Il y à toujours des problèmes dans la vie. Le but n'est pas de les éviter mais de trouver un moyen pour les franchir. [en cours]

Vous voulez vraiment connaitre mon histoire ? Je me rappelle de presque tout…je ne sais pas si ça peut être intéressant, mais bon…

Âge : 2mois.

Je viens d’être retrouvée aux portes d’un orphelinat. Je ne me souviens plus de ce qu’était ma vie avant. Je me sens seule…On s’occupe de moi, jour par jour. Parfois la personne reste la même pendant quelques semaines puis c’est une autre…et une autre et une autre…et ça ne s’arrête pas.

Âge : 1 ans.

Voilà un an que je suis dans cet orphelinat. Je n’ai pas beaucoup d’amis, peut de personnes avec qui parler. Je commence à comprendre un peu tout ce qui m’entour. Mais j’ai encore du mal à assimiler certain principes. Je reste tranquille et silencieuse.

Âge : 3 ans.

Ca y est, je me suis faite une amie. Elle s’appelle Philippa. Elle reste toujours avec moi, elle à l’air d’avoir mon âge. Je lui parle beaucoup. Je ne comprends pas pourquoi les autres se moquent de moi quand je lui parle. Mais je ne m’y intéresse pas, j’ai trouvé une amie. Elle me conseil souvent. La dernière fois je ne savais pas quoi répondre à un garçon qui m’avait traité de folle, bah Philippa m’à dit de lui dire un gros mot. Je savais que je n’avais pas le droit. Mais je l’ai fait, et c’était amusant.

Âge : 7 ans.

Philippa ne m’à toujours pas quitté. La directrice de l’Orphelinat me force à aller voir une personne bizarre qui porte une blouse blanche. Elle m’examine. Elle me parle. Ils disent tous que Philippa n’est pas réelle mais je sais que c’est faux.

« Philippa dit leur ! Dit leur que tu es mon amie ! Dit leur que tu vas rester qu’on sera une famille toute les deux ! »

Et à chaque fois elle me répondait la même chose.

« Ne t’inquiète pas Nyssa, je ne te laisserais jamais tombé. Nous sommes comme des sœurs, je serais toujours là pour toi. »

Et alors j’étais mise à part des autres enfants dans l’orphelinat, à l’école aussi.

« Je suis normale ! Je suis comme tout le monde ! Je ne suis pas méchante ! »

« Ne fatigue pas ta salive Nyssa, ils ne te croiront pas…ils sont tous aveugles. C’est pour ça que tu es la seule à me voir. »

« Mais je veux que tout le monde sache que tu es réel. »

« Non Nyssa, le plus important c’est que toi tu le sais. »

Âge : 11 ans.

Depuis quelques années déjà je ressens des choses étranges. Quand je croise des gens, je serais presque capable de dire s’il va vivre ou s’il va mourir. L’orphelinat avait organisé une sortie dans un musée. Une jeune fille orpheline de 14 ans était passée devant moi, et j’avais eu un horrible pressentiment.

-« Va, va lui dire qu’elle est en danger. »

Philippa était rarement de bon conseil, mais je me sentais comme un dieu à se moment là. Je courus rejoindre la jeune femme pour lui dire de la façon la plus maladroite que possible ce que j’avais ressenti.

« Ah ! Regardez ! La folle vient de me dire que j’allais mourir, c’est elle qui compte me tuer peut être ? »

Tout le monde venait de se moquer de moi. Alors je suis retournée au fond de la file. Puis le groupe était sorti de l’orphelinat. Nous avions marchés quelques minutes, traversés plusieurs rues. Puis d’un coup, le cortège se stoppa. Personne n’avançait, un hurlement ce fit entendre. Les personnes responsables de notre sécurité ont demandés à tout le monde de ne pas bouger. Alors je me suis élancé pour rejoindre le devant de la file. La jeune femme à qui j’avais dit qu’elle allait mourir, elle était allongée sur la route. Une marre de sang sous son dos, les yeux encore ouverts mais vitreux. Je pouvoir sentir la mort entrer en elle. J’étais absorbée par la beauté rouge de tout ce sang. Un jeune homme, le frère de la fille qui venait de mourir éleva la voix.

« Nyssa. Nyssa ! Madame elle savait ! Elle venait de dire à Rachel qu’elle allait mourir et maintenant…maintenant….ma sœur est morte…elle est morte ! C’est de sa faute, elle à tout organisé ! »

Tout le monde avait posé les yeux sur moi. Tout le monde trouvait ça effectivement étrange. Mais personne ne comprenait comment j’aurais pu le savoir. Une enquête de police à eu lieu, je fus bien vite innocentée. Mais à partir de ce moment là. J’étais un véritable monstre aux yeux de tous.

Âge : 17 ans.

Une personne s’était présentée à l’Orphelinat. Elle voulait me voir. Nous avons parlés quelques instants. Philippa avait assistait à la scène. J’avais maintenant conscience que ce n’était qu’une hallucination de mon cerveau. Et qu’un simple traitement pouvait la faire disparaître. Mais je n’avais pas envie. La jeune femme disait être impressionnée par mon dossier scolaire, je trouvais ça étrange mais ok. Et quelques jours plus tard je quittais définitivement l’orphelinat. La jeune femme m’à emmenée dans un endroit étrange. J’ai du répondre à des questions, on m’à fait faire énormément de test. Et au final l’ont m’à annoncé une chose impossible à avaler. Les dieux existent, ceux de l’olympe…les grecs…romains et tout le bordel. Et apparemment j’étais la descendante de l’un d’eux. Macaria, elle-même fille d’Hadès. Bon, malgré le fait que c’était une chose presque impossible cela expliquait au moins pourquoi est-ce que je ressentais la morte. D’ailleurs, la jeune femme qui était venue me chercher décéda elle-même quelques semaines plus tard. Mais je n’ai jamais su comment. Le monde à bien changé, la brume (un truc qui permettait de cacher le monde mythologique aux yeux des mortels) est arrivé en rupture de stock. Énorme choque pour tout les pauvres mortels de ce monde. Il y à eu des guerres, des tueries de masse, des attentats...le monde est un peu parti en couille oui. Mais il reste l'agence.

« Ah, on est enfin chez nous. »

« Tu trouves que ça à la tête d’une maison Philippa ? »

« J’en suis pas sûre, mais j’espère que y’a de beaux mecs ici. Tu pourrais en avoir un ou deux, ou même plusieurs. Regarde là tête qu’on à, on est super canon. »

« Hum…surement ouais. »

Je fus entraînée et conditionnée pour tuer comme tous ceux qui étaient là. L’on m’à appris à maîtriser mon pouvoir et même à l’étendre. Je sais qui va mourir si je le veux. Mais j’aime me laisser une part de suspense. J’adore tuer, c’est presque aphrodisiaque pour moi. Je trouve à la mort un côté magnifique. J’ai beaucoup de mal avec l’autorité aussi, et il m’arrive de me demander pourquoi je suis dans ce camp et pas du côté de ceux qu’on nous ordonne de tuer. Je suis une fille intelligente. D’abord on tue les rebelles mais ensuite…les rebelles ce sera nous et alors c’est nous qui seront les cibles, et alors ils voudront nous tuer nous.