| Sujet: Mais surtout n'espérez pas trop que tout roti ça va tomber Willy Ven 10 Oct - 11:53 | |
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William P. Stuart « Three things cannot be long hidden: the sun, the moon, and the truth.» Nom • Stuart (LITTLE *sort*) Prénom(s) • William Surnoms • Will mais vous pouvez m’appeler maître aussi ça ne me dérange pas Date de naissance • peu importe qui croit encore aux signes astrologiques ? 23 Octobre Âge • 24 mais c’est fou ça change tous les ans Lieu de naissance • New York, et c'était vraiment la classe les lumières, le bruit, génial pour commencer sa vie Origine • Royale ? Bon ok non Americaine Années passé dans votre camp • dix ans Statut social • Célibataire Orientation sexuelle • Plein sud Avatar • Ben Barnes Crédit • écrire ici | Élément • Alcool (faut bien trouver un truc hein) Parent divin • Dionysos Pouvoir (un seul) • Insertion corporelle (bande de pervers vous pensez à quoi oO) Arme et objet magique (une arme et un objet ou deux armes) • un sabre laser offert par dark vedor lui-même… je sens que ça passe pas trop. Un fouet ça fait pervers, une poêle c’est pas effrayant. Un cran d’arrêt qu’il a reçu d’un ami décédé à présent. Et l’objet hein ça intéresse de voir qu’est ce que je peux encore sortir comme bêtise. Une flute marchant uniquement sur les monstres (ya une fréquence monstre…) dont les ultrasons les étourdis une minute. Sauf que lui pense que c’est une flute banale et s’en sert pour un oui pour un non(j’ai jamais dit que mes persos étaient des lumières) Camp choisi • Celui de sa soeur Rêve d'avenir • Trouver cette sœur à la con et la ramener à la raison, puis réussir à former un couple avec quelqu’un de bien. Eviter aussi de se faire buter par des monstres, des titans ou même des humains | | |
..S'il est trop tard pour revenir.. ..Je remonterais les heures.. Est ce que c’est mieux de commencer par la fin ? Pour que tout le monde déprime sur la mort et puisse rendre une copie double à son prof ? Nah personne n’y comprendrait rien. Je vais donc essayer d’être clair, simple et concis. Je me prénomme William, j’ai un deuxième prénom oui c’est vrai mais je ne sais pas c’est quoi. Plutôt que de rire comme de parfaits crétins attendez la suite. Ma mère était un peintre ayant eu une toute petite boutique, dans une ruelle tellement mal famée que peu de monde y allait. Ses parents avaient bien essayé de la décourager, les artistes gagnent rarement leur vie, ma mère n’était pas d’accord, elle entreprit donc de réaliser son rêve. Même si les affaires n’étaient pas très florissantes en 1983, la neige tombait encore et toujours, lorsqu’à six heures elle décida de rentrer chez elle. Le paquet de neige sur sa pauvre voiture la découragea complètement. Les proprios de la galerie coupant l’électricité à 17h55, bande de radins, elle savait d’avance qu’elle aurait froid. Derrière une des toiles trois ou quatre bouteilles étaient planqués –excusez-moi amateur d’alcool mais je bois tellement peu que je n’y connais rien en alcool, imaginez donc ou donnez-moi une idée-. A la lumière de la bougie et grâce à l’alcool, le monde paraissait tellement plus beau. A ce moment Dionysos, ce vieil alcoolo qui n’est autre que mon père préféré… hum hum. Ne me demandez pas comment ils en sont arrivés à faire des galipettes entre les toiles à la lueur d’une bougie, c’est pas intéressant le blabla d’ivrognes. Peu importe, comme tous les dieux, mon père se carapata à l’aube laissant à ma mère ce cadeau immense qu’est la formation d’un petit bout de chou. Même si je n’ai aucun souvenir d’elle véritable, je me souviens de l’amour qu’elle éprouvait à mon égard et à vrai dire j’aimerais bien mourir par moment pour la retrouver et lui raconter toutes mes aventures. Mais on va attendre encore un petit peu, histoire de ne pas arriver en disant, au fait ta fille est une imbécile, elle n’est même pas foutu de me reconnaître. Je parlerais de cela plus tard. Au bout de 8 mois et 20 jours, que voulez-vous j’étais hyper pressé de voir ce monde de demi-dieu. Ma mère était persuadé qu’elle n’aurait jamais d’enfant car les relations ça passe mais pas les mecs, très vite ils la gavaient. Enfin pas moi, bien entendu j’étais son enfant. J’eus le droit à ma peluche chiot, un chien blanc avec une tache noir sur le dos, deux oreilles noir et le contour des yeux bruns. Je l’avais prénommé Wouf, oui original je suis au courant. Bref bébé j’étais peut être un peu chouineur, toujours à avoir faim, à vouloir des câlins. C’est fou comme ça a changé. Ma mère par sa persévérance connu le succès, bon bien sûr juste la photo dans les journaux locaux, mais c’était déjà pas mal non ? Elle envoya les coupures à ses parents, sans réponse, un peu aigri les vieux. C’est à cette période qu’un autre dieu courtisa ma mère, que voulez-vous elle était parfaite cette dame, belle, polie, charmeuse. Elle ne pouvait qu’attirer. Donc vint la conception de Quinn, j’avais deux à l’époque, du coup j’étais en crèche. Et si vous pensiez que ça n’avait pas son importance, détrompez-vous. Ma mère voulait appeler sa fille Billie, oui comme le chien, le premier qui critique ma mère je l’étouffe. Moi à l’époque j’étais amoureux, d’une fille nommé Quinn, du coup je tannais maman pour que ma sœur s’appelle comme ça. Elle céda parce qu’un enfant amoureux, à ce qui paraît, c’est très mignon. Bon autant vous dire que si ça avait été un gars c’était Jordan Ben. Trop naze hein ? Quinn je te le dis, t’as eu de la chance et grâce à qui on se le demande. La grossesse se passa cependant extrêmement mal, maman garda le lit bien trop souvent à mon goût. Fini les parties de foot dans le parc, les caches caches ou autre chose. J’appris à écouter les histoires malgré l’envie de toujours bouger. Lorsqu’on fut sûr à 100% que ce serait une sœur que j’aurais, ma mère commanda une gourmette pour elle Billie Quinn. Lorsque nous la recevions, c’est au tour de mon poignet qu’elle fut accrochée, parce que j’avais supplié comme un enfant un peu capricieux. Donc j’ai toujours ma gourmette et celle de ma sœur même à ce jour, les faisant agrandir encore et toujours jusqu’à retrouver sa propriétaire. C’est une autre histoire, pas vraiment mais dans quelques années. L’accouchement, c’est pas hyper intéressant de mon point de vue mais bon on va y passer vu que c’est à cause de ce tout petit détail que nos vies furent chamboulées à jamais. Maman commença à souffrir vers une heure du matin, je tenais Wouf dans mes bras en la regardant se plier encore et toujours. Finalement, je ne sais trop comment nous fûmes emmenés à l’hôpital. Ce truc m’a marqué au fer rouge. On m’avait totalement laissé en plan et l’odeur m’écoeurait, je cherchais ma mère partout. Personne ne semblait préoccupé par un bout de chou qui traîne dans le couloir. Lorsqu’on me rattrapa il était trop tard, je ne compris pas vraiment ce qui se passait ni où était maman et avec leur métaphore à la con, elle est parti. Putain mais c’est loin d’être clair ça. On me présenta malgré tout ma sœur, au cas où c’est important… Et bah oui j’étais perché au-dessus de ce petit truc qui dormait, je fis rouler la gourmette sur mon poignet constatant avec logique que jamais ça ne tiendrait. Donc je déposais Wouf dans la sorte de berceau lui faisant cadeau de ma peluche préférée. Ma mère avant de mourir avait donné le prénom de la petite, de sa fille quoi, de ma sœur, et c’était noté sur le registre. La famille de maman refusa de récupérer un enfant de 2 ans et sa sœur qui braillait, parce que oui Quinn pleurait beaucoup, je ne l’ai jamais appelé Billie allez savoir pourquoi. On fut donc déposé à l’Orphelinat, là aussi pas de véritable souvenir. Je me souviens qu’on essaya de nous refourguer ensemble conformément au souhait de maman. Vient alors cet homme en costume bleu marine, hyper beau mais hyper sévère. Il passait beaucoup de temps avec moi, vraiment, il me fit dessiner des choses, joua à cache cache et il semblait adorer ma petite sœur, donc pour moi la suite était logique. N’importe quoi, les adultes sont bien plus manipulateurs que nous. Lorsqu’un matin, après le petit déjeuner je rejoignis la pièce aux bébés qui pleurent comme tout le monde l’appelait. Plus de sœur, on m’expliqua longuement que le papa de Quinn prendrait soin d’elle, qu’il était riche vous avez compris l’idée il me semble, l’argent peut contourner toutes les lois. Je ne sais combien de temps je déprimai du départ de ma sœur, j’étais actif c’est vrai mais j’avais fais de mon mieux et même petit je me rendais compte qu’il y avait un truc de bizarre. Il n’empêche que j’essayais de faire bonne impression pour qu’il se dise ho mais je vais prendre le frère. Rien de tout cela. A la place une dame seule, jolie avec des longs cheveux bouclés me trouva mignon et me ramena chez moi, mon nouveau chez moi. On lui avait expliqué pour Quinn et mon comportement un peu étrange quand il s’agissait de ma sœur. Ce fut la raison pour laquelle je me souviens de ma sœur, parce qu’elle fit en sorte de faire travailler ma mémoire pour que je ne l’oublie jamais et que plus tard je sois en mesure de la retrouver si ce n’est de la reconnaître.
Ainsi se tourne la première page de notre histoire. La seconde est formée sur une note bien plus légère. J’étais le cadeau de sa vie je crois, elle n’avait pas de compagnon, celui qu’elle aimait n’était plus de ce monde et elle ne voulait pas essayer de reformer un couple. Il y a des gens fidèles, peut être que certains dieux, ou mortels (HEIN JAYSON) devraient s’inspirer de ma maman. Bon petit je devrais être bien con, pour moi, les gens mouraient uniquement de la façon de maman, du coup je reconnais, j’ai cherché le bébé que mon presque papa avait laissé. Ouai ça faisait flipper ma mère que je vire toutes les couvertures en braillant un nom totalement inventé pour mon frère. Je ne l’ai jamais trouvé, faut dire qu’elle entravait sérieusement mes recherches en me soulevant comme une peluche, pas très gros le loulou. J’aimerais bien qu’elle essaie maintenant, ça ferait certainement une bonne partie de rigolade. Si je n’ai pas eu de frère ou de sœur, très vite il y eut ma cousine dans la partie. La rencontre se fit pour noël, facile à s’en souvenir, je ne savais pas lire, je devais avoir 3 ans ce qui explique que ça m’ait marqué. Il y avait des tonnes de cadeaux et j’étais enfant unique moi, égoïste au maximum, du coup j’empilais les cadeaux en un seul tas, le mien. Ce fut la voix de maman qui m’arrêta en disant il y en a aussi pour Skyler. C’était quoi ce truc ? C’est lorsque ses parents arrivèrent, nos mères se ressemblaient énormément même si la mienne, bah c’est la mieux hein c’est bien connu. Je crois que dès le départ j’adorais Skyler, la raison pour laquelle je n’ai eu aucune retenue pour elle, capable de lui sauter dessus et de lui offrir ma peluche préférée bis un petit nounours blanc. Vous inquiétez pas si j’étais très cool petit et que je donnais tout, je donne plus rien, ce temps-là est révolu NIARK NIARK. Donc que vous dire de Skyler, nous avons été très proche durant toute notre enfance. Nous habitions à quoi trois maisons l’un de l’autre. Les mères s’aimant trop pour vivre loin l’une de l’autre.Je dois attirer le malheur sur les gens, c’est ce que je me suis dit lorsqu’un jour j’ai retrouvé ma mère complètement effondrée dans la cuisine, mon oncle à ses côtés. Dans un pas meilleur état, on m’expliqua plus ou moins ce qui passait, pour une fois sans métaphore à la con, je grandissais enfin pour eux. Si les adultes se réconfortaient entre eux, pensant à tort que les enfants ne ressentent pas la perte d’un être cher de la même manière, je crois que je passais le reste de la journée contre Skyler sans parler, juste blottit contre elle voulant lui transmettre mon courage, ma compassion et ma peine. Le pire pour moi, c’était l’idée que ça fasse comme cette sœur que j’avais perdu, je ne voulais pas qu’elle parte chez des gens. Lorsque son père entra dans la chambre je me mis debout me plaçant devant elle pour protéger ma cousine. Ce qui n’est pas vraiment flippant, son père était grand et lorsqu’il me demanda poliment de m’écarter je le fis sans opposer la moindre résistance. Oui complètement niais, je reconnais mais je n’avais pas l’habitude de discuter. Par contre je le suivais comme un chien, non pas l’oncle plutôt la cousine ne voulant pas qu’elle parte loin de moi. C’est au seuil de la porte que ma mère me rattrapa il fallait je cite « les laisser entre eux quelques heures, elle reviendra. » La promesse était là, Skyler me reviendrait. Cela c’est confirmé bien vite, ma mère ne ment jamais de toute façon. Nous nous voyons très souvent comme quoi les liens peuvent rester malgré la perte d’un être cher si la personne n’est pas trop idiote, mais ma soeurette semble un peu idiote pour le moment, c’est la rancœur qui me faire dire ça et la peur aussi mais ce n’est pas encore le moment. Passons maintenant au sujet préféré des enfants le scolaire. C’est bien simple, sans être un emmerdeur de première, je devais certainement penser que si je me collais au mur, je deviendrais invisible. Heu ça ne marche pas vraiment ainsi, je me faisais interroger, souvent à l’oral mais pour des récitations soit disant que je lisais lentement. Ils sont mignons ces professeurs, va lire si les lettres font tien la feuille de gauche est mieux, ah non celle de droite et ça sans cesse. Neurologiquement c’est épuisant même pour un gamin. En récitation je n’étais pas nul, ma mère prenait tellement de temps pour m’aider à faire mes devoirs que je retenais ses paroles, même si pour cela elle devait m’immobiliser totalement pour que je me concentre. Aurait-elle eu vent de mon hyperactivité depuis toujours sans jamais ne vouloir y croire. Donc je n’étais pas mauvais mais ce n’est en aucun cas dû à ma personne, plutôt à l’attachement de ma mère pour moi, ce qui est louable. Quand je disais que ma mère c’était la perfection incarnée.
Pourquoi tout changea alors, j’étais un enfant bien dans sa tête mais en grandissant ça s’est modifié brutalement. Déjà ma première bagarre fut un échec total, tous les gars savent se battre et pourtant je me suis pris une raclée monumentale. J’étais assis sur le banc à attendre le bus lorsqu’un idiot a fait un croche patte à un autre idiot. J’ai juste prononcé « Hé mais faut pas faire des trucs comme ça, c’est dangereux. » Je me suis fait répondre que j’étais un fils à maman. Je ne savais pas vraiment ce que ça voulait dire mais je me suis levé pour aller taper. Même pas eu le temps, en trois secondes j’étais à terre. Le pire c’était que même à terre, ils ne s’arrêtaient pas de cogner, les coups pleuvaient sans que je ne comprenne quoi faire, le réflexe voulait que je protège mon ventre, mais le dos en compote voulait aussi être protégé. Un adulte est intervenu pour nous séparer, même si je crois n’avoir pas trop fait de dégâts. Pendant plusieurs jours j’en eu des séquelles mentalement, même quand maman posait sa main sur moi, pour ne serait qu’un câlin, j’avais le réflexe de reculer en tremblant. Elle cherchait comment m’aider, ça se voyait et moi j’étais assez grand pour comprendre que le monde n’est pas bon et que si je ne faisais pas attention à moi, je risquais d’en pâtir, ils n’étaient que deux mais je devais pouvoir battre deux êtres en même temps. Sans être prétentieux ni plus méchant avec ma mère, je décidais de rentrer dans toutes les bagarres à l’école. Non je ne suis pas devenu musclor, ce n’est pas rare que je me fasse vite dégommer au départ, mais peu à peu je compris les règles de bases de la déloyauté pour vaincre, s’il fallait être fourbe, alors je serais fourbe. Pourtant je voyais bien à la tête de maman qu’elle désapprouvait ce comportement, même tonton vient me parler pour m’expliquer qu’il fallait régler les choses par la parole. Pour ce que ça avait servi, merci du conseil.
Pourtant je ne suis pas devenu une brute sanguinaire. Je suis capable de réfléchir, de comprendre lorsque c’est de la provocation inutile et qu’il faut passer son chemin. C’est juste que je suis devenu capable de me retourner brutalement et d’envoyer les gamins de merde qui martyrisent les autres dans le décor. Surtout lorsqu’ils menaçaient Skyler en fait. Il semblerait que cette menace ait compté plus que toutes les autres pour moi, quand ils disaient « je vais taper ta cousine tu vas voir. » ça me rendait fou et je tapais jusqu’à ce qu’ils s’excusent, ce qui derrière me valait des remarques de maman du genre « C’est idiot de répondre aux provocations William. »
Tournons une autre page, celle de ma vie avant les demi-dieux, la mythologie. Mon pouvoir, un drôle de petit énergumène celui-là. Il se manifesta un matin, je devais avoir huit ans, et en me rendant à l’école, je bousculais par mégarde un homme. Pour me retenir je posais ma main sur son dos et ma conscience bascula dans son corps. Le transfert est hyper douloureux, pas sur le coup parce qu’une âme qui a mal c’est chaud, j’avais accès non seulement à ses pensées mais je le forçais, j’en avais conscience d’avoir accès à ses facultés motrices. Etant donné que ce n’est pas un pote à moi, je n’ai jamais su ce qu’il avait ressenti mais j’ai été renvoyé dans mon corps. Et là, les muscles étaient douloureux, je m’effondrais comme une merde sur la chaussée. Personne ne sut expliquer ce qui s’était passé, je n’en parlais à personne, gardant ce détail pour moi, je lisais les marvels hein, les gars différents sont rarement accepté de la société. Du coup je décidais de m’entrainer secrètement, sur les enfants, parce que ma conscience avait le dessus sur la leur et que si ça me faisait quand même tomber dans les pommes, c’était moins long et donc plus pratique. Sauf qu’à utiliser son don comme un enfant, en toute circonstance. J’attirais le monde mythologique sur ma personne. Je devais avoir onze ans lorsqu’une empousa déboula devant moi alors que je rentrais. Je crois d’ailleurs que je tombais amoureux d’elle, mais oui tombons amoureux des ennemis, c’est la meilleure façon de se faire bouffer ! Elle prononça une phrase tandis que du haut de mes onze ans je la trouvais quand même vachement chouette, belle comme personne. Ce fut lorsqu’elle se jeta sur moi que je compris que j’étais dans la merde mais complètement hypnotisé, je ne pouvais pas me défendre. Je dus ma vie sauve à un faune. Ouai j’ai lu narnia avant de connaître les dieux et pour moi c’est monsieur Tumnus et j’ai beau savoir que ça les gave, ce n’est pas mon problème. Bref mon ange gardien que je n’avais jamais vu, explosa la tête de son pote vampiresque par je ne sais quel moyen et me tira. Sauf qu’en deux minutes j’avais trop donné niveau logique. Je me fais tuer ou presque par une fille trop sexy, et là un gars pas du tout sexy m’entraîne sur des patounes de boucs. Une fois chez moi, je crois que ma mère faillit tourner de l’œil, je ne suis pas le seul à trouver cette situation bizarre hein. Il nous fit un cours hyper barbant sur la mythologie, et si on l’écoutait c’était uniquement parce qu’il m’avait sauvé la vie. Il expliqua à ma mère qu’il faudrait que je sois envoyé dans un camp pour demi-dieu. Je crois qu’elle n’était pas plus emballé que moi mais bon il insistait tellement qu’elle accepta, pour mon plus grand désespoir.
Donc me voilà donc parti avec un faune pour le camp des sangs mêlés. Nos discussions étaient surtout faune-satyre la différence. Je le gavais à dire c’est pareil mais pour moi c’était le cas ! Fau arrêter le délire au bout d’un moment un chien et un dog c’est la même donc un faune et un satyre c’est la même sauf dans une langue différente, une langue morte ! Le camp, c’est le truc le plus effrayant au monde pour un gamin. Non mais une fois la frontière dépassée je ne voulais qu’une chose me tirer d’ici vite. Ils se battaient avec des armes, c’est contraire au code ça, j’étais persuadé d’être tombé chez les fous. Les premiers jours j’étais planqué dans le réfectoire en espérant que personne ne vienne m’y trouver. Si seulement, déjà qu’ils étaient tous fous à mes yeux, voilà que la pire invention de l’humanité vint me parler, un centaure. Genre les chevaux parlant ça serait déjà flippants mais mi-cheval mi-humain, c’est encore pire ! Il essaya de m’expliquer clairement que c’était indispensable pour ma survie de m’entraîner. J’ai dis oui, uniquement pour m’éloigner de lui. Il a donc fallu s’entraîner avec des gens tout aussi barré les uns que les autres. J’avoue que j’éprouvais une satisfaction à la fin de l’été. Retourner chez moi me paraissait la meilleure idée au monde. Ils étaient tous là avec leurs parents morts, moi j’avais ma maman, pas celle d’origine mais peu importe hein, je l’aimais, là est le principal. Même si j’avais conscience d’avoir fait une promesse à la première, toujours veiller sur ma sœur. Puisque le monde des mortels n’était certainement pas pour moi, je décidais de chercher ma sœur, oui une quête bien trop importante pour un jeune trop jeune adolescent. Ma mère en était folle de peur je crois. Pourtant dans ma tête c’était très clair, je la retrouvais et je la ramenais à la maison, ma maison. Malgré les recherches internet, les journées entières à prendre le bus cherchant cette sœur si importante pour moi, l’échec était là. Je ne savais même pas comment la retrouver.
Mon second été vint trop vite pour moi. Sauf que j’avais grandis mentalement, et je fis d’ailleurs de plus grands efforts pour m’intégrer au milieu de ces membres. Un jour que j’étais parfaitement installé à manger des petits pois dans mon coin. Dionysos se dressa d’un coup un peu comme si quelqu’un avait eu la mauvaise idée de glisser des punaises sur sa chaise. Là j’eus la honte de ma vie lorsqu’il s’écria en me fixant « ET MAIS WILFRIED T’ES MON FILS ! » Evidemment que je répondis logique « Je m’appelle William. » Et cet idiot trouva le moyen de répondre « Oui c’est pareil, t’es mon fils. » Je ne vois pas comment ça peut être pire, déjà il lui avait fallu un an pour capter cela, génial le père, il ne demandait pas non plus de nouvelles de ma mère, et comme si c’était normal qu’il oublie mon prénom, il se remit à essayer de changer son eau en vin. Ne soyons pas trop dur envers papa, il avait décidé de me valoriser, mais alors par pitié ne laissez jamais Dionysos vouloir prouver qu’il vous aime. Ce mec est fou, il me sortit la quête la plus compliqué au monde, tout en disant avec un sourire factice que tous les autres étaient morts mais bon ce n’était pas ses enfants. Super, vive Papa ! J’entraînais donc Jake et Gautier avec moi. La quête fut un gros boxon, déjà parce que papa avait oublié de préciser que la carte datait de 70 ans et que OH le paysage n’était pas à jour. Donc un truc basique dura presque un été complet. En plus Gautier se choppa une pneumonie en plein milieu de la quête et on devait se relayer pour sa santé, deux quêtes en une. Parce qu’on lui sauva la vie, il me fit donc de son cran d’arrêt, j’ai oublié ce qu’il a offert à Jake, faudrait lui demander. Le pire c’est que lorsqu’on rentra avec l’objet de la quête, monsieur D. marmonna blasé « mince je ne pensais pas que c’était ça. » J’aurais dû l’étrangler ce bouffon, il ne vérifie pas avant d’envoyer au casse-pipe!
Parlons à présent de mister Cronos qui fit le malin quelques années plus tard. Ce qui est con c’est que j’aimais bien Luke moi, qu’il est idiot d’être parti, même si les dieux ne sont pas amour et compagnie, c’est pas mal de vivre en colonie, même si j’avoue que vivre ici toute l’année me gaverait profondément. Enfin bref, on eut le droit à un fils de Poséidon pour sauver le monde. Je lui offre toute ma sympathie, le devant de la scène c’est un peu la merde non ? Du coup pendant qu’il se chargeait avec son faune et sa pote d’Athéna de sauver le monde de méchant Cronos. Moi je cherchais ma sœur dans le camp à présent. Sait-on jamais, j’avais l’aide de Jake qui est un bon pote et de Gautier qui cherchait chez les gars… au cas où je me trompais sur le sexe. Niais va ! Peu importe, impossible de la trouver au départ, c’est compliqué aussi de trouver une sœur.
Que dire de plus sur moi, bon lors de la bataille de Manhattan j’étais chargé de protéger nos blessés, oui parce que moi j’aurais tendance à attaquer les blessés s’il se produisait une guerre, du coup je pris sur moi de faire ainsi. Comme ça je n’avais pas à voir Luke nous trahir encore et toujours. Gautier était trop impulsif pour rester avec moi du coup il se fit malheureusement pour lui, faucher par un de ses anciens amis. C’est un ami qui m’a raconté qu’il avait hésité trop longtemps en voyant une connaissance et que l’autre n’avait pas hésité. Les demi-dieux partisans sont dangereux car on les apprécie. Je tacherais de m’en souvenir pour la suite. Alors ensuite on a découvert Jason, un fils de Jupiter, quand je disais que c’était pareil… Je crois même avoir balancé à mon pote satyre « Tu vois t’es un faune, j’avais raison » Un coup de corne de satyre, ça fait hyper mal. Donc Jason a été échangé avec Percy, je ne vois pas pourquoi d’ailleurs, il était très bien chez nous notre fils de Poséidon ! Peu importe en fait. Voilà donc que les deux camps durent se réunir en les personnes de Percy, Annabeth, Léo, Jason, Piper, Hazel et Franck. Je n’ai jamais vu les deux derniers je crois. Faut dire que c’est à peu près à cette période que je reconnu Quinn, enfin pas elle directement plutôt la peluche qu’elle avait. Mon Wouf ! Du coup j’étais plus occupé à vouloir convaincre cette fille que c’était ma sœur que de suivre l’évolution de dame Gaïa qui nous gave un peu. Faudrait qu’ils se détendent un peu les immortels, c’est gavant ! Depuis peu nous avons eu l’information que les demi-dieux avaient disparu, personne ne sait ce qu’ils sont devenus, c’est embêtant tout cela. Il va falloir en trouver d’autres des héros et j’ai pas envie que ma sœur en soit une. Ah j’ai oublié de préciser que Skyler fait aussi parti de la colonie, ça c’est une très bonne chose. Au moins on est réuni presque douze mois sur douze. L’inconvénient c’est qu’elle semble apprécier une fille et c’est dingue parce que je crois l’apprécier aussi. Du coup je ne sais trop quoi faire, faudra que j’en parle à Jake, il doit savoir, il est toujours de bonnes idées, sauf être proche de ma sœur, ça c’est mal ! Ah oui autre petit détail important, on pense souvent que les enfants de Dionysos sont des alcoolos, c’est totalement faux ! Je bois avec modération, en fait ce n’est pas le goût que j’aime, moi c’est enivrer les autres, chacun son truc.
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Dernière édition par William M. Stuart le Ven 10 Oct - 17:00, édité 2 fois |
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