dire que ça va marcher. Vraiment pas dire que ça va marcher. Alors quoi? Est-ce que je devais m'excuser pour un échec ou bien alors une faute de talent? J'en savais rien. Mais bon, on testait tout ici hein. Est-ce que je vous ai déjà dit que je rêvais d'être Batman? Nah, mais qui rêverait pas d'être ce mec, j'adorais les comics, j'adorais le dire, mais j'en parlais pas assez de lui. Parce que c'était mon héros. Mais j'aimais pas trop en parler, ça c'était une autre chose dans la vie que je gardais secrète parce que je ne voyais pas pourquoi je devrais le dire. Je ne voyais tout simplement pas pourquoi. Mais bon, parfois, il fallait chercher et là, je n'avais juste pas envie. Pas du tout envie, mais bon avoir la flemme, c'était pas si mal que ça... Je pense. Du moins, c'était ça que je pensais. Donc, lorsque tu as la flemme, c'était euh... Bien? Donc bon, voilà quoi. C'était juste une façon de se dire que ce n'était qu'une façon comme une autre de dire..... Je suis lâche. Oui, j'avais fumé un truc avant de penser parce que je ne savais pas quoi dire et la plupart du temps, j'attendais de voir si je pouvais dire un truc qui aurait du sens. J'espérais que ça pourrait le faire. Mais bon, bien sûr que je pouvais dire des trucs intelligents. Mais pas toujours. Vraiment pas toujours. Comme toujours, il y avait une seule exception. Et elle arrivait rarement. Mais elle arrivait. Pas souvent.

Donc... euh, je devais dire à Théo que moi, c'était les dadas que je voulais voir? C'était vraiment ça que je devrais lui dire? Mais non, je n'allais pas me casser comme ça, mais n'empêche que je ne pouvais pas lui répondre, j'étais déjà parti quoi et nous avions une mission à faire. Donc bon, est-ce que je devais vraiment attendre? Non, il y avait des dada. Et les dadas, c'est sympa. Il fallait être des cow-boys. Vraiment quoi. Par contre, il y avait pas les chapeaux. Il me fallait un chapeau, je devais le trouver. En attendant de trouver des sucres, j'allais me trouver un chapeau avec. Pour inspirer la confiance aux dadas. Mais bien entendu, c'était pas facile. Surtout que rien traînait. Donc... euh, je devais faire quoi? SUCRE! À force de chercher, j'en trouvais un à quelque part, enfin un sac aussi que des carottes et aussi des chapeaux. Je sais pas qui allait laisser ses affaires dehors, mais on s'en fout. Donc voilà quoi. Et puis en montrant mes sucres, les dadas venaient de plus en plus vers moi alors que Théo trouvait ça drôle de me décoiffer, pas moi, j'aime pas çaaaaaaaaaa, et puis il allait chercher le camion. Pendant que moi, bah je faisais le maître du sucre, mais en voyant le camion, ils ont eu peur... Du coup, je me vidai le sac de sucre sur la tête et fit une danse sensuelle.

« Youhou, mes chéris, suivez Spency»

Et comme ça, je me dirigeais vers l'arrière pour faire entrer les dadas... Dans le compartiment. En espérant que ça marche.

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» Toujours là lorsque tu mords la poussière, toujours là pour redresser ta vie [Maelys]
» C'est une voix qui chante en ton coeur Pv. Théo
» ~ Ni l'un, ni l'autre, ... tu l'es, tu l'es et tu le reste.
» Il me reste un espoir PV. Oli chérie
» Théo ••• Rps

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