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 Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake]

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MessageSujet: Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake]   Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake] EmptySam 1 Nov - 22:23


     

     

      Jake & Willy
      Et pourtant tu verras nous marcherons près de toi.

      Installé sur le banc piochant dans ses petits pois se demandant en vain si ce genre de choses se mangeait vraiment, William écoutait les conversations de ses frères et sœurs. En entendant un dire que sortir du camp après la nuit tombée était impossible, la fourchette donna un coup dans le petit pois qui voltigea dans les airs avant d’atterrir sur la tête d’un enfant d’Ares. Willy fit la grimace, et merde ça allait encore mal finir cette histoire. Il se baissa lorsque le gars, tout en muscle rien dans le cerveau essaya d’appuyer sur la cuillère pour envoyer sa purée Will, logique de se venger de la sorte, sauf que ça échoua pitoyablement et il envoya tous sur le voisin. Du coup ça fit une merveilleuse distraction pour tous les gamins, pas que des jeunes d’ailleurs qui s’empressèrent tous de s’envoyer des aliments dessus. Tout ça pour une bêtise prononcé par un gars qui visiblement était élève modèle dans toutes les classes depuis la petite section. William se leva discrètement afin de ne rien recevoir sur lui, il n’était pas vraiment au meilleur de sa forme physique, même si l’ambroisie donne un sacré coup de fouet au corps, par moment ça tirait un peu. Alors se lancer dans une bagarre de nourriture n’était clairement pas la chose à faire. En fait, il aurait dû quitter la colonie il y a de cela quelques jours, son corps avait repris des forces assez pour qu’il court. Quinn ne semblait pas avoir besoin d’aide, enfin il n’avait pas spécialement envie de lui parler non plus. Niveau problème avec des filles, sa dernière altercation avec Keystone lui restait en travers de la gorge. Croire qu’il aurait pu tout oublier avec le temps était bien loin de la réalité et il avait encore plus de mal que d’habitude à rester calme en toute situation. Alors c’est vrai que de retourner faire le pantin pour une bande de guignol sous prétexte d’un salaire alors qu’il fallait sauver le monde. Ce n’était clairement pas l’ambition principale de William, voilà c’est dit son boulot le gavait, ses frères qui parlaient tout le temps le gavaient. En fait le monde entier le gavait, même cette imbécile de Quinn aussi aveugle qu’une taupe l’énervait profondément. Il lui fallait quoi comme preuve bordel ! Qu’elle fasse une prise de sang, elle verrait bien que leur Adn était on ne peut plus normal pour deux demi-frère et sœur. Mais ce serait sur estimer les filles que de croire qu’elles avaient un cerveau capable d’analyser les faits logiques.

Sauf que voilà, broyer du noir ce n’était pas non plus la meilleure façon d’oublier la claque mentale qu’il s’était pris dans la gueule. Et puisqu’il était dans l’incapacité physique d’étrangler Charlie, il valait mieux qu’il s’éloigne une bonne fois pour toute de cet endroit. De plus il devait apprendre à Jake qu’il avait un peu loupé sa dernière mission et il n’était pas prêt aux sarcasmes sur Charlie, d’ailleurs ça avait toujours été un sujet sensible cette pimbêche sans sentiment. Sauf qu’à la limite, blessé et shooté à l’ambroisie, William avait tenté de faire la paix. A la fin la seule chose qu’il pensait d’elle c’était en quoi se pensait elle supérieur à lui à ce point. Peut-être qu’il était temps de demander un avis extérieur à Jake, l’avantage c’est qu’il serait certainement partial envers moi. Soutien masculin ça compte et c’est important. Donc voilà, une fois dans le bungalow des Dionysos, après qu’ils se soient tous lavés pour enlever la sauce de leurs cheveux sous l’air réprobateur de William, qui pour une fois ne ramena pas sa fraise puisqu’il était certainement le principal fautif de l’histoire. La poisse aimait bien Will, ce n’était un secret pour personne. Petit à petit, la lumière laissa place à l’obscurité, les chuchotements à un silence de plomb entrecoupés par quelques respirations plus fortes. Les frères et sœurs dormaient tous. William regarda l’heure, vingt-trois heures, leurs bagarres avaient dû beaucoup les fatiguer. En silence il se leva, attrapa sa lampe torche et fila aux écuries. Pas un seul moment il ne s’arrêta, preuve d’une habitude à faire ce chemin. D’ailleurs, le pégase du box dans lequel il pénétra plongea sur lui son regard noisette comme pour le réprimander d’être venu si tard. C’était certainement le moment le plus dangereux, un pégase qui s’envole ce n’est pas un cygne, il faut prendre de la vitesse et les pataclop sur le bitume, c’est quelque chose. Il n’empêche qu’une fois encore, pas le moindre problème. Le voyage se passa sans encombre au clair de lune, assez rapidement d’ailleurs. Un pégase ça vole quand même drôlement vite et c’est pas plus mal de toujours s’entendre avec le même. Lorsque le voyage se termina, William Stuart se tenait devant la boutique de son meilleur ami. Il attendit que le pégase se soit envolé pour toquer à la porte.

L’intelligence aurait voulu qu’il garde son destrier à portée de main au cas où Jake ne serait pas là. Après tout, il n’avait pas eu de nouvelles et s’il faut bien reconnaître que Jake est plus débrouillard, il n’est pas non plus à l’abri du danger. Du coup, Will prit son mal en patience et finit par s’asseoir sur le paillasson du perron. Fut un temps où il aurait certainement ouvert la porte par ses propres moyens mais là il n’avait pas envie, non la seule chose qui l’intéressait était d’être ici sans avoir à s’inquiéter de ce que penserait les gens. Peut-être qu’il pouvait l’embaucher même gratuitement ? Ce n’est pas non plus comme si Willy avait besoin d’argent, d’ailleurs il avait un sacré pactole pour son meilleur ami, il suffisait juste de trouver la bonne formule pour lui donner sans que Jake prenne ça pour de la pitié. Mais ils n’y étaient pas encore, surtout si Jake n’était plus capable d’ouvrir une putain de porte. Non mais c’est dingue d’être aussi lent ! Durant tout ce temps, il eut le temps de penser aux dires de Keystone, encore, incapable de se défaire de ce mal être d’être si démuni face à des sentiments, au point de ne rien voir c’était quand même catastrophique. Il poussa finalement un long soupir découragé.
     
BY .SOULMATES

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MessageSujet: Re: Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake]   Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake] EmptyDim 2 Nov - 17:58

Will & Jake


« Mec, qu’est-ce que t’as encore foutu ? »

Comme entrée en matière, certes, on peut faire mieux, mais sérieusement, vous devriez voir la tronche de Willy assis presque misérablement contre la porte de ma librairie. Ou de mon café. Jamais décidé de ce qu’il était en premier. Bref, mon pote était installé d’une manière sûrement très agréable lorsqu’on a pour seuls choix de chaises, une en piques à brochettes et une autre qui conduit l’électricité. Au moins, personne allait lui prendre sa place, hein. Mon regard fixait son visage où quelques sentiments trahissaient ses doutes et sa lassitude. Je ne sais pas ce qu’avait fabriqué William de sa journée, mais visiblement, ce n’était pas la joie. Nous étions le premier jour de Novembre, et cela fait bien deux longues semaines que je ne m’étais pas rendu à la colonie. Le boulot me prenait un temps fou, et si je trouvais toujours quelqu’un pour l’été – moyennant finance, évidemment – et bien, la saison était terminée depuis un bail. Donc ouais, de temps en temps, j’essayais de me ramener, mais ça restait assez difficile à mettre en place. Et là, Willy attendait devant la boutique, qu’il connaissait bien depuis le temps.

« T’as une sale tronche, tu sais ? »

Je m’approchais de lui, envisageant l’espace d’un instant de m’asseoir à ses côtés, histoire de faire un remake d’un bon vieux films de gonzesses où on passerait la prochaine heure à se raconter nos vies. Arf, sans façon. Okay, on a beau dire que les mecs ne font jamais ce genre de trucs, mais j’vous avoue une chose, c’est complètement faux. On a nos manières de discuter, mais tous les trucs à la con y passent aussi dans une discussion entre garçons. Bref, j’avançais tout de même, et sortis mes clefs après avoir posé mon sac de bouffe au sol. « Bouge crétin, tu gènes. » Je souriais à la réaction de William et rejoignis la porte pour la déverrouiller. Une fois l’entrée accessible, j’attrapais le sac, laissais passer mon pote en mode clodo, et refermais derrière nous. A l’intérieur, sur la gauche, il y avait deux petites tables, tout comme à droite, il y en avait six, et au fond, des canapés plus tranquilles. Tout autour contre les murs, il y avait des bibliothèques d’alignées. Sur la gauche, après les deux premières tables, se présentait un bar où on servait le café, le chocolat et les desserts – des desserts à se damner, promis – ainsi qu’un monte-charge qui donne dans la cuisine au sous-sol. Après le bar, il y a une ouverture sur la gauche, qui donne sur une petite pièce où des livres sont également présents. Il y a seulement une table ici, l’espace café étant plutôt réservé à la grande salle. Sur la droite dans cette pièce, y a un escalier qui donne vers le bas, la cuisine, et un escalier pour le haut, mon appart’. Oh, des toilettes ? Ouais, vous avez aussi, mais en face. Je sais, je devrais faire un plan, dès que je peux, je le fais, pas de soucis.

Je le guidais dans les escaliers jusqu’en haut. C’était pas bien neuf ou bien rangé, mais à moi seul, j’avais plus de trente mètres carrés. Ouais, c’est énorme pour un célibataire, mais j’y peux rien, l’appartement était presque aussi grand que la librairie en bas. Et bon, j’dois bien reconnaitre que côté loyer, c’était assez la galère. Du coup, la plupart du temps, j’étais seul pour gérer la librairie, et parfois, j’avais quelqu’un le week-end. Faut pas s’étonner si je ne venais pas souvent à la colonie le reste de l’année du coup. Ouais, revendre l’appart de mon père m’avait pas mal aidé, mais j’avais toujours un loyer à payer, malgré l’avance énorme que cela avait représenté à la banque. Ouais, donc, je bossais. Beaucoup. Mais j’avais toujours du temps pour mon meilleur ami, surtout quand il avait une tête pareille. Je le laissais s’installer dans le salon, et posais le sac dans la cuisine, avant de ranger les trucs au frigo, et d’en sortir deux bières. William était dans le canapé, et je lui en tendis une, avec un léger sourire moqueur. « Allez, avoue tout à tonton Jake. » Avant de me laisser tomber lourdement à ses côtés.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake]   Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake] EmptyLun 3 Nov - 23:12


     

     

     Jake & Willy
     Et pourtant tu verras nous marcherons près de toi.

     Quel gonflé ce petit con. On a pas idée d’être aussi mal poli dès le début. Il y a des gens qui disent bonjour lorsqu’ils voient un pote, Jake dire bonjour, l’utopie par excellence. Puis d’abord, si Will avait décidé de passer sa vie sur le perron, c’était sans problème, alors qu’est-ce que l’autre râleur à la con venait l’emmerder ! Tout de suite insulter son meilleur ami mit William dans une joie sans borne, peut-être même qu’il devrait prendre sa tête de feignant par excellence et la mettre dans le mur pour lui montrer qu’il n’avait encore rien foutu et qu’en plus niveau forme physique c’était la joie. S’entendre dire que la tronche que monsieur Stuart n’était pas au goût du demi-dieu le fit doucement sourire. C’est sûr que Jake avait l’air en forme. La fatigue se voyait et tous les baumes de rasages que jolie cœur pouvait prendre n’arrangerait pas sa tête de déterrer. William croisa les bras feignant la nonchalance tout en répliquant avec un certain plaisir.

"C’est de t’attendre depuis au moins trois heures qui me fait cet effet-là, pauvre idiot. "

La porte de Jake était très confortable, non sérieux l’envie de bouger n’était pas spécialement présente, de toute façon après avoir passé quelques minutes en vol, ses jambes étaient un peu en coton. Les pégases, les gens ont beau trouver leurs robes scintillantes, leurs ailes géniales, leur vol fluide, ça fait un mal de chien ! Chaque secousse est ressenti par le cavalier comme s’il passait dans une centrifugeuse, Will n’aimait décidément pas le vol à dos de pégase mais n’ayant rien trouvé de plus rapide et discret. Il était bien obligé de mettre de côté ses jugements sur le vol de pégase. Il toussota d’un air faussement gêné lorsque Jake osa prétendre qu’il gênait, mais quel manque de savoir vivre. Il se leva d’un bond tout en  lui donnant un coup dans l’épaule.

" Voilà pourquoi je ne paie jamais mes consommations chez toi, t’es un tel connard. "

Enfin ce n’était qu’une semi vérité. Pour sûr que Jake trouverait quelque chose à redire s’il posait de l’argent sur le comptoir. Du coup Willy avait trouvé une technique doublement plus efficace. Au lieu de montrer à Jake qu’il lui donnait de l’argent. Lorsqu’il prenait une après-midi pour garder le café, il mettait tous les billets qu’il avait sur lui dans la caisse et prétendait avoir fait une après-midi très rentable. Ce qui permettait et de se moquer de son meilleur ami et de pouvoir l’aider discrètement. Est-ce que le fils d’Iris était dupe, aucune idée, Willy n’en parlait pas et d’ailleurs ne comptait pas en parler. Fallait bien aider le patron qui devait galérer même s’il était trop fier pour la ramener.

Tout en traversant le lieu, Will constata que c’était toujours aussi bien rangé. Lui qui croyait que Jake serait bordélique, pas du tout, c’était impressionnant. Les escaliers, que dire d’eux excepté qu’il leur faudrait un bon coup de peinture un de ces quatre. Si possible, il faudrait même le faire avant que la situation au campement s’aggrave, le fils de Dionysos hocha la tête lorsqu’il se proposa de faire ça ce week end. Enfin, il faudrait qu’il y ait plein de monde afin de ne pas avoir Jake dans les pattes à stresser pour rien, un peu lorsqu’ils avaient retapé ensemble la « salle aux canapés » comme le proprio la nommait. Une véritable torture, jamais content le fils d’Iris, mais bon c’est vrai que le résultat était splendide.

" Ça te dérangerait de me passer le double des clés au fait ? "

Il était peut-être temps de poser la question, c’est vrai qu’en été il y avait le saisonnier qui avait besoin du double mais William était capable de dépenser quelques malheureux dollars pour lui faire un triple à ce saisonnier. De plus, l’argument logique était que ça éviterait d’attendre Jake, qui prévenait jamais, dans le froid. Même si en ce début du mois de Novembre, ce n’était pas non plus un froid polaire, mais quand même !

Les habitudes avaient la vie dure ici, Willou avait l’habitude de toujours aller s’installer dans le salon en attendant Jake qui se faisait certainement une joie de lui faire tester toutes les bières qu’il trouvait dans le commerce. Si le fils de Dionysos s’était installé doucement, l’autre là, c’était la pire brute au monde. Il s’affala en prenant soit dit en passant toute la place dans le canapé, faisant râler William qui lui laissa la plus grosse place, comme à chaque fois. Tout en goûtant la bière du jour, essayant d’éloigner cet esprit critique qu’il avait pris au palace dans lequel il bossait. Il trouva le goût assez bon et but quelques gorgées avant de se tourner vers  son ami en balançant la phrase qu’il avait pourtant analysé, réfléchi et préparé.

" La demi-déesse que je devais guider est morte. "

Aucune tristesse dans sa voix, pas de gorge enrouée ni quoi que ce soit. Premièrement parce qu’il savait que ces choses arrivaient et qu’il n’était pas entièrement fautif dans l’histoire. Mais le deuxièmement était plus important, il avait cher payé sa minute d’étourdissement et manqué d’y passer. Quant au troisièmement, la honte qui l’avait saisi et qui ne le quittait pas depuis que la fille d’Héphaïstos lui avait balancé qu’il n’avait pas su la retenir. Sans pour autant avoir trouvé comment il aurait pu l’empêcher de partir, la blessure était totalement rouverte et il n’arrivait pas à se défaire de cette impression d’avoir encore tout foiré. Alors certes, sa voix neutre était totalement dégueulasse, il n’était qu’un connard de ne ressentir qu’une vague déception mais il ne choisissait pas ses priorités et c’était le seul sujet qu’il était capable d’aborder pour le moment avec Jake. De toute façon, il s’était refait la scène quarante fois dans sa tête. Il savait parfaitement quoi dire, enfin si c’était aussi concluant que sa phrase sur la mort de la fille, il ne risquait pas de convaincre quelqu’un. Afin de ne pas avoir à regarder Jake, William prit sa bouteille de bière et en bu quelques gorgées afin d’inciter son ami à faire pareil. Les gens fonctionnent souvent ainsi avec de l’alcool, lorsqu’un boit, l’autre se sent obliger de l’accompagner. Etrange comme fonctionnement.
     
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MessageSujet: Re: Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake]   Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake] EmptyMar 4 Nov - 23:18

Will & Jake


« Bien sûr. » La question ne se posait pas. Willy était toujours le bienvenu dans ma baraque, que ce soit à l’étage en dessous ou ici, à l’appart. Bon le gars pouvait être un peu chiant parfois – nan j’plaisante – enfin surtout quand il pensait que son café était meilleur que le mien. De quoi me faire hausser un sourcil sceptique, et d’hésiter à lui tapoter le dos gentiment en sous-entendant clairement un « Bien sûr mon gars, si tu le dis. » même si je devais bien reconnaitre qu’il faisait de bonnes journées. Avec ma chance, il appelait des midinettes que je ne connaissais pas en leur racontant des bobards. Okay, William n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler un coureur, mais peut-être qu’il a des combines dont il ne m’a jamais parlé. Faut croire que même après autant d’années, il reste des trucs dont je ne sais rien. Bordel, j’me mets à parler comme un vieux maintenant. Bref, en apportant sa bière, je posais le double des clefs sur la table et m’effondrais dans le canap’. J’avais eu le droit à deux rendez-vous commerciaux pour les ingrédients dont j’ai besoin en cuisine, et pour le café. Je ne voulais que de la qualité, mais la qualité, ça a un prix, et les hausses sans raison commençaient sérieusement à me gonfler. Donc, de temps à autre, j’étais bien obligé de me transformer en homme d’affaires. C’est sûr qu’à 24 piges, je ne faisais pas sérieux à leurs yeux de vieux routards, mais je m’en tirais pas si mal que ça.

Boire avec lui me plaisait pas mal. C’était tranquille, et pour se détendre, y avait pas mieux. Ne comptez pas me voir dans un jacuzzi avec deux ou trois nanas, c’était pas mon truc. J’fais dans le une à la fois, et je le faisais bien. Sans être un dragueur invétéré, j’aimais à flirter légèrement, ça offrait un peu de piment à la scène. Bon, j’alignais pas les conquêtes non plus, c’était juste une façon d’être, histoire de passer le temps quoi. Même si cette conduite ne le laissait pas voir, j’étais romantique. Bref, on va pas faire dans le sentimental, ça craint là.

Woh. Comme manière d’annoncer, y a pas mieux. C’est sûr, Willy savait faire dans le dramatique. Je lui lançais un bref regard en coin, avant de reprendre une gorgée de ma bière. S’il s’exprimait ainsi, c’est que ça lui avait foutu un sacré coup. William n’était pas fan des responsabilités mais quand quelque chose lui tenait à cœur, il n’était pas du genre à tourner le dos, bien au contraire. Mon pote avait son caractère et sa propre manière de faire, mais il tenait à faire les choses bien. Et perdre cette fille, c’était mauvais signe. Est-ce qu’il doutait de lui et de ses capacités ? Est-ce qu’il éprouvait des remords ? William n’était pas faible, cela faisait des années qu’il connaissait la colonie, et s’il avait pu empêcher ce qui était arrivé, il l’aurait fait. J’avais confiance en lui. Et j’espérais qu’il n’était pas en train de débattre intérieurement sur le pourquoi du comment ça avait foiré. « Ok. » Avant de continuer à boire, et de me lever soudainement. Je tournais la tête vers lui, et captais son regard surpris par mes mouvements brusques. « Bon, tu le veux ton cours de pâtisserie, ou je t’apporte un mouchoir ? » J’étais dur d’apparence, et je sais que pour une autre personne, j’aurais l’air carrément sans gêne, et sans compassion. Mais ce n’était pas le cas. William s’était toujours foutu de ma tronche que je sache cuisiner, enfin surtout pâtisser, et cet échange constant de plaisanteries à ce sujet, avait entrainé ma phrase : « Ouais, ben crève pour que je t’apprenne. J’attendrais le jour où tu seras prêt, genre moins con. » Et parfois, Willy me taquinait là-dessus, parce qu’il avait pris ça à la déconnade, comme quoi, j’osais pas lui montrer combien j’étais nul en fait. Alors ouais, je lui proposais un cours de pâtisserie, pour lui donner matière à se foutre de moi, mais également, pour lui prouver qu’il était digne de confiance à mes yeux, et que je voulais lui confier un de mes secrets presque honteux. Enfin, s’il se souvenait de nos plaisanteries hein, parce qu’avec ce trou du cul, rien n’était sûr. Donc, j’attendais là, à le fixer dans les yeux pour qu’ils voient ce que reflétaient les miens. De l’amitié, de l’assurance, de la confiance, et bordel, tout ce qui pouvait convenir pour qu’il se lève de là, et comprenne qu’il n’avait pas foiré. Pas à mes yeux.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake]   Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake] EmptyDim 9 Nov - 11:47


   

   

    Jake & Willy
    Et pourtant tu verras nous marcherons près de toi.

    Le double des clés fut posé sur la table, pas la moindre hésitation dans ce geste. William referma les doigts sur le trousseau avec un certain plaisir. Ce n’était peut être pas grand-chose, il n’emménageait pas ici après tout. Il n’empêche que la marque de confiance de son meilleur lui faisait plaisir. Même si Jake était souvent, voir toujours ces derniers temps, dans sa boutique. Will pourrait passer donner un coup de peinture sans avoir l’inspecteur des travaux finit sur le dos. Même si l’inspecteur des travaux fini était sans doute la seule personne avec laquelle Will se sentait bien. Leur amitié avait résisté à beaucoup de choses, une quête sordide, aux peines de cœurs des deux côtés. Même lorsque Jake avait passé moins de temps à la colonie afin de monter sa petite entreprise, cela n’avait pas été une cause de rupture. Si la plupart du temps les amitiés d’enfances périssent parce que les vies des gens évoluent différemment, ils avaient fait en sorte d’évoluer dans le même chemin. Toute la gloire revenant à William –bien entendu – puisqu’il avait été capable de s’adapter, de faire le mur pour le rejoindre. Si l’entreprise de Jake avait été bien plus florissante, il aurait sans le moindre doute déposé son CV pour être embauché à temps plein. Tout d’abord ça éviterait le saisonnier d’il y a deux ans. Ce gars était une plaie, Will ne l’avait jamais apprécié. Déjà le premier jour l’autre l’avait pris de haut, ce qui n’était en soit pas grand-chose mais de là à lui bloquer l’entrée. Euh, faudrait veiller à ne pas se sentir tout puissant parce qu’on est embauché par Jake, surtout que niveau patron cool, il n’y a pas mieux. Il n’empêche que cet été avait été une sacré torture, en plus l’autre gugus n’était pas bon. Ses cafés ne valaient pas grand-chose, à côté le fils d’Iris était un dieu vivant.

Bon bien sûr, William n’étant pas non plus un ange, il avait été ici bien plus que d’ordinaire pour agacer le saisonnier qui avait été ravi de quitter son emploi fin août. Le problème c’est que Jake ne roulait pas sur l’or et n’était pas du genre à arnaquer les gens, du coup Willy gardait son emploi pour ramener de l’argent et s’entraîner jusqu’au jour où il pourrait aider ici à plein temps. Le fils de Dionysos regrettait assez de ne pas avoir fait d’étude pour devenir homme d’affaire, excepté qu’il n’arrivait pas bien à lire, que rester assis sur une chaise, c’était une véritable torture. Enfin sauf à l’époque où il avait été avec Charlie, il pouvait passer des heures à rester installé et observer pour apprendre. D’ailleurs, il n’avait jamais réussi à faire ce qu’elle faisait, même avec la meilleure volonté du monde. Incompatible jusqu’au bout, c’était peut-être ça qui avait poussé la jeune fille à se dire stop. Est-ce qu’il pouvait se reprocher d’avoir été trop investi, l’erreur de la première vrai romance lui laissait un goût amer en bouche. Il n’arrivait plus à voir les filles pareilles, il en appréciait certaines encore maintenant. Ne serait-ce qu’Anastasia, bien qu’au départ Willy ne soit pas fan de foutre la merde ni quoi que ce soit mais si pour atteindre Charlie, il fallait s’en prendre au frérot intouchable, il était partant. Surtout que camarade Matthew n’était pas un ange, plutôt une espèce de con qui jugeait sans savoir.

Le ok de Jake fit revenir William  au temps présent, il avait tellement serré le porte clé  qu’il avait la trace de celui sur la paume. Sans attendre, il le glissa dans sa poche tandis que Jake lui proposait un cours de pâtisserie. Il fronça les sourcils un cours instant, Jake avait pas dit qu’il lui apprendrait quand il serait moins con. Depuis quand tuer quelqu’un par son incapacité à la retenir, tien une autre fille qu’il n’avait pas réussi à retenir, rendait moins con. Peut-être qu’il devrait demander à quelqu’un comment on empêche les filles de s’enfuir. Oh quoi que, une grande baffe pour l’assommer devait avoir cet effet-là. Terroriser pour garder les filles, mais quelle bonne idée… Si seulement il était juste un peu plus égoïste et plus manipulateur. Sans cesser de maudire Charlie pour ses propos qu’il trouvait insultant en fait. William se redressa d’un coup et se dirigea vers la cuisine avec un sourire provocateur.

" Tu m’apportes un mouchoir, je te le fais manger. "

L’impatience d’apprendre fit briller les yeux de Willou, oh il était persuadé que ce cours allait foiré. Jake devait acheter hyper cher ses gâteaux et tenter de faire gober aux autres qu’il les faisait lui-même. Enfin Jake est un hyperactif, la probabilité pour qu’il reste dans la cuisine à faire des gâteaux était ridicule. Surtout qu’il devait tester toutes les sortes de café qu’il achetait par ci par là, et donc demi-dieu énergique plus café égal pile d’énergie. Même si les américains ne sont pas réputés pour leur café fort, Jake mettait une dose importante de caféine dans sa boisson. Il n’empêche qu’il était bon son café et que ça fonctionnait assez bien sa petite librairie café machin chose. Il devrait vraiment lui donner un nom d’ailleurs, Will se ferait une joie de peindre la vitrine du magasin ou même de faire des petits cartons et les déposer partout pour aider. Surtout que la proposition de Jake sur le cours de cuisine signifiait autre chose. Le fils de Dionysos n’était certainement pas devenu plus intelligent, il n’avait pas appris de son erreur puisque ne la comprenant pas du tout. A la limite, la seule chose qu’il avait retenu de cette histoire, c’était qu’il faut rester alerte même face à la mort. Il s’adossa contre le frigo se doutant que Jake agissait ainsi uniquement pour lui changer les idées, ce qui était assez ingénieux puisque depuis une semaine Will n’y arrivait tout simplement pas. En fixant son meilleur ami, il se moqua comme à chaque fois que Jake parlait de cuisine.

" Allez viens me montrer comment tu empoisonnes les gens. J’ai hâte de devenir un meurtrier à mon tour. "

   
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MessageSujet: Re: Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake]   Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake] EmptyLun 10 Nov - 21:05

Will & Jake


La cuisine était ouverte sur le salon, grâce au bar qu’on avait retapé Willy et moi. On avait fait nos vrais mecs ce jour-là, à chercher comment faire les choses bien pour ne pas seulement avoir l’allure de bricolos du dimanche, mais plutôt de professionnels qui assurent. Et j’devais bien reconnaître que ça en jetait. Le bar avait de la gueule, et je ne compte pas le nombre de fois où William s’y était assis pendant que je préparais le petit dej’. Oh, il avait toujours un truc à redire, hein, mais en attendant, il les bouffait quand même mes croissants français. Alors comme ça, j’faisais un peu gonzesse dans mon genre pâtisserie ? Faut croire qu’il devait avoir un ptit truc pour les mecs aux talents dits féminins, m’enfin bon, je n’irais pas le lui répéter, ou il serait bien foutu de m’en coller une ce con.

Levant mon cul pour rejoindre la cuisine, je commençais à sortir les ingrédients un par un, sachant instinctivement qu’il finirait par se ramener. Le plus simple, ce serait encore les cookies. Au moins, on pourrait les bouffer ensemble, et éviter les flots de larmes qui nous feraient ressembler à des débiles et qu’on regretterait obligatoirement. S’épancher sur nos problèmes, ce n’était pas vraiment notre genre, même si ça nous arrivait de discuter de tout et de rien. Et également de raconter nos galères. William savait pour mon père, et s’était montré présent durant cette période, respectant mes humeurs parfois moroses, et pas franchement agréables. Il a été là lors de l’achat de cet endroit, des moments où il fallait retaper les pièces. Bordel, ce qu’il avait pu être ronchon quand il avait fallu porter les canapés. Okay, je pouvais compter sur lui en toute occasion, mais s’envoyer des piques dès qu’on grognait, c’était aussi la force de notre amitié.

Le crétin s’approcha, un sourire malicieux aux lèvres, et ça ne loupa pas. J’eus le droit à une de ses répliques, qui me fit hausser un sourcil, accompagné d’un rictus moqueur. « C’est sûr que ce serait plus utile que toi sur un champs de bataille. » Bim. Tous deux avaient eu l’habitude de s’entrainer ensemble. En même temps, c’était pas difficile. Entre William, fils de Dionysos et moi, fils d’Iris – genre la déesse la moins crédible de toute la colonie – on avait fini par tourner le dos aux Apollon et aux Arès, pour batailler entre nous. Et on était pas mauvais, hey. Depuis les années, on avait roulé notre bosse, affrontant des moments plus ou moins rudes, qui laissaient parfois un goût amer dans la bouche. Chose que je supposais être le cas aujourd’hui alors qu’il venait de lâcher sa bombe. Je n’étais pas certain qu’il l’ait avoué à qui que ce soit d’autre, mis à part Chiron. Et Ana, peut-être. Mais ce n’était pas facile de parler de ses mauvaises expériences, surtout lorsqu’on se sent coupable. Et je le connaissais assez, mon débile de pote, pour savoir que ça devait être le cas.

« Okay, minus, on va voir si tu sais au moins compter. Je sais, j’suis dur avec toi, mais tu peux le faire. » Le ton était ouvertement moqueur, mais encore une fois, c’était notre truc. Se chamailler, comme diraient d’autres. J’avais sorti divers ingrédients, ainsi que des bols, et une balance. Oh, et une recette. De ma grand-mère. Du coup, on se fout pas de l’écriture trop féminine, hein. Enfin bon, ça n’allait pas louper, sachant qu’il n’avait jamais eu le droit d’ouvrir mon carnet de recettes. Le livre était caché dans mon appart, et Willy l’avait déjà grillé, mais je ne l’avais jamais laissé défaire l’élastique. Là, il avait l’exclusivité d’une des fiches, le veinard. Je m’approchais du frigo auquel il était adossé quelques secondes plus tôt, et sortis quelques œufs frais. C’était toujours sain dans mon frigo, merci papa de m’avoir conditionné à la bouffe naturel. Pas le bio, non, juste que cuisiner, c’est moins cher. Bien sûr, ça nous était déjà arrivé de s’faire livrer une pizza pour nous deux, devant un film américain à la con, dont les effets spéciaux ont dû coûter quinze mille fois mon chiffre d’affaires annuel. Ouais, j’exagère peut-être. Si peu.

J’allais préchauffer le four, et sortis la plaque de cuisson, sur laquelle je déposais une feuille de papier sulfurisé. Et tout en faisant ça, je demandais l’air de rien : « A qui en as-tu parlé ? » Ouais, au temps prendre la température en sachant à combien de personnes, il avait raconté son histoire. Pas la peine d’expliquer que si le nombre n’était pas élevé, c’est qu’il s’en remettait vraiment pas. Au pire, je lui demanderais s’il veut squatter. Y avait une deuxième chambre dans l’appart, pas bien grande, mais très correcte pour une ville comme New-York. Elle se trouvait sur ma gauche, alors que je faisais de nouveau face au salon, et mesurant la farine pour la lui donner ensuite. Il se débrouillait, et j’avais rien dit jusqu’à présent. J’attendais en fait. C’est ce que faisait un vrai pote, non ?
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake]   Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake] EmptyMar 11 Nov - 0:17


   

   

   Jake & Willy
   Et pourtant tu verras nous marcherons près de toi.

   Le problème de Jake ce n’était certainement pas son hyperactivité, elle se manifestait visiblement pas pour les recettes. La farine et le sucre à côté dans le placard ? Bien sûr que oui, pourtant il les sortit un par un. C’est au cas où la farine était mutante ou affamée et qu’elle mangerait son copain le sucre. Non Jake était tout simplement maniaque, c’était une véritable catastrophe. William n’y faisait pas spécialement attention habituellement, déjà parce qu’en premier lieu, il y avait toujours un truc à grignoter ici, testeur de Jake privé. Attention monsieur Stuart avait un certain galon tout de même. Il faut dire que Jake cuisinait quand même bien, bon il avait un livre de recette magique qu’il ne partageait pas. Si William en avait été peine les dix premières secondes où il avait réussi à trouver la fameuse planque, pas très bonne mais bon Jake savoir cacher quelque chose, cte bonne blague. Donc il avait à peine réussi à mettre la main sur le paquet, qu’un fils d’Iris, non pas d’Eris, le gamin de l’arc en ciel là, était venu lui arracher des mains comme si William allait le brûler. Ce qui n’était clairement pas le cas, s’il y a bien une chose à laquelle Will tenait c’était leur amitié et il ne se serait jamais permis de lui faire du mal.  Quoi qu’il en soit, il avait passé l’éponge rapidement sur le fait que Jake ne veuille pas qu’il prenne ses recettes. En soit cela voulait juste dire que Willy était le plus grand cuisinier de toute la planète et qu’avec des recettes magiques, il ferait un malheur. Rêver c’est permis d’abord. Pour en revenir à nos gâteaux. Une fois tous les ingrédients sortis minutieusement, un exploit que ça n’ait pas prit plus d’une heure, monsieur très mauvais cuisinier trouva le moyen de charrier William. C’était totalement faux, sur un champ de bataille, Will était ce qu’on appelle un héros… Ouai, enfin pas trop. Disons plutôt que William savait se défendre et défendre les autres, même si ces dernières années, il en avait un peu rien à faire des autres. S’ils n’étaient pas assez grands pour se défendre tant pis. Enfin si en pensée Will pensait cela, ses actions étaient totalement différentes, il intervenait toujours. Avec un petit air suffisant, William se pencha vers son meilleur ami.

" J’ai honte pour toi. Quelle mauvaise foi. Les gens se prosternent quand ils me voient sur les champs de batailles mais t’es trop occupé à m’admirer pour t’en rendre compte."

Pourtant lorsqu’il se fit traiter comme un légionnaire romain. Il prit une posture militaire et se mit au garde à vous. Minus, pas tant que ça, ils devaient faire à peu près la même taille. Enfin, si jeune William s’éclatait à mesurer leurs centimètres, ce qui n’était d’ailleurs pas toujours à son avantage. A présent il s’en fichait complètement, l’important c’était plutôt d’être bien dans sa peau. Quoi que dans ce domaine, le fils de Dionysos avait visiblement de gros soucis, enfin sa peau devait être bien tendre, vu que le monstre avait perforé sa peau comme si ça avait été du beurre. Si seulement Willy avait eu la présence d’esprit de faire de l’humour à ce moment-là. Non, il avait juste été complètement déboussolé, ses réflexes de guerriers lui avaient juste permis de sauver sa vie aux détriments de son esprit qui vivait dans une brume permanente depuis les récents évènements. Brume qui s’évapora lorsque la recette fut posée sur la table devant les yeux du nouveau légionnaire. Pourtant, il ne fit pas le moindre geste pour l’attraper, essayant en vain d’ignorer la curiosité de connaître ce détail. Jake n’aimerait certainement pas qu’on lise derrière son épaule, Will se contint même si c’était assez compliqué pour le coup. Sans lire ce qu’il y avait écrit, son regard ne se détachait pas de la feuille. L’écriture était certainement l’une des plus jolies qu’il lui ait été donné de voir. Rien en commun avec l’écriture en patte de mouche de Jake, fallait voir l’état de ses carnets de comptes sans ordi. Une torture pour les yeux, l’écriture était belle, donc pas la sienne. Ah moins que Jake fasse des lignes pour s’entraîner à écrire. Willou leva le regard vers son meilleur ami pour être certain que ce n’était pas le cas. Sauf que le gars en question bougeait déjà, faire préchauffer le four et tout le tralala. Décidément, il était décidé à se montrer responsable. Will l’observa avec attention, se renfrognant imperceptiblement lorsque la question fut posée.

L’envie de répondre n’était clairement pas présente, à quoi bon passer pour le crétin de service incapable de tenir sa langue quand il y a Charlie dans les parages. Il avait tout fait pour l’éviter cette espèce d’hypocrite. Il avait accepté sans broncher le premier coup bas, accepter de ne plus lui parler même si le premier été il avait espéré qu’elle se dirait qu’il n’était peut-être pas si inintéressant. Il avait même essayé, catastrophiquement faut le dire, de réparer un objet comme elle savait le faire. Non seulement l’objet en question croupissait au fond d’un étang, ça devait faire un sujet de discussion passionnant pour les poissons, mais en plus ils n’avaient jamais été ensemble plus de trois minutes sans qu’il n’arrive à contenir son agacement et sa rancœur à son égard. Et la seule fois où il tentait maladroitement de faire la paix, elle le démolissait pour son plus grand bonheur à elle sans qu’il ne sache d’où lui venait cette haine. Ok il n’était pas agréable comme gars avec elle, n’empêche qu’il n’était jamais allé aussi loin. Ce n’est pas comme s’il était le seul fautif dans l’histoire, certes il n’avait pas eu la puissance nécessaire pour la retenir mais il n’était pas préparé non plus à ce qu’elle le repousse. Non s’il acceptait assez facilement les coups de bas de cette fille, le dernier était tout simplement trop impressionnant pour qu’il arrive à en sourire, à en plaisanter et à l’insulter pour la forme. La dose de farine devant les yeux, il versa sans même s’en rendre compte la préparation dans le saladier, puis finit par répondre à la question posée il y a de cela une éternité.

" Keystone. "

Il fronça les sourcils et parce qu’il était complètement à l’ouest,  il eut le malheur d’allumer le batteur. Sauf qu’il n’y avait que la farine dans le saladier, farine qui s’empressa de s’échapper du saladier sous les fouets électriques et alla décorer de blanc les têtes de Jake et de William, ainsi que la déco. Le jeune demi-dieu cligna des yeux hébété, merde il avait peut être fait une boulette. Il toussota d’un air un peu gêné avant de préciser à peine de mauvaise foi.

" C’est parce que t’étais trop lent. Trois heures par ingrédient, tes gâteaux doivent être périmés quand tu les donnes aux clients mon pauvre Jake. "

   
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MessageSujet: Re: Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake]   Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake] EmptyMar 11 Nov - 21:59

Will & Jake


Le truc, avec ce mec, c’est de ne pas trop en faire. Sinon, il fonce direct et personne ne peut l’arrêter. Même pas moi. William était cool, y a pas à dire, et quiconque avancerait le contraire aurait à faire à moi. Mais parfois, ce qu’il pouvait être gonflant. Un vrai chieur qui voulait avoir le dernier mot. C’est un peu comme ça qu’on est devenus amis en un sens. Parce qu’on était incapable d’être dans la même pièce, sans se lancer une pique ou deux. Rien de bien méchant, juste ce qu’il fallait pour mettre de l’ambiance et se retrouver avec un sourire complice malgré nous. Ce gars est une tête de mule, c’est garantie, mais il a découvert qu’il n’était pas le seul à la colonie dans ce cas. Et faut croire qu’une sorte de magie cosmique a agi, ou un truc complètement débile dans le même genre, puisqu’on a fini par devenir potes. Et pas que des connaissances à la con, dont le premier se détourne de l’autre dès que les ennuis arrivent hein, nan, un vrai lien de la mort qui tue, comme disent les gosses. Et moi, visiblement.

Et voilà, de fil en aiguille, entre les gueguerres orales, les entrainements à la con où ça se termine plutôt en éclat de rires et moqueries visant les Arès trop sérieux, on a réussi à rouler notre bosse jusqu’à nos 24 ans. Mais il y eut bien des étapes avant qu’on ne parvienne à en sortir indemne. Mettons déjà les problèmes financiers, ça, c’était franchement la galère. Et puis, les soucis familiaux. Il n’y avait pas seulement mon père dans la balance, non, il y avait la famille de William. Je ne sais pas trop ce qui se passait de son côté, il n’en parlait que très rarement, mais j’avais l’impression qu’il y avait réellement un truc qui clochait. Comme s’il me manquait une pièce du puzzle. Mais j’insistais pas, et j’attendais. Si jamais Willy voulait m’en parler un jour, je serais là. Comme pour nos déboires amoureux. J’avais eu quelques histoires. Plus ou moins longues dont je n’ai pas envie de parler d’ici. Surtout parce que ce qui importait dans ce thème, c’était plutôt le cœur de William. Ce mec est tombé amoureux. Une fois. Profondément. Et rien que d’y penser, mon esprit s’embrume, et mes yeux s’étrécissent.

Alors quand il prononça ce nom, ce fameux nom, je marquais un temps d’arrêt dans mes agissements. C’était le nom de famille de Charlie. La petite brune à la taille fine, et à l’air suffisamment revêche pour se méprendre sur ses intentions. Je savais au fond de moi qu’elle n’était pas une mauvaise fille, mais pour le mal qu’elle avait fait à mon meilleur ami, il m’était difficile de rester dans le même espace qu’elle. Enfin, ça, c’était les premiers étés. Parce que je pensais qu’avec le temps, William finirait par l’oublier. Au lieu de quoi, il a toujours éprouvé de la rancœur et de la colère envers cette gamine solitaire. Et ça m’agace un peu. J’ai bien essayé de le brancher avec une ou deux filles bien fichues, qui n’avaient d’yeux que pour lui, mais Willy est un romantique au fond, et ça n’a jamais fonctionné. Parfois, je me demande si ce mec a encore des sentiments pour elle, et puis après, tout ce que j’espère, c’est qu’il finisse par la supprimer de son esprit, au lieu de se faire du mal ainsi.

« Comment tu en es arrivé à lui parler à cette fille ? » J’étais calme, l’oreille aux aguets. Parce que ça m’intéressait vraiment. En même temps, y avait de quoi être surpris. Charlie était à mes yeux, la dernière personne à qui il aurait pu parler de cette mésaventure. Mais alors, bien la dernière personne. Et puis, le temps que je réfléchisse à ce qu’il venait de me sortir, Willy allait appuyer le bouton du batteur. « Non, attends ! » Trop tard. Une explosion de farine se provoqua dans la cuisine et on se retrouva comme deux glandus avec trente ans de plus. La joie. A sa réplique, je roulais des yeux. « On est plus vieux que les plus vieux des demi-dieux maintenant, bravo. Au moins, on sera exemptés de quêtes. » Youhou. Ils allaient pouvoir imiter des grands-pères avec des fausses cannes, et faire rire les gamins. Riant un peu, avant de tousser parce que je ne venais d’avaler une bouffée de farine, je me tournais pour chercher deux éponges, et lui en lançais une. « Allez le maladroit, essaye de ne pas faire pire que ça. » Rolling Eyes
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake]   Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake] EmptyJeu 13 Nov - 22:15




Jake & Willy
Et pourtant tu verras nous marcherons près de toi.

Que dire de la décoration de la cuisine. Tout d’abord, il paraît évident que la farine n’est pas la meilleure décoration au monde. Même si au premier abord c’est sympa, ça a une texture assez sympathique. Sauf que la farine c’est sensé rester dans un récipient. Ce qui n’était pas du tout le cas à présent. William sentait une espèce de grumeau dégueulasse sur sa langue, le goût n’était franchement pas bon. Puis même la texture quand il y avait un tout petit d’eau, ça devenait coton à manger. Non celui qui avait eu la bonne idée de ne pas rajouter d’ingrédients était un imbécile. Un regard en coin vers le fautif, toujours la faute du fils d’Iris, et après ça se disait pâtissier, aie aie, la profession avait bien du souci à se faire. Alors que la logique aurait voulu que William soit mal à l’aise ou se sente coupable, ce n’était pas vraiment le cas, voire pas du tout. Pour cause, il était préoccupé par la question. C’est vrai qu’il aurait très bien pu garder le silence auprès de cette pimbêche trop bien pour tout le monde. Le vrai problème de Charlie ce n’était absolument pas un besoin de solitude, naaah c’était pire que ça, mademoiselle Keystone était supérieure à tous que ce soit par sa façon d’agir, de penser ou même d’aimer. Le dernier point étant à bannir de son vocabulaire, les gens qui aimaient Charlie étaient rangés dans la catégorie poubelle. Allez hop ça c’est fait. Il n’empêche que la petite poubelle William avait une fois de plus exprimé ses émotions, dans un tout autre registre que l’amour pathétique dont il était capable il y a quelques années. D’ailleurs, ça n’aurait servi à rien de revenir là-dessus, il ne savait toujours pas et voulait s’en foutre. Est qu’avouer la merde dans laquelle il s’était foutu auprès de Jake ne le ferait pas passer pour un faible ? Enfin il s’agissait tout de même de son meilleur ami, il connaissait beaucoup de choses de sa vie, il connaissait cette étrange non-relation qu’il avait Charlie, une relation basée sur… la rancœur et une envie de lui mettre la tête sous l’eau, non en fait non ça peut être pas. La seule chose qu’ignorait Jake de sa vie, que tout le monde ignorait sans exception c’était Quinn, il n’était toujours pas prêt à aborder ce sujet. Avoir une sœur c’est sympa, tout le monde en a envie, mais la sienne était incroyablement absente de sa vie. Will n’avait pourtant pas merdé, difficile de merder à même pas cinq ans, il n’empêche qu’il ne pouvait pas effacer cette absence de l’esprit de sa sœur, ce qui l’embêtait pas mal d’ailleurs.

Finalement, afin de se défaire de ce genre de pensées non agréable, ne sachant pas exactement quel était le point positif dans sa vie excepté sa perfection. Ça c’est vrai que c’était quelque chose de classe. William finit par se décider de dire la vérité, ce n’était pas si grave s’il paraissait faible, il l’avait été, tout comme il était toujours aussi idiot quand il s’agissait de Charlie, il espérait du fond du cœur que cette fois ça avait été la goutte d’eau et qu’il n’essaierait même plus de s’approcher. Pourtant il en doutait lui-même, finalement il valait mieux parler de ce qui l’avait poussé à avouer des choses à miss.

" Elle m’a sauvé la vie. Je la comprends pas, elle me déteste et veut me démolir mais elle est capable de me sauver la vie. Du coup j’ai bien dû expliquer pourquoi je m’étais fait démolir par un monstre. "

La suite de l’histoire de la farine fuyante revint en force avec un Jake plein d’humour qui trouvait que ce serait l’occasion idéale pour ne pas faire de missions. Oh de toute façon, Will n’avait pas prévu d’en faire pour le moment, il savait faire semblant d’être malade. Depuis le temps qu’il avait appris à simuler un mal de ventre pour sécher les cours, ça marchait même avec Chiron tellement Willy imitait bien les malades. Certes ce n’est pas glorieux mais risquer sa vie avec quelqu’un d’autre qu’Ana ou Jake ce n’est clairement pas dans les projets du jeune homme. Même si à l’époque il avait adoré en faire avec Gautier, même si lui tombait vraiment malade… pendant les quêtes, il y a des gens vraiment poissards. Quoi que le coup de la farine, être pris la main dans le sac en train de rêvasser alors qu’il voulait vraiment apprendre la cuisine de Jake. C’était à chaque fois délicieux et si le fils d’Iris le disait prêt, il fallait réussir. Du coup il murmura, non parce que c’était déjà compliqué de s’excuser, si en plus il fallait le crier, c’était tout qui s’effondrerait.

" Désolé pour la farine, j’étais ailleurs. "

Willou attrapa l’éponge pour nettoyer le plan de travail devant son nez. Par trois fois il éternua à cause des particules de farine qui lui chatouillaient le nez Ho ce n’était même pas de la maladresse si ça n’avait pas fonctionné, Will refusait d’être catalogué comme quelqu’un de maladroit, son esprit était parti en cacahuète à cause des problèmes de ces derniers temps. Cela pourrait arriver à tout le monde, même si ce n’était pas la première fois que le fils de Dionysos côtoyait la mort. Ce n’était tout de même pas le truc le plus joyeux au monde, et puis il y avait côtoyer la mort, risquer de se faire tuer par exactement la même chose et devoir sa vie à Charlie. Comment en vouloir à cette fille alors qu’elle était capable de se montrer humaine, avant de tout détruire. Non il ne comprennait pas les filles, vraiment c’était des êtres à part, bon même s’il n’était pas non plus désespérant, il y avait aussi Ana avec qui ça collait assez bien, plus facile de faire des choses sans sentiments, ça évitait les Charlie.
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MessageSujet: Re: Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake]   Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake] EmptyVen 14 Nov - 18:53

Will & Jake


Bordel, mais quel pas doué ce mec. Y en avait partout de la farine. Les murs, le comptoir, et le sol, n’en parlons pas. En fait, on se serait cru sur une scène de crime, parce qu’il suffisait de piétiner sur place, pour laisser des traces dans la poudre blanche. Il y avait la forme de nos pieds, et l’espace d’un instant, je fus hypnotisé par l’idée que je materais bien un bon vieux policier pour le coup. Y a bien un truc à suspens qu’on pourrait se regarder Willy et moi, non ? Ouais, ce n’était pas le moment. Mais il faut croire que mon esprit avait sa propre soupape de sécurité, histoire que je ne tombe pas sur William quand il faisait une connerie. Et le croyez pas quand il vous dit qu’il en fait jamais. C’est complètement faux, mais alors, complètement. Ce gars est capable de se gameller sur une ligne droite, sans bosse. Hum, peut-être que j’en rajoutais un chouia, mais quand on se regarde dans le dos d’une casserole et qu’on remarque tout le blanc sur nos cheveux, facile de vouloir se venger des trente ans qu’on vient de prendre d’un coup.

Attendez, pause sur aveu. Je tournais la tête vers mon pote lorsque ses mots vinrent enfin à percuter mon esprit. « Elle t’a aidé ? » Le concept était carrément flou dans ma tête. Cette meuf était totalement insensible quand ça concernait William, alors de quelle manière elle avait bien pu l’aider ? Et lui, il me dit qu’elle lui a sauvé la vie en plus. « Mais t’avais quoi pour être à deux doigts de crever ? T’es sûr que tu en as pas rajouté un peu, comme d’hab’ ? » Je dis plus rien, je dis plus rien. Mais vous ne le connaissez pas comme moi, cherchez pas. Du coup, j’attendais sa réponse, intrigué par les quelques informations qu’il avait si radinement lâché. Juste pour me saouler en fait, ou me frustrer. J’avais envie de savoir. Hey, ça fait des années qu’il n’y a pas eu d’épisode suivant dans leur ex-couple, alors il aurait pu me prévenir quand même. Que je sorte le pop-corn, quoi. Ah, il pense jamais à moi ce trou du cul. Bon, qu’il avoue que je comprenne un peu mieux la situation. Déjà, savoir qu’il avait été en danger de mort, ça m’avait foutu un coup, dont je n’avais strictement rien montré, préférant laisser mon esprit dériver sur toutes sortes de choses plus inutiles les unes que les autres. Choses que vous venez de lire, au passage. Mais ça, c’est un simple détail.

« Attends… » Ouais, je le laisse pas en placer une. De toute façon, il était occupé à s’excuser et à nettoyer ses conneries, donc pas plus mal en un sens. Je m’étais arrêté de bouger en même temps que je lui demandais d’attendre, et je réfléchissais. Oui, ça m’arrive. Le truc, c’est que j’étais un peu – beaucoup – troublé. Cette fille, je ne la connaissais pas vraiment en dehors de tout ce que m’avait raconté William. Bon, je l’avais côtoyé tout de même lors de leur été, mais ils étaient plus souvent tous les deux qu’autre chose. Le peu que j’en avais vu, m’avait semblé carrément solitaire, et réservé, pas du genre à se confier la gamine. Et que William ait réussi à entrer dans son monde, ça m’avait étonné. Mais bon s’ils étaient heureux, tant mieux. Seul bémol, c’est que Willy ne l’avait pas été longtemps, heureux. Mais alors pas du tout. A présent, il était amer, presque sauvage en amour, et je devais bien avouer que ça m’inquiétait de le voir comme ça. Charlie l’avait vraiment bousillé, mon pote, et rien que cette idée, ça me donnait envie de gronder et d’aller demander des comptes à cette fillette. Mais voilà, s’il me disait qu’elle l’avait aidé, ça me laissait un peu songeur. Sans compter qu’il disait… « Tu dis qu’elle te déteste ? » Mais à mon souvenir, c’était plutôt William qui l’évitait. Elle, elle avait juste l’air de s’en foutre, ce qui, au passage, la rend facilement insensible à mes yeux. Mais encore une fois, je juge pas. Perso, avec mes coups d’un soir, il doit bien y avoir quelques demoiselles qui m’en voulaient encore d’avoir quitté leur lit précipitamment. Je ne cours pas non plus, hein. Je m’esquive en finesse, nuance.

Je me remis à nettoyer silencieusement, cette fois. Mais je ne cessais de penser à l’état de mon coéquipier de galères. Déjà le fait de perdre sa protégée du moment, je savais combien ça avait dû le toucher. Pas difficile quand on le voit se ramener à mon café, le cul posé sur la marche comme un sdf en mal d’amis. Mais je commençais à me demander si son état n’était pas davantage dû au fait qu’il ait été confronté à Charlie, plutôt qu’à la perte en elle-même. Ouais, ça craint d’imaginer ça, mais je savais combien cette gamine avait pu foutre le bordel dans la caboche de William. J’aurais sincèrement aimé que ce ne soit pas le cas, et qu’il passe au-dessus. Après tout, ça faisait quatre ou cinq – toujours paumée sur la date, ah la la – ans maintenant, alors il était plus que temps de tourner la page. Avec une autre fille de préférence, histoire qu’il se remette un peu en selle. J’ose même pas imaginer combien il doit être en manque le gars. Se taper une demoiselle de passage, ça peut aider, mais les sentiments, y a rien de meilleur. Promis.
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MessageSujet: Re: Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake]   Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake] EmptySam 15 Nov - 17:37


 

 

 Jake & Willy
 Et pourtant tu verras nous marcherons près de toi.

 L’éponge au départ, elle était d’une couleur différente du blanc, Will en était certain. Cependant à force de frotter, une pâte un peu visqueuse avait fait escale sur l’éponge. Du coup, il faisait couler un mince filet d’eau tiède, il paraît que ça part mieux quand l’eau est plus chaude. Tout en essorant au maximum l’éponge observant la couleur laiteuse de l’eau, il écoutait les propos de Jake qui semblait avoir du mal à comprendre certains propos tenus par son meilleur ami.  Il faut dire que c’était étrange, ouai Charlie Keystone était capable d’aider. Ce n’était donc pas William qui avait des problèmes avec cette fille, elle était réellement sans cœur puisque Jake lui-même avait du mal avec le mot aider. Néanmoins, le fils de Dionysos n’acquiesça pas, oui elle avait aidé mais il n’avait pas encore saisi pourquoi. L’inquiétude de Charlie avait-elle existé à ce moment-là, pourquoi n’était-il pas télépathe à la fin, il aurait adoré savoir tout ce qu’elle pensait de lui. Même si ça serait le voyage le plus douloureux de toute une vie mais au moins il pourrait expliquer à Jake, et à lui-même pourquoi elle avait agi de la sorte. Non, nul besoin de préciser à Jake qu’il n’était pas un vieillard sourd comme un pot, de toute façon, il le savait depuis longtemps cela. Sans la moindre diplomatie, ce mot était tout simplement banni du vocabulaire d’Andrews depuis toujours. Qu’est ce qu’il avait, faudrait veiller à faire connecter vos neurones jeune fils d’Iris, ça grille dans votre cerveau. Un demi-dieu quand il manquait de mourir la plupart du temps, ce n’était pas d’une grippe mais bien à cause d’un monstre. A force de fréquenter des bouquins, de remplacer son meilleur ami par un Jules Verne, il est clair que Jake oubliait qu’il existait des monstres un peu partout. Non il n’avait pas simulé, il jeta un regard rempli de colère vers Jake en réponse à son accusation stupide. Comme si William aurait passé de son plein gré dix minutes avec une fille qu’il n’aimait pas, qu’il n’avait jamais aimé et qu’il n’aimerait jamais – Ouai gros mensonge -. Dans tout les cas, il n’avait pas simulé un quelconque mal, en même temps les infirmières ça n’avait jamais été son fantasme. Il avait tellement peur des piqûres que ce n’était même pas la peine d’essayer. De toute manière, Charlie pouvait confirmer ses dires, il n’avait rien simulé du tout ! C’était bien Jake de prétendre des choses pareilles, ce n’est pas comme si l’autre gugus là ne simulait pas des blessures des fois.

Alors que William faisait toujours le ménage avec un certain agacement, son meilleur ami lui demanda d’attendre. Le demi-dieu leva son éponge de la surface brillante quelques instants, il n’avait pas vu quelque chose d’important, il n’allait pas parler en tout cas, enfin pas tant qu’il aurait envie de tuer son meilleur ami pour bêtise évidente. C’est dingue quand même de préférer croire que son meilleur ami est un fieffé menteur plutôt que d’admettre qu’il a frôlé la mort. William était déçu et pour le coup il avait envie de lui faire bouffer sa recette et de se tirer de cet endroit. Alors quand, le gars un peu long à la détente refit surface pour répéter les mots de William, ce dernier explosa finalement.

" Oui je dis qu’elle me déteste ! Tu connais beaucoup de filles qui t’empêchent de te vider de ton sang et alors que tu essaies juste de faire la converse te balance à la tronche qu’elles n’ont jamais eu de sentiments, que si elle est partie c’est parce que tu n’as pas réussi à la retenir. Elle ne m’a même pas laissé une chance de la retenir et elle me reproche quoi au juste ?! Et non je n’en ai pas rajouté Jake ! Je ne suis pas un connard qui profite de l’empathie des gens pour se rapprocher d’eux. C’est quoi ce jugement ?! "

Sans dire un mot de plus, Will envoya l’éponge dans l’évier et retourna prendre sa veste sur le canapé –que j’ai retiré par l’opération du saint esprit – En fait les réponses de Jake, il s’en tapait pour le coup. Il en avait marre de tous ces gens à la con qui le prenait pour quelqu’un d’autre. Entre l’autre truffe qui voulait être détesté, pauvre fille il la détestait déjà et Jake qui l’accusait presque d’avoir joué avec Charlie pour être prêt d’elle. Super vive le meilleur ami, ouai et puis bientôt ce serait quoi, il avait simulé être amoureux puis malheureux dans le seul but des recettes. Qu’il fasse ses gâteaux tout seul ce gars, qu’il gère son café tout seul puisqu’il était meilleur que tout le monde. C’est donc le visage fermé qu’il annonça finalement à Jake.

" Je me casse. Tu devrais me suivre, manquerait plus que je sois un voleur dans l’histoire. "

Non pour une fois ce n’était pas dit avec ironie, même si ça ressemblait assez à l’humour bien foireux de William. Enfin quand il plaisantait, il n’avait certainement pas cette tête-là. De toute façon, c’est bien simple, rien ne fonctionnait ces derniers temps, il était plus irascible que d’habitude. C’est bien simple, William devait être fatigué de ne pas tout comprendre. Cette histoire de fille morte l’avait secoué bien plus qu’il n’aurait pu l’exprimer, puis avoir été si proche de la mort l’énervait certainement aussi. Il y avait Quinn, Quinn qui ne savait même pas qu’elle avait une famille en vie, enfin la vrai famille. Pas tous les demi-dieux à la pelle qui existait dans ce monde. Non pour une fois, elle avait un membre qui partageait beaucoup de son adn et elle refusait de le reconnaître, c’est tellement plus simple de se barricader derrière le fait que l’autre est un menteur que d’avoir à reconnaître qu’on ignore certaines choses. Jake et Quinn devraient peut être finir ensemble, qui sait avec leurs caractères de merdes et de penser que Will est un menteur, ça devrait coller, au moins ils avaient quelque chose en commun. C’est donc en claquant la porte, pas trop brutalement non plus, que William évita de s’exprimer préférant de loin fuir toute conversation.
 
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MessageSujet: Re: Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake]   Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake] EmptyLun 17 Nov - 16:09

Will & Jake


Alors que ce soit clair. Chez moi, enfin là-haut, hein, pas au rez-de-chaussée là où il y a le café et l’espace lecture, il n’y a pas de porte. Enfin si, bien évidemment qu’il y en a. Les deux chambres s’ouvrent avec des portes. Parait qu’il s’agit d’une question de convenances, étrange, non ? Donc, nous avons les chambres, mais également la salle de bain, là aussi pour une question de principe, et de vie privée je crois. Bon, ça restait un peu étrange, vu qu’il y a une fenêtre dans la pièce qui donne dans la rue, mais je ne suis pas l’architecte ayant dessiné les plans de mon appartement. Ça, je le réserve à la joueuse qui me manipule honteusement. Si vous saviez combien elle se rince l’œil quand je suis avec une fille, d’ailleurs. J’me sens presque violé. Enfin bref. Nous parlions de portes. C’est cool comme sujet, pas du tout énervement quand on s’y attarde durant un bon paragraphe, n’est-ce pas ? Allez, on va s’habituer. Pas le choix, puisqu’il faut passer par cette ligne pour arriver à la suivante. Promis, vous ne serez pas déçu. Peut-être pas. Hum, ou pas trop. Donc, nous disions qu’il n’y avait pas de porte dans l’appartement, sauf pour les chambres et la salle de bain. Ce qui signifie, qu’il n’y en a pas dans la cuisine, ni dans le salon. Et comme les deux zigotos que nous sommes, William et moi, étions en train de nettoyer la farine que ce trou du cul a foutue partout, il n’est pas question qu’il puisse d’une manière ou d’une autre, claquer la porte. Sauf s’il veut aller dans une chambre. Ou prendre une douche. Ou chier. Parce que oui, les toilettes aussi ont une porte, j’ai oublié. Mais comme je pensais que ça allait de soi, et que vous n’alliez pas imaginer que je fasse pipi, mes superbes fesses offertes à la vue de tous, j’ai pas pensé nécessaire de le préciser. Donc quoi qu’il en soit, gugus n’a pas pu se tirer de mon appart. Parce que sinon, au lieu de claquer une porte, il aurait déjà dû préciser qu’il descendait les escaliers, puis qu’il traversait le café pour rejoindre la porte d’entrée. Et alors, excusez-moi du peu, mais n’étant pas une baltringue, j’aurais largement eu le temps de le rattraper. Okay, William semblait animé d’une colère probablement légitime au pays des oursons à la guimauve, mais il n’en restait pas moins mon pote, et je ne l’aurais jamais laissé faire toute cette route jusqu’à la porte, sans rien faire. Tant pis pour lui, mais je dis non. Clairement.

Donc, mon pauvre petit gars, comme tu as signé la charte de l’amitié et que tu dois assumer tout ce que cela incombe, j’ai le plaisir de t’annoncer que la porte en question que tu viens de claquer donnait sur la seconde chambre. Dé-so-lé. Ou pas. Hey, j’avais fait de jolis plans et tout, hein, fallait les suivre. Sans compter que s’il pleut dehors, je refuse totalement que mon brushing inexistant soit détruit par des gouttes de pluie rebelles, tout simplement parce que mon crétin de meilleur ami se monte la tête sur ma blague, en la prenant au sérieux. Ce qu’il se passait entre son ex et lui ne me regardait pas, mais j’avais toujours été là pour le soutenir lorsqu’il voulait me parler de la demoiselle. Qu’il prenne la mouche ainsi et monte sur ses grands chevaux – Delhi et Paddy – ça cachait quelque chose d’autre. Et même si ça me foutait un peu beaucoup les boules qu’il réagisse comme ça, en ne me pensant pas de son côté, j’avais toujours un cerveau apte à fonctionner. Donc, ce gars allait mal. Sinon, pourquoi il me parlerait ainsi ? Du coup, je finis par avancer jusqu’à la porte de la chambre, en me retenant de rire parce qu’il avait tout de même fait une sortie théâtrale, en prenant sa veste et tout. Et je tapais doucement à la porte. « Hum, William chééééri ? Mon chou, fallait me dire si tu voulais squatter cette chambre. A peine je te donne le double de mes clefs, je t’offre un cours de pâtisserie, que tu emménages ? T’as pas l’impression qu’on va un peu vite là ? Tu m’avais promis de m’épouser avant… » Je roulais des yeux, un sourire moqueur aux lèvres, profondément amusé par mes paroles. J’y pouvais rien, fallait que je fasse le con avec lui, plus fort que moi. C’était comme s’il y avait une cible sur la tronche de Willy, qui indiquait à ma bouche de sortir le plus de conneries possibles. Mais j’avais envie de le faire rire, et de faire baisser la pression, parce que sa réaction craignait vraiment. Mais que surtout, surtout, je voulais qu’il aille mieux. Et si pour ça, je devais prendre une voix de crécelle et lui faire des avances dignes du plus pourri des films jamais vus au ciné, ben, je le ferais.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake]   Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake] EmptyMer 19 Nov - 17:57




Jake & Willy
Et pourtant tu verras nous marcherons près de toi.



" La ferme Andrews ! "

Ok le rpgiste suit mal les plans pourtant admirablement bien dessinés. Il faut dire que sur le portable ça rend tout petit et puis merde en plus, c’est pas comme si à chaque mot je vérifiais si c’était réaliste ou non. Du coup merci énormément pour le passage de mon pauvre perso en une espèce débile incapable de trouver la porte. En fait, la farine devait être de la cocaïne et comme il en avait inspiré une quantité non négligeable en passant l’éponge, ses neurones avaient blanchi, séchés et mouru. C’est pas vraiment la vérité vrai, reprenons donc le cours de l’histoire tout en faisant passer William pour un crétin ce n’est pas plus mal comme ça.

Après cette magnifique insulte en direction de l’énergumène le plus insupportable de la galaxie, loin devant Koda de frère des ours, c’est dire à quel point c’est un phénomène le Jakounet. William s’installa sur le lit de la chambre d’ami. La disposition de l’appartement avait dû changer depuis la dernière fois, à moins que ce soit tout simplement l’esprit de Willou qui ne soit pas d’une grande logique, c’était possible aussi. Un éclair éclaira la chambre plongée dans le noir, il valait peut être mieux s’être planté pour le coup, nul envie d’être dans le froid. Sans être particulièrement de bonne composition suite aux paroles de son meilleur ami, qui se foutait quand même bien de la tronche du monde. En même temps, sans être un connard, William aurait profité de l’occasion aussi pour lui balancer une ou deux piques dans le cas inverse. Le fils de Dionysos se demanda quand même si squatter ici n’était pas une excellente idée. En plus, ce n’était pas comme s’il s’invitait lui-même, non c’était Jake qui avait proposé avec le mariage en prime. Quelle joie de se marier avec son meilleur ami, la tension s’apaisa petit à petit dans son esprit. Le temps que le demi-dieu capte que tout allait bien et que l’autre bouffon à la porte ne faisait que le charrier, un cours instant quoi puisque Willy n’est pas non plus un crétin. Il demanda finalement avec sarcasme

" Faut vraiment que je te supplie pour que je puisse dormir ici ? Tu n’as pas une merveilleuse créature avec des jambes avec qui te marier plutôt que de m’enquiquiner ? "

Non mais en plus, ce n’était pas comme si Jake lui avait donné les clés, n’importe quoi. Il avait dû quémander le petit Willou, comme à chaque fois. En plus le cours de cuisine n’avait pas lieu d’être vu que tout le monde sur cette terre sait que Will est quand même vachement plus compétent que Jake dans ce domaine. Il se leva pour ouvrir la porte à son meilleur ami, sachant pertinemment que celui-ci ne lâcherait jamais. Tout en ouvrant la porte, Willy posa un regard embêté sur son meilleur ami avant de lâcher moqueur.

" Il faut que tu te trouves une copine Jake, pas un plan cul, ça t’évitera de sortir des âneries. "

Si encore il ne sortait que des conneries mais là, avec son air de père noël, Jake n’était clairement pas le bourreau des cœurs auquel Will était habitué. Sceptique, ce dernier se demanda depuis combien de temps il n’avait pas rencontré une copine de Jake, pas une de ces filles dont on se sert uniquement lorsqu’il faut clairement du sexe. Peut-être que dans ce domaine, Will n’était pas non plus le meilleur. Lorsqu’il était sincère avec lui-même quelques petites minutes, depuis combien de temps n’avait-il pas eu de vrais petites amies. Le genre à présenter à ses parents, enfin pas aux deux parents, Dionysos plutôt mourir que de lui présenter sa copine. En plus connaissant les dieux, c’était plutôt une invitation à tape toi ma copine papounet. Et comme Will avait de gros problèmes de possessivité, c’était tout simplement hors de question. Faut aussi se souvenir que les dieux sont les genres de personnes qui abusent clairement de la fragilité des filles hein. Après tout William n’était pas sûr d’avoir été conçu dans un amour pur et dur entre deux personnes, d’après lui le dieu avait surtout abusé du fait que la mère de Willy était bien bourrée. Super comme venu au monde quand on y pense, cela devait expliquer que Dionysos ne se souvenait pas du prénom de ses propres enfants, il n’avait tout simplement pas la moindre fibre paternelle, comment être responsable d’un coup d’un soir. Pour en revenir au sujet du copain exemplaire, Will n’était plus du tout de la partie, en queue de peloton même. Le nombre de ses copines ces dernières années tournait autour de zéro. Un palmarès hors du commun, heureusement qu’il y avait quand même Anastasia pour prouver que toutes les filles ne sont pas hypocrites. Non, clairement il ne fallait pas que Jake prenne exemple sur son meilleur ami pour ses couples, enfin la leçon avait dû être enregistrée avec Charlie pour les deux inséparables. Après une longue minute de silence, peut être deux, lorsque William était dans ses pensées, il ne se rendait plus vraiment compte du temps qui s’écoulait. Le fils de Dionysos marmonna finalement.

" Je ne peux pas emménager ici, j’ai une mission à effectuer qui me tient à cœur. Lorsque j’aurais réussi, je viendrais t’apporter mon CV pour être embauché. Comme ça tu pourras me faire une vrai demande en mariage. Faudrait t’entraîner aussi mon chouchou. C’était pitoyable, je refuserais tant que tu ne feras pas ça mieux ! "

D’ailleurs à bien y réfléchir. William n’était pas sûr d’adorer l’idée que son meilleur ami se marie, valait peut être mieux qu’il soit nul dans ces demandes. Sinon Will ne pourrait jamais mettre un pied ici sans avoir la preuve que les couples peuvent fonctionner quand il n’en fait pas parti, ce qui serait un apprentissage légèrement cruel pour le coup. Ce n’est pas comme si lui ne s’investissait pas dans un couple, il pouvait même faire la peinture de toutes les pièces, faire des plafonds étoilés, se montrer attentif dans les domaines dont il ne connaissait rien. William n’avait tout simplement pas toutes les clés en mains pour comprendre comment fonctionne un vrai couple.
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MessageSujet: Re: Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake]   Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake] EmptyJeu 20 Nov - 20:43

Will & Jake


Alors, après ces quelques premières lignes de lecture, je me dois impérativement de reprendre mon document pour répondre à ce cher William – après avoir cessé de rire, cela va de soi – que non, Jake n’est pas habitué à faire des cookies à la cocaïne. Si c’était le cas, il y aurait bien plus de monde dans son café, monde qui resterait prostré dans un coin en imaginant des petits papillons verts se poser sur les têtes de grizzli accrochés aux murs en pâte à modeler. Ce qui, au dernier recensement des clients dudit café, n’était pas le cas. Encore heureux pour les grizzlis. Ensuite, pour ce qui est de conférer un petit air débile au meilleur ami de ce cher Jacky, et bien, je crois que les remords seront pour plus tard. Parce que c’était soit cela – clamer haut et fort que le sens de l’orientation, c’est pas ça, ce que tout le monde savait déjà hein – soit clôturer un autre de nos sujets, ce qui m’agaçait légèrement. Donc tant pis pour l’ego de Willy, on ira « sauver » ce dernier plus tard. Fin de la parenthèse.

En entendant mon pote parler, je rigolais légèrement, avant de répondre. « Quoi ? Comment ça ? Tu insinues que tu n’as pas une super paire de jambes mon lapin ? » Je pouffais à nouveau, après mes paroles, parce que je savais qu’il allait encore me prendre pour un con en entendant ça. Mais que voulez-vous, je pourrais passer des heures à me foutre de lui, tout en me faisant passer pour un gros débile, juste pour l’amuser. C’est aussi à ça que servent les amis, parait-il. A vous changer les idées de toutes les manières possibles, en mettant son égo de côté. Surtout quand ils vont mal, par exemple. Ce qui était le cas de Willy. Je savais bien qu’il cachait la douleur que lui avait causé la perte de cette gamine, tout comme il était à fleur de peau à chaque fois que cela concernait Charlie. Bon sang, cette gonzesse devrait vraiment se casser de la colonie, ça éviterait que mon meilleur ami affiche un air pareil. Et encore, je n’étais pas sûr que ce soit la bonne solution. La fille d’Hépha lui manquerait, combien même il dirait le contraire. Je le connaissais suffisamment pour savoir que ce qui arrivait à Keystone comptait. Peu importe qu’il s’agisse de bonheur ressenti à l’idée qu’elle soit blessée ou triste – quoi que ce n’était pas certain qu’elle soit capable d’éprouver de la tristesse hein – mais William était attentif. Ouais, j’en avais l’intime conviction. Il ne cherchait clairement pas à ce qu’elle soit heureuse, ce n’est pas du tout ce que je veux dire, mais les émotions ou ce qui lui arrivait, ça ne tombait pas dans l’oreille – ni les yeux – d’un sourd – ou d’un aveugle. Ah. Ah.

« Plus sérieusement, dors ici ce soir. T’es pas en état de rentrer à la colo. » Mon ton était plaisant mais ce n’était clairement pas négociable, et William me connaissait suffisamment pour être capable de faire la différence. J’y tenais à ce crétin, après tout. Faut pas s’étonner que je puisse faire la mère poule sous le couvert de mes piques, hein. Je me demandais brièvement ce qu’il fabriquait quand même dans cette pièce. Est-ce qu’il ruminait contre moi ? Ou contre la farine-cocaïne ? Ou contre ses grands airs au moment de partir ? A moins qu’il fasse des conneries dans ma piaule d’ami. Beurk, rien qu’à l’idée, je grimaçais. Et j’allais pour le supplier de ne pas faire de trucs qui m’obligeraient à tout nettoyer à la javel, quand il ouvrit la porte, me clouant le bec au passage. Et mon visage passa de l’inquiétude à l’amusement direct. « Une copine ? Tu sais que je passerais moins de temps avec toi et tes jolies jambes si c’était le cas. » Je rigolais encore légèrement, et reculais pour aller continuer à nettoyer. L’éponge était blanchie, je la rinçais avant de continuer. Une douche ne serait pas du luxe non plus, et laver les fringues également. Bon sang, même mon jeans avait l’air d’avoir pris dix ans. Du grand art.

Je ne voyais pas avec une fille. Ou alors, je me voyais trop bien. J’étais un romantique comme je l’avais déjà dit, et dormir avec une demoiselle pour me réveiller au matin en la ramenant contre mon corps, sans qu’il soit question de prendre la fuite, ça me manquait. J’étais capable d’aimer, pas comme ces paquets d’insociables, insensibles, problématiques de l’amour et autre constipés des sentiments. Je respectais ça, hein, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, mais j’étais tout de même en mesure d’accorder sa réelle importance à l’amour. Et s’il m’arrivait de coucher avec une fille – ou deux – en passant, c’était principalement sur un coup de tête, parce qu’on s’est bien entendu, qu’il y a eu un léger coup d’cœur, ou que l’échange de sourires était suffisamment limpide pour entrainer dans une chambre à coucher. Je n’étais pas un ange, loin de là, mais je ne faisais pas non plus dans le festival. Les femmes étaient toutes différentes et possédaient toutes des qualités qui méritaient d’être adorées. Parait que je n’étais pas naïf, mais plutôt optimiste, et capable de trouver du bon en chacun. Ouais, on est d’accord que ça ressemble pas mal à la naïveté. La différence étant tout de même que les défauts, je les voyais aussi. Gentil mais pas totalement con le Jake, merci. Continuant à nettoyer, bientôt le bar fut complètement propre, et j’allais chercher le balai pour rectifier la tronche du sol. « Une mission ? » Demandais-je distraitement, en fixant ce que j’étais en train de faire. « De quel genre ? Tu vas me sortir que tu veux te trouver une copine aux belles jambes, hum ? » Je souriais à ma plaisanterie, tout en continuant ce que je fabriquais.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake]   Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake] EmptyVen 28 Nov - 0:30




Jake & Willy
Et pourtant tu verras nous marcherons près de toi.


Ce gars était vraiment insupportable. Sérieux, il n’avait vraiment personne à enquiquiner que d’essayer de brancher William pour des parties de jambes en l’air. C’était navrant de voir comment un si bon ami pouvait être aussi casse pied. Willy lui tapota doucement la tête pour le remercier de sa gentille, sa dévotion et son entêtement oh combien dérangeant avant de nier tout en bloc au sujet des belles jambes.

" Je ne suis pas intéressé par tes fantasmes mon  amour. Tu sais bien qu’entre nous c’est un amour platonique. "

Jake avait cependant cette faculté de changer les idées de William. Lorsque Charlie lui avait annoncé sans prendre de gants ou des  gants tellement petits que ça n’avait servi à rien, que c’était fini. Will en avait parlé à son meilleur ami. En même temps, être toujours à s’extasier de tout ou de rien concernant Charlie puis silence radio à ce sujet, difficile de prétendre que tout allait bien. Donc Jake avait bien le droit de taquiner son meilleur ami dans le domaine du sexe, des belles jambes ou tout autre genre de relation. Puisque William n’avait clairement plus de vie privée approfondi, pas de petit croissant à monter le matin. Quoi que là c’était de la pure et dure mauvaise foi, il n’avait jamais offert de croissant à Charlie. Tout simplement parce qu’il n’allait pas s’emmerder à ramener des croissants à la forge, surtout qu’il n’aimait pas spécialement les croissants.  William était quand même bien content d’être ici, il n’avait pas à s’engueuler avec toutes les filles de la colonie, non parce que faut reconnaître que les demoiselles en tenait une sacré couche là-bas. Des gros problèmes dans leur cervelle, il valait mieux être gay. Malheureusement on ne choisit pas ses préférences sexuelles. Sinon il n’aurait pas choisi Charlie. Quoi que si en fait quoi qu’il ait pu se passer avec elle, il avait adoré cette parenthèse et son premier véritable amour et il referait certainement les mêmes erreurs si on lui donnait l’occasion de revenir en arrière.

Ah les recommandations de papa Jaky, c’était quand même quelque chose. Comme si Willy allait quitter le nid douillet de Jake pour affronter un froid polaire, devoir se coltiner des frères et sœurs tous plus crétins les uns que les autres. Ici c’était quand même bien plus sécurisant. Will fit donc un signe de la main pour montrer qu’il  abandonnait la bagarre avant de lui faire un sourire provocateur et d’annoncer très fièrement.

" Nous ne coucherons pas pour autant ensemble ce soir Jake. Pas avant le mariage, tu t’entraines avec toutes les filles que tu veux. Choisis celles aux longues jambes ça a l’air d’être ton fantasme. Par contre, moi tant que je n’ai pas la bague aux doigts, je ne coucherais pas avec toi. "

Will s’était posé contre une chaise et observait le filet blanc qui s’écoulait de l’éponge tandis que Jake se faisait un plaisir de tout laver. Il y a des gens maniaques et d’autres qui foutent un peu le bordel. D’un côté, il souhaitait vraiment que son meilleur soit en couple et heureux. Non pas pour des raisons purement égoïste dans le sens où Will ne l’aurait plus autant sur le dos mais parce que Jake était tellement préoccupé par son café qu’il n’avait plus vraiment de vie privé. Oh bien sûr que les deux gars se voyaient toujours, ils se verraient toujours quoi qu’il puisse advenir dans leurs vies. Finalement, après de longues minutes de silence, William demanda inquiet et parce que Jake était le plus amène à répondre à ses questions.

" Tu crois que j’ai mal agit avec Charlie lorsque j’étais avec elle ? J’étais trop collant ? J’aurais dû la retenir mais comment je pouvais deviner que c’était ce qu’elle voulait moi. Les filles c’est trop compliqué, elles ne peuvent pas être claires ? Non parce que moi quand je dis à quelqu’un qu’il me fait chier, il me fait vraiment chier ! "

Afin de ne pas continuer à agresser tout le monde dans ce monde pour me rassurer sur mes problèmes affectifs. Je passais le chiffon, ou l’éponge c’est pareil, trois fois au même endroit tout en serrant les dents parce que ça me gavait d’avoir été amoureux, de ressentir clairement un truc pas du tout normal pour cette salope (moi je l’aime). Il devrait en avoir rien à faire, ce n’était pas une crème et niveau défaut elle en avait quelques-uns –voir beaucoup -. William cessa d’y réfléchir, de toute façon ce n’était pas comme si elle lui avait laissé une chance la dernière fois. C’était cela qu’il déplorait le plus, quoi qu’il ait fait de mal à ses yeux, elle ne lui avait même pas laissé le temps de comprendre. Elle connaissait pourtant son sens de l’humour merdique, ça n’avait pas pu la vexer.

Lorsque Jake parla de la mission, William se referma sur lui-même comme une huitre. Il avait tant de fois fait chou blanc avec la recherche de sa petite sœur. Il avait tant de fois essuyé les moqueries des camarades qui pensaient qu’il s’inventait un passé qu’il n’osait plus le dire à personne. La confiance en Jake était là, belle et bien là, mais il voulait être sûr d’être accepté par sa sœur. Sûr que personne ne rigolerait de ses mésaventures, parce que si pour Charlie, il acceptait qu’on se moque de son sentimentaliste. Quinn était bien plus importante à ses yeux parce qu’il l’avait cherché depuis des années. Il voulait apprendre à être un frère digne de ce nom et pour cela, il fallait garder le secret, elle croirait à une blague et refuserait de le croire. Il refusa donc de s’exprimer sur ce sujet préférant partir en plaisanterie sur sa future copine.

" J’ai décidé que j’allais leur faire passer un casting comme dans les films. Comme ça je tomberais sur la perle rare et à mon mariage tu baveras de jalousie parce que tu n’auras même pas eu l’idée de faire comme moi. Je suis un génie mon gars, avoue que je t’épate… Jake tu balaies n’importe comment, t’en mets partout, c’est pas ça balayer gros crétin ! "
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MessageSujet: Re: Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake]   Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake] EmptyVen 28 Nov - 23:55

Will & Jake


Avoir un pote, c’est un peu comme avoir une épine dans le pied, mais une épine du genre super agréable. Un truc complètement débile en somme. Mais je l’aimais bien ce gars, aussi chiant pouvait-il être ou se montrer parfois. William et moi, c’était à la vie à la mort, quelque chose que j’espérais indestructible. Et dont je ferais tout pour, d’ailleurs. Ce fou était un peu le mien, en fait. Bon, okay, il avait d’autres amis, ce qui était tout à fait compréhensible vu le nombre de pensionnaires que comptait la colonie. Et à cela, il fallait ajouter le monde côté humain, que William connaissait lui aussi. En clair, je n’étais pas le seul ami de William, mais encore heureux, j’étais le meilleur. Oh, un peu d’orgueil ne fait de mal à personne, hein. Et puis, William demandait beaucoup d’attention, beaucoup d’entretien aussi. J’étais suffisamment courageux pour affronter les épreuves d’une amitié avec ce mec. Ouais, montons un autel à ma vertu, je méritais au moins cela. D’accord, je prends la porte. Je crois que la fatigue me faisait quelque peu délirer, mais j’avais encore la possibilité de garder la bouche fermée pour contenir la folie qui était mienne. Au moins, était-ce cela. Je n’irais pas déranger William avec mes propos sans queue ni tête, bien que je savais qu’il accepterait tout des affres de mon cerveau épuisé. C’est ce que l’amitié entrainait. Pas celle, éphémère que l’on trouve à tous les coins de rue, mais celle qui semble indéfectible quelle que soit la tempête qui puisse se profiler à l’horizon. Et il n’y a pas à dire, avec tout ce que l’on a pu affronter, William et moi, les épreuves, nous y étions préparés. Ne serait-ce que les problèmes du cœur que tous deux avions pu rencontrer. William n’était pas encore prêt à se remettre de son histoire, ce que je comprenais, même si j’espérais que le contraire vienne rapidement. Il était temps pour mon meilleur ami de tourner la page, de ne plus penser à cette fille, et de se souvenir de la définition du mot Amour. Oui, c’est vrai, je suis mal placé pour parler de cela. Je n’étais jamais tombé amoureux, jamais véritablement, mais j’avais aimé à ma manière certaines des filles qu’il m’ait été donné de rencontrer. Et ce, avec respect et sincérité. Toutes possédaient des qualités qui m’avaient séduit, et je ne parlais pas que d’atouts physiques.

« Il me faudra donc travailler davantage pour t’offrir la bague que tu mérites tant. » Je tournais la tête pour lui faire un clin d’œil, cessant de nettoyer quelques secondes. « Pour me supporter, tu mérites le meilleur. » Puis, je repris ce que je faisais, attentif à ce que tout soit propre. Le comptoir était propre, la table de préparation également. Ne restait à présent que le sol à balayer. J’attrapais l’ustensile adéquat et commençais à nettoyer le sol, créant une sorte de petite brume au-dessus du sol, qui me fit grimacer. Pitié, que cela reste bas, et ne monte pas. Parce que le haut était déjà nettoyé et que je ne souhaitais aucunement réparer une seconde fois les bêtises de mon andouille de William. Je cessais une nouvelle fois ce que je faisais pour me concentrer aux questions du fils de Mister D, questions qui demandaient pas mal d’attention en fait. Pensivement, j’appuyais mon menton sur le manche du balai, tout en songeant que le ménage n’allait jamais finir à ce rythme là, mais que voulez-vous, William avait besoin d’être rassuré, et il parait que c’était l’un des rôles inscrits dans la charte de l’amitié. Ca et apporter de la bouffe quand l’autre est malade. Jetant un coup d’œil au nez de William pour vérifier qu’il n’était pas rouge, et que ses yeux semblaient aller bien, je me rassurais sur le fait qu’il ne semblait aucunement malade. C’était déjà ça de gagné. Au moins, maintenant, je pouvais me concentrer sur cette charmante Charlie dont il me parlait encore. Ô Joie. N’allait-il donc jamais lâcher ce sujet ? J’avais des doutes. Mais la guérison prendrait le temps qu’il faudra, et moi je serais là. Avec mes pâtisseries. Inspirant profondément, parce que mon cerveau avait tout de même pris ces quelques secondes pour réfléchir aux réponses que je pourrais donner, je croisais enfin son regard.

« Ecoute mec, je crois que tu as été parfait avec elle, et que tu lui as apporté ce dont elle avait besoin. T'arrêtes pas de ressasser votre fin, mais tu te souviens pas comment elle souriait en ta présence ? Je la connais pas comme toi, et franchement, elle m’intéresse pas, pas alors qu’elle te fait souffrir. Mais… Willy, oublie-la, sérieux. Oublie-la, et passe à autre chose. » Il était possible qu’il se mette en rogne, n’appréciant pas que je lui demande de l’oublier, mais, c’est ce que j’aurais aimé pour lui, pour qu’il ne soit pas blessé davantage. Quand il en vint à parler de casting, je me mis à sourire, en balayant un peu plus fort. « Encore faudrait-il qu’il y en ait qui se présentent au casting, mon cher. » Oui bon, il était certain qu’il y aurait foule en fait, mais ce n’était pas mal non plus qu’il y ait une aiguille parfois pour dégonfler les chevilles de Willy. Je regardais ensuite le sol, en fronçant les sourcils devant son éclat de voix. Puis je redressais la tête vers lui. « Quoi ? Qu’est-ce qu’elle a ma manière de balayer ? Si ça te plait pas, fais-le, hein. » Lui dis-je en boudant presque, tout en lui tendant le balai. Après tout, c’était lui qui en avait foutu partout à la base. Maintenant, on ressemblait à deux bonhommes de neige de mauvaise qualité.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake]   Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake] EmptyDim 7 Déc - 21:35


     

     

     Jake & Willy
     Et pourtant tu verras nous marcherons près de toi.

     L’amitié ce n’est clairement pas facile tous les jours. Il y a des temps où il faut savoir lire entre les lignes tandis que l’autre essaie par une fierté n’ayant rien à faire dans ce cadre, de cacher des choses. Mais par tous les dieux, qu’est-ce qui pousse une personne à faire le malin et à cacher ses blessures, le véritable ami connaît de toute façon toute la vérité sur tout ce que pense l’autre. Will n’était donc pas très malin d’avoir essayé bêtement de cacher qu’il n’était pas très bien, bon bien sûr lorsqu’il était malade, Jake était le premier au courant. Ne serait-ce que parce qu’un William malade c’est un William qui se plaint sans arrêt, pour un oui ou pour un non, oui comme cette fois-là où Jake avait dû se retenir de l’étouffer à coup d’oreiller parce que le fils de Dionysos en rajoutait un petit peu. Non mais après il faut relativiser, c’est toujours utile d’avoir des amis comédiens comme William, que ce soit dans le tragique ou dans le comique, il n’est jamais le dernier à montrer ses talents. Pas de doute, Jake était un bon ami quand même. De toute façon, Willy n’était pas encore assez fou pour aller voir quelqu’un qu’il n’aimait pas trop… voir pas du tout mais la liste était tellement longue qu’il valait mieux ne pas la commencer où ça continuerait dans une cinquantaine de jours. Il y a cependant une différence entre apprécier quelqu’un, échanger des banalités, lancer des regards qui veulent tout dire et le reste. Le reste qui fait que malgré tout ce qu’ils pouvaient se dire, ces deux gars reviendraient l’un vers l’autre, ces deux gars passeraient sans le moindre doute des heures à veiller si l’autre avait un problème, quitte à avoir les yeux rougis par la fatigue, les cheveux en bataille à force que la main vienne se perdre entre deux bouclettes. Rien n’était plus précieux aux yeux de William que cette amitié et même s’il trouvait son âme sœur en ce bas monde, il ne la laisserait jamais l’éloigner de Jake, parce que ce serait vraiment trop con de foutre en l’air son histoire pour une fille. Surtout quand Jake veut s’épuiser à la tâche pour acheter une bague à son presque fiancé platonique. Le dit fiancé roula des yeux d’un air excédé même si le reste de son visage montrait par A + B qu’il trouvait l’idée admirable et très amusante. Enfin pour le moment, le futur acheteur de la bague était très occupé à rendre à cette pièce son éclat d’antan, chose que William comprenait même si pour l’instant il ne se rendait pas indispensable à la propreté, il comprenait que Jake prenne soin au maximum de son petit nid douillet. Il lui fit une espèce de grimace, devant au départ s’apparenter à un sourire quand l’imbécile osa prétendre qu’il fallait le meilleur pour supporter Jake. Ce n’était pas le cas, Jake était plutôt cool avec l’âge, bon petit ce n’était pas vraiment le gars le plus amical au monde. Will n’était pas non plus la personne la plus agréable au monde, chose qui avait changé avec l’âge, enfin il l’espérait quand même un petit peu. Il toussota d’un air très distingué tel un comte dans les films d’avant-guerre.

" Voyons mon brave, quelle drôle d’idée de se critiquer ainsi. Je ne serais pas là si vous n’étiez pas à la hauteur, j’ai tellement d’amis dans ce monde. "

Par la suite, c’est vrai que William posa certaines questions qui le taraudaient, il n’avait pas toujours toutes les clés en main pour comprendre les autres. Il est aussi difficile de se voir tel que l’on est, certaines fois il se pensait bien plus doué qu’il ne l’était et par moment il se critiquait avec véhémence pour des actes sans intérêt.  La question ne devait pas être simple puisque Jake arrêta tout mouvement, il posa son menton sur le bout du balai comme si William était un enfant à qui il fallait expliquer la vie, ce qui sans être désagréable était assez perturbant. Alors, le fils de Dionysos se tint immobile comme s’il craignait que bouger l’enfoncerait davantage. Lorsque Jake prit la parole, son meilleur ami était comme pendu à ses lèvres écoutant attentivement essayant de prendre en compte ce qu’il disait. Un instant il fronça les sourcils, bien sûr qu’il se souvenait des bons moments en la présence de Charlie, c’est juste la fin qu’il ne comprenait pas et du coup ça empiétait sur le reste. Par contre, oublier ce n’était pas si simple. Avec une ébauche de sourire même si en soi cette idée ne le faisait pas spécialement rire, il rajouta donc à la fin des propos de son ami.

" Si tu as une potion pour faire oublier ce genre de chose, mets là dans ta pâtisserie, tu feras un malheur ! "

L’instant d’après, l’ambiance était bien plus joyeuse. Il faut dire que Jake ne manquait pas une occasion de taquiner William qui avait tout de même bon dos. A part râler pour la forme, c’est très important la forme. Il ne l’envoyait pas chier tant que ça, se contentant de répondre avec humour pour ce qui était du casting. Non parce que ça aurait fait trop plaisir à Jake que Willou s’énerve de la sorte pour si peu, il valait donc mieux se la jouer bon camarade et éviter de lui donner un coup de balai. Surtout qu’il nettoyait depuis dix minutes et mettre du sang partout c’est crade.

" Non mais tu sais je peux les payer pour qu’elles se présentent. Comme ça tu vas croire que j’ai du succès alors que pas du tout. Et dans 70 ans quand tu seras dans ta maison de retraite et que je veillerais sur ton cul comme toujours, je te dirais tu te souviens que j’étais un coureur de jupon hors pair à l’époque. Je vais t’épater mon petit Jake, j’aurais ma copine avant toi ! Tu tiens le pari, beau parleur ? "

Bon beau parleur en question était tout de même un peu susceptible. Il osa faire la boude lorsque William lui expliqua, gentiment en plus, qu’il balayait comme un manche à balai. Blague assez bonne d’après William mais qu’il n’osera pas dire à voix haute, tout de même. Avec un sourire prétentieux. Will attrapa donc le balai et s’empressa de lui montrer chaque mouvement, décomposant au maximum ses gestes pour que le fils d’Iris et tout ça sans prononcer la moindre parole. Histoire d’être effectivement le gars le plus insupportable au monde, mais il le vivait bien. C’est le principal.
     
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MessageSujet: Re: Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake]   Ton courage, ton soutien tu les trouveras chez les tiens [ Jake] EmptyJeu 11 Déc - 18:43

Will & Jake


Le ménage allait être fini. J’en avais décidé ainsi, et rien ne pourrait se mettre en travers de mon chemin, pas alors que ça faisait un moment qu’on était dessus, et que la farine, c’était méga chiant. D’ailleurs, je n’avais plus du tout envie de le laisser faire la cuisine dans… Bah, dans ma cuisine. Pas alors que ce grand débile n’était pas fichu de mettre un capot avant d’appuyer sur start pour la machine qui touille tout. Hé hé, la touilloteuse, quoi. Oui, la joueuse ne se souvient pas du nom de cet ustensile et pense que ce mot, somme tout simpliste, est suffisamment clair pour que tout le monde y trouve son compte. Sauf évidemment, celui qui avait trouvé le premier nom à l’objet. Ah. Ah. Tant pis pour lui. Donc, plus de cuisine, enfin plus de pâtisserie pour son cher ami possédant deux mains gauches – et une clef de son appart’ – tant qu’il n’aurait pas appris à se servir de tout ça. Balayant encore – et toujours – avec des gestes dignes de la plus douée des Cendrillon, je me demandais un peu si la fumée de farine allait s’élever dans les airs pour foutre tout mon travail en l’air. L’est certain qu’elle m’entendrait grogner la farine dans ce cas. Pas sûr que ça lui fasse quelque chose, mais mon soulagement serait là, et pour ma santé mentale et mon égo, ça irait bien. Donc, je regardais avec intensité les milliards de mini grains de farine qui voletaient tranquillement sans se douter de ma future colère, en espérant que si je les regardais avec suffisamment de concentration, le pouvoir de mon esprit se matérialiserait et pouf, tout serait parterre. Et propre, tant qu’on y est. Non, faut pas rêver, mais si, un peu quand même. Sinon, je deviendrais fou. Surtout devant les commandes que je pouvais recevoir parfois. « Est-ce que vous faites des hot-dog ? » Hein ? Il a cru que mon café librairie, était un resto routier ou quoi ? En général, je dégaine mon super sourire commercial, en essayant de convaincre des bienfaits du sucre, du chocolat, voire des fruits selon les gouts. Bizarrement, je suis bien plus convainquant quand j’ai une représentante de l’espèce féminine en face de moi, que lorsque je tombe devant un mec qui veut absolument de la viande. Ben non, manque de pot, dans mes pâtisseries, il n’y a ni bacon, ni steak haché, et encore moins des patates. Désolé. Ou pas.

Donc, nous étions de retour sur le sujet Charlie. Cette fille, je ne la connais pas, mais je crois qu’à force de parler d’elle, elle a juste fini par me saouler prodigieusement. Sans compter qu’elle a blessé mon pote, et qu’apparemment, elle continue des années après. Okay, Willy était un manche niveau sentiments, qui aurait dû l’oublier depuis un bail, mais voilà, entre amis, on se range du côté de son poto, c’est comme ça. Le fait que Willy me réponde, et parle au sujet de cette fameuse potion d’oubli me fit me pencher sur la question. Pas littéralement, hein, sinon, je tomberais avec le balai, en l’octroyant un air encore plus con que d’habitude. Non, là, je me contentais de m’intéresser à l’idée, en me demandant si les filtres liés à la mémoire existaient et se commercialisaient. Parce qu’après tout, William pourrait peut-être oublier Charlie comme ça, et continuer à vivre. Mais bon, il ne serait plus le même, j’en avais conscience, et je n’étais pas prêt à ce qu’on me change mon William du tout au tout. Il était entier, avec sa blessure au cœur, et son vague à l’âme, et je ne voulais pas qu’on me le casse davantage. Surtout que malgré ce léger problème sentimental, cette andouille était capable de sortir les pires conneries, suffisamment folles pour faire rire quiconque se trouvant dans le coin. Pas certain qu’en oubliant les moments passés avec Charlie, ça ne détruise pas ce petit quelque chose qu’il avait dans le cœur. Je ne voulais pas. On me le laisse dans cet état, de toute façon, il était suffisamment fort pour aller mieux un jour. J’avais confiance. Et je serai là.

« Pari tenu, mon ami. Mais ne viens pas pleurer sur mon flambi, dans 70 ans, parce que tu n’auras pas réussi à tirer ton coup, hein. » Je lui fis un léger sourire en coin, qui devint provocant, lorsqu’il attrapa le balai. Voyons voir comme il se débrouillait avec cet instrument de malheur. Veillant au grain – c’est-à-dire, à ce qu’il n’en foute pas partout – je repris ma vaisselle et terminais le tout. Allant chercher l’aspirateur de poche, vous savez le truc sans fil, et sans manche, mais juste portatif, j’aspirais le tas de farine au sol, et grimaçais en me rendant compte qu’il faudrait un coup de serpillère, ou nous allions en foutre partout avec nos godasses. Soupirant, j’allais chercher ladite serpillère – non, à peine maniaque – et obligeais mon crétin de meilleur ami à retirer ses chaussures derrière le bar. Il me les refila sous la menace – ou pas, ça dépend si Willy est sage et obéissant – et je leur passais un coup d’éponge en dessous, en espérant que les chaussettes du garçon ne soient pas contaminées. Je nettoyais la cuisine rapidement, puis le passage jusqu’aux instruments de nettoyage, où visiblement, j’avais laissé des traces. Puis, je fis mes propres chaussures. Avant de soupirer d’aise, en voyant que tout était nickel. Au final, je pris un plateau, sur lequel, je disposais jus de fruits, bières – en tapant sur la main de William au passage quand il voulut en attraper une – céréales, madeleines maison, et d’autres conneries du genre avant d’aller nous installer devant la télé pour les prochaines heures. « Programme farniente. » En clair, on ne foutait rien. Il était déjà suffisamment tard comme ça, avec tout ce ménage imprévu. « Si tu as faim dans la nuit, y a des steak dans le frigo. » La totale flemme de faire à manger, plus que ces trucs à grignoter. Attrapant un oreiller sur je plaçais dans mon dos – bonjour papy – j’enclenchais la télé, espérant qu’il n’y ait pas un truc trop débile pour une fois. Et voilà comment nous passâmes la soirée. Comme deux glandus, au sourire joueur. Et franchement ? C’était le pied.

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