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 Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey]

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MessageSujet: Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey]   Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey] EmptyDim 24 Aoû - 18:06

Hailey ∞ Morgane
Est-ce qu’une fois dans votre vie, vous vous êtes déjà regardé dans un miroir sans vous reconnaître. Je sais bien que notre vie, ce n’est pas nous qui la dirigeons entièrement, Il est tellement difficile par moment de tout contrôler que j’ai jeté l’éponge. Je sais que j’ai été une amie pour certaines personnes et que je leur ai tourné le dos brutalement. Je n’arrive pas à l’expliquer, c’est si dur pour moi. Tous les demi-dieux que je connais ont des problèmes avec leurs parents. Vraiment, ils n’ont soit pas connu leur parent, l’être divin est arrivé bien trop tard pour les aider. Oh nom de quoi d’ailleurs. Pourquoi ils n’ont aucun instinct familial. Je sais bien qu’ils sont comme des tortues, qu’ils n’en ont rien à faire de nous. Pourtant sans nous, ils ne sont rien, la preuve, à chaque fois qu’il a fallu qu’ils mènent une guerre, nous étions envoyés en première ligne. Sacrifice humains grandeur nature. Je trouve ça profondément débile de faire des choses pareils. Même si je ne suis pas sûr de vouloir à tout prix une grande guerre, moi je voudrais juste qu’on me retire ce poids de mes épaules, je voudrais qu’on retire à tous les demi-dieux leurs pouvoirs. Certes ils ne seront pas content, c’est normal d’ailleurs, on leur retire une part de leur identité. Cependant ça leur permettrait à tous de prouver qu’on a pas à vivre sous le joug de ces dieux. Je ne serais jamais une personne à jeter la pierre sur ses anciens alliés. Sauf s’il faut se défendre, on sait jamais avec eux. A croire que la bataille est quelque chose qu’ils ont tous dans le sang. Face à mon miroir, je n’étais pas très sûre de vouloir de cette vie de demi-déesse, j’étais malgré tout incapable de tourner le dos à Jayson, mon attachement, non pire que ça mon amour pour lui, me rendait incapable de raisonner. Bien sûr, j’avais toujours ce pied dans le monde de mon père, j’essayais désespérément d’y retourner entièrement, mais l’ennui c’est que j’avais dit oui. Il suffisait d’un regard, un seul pour que je bascule dans les filets d’un homme. Je ne suis même pas sûr de ses sentiments à mon égard, et pourtant je suis à lui.

Je sortis de ma chambre un peu mal à l’aise, je ne me sentais pas de retourner sur le camp grec, enfin à la lisière pour voir ce qu’il se passait. Cette boule dans mon estomac ne me quittait pas. Mon père dut s’en apercevoir, au moment où je tournais vers le garage, il m’attrapa contre lui pour me déposer un baiser sur le sommet du crâne. J’aurais tellement aimé rester dans ses bras, lui expliquer que je n’étais pas prête. Je ne me considérais pas comme une traîtresse, j’avais juste voulu fuir les demi-dieux, cependant ils me rappelaient sans cesse à eux. De toute façon, même si je lui disais ça, son côté chef d’entreprise prendrait le dessus. Il me dirait qu’on ne fait pas toujours ce qu’on veut, j’avais des responsabilités, peu importe le camp où j’étais. J’avais essayé de m’en tirer par un tour de passe passe, leur fournir des vivres, cela me paraissait tellement logique, facile. Ils avaient acceptés, normal, sauf que visiblement les partisans craignaient les traitres. Il n’y avait aucun traître dans nos rangs, ils songeaient à quoi. Mais, moi je n’avais pas envie de cogner sur les grecs, ni les romains. A la limite, même leur guerre interne me faisait peur. Pourquoi ne pas poser tout simplement les armes. Si nous étions en guerre tous ensemble c’était la faute des dieux. Bien sûr, ramener Gaïa au pouvoir, ce n’était pas exactement mon idéal, je n’avais cependant pas vraiment le choix.

Je m’écartais de mon père, doucement avant d’aller prendre ma voiture. Je ne crois pas qu’un jour j’ai été plus crispée, mes mains ne lâchaient plus le volant comme si ça allait m’aider, si je croisais quelqu’un j’étais fichue, qu’est ce que je pouvais dire. Lorsqu’enfin, j’arrivais non loin du camp grec, je planquais ma voiture dans un fourré, au risque de l’encastrer dans un arbre, je suis sûr qu’ils sont hantés ces arbres, ils bougent pour abimer nos voitures. Non mais je le prouverais un jour. Finalement, j’avançais entre les arbres, essayant de faire au mieux cette mission de reconnaissance. En plus je ne savais même pas comment faire mon rapport, ça me paraissait tellement stupide comme mission. Il ne se passait rien, même avec des jumelles je n’y voyais rien. Ils étaient tous tranquille, bon il devait bien y avoir des tensions mais sans plus. Etre si proche de mon ancien chez moi, me fit remonter des souvenirs dans mon esprit. Cependant, j’avais été malheureuse là-bas, plus que quiconque, je voulais juste retourner dans ma maison pour toujours. Pensionnaire pendant deux mois l’été, c’était trop. Je n’y retournerais jamais, ils nous forçaient à rester, chez les partisans c’était différent. Cruel de se dire que mon seul choix résidait dans le fait de voir mon père.

Après une heure passé à les observer, une espionne à la solde d’un beau mec, voilà ce que j’étais. J’aurais tellement aimé qu’Adrian soit avec moi, au moins il aurait réussi à rendre cette mission moins terrible pour moi, mais voilà Jayson se retenait de le tuer, je le savais mieux que quiconque. Donc pour éviter de mettre de l’huile sur le feu, j’évitais de rester trop souvent avec. Surtout qu’Adrian ne l’aimait pas plus, jouer les arbitres entre les deux, ce n’est pas mon truc. Je ne trouve pas ça drôle. C’est le cœur bien plus léger que je décidais de rentrer chez moi, il ne s’était rien passé, tant mieux d’ailleurs. Je sautillais jusqu’à ma voiture, ayant hâte d’appeler mon meilleur ami pour lui raconter cette histoire. C’est en arrivant devant ma voiture que mon visage se décomposa. Je crois que je n’avais jamais été aussi blanche de toute ma vie. Sur le coup je restais tétanisée face à une ancienne amie. Difficile de faire semblant que je ne l’avais pas vu, elle se tenait trop proche de ma voiture pour ça. Est-ce que j’étais capable de faire comme si de rien n’était, j’en doutais fort à la place, je tentais une phrase d’approche, sympathique.

- Je te dépose quelque part  Hailey ?

Dire que j’étais heureuse de la revoir était faux, enfin pas entièrement, ça avait été une de mes meilleures amies, savoir qu’elle était encore en vie me comblait de joie littéralement. Cependant nous n’avions plus de contact depuis longtemps. Et même si je suis persuadée qu’elle a reconnu ma voiture dans la forêt,  à mon avis elle n’était pas là pour le plaisir d’échanger des banalités avec moi. Je me tenais sur le qui-vive, inspectant l’état de ma voiture. Si elle me l’avait bousillé, c’était sa tête que je bousillais. Un cadeau de papa c’est hyper important, on y touche pas sous peine de se faire dégommer. Malgré moi, je l’observais elle aussi. Elle n’avait pas changé depuis la dernière fois, si j’avais été dans le coma, on aurait même pu se serrer dans les bras, le  destin nous avait éloigné, mais elle n’avait pas à m’en tenir responsable. Je ne pouvais pas vivre sans mon père.
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MessageSujet: Re: Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey]   Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey] EmptyMer 27 Aoû - 17:59




Et dire que la journée n’avait pas si mal commencé pour une fois. Je n’avais même pas eu besoin de chercher Emy en espérant qu’elle parvienne à trouver les mots me permettant d’esquisser un sourire pour éviter d’embrocher la première personne que je croiserai. Le problème c’est que toute la journée ne se passa pas ainsi. Non le début, ça allait disons que j’avais appris à éviter les têtes de ceux qui me mettaient de mauvaises humeurs et pour le coup, ça marchait plutôt bien. Après voir Matt ou Charlie m’aurait bien attiré mais je n’avais envie d’aller les déranger. Je n’avais pas si mal dormi cette nuit, le sommeil avait mis du temps à venir comme toujours mais le reste s’était tenu à carreaux, pas de cauchemars, pas d’impression de se faire tirer les chevilles par des fantômes, non rien du tout, juste le sommeil et rien que lui. Au matin, je me sentais reposée pour une fois bien qu’en sachant que donner le maximum ne me serait pas permis comme tous les autres jours depuis cet accident du coup, ou devrais-je dire depuis ma naissance.

Je préférais ne pas retenté mon expérience de la mort, trop flippant, sans oublier que j’aurai pu devenir un légume et ça, je ne suis pas sûre que le sang à moitié divin l’en empêcherait. Du coup, ne voulant surtout pas déranger ou subir un regard d’inquiétude de Chiron, je préférais m’éloigner de la colonie aujourd’hui. J’embarquais mes affaires, enfilais une veste en jeans par dessus mon top noir. Et bien sûr l’objet le plus important et celui dont je prenais grand soin mes Ray-ban, pour le coup elle ne servirait que d’empêcher mes yeux de brûler avec le soleil mais ce serait bien suffisant. Du coup, je m’en allais discrètement histoire de ne pas créer de vagues de la part de notre cher directeur quoique je pense qu’il s’en tapait un peu et ce n’était même pas sûr qu’il connaissance véritablement mon nom.

Chiron restait la seule personne à qui j’ai déjà eu affaire, pour de petites bêtises du genre casser un nez, mais bon contrairement au trio d’abrutir dans lequel se trouvait mon meilleur ami, je pouvais bien être un ange - un ange noir mais un ange quand même. Pas de doute. Il en faudrait beaucoup pour les dépasser ceux-là, qu’est-ce qu’ils peuvent être graves surtout depuis que le petit nouveau les a rejoint. Oh lui, quel cas ce type, ma parole mais il parait que monsieur est puissant, donc je ne dirais rien. Il faudrait quand même que je retourne voir comment allait Charlie, après ce qu’on s’était dit, ça restait une relation étrange entre nous mais bon, une amie quand même. Et puis, Lily. Je grimaçais légèrement en pensant à sa tête, si elle savait que je comptais aller me balader toute seule. Le plus amusant dans l’histoire c’est que là où la fille d’Héphaïstos connaissait mon pire secret, Lily n’en savait rien. A vrai dire, je comptais à ce que ça reste ainsi. Non pas que je ne lui fasse pas confiance, à mes yeux, c’était comme la partie lumineuse de mon âme.

Mais il y a des choses qu’on préfère ne pas dire pour ne pas tout gâcher et là, c’était un peu le cas. Et puis la fille d’Héphaïstos l’avait découvert par hasard lors d’une crise. Mais c’était du passé et il y a longtemps. Même pas un mensonge juste une omission pour ne pas l’inquiéter. C’est sûre qu’on ne balance pas à des personnes aussi proches de nous qu’on risquerait de crever rien qu’en arrivant au bout du parcours du combattant, ou si on se prend un mur d’eau gelé en pleine tête alors que notre corps est bouillant. Ouais trop chouette comme conversation. Non, ma faiblesse, mon talon d’Achille, personne ne devait le connaître. Et Charlie... elle... s’était trouvé là au mauvais moment, ou alors était-ce une farce des dieux. Quoiqu’il en soit, elle ne m’avait pas trahie et on était plutôt proche à présent pour deux filles relativement opposée. Lily, ça restait différent. Une âme sœur. La fille dont je ne pourrais m’éloigner volontairement.

De toutes manières, je reviendrais directement vers elle. Secouant la tête sur ses pensées plutôt sombre, je poursuivais mon chemin lorsqu’un éclat de soleil me fit froncer les sourcils, c’était quoi ça ? Ce reflet. Je me rapprochais aux aguets jusqu’à apercevoir une voiture. D’un pas décidé je rejoignais le véhicule, m’installant à côté, regardant à l’intérieur pour comprendre qu’est-ce qu’elle foutait là. Puis une voix s’éleva. Mon regard se fit noir alors que je contemplais une... connaissance. Une traîtresse. La journée était donc gâchée. Je la suivais du regard puis ma voix s’éleva. « Puis-je savoir ce que tu fous ici, Morgane ?! », ma mâchoire était crispée alors que je me retenais de lui sauter dessus pour l’éviscérer, quelle chance elle avait ma dague était restée à la colonie. « Tu n’es pas la bienvenue, tire-toi. » Froid et mordant. Je ne pouvais pas faire autrement alors que des envies de meurtres remontaient doucement dans mon corps.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey]   Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey] EmptyJeu 28 Aoû - 20:52

Hailey ∞ Morgane
Une bande d’adolescents mal élevé, voilà ce qu’était les demi-dieux, ni plus ni moins que des rageux. Ils étaient tous hyper déçus pour des banalités. En soit nous n’avions pas la trentaine, et même si c’était le cas. Il me semble utile de rappeler que les humains aussi changent d’avis en grandissant, qu’ils font des erreurs, est ce qu’on devait me blâmer pour mes choix ? Sincèrement je la trouvais gonflé, c’était si facile pour elle. Rien ne la rattachait au monde extérieur, oh c’est sûr elle avait été adopté par une fille aimante. Est-ce que ça remplaçait le lien du sang ? Non, ses leçons de morales n’avaient donc rien à faire dans l’histoire. Je ne dis pas que ce que j’ai tous les droits, mais merde à la fin je suis une riche héritière, je serais dans dix ans maxi à la tête d’une entreprise, qui a un avenir dans le monde. Et elle ose m’appeler Morgane, comme si j’étais une gamine de dix ans. Je ne devrais pas m’en formaliser, après tout nous savons tous que les gamines sont jalouses les unes des autres. Néanmoins ça m’emmerdait, pas uniquement parce que je détestais être mise au pied au mur, mais parce que j’avais demandé gentiment si elle souhaitait être raccompagné. Non je n’aimais pas du tout le ton sur lequel cette gamine prétentieuse me parlait. Je n’avais pas peur d’elle, je crois avoir peur de personne, qu’elle me touche, Adrian lui exploserait les dents. Je m’approchais de ma voiture, pleine d’orgueil, j’ouvrais la porte côté passager avant de faire une mini courbette, ironique. A moitié seulement, je crois que je voulais vraiment qu’elle monte. En fait c’était difficile de me trouver avec elle, j’avais des souvenirs de son corps devant le mien, un profond respect m’avait toujours rempli le cœur lorsque j’étais à ses côtés. Voir que tout cela  n’était que du passé pour elle me faisait du mal. Je l’avais tellement apprécié, bien sûr que je savais qu’elle ne comprendrait pas, cependant elle ne cherchait même pas à me parler. Je n’avais pas envie de me prendre la tête si proche de son campement.

- Montes Hailey, de ton plein gré, tu n’es pas armé et je le sais. Comme je sais que j’aurais le dessus en combat singulier puisque moi je suis armé. Alors si tu tiens à ta petite vie bien confortable, je te conseille vivement de monter.

Je sais, c’est mal ce que je fais. Ce n’est pas juste pour elle, il est cependant hors de question qu’on me traite comme de la merde sans savoir. Elle critiquerait quand elle connaîtrait mon monde, après je fais la promesse que plus jamais je ne chercherais à la revoir. Je me consolerais dans les bras de Jayson, le seul homme qui m’aimait sincèrement, qui ne cherchait pas à abuser de ma confiance.  Ses paroles me rendaient malheureuse, je n’étais pas la bienvenue, j’en avais conscience au fond de moi, l’entendre me dire ça, ses prunelles brillantes pleine de rage. Regardes moi putain ! Je suis la même, je n’ai pas changé, j’ai toujours été comme ça. Je ne suis pas une très grande guerrière, je suis les gens par amour, tu le savais bon sang, tu as toujours su que j’étais manipulable, mais tu n’étais pas là pour veiller sur moi. Tu savais au fond de toi que je rejoindrais mon père, m’en empêcher rendait la vie trop dure pour moi. Je n’ai jamais été aussi forte que les autres, quand vous observiez vos frères et sœurs tomber, je voyais des camarades, certes des amis, des connaissances, des gens que je cotôyais mais jamais un membre de ma famille. Ma famille se compose de moi et de mon père. Ce n’est ni cruel ni mesquin de penser cela, je suis une adolescente d’accord, mes choix sont à moi.

On se devait de parler, je ne voulais pas spécialement lui raconter ma vie, encore et toujours, mais au moins on pourrait faire notre deuil l’une de l’autre. De toute façon, les partisans devaient bien savoir que je n’étais pas vraiment emballée par leur cause. C’était juste une question de pouvoir, elle devrait comprendre que je n’étais pas le genre de fille à penser aux autres avant moi. Je n’étais pas si différente des dieux, sauf que je ne me foutais pas de la gueule des autres, pas trop tout du moins.

D’un geste habile je dégainais mon katana, on repassera pour la grâce, ce n’était pas exactement ça. En soit je m’en tapais des combats, je n’aimais pas ça, le sang c’est dégueulasse, et j’avais toujours eu Hailey pour me couvrir, puis Adrian. Bien entourée, n’est-ce pas ? Pourtant, si j’avais pu tourner sans mal le dos à Hailey, sans mal tout est relatif, je m’en voulais quand même. Je ne suis pas certaine que je serais capable de laisser tomber Adrian, plus je le connaissais, moins je trouvais ça logique qu’il soit partisan, j’avais tellement peur que Jayson en vienne à la même conclusion que moi. Je suis certaine de prendre la défense de mon meilleur ami, à cette pensée mon estomac se serra douloureusement. Mais qu’est-ce que j’allais faire, je n’étais pas prête à trahir Jayson, mais pas non plus à abandonner mon meilleur ami. Preuve en est, je n’étais même pas foutu de lui dire qu’il n’était pas un partisan à mes yeux. Bref pour en revenir sur mon katana, je le pointais directement en direction de mon ancienne camarade, lui indiquant d’un signe de tête de monter dans la voiture. De toute façon, elle ne s’en tirerait pas sans discussion, je n’avais rien à faire ici. Je t’en foutrais moi des rien à faire ici. Je suis chez moi partout, si demain j’ai envie d’acheter cette forêt et d’envoyer tous les demi-dieux comme sdf dans le monde, je peux le faire. Non mais ! Ces demi-dieux qui se prennent pour des êtres supérieurs ça m’agace, l’argent régente tout dans ce monde, j’ai de l’argent il me semble. Donc elle monte et elle ferme son clapet une fois dans sa vie la gamine.

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MessageSujet: Re: Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey]   Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey] EmptyDim 31 Aoû - 14:32



Voilà une demi-seconde la demoiselle Morgane venait de me mettre de très mauvaise humeur. Non mais elle le faisait exprès ou quoi ? C’était quoi son délire de venir foutre en l’air ma journée ? Elle me saoulait déjà. En fait le pire c’est qu’avant je l’aimais vraiment cette gamine. J’aurai fait mon possible pour la garder en vie, même s’il fallait utiliser mon corps comme bouclier mais là... la donnée avait changée. Ce serait moi qui lui ferait la peau. Voilà rien de plus simple. Ouais, j’ai un sale caractère et encore heureusement que ma malformation m’empêchait d’être encore plus teigneuses sinon les partisans seraient déjà aller pleurer leur mère. Quoique non, je les aurai empêché d’attendre leurs parents. Ils seraient morts avant.

Ouais, rien que sa vision me foutait la haine. Cette fille avait été ma petite protégée, ma soeur de coeur... et là ce n’était qu’une lâche, une traîtresse qui avait fui dans le camp adverse. Je n’avais pas envie d’en comprendre les raisons tellement cela me mettait littéralement hors de moi. Dingue. Vraiment dingue. Ivre de colère en voyant sa tête en somme. Ma voix n’allait pas se réchauffer oh non, ce serait encore plus mordant et effrayant. Cette fille n’avait pas le droit de réapparaître dans ma vie ainsi. Je ne pouvais me le permettre bordel cela me rendait dingue - Morgane me rendait hors de moi. A la base c’était l’inverse, elle devrait me rendre joyeuse mais là non, vraiment pas. Comment une fille que j’avais aimé comme une soeur pouvait me faire ça maintenant ? Comment devais-je réagir ? Je ne pouvais pas rester de marbre, je n’y parviendrai pas. Elle était mon ennemie... s’en rendait-elle compte ? On dirait que non.

Elle me déchirait de l’intérieur avec sa simple présence et ses actes bien que je n’en connaisse pas les raisons. Une sourire venimeux vint hanter mon visage. Que croyait-elle que je me baladais réellement sans arme ? Quelle pauvre idiote. Un demi-dieu ne se balade jamais sans arme que ce soit un combattant digne de ce nom ou non et son ton provocant n’aidait en rien à calmer mes pulsions qui se réveillaient doucement. Je feins d’être obéissante. « Très bien, Morgane, je monte. » Mon ton restait froid et neutre, masquant cette colère qui manquait de m’emporter à chaque seconde. Du bout du doigt je repoussais sa lame, passant à côté d’elle, entrant dans la voiture, me plaçant côté passager, la ramenant encore ; « Alors princesse, tu te ramènes. » J’attendais donc qu’elle monte enfin, je restais les bras croisés sur mes jambes, regardant par le pare-brise, en silence. Puis lui demandais ; « Que veux-tu de moi, Morgane ? » demandais-je curieusement. J’attendais que mon ancienne amie mette le contact, et que ses mains soient occupées patiemment. Que croyait-elle sérieusement ?

Le monde des bisounours n’est pas le notre. J’attendais qu’elle me réponde pour dévoiler mon arbalète rétractable en Ipod que je tournais délicatement vers elle, avec un sourire carnassier. « Tu ne croyais quand même pas que je viendrais sans ma meilleure amie, dis-moi ? » Je l’avais toujours avec moi autant que mes lunettes, d’autant plus pour m’éloigner de la colonie. Si je ne pouvais pas compter sur une endurance hors norme, je comptais sur ma tête et mes yeux de tireuses. Mes carreaux ne la louperaient pas. Sans me montrer autrement menaçante mais sans cesser de la pointer de mon arme, je poursuivais la conversation. « Pourquoi ? Pourquoi es-tu partie ? » Ma voix trahissait légèrement quelques émotions, une petit détresse certes à avoir été trahie de la sorte par celle que je considérais comme une amie. Mais je n’en démordrai pas. Mon arme ne la raterait pas si ses réponses ne me plaisaient pas. Et puis, j’avais bien le droit de savoir !

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey]   Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey] EmptyLun 1 Sep - 12:44

Hailey ∞ Morgane
Une fois encore rien de tout cela n’aurait dû arriver. Il est vrai, voir même conseillé que dans les missions d’espionnage, on évite les voitures tape à l’œil. En même temps, je n’avais pas de voiture qu’on ne remarquait pas au premier coup d’œil. Ce n’est tout de même pas ma faute si j’ai de très bons goûts en matière d’automobile. Ma raison essayait de me convaincre de partir, si je restais ici, j’étais en danger, plus de temps je passerais en sa compagnie et plus je pouvais me faire avoir. Mais il y a des fois où je suis incapable de réfléchir, je ne sais plus ce que je dois faire. Sincèrement, j’aurais adoré me blottir dans ses bras, lui raconter ma nouvelle vie, lui dire qu’elle m’avait manqué. Rien de tout cela ne serait un mensonge, mais son regard était tel qu’elle m’empêchait de laisser libre cours à mes envies. Pour la première fois, je me sentais partisane jusqu’au bout des ongles, la conscience de cela me provoqua une brusque envie de déguerpir, mais à quel moment j’avais changé à ce point sans que je m’en rende compte. Je me raisonnais seule, j’étais la même, j’étais incapable de faire du mal à quelqu’un, je restais en retrait de tous les combats, même au sein des partisans, je préférais me planquer plutôt que de me battre. Non, elle était la seule qui voyait en moi quelque chose que je n’étais pas, ni cruelle, ni avide de pouvoir, même la paix, rien de tout cela ne m’intéressait. J’aurais donné mon don au premier qui passait, sincèrement. J’aurais donné tout ce que j’avais pour redevenir humaine. Encore que, j’étais presque certaine que Jayson me laisserait tomber si je n’étais plus demi-déesse, ce constat me faisait mal, même comateux, je crois que je resterais à ses côtés. Ma façon de penser devait me rendre bien singulière, j’en avais conscience.

J’adressais un sourire plein de joie, malgré moi, lorsqu’Hailey m’annonça qu’elle montait. Bon son ton était à lui seul responsable des tempêtes de neiges sur la banquise. Il n’empêche que c’était ce que je voulais donc je n’avais pas trop à râler. Elle décala ma lame, comme si ce n’était que du coton, bon visiblement même avec une larme, j’étais toujours aussi peu effrayante. Pour autant, cela ne me dérangeait pas tant que ça, je fis rapidement le tour de la voiture pour aller m’asseoir, un sourire aux lèvres. Bon si elle m’appelait princesse, c’était peut-être que notre relation s’arrangeait non ? Ou alors j’étais complètement à côté de la plaque et j’allais encore me faire avoir par mes sentiments à la con. Je m’installais à côté d’elle. Prise d’une habitude, je lançais un regard derrière moi, non il n’était pas là. En même temps, je ne l’avais pas prévenu, comment pourrait-il être là. J’avais eu peur, peur d’être une traîtresse, peur de m’être trompé sur mon meilleur ami et qu’il soit bien plus partisan que moi, je fronçais les sourcils. Si c’était le cas, j’avais encore bien choisi parce que je ne suis même pas sûr que si un partisan se faisait battre par un grec, ou même un romain, je lèverais le petit doigt. Non ils se débrouillaient, chacun sa merde, la mienne était déjà assez importante, je n’allais pas veiller sur des gens complètement fou. Parce que oui, la plupart des partisans étaient chiants, ils avaient une vision à l’opposé de la mienne, combien de fois lors des réunions, totalement ringarde, je jetais un regard à Adrian lui demandant s’ils étaient sérieux ? La question d’Hailey me déconcentra légèrement, je réfléchissais tout en mettant le contact.

- De toi ? Rien du tout ? Pour qui tu me prends ? Je cherchais juste un moyen de te parler, mais disons que t’es pas la fille la plus amicale que je connaisse, je suis désolée de t’avoir menaHE POINTES PAS CE TRUC SUR MOI !

Son sourire me fit comprendre à quel point j’étais naïve, oui je la connaissais, oui maintenant, cela me paraissait logique qu’elle soit armée. J’étais d’une connerie maladive, j’étais terrorisée, mourir de sa main m’effrayait vraiment. Surtout que je ne la voyais même pas comme une ennemie, c’était dégueulasse avoir survécu à Cronos, éviter les monstres avec brio, et finir buter par une ancienne alliée. Je crois même que je tremblais, j’essayais de contrôler ma trouille, mais c’était tout bonnement impossible, ça me prenait à la gorge sans que je puisse rien y faire. C’est un miracle si je ne nous tuais pas en conduisant. Etait-ce le retour des choses, après tout elle m’avait tant de fois évité la mort qu’il paraissait presque logique qu’elle ait ce droit, ça ne me consolait en rien. Conduire menacé, ce n’est pas une expérience que je recommanderais à mes amis proche, ni même à personne. A la limite, le simple fait de changer de vitesse me rendait nauséeuse, si elle prenait ça comme une menace envers sa personne, j’y passais, j’évitais de regarder à droite, comme si ça changerait quelque chose de toute façon. Est-ce qu’elle avait mal pris le fait que je la menace. Mais ça n’avait rien à voir, c’était la seule façon que j’avais trouvé pour m’adresser à elle. Ah, mais quelle débile sérieusement, j’entendais presque Jayson me râler de me défendre, aucun muscle ne répondait à cet appel silencieux.

Sans vouloir paraître prétentieuse, ni mal élevée, je trouve que poser des questions dont la réponse ne nous fera pas plaisir, en pointant son arme sur la gorge de celui qui doit répondre. Ce n’est pas du tout encourageant, est ce que je pouvais faire pareil qu’elle, du genre pousser son arme du doigt. Rien que l’idée d’approcher mes doigts du danger, j’avais envie de vomir. Pourtant sa voix n’était pas si menaçante que ça, il n’empêche que j’étais loin d’être encouragée à répondre. Je me faisais toute petite dans ma voiture, gagner du temps me semblait bien inutile, je suis partisane de l’idée de mourir vite, être torturée mentalement ne m’emballe pas du tout. Si je me concentrais assez longtemps sur la route, je pouvais presque oublier la présence de son arme, je répondis d’une voix hachée à cause de la peur, de la déception aussi. J’avais tellement aimé la connaître, je ne la reconnaissais plus et cela me faisait bien plus mal parce que son physique, ses intonations, rien de tout cela n’avait changé. Si on se fait des ennemis pour des choix, et bien  je suis satisfaite d’avoir quitté ce monde.

- J’ai en horreur les combats, le sang me fait flipper, m’a toujours fait flipper. J’en avais marre de devoir être protégé uniquement parce que je suis nulle au combat. Etre un boulet pour ses amis ça n’a rien de drôle. Quand j’ai récupéré les clefs me permettant d’éloigner les monstres de moi j’ai su que je pouvais vous laisser tranquille. Je n’ai jamais eu l’intention de rejoindre les partisans, je voulais être une humaine comme les autres, avoir un travail, devoir gagner son argent. La routine des humains, sauf que Jayson est venue me trouver. Tu le verrais, tu comprendrais, c’est le grand amour, alors quand il m’a demandé de rejoindre sa cause, je l’ai fait. Tu comprends ?

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MessageSujet: Re: Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey]   Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey] EmptyDim 7 Sep - 22:19



Autant dire que oui j’aimais râler mais j’estimais en avoir le droit dans ce genre de situation. Non mais qu’est-ce qu’elle réapparaissait dans mon champ de vision, celle-là ? Ce n’était pas possible d’être aussi casse-pompe. Elle aurait pu se barrer tout aussi bien, mais il avait fallut qu’elle insiste avec son maudit monte dans ma voiture, je te ramène.

Non mais non ! Je ne suis pas un vulgaire auto-stoppeur qui cherche son chemin, mais une demi-déesse clairement douée pour s’énerver quand il le faut et même quand il ne le faut pas. Bien que j’agisse quand même avec bonté et gentillesse assez souvent. Disons juste que j’avais le sang chaud. ll ne suffit d’une petite étincelle pour qu’Hailey se défende corps et âme, particulièrement en utilisant sa bouche - ouais une grande-gueule. Mais j’assume, car je sais que c’est mon arme. J’utilise la ruse et non pas la force, car je ne peux pas. J’ai dû apprendre à me relever différemment des autres. Un traître est une personne que l’on a forcément aimé et qui laisse une marque. Faut pas s’étonner que ce soit dur à avaler aussi. J’avais le droit d’être déçue, trahie, meurtrie par les actions de Morgane. Elle faisait partie de mes ennemis à présent qu’importe son caractère ou le fait que je m’étais que je la protégerai comme ne petite sœur. J’aimerais avoir Charlie avec moi.

Quoique que pourrait-elle faire ? Même Lily devrait être en colère non ? Ce n’était quand même pas que moi qui ressentait cette haine aiguë envers cette fille qui voulait se jouer de moi ? Je n’en savais rien mais ça m’énervait royalement. Le problème, c’est que je restais logique. Morgane n’est pas vraiment un danger, soyons d’accord sur ce point-là, je ne la sous-estime pas mais disons que Charlie et Lily me font plus peur qu’elle, là dessus pas de doute. Bon je n’ai peur de personne déjà, soyons clair là-dessus aussi. Même pas de Charlie et de ses regards de fous. Elle ne parle pas beaucoup mais elle sait ce qu’elle veut ou ne veut pas. Enfin, j’ai des amies flippantes. On va en rester là, c’est mieux. Je me décidais à me calmer un peu et écouter ce que mademoiselle Blake avait à dire pour sa défense et selon réponses j’aviserai clairement pour mes actes futurs.

Je répétais après elle, incrédule sans baisser pour autant mon arbalète pour le coup « Tu cherchais un moyen de me parler... mais t’es pas bien ! » J’écarquillais les yeux, me demandant si elle faisait exprès. « Je te rappelle que TU as commencé avec ton sabre et ton petit air de miss-je-me-la-pète hein. » Ouais, c’était une façon boudeuse de réponse mais je suis incapable de tirer ni même d’agir autrement alors il faudra s’en contenter pour l’instant. Finalement, la regardant, j’émis un grognement quelque chose comme un mode ronchon en cours et abaissais mon arme quelque peu, sur mes cuisses. « Très bien, tu veux parler, alors vas-y je t’écoute et pitié regarde la route. » Oui bah je connaissais son étourderie et je tenais un peu à la vie qui me restait. Disons que je préférais encore finir empalé par un sabre même le sien que de mourir dans un accident de voiture, pas du tout classe comme mort, surtout pour quelqu’un qui était passé par-là déjà une fois. Alors ouais, je laissa une chance à la demoiselle, passant de la colère à la mine boudeuse et énervée comme moi-même en fait.

J’aurai du me tirer après avec claqué un carreau dans sa jambe et filer ou même l’emprisonner, mais merde... je pouvais pas faire ça à Morgane. Pas après avoir été une amie. Foutus principes à la con. Mais mes sourcils se froncèrent sous son explication. Attends Jayson. C’est qui ce mec ? Un partisan ? Un trou duc ? Certaine pour le coup mais là ça devenait dingue. « Attends, là t’es entrain de me dire que tu t’es barrée pour te trouver un loulou qui veut anéantir le monde, c’est ça ? » Non mais j’hallucinais là. Surtout que ce n’était pas une fille d’Aphrodite bien que je connaisse de réputation ces amouraches de mecs en tout temps mais là non quand même pas ? Pourtant si. Nom de Zeus.... j’en restais ébahie. Je répliquais avec force de conviction « Non je ne comprends pas, bordel Morgane ! Les partisans... pour un mec ! Mais t’es pas sérieuse là ? » Encore elle m’aurait dit qu’elle voulait être espion que j’aurai plus cru cela d’elle que ça... mais non mais quel acte impardonnable. Non mais non. Morgane, reprends-toi bon sang !

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey]   Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey] EmptyMar 9 Sep - 0:22

Hailey ∞ Morgane
Un jour j’avais été son amie, j’avais pu me tenir à côté celle sans craindre qu’une arme ne vienne me transpercer la nuque. Elle aurait pu le faire que je n’aurais pas vraiment pu me défendre. Mais c’était son attitude en elle-même qui me blessait. Elle n’était plus ce qu’elle était auparavant. Qu’est ce qui passerait à la fin de notre discussion, je mourais ou elle me laissait partir. Le choix n’était pas tellement compliqué à faire, il n’empêche que lui tourner à nouveau le dos me ferait un peu mal, j’aurais bien aimé qu’on puisse être toujours amies, qu’elle ait toujours ce sourire un peu chagriné en me voyant, non pas chagriné parce qu’en soit nous étions pas dans le même camp, mais parce que j’avais encore été me planquer derrière elle. Elle se défendait bien, j’avais essayé même d’apprendre à faire quand même, les parades, les coups en avant, feinte en arrière, ce genre de chose. Mais je n’avais pas son panache et la seule fois où j’avais fait du mal  à quelqu’un, je m’étais excusée pendant dix minutes, me prenant un drôle de coup au menton qui m’avait calmé pour au moins une décennie. Je baissais la tête sur mes genoux lorsqu’elle me reprit comme une enfant, je me souvenais, fort heureusement pour nous que si je ne regardais pas la route on mourait du coup j’observais à nouveau le bitume. Tout de suite derrière sa première phrase, je me pris la seconde dans la tronche légèrement agressive cette fois. Je roulais des yeux excédée. Oh ça va hein, ce n’est pas elle qui conduisait sous la menace non plus. Je rétorquais sans la moindre compassion

« Si t’étais moins tordue aussi ! La prochaine fois tu me laisses le manuel comment approcher quelqu’un de taré sans qu’il t’embroche ! Non mais c’est dingue quand même que tu puisses être aussi chiante alors que je n’ai pas changé. Tu vois la différence entre nous, c’est que tu sais que le seul risque que tu courrais c’était que je glisse et t’embroche par mégarde. Sauf qu’on sait toutes les deux que tu ne plaisantais pas ! Hailey, tu m’as menacé en le pensant. Putain ça veut dire quoi pour toi l’amitié ? Tu sais quoi, en te voyant j’avais la trouille, la trouille que tu m’en colles une, la trouille que tu passes ton chemin sans me parler. Mais tu comptais attenter à ma vie, j’ai jamais fait de mal  à personne tu m’entends ?! Jamais ! »


Je sais que je n’aurais pas dû dire ça, ça ne faisait pas très partisane, mais moi je n’avais jamais tué personne, même les monstres ne craignaient rien avec moi, preuve en est ma seule quête avait été désastreuse et le bonheur ça avait été ce porte clef. Je passais mes doigts sur le motif en forme  de… aucune idée je n’avais pas encore trouvé à quoi il me faisait penser. Elle me  parlait avec hargne en me demandant de regarder la route. Putain elle ne faisait vraiment aucun effort, je voulais vraiment faire un effort. Du coup je regardais la route zigzaguant entre les arbres pour retrouver la route. Purée cette voiture était un bijou de la technologie, elle ne s’enlisait pas dans la boue et semblait caresser les feuilles mortes sans le moindre problème. Me concentrer sur ma conduite m’évitait d’avoir à regarder Hailey, son expression pleine de dégoût. J’aurais bien aimé l’entendre dire qu’elle plaisantait. Il me fallait une pensée positive, m’accrocher à quelque chose de serein. Elle avait arrêté de me menacer physiquement, et même si le carreau pouvait me transpercer dans quelques temps, je gagnais le droit d’essayer de lui faire comprendre.

Peine perdue, visiblement mon coup de cœur me faisait passer pour la dernière imbécile au monde. Je comprends qu’elle puisse mal vivre le fait que je tombe amoureuse toutes les deux minutes, en moyenne. Cependant voilà, dans sa bouche ça paraissait tellement stupide, saugrenue, inutile et plus du tout romantique. Je ne savais même pas quoi répondre à cette phrase. J’esquissai le sourire le plus  mignon que j’avais en réserve et je répondis d’une toute petite voix, comme si ça allait changer quelque chose, ce dont je doutais fort.

« Dis comme ça, c’est tout de suite beaucoup moins romantique. Mais dans la forme c’est ça. Oh Hailey, tu verrais son regard, tu comprendrais, tu aurais fait comme moi. Il est vraiment beau, magnifique, je l’aime, je crois que cette fois c’est le bon, pas comme Wyatt… Quel con celui-là ! Et tu te trompes, on ne veut pas détruire le monde, ou alors je ne suis pas au courant. Tu me diras les batailles ça m’intéresse pas vraiment. Ils me demandent pas de me battre alors ça me va. »


Je fronçais les sourcils, reprenant ce côté mademoiselle je me la pète qu’elle n’aimait pas vraiment. Oh et, elle me faisait la morale. Non mais j’aimerais l’y voir, c’est facile de juger quand on aime pas. Mon esprit se rappela à moi avec une question assassine sur Adrian. Est-ce que je le laisserais tomber lui ? Je n’étais pas amoureuse et pourtant je ne l’abandonnerais pas. Je ne savais pas trop ce qui se passait dans cette guerre. Il me suffisait de m’éloigner de tout le monde mais la guerre reviendrait me chercher. Je n’étais à l’abri nulle part, je ne pouvais pas éloigner ceux que j’aimais, ils voulaient tous participer à cette foutue guerre. Je prenais une route tranquille. Là où personne ne passait jamais afin d’avoir un peu de temps à passer avec elle. Après je la laisserais me tourner le dos définitivement. Je regardais la route avec attention, essayant de lui prouver que je n’étais pas une tête en l’air.

« Je n’ai pas choisis de partir Hailey. Je suis tombée amoureuse, ils ne sont pas tous mauvais les partisans, mon meilleur ami est un partisan et c’est la personne la plus sympathique au monde Il est toujours là quand je ne me sens pas bien. Viens avec moi, tu verras que c’est pas différent de la colonie, il y a des gens qui râlent, d’autres qui ont toujours le sourire, d’autres protecteurs. Nous ne sommes pas plus mauvais que vous. Je ne suis pas quelqu’un de mauvais. J’ai suivi par amour, tu serais capable de refuser ce bonheur si ça voulait dire changer de camp ? Je sais que tu m’en veux, je comprends que tu aies mal vécu le fait que je parte mais merde il m’aime. Jayson est le seul garçon qui m’aime. Oh il n’est pas parfait… qui l’est mais il m’aime. Pourquoi je peux pas être avec lui ? Et pour info, je suis sérieuse. »


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MessageSujet: Re: Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey]   Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey] EmptySam 13 Sep - 18:03



Cette fille n’était pas sérieuse. Non mais quand même, elle était entrain de me sortir une de ces absurdités. Je ne savais pas s’il fallait que je hurle sur elle ou alors que je meurs de rire. L’amour. Non, mais ce n’était pas possible. Je savais qu’elle avait des penchants amoureux légèrement louches, mais là... pas à ce point quand même.

Personne lui avait expliqué qu’on ne doit pas suivre un psychopathe mais s’il a des bonbons en l’occurrence des abdos de dingue. Je devais rêver là. Non mais c’est quand véridique et légitime d’avoir envie de la retourner et de la secouer avec force pour remettre de l’ordre dans ses neurones délaissés ? Je n’arrivais pas à saisir, pas plus que d’habitude certes mais là, je restais bêtement dans le cirage à me demander qu’est-ce qui pouvait bien lui prendre d’agir en samouraï qui comptait fleurette à la première venue oubliant de regarder l’ennemi qui lui saute à la gorge. Mais qu’est-ce qui lui prenait bon sang. On ne peut pas être à ce point-là naïve tout de même. C’est affligeant à tel point que ma colère s’en va, me laissant légèrement plongée dans une incompréhension totale, écoutant pourtant ses prochaines paroles. Mon visage se contracta à ses mots, fronçant les sourcils.

« Tu es mon ennemie bon sang, Morgane ! Réfléchis deux minutes dans quel merdier tu t’es fourrée ! Je ne t’aurai pas tué... enfin je crois » marmonnais-je légèrement, puis levant les yeux au ciel, je frappais ma main sur ma cuisse en la regardant. « Morgane, tu ne peux pas rester avec ces gens et me demander de faire comme si tout allait bien entre nous. Tu n’es plus... » Les mots mourraient sur mes lèvres. Quoi ? Mon amie ? Non, je ne pouvais pas lui dire ça. Je l’aimais toujours. Elle restait la petite brune que je protégeais depuis son arrivée mais pourquoi était-ce si dur de lui faire comprendre que ses actes étaient stupides au possible. Pourquoi mon cerveau, ma logique, me disait que j’aurai dû tirer et me barrer sans plus de cérémonie pour la mettre en garde. Pourquoi ne l’avais-je pas fait hein ? La question me trottait trop dans la tête, impossible de réfléchir convenablement avec elle dans les parages. Sa foutue insouciance aussi ! Voilà que j’enrageais sur un de ses traits de caractère. Je me renfermais dans un silence boudeur, parce que pour une fois, je ne savais pas quoi dire.

Ne rien dire pour ne pas tout gâcher ? Mais est-ce que tout n’est pas déjà gâché ? Je secouais la tête. La suite... bordel de caleçon pas propre de Zeus ! Elle était vraiment sérieuse. « C’est quoi ton problème ? Tu es sur ton petit nuage et tu veux parler maison, bébé, mariage ? Et pas forcément dans cet ordre, mais ça on s’en tape. Morgane, merde ! Ces mecs sont des tarés ! » Je ne veux pas que tu fasses partie des dommage collatéraux, ça me ferait vivre l’enfer et une culpabilité sans nom. Comment la faire changer d’avis bordel. Qu’est-ce qu’elle pouvait m’énerver avec son petit air rêveur et non je ne l’enviais pas. Un taré partisan. Bordel, sérieux meuf ! Je tournais la tête, regardant par la fenêtre. Serrant les poings, je préférais me taire plutôt que de l’inonder de toute ma colère qui ne manquerait pas se déverser avec force son mon ex amie.

J’écarquillais les yeux de suprise puis de rage pure. « Arrête cette bagnole ! Je me tire ! Arrête-la ou je saute, je m’en tape ! Mais il n’est pas question que j’entende parler de ça plus longtemps. Jamais, tu entends ? Jamais je ne rejoindrai des gars sans honneur. » Mes yeux la foudroyaient littéralement. Elle voulait m’amener à eux. Non mais non, pas question que je me laisse entrainer là-dedans. Mon coeur se serrait alors que mes veines se gonflaient de colère. Comment pouvait-il me demander une chose pareille. Comment pouvait-elle croire que je viendrai avec elle dans un camp de moins que rien, chez des sans cœurs, sans âmes, ceux qui prennent des vies. Non.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey]   Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey] EmptyJeu 18 Sep - 17:00

Hailey ∞ Morgane
Ok, je n’ai vraiment aucun talent pour appaiser les gens, pourtant ça aurait été bien venu le fait de pouvoir calmer les gens par des mots. Le problème c’est Hailey, elle a tendance à exagérer les choses. Comme si je faisais exprès de tomber amoureuse, en fait j’aurais aimé voir dans son esprit la façon dont elle me voyait, certes je ne m’en remettrais peut être pas. Nul besoin d’être fille d’Athéna pour comprendre que je ne devais pas être dans son top trois des meilleures rencontres de sa vie, j’étais tout au bout. Le prénom qu’on oublie toujours, celui qu’on a sur le bout de la langue sans qu’il ne vienne. Notre vision du monde était aux antipodes, je ne pouvais par objecter, discuter avec Hailey c’était comme de vouloir faire comprendre aux lemmings que la mer signifie la mort, qu’aucune de ces bestioles ne survivra, un massacre perpétuel de mère nature, tout ça pour que la nouvelle génération puisse à son tour vivre et recommencer un cycle sans fin. Je ne cautionne pas les meurtres innocents même sur des animaux, cependant l’image est quand même assez bien trouvé, Hailey resterait butée dans son idée que nous, partisans, étions des enfoirés. Je ne sais même pas comment lui expliquer qu’elle se plante, certes il y a des bons et des mauvais, mais les dieux ne sont pas meilleurs que certains de nos membres. Après tout Arès dans sa grande bêtise a quand même failli buter Artémis, certes un dégât collatéral puisqu’il voulait s’en prendre à Percy avec sa menace de l’épée. Le résultat est pourtant le même, c’est la déesse qui a failli perdre la vie en plus de notre merveilleux demi-dieu ayant si bien agi et qui au final avait perdu la vie, oui parce que les dieux nous cachaient certainement cette information, il était mort, par deux fois il les avait tous sauvé et au total il était mort comme un chien de policier, fait ton boulot et meurt au chenil on s’en tape.

Je claquais la langue d’un air réprobateur lorsqu’elle essaya de me faire comprendre que nous étions ennemis. Sur quel critère ? Nous buvons les mêmes boissons, respirions le même air, mangions la même nourriture. Seul son entêtement à vouloir me catégoriser dans cette liste d’ennemie des grecs, ennemie de la nation et autre chose pas forcément agréable faisait d’elle mon ennemie. Je ne répondais même pas, le seul merdier d’aujourd’hui c’était elle, contrairement à ce qu’elle semblait songer, moi j’étais plutôt heureuse de passer du temps, même si nos rapports étaient pour le moment tendu, c’est rien de le dire. J’étais bien plus rassurée maintenant qu’aucune menace ne pesait sur ma gorge. Par contre c’était déplaisant d’entendre une amie, quelqu’un qui est quand même resté une nuit entière à votre chevet parce que vous aviez de la fièvre, que maintenant elle hésitait à me laisser en vie, avait hésité.

« Heureusement que je ne suis pas comme toi. Tu serais morte à l’instant même où tu te serais approché de ma voiture si j’étais aussi mauvaise que tu le penses. »

Ses paroles me blessèrent bien plus que je ne l’eus cru possible. Je n’étais plus rien à ses yeux, j’agoniserais devant ses yeux qu’elle ne bougerait pas le petit doigt pour moi. Elle était passé où la fille humaine que je connaissais. L’apparence était la même mais j’avais à faire à un monstre. Je m’étais trompée sur elle visiblement, cela me laissait un goût amer en bouche. Je n’avais jamais été en danger à ses côtés, mais je commençais à croire que si j’avais eu un problème, contrairement à tout ce qu’elle disait, elle m’aurait laissé tomber pour sauver sa peau. C’est compréhensible, même à l’époque je n’étais pas un élément très important pour la colonie, pas plus que chez les partisans, encore que là au moins, je donnais de l’argent, non pardon je prévoyais l’avenir. Hailey semblait faire la tronche, et cocote ce n’est pas toi qui a failli mourir, je ne voyais même pas pourquoi elle rageait, c’est bon j’allais la ramener en un seul morceau, sa satisfaction au maximum après avoir pu constater que j’étais vraiment une imbécile, que les partisans étaient facilement battable ! L’entendre parler des partisans me fit piler net, je sais que normalement une fille doit défendre son copain envers et contre tous, même contre une amie complètement fermée à ce sujet mais seul défendre Adrian m’intéressait.

« N’importe quoi ! Tu te permets de juger sans connaître, si je critiquais les grecs,  là j’aurais une raison, je les ai côtoyés. Tu crois que les dieux ont raison sur toute la ligne et que nous sommes des tarés. Regarde-moi Hailey ! Dans chaque camp il y a des gens bons et des gens mauvais, tu vas pas me dire que certains grecs te paraissent sains d’esprits, que certains romains ne rêvent pas de vous éventrer. Explique-moi en quoi je suis ton ennemie ? Je ne suis pas dans le même camp. Pourtant la plus mauvaise des deux ce n’est pas moi, ce n’est pas moi qui ait été à deux doigts de tuer l’autre. Ne me fais pas de leçon de moral, à la limite je préfère passer pour une fille facile et ne pas avoir du sang sur les mains ! »

Ma conduite était étrangement beaucoup moins fluide, je battais de la mesure sur le volant  avec mon majeur pour m’apaiser. Tout irait bien, je ne devais pas m’énerver, ce n’était pas sa faute si ses idées étaient arrêtés, je me devais de faire les efforts pour deux, pourtant c’est compliqué. Il est compliqué d’essayer de faire des efforts quand la personne respire la mauvaise foi, la mauvaise humeur et qu’elle se fait un plaisir de vous descendre. Sa dernière phrase acheva de m’énerver, comment pouvait-elle être aussi insupportable bordel. Je conduisais et j’avais l’impression d’avoir mon père sur le dos, comme lorsque j’apprenais à conduire.  Je me tournais vers elle, oubliant un peu que je conduisais pour le coup et je répliquai glacial

« Tu sautes, je t’écrase sans ménagement alors tu fermes ta bouche, tu restes calme et tu arrêtes de me hurler dessus Wilson. Je te ramène chez les Grecs puisque vous êtes rempli d’honneur vous. En attendant, Adrian est quelqu’un de bien, j’en suis convaincue. Jayson peut être un peu moins mais en tout cas il m’accepte tel que je suis LUI. »
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MessageSujet: Re: Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey]   Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey] EmptySam 20 Sep - 18:08



« Heureusement que je ne suis pas comme toi. Tu serais morte à l’instant même où tu te serais approché de ma voiture si j’étais aussi mauvaise que tu le penses. »Non mais elle plaisantait sérieusement ? Elle croyait quand même pas que j’aurai été capable de l’embrocher ? Je suis pas une garce complètement finie qui défonce tous les partisans sur son chemin, pas exactement on dira.

En plus, je n’ai jamais dit qu’elle était mauvaise juste complète trop naïve ! SUIVRE UN MEC PARCE QUE C’EST SOI-DISANT L’AMOUR DE SA VIE CHEZ L’ENNEMI ! Non mais non ! MORGANE REVEILLE-TOI. Comment lui faire comprendre que c’est complètement con. Un partisan non mais non. Encore un mortel normal, un bon gars, ouais bah pourquoi pas même s’il lui manquerait quelques muscles bien placés, mais pas un partisan ! Il faut que mon amie - ex-amie se réveille là. Que veut-elle foutre parmi ces dingues ? Elle n’a strictement rien à faire là-bas. Cependant, la ramener sur terre risque d’être carrément trop dur et apparemment bien trop tard. La fille de Déméter semblait avoir fait son choix pour le meilleur et le pire - surtout le pire d’après moi. Sa place n’est pas là-bas bon sang, elle devrait être à mes côtés, près de Charlie, Lily, Emy, les garçons pas avec son machin Roméo-couvert-de-sang, super.

On se croirait dans un remake des adolescentes dingues de Robert Pattinson, mais non quoi ! Je levais les yeux au ciel, incapable de tenir plus longtemps sans exploser. « Bon sang, Morgane ! Je ne te prends pas pour l’ennemie sinon effectivement j’aurai attaqué. D’accord, tu es dans le camp des ennemis. Pour moi, tu fais une énorme-énorme erreur ! Et tu ne m’aurais pas tuée quand même et combien même, quelle serait la différence ? Il n’y en a pas. Tu ne peux pas rester avec ces gars-là, ils vont finir par te faire du mal... bref oublie ça je m’en tape après tout. » terminais-je dans une sorte de moue boudeuse. Quand allait-elle comprendre ça ? Oui, j’étais énervée. Normal, on doit réagir comment quand on apprend qu’une amie s’est barrée côté méchants qui veulent notre peau hein.

Comment on doit réagir face à ça ? J’aimerais bien le savoir ! Parce que là je me noie dans ma folie, sous-entendu cette haine, la tristesse, la douleur d’être trahie alors que j’aimais cette fille - je l’avais aimé. Je n’aimais pas avouer mes faiblesses, je détestais même et pourtant là, je pouvais le dire cette fille aurait été une faiblesse. J’aurai pu gaspiller mon énergie pour elle. Mais voilà qu’un couteau dans le dos coupe légèrement ce genre d’envie héroïque. Qui est-elle à présent une vaine inconnue ? « Je juge ? Ouais, je juge parce que tes putains de nouveaux potes ont tué des nôtres et servent des abrutis qui cherchent à détruire le monde et la vie sur terre, alors ouais laisse-moi juger ! » Elle m’énervait à défendre ses crétins. C’était quoi son problème, elle pensait quand même pas que les méchants c’était nous.

« C’est pas mon problème s’ils t’ont fait un lavage de cerveau même si ça me déçois vachement ! J’aurai pensé mieux de toi, tu t’abaisses à travailler pour des connards qui s’en tapent de la vie des gens, et bah bravo ! » Ah qu’est-ce qu’elle m’énervait à être butée comme ça. Je voulais juste me casser moi. Elle pouvait pas m’empêcher de me barrer. « Comme si tu oserais me rouler dessus, Morgane... Arrête un peu ! TU n’es pas ces chiens, tu es mieux qu’eux. Tes abrutit de copains te lâcheront comme ton mec une fois qu’il aura bien tirer ses coups, un jour et tu n’auras plus personne, voilà la réalité Morgane ! » mon ton n’était pas énervé mais plutôt calme disons pour la situation, puisque évidemment je garder l’idée de sauter pour tout à l’heure mais je ne la laisserai pas avec ces conneries dans le crâne. J’ajoutais doucement « Tu as toujours été mon amie... tu l’étais du moins et j'aurai aimé que ce soit toujours le cas. » Autant dire que maintenant je ne te connais plus.

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MessageSujet: Re: Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey]   Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey] EmptyMer 24 Sep - 15:11

Hailey ∞ Morgane
Reviens moi je t’en prie, observe moi, dis-moi que tu me reconnais, dis-moi que cette parenthèse n’est qu’une blague, pose à nouveau ton regard sur moi comme tu le faisais certaine fois lorsque je n’en pouvais plus, que je sentais que le monde entier devenait dangereux pour ma personne.  Mais rien ne redeviendrait comme avant, j’en ai bien conscience et c’est fou parce que ma voisine est remplie d’énergie négative, il faudrait peut-être penser à la sophrologie pour se détendre. Non parce que d’accord, dire la vérité ce n’est pas toujours très intelligent, surtout quand il s’agit de ma vérité, qui est bien trop souvent loin de ce que pense les gens, la faute à qui ? Je me le demande bien. Il n’empêche que je savais que le retour serait bien tôt là, j’avais beau être prête à l’avance des propos pas toujours, voir rarement agréable de mon amie. Oh oui j’abandonne le mot ex-amie, au bout d’un moment il faut cesser de se mentir elle était bel et bien mon amie et tant pis que deux mondes nous séparent, ce serait toujours mon amie. Il y avait eu pleins de fois dans l’histoire ou des amis étaient de deux camps différents, je ne vois pas pourquoi il devait en être différent maintenant. Donc j’attendais le reste de ses paroles, toujours aussi pleines d’amertumes, mon Hailey était vraiment une personne qui ne manquait jamais une occasion d’être hargneuse même quand elle ne conduit pas et qu’elle ne doit sa vie qu’au self contrôle de la personne qu’elle agresse verbalement.

Ses paroles avaient du sens, j’en avais conscience que les partisans c’était loin d’être le monde des bisounours, par moment je regardais les plans d’attaque en me demandant si c’était véritablement un devoir que d’attaquer des gens qui ne m’avaient rien fait. Je ne parle pas uniquement de moi, je trouvais que n’importe quel partisan n’avait pas à faire ça. Mais qu’est ce que je pouvais faire à mon niveau, si je m’élevais contre les gens qui voulaient se battre, je deviendrais traitre et on m’abattrait d’une balle en pleine tête, une balle perdue qu’ils diraient. Non j’avais beau avoir le sentiment que rien de tout cela n’avait de sens, ma vie me paraissait assez importante pour que je ne m’en mêle pas. Et puis l’entendre dire qu’elle s’en foutait, c’était assez déplaisant, sans la regarder, j’en fus bien incapable, je répliquai, d’une voix calme, comme si la fatalité m’empêchait d’avoir une quelconque émotion.

« S’ils me font mal et bien, ça ne changera pas d’habitude Hailey. Dans tous les cas, je n’ai pas ma place dans ce monde, nous le savons toutes les deux, j’ai peur de me battre, la vue du sang me déprime, tenir une arme me fait souffrir moi-même, il n’y a pas de réponse à ma personne, le seul endroit où je suis normale c’est dans le monde des humains. Je suis pas dans le camp des ennemis, peu importe ce que tu penses des partisans, de moi, je ne suis pas ton ennemie, je suis ton amie, et ça je me fiche que ça t’agace, à mes yeux tu es mon amie. »

Et quelle amie, la suite des évènements me laissa littéralement muette de stupeur. J’écoutais tout, n’étant pas un poisson capable d’être sourde aux paroles des autres, j’étais bien forcée d’écouter. Mon visage se décomposa dès sa première parole, et ça allait empirer malheureusement pour moi. Je le savais que ce n’était pas des enfants de cœurs et qu’ils avaient tués, bien entendu, mais cela les empêchaient ils d’êtres humains, je ne pense pas sincèrement. Ou j’essayais de me réconforter, non Jayson avait beau tuer après tout c’était eux ou nous, c’est ce qu’il dirait. Si je posais mon arme en signe de paix devant les grecs ou les romains est ce que ça les empêcherait de me tuer, non  et si Hailey pensait ça elle se trompait, l’habit ne fait pas le moine, je n’étais pas plus mauvaise que les autres, pareil pour Jayson et Evan. Je gardais la mâchoire serrée, frustrée, moi je la décevais ? Non mais c’est le monde à l’envers, il me semble pas que mon argent pèse énormément de poids dans cette guerre, je ne fournis pas d’arme que je sache. Pourtant je restais silencieuse ne souhaitant pas entrer dans cette conversation. Au moins, nous étions d’accord sur un point, jamais je ne l’écraserais, je m’apprêtais à lui lancer un sourire quand elle prononça les phrases suivantes.

Je ne crois pas qu’une seule personne dans ce monde ne m’ait démoli plus qu’elle un jour. Pour le coup ses paroles se gravèrent dans ma mémoire, si je gardais les mains sur le volant, plus aucune fonction ne fonctionnait, j’avais l’impression qu’elle venait de me poignarder. Alors c’était ça qu’elle pensait de moi ? Que tout le monde me tournerait le dos une fois qu’ils auraient tous pompés tout ce qu’il y avait de bien en moi, chacun prenait sa petite part dans mon âme, dans mon cœur, dans ma personne et après le but c’était à celui qui me démolirait le plus. J’eus conscience que je n’étais plus connectée au monde lorsque je manquais de nous tuer en passant du mauvais côté de la route et qu’un camion m’illumina de son appel de phare. J’eus un bref mouvement, réflexe et chance du débutant qui nous précipita dans le fossé. En temps normal j’aurais eu une petite pensée pour les paroles que dirait mon père en voyant la gueule de ma voiture mais rien de tout cela ne faisait écho dans ma tête. Je sortis de la voiture comme si c’était la destination finale, alors que j’en étais bien loin, et au lieu de faire le moindre pas pour retrouver ma route, je laissais complètement tomber, me laissant glisser contre la portière jusqu’à ce que mes fesses atterrissent sur de la terre sèche. Même son ton avait quelque chose de démolissant en fait, elle aurait dit ça d’une voix sèche, ça aurait pu passer pour de la colère mais là elle énonçait des faits comme si ça avait toujours été le cas pour tout le monde. Je ne voulais plus aller nulle part, j’avais peur de perdre mon humanité avec des gens qui jouaient tous avec moi, comment je pouvais savoir qui me voulait du mal de qui me protégeait, j’envoyais un texto à mon père, vu qu’en réalité c’était le seul en qui j’étais sûre, le seul qui n’aurait certainement aucun intérêt à se servir de moi.

#Je ne rentre pas ce soir.
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MessageSujet: Re: Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey]   Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey] EmptyDim 5 Oct - 15:54



J’ai l’impression d’être perdue face à elle. Je ne reconnaissais pas la fille que j’avais côtoyé. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas du tout le genre à être émotive ou du moins je préfère éviter qu’on sache que beaucoup de choses ou de mots m’atteignent tout de même. Mais Morgane avait compté pour moi - dans un sens, c’était toujours le cas - ce foutu attachement qui ne se brisait pas malgré son choix de rallier les ennemis. Je suis hargneuse, c’est vrai. Même faire confiance aux Romains, c’est difficile pour moi et ce sont sensé être les alliés.

J’obéis aux ordres presque sans broncher, parfois c’est le cas, parce que c’est ridicule mais je ne suis pas stupide au point de laisser partir des proches se battre sans moi. En sachant effectivement parfaitement que je ne suis pas le meilleur guerrier du monde - je n’ai pas l’endurance nécessaire. Je vise bien avec mon arbalète ou mes couteaux mais ça s’arrête là. Souvent, je manque de force après quelques minutes de combat mon corps me lâche doucement. C’est la sensation la plus frustrante que je n’ai jamais éprouvé, un des raisons de mes sautes d’humeur fréquente - je me sens trop souvent faible et inutile. C’est rageant. Alors voir que je suis même incapable d’avoir soutenu Morgane pour qu’elle reste bien en sécurité à la colonie-  façon de parler pour la sécurité, ça fait mal.

Un échec de plus. Alors que je suis clairement sensée m’en taper de sa vie. Non mais c’est vrai, je dois pas sentir ce pincement au cœur en l’imaginant entouré de ses crétins - non au contraire, je devrais me dire bien fait pour sa gueule. Mais je ne peux pas, c’est ... je ne sais pas normal ou alors trop humain. Je suis humaine enfin à demi-humaine et demi-divine mais bref là n’est pas la question. Morgane est mon ennemie. Il faudrait que je parvienne à me mettre ça dans le crâne mais c’est vraiment la galère et très désagréable. Je voulais qu’elle revienne mais je ne pouvais pas formuler ce genre de chose, c’était contraire à mon éthique - à ma façon d’être. Elle m’énervait et franchement, j’étais à deux doigts de sauter de la voiture. J’écoutais, j’écoutais mais la rage ne descendait pas.

Putain comment pouvait-elle parler d’elle-même ainsi. « Arrête bon sang Morgane ! Tu n’es pas une chiot effrayé. Mais les partisans n’est pas non plus ta place. Réfléchis deux minutes bon sang, tu crois qu’ils vont se contenter d’une fille qui a du fric ? Qui ne ferait pas de mal à une mouche ? » J’enrageais devant sa naïveté qui me donnais des envies de meurtres. Mais qu’est-ce que ces imbéciles avaient-ils bien pu lui dire à la fin ? Un lavage de cerveau à la Romaine ? Je serrais les poings, respirant lourdement, elle me rendait complètement dingue et ce n’était que le prénom. Bordel pourquoi avait-il fallu que je la croise aujourd’hui.

J’en avais marre de devoir être la fille logique, terre à terre et me faire trahir dans le dos. Combien d’années avais-je attendu comme une conne mes parents, jamais ils n’étaient venus. Je ne sais pas ce qu’espérait Morgane mais ce ne serait surement pas chez les partisans qu’elle l’obtiendrait. « Morgane... » je respirais légèrement, tentant de calmant ce feu de fou dans mon corps qui réclamait de hurler dans l’habitacle. « Je ... » ma phrase ne se termina jamais. La voiture fit une embardée et je maudis rapidement mes sautes d’humeurs pour lui avoir tout balancer à la figure alors qu’elle conduisait mais elle m’avait tellement mise hors de moi que je ne pouvais pas me contrôler.

« Putain Morgane, la route ! » hurlais-je alors qu’on dérivait dangereusement du mauvais côté. Le problème c’est que son réflexe nous fit sortir de la route, éviter le camion mais quand même. Je grognais lorsque ma tête frappa le toit de la voiture avant de frapper la vitre. Bordel... Mes  bras eurent le réflexe de s’agripper de part et d’autre pour amortir les autres chocs mais cela faisait quand même mal, le pare-brise se fendit mais pas assez pour projeter du verres sur nous. Évidemment ce choc ne plut pas du tout à mon cœur qui se mit à taper follement dans ma cage thoracique, des tâches noires dansaient devant mes yeux, alors j’attendis sans bouger le temps que ça passe.

Une fois que mon état fut stable, je sortais de la voiture. Mon corps était douloureux et je tanguais un peu du au choc, je crois que ma tête saignait mais ce que je remarquais surtout c’était l’absence de Morgane. Un peu sous le choc, je fis le tour avant de tomber sur elle, à terre l’air complètement paumée. Mon cœur se serra d’autant plus. Je me laissais tomber à ses côtés avec une respiration plutôt laborieuse. « Morgane... tu n’as rien ? » Mes yeux cherchaient des blessures sur son corps. Très inquiète de son absence de réactions, je posais ma main sur mon épaule pour la ramener contre moi, espérant que le choc allait lui passer. « Je suis là, Morgane, tout ira bien », les mots n’étaient pas simples mais je me sentais brisée et sentir la jeune femme contre moi, me rassurais aussi.

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MessageSujet: Re: Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey]   Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey] EmptyJeu 9 Oct - 19:12

Hailey ∞ Morgane
Puisque tout était dit, je crois que je n’avais plus envie de bouger d’ici. Pas de blessure sur mon corps. Tien c’est vrai ça, je venais de démolir la voiture la plus belle de l’année et pourtant, je n’avais pas la moindre égratignure. De toute façon, je crois qu’aucune blessure n’aurait pu m’atteindre, je n’aurais ressenti aucune douleur, ça ne pouvait pas être pire que mon état actuel. Je regardai d’un air absent le camion qui continuait sa route, il avait dû se dire qu’on ne risquait rien, ou alors que c’était ma faute si je fonçais dans les camions aussi. Quelle ironie, comme si de moi-même j’aurais donné un coup de volant pour aller m’encastrer dans un truc d’une tonne, je ne suis pas entièrement débile. J’irais même jusqu’à dire que je ne suis pas débile du tout, j’avais réagi certes on m’avait hurlé dessus comme quoi je devais regarder la route. En même temps je ne veux pas dire mais si cette fille détestable à qui je ne comptais plus jamais en parler, en fait c’est au monde entier que je ne voulais plus parler. Elle avait eu le courage d’énumérer les faits, même si cela n’était pas vraiment d’une gentillesse extrême. Je devais ma vie à une espèce d’excité de service qui voulait ma mort, mais pas la sienne soyons quand même clair et à un camionneur qui avait dû craindre de devoir faire des tas de papiers pour prouver que la gamine en face de lui était pas douée. Chose qui n’aurait pas marché d’ailleurs, mon père avait tellement de frics que même si je tirais une balle à bout portant, oui une exécution, peu importe, sur une personne je serais lavé de soupçon. C’est dégueulasse, je reconnais mais que voulez-vous si le fric ne dirigeait pas le monde, je serais morte depuis quelques mois déjà.

Malgré mon état quelque peu catastrophique moralement, je songeais à Adrian. Adrian qui m’attendrait certainement quelque part dans le quartier général. Est-ce que lui aussi il rentrait dans la catégorie qu’avait énoncée Hailey. Je ne voulais pas y croire mais elle avait l’air de connaître tellement bien les relations entre les gens que je ne pouvais qu’y croire. Mais quelle idée j’avais eu de vouloir lui parler aussi. Je serais restée tranquillement à attendre qu’elle se casse, rien de tout cela ne serait arrivé. En plus si ça se trouve elle était morte et j’aurais sa mort sur la conscience toute ma vie.  Pourquoi je n’arrivais donc pas à me lever pour aller vérifier l’état général de mon ex-amie, est ce que je me fichais autant qu’elle, que l’inverse. Vraiment pas, mais je crois que j’étais juste déprimée au plus haut point et qu’il m’était tout simplement impossible de faire le moindre mouvement. Heureusement pour moi, aucune voiture ne passait dans le coin, je ne voulais pas avoir à répondre à des questions sur mes agissements, ce n’était quand même pas ma faute si on m’avait agressé uniquement parce que j’étais amoureuse d’un gars certes pas parfait, qui l’est je le demande, excepté Adrian d’accord… Bref si on oublie ce gars, le reste n’est pas parfait alors merde j’ai le droit de tomber amoureuse non, comme si on me demandait mon avis en même temps.

Peut être qu’habituellement, un mouvement proche de moi aurait au moins eu le mérite de me faire dresser la tête, là absolument pas, j’essayais de ressasser tous mes souvenirs pour vérifier si chaque fois que je m’étais investi dans une relation, amicale ou amoureuse qu’importe ça n’avait pas foiré. La réponse était laborieuse et à chaque pensée de personne, je déprimais un peu plus. Cependant, mes yeux étaient secs, pas la moindre larme, rien du tout. Mon corps n’avait pour faire simple aucune réaction, si ce n’est les battements de mon cœur, incroyablement lent. J’entendis distinctement le bruit d’un corps qui tombe à côté de moi, mais ça ne me fit pas non plus réagir. La voix en revanche me fit l’effet d’une drôle de blague. Tu n’as rien ? Est-ce qu’elle en avait juste quelque chose à foutre de la réponse. Un peu lorsqu’on demande aux gens ça va ? Qui remarque à la façon dont on répond que ça va ou non. Alors j’avoue que j’aurais bien rigolé si je n’étais pas aussi mortifiée (faut le sortir ce mot oO) de son attitude.

La main qu’elle posa sur moi me fit l’effet d’un choc électrique, un peu comme si un ami-qui n’est pas un ami d’ailleurs- éteint sa cigarette sur vous. Je clignais des yeux totalement hallucinée par ce qu’elle faisait. Mais c’est pas bientôt finit ce cirque. Elle me prend pour une conne là, genre elle est capable de pointer son arme sur moi, de me dire que tout le monde va me détruire à petit feu si ce n’est me tuer tout court, et là elle me prend dans ses bras pour me dire que tout ira bien. N’importe quelle personne logique aurait au moins eu le réflexe de s’écarter, du bon sens dans ce cas de figure. Sauf que voilà, je dois être la reine des connes, oui ce titre peut m’être décerné, j’étais morte de trouille mais je sentais qu’elle n’allait pas spécialement mieux que moi. Je posais un regard sur elle cherchant des mots pour la réconforter, rien ne venant pour mon plus grand regret. C’est en l’observant que je pris conscience de son front taché de sang, j’étais capable de la soigner. Il fallait que je me lève pour cela. Je fis un effort monumental pour cela. Une fois debout, ma tête me tourna mais j’étais obsédé à l’idée qu’elle ait mal par ma faute. J’ouvris brutalement la portière pour en extraire ma trousse à pharmacie, ouai vous n’imaginez pas le nombre de fois où je m’en sers. J’étais présente physiquement mais pas vraiment en tant que personne, plutôt dans un rôle de soignante. Je me mis à genou pour m’occuper de son front. Je vérifiais qu’aucun bout de verre n’était allé charcuter sa peau, non tout allait bien. Une fois que le sang fut totalement sur les compresses et non plus sur sa tête, je murmurais.

« C’est pas ce que j’ai voulu. On ne doit pas être très loin du camp. C’est dans cette direction. Je ne t’accompagne pas. Je me débrouillerais, rentre chez toi. »

D’un geste de la main hésitant, je montrais la direction du camp, d’ailleurs je n’étais pas entièrement sûr que ce soit bon pour le coup. Ce n’est pas non plus le gps qui allait me renseigner, il allait être totalement foutu. Je devrais aussi trouver une excuse pour la voiture, un minotaure s’était jeté dessus. Je devrais certainement sauter à pied joint dessus pour  que ça paraisse crédible mais pour le moment, la motivation n’était pas là.
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MessageSujet: Re: Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey]   Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey] EmptyDim 16 Nov - 14:16




On peut dire qu’il y a des journées qui commencent mal et finissent bien et des journées qui commencent bien et finissent mal - très mal, surtout pour notre corps. Oh ouais, celui-là il me faisait drôlement mal. Un accident de voiture. Aussi con que pour la fausse raison de la mort que les Dursley avaient donné à Harry. Sérieusement, génial mon nom sur une tombe avec morte car se baladait avec une ancienne dans une voiture qui a terminé par s’éclater hors de la route. Trop bien ! Héroïque même. Bon, je ne cherchais pas une mort de ce genre, pas du tout mon genre bien que l’ambition soit ma pote. Et je ne rêvais pas non plus de cela pour Morgane - elle ne méritait pas ça, dans le fond je devrais dire que personne ne le mérite mais ce ne serait pas vraiment moi qui le dirai.

Oh il y a des gens qui méritent bien pire comme mort, croyez-moi, mais pas Morgane. Non j’avais beau me sentir trahie par son choix, je ne souhaitais pas sa mort. Est-ce que j’aurai tiré ? Certainement pas. Je suis du genre à être grande-gueule mais pas forcément une sadique en herbes. Ce n’est pas que je n’aime pas voir les gens souffrirent juste que je m’en tape. Qu’ils souffrent. Qu’ils hurlent. Tant que ce ne sont pas mes amis, que cela ne me concerne pas, je ne vais pas me sentir responsable. Peut-être agirais-je s’il s’agissait de personnes qualifiées de manière positive dans le cas contraire, je ne lèverai pas le petit doigt, hors de question. J’avais attiré Morgane contre moi, dans l’espoir de la faire revenir parmi nous. Elle semblait complètement dans le vague et cela m’inquiétait bien que je ne vois pas de lésions graves sur son corps.

Elle m’inquiétait terriblement. Je n’étais pas médecin bien que je connaisse quelques petites choses basiques en sauvetage. Il n’empêche qu’un soupire de soulagement m’envahit lorsque ses yeux croisèrent les miens. La fille de Déméter revenait doucement. Ouf. Je préférais largement ça. Ramener Morgane au camp dans cet état léthargique ne m’aurait pas vraiment plus. Oh oui, j’aurais pu envisager de la laisser sur le bord de la route. Mais je l’ai dit certaines personnes en valent vraiment la peine qu’on s’inquiète pour eux. Et depuis toujours, la jeune fille était ma protégée. Un lien difficile à oublier voir même effacer, sans doute pour cela que j’étais vraiment en rogne parce que là-bas, je ne pourrai spas être là pour elle, pour la protéger. L’empêcher de se faire avoir par tous les crétins de mecs. Je n’aimais pas cela. Je n’ai jamais aimé l’impuissance et c’était exactement ce que je ressentais.

Je me retenais de lui chuchoter quelques mots, d’ailleurs je ne voyais pas vraiment ce que je pourrais lui dire. Alors j’attends qu’elle me revienne complètement avec impatience et presque une pointe de crainte. Ma colère s’était estompée. Mon corps me faisait mal et j’étais fatiguée plus inquiète pour l’ancienne Grecque. Son regard restait sur moi. A tel point que mon sourcil se releva, intriguée par son attention. J’aperçus comme un éclair de détermination dans son regard. Puis, elle se leva. La brune alla jusqu’à la portière. Bon d’accord ce n’était pas loin mais suffisant pour laisser mon cerveau se poser des questions sur la différence de comportement dont elle me faisait part à présent.

Avait-elle aussi eu un choc à la tête ? Avant que je puisse ajouter quelque chose, elle revint avec une trousse à pharmacie. J’ouvrai la bouche, pleins de questions dans les yeux. Je n’arrivai pas à dire un mot alors qu’elle s’occupait de la plaie qui ornait mon front. J’étais incapable de l’arrêter et la contemplai comme une débile, ne comprenant pas pourquoi elle faisait ça après ce que je lui avais dit tout à l’heure. Il me semblait que cela faisait une éternité à présent et pourtant ce n’était pas si lointain. Une fois qu’elle eut terminée manifestement d’ailleurs vu que je ne me voyais pas, elle reprit la parole. Je restai assise la regardant, déroutée. Tout à coup, elle avait changé comme ça poufff. Je secouai la tête.

« Non. » voilà ce que j’articulai avant de me reprendre ayant cligner des yeux auparavant histoire de me réveiller un petit coup. « Je ne rentre pas. Pas sans toi. Viens avec moi. » Je cherchais ses prunelles, avant de soupirer. « Comment vas-tu rentrer d’ailleurs ? » Non je ne pouvais l’abandonner là et pourtant, j’aurai pu embarqué mes affaires et me barrer, c’était quand même pas ma faute si on venait d’avoir un accident de voiture. Mais voilà que je me sentais trop responsable de cette jeune femme pour l’abandonner comme ça. Elle me soignait - pour sa connerie d’accord - mais le geste était là. Je haussai les épaules, décidant de faire ma mauvaise tête. « Et puis je suis fatiguée. » Sous-entendu, je vais pas capituler facilement. Dans un sens ce n’était pas faux, je me sentais vidée et ma tête sonnait, mais je ne voulais pas l’abandonner ici. Peut-être était-elle partie parce qu’elle se sentait abandonnée ? Alors je ne pouvais pas vraiment recommencer. Elle ne pourrait pas me pardonner de nouvelles gaffes. Peut-être il y avait-il une chance- un espoir de lui faire changer d’avis sur ses fréquentations.



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MessageSujet: Re: Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey]   Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey] EmptyJeu 11 Déc - 15:59

Hailey ∞ Morgane
Il n’était pas tard, les rayons du soleil perçaient à travers les nuages pour venir éclairer de tout son éclat ma belle voiture. Comment on peut expliquer ce genre de chose à quelqu’un qui n’était pas là, n’a pas assisté à la légère crise de panique de sa fille. Le pourcentage de chance pour qu’il me fasse un sourire en me réconfortant était relativement faible. Sans trouver de solution au problème de la voiture, mon cerveau faisait de son mieux pour me donner des excuses toutes trouvées. Dur de mentir à la personne qui accompagne depuis le premier jour, cette personne à qui j’avais menti enfant avec un talent qui laissait suggérer que les mensonges étaient à bannir de ma vie. De toute façon, c’était à moi-même que je mentais la plupart du temps. A quoi bon trouver une excuse pour la voiture, il m’en voudrait pour l’argent gaspillé à devoir la réparer mais ce serait l’inquiétude qui le ferait s’énerver. Peut-être même que si j’expliquais le cadre de mon aventure, ce qui m’avait meurtri et qui ne semblait pas vouloir me quitter. Je n’avais pas envie d’être seule, je voulais trouver ma place dans ce monde. Sans savoir beaucoup de chose dans le domaine des guerriers et des relations, je n’étais pas vraiment à ma place chez les partisans. A bien choisir, quitte à mourir pour une cause et se battre pour quelque chose, je le faisais par sentiment. Le bien et le mal n’existe pas à mes yeux, chacun se croyait dans son bon droit et j’avais la vague sensation d’être un arbitre ne connaissant rien aux règles, n’ayant jamais vu ce sport mais qui  doit faire avec. Alors oui j’étais comme l’oisillon qui sort de son œuf, je suivais la première personne qui se montrait clément envers moi, qui prenait le temps de me guider. Et comme tout débutant, je faisais des erreurs, j’apprenais de mes erreurs à chaque fois que je m’explosai contre le mur. Bon certaines erreurs semblaient être récurrentes mais j’en avais conscience, c’est juste que pour s’éloigner d’un sentier battu, il faut déchiffrer un nouveau passage, tracer sa route et c’était bien plus long. Je détestais qu’on me reprenne, qu’on m’accule devant mes fautes surtout qu’elles étaient légères à mes yeux. Qu’y pouvais-je si je n’étais pas assez forte pour avancer seule ?

Et Hailey, elle ouvrait les portes, comme un destructeur qui voit une fissure dans le mur et qui donne un coup de marteau pour faire s’écrouler la construction. Elle malmenait mon esprit comme personne ne l’avait fait avant elle, forçant ce dernier à se construire une carapace pour ne pas céder à la difficulté du traitement. Je m’en sortais assez habilement montrant un masque de stoïcisme que je détestais pourtant, c’était le visage des affaires lorsqu’il fallait ne rien montrer et ne rien laisser présager de sa réponse. Sauf qu’habituellement, ce visage sert aux inconnus, je n’ai jamais eu à le faire devant une amie, ancienne amie et je trouvais ça fort désagréable. Surtout lorsque sa voix prononça la négation la plus insupportable qui soi. Je lui lançais une espèce de regard voulant dire à la base « Fais-moi pas chier Wilson. » Sauf qu’elle ne s’arrêta pas à ce simple fait de me contredire –pour le plaisir je supposais – non, elle voulait me tuer clairement sauf qu’elle n’était pas capable de le faire de sa propre main, il était donc plus facile de me faire venir dans un camp où tout le monde se jetterait sur moi comme si l’on mettait un pélican dans le bassin des orques. C’était bien le cadet de mes soucis de trouver un moyen de rentrer. J’esquissai un léger sourire, factice, lorsque nos regards se croisèrent. Devais je dire que mon père viendrait, est ce qu’il était cruel de montrer les liens familiaux qui avait survécu dans ma famille alors même que les trois quarts des demi-dieux n’avaient plus leurs parents. Je répondis donc évasivement à la question.

« On viendra me chercher. »

Dis comme ça, on pouvait même croire que j’appellerais les partisans à ma rescousse. Oh je ne doutais absolument pas que Jayson vienne me chercher, surtout si je laissais échapper un sous-entendu qu’il y avait un gars dans les parages. Oui dans ce cas-là il viendrait, mais c’était dangereux ne serait-ce que pour lui, être la cause d’une bataille ne me sied guère. Je secouai la tête, papa viendrait me trouver et je resterais à l’abri de ma tour d’ivoire qui me coupait du monde. Peu m’importait qu’Hailey soit une forte tête, je n’allais pas mourir parce qu’elle le souhaitait. Je rectifiai donc ses propos avec un certain malaise dans la voix.

« Ecoute que tu me détestes, c’est une chose, que tu sois incapable de me tuer aussi. En revanche, me ramener au camp comme un trophée de chasse pour que chacun puisse te féliciter et me buter. C’est mort, j’en ai rien à faire de vos conflits à tous. Tu devrais être contente de ne plus m’avoir dans les parages, tu as personne qui te met en danger bêtement. Rentre vu que tu es fatiguée, tu pourras te reposer auprès de gens hyper bien qui ne sont pas cons et qui ne ressentent pas grand-chose. Youpi, je t’envie tellement ! »


Sarcastique, ouai c’était une façon de s’en sortir par une pirouette. De toute façon, je ne voyais même pas l’intérêt de vouloir taper la discussion avec moi. Vu qu’il semblerait que je l’ai déçu, que j’ai subi un lavage de cerveau – ce qui est ironique d’ailleurs puisque ce n’est pas moi qui ait failli la transpercer pendant qu’elle conduisait. Pourquoi diable se gâcher la vie en restant avec une ennemie, je mourais d’envie de lui poser la question. Non parce que je n’ai pas vraiment bien saisi le concept du mot ennemi, surtout quand il est proche du mot ami. C’est fou parce qu’il devait y avoir de nombreuses personnes qui n’avaient pas suivi la même voie qu’Hailey, détestait elle ainsi chaque personne. Il fallait faire quoi pour rester dans ses bonnes grâces au juste. J’avais envie d’effacer l’année qui s’était écoulée sans qu’elle ne soit là, je voulais porter encore le titre d’ami, sans savoir comment on pouvait faire cela. Est-ce qu’il est possible de se sortir de toute dispute sans avoir de pot cassé, est ce qu’il est possible de redevenir à un point positif. Je n’en savais rien. Je me levais donc lui tendant la main malgré tout, je voulais bien faire une concession et faire la moitié du trajet. Est-ce que je devais prendre mon arme ? Bien que l’idée de mourir ne me plaise pas, l’idée de faire du mal était encore pire, pas d’arme de ce fait.
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MessageSujet: Re: Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey]   Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey] EmptyDim 4 Jan - 19:26




Non mais qui aurait pu croire qu’en cette journée toutes ces choses allaient se passer. Déjà revoir Morgane après tout ce temps, ça me foutait un choc et pas qu’aux nerfs mais il fallait encore passer le fait que la brunette avait failli nous faire tuer avec sa voiture - dîtes le permis, elle l’a vraiment eu ? - et maintenant j’allais me quereller avec elle pour des raisons futiles oh je le sentais ça. Le problème avec Morgane ou n’importe qui avec qui j’avais étais assez proche pour la considérer comme une amie... proche d’accord on fera mieux pour trouver les mots adéquats.

Donc le soucis, c’est que je suis incapable de rester froide comme j’aimerais, la fausse méchante Hailey en somme. Oh je doutais aussi que ceux qui me connaissaient assez le savaient parfaitement que certaines choses que je pouvais déclamer je ne le ferai pas au fond, mes menaces n’aboutiraient pas. Même si parfois ça pourrait me démanger. On venait quand même de manquer de mourir de la pire des façons pour des demi-dieux. Je veux dire par-là, sans honneur, sérieusement un accident de voiture ? La grande classe. Sans apporter beaucoup d’espoir au fait qu’un jour peut-être on se souviendrait de mon nom durant des siècles et tout le tralala, non bof quoi.  Peut-être avais-je vraiment envie de la voir rentrer avec moi et mettre de côté les partisans pour toujours. Ce serait une idée oui.

Mais voyant le regard qu’elle me lançait, je levai les yeux au ciel avant d’avoir la réponse tant attendu par mon gentil système nerveux qu’en se ramassant la tronche ce genre d’actions font relativement mal juste après le choc. Bordel. Je risquais encore de me chopper un bleu voir une bosse, oh pitié pas une bosse. Tirant une moue et tournant la tête comprenant que mes espoirs seraient tous vain, je ne ressentais pas la force de continuer à la regarder. Je ne doutais pas qu’elle trouverait un fidèle compagnon pour venir la récupérer. Allez savoir pourquoi, cette idée-là m’irritait au plus haut point. Peut-être le fait qu’elle n’avait pas besoin de moi et qu’elle s’en sortait très bien toute seule comme une grande et que Hailey n’était plus nécessaire pour elle. La suite me fit grogner et je mis du temps avant de répondre. Beaucoup de temps. Bon d’accord, quelques secondes parce que je suis trop impulsive.

« Je ne suis pas incapable de te tuer ! » lâchais-je, avant de froncer les sourcils, non mais je suis capable de tuer qui je veux. Plus je regardais son regard plus je perdais en confiance et finalement je soupirais avouant d’office ma défaite face à ses propos, ce qui pourrait paraître rare mais pas avec Morgane, disons que c’était plutôt une habitude comme avec Lily aussi. Tss ces deux. « Ok, je pourrais pas te tuer. » Elle devait s’y attendre à celle-ci, d’ailleurs niveau preuves je n’avais pas brillé d’excellence non plus juste avant notre accident. « Je ne voudrais pas non plus le faire. » Comment pourrais-je blesser ou penser à le faire mortellement ? Je n’étais pas un monstre. Oui, prendre la vie des autres ne me dérangeraient pas tant que cela, seulement dans l’optique que c’est eux ou moi, mais jamais de sang froid et encore moins si la personne en face était Morgane.

Hum effectivement devoir attenter à la vie de la fille de Déméter même si elle avait préféré choisir ses hum-hum de partisans ne serait jamais une raison suffisante pour accomplir cet acte. Elle méritait pas cela. Elle n’était pas comme eux. Impossible de voir autrement que de cette façon. Mon amie ou ancienne amie, allez savoir, n’aurait pas pu faire ce choix en pensant faire du mal à ceux de la colonie. Non pas qu’ils m’intéressent tous, je m’en tapais la plupart du temps et n’allais pas m’en cacher sérieusement. Bah quoi ? Comme si c’était mon genre d’avoir la langue dans ma poche et de la fermer en tout temps. Euh non très peu pour moi, je préfère largement donner de la voix autant que je serve à quelque chose. Je préférais toujours éviter son regard alors je restai assise en silence, réfléchissant à tout ce qui s’était passé depuis nos retrouvailles plus ou moins mouvementés.

Je n’avais pas envie de lui répondre. Pourtant ses paroles me firent mal d’une certaine façon, parce que, même si je pensais parfaitement ce que je lui avais dit sur les partisans, la colonie n’était pas forcément mieux. Peut-être que Morgane avait trouvé bien mieux là-bas - mis à part les grands malades cela  va de soit. Rageusement je me mis debout pour lui faire face. « Tu sais très bien que je m’en tape complètement de te ramener en trophée comme tu dis. Je ne suis pas ce genre-là. J’en ai rien à foutre de ce que pensent les autres de la colonie. C’est si compliqué à comprendre que je m’inquiète pour toi ? » lui lâchais-je, énervée contre moi d’abord parce que je venais de vendre la mèche.

Elle me manquait aussi mais ça je ne pouvais le lui dire sans perdre complètement la face. Son absence me faisait mal chaque jour depuis son départ. Je ne m’étais pas vraiment rendue compte de la place qu’elle avait prise. Ce n’était pas ma meilleure amie, ni même une confidente. Mais j’avais toujours eu autant besoin d’elle que d’elle de moi. Personne ne pouvait la remplacer et personne ne le voudrait d’ailleurs. Je croisai les bras pour éviter de trembler sous le contrecoup de tout ce qui se passait en respirant pour me calmer et ne pas plus perdre la face encore. Quelle belle image je lui donnai, lui avouant presque que je l’enviai - presque attention parce que rejoindre les autres là-bas moi vivante jamais. Finalement je me rendais compte que mes yeux étaient résolument restés fixés dans ses prunelles, je déglutis avant de changer de paysage un peu rapidement. « Je vais pas te laisser ici à attendre toute seule. » concluais-je en marmonnant. Je n’allais pas bouger même si un connard de partisan allait, je ne bougerais pas. Oh ça non.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey]   Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey] EmptyVen 16 Jan - 16:20

Hailey ∞ Morgane
Il fallait qu’elle s’en aille. Je me fichais de savoir ce qu’elle voulait faire de moi, je ne la suivrais pas. Je n’étais pas le genre de jouet à qui on peut tout dire sans crainte qu’il n’en veuille. Si elle n’était pas capable de comprendre qu’elle m’avait blessée, tant pis pour elle, ce n’est pas pour autant que je la suivrais. Elle avait mauvais caractère, c’est un fait, sa vie n’était pas toute rose,  très bien. Sauf que je ne lui demandais pas de me faire du mal, en fait je voulais juste parler mais même là, elle trouvait encore le moyen d’être désagréable. Super, personne ne m’aimait et bien qu’elle montre la voix aux autres puisqu’elle savait si bien me percer, qu’elle s’en aille, qu’elle ne rentre plus dans ma vie. Je ne voulais plus jamais la revoir. Je lui lançai un regard sans la moindre chaleur lorsqu’elle prétendit pouvoir me tuer, tu parles, le mensonge tellement plus gros qu’elle. Elle se rendit compte elle-même du fait que je n’étais pas si stupide puisqu’elle se reprit pour avouer qu’elle ne le ferait pas. Non, pas de sang-froid, je n’en doutais pas mais ça ne m’apportait aucun réconfort à vrai dire puisqu’elle n’avait pas besoin de me tuer physiquement, elle s’en prenait à ce que j’étais comme si je lui faisais honte alors que franchement, elle n’avait plus à veiller sur moi puisque je n’étais plus là, elle ne mettait plus sa vie en danger pour l’autre pacifique du coin. Je fronçai les sourcils lorsqu’elle osa rajouter une phrase après son aveu de faiblesse, qui lui faisait mal. Je répondis sans même quitter son regard puisqu’en vérité elle m’avait déjà bien assez choquée par ses propos, je ne voyais pas ce qu’elle pourrait faire de pire.

« Tu vois Hailey, je te faisais confiance et je t’ai confié ma vie bien souvent. Tu me vois comme quelque chose incapable de se battre et tu as raison. Cependant, tu me sous estimes en pensant que j’accepte les critiques dégueulasse sans en être peinée et je préférais mourir plutôt que de te suivre. Je ne viendrais pas avec toi au camp et ne compte pas sur moi pour revenir te parler un jour. Tu peux penser ce que tu veux de moi, me trouver imbécile et prétentieuse si ça te fait plaisir, sauf que si tu peux cracher sur les gens que tu as connu comme tu le fais actuellement et bien je suis bien contente d’avoir quitté les grecs, ça m’aurait évité une déception et le déplaisir de voir que des gens à qui je tenais se foutait de ma gueule. »


Le fait qu’elle se lève pour me faire face ne changeait rien à ma colère froide contre elle. Elle pouvait se cacher derrière des belles formules, essayer de se rattraper avec des termes plus que sympathie, ce qu’elle avait dit sur moi, elle le pensait. Je n’étais pas assez truffe pour lui pardonner ni même pour accepter les critiques. Pourtant, je ne quittais pas son regard, ne voulant pas montrer un seul signe de faiblesse face à cette fille qui, si on lui laissait l’occasion, mettrait une pagaille dans le cœur des gens. Par contre, qu’elle soit aussi aveugle sur des choses que même moi j’avais compris, ça me faisait assez peur. Sarcastique, je lui fis part de quelques détails que son cerveau entraîné semblait avoir oublié.

« Parce que tu crois vraiment que si tu viens comme ça avec moi, quand bien même je serais assez débile pour te suivre, qu’ils vont dire bienvenue et tout le tralala.  Tu te fous de tout le monde Hailey, n’essaie même pas de prétendre que tu t’inquiètes alors que t’as eu comme intention de me trancher la gorge avec tes armes. Et peu importe le fait que je t’ai menacé, tu sais mieux que moi que je suis nulle au combat et que je cherchais juste un moyen de parler. J’ai eu tort et tu as raison sur un point, si mon copain me lâche et bien je n’aurais plus personne. Il ne tient donc qu’à moi de faire en sorte que ça n’arrive pas. »

Hailey pot de colle, non jamais voyons. Elle restait là dans le but de se donner bonne conscience et bien soit, qu’elle reste là se geler dans le froid. Peut-être que ça la rendrait moins désagréable d’avoir le cerveau gelé. De toute façon, j’avais été clair, non je ne viendrais pas avec cette fille. En fait, je voulais juste qu’on ne se voit plus jamais. J’avais envie de retourner voir Adrian et de me blottir contre lui en lui racontant ma journée de merde. Il n’y avait pas que mon copain qui comptait, mon meilleur ami aussi et même s’il ne ressemblait pas du tout à un partisan, j’étais contente qu’il soit là-bas, je me sentais moins seule. Je ne rentrerais pas chez les partisans de suite, oh ce n’était pas pour autant qu’Adrian ne viendrait pas chez moi, il avait les codes, les clés et même une chambre d’ami depuis le temps. Chambre d’ami qui devenait ma chambre puisque j’aimais mieux dormir contre lui que toute seule. Sans que ça ne devienne bizarre, je l’aimais bien, c’était tout.

Sans surprise, la grosse berline noire familière se gara en travers du chemin. Ce qui est bien avec mon père c’est qu’il ne sait absolument pas cacher qu’il me piste comme un toutou. Comme si c’était mon genre de me mettre en danger. J’attendis patiemment qu’il sorte de la voiture pour filerà l’intérieur tandis qu’il sifflait… d’admiration je suppose, pour l’état de la voiture. La poigne sur mon épaule m’empêcha de faire un pas de plus, ah non pas de reproche aujourd’hui, ce n’était pas le bon moment. Je constatais à voix haute en désignant Hailey de la main.

« C’est de sa faute. » En sentant le regard légèrement inquisiteur et qui voulait certainement dire, tu peux faire des efforts de politesse Blake, je grognais mécontente « Papa je te présente Hailey Wilson. Mademoiselle Wilson, je vous présente monsieur Blake. Sur ce passez une très bonne vie dans votre campement, essayez de ne pas prendre quelqu’un sous votre aile, sait-on jamais, les sentiments pourraient peut-être vous faire du mal. Adieu. »

Sans attendre le retour cinglant de l’un comme de l’autre, je me dégageai en douceur de l’emprise paternelle pour rejoindre la voiture et m’installer dedans bien sagement, attendant qu’il prenne le volant, me lâche une phrase bien agréable sur le fait que j’étais un danger public au volant. Non sans blague, c’est l’unique raison pour laquelle je laissais Adrian conduire, je fermais les yeux pour ne plus écouter les sermons. Il y a un moment donné où ça ne servait plus à rien d’en faire.

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