[Ouvert à tous] Superbowl LX

Ω Tablettes · Maître du Jeu

Superbowl LX

Il est huit heures du soir, au milieu de Time Square, des milliers de personnes se trouvent là et se bousculent pour s’amasser devant l’écran géant qui a été mis en place pour diffuser l’événement attendu de tous les Etats Unis. La 60ème édition du Superball qui oppose les Miami Dolphins aux Giants de New York. Les New Yorkais portent par milliers le maillot des Giants pour leur témoigner leurs soutiens, une finale East Coast après tout. Les bars sont surpeuplés, les fast foods encore ouvert et on peut voir des dizaines de personnes sortir avec des barbes à papa, des boissons, des hamburgers et centaines d’autres choses que fournit la société de consommation américaine et qui sait tirer parfaitement profit de ce genre d’événement pour s’enrichir. La foule est immense, qui sait qui vous pourriez trouver ici ? Pour les demi-dieux, ce genre de couverture est parfait pour passer incognito et avoir la sensation d’une vie humaine et normale. Nous sommes loin de la guerre et il faut simplement espérer qu’aucun monstre ne se pointera.

Un bruit sourd retentit au niveau de l’écran lorsque les premières images du stade apparaissent, nous sommes en pleine Californie afin de pouvoir un peu soulager la peine de la côte Ouest et avoir un terrain neutre. Le stade est lui-même bondé. Les banderoles des supporters les plus fidèles sont magnifiques et la simple idée de l’ambiance qui doit régner au stade fait baver d’envie la foule présente sur Time Square qui n’aura que la chance de voir le match depuis un écran. On peut voir les équipes commencer à rentrer sous les hurlements de la foule à la vue du nouveau joueur fétiche des Giants, Mike Kolnson, un homme immense de près de deux mètres et au moins tout aussi robuste en carrure. Tout le monde repose la victoire des Giants sur lui car les Dolphins ont eu une saison plus qu’impressionnante. L’ambiance est à son comble, et on peut voir divers vendeurs à la sauvette vendre des petites figurines de soutiens pour les Giants ou simplement d’autres qui mettent les Dolphins en dérision. Avec un peu de chance, l’un des nombreux bars présent sur la rue pourra vous servir un verre aussi avec des plus petits écrans à l’intérieur qui diffuse le match.

Et vous, êtes-vous présent sur le Time Square pour un des plus grands événements de l’année ?

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Le superbowl … Ne vous méprenez pas, je ne suis pas une de celles qui jouent les fanatiques ou les groupies des joueurs de football américain, et heureusement pour moi. Mais je dois avouer que j’aime ces endroits qui regorgent de monde et où des milliers de gens sont réunis autour du même sport. Je suis pourtant une sportive dans l’âme. Au collège, j’étais certainement l’une des plus doués, ce qui était à double tranchant : certains garçons trouvaient cela très sexy et d’autres se sentaient rabaissés lorsqu’ils voyaient que j’étais meilleure qu’eux. On appelle ça l’ego masculin, vous savez …

Quoiqu’il en soit, j’étais persuadée de passer un moment agréable. Beaucoup de personnes du camp étaient venues assister à l’événement, et cela nous faisait presque oublier cette guerre qui se préparait contre les tarés d’opposants. Avec pas mal des sangs-mêlés, nous avions choisi des places de choix, non pas avec une vue directe sur le stade (nous sommes à Time Square), mais pile bien devant l’écran géant. Nous allions pouvoir nous régaler. En arrivant, j’avais acheté un immense pot de pop-corns et aussi un grand gobelet de thé glacé à la pêche. M’installant au milieu de tout le monde, afin d’être au centre de tout, comme à mon habitude, j’attendais patiemment le début de l’évènement.

Mes yeux balayaient l’écran à la recherche des joueurs très musclés qui étaient, ne le nions pas, la raison pour laquelle la moitié des spectateurs présents était des femmes. Debout, j’essayais de ne pas me faire trop pousser de tous les côtés par les gens jaloux de ne pas être devant nous. D’ailleurs, je sentis une main appuyer fortement dans mon dos, comme pour prendre ma place. Je n’eus même pas besoin de me retourner pour envoyer une réplique cinglante, que les personnes autour de moi ne pouvaient qu’entendre :

« Pose encore une seule fois ta main sur moi et ma main partira immédiatement sur ta tronche, qui que tu sois … «

Nul besoin d’en rajouter. Je ne prenais d’ailleurs toujours pas la peine de regarder derrière moi afin de savoir à qui j’avais fait la remarque. A vrai dire, je n’en avais rien à faire. Comme à mon habitude, je me prenais pour la reine des lieux …

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Un évènement comme le Super Bowl ne pouvait pas être manqué surtout que j’allais pouvoir me fondre dans la foule et passer inaperçu. J’aurais pour une fois, l’impression d’être normale et c’était chose rare. Ainsi, voulant être au plus près de l’écran, j’avais décidé de passer la journée à Times Square avec des collègues de l’Agence où on avait pu réserver nos places. Les rues étaient des plus bondées et je me demandais comment tout ce monde allait rentrer dans les différents bars, club et autre à leur disposition. Voulant être proche de l’évènement, j’avais préféré le vivre au niveau de l’écran géant où des milliers de New Yorkais s’agglutinaient autour. Ce n’était pas le moment d’être agoraphobe car notre espace personnel était des plus restreints. Il est vrai que j’aurais pu demander à Neals de venir avec moi mais je m’y étais prise trop tard et j’étais le genre de personne à être assidue et organisée. Je ne prévoyais pas ce genre de sortie à la légère, bien au contraire, cela faisait plus d’un mois que j’avais convié mes collègues et ils avaient tous acceptés dans l’ensemble avec une majorité de femme. Je suivais très peu le football américain et la seule équipe que je soutenais, était les Bears de Chicago. Malheureusement, il n’avait pas fait une assez bonne saison pour participer à la finale. Pour une fois, j’allais supporter la ville qui m’avait accueilli, en portant leur maillot et même un petit bonnet assorti car il faisait froid. La température aurait pu me décourager étant donné que New York tournait autour de zéro degré Celsius. Or, je n’avais pas été refroidie et la perspective de me sentir comme une simple mortelle était une protection à toute épreuve. C’est pour cette raison que je n’avais jamais loupé une seule final et que chaque année, c’était le même manège.

Il était huit heures et un bruit sourd retentit alors que les premières images du stade apparaissaient. Je frissonnai de plaisir tout en portant sur mes lèvres, un sourire épanoui et détendu. L’écran nous faisait transparaître l’ambiance régnant dans le stade et ce que les fans avaient réservé à leurs équipes respectives. Une partie de moi enviait ces personnes mais je n’aurais pu m’offrir un voyage aussi loin de l’agence sans protection particulière. Au moment où les Miami Dolphins firent leur entré, les New Yorkais présents sur la place se mettaient à siffler l’équipe adverse et à applaudir lorsque ça fut le tour des Giants. Sur la place, il y avait que des maillots de l’équipe New Yorkaise et il était recommandé de ne pas porter celui de l’équipe adverse car je ne donnais pas chère de leur peau. Il fallait se méfier des groupies en tout genre, prêt à frapper n’importe quel supporter de la mauvaise équipe et je me demandais si une personne était assez stupide pour avoir l’audace. Alors que je m’émerveillais du spectacle, un bruit me fit oublier tout le brouhaha autour de moi car j’entendais un collier tomber sur le sol. Sans réfléchir, je le ramassais et j’appuyais sur le dos de la personne devant moi. Je n’avais pas l’intention de le voler et je voulais simplement lui remettre son médaillon en forme de flamme. Quelque chose me disait qu’il était particulier mais je n’avais pas la tête à entrevoir une possible présence de l’ennemi. Cependant, mon geste fut mal interprété car la femme me lança une réplique cinglante et heureusement pour elle, j’allais insister. J’arrêtais de la toucher avec ma main mais je me permis de lui chuchoter tout en brandissant le médaillon à son côté droit. « Ça serait dommage pour un inconvenu que vous perdez un tel objet ! » J’affichais un sourire amusé tandis qu’une collègue à ma gauche me lançait un regard interrogatif. Je lui fis un geste vif pour dire : laisse tomber et j’attendais que la princesse daigne me remercier d’avoir sauvé sa belle parure.

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Je suis impulsive, cela n’aura échappé à personne. Parfois, je ferais mieux de tourner sept fois la langue dans ma bouche avant de parler, mais à 23 ans, on ne va pas changer du jour au lendemain. Néanmoins, je sais reconnaitre mes erreurs, et c’est une qualité. Combien de personnes refusent, quitte à s’en rendre ridicule, de dire qu’elles ont eu tort ? Un bon nombre, je vous l’assure. Je n’ai pas envie de devenir ce genre d’idiots. Aussi, lorsque j’entends une voix derrière moi s’élever, m’expliquant la raison pour laquelle elle a posé la main sur moi, je me retourne avec un sourire sincère.

« Je suis désolée … Et merci … Je suis un peu nerveuse dans tout ce monde, ne m’en tiens pas rigueur. »

Je tends la main afin de récupérer le médaillon ramassé par la demoiselle. Comment a-t-il pu glisser de mon cou, moi qui fais tant attention à cet objet magique. Je sais pertinemment qu’il n’y a pas de danger et pourtant, je me méfie … Rien n’arrive par hasard, j’ai compris cela lorsque j’ai appris de qui j’étais la descendante. Je parcours rapidement de haut en bas l’inconnue, me demandant comment je dois agir. Nous sommes en pleine foule et je suis partagée entre l’envie de regarder ces magnifiques mâles au corps de rêve et l’envie de connaitre davantage la jolie blonde. Bon, je ne suis pas très axée blonde mais elle est jolie, je ne peux le nier. En fait, j’ai surtout envie de faire sa connaissance car je me dis que si les dieux l’ont mis sur mon chemin, c’est pour une raison.

Je reporte quelques secondes mon attention sur l’écran, tandis que je replace mon médaillon, puis, finalement, je me retourne de nouveau, plongeant mon regard azur dans celui de la jolie blondinette. Je me recule légèrement, me plaçant à ses côtés. Un ami me jette un regard interrogatif et je lui fais signe de laisser tomber, de ne pas chercher à comprendre. Mon regard se pose alors au sol où je vois une petite figurine que je ramasse doucement. Un animal miniature en plastique … Un bœuf ou un taureau. Je me mets à rire en regardant la jeune femme :

« Rassure-moi, ce n’est pas à toi ? Ca serait le comble que nous trouvions chacune un objet à l’autre … »

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Mon attention restait porter sur cette jeune femme impulsive qui prenait peu à peu conscience de mon acte précédent. Si j’avais réellement voulu lui faire mal, je m’y serais prise autrement. Surtout depuis que j’avais découvert mon second pouvoir, je ne le contrôlais pas très bien pour le moment et si on m’énervait, celui-ci avait tendance à faire son apparition. Heureusement, j’étais une fille calme de nature et qu’il fallait être motivé pour faire rugir la bête en moi. Un terme grotesque, je le conçois même si la comparaison n’était pas si mauvaise car une personne en colère perdait le peu d’humanité qu’il lui restait. C’était comme lui rappeler ses instincts primitifs d’animal et étant une fan de la science, je savais que notre espèce n’était pas le centre de l’univers. Juste un poids pour l’environnement, au vu des dégâts qu’elle cause chaque jour à la nature et aux êtres vivants essayant de vivre en harmonie avec elle. J’étais une militante pour la conservation de la planète et je savais de qui je pouvais tenir même si ma grand-mère favorisait l’agriculture, je ne pensais pas qu’elle soit d’accord pour l’utilisation de pesticide en tout genre. En plus, ces produits chimiques auront nos têtes et videront nos réfrigérateurs. A cette réflexion sortie de nulle part, la demoiselle se retourna en m’exposant son plus beau sourire et en disant les mots que je souhaitais entendre. Je la comprenais, même si je n’aurais pas agressé une personne gratuitement mais, cette foule pouvait jouer avec mes nerfs. J’hochais simplement la tête à sa réponse, m’attendant à ce qu’elle retourne à son visionnage. Après tout, qu’est-ce qu’une jeune femme de son envergure ferait la discussion avec une maigrichonne comme moi ? C’était un beau morceau et je ne serais pas étonnée de voir des hommes même des femmes se battre pour ce petit sourire ou ce regard nous transportant dans l’océan Pacifique.

Mon regard se reporta sur l’écran géant où le match commençait peu à peu. Une de mes collègues pouffait de rire en voyant son joueur favori et en faisant part qu’elle aimerait bien l’avoir dans son lit. Si je suivais ce sport, ce n’était pas pour voir des athlètes musclés et sous protéines, ça me rappelait juste le temps que je passais avec mon père. Il m’avait fait découvrir le football américain en m’emmenant voir un match des Bears de Chicago. Je ne comprenais pas son intérêt pour ce sport mais dans mes souvenirs, il semblait si admiratif que je me demandais si ce n’était pas par passion. Malheureusement, je ne pourrais plus lui demander et j’essayais de trouver ma réponse en visionnant ce sport. J’émis un soupir en remarquant l’action stupide d’un des joueurs et c’est à ce moment précis que la jeune femme au médaillon se retourna encore une fois. Son regard azur plongeait dans le mien et j’en étais déstabilisée. Elle se recula à ma hauteur ce qui me laissait perplexe. Qu’est-ce qu’elle me voulait ? J’avais fait quelque chose de mal, j’en doutais, je lui avais simplement remis son bijou sans aucune arrière-pensée. Or, elle se baissa pour ramasser un animal miniature en plastique représentant un bovin. Elle se mit à rire tout en me demandant si cet objet m’appartenait. Je ne pus être davantage sérieuse car j’éclatais de rire en jouant la comédie. « Oh, vous avez retrouvé mon José, ayez toute ma gratitude ! » J’approchais ma main comme pour le caresser avant de reprendre plus sérieusement. « Ce bœuf ne m’appartient pas et je ne sais même pas pour quelle raison j’aurais ça sur moi. Avez-vous une idée au possesseur de cet objet ? » Je lui lançais un regard interrogatif en me retenant de rire. C’était une blague des dieux, j’en étais sûre, ils voulaient nous jouer un tour et détourner notre regard de ce fabuleux match. En tout cas, le bœuf pouvait être le symbole de nombreux dieux à part si celui-ci avait des cornes en or et cela correspondrait à Apollon. Cette histoire me faisait oublier tout convenance comme me présenter à cette inconnue…

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Le hasard n’existe pas. Je l’ai appris à mes dépens. Je ne comprends toujours pas pourquoi l’on m’a caché l’existence des dieux pendant 18 ans, même avec un recul de cinq ans. Je ne regrette pour autant pas mon passé. Il m’a permis de profiter de ma jeunesse (un peu trop d’ailleurs) et je pense qu’aujourd’hui, je ne peux qu’aller de l’avant, n’ayant pas envie de refaire mes erreurs. Mes mauvaises fréquentations, mon goût pour l’alcool et la luxure, tout ça, c’est du passé, ou presque. Parce que pour ce dernier point, je n’ai pas changé. Si j’ai beaucoup ralenti sur l’alcool, ne faisant qu’un week-end par moi la fête, je ne parvenais pas à rester « chaste ».

Il faut dire que les tentations sont partout … Au camp, nombre de sangs-mêlés ont une plastique assez intéressante, car soyons claire, la luxure ne s’arrête qu’au physique et à la performance. Possédant les deux, je suis tout de même exigeante envers ceux que j’appelle mes gentlemans … Ou gentlewoman … D’ailleurs, en parlant de cela, la blondinette à côté de qui j’étais en ce moment-même comportait une de ces deux exigences. Chassez le naturel, il revient au galop ! Pourtant, je ne suis pas très accès sur les blondes, elles ont tendance à me rappeler cette chère Goldshade.

Mais la jeune inconnue n’avait rien de l’ersatz de femme que pouvait être Diana. De plus, son humour me faisait sourire. Après tout, je n’étais pas très friande du football américain, ne serait-ce que pour mater, autant le faire en direct sur une magnifique créature, non ? Bon, rien ne me disait que cette divinité pourrait être intéressée, mais qui ne tente rien n’a rien …

Sa façon de jouer la comédie me fit vraiment rire, et lorsqu’elle reprit son sérieux et me demanda si je savais à qui pouvait appartenir cela, j’haussais les épaules.

« Aucune idée ! attends, voyons … Allez José, montre-nous qui est ton maître »

Je lançais sur le devant la figurine de plastique qui retomba … sur Nathan Dreamson. Je ne pus m’empêcher de rire, lui criant, ou du moins essayant de me faire entendre si loin :

« Nate chéri, tu as donc besoin de ça pour te retenir de me sauter dessus ? »

Me voilà partie dans un nouveau rire. L’ambiance était très bonne. Nathan pouvait intervenir s’il le voulait, après tout, il était le bienvenu dans notre « discussion ».

« Au fait, moi c’est Absynthe ! A qui dois-je ce moment sympa ? Si tu ne me donnes pas ton prénom, je devrais t’appeler sexy blondie … »

Etant très tactile, je posais ma main sur son bras en continuant à sourire.

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Ah, la final du SuperBowl... c'est complètement inintéressant quand les Seahawk ne jouent pas. Je me souvient que quand je vivais à Seattle, je regardais le match dans un bar où la plupart des demi-dieux n'étaient pas les bienvenus, mais que voulez vous, j'ai toujours eu la tchatche avec les reniés de l'arbre généalogique divin... et oui, faut pas oublier que tous ces « monstre » sont d'une façon ou d'une autre le fruit des dieux. Sauf que moi je les traite bien, comme des gens normaux et croyez moi, il y en a plein qui ne demande rien de plus que ça... bon évidemment ils y en a aussi qui veulent juste bouffer des gens, mais ceux là ne s'entendent pas tellement plus avec les monstres intelligents qu'avec nous.
Je me souvient même de la dernière année où j'ai regardé le SuperBowl de là bas... j'ai passé tout le match à draguer une femme... Euryale de son nom... oui l'une des trois gorgones.. elle est super sympa quand on apprend à la connaître... et oui, j'ai fini la soirée dans son lit, mais tout ce qu'on a fait de « charnel » on l'a fait dans le monde des rêves. Je veux bien être courageux, mais je ne suis pas suicidaire. On est resté en bon terme, déjà parce que je refuse de le mettre une gorgone à dos et aussi, parce que je suis le genre de mec qui rappel vraiment le lendemain.

Toujours est-il que je suis à Times Square, devant cet écran géant entouré d'une foule incroyable et je m'ennuie, le football c'est pas mon truc à la base, mais si en plus il y a pas mon équipe...
Je me mets à prier les dieux pour qu'un truc intéressant me tombe dessus et après quelques instants, je sens quelque chose me taper le dos et juste après j'entends la voix d'Absynthe qui me dit un truc dont je ne comprends pas le sens.
Je commence par regarder par terre et je trouve une petite figurine de taureau que je ramasse avant de me diriger vers la fille d'Ardalos. Elle est en train de parler avec une fille blonde... me dite pas qu'elle s'embrouille encore avec Dianna. Non, c'est pas la fille de Jupiter, mais c'est aussi une demi-déesse que je connais... Mina. Je regarde la figurine en plastique puis les cieux et je souffle « Bien joué ».
Alors que je me rapproche, je vois les deux jeunes femmes rire et remarque aussi qu'Absy à son regard de « chasse » si je puis dire, visiblement la legue lui a tapé dans l’œil. Je me dirige de suite vers Mina et je fais ma plus belle courbette possible avec le peu d'espace que j'ai. Je saisis la main de la descendante de Déméter pour lui faire un baise main et je la salue avec un grand sourire :

Bien le bonjour Princesse, comment allez-vous en cette fraîche journée ?

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Après avoir joué la comédie concernant l’animal en plastique, je demandais à ma camarade si elle savait à qui pouvait appartenir un objet aussi particulier. J’essuyais le coin de mes yeux encore humidifié après avoir rigolé comme pas possible par cette découverte atypique. La jeune femme haussa les épaules tout en donnant une méthode pour trouver le fameux propriétaire. J’éclatais une nouvelle fois de rire face à la bêtise mais mon expression se stoppa nette en constatant où la figurine tomba. Comment était-ce possible ? Quelle était la probabilité que Nathan se trouve aussi près de notre position ? Puis, j’eus une sorte de déclic dans ma tête et l’expression de la jeune femme puis ses paroles m’indiquèrent qu’elle était forcément une demi-déesse. Bien sûr, je ne fis pas attention au terme qu’elle employa et encore moins, au détail d’une future liaison entre les deux. Je restais scotcher sur le visage de Nathan et surtout sur ma réflexion. J’avais des collègues avec moi et s’ils découvraient mon amitié avec l’ennemi, j’allais passer un très mauvais quart d’heure ou pire, être considérée comme une traîtresse. J’avalais difficilement ma salive et je remarquais un regard venant de leur côté, me demandant par là si j’allais bien. J’hochais la tête tout en reprenant des couleurs et en faisant abstraction de ses légers détails pouvant me coûter chère. La jeune femme en face de moi se présenta et j’eus un petit sourire au prénom original : Absynthe. Bien sûr, elle demanda en contrepartie mon prénom et je n’avais pas envie qu’elle m’appelle avec un surnom aussi… Aussi étrange et portant à confusion à la marchandise. Très tactile, elle me posa sa main sur mon bras et continuait à me sourire. J’en profitais pour me présenter. « Enchanté la demoiselle enflammée, je préfère que tu m’appelles Mina ! » Je rougis à mon dernier commentaire et à peine j’eus tourné la tête, Nathan se dirigeait vers moi.

Je sentais mon cœur s’accéléré, sentant qu’il tenait ma soirée entre ses mains et j’espérais au fond de moi qu’il garde ma vraie identité secrète. Je n’avais pas besoin que toutes mes nouvelles rencontres connaissent ma nature de leg et encore moins d’agent du PSI. Comme à son habitude, le gentleman prenait le dessus en me faisant sa plus belle courbette et en déposant ses lèvres sur le dessus de mes doigts. Il avait osé faire le baisemain et je ne pus m’empêcher de virer aux rouges pivoines. J’avais des palpitations et je voyais des points de couleur dansé dans mon champ de vision. Heureusement que j’avais quelque chose de sucré à porter de main car j’aurais certainement fini dans les pommes. J’attrapais mon soda et je bus une bonne gorgée tandis que le jeune homme nous interrogeait sur notre journée. Je reprenais mon attitude habituelle en attrapant le bras de Nathan et en lui répondant de ma voix mielleuse. « Ô, quelle surprise de vous voir ! Mes journées ont semblé si fades sans votre présence. » Je clignais plusieurs fois mes yeux tout en le regardant pour paraître tel un papillon avant de rigoler et de me décrocher de lui. « Je ne savais pas que tu utilisais ce genre d’objet, Nathan. » Je lançais un clin d’œil à Absynthe tout en lui murmurant. « Peut-être qu’il est plus attiré par ces joujoux en plastique, au lieu de filles comme nous ! » Bien sûr, je l’avais murmuré assez fort pour que notre chère mascotte du jour puisse l’entendre. Je mettais de côté mes petits soucis pour passer une bonne soirée et j’avais l’impression que les deux étaient de sacré numéro ensemble.

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Eh bien, finalement, cette soirée n’allait pas être trop barbante par rapport à ce que j’avais prévu. Non pas que j’étais du style à m’ennuyer, je trouvais d’ailleurs toujours une façon de rendre les moments plats beaucoup plus mouvementés. Quand on a été, comme moi, une reine de la fête pendant toute son adolescence, on a toujours une foule d’idées pour se divertir. Mais ici, au milieu de cette foule, avec cet écran géant et tous les regards tournés vers ce dernier, pas facile de faire autre chose que faire de même. Mais heureusement pour moi, les dieux semblaient vouloir me faire rencontrer ma voisine de derrière, la magnifique Mina.

Oui, elle venait de se présenter à moi et j’aimais beaucoup son prénom. Même s’il faisait moins félin et sexy, je le trouvais mignon. Je suis quelqu’un de très observatrice et quelque chose me disait que je pouvais ne pas laisser cette magnifique créature indifférente … Je souris donc simplement, et, entendant Nathan s’inviter dans notre discussion, je ne pus qu’être encore plus souriante. Beaucoup du camp nous regardaient étrangement, se demandant sûrement ce que nous faisions et pourquoi nous ne suivions pas la match, mais ces derniers ne savaient pas ce qu’ils loupaient.

Carrément ! Une courbette, un baise-main, et il l’appelait Princesse ! Heureusement que je n’étais pas jalouse … Il faut dire que Nate et moi ne sommes pas ensemble. Notre jeu est bien plus intéressant et excitant qu’une simple relation de couples. Je fais un petit pas en arrière tandis que je lance au beau brun :

« Tiens donc, tu connais ma nouvelle amie ? Et pas qu’un peu on dirait … alors dis-moi, l’emballage est-il aussi prometteur que ce qu’il laisse présager ? »

Je savais qu’elle était là et que cela faisait un peu … allumeuse. Mais peu importe. Lorsqu’elle se tourna vers moi pour me lancer qu’il était peut-être plus intéressé par ces joujoux en plastique que par nous. Je ne loupais alors pas l’occasion, et, lui caressant légèrement le bras et en lui faisant un clin d’œil :

« C’est pas grave, on peut très bien s’amuser sans garçon … Il ne sait juste pas ce qu’il rate. Mais voyons les choses du bon côté, on sait quoi lui offrir pour son anniversaire. »

Replongeant mon regard dans celui du fils d’Hypnos, je mordillais ma lèvre inférieure, les yeux pétillants de malice, attendant avec impatience sa réaction.

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Super Bowl

Feat plein de monde pour s'amuser !

Ce matin, le réveil avait été donné aux aurores. J’avais prévu de partir sur le camp d’entrainement pour la journée pour travailler quelques combats le matin et une bonne partie de stratégie l’après-midi. C’était clairement quelque chose qui m’embêtait. La théorie, la discrétion, les stratégies, tout ça était plutôt nouveau pour moi. Je préférai taper plutôt que de prévoir. Chez nous, les personnes discrète ou établissant des stratégies n’étaient que des poules mouillés. Rien ne valait un vrai combat. Mais, plutôt ouverte d’esprit pour une fille d’Arès, je m’étais rendu compte que, bien utilisé, la discrétion et la stratégie était indispensable. Les rares fois où j’avais perdu ou eu du mal sur un combat avait été face à des filles ou fils d’Athéna déjà bien avancé dans le maniement des armes. J’avais refusé d’y croire jusqu’à être obligée de me rendre à l’évidence. La patience payait. Boule d’énergie comme chaque matin, j’étais prête à me défouler sur le camp d’entrainement pour être plus calme l’après-midi.

Après quelques combats contre tous types de demi-dieux, je fis tournoyer mon glaive qui finit par s’enrouler autour de mon poignet, retrouvant sa forme de bracelet en fer. Il n’était pas des plus beaux, mais l’esthétique m’importait peu au camp. Rejoignant un coin plus tranquille, je m’assis pour regarder un des combats entre un fils d’Apollon et un fils d’Héphaïstos. Mes yeux s’attardèrent sur sa lame parfaitement sculpté et coupante à souhait. Un coup bien placé suffisait un trancher n’importe quoi. Il fallait que je soudoie l’un des leurs pour qu’ils me forgent une épée aussi belle. Mon attention finit par se détourner d’eux pour se reporter sur mon portable. Absynthe m’avait envoyé un message parlant d’un évènement démentiel auxquels je pourrais aussi m’amuser. Le Superbowl ? Je ne connaissais pas des masses New York, j’avais entendu une ou deux fois parler de cela mais je n’en savais pas plus.

Trouvant ici une magnifique excuse de laisser tomber les cours stratégiques, je filais dans mon bungalow pour prendre une douche et mettre une tenue en conséquence. Pour une fois que je pouvais me mettre sur mon 31 pour voir autre chose que des demi-dieux, je ne disais pas non. Après une courte douche chaude, j’enfilais un short assez court déchiré et un une brassière surmontée d’un haut transparent en dentelle. Voilà qui ferait parfaitement l’affaire. Gardant mon bracelet et ma bague, j’espérais ne pas avoir à me battre dans cette tenue. Les choses seraient bien plus dures. Après avoir enfilé mes Dr Marten’s pour être à l’aise durant ma sortie, j’avais filé hors du camp.

En arrivant sur Times Square, un sourire était scotché sur mon visage. Y’a pas à dire, le centre de New York est magnifique. Cette ville est bien plus animée que San Francisco et d’ici, je vois déjà les bars plein à craquer et le monde environnant ne cesse de s’accroître à mesure que je marche vers le centre de l’évènement. Me frayant un passage, je donne quelques coups d’épaules aux plus imposants pour les faire se décaler. C’est bien connu, dans ces genre de foule, il y en a toujours quelques un qui en profite pour… J’attrape une main baladeuse, la levant devant moi. « Si tu veux pas la perdre tout de suite, t’as intérêt à la mettre autre part, compris ? » Mes yeux scrutent quelques secondes le visage de l’inconnu avant qu’un sourire ne remplace mon air énervé. Prenant quelques instants pour apprécier le reste du paquet cadeau, je souffle doucement en lâchant délicatement sa main. « Mais si on se recroise et que tu me payes un verre, peut-être qu’on pourra oublier ça ? »

Ne lui laissant pas le temps de répondre, je recule avant de m’élancer de nouveau plus près de l’écran géant. Connaissant Absynthe, elle a du se coller devant pour mieux voir. J’aurai surement fait la même chose. Scindant la foule le plus rapidement possible, je finis par déboucher sur l’écran. Ce dernier, lumineux à souhait, m’aveugle quelques minutes. Alors que mes yeux papillonnent, j’entends une voix que j’aurai reconnue entre mille. Toujours en train de draguer celle-là ! Je me dirige vers l’origine de la voix en souriant. « T’arrêtes un peu de jouer tout le temps de tes charmes ? » Je lève les yeux au ciel, amusée. « Salut tout le monde sinon ! »

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Enfin, deux de mes amies qui s’entendant... quel dommage qu'elles soit dans des camp opposés. J'ai bien deviné, Absy à flashé sur la legue et elle me demande sans la moindre gêne (Comme si la petite fille d'Aphrodite pouvait être gênée de quoi que se soit) si L’emballage est aussi bien que le contenue... la fille d'Araldos me fera toujours halluciner par son franc parlé. Je regarde mon amie brune et je lui dis d'un air attristé.

Malheureusement ma belle, je crains que ton organisme ne produise pas suffisamment de chlorophylle pour que tu puisses intéresser Mina... d'un point de vu biologique en tout cas.

Je regarde mon amie du PSI et je commence à rire. J'espère qu'Absy ne va pas trop forcer les choses avec elle... Absy n'est pas des plus subtile quand elle a une idée en tête.

Mina plaisante sur le fait que je préfère le petit taureau à mes deux ravissante amies et bien évidemment Absynthe rebondit de suite sur cette phrase pour me draguer un peu. Je réponds donc amusé :

Cette figurine est très importante ! C'est un générateur de rencontre aléatoire, c'est parfait quand on sent qu'on va s’ennuyer à un match ! Je fais un grand sourire et je montre bien mon écharpe des Seahawk de Seattle qui semble être passé inaperçu jusqu'à présent et je leur souffle un peu plus doucement. Je sais mon culot va finir par me faire avoir des ennuies ! Je continue de sourire, mais cette fois si je parle à nouveau d'une voix plus élevée en glissant le jouet dans ma poche. Maintenant que le taureau à fait son boulot, je peux le ranger à l'étable. Par contre pour mon anniversaire un chouette repas avec une ou deux de mes amies, c'est parfait pour moi tu sais.
Alors Mina, voilà Absynthe, on est dans le même interna pour nos études, fait pas attention à son côté allumeuse, apparemment c'est de famille.
Et Absy voilà Mina, on va à la même librairie et on achète plus ou moins les mêmes livres donc on a sympathisé avec le temps.

Je regarde un peu vers les autres membres du camps, visiblement, un des fils d'Hermes de ma cohorte est déjà en train d'organiser les paries pour savoir qui couchera avec qui dans notre groupe de trois... Je regarde ensuite vers l'endroit où Mina semble jeter quelques coups d’œil et je vois plusieurs personne, des humains de PSI probablement. Dans le groupe je reconnais une fille que j'ai bien connue une nuit, je lui fais juste un petit signe de la main qu'elle me retourne avec un petit sourire sans pour autant s'approcher... Heureusement que je mets un point d'honneur à toujours rester en bon termes avec mes conquête. Je vois la legue regarder à qui j'ai fait « coucou » et je lui dis avec un petit sourire amusé :

Alors comme ça, Sandra bosse avec toi ?

Je vois ensuite arriver Ellana, une fille d'Arès, je la trouve sympa, c'est une amie d'Absy. Elle fait une remarque à Absynthe sur le fait qu'elle soit encore en train de draguer puis elle nous salut je lui réponds avec le sourire :

Hello Ellana, content que tu sois venue aussi ! Comment ça va ?

Ω Tablettes · Coalition ψ Combattant

L’emballage était-il prometteur ? Mes yeux eurent envie de sortir de leur orbite en entendant Absynthe, la jeune inconnue demandant ce que je valais au lit. Mes joues prirent une couleur pivoine tandis que je n’osais plus regarder ni Nathan, ni Absynthe. Il parlait de ces Choses si naturellement que ça me retournait l’estomac et que je voulais fuir au plus vite. Je n’étais pas à l’aise avec ce sujet même si j’avais les connaissances pour comprendre, m’étant intéressé pendant un moment à la procréation et à l’acte sexuel. Cet intérêt avait été en rapport avec le serment que j’avais prononcé lors de mon intégration dans le camp. Il était normal que je sache à quoi, je renonçais exactement et je n’avais pas été déçue. Le fait d’avoir eu une mère qui vous abandonne vous écartait de l’envie d’en avoir un, de peur de reproduire la même bêtise. Une excuse, certainement pour accepter les demandes de l’agence et ne pas avoir de remord si l’opportunité se produisait. Enfin, Nathan répondit au franc parlé de la demoiselle en essayant de détourner l’intérêt d’Absynthe pour ma petite personne. Je me mis à rire aussi en commentant sa réplique. « Mon intérêt peut se porter sur beaucoup chose, à voir ce qu’Absynthe a dans la tête. » Il est vrai que je ne m’aidais pas, entrant dans le jeu de la demoiselle et ça allait forcément me retomber dessus d’une manière ou d’une autre.

Je frissonnai en sentant la caresse d’Absynthe sur mon bras et en levant mon regard, je la vis me faire un clin d’œil suite à ma remarque. Sans garçon ? Devais-je comprendre un message subliminal ? Certainement, je lançais un regard plein d’interrogation à Nathan ou même un regard de désespoir me demandant comment j’allais sortir d’une situation aussi gênante. J’émis un léger sourire lorsqu’elle proposa quoi lui offrir pour son anniversaire. Malgré ses allures d’allumeuse, elle avait un brin d’humour et ça me permettait de respirer. Je restais néanmoins silencieuse, attendant la réaction de Nathan. Celui-ci justifia la possession de son animal en plastique et comme d’habitude, il n’était pas sérieux. Apparemment, monsieur était un supporter des Seahawk et je compris son manque d’intérêt étant donné que j’aurais préféré que les Bears de Chicago soient de la partie. En soi, il était fou de porter une telle écharpe et je lançais des regards autour de moi pour me rassurer moi-même. Il continua sur sa lancée, en donnant une autre idée de cadeau et me présenta à Absynthe. Je retins mon souffle lorsqu’il dit mon nom jusqu’au moment où il ne fit pas référence de mon appartenance au camp ennemi. Je ne voulus rien ajouter de plus, de peur de dire une bêtise. Je suivis le regard de Nathan vers ses camarades et mon ouïe surdéveloppée me donna un aperçu de l’intelligence de leur groupe. Un jeune homme organisait des paries sur quelle personne allait coucher avec qui. Je soupirais légèrement tout en regardant mes camarades plus sérieux et à fond dans leur match. Ils semblent avoir oublié ma présence et j’en suis bien heureuse pour éviter des questions gênantes. L’une de mes camarades, Sandra lança un petit signe de main à… Nathan. Sérieux ? Au vu du sourire, je me doutais qu’ils n’étaient pas de simple ami. Ainsi, il avait déjà roucoulé avec un membre de l’agence. Celui-ci me fit un sourire amusé tout en me demandant si Sandra travaillait avec moi. Je levais les yeux au ciel tout en lui répondant. « Effectivement, elle supervise ma formation. Tu la connais d’où ? » Avait-il entendu parler de mon existence par le biais de cette jeune femme ? J’en doutais, Sandra était fiable et avait eu une mauvaise aventure avec le monde mythologique.

Or, une nouvelle tête s’incrusta dans notre discussion. Une brune très jolie avec de beaux yeux bleus et elle semblait connaître Nathan et Absynthe, sûrement une autre membre de la Coalition. J’espérais que le jeune demi-dieu taise mes activités pour éviter que je finisse en petits morceaux. Encore une autre remarque concernant l’attitude d’Absynthe, j’émis un petit rire et je la salue. « Bonsoir, enchanté de te connaître, tu fais partie de l’internat, toi-aussi ? » Quoi ? Je voulais confirmation sur ma fréquentation de ce soir, histoire d’inventer une belle excuse à mes supérieurs.

Invité

J’étais une jeune femme qui adorait séduire, je ne vous apprends rien. Il faut dire que selon moi, on doit profiter de sa jeunesse. Quand on est sang-mêlé, notre bagage génétique nous empêche assez de vivre normalement. Alors autant draguer tant qu’on le peut ! Quand est-ce que je m’arrêterai ? Lorsque je serai morte ou alors, lorsque je me serai mise officiellement en couple. Car oui, aussi étonnant que cela puisse paraitre, je suis un peu fleur bleue … Pour deux bonnes raisons : je suis quelqu’un de fidèle et de loyale. Je ne cache jamais que je suis une personne qui joue sur plusieurs tableaux.

Nate venait de nous rejoindre et j’en étais ravie. Le baiser volé n’avait pas encore eu lieu et par conséquent, aucun malaise n’était présent entre nous, bien au contraire. Je demandais alors au jeune homme, avec un tact assez douteux, si Mina était un bon « coup » au lit. Sa réponse me surprit. Chlorophylle ? C’était le machin qui rendait les plantes vertes ça, non ? Elle était … plantophile ? Ca se dit d’ailleurs ? Mouarf, si elle n’était pas branchée sexe, cela pouvait toujours s’arranger, après tout, ça ne me dérangeait pas de défleurer quelqu’un, bien au contraire.

La réponse de Mina me fit néanmoins sourire. Si elle n’avait pas l’habitude de draguer, le charme semblait être inné en elle car ce genre de phrase ne faisait que me conforter dans le fait de faire du rentre-dedans. La belle blonde n’allait pas se débarrasser de moi de si-tôt.

« Une belle brune aux yeux azurs qui a une terrible envie de te connaitre intimement attiserait ton intérêt ? »

Voilà qui était cash. C’est le moment que choisit Ellana pour arriver. Avec un grand sourire, je laissais Mina parler avec Nathan d’une fille qui ne semblait pas être une inconnue pour le beau brun … Je dirais même plus qu’elle avait dû partager une chose que j’aimerais aussi partager avec lui. Mais en public, je savais me tenir et il était rare que je fasse des avances à Nate, un peu comme si j’étais pudique … Oui, je suis pudique lorsque j’ai de réels sentiments.

Saluant ma meilleure amie, je ne pus m’empêcher de lui répondre, alors qu’elle me taquinait sur ma façon de draguer :

« Comment veux-tu que je sois sage lorsque le hasard me fait rencontrer une fille d’une beauté à tomber par terre ? Puis c’est une seconde nature chez moi … Qui ne tente rien n’a rien. »

Tout en disant cela, j’avais reporté mon attention sur Mina et je n’avais pas pu m’empêcher de passer une main dans ses magnifiques cheveux couleur des blés.

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J'en étais sûr ! Sandra est membre du PSI ! Ahah... J'ai réuni nos deux camps dans un lit pour une nuit... Je plaisante évidemment, mais Mina a confirmé mes soupçons et j'en suis ravi, évidemment, maintenant elle me demande d'où je la connais :

Oh, une rencontre impromptue, qui a dévié en repas au resto et qui a fini en nuit à... discuter tous les deux. Je me doutais qu'elle était dans ton secteur d'activités, mais je n'aurais jamais pensé que vous bossiez ensembles.

C'est pas facile de parler à la legue de ce genre de chose sans griller sa couverture. Mais bon, il faut faire avec et essayer de passer un bon moment. En parlant de bon moment, visiblement mon amie du PSI n'en passe pas un super, elle n’arrête pas de me lancer des regards désespérés dû au fait qu'Absy la drague sans vergogne. D'ailleurs avec sa phrase suivant ma remarque sur la Chlorophylle, je n'ai pu m’empêcher de tourner la tête et de murmurer dans le bruit ambiant :

Tu viens de te tirer une balle dans le pied princesse...

Ellana est là et sa remarque n'a fait qu'attiser encore plus le désire de la fille d'Ardalos. Voyant que la jolie brune de mon cœur continue son rentre dedans et que Mina ressemble de plus en plus à un petit chiot apeuré, j'essaie de calmer le jeu :

Absy, calme toi un peu s'il te plaît. Faut pas prendre la phrase de tout à l'heure pour un encouragement... c'est pas le genre de Mina. Elle est très timide, donc «ma chère princesse » interagie avec toi par mimétisme social... vu que tu joues les allumeuses, elle le fait aussi. Mais elle n'a pas les intentions qui vont avec les mots....
Enfin, dis moi si je me trompe Mina ?

J'ose espérer que Mina va avoir le courage de dire ce qu'elle pense vraiment, parce que sinon, je ne vais plus rien pouvoir faire pour elle...
Les interactions social, c'est vraiment pas son truc, mais bon, c'est aussi pour ça que je l'apprécie tant. Pour montrer d'avantage à Absy qu'elle doit lâcher l'affaire, je me permets de me mettre à côté de la blonde et je lui présente mon bras pour qu'elle puisse s'y accrocher... je suis un peu sa bouée de sauvetage.

Invité

Super Bowl

Feat plein de monde pour s'amuser !

Lorsque j’arrive, la conversation va déjà de bon train. J’entends des brides de conversations parlant d’une certaine Sandra et d’une formation. Il y avait donc des formations hors du camp. Autre chose pour les demi-dieux ? Ou alors, elle n’était peut-être pas une demi-déesse et simplement une femme rencontrée lors de l’évènement. En tout cas, les yeux d’Absynthe crevaient d’envie de la dévorer, ce qui m’amusait beaucoup. Je me retournais vers Nathan en souriant. Ce fut le premier à me saluer. « Attend, je n’allais pas rater une occasion de faire la fête ! Je ne connaissais pas cet évènement, c’est quoi, le superball ou un truc du genre ? » J’acquiesce ensuite à sa question en souriant. « Super bien et toi ? » Je me tourne ensuite vers la jolie blonde que je ne connais pas et que je ne pense jamais avoir vu au camp. Cette dernière me salue chaleureusement, ce qui rehausse mon sourire. « Enchanté ! Ellana. Oui exactement ! Toi non je suppose ? Je ne me souviens pas t’avoir vu en tout cas… Tu fais partie d’un camp similaire ? » Je pose beaucoup de question et je parle un peu trop, je le conçois, mais la curiosité est quelque chose de naturel chez moi. Voir un peu trop. Ce qui m’attire souvent des ennuis. Mais là, je suis encore plus curieuse de savoir s’il existe un autre camp de demi-dieux. Ce serait bizarre puisque je n’en ai jamais entendu parler. Peut-être est-ce le même endroit où est partie Elena. Si c’est le cas, j’aimerai beaucoup le voir. Et peut-être lui faire une visite surprise. Elle n’a jamais été très claire sur ce qu’elle faisait depuis qu’elle avait quitté le camp. Mais je ne pense pas qu’il soit possible de recouvrer une vie totalement normale… A moins que.. Aucune idée.

Absynthe fut la dernière à me répondre, elle avait l’air bien occupé à faire de la blonde sa future proie. Elle n’avait pas mal choisie pour le coup, mais, au vu du comportement de la jeune femme, elle n’avait pas l’air très à l’aise. Cela n’empêchait pas la brune de persister tout en s’acharnant sur son cas pour refermer ses griffes sur sa proie. Ça lui ressemblait plutôt bien. Je levais les yeux au ciel en souriant, amusée par le comportement de cette dernière. « Parfois, la subtilité peut payer ? Tu vas la faire fuir ! » Je me mis à rire en la taquinant. Moi, parler de subtilité, c’était bien l’hôpital qui se foutait de la charité. Enfin, dans un ensemble général puisque je n’étais tout de même pas aussi direct et acharnée qu’Absynthe, mais j’étais plus du genre à mettre les deux pieds dans le plat avant de me rendre compte que j’ai fait une bêtise. Je tourne mon regard vers Nathan qui vole au secours de… Mina donc. Le jeu doit durer depuis quelques temps et la pauvre petite blonde doit surement vouloir s’enfuir en courant. Pour les connaissances ce n’est pas le top. Encore une fois, j’arrive au bon moment moi… Et j’ai dû être plutôt maladroite dans mes propos, je ne pensais pas que Mina était aussi gênée. Bon, autant essayer de calmer le jeu de façon plus… Détourner. « Bon, j’ai la gorge sèche moi, ça dit à personne un petit verre ? Ou un grand pour les assoiffer comme moi ! »

» 23 ans et toutes mes dents (ouvert à tous)
» Février le mois de tous les dangers
» La nuit, tous les chats sont gris... Ami Sharyl
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» Nous avons tous un secret. Mais parfois le partager est la meilleure des choses. PV. Roxy et Jake

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